PARIS SANS GERMAINE

Trophée des Champions. Première levée pour Paris au bout de la nuit
Publié le 04/08/2013 à 07:34
Menés jusqu'à 10 minutes du terme, les Parisiens ont d'abord égalisé avant de l'emporter à la dernière seconde !

La joie bien compréhensible de la nouvelle troupe de Laurent Blanc./ Photo AFP



Pour ce premier match officiel, on n’est pas passés loin de la première surprise - officieuse, donc, puisque le Paris qatari fut derrière à la marque les trois quarts de la partie… Pas volé, d’ailleurs, cet avantage au score de Girondins toujours autant difficiles à manœuvrer. Gillot a sorti un 4-2-3-1 de derrière les fagots parce qu’y apparaît en défense centrale le novice Sertic - suspensions en chaîne oblige ! Qui assure, tiens, contrant in extremis une tentative de Lavezzi plein rectangle de vérité (27). L’Argentin a du feu dans les jambes, qui vient à peine de s’illustrer d’une frappe sèche claquée magistralement par la main opposée de Cédric Carrasso (13). Bref : dans cette entame, le Paris-SG a la volonté de s’imposer rapidement. La volonté, seulement : le roseau marine et blanc plie, ne rompt pas. Et mieux, commence à sortir la tête de… l’eau - tout naturellement. Coup d’essai, coup de maître : la première véritable situation des Bordelais est jackpot. Nicolas Maurice-Belay, lui aussi en verve, centre au cordeau pour Saïvet, embusqué entre Jallet et Thiago Silva, qui catapulte d’une tête piquée croisée la balle dans la cage d’un Sirigu dépité. Et victime de son équerre rentrante (0-1, 38e).
Zlatan, la revanche
La suite, c’est encore avec Sirigu en acteur principal : superbe parade devant Poko (59). Tournant du match. Ibra égalise mais sa réalisation est injustement refusée pour hors-jeu (79). Alors, il sert le jeune Ongenda (1-1, 82e). Puis Alex, sur coup franc de son compatriote Lucas (2-1, 90+5), évite la loterie des tirs au buts - la prolongation n’existant pas dans cette compétition. Un PSG forte tête, quoi.
Fiche
Paris-SG 2 - Bordeaux 1
MT : 0-1. à LIBREVILLE (GAB).- Stade de l’Amitié / temps doux (24°C au coup d’envoi), terrain correct (pelouse bien arrosée) ; 34.658 spectateurs.
Arbitrage de M. Jérôme EFONG-NZOLO (GAB/BEL), assisté de MM. Vinga & Mouala/temps additionnel : 8‘(3+5).
Pour le PSG : Ongenda (82), Alex (90+5).
Pour les Girondins : Saïvet (38).
PSG:Sirigu - Jallet, Alex, Thiago Silva (cap.), Maxwell - Lucas, Matuidi, Thiago Motta (Verratti, 72), Pastore (Coman, 72) - Ibrahimovic, Lavezzi (Ongenda, 72)./ Entraîneur : Laurent BLANC.
Avertissements : Thiago Motta (46, semelle sur Poko), Matuidi (79, contestation auprès de l’arbitre assistant sur le but refusé à Ibrahimovic).
Bordeaux : Céd. Carrasso - Mariano, Sertic, L. Sané, Poundjé - Poko, Nguemo - Obraniak, J. Plasil (cap./Jussiê, 90+3), Maurice-Belay (Sacko, 90+3) - Saïvet (Ben Khalfallah, 90+3)./ Entraîneur : Francis GILLOT.
Avertissement : Nguemo (45+2, croc-en-jambe sur Lavezzi).

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Réactions
Laurent Blanc (PSG) : «Il ne faut pas croire que quand le PSG entre sur le terrain, le match est gagné d’avance. A la mi-temps, il y a eu un petit discours qui a permis de rééquilibrer l’équipe. On a eu un aperçu de ce qui nous attend cette saison, les équipes seront hyper motivées contre le PSG, c’est normal. Il faudra faire face et être meilleur.»
Zlatan Ibrahimovic (PSG) : «C’est le premier trophée de la saison, l’équipe est très contente. On n’a pas fait un grand match, mais on l’a gagné, et c’est ça le plus important.»
Ludovic Obraniak (Bordeaux) : «Les buts que l’on prend, ce sont de petites passes perdues dans l’axe qu’on avait évitées jusque là. Il y avait une belle prestation de l’équipe, avec beaucoup d’envie et d’intensité, mais on n’a pas été récompensé.»

Paris a encore du travail
Mené 1-0 à la mi-temps, le Paris-SG a finalement réussi à égaliser après la pause pour ramener un résultat nul de Montpellier (1-1). Malgré une grosse possession de balle et l'entrée en jeu d'Edinson Cavani, le champion en titre débute timidement la saison.

Edinson Cavani a joué ses premières minutes avec le PSG à Montpellier. (Reuters)











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Paris n’a pas dérogé à la règle. Depuis quatre saisons désormais, aucun champion sortant n’est parvenu à remporter son premier match de la saison. Cela a encore été le cas avec le club de la capitale tenu en échec vendredi soir sur la pelouse de Montpellier (1-1). S’ils sont passés plus proches de la victoire que de la défaite en fin de rencontre lorsque le club héraultais a été réduit à dix après l’expulsion d’El-Kaoutari (72e), les joueurs de Laurent Blanc ont dévoilé un visage conforme à celui qu’ils avaient affiché contre Bordeaux (2-1) lors du Trophée des champions - le succès en moins - : poussif. Contrariés par le pressing et l’engagement montpelliérain, ils se sont retrouvés menés dès la 10e minute sur une frappe croisée de Cabella.

Tiéné a enlevé une balle de but à Cavani tout juste entré en jeu (74e). Cette ouverture du score, les Parisiens ne l’ont pas digérée. A la mi-temps, Thiago Silva pestait encore auprès de M. Jaffredo, coupable à ses yeux de ne pas avoir sanctionné une faute de Rémy Cabella sur Zlatan Ibrahimovic au départ de l’action. Si les images ne lui donnent pas totalement tort, ses équipiers n’ont pas fait grand-chose non plus pour renverser ce scénario. Pertes de balle au milieu (40e), manque de justesse à l’image d’une passe trop appuyée de Lucas pour Lavezzi (32e), obstination à vouloir passer dans l'axe : malgré une possession de balle largement en leur faveur (67%), les Parisiens ont été incapables de peser offensivement. Ils ont frappé au but autant de fois que les Montpelliérains pendant le premier acte (3).

Le réveil est intervenu à l’heure de jeu sur une action menée et conclue par Maxwell. Auteur d’un super lob à la Mosson la saison passée, le latéral brésilien a profité d’une remise de la tête d’Ibrahimovic pour tromper de près Geoffrey Jourdren (60e). Plus incisifs et en supériorité numérique dix minutes plus tard, les Parisiens ont cru plusieurs fois à un dénouement aussi heureux qu’à Libreville la semaine passée. Mais Congré et Marveaux se sont interposés devant Alex (72e, 74e), tandis que Tiéné a enlevé une balle de but à Cavani, tout juste entré en jeu et qui aurait pu marquer sur son premier ballon (74e). Malgré une dernière occasion pour Rabiot (90e+2), le Paris-SG doit se contenter de ce nul pour lancer sa saison. L’an passé (2-2 face à Lorient), cela ne lui avait pas trop mal réussi.

Paris a du mal à y croire - Débrief et NOTES des joueurs (PSG 1-1 Ajaccio)
Victime d'une incroyable malchance et tombé sur un extraordinaire Ochoa, le Paris Saint-Germain a été accroché à domicile par Ajaccio, qui a lui marqué sur son unique tir de la partie (1-1). Seul Cavani a su trouver la faille en fin de rencontre.
PSG Maillot Foot Pas Cher

Ceremo a écrit:Paris a du mal à y croire - Débrief et NOTES des joueurs (PSG 1-1 Ajaccio)
Victime d'une incroyable malchance et tombé sur un extraordinaire Ochoa, le Paris Saint-Germain a été accroché à domicile par Ajaccio, qui a lui marqué sur son unique tir de la partie (1-1). Seul Cavani a su trouver la faille en fin de rencontre.
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c'est certain oui le facteur chance ou malchance intervient

exemple les 2 matchs de l1 dimanche
monaco riviere a mis 3 buts du genou+ billard ou de la tete sur seulement 3 occases

paris a tiré 35 fois au but sauvetages miraculeux du goal et des arrieres plus 2 barres au final 1 seul but

le foot c'est ca     

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Créé le 30/08/2013 - 16:32
PSG-Blanc: "Il nous manque peut-être un joueur"

Le PSG va-t-il encore recruter d'ici la fin du mercato ? Alors que Laurent Blanc avait laissé entendre que "jusqu’au 2 septembre, tout (était) possible", l’entraîneur parisien a de nouveau évoqué le sujet vendredi en conférence de presse, à la veille de la réception de Guingamp pour le compte de la quatrième journée de Ligue 1. "Notre effectif est bien équilibré mais si on regarde bien, il nous manque peut-être un joueur", a déclaré «le Président». Le club parisien devrait également voir quelques joueurs quitter la capitale, comme Mamadou Sakho, Mohammed Sissoko ou encore Mathieu Bodmer.



[*]PSG-Blanc: "Le tirage est satisfaisant"
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Avec Benfica, l’Olympiakos et Anderlecht, le PSG a hérité d’un groupe très abordable en Ligue des champions, ce que n’a pas cherché à nier Laurent Blanc vendredi en conférence de presse. "Le tirage est satisfaisant mais ça ne veut pas dire qu’on ne prend pas en considération les équipes qui nous sont proposées, a déclaré l’entraîneur parisien au Camp des Loges. Je pense qu’on aurait pu avoir des clubs plus prestigieux, mais il faut encore jouer ceux-là. Parce qu’en parler c’est bien, mais gagner les matches, c’est mieux. Car il faut sortir des poules, quel que soit l’adversaire proposé. Et puis les matches de Ligue des champions sont toujours de très haut niveau. On va commencer par un déplacement difficile à l’Olympiakos, où on sera bien accueilli. Il y aura beaucoup de chaleur, au sens propre comme au figuré."

PSG: Sans Ménez, Pastore ni Lavezzi à Bordeaux

Le Paris Saint-Germain se déplace sur la pelouse des Girondins de Bordeaux en ouverture de la 5e journée de Ligue 1, vendredi à 20h30. Et pour cette opposition, Laurent Blanc, l'entraîneur du club de la capitale, a décidé de se passer des services de l'Argentin Ezequiel Lavezzi, tout juste revenu d'Amérique du Sud où il disputait avec sa sélection les éliminatoires de la Coupe du monde 2014. Respectivement victime d'un calcul rénal et d'une blessure à cuisse, Jérémy Ménez et Javier Pastore sont eux aussi sur le flanc pour ce voyage en Aquitaine. Le groupe parisien: Douchez, Sirigu - Alex, Camara, Digne, Jallet, Marquinhos, Maxwell, Thiago Silva, Van der Wiel - Verratti, Rabiot, Matuidi, Thiago Motta, Coman - Ongenda, Lucas, Cavani, Ibrahimovic.

PSG-Blanc: "Cavani nous rejoindra à Bordeaux"

Buteur avec l’Uruguay mardi à Montevideo face à la Colombie en match de qualification pour le Mondial 2014 (2-0), Edinson Cavani n’est pas encore arrivé à Paris. "Il nous rejoindra directement vendredi à Bordeaux, a précisé Laurent Blanc en conférence de presse, expliquant par ailleurs qu’Ezequiel Lavezzi "venait d’arriver. Je pense donc qu’il va falloir tenir compte de l’état forme des internationaux, qui sont arrivés au compte-gouttes et pas très frais. Ce n’est pas la meilleure préparation mais c’est aussi pour ça qu’on a un effectif de qualité. Et avec 7 matches en 23 jours, on va être obligé de faire tourner. Maintenant, on va à Bordeaux pour gagner." L’entraîneur du PSG a par ailleurs souligné que Jérémy Ménez et Javier Pastore, blessés, ne seraient pas du voyage en Gironde, où les champions de France en titre affrontent les Girondins vendredi soir pour le compte de la 5e journée de Ligue 1.

Stade Chaban-Delmas.Arbitre : Antony Gautier.BORDEAUX - PARIS SG 20H30
equipes probables
Bordeaux: Carrasso - Mariano, Henrique,
Sané, Orban - Nguemo, Poko - Saivet,
Obraniak, Maurice-Belay - Diabaté.
Remplaçants: Olimpa (g), Bréchet, Poundjé,
Ben Khalfallah, Jussiê, Sacko, Rolan.
Entraîneur : Francis Gillot.
Paris SG: Sirigu - Van der Wiel (ou Jallet),
Alex, Camara, Digne - Verratti, Thiago
Motta, Matuidi - Lucas, Ibrahimovic, Ongenda.
Remplaçants : Douchez (g), Marquinhos,
Thiago Silva, Maxwell, Jallet ou
Van der Wiel, Rabiot, Coman, Cavani.
Entraîneur : Laurent Blanc.

Laurent Blanc soucieux devant le peu de qualités du jeu de son equipe actuellement

Blanc a plusieurs problèmes
Après deux semaines de «trêve», Paris retrouve la Ligue 1 à Bordeaux vendredi soir (20h30). Pour autant, la fraîcheur n'est pas de mise puisque certains internationaux sont à peine revenus de sélection. Pas idéal pour lancer une «série de 7 matches en 23 jours».

Laurent Blanc est confronté aux retours de sélection tardifs de Lucas, Cavani et Lavezzi. (L'Equipe)











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C’est peut-être l’appel de la Gironde mais Laurent Blanc affichait un large sourire jeudi en conférence de presse, avant que son groupe s’envole pour Bordeaux. «C’est une ville que j’aime beaucoup. Les Bordelais sont assez réservés, tout comme moi. J’apprécie cette mentalité, a témoigné celui qui a lancé sa carrière d’entraîneur avec les Girondins avec, entre autres, un titre de champion de France en 2009. J’ai conservé beaucoup d’attaches là-bas. J’y ai passé trois années formidables et je n’y conserve que des bons souvenirs.»

Maxwell, Lucas, Thiago Silva (Brésil), Lavezzi (Argentine) et Cavani (Uruguay) «ne sont pas dans les meilleures dispositions» Malgré cette bonne humeur apparente, assez rare en public depuis son arrivée dans la capitale, le technicien a de quoi être tourmenté. Attendu dès mardi en Ligue des champions sur le terrain de l’Olympiakos, le PSG a vu son match à Chaban-Delmas avancé à vendredi soir (20h30),  avec un inconvénient majeur : des internationaux sud-américains rentrés sur le tard et qui «ne sont pas dans les meilleures dispositions», dixit Blanc. Maxwell, Lucas, Thiago Silva (Brésil), Lavezzi (Argentine) et Cavani (Uruguay) sont revenus au compte-gouttes. «Ce n’est évidemment pas la meilleure préparation possible pour ce match face à Bordeaux. Mais il faut faire avec.» Et le coach du PSG d’en établir une conséquence logique : «Avec cette série de 7 matches en 23 jours, on est obligé de faire tourner l'effectif.» Dès vendredi à Bordeaux ? «Vous verrez bien.»

Une charnière Alex-Camara ? Cavani sur le banc ?

Les problèmes se concentrent en défense et en attaque. Paris peut-il débuter sans Lavezzi ni Cavani, sachant que Ménez et Pastore sont forfait ? Digne peut suppléer Maxwell à gauche de l’arrière-garde parisienne mais dans l’axe, si Thiago Silva est laissé au repos, Alex pourrait être associé à Camara. Marquinhos, qui a réintégré le groupe, est encore trop juste pour débuter et Sakho est parti à Liverpool. «Ça nous sert à ça d’avoir un bel effectif, a préféré positiver Blanc. Il y a des joueurs qui sont là, qui se sont bien préparés et on les utilisera sans retenue. On est prêts à parer toute éventualité.»

«La suffisance est notre ennemie»
Reste à savoir comment va jouer Bordeaux. «Face à nous, beaucoup d’équipes ferment le jeu et essaient de voir ce qui se passe après 25-30 minutes. Je ne suis pas certain que Bordeaux fasse la même chose, pense l’ancien sélectionneur des Bleus qui se souvient d’une équipe joueuse lors du Trophée des champions, finalement remporté par Paris (2-1). Mais ça ne change rien pour nous. Il faut qu’on maîtrise, qu’on ait la possession du ballon, c’est ce que je demande. Ne pensons  pas tout de suite à la Ligue des champions. Dans ces cas-là, la suffisance est notre ennemie. Je veux une motivation égale à tous les matches.» Les joueurs alignés à Bordeaux, quels qu’ils soient, sont prévenus.

BORDEAUX 0
PARIS SAINT-GERMAIN 2 ÀBordeaux,
(Stade Jacques Chaban-Delmas).
Mi-temps : 1-0.
Spectateurs : 19 000.
Arbitre: A. Gautier.
Buts-Paris SG: Matuidi (30), Lucas (64).
Avertissements-Bordeaux : Henrique
(20), Obraniak (41) Paris SG: Ongenda
(69), Verratti (80).
Bordeaux: Carrasso (cap) - Mariano,
Henrique, L. Sané, Orban - Nguemo,
Obraniak, Poko - Saivet (Jussiê 74),
Diabaté (Sacko 74), Rolan (Maurice-Belay
65).
Entraîneur : Francis Gillot.
Paris SG: Sirigu - van der Wiel, Alex,
Silva (cap), Digne - Lucas (Coman 82),
Verratti, Thiago Motta, Matuidi, Ongenda
(Rabiot 72) - Ibrahimovic (Cavani 81).
Entraîneur : Laurent Blanc.


Lucas, rayonnant, a
donné le tournis au bloc
aquitain, et a inscrit son
premier but parisien
Les Parisiens ont affiché un visage plus séduisant que lors de leurs précédents matches

Le Paris SG, impressionnant
de maîtrise, apris au
moins provisoirement la
tête de la Ligue 1 enallant s'imposer
facilement sur le terrain
de Bordeaux (2-0), hier soir.
À quatre jours de son déplacement
à l'Olympiakos en Ligue
des champions, à neuf
jours de retrouver Monaco,
l'autre ténor annoncé, leshommes
de Laurent Blanc s'affirment
plus que jamais comme
de sérieux prétendants à leur
propre succession. Dominateurs
dans tous les secteurs,
avec un Lucas rayonnant qui a
donné le tournis au bloc aquitain
et inscrit son premier but
pour son club, les Parisiens
n'ont laissé aucune miette aux
Girondins, qui peuvent d'ores
et déjà s'inquiéter pour la suite
de leur saison, surtout avec
l'éreintante Europa League au
programme.
Organisés en 4-3-3, avec
Thiago Motta, Verratti et Matuidi
associés pour la première
fois au milieu, les joueurs de la
capitale, excellents sur les
deuxièmes ballons, ont mis dix
minutes pour prendre l'ascendant,
le temps de laisser passer
l'entame bordelaise, volontaire
mais sans suite. Ongenda,
surprise du chef du onze initial
de Laurent Blanc, s'est rappelé
aux bons souvenirs des Girondins
contre lesquels il avait inscrit
son premier but officiel à
Libreville début août dans le
Trophée des Champions (2-1).
Remuant et intéressant dans
les intervalles, le Franco-
Congolais de 18 ans, titularisé
à la place de Cavani revenu
tard d'Amérique latine et entré
en fin de match, s'est mis au
diapason d'un Lucas insaisissable
pour déséquilibrer le bloc
local. Main de Thiago Silva
non sifflée Mais c'est Ibrahimovic,
G.O. (géant organisateur)
attitré du PSG cette saison, qui
illumina ce premier acte d'une
passe décisive croisée magique,
sa troisième de la saison
Trophée des Champions compris,
à destination de Matuidi,
oublié par Mariano, qui trompait
en deux temps Carrasso
(0-1, 30).
Verratti, très inspiré hier
soir, y est aussi allé de quelques
gestes de classe. Comme
cette passe lumineuse vers Lucas
Moura, qui après une feinte
a marqué dans les cages vides
(64).
Paris semble lancé...