LA CAVERNE DES TROPHEES DE L"OM

Coupe de la ligue : l'OM hérite du PSG


JE SERAIS A PARIS CE JOUR LA

Les aficionados du clasico vont être servis. Ils auront droit à une double ration en octobre. Après le choc en Ligue 1 programmé le 7 octobre du stade Vélodrome, l'OM et le PSG se retrouveront pour le compte des huitièmes de finale de la coupe de la Ligue, dont le tirage au sort vient d'être effectué.

Cette rencontre va se disputer le mercredi 31 octobre au Parc des Princes, les Olympiens recevant l'Olympique Lyonnais le dimanche 28 octobre.

LE TIRAGE DE LA COUPE DE LA LIGUE A EU LIEU MERCREDI TARD
L’OMpréférait unefinale contrele PSG
Morgan Amalfitano et ses coéquipiers
ont hérité d’un gros morceau en coupe
de la Ligue
Les mains d’Assia ElHannouni n’ont pas
été si innocentes que cela, mercredi soir à
Paris, lors du tirage au sort des huitièmes
de finale de la coupe de la Ligue. Octuplemédaillée
en athlétisme, la chef de file de la délégation
tricolore aux derniers Jeux paralympiques
de Londres a offert un morceau
de choix à l’OM: le PSG!
Épargné lors de l’épreuve de la roulette
de la coupe chère à Frédéric Thiriez (depuis
2007: Metz, Sochaux, Saint-Étienne, Guingamp,
Lens), le club olympien croisera donc
la route du rival honni dès le stade des 8es de
finale, le 31 octobre. Et vingt-quatre jours
après avoir disputé le premier Clasico en
championnat!
De quoi donner du grain à moudre aux
supporters des deux bords. Ce qui leur rappellera
sans doute les seizièmes de finale de
l’édition 2004-05, perdus par l’OM au Vélodrome
contre les Parisiens. Car, là aussi,
leur présence va également revenir sur le tapis.
Autorisés à renouer avec les tribunes
par le ministère de l’Intérieur, la semaine
dernière, les supporters marseillais pourront-
ils monter au Parc des Princes? Si le
principe de réciprocité est appliqué, comme
cela avait été évoqué lors de la réunion avec
la Préfecture de police, ce sera le cas.
Reste à connaître les modalités d’accueil
et de déplacement. Triple tenant du titre,
l’OM aurait préféré retrouver le PSG à la sauce
qatarie directement en finale pour un véritable
duel capital.
Vincent Labrune en tête, même si le président
olympien estime qu’il s’agit d’un "bon
tirage". Le constat est similaire du côté de
"Dédé" Ayew: "Ce sont des beaux matches
et c’est pour cela qu’on joue au football.
Mais j’aurais préféré une finale OM - PSG", a
reconnu l’international ghanéen, hier à
LaCommanderie.
Élie Baup aura donc du pain sur la planche,
trois jours seulement après la réception
de Lyon, le 28octobre. Dans quel état
physique se présenteront les Olympiens ?
C’est une autre question. Car selon le
sacro-saint principe des matches pris les
uns après les autres, le staff de l’OM aura le
temps de se la poser d’ici là.

C’est bonpour lemoral!
LIGUEEUROPEÀtrois jours du clasico, l’OMarenoué avec le succès et la confianceen corrigeant Limassol (5-1)

OM: Mendes veut le titre Publié le 18 octobre 2012 à 22h16
Auteur d'une première prestation très convaincante avec l'OM, en Ligue Europa face aux Chypriotes de Limassol (5-1), Lucas Mendes pourrait honorer sa première titularisation en Ligue 1 à Troyes ce dimanche, lors de la 9e journée, et nourrit de grandes ambitions pour son nouveau club. "Je veux que l’OM remporte le titre de champion de France. J’ai été champion plusieurs fois au Brésil, j’aimerais que cela continue, ici en France", a ainsi affirmé sur le site officiel du club marseillais le défenseur de 22 ans, qui est également revenu sur la différence entre le rôle du latéral dans son pays et en Europe. "Au Brésil, les latéraux travaillent plus avec les milieux de terrain. En France, c’est plus rigide."

un nul permet aussi de rester premier

MÖNCHENGLADBACH -OMDansunhaut lieudu foot, deuxéquipesenquêtede réhabilitations’affrontent ce soir

Plus qu’unesimplecoupe...
PSG-OML’enjeu entre les deux rivaux dépasse de loin l’intérêt d’une épreuve dont les deux clubs se passeraient bien
Pour Van der Wiel, A.Ayew ou Valbuena
, l’essentiel, c’est le championnat.
Mais un clasico, ça ne se laisse pas tomber



La Coupe de la Ligue
n’est pas une priorité
mais face à Marseille
c’est toujours spécial"
CARLO ANCELOTTI


Ce fut la coupe de Noël,
puis la coupe à moustache.
Manières humoristiques
de renvoyer cette coupe de
la Ligue au prénom ou à la particularité
capillaire du président
de l a d i t e Ligue. Comme
l’auraient dit Alain Delon ou Antoine
de Caunes en parlant de
leurs lunettes : "Ça, c’était
avant."
Depuis, l’OM s’est dépucelé.
Le club marseillais est devenu le
"tombeur" de la coupe de la Ligue.
Pour la grande joie de ses
supporters en 2010, après
dix-sept ans d’abstinence, la
grande joie de Taiwo en 2011
("les Marseillais montent à Paris..."),
l’indifférence générale en
2012, fût-ce le rayon de soleil
évoqué avant-hier avec justesse
par Rod Fanni.
Mais même si cette coupe est
à l’OM, personne pleurera des
larmes de sang le jour où le club
olympien sera éliminé. Une ligne
de plus au palmarès c’est
bien, une qualification européenne,
c’est encore mieux.
Mais dans l’ordre des priorités,
cette compétition n’est pas au
sommet.
Mais voilà, quand l’adversaire
est le PSG, on oublie de quelle
compétition il s’agit. Et l’inverse
est vrai comme l’a vite compris
Carlo Ancelotti : "La coupe de la
Ligue n’est pas une priorité. Le
plus important est le championnat.
Après, jouer faceà Marseille
est toujours spécial."
Alors, oui, ce match que l’on
considère à l’OM comme moins
important que ceux contre Lyon
et Ajaccio, prend une dimension
inattendue, si on le compare à
ceux joués ces dernières années
à ce stade de la compétition, à
Guingamp ou contre Lens. C’est
déjà un test de sécurité en vue
du championnat, avec le premier
déplacement de supporters
provençaux vers le Parc des
Princes depuis trois ans.
C’est aussi un test sur le terrain,
moins d’un mois après le
match aller, en Ligue 1 (2-2). "Ce
qui s’est passé, nous l’avons encore
en mémoire, reconnaît Élie
Baup. Il y a des passerelles naturelles
entre les deux matches, même
si ce n’est pas la même situation.
Nous serons au Parc, alors
que nous étions au Vélodrome.
Mais les joueurs ont des repères.
En termes de comparaison, il y a
moins d’inconnu."
Pas de duel à distance Gignac-
Ibrahimovic cette fois-ci :
"Dédé" est malheureusement
blessé. Et Zlatan ? "Physiquement,
il n’a pas de problème, a
dit Ancelotti en conférence de
presse. Je parlerai avec lui et
nous prendrons la décision ensemble.
S’il veut jouer, il va
jouer, ça veut dire qu’il est prêt."
Pour le reste, le Mister du PSG
va faire tourner (Sirigu au repos,
peut-être aussi Thiago Silva ou
Matuidi). Celui de l’OM sans
doute pas, car son équpe n’a pas
joué dimanche. Au vu des derniers
résultats, c’est l’OM qui a
la pression, car il ne peut pas enchaîner
sur une troisième défaite.
Mais aujourd’hui, au Parc, le
PSG ne peut se présenter qu’en
favori, ce qui équilibre la donne
psychologique

TTrriippllee tteennaanntt dduu ttiittrree,, ll’’OMaa ccééddéé 22--0
eenn hhuuiittiièèmeess ddee ffiinnaallee ddee llaa ccoouuppee
ddee llaa LLiigguuee ccoonnttrree lleePPSSGG,, hhiieerr ssooiirr..
Mêêmee ssiiRoodd FFaannnnii aa ééttéé eexxppuullsséé
iinnjjuusstteemeenntt,, lleess ccaarreenncceess aaccttuueelllleess
ddee ll’’ééqquuiippee rreesstteenntt bbiieenn rrééeelllleess

oui je tremble en ecrivant ca Çafaitmal!

● Le corner direct de Joey
Notre ami Chris Waddle s’est sans
doute un peu trompé lorsqu’il a dit que
l’OM n’avait pas besoin de Barton pour
marquer des buts. Car même s’il n’est
pas venu essentiellement pour cela,
Joey a signé un but historique hier soir.



Des corners directs, depuis plus de trente
ans, nous n’en avions vus que deux:
un du Calédonien de St-Étienne Jacques
Zimako, en août 1979 contre l’OM
et un du Croate Blaz Sliskovic, pour
l’OM en septembre 1986. Barton a certainement
honoré la mémoire de son
grand-père décédé ces jours derniers

GROUPE C
1re journée - 20septembre
AEL Limassol 0-0 M’Gladbach
Fenerbahçe 2-2 OM
Caner (28) Valbuena (82)
Alex (57) A. Ayew (90+4)
2e journée - 4 octobre
OM 5-1 AEL Limassol
Fanni (43) Ouon (22)
Mendes (61)
Rémy (76, 90+2)
Gignac (90)
M’Gladbach 2-4 Fenerbahçe
De Jong (18) Cristian (25, 87)
De Camargo (74) Meireles (40)
Kuyt (71)
3e journée - 25octobre
M’Gladbach 2-0 OM
Daems (33, s.p.)
Mlapa (67)
AEL Limassol 0-1 Fenerbahçe
Egemen (72)
4e journée - 8 novembre
OM 2-2 M’Gladbach
Barton (54) Hanke (19)
J. Ayew (67) Arango (90+3)
Fenerbahçe 2-0 AEL Limassol
Kuyt (11)
Sow (41)
5e journée - Aujourd’hui
OM- Fenerbahçe..........21h05, beIN Sport1
M’Gladbach - AEL Limassol ..............21h05
PTS J G N P BP BC G
1. Fenerbahçe 10 4 3 1 0 9 4 5
2. M’Gladbach 5 4 1 2 1 6 6 0
3. OM 5 4 1 2 1 9 7 2
4. AEL Limassol 1 4 0 1 3 1 8 -3
Jeudi6décembre
AEL Limassol -OM ................................19h
Fenerbahçe -M’Gladbach ......................19h

d’expérience, par rapport à
leurs adversaires, ne méritaient
pas ce final chaotique.
Ils méritaient de gagner cette
rencontre et de se donner une
chance supplémentaire de
poursuivre leur route. Mais le
manque d’efficacité, de chance,
d’adresse, et surtout
d’expérience, leur a joué des
tours.
Pour gagner, évidemment, il
aurait fallu éviter de prendre
un but. Et pour cela, il n’était
pas nécessaire d’être exceptionnel,
car en dehors d’un coup
franc de Cristian et d’une frappe
de Caner Erkin, Mandanda
n’a pas été sollicité. Malheureusement,
il y a eu une action de
trop.Unpetit pont de Canur Erkin
sur Raspentino, une faute
du jeune Olympien, un coup
franc, ballon mal dégagé, corner
et Irtégün tout seul en retrait
qui a le temps de contrôler
et de placer un retourné dans
le coin du but: trop de petits détails
accumulés pour un but
aux conséquences fatales.
À l’inverse, les Olympiens,
emmenés par un Jordan Ayew
rageur, ont multiplié les actions,
les centres, les frappes,
aucune commune mesure avec
ce qui s’était produit à Bordeaux.
Mais aucun tir n’a fait mouche,
en dépit d’une domination
sans partage après la pause,
des frappes de Jordan, Amalfitano,
Barton, Raspentino, les
coups de tête de Dédé Ayew.
Une soirée au goût amer...

Créé le 25/11/2012 - 23:00
Ligue 1: L'OM retrouve Paris en tête
L'OM a conclu la 14e journée de L1 en s'imposant devant Lille, dimanche au Vélodrome. La tâche facilitée par l'expulsion de Balmont juste avant la pause, les Marseillais ont fait la différence grâce à une réalisation de J. Ayew dès la reprise (1-0). Un but qui permet au club phocéen de rejoindre Paris en tête du championnat, avec une longueur d'avance sur Saint-Etienne et Lyon. Un OL que l'OM retrouvera mercredi soir en match en retard de la 10e levée. Avec l'ambition de prendre seul les commandes de l'élite.

COUPE DE LIGUE EUROPA LIGUE CHAMPIONNAT TOUT PART

OM 3 EME !!!!! OULA PARIS ,LYON
ON EST TOUJOURS LA !!!

OM CHAMPION D'AUTOMNE SI
PSG NUL à Brest
Lyon Nice NUL
l’OM accueille Saint-Etienne.et gagne comme à son habitude ""chichement"" 1 à 0



Ligue 1 : Le PSG bat Lyon et prend la tête
Le choc et match de clôture de la 18e journée de Ligue 1 a vu le Paris SG battre l’Olympique Lyonnais 1-0 ce dimanche soir au Parc des princes, grâce à un but marqué dans le temps additionnel de la première période par Blaise Matuidi, servi par Zlatan Ibrahimovic. Si l’OL a eu l’occasion de marquer en première mi-temps par Lisandro Lopez qui a trouvé le poteau droit de Salvatore Sirigu, le PSG s’est créé les meilleures occasions, notamment en seconde période par Javier Pastore et Ezequiel Lavezzi. Grâce à ce troisième succès de rang en Championnat (sans prendre de but), Paris s’empare des commandes du classement, à égalité de points avec Lyon et Marseille. Lors de la dernière journée avant la trêve le week-end prochain, les hommes de Carlo Ancelotti se déplaceront à Brest, Lyon recevra Nice, tandis que l’OM accueillera Saint-Etienne.

L'axe "PLM" aux commandes
L'axe PLM parti pour durer ?
Publié le 17 décembre 2012 à 12h43
Le Paris Saint-Germain vainqueur de Lyon, dimanche, en clôture de la 18e journée de Ligue 1, trois équipes sont désormais en tête du classement, avec 35 points: Paris, Lyon et Marseille. Ces trois-là se disputeront le titre de champion d’automne, en fin de semaine. Une dominance à trois qu’avait rêvé Frédéric Thiriez, il y a plus de cinq ans.

"La recette du succès est la stabilité. Si Marseille et Paris l'appliquent, ils vont forcément réussir. Leur potentiel est énorme. Il faut que l'on retrouve la trilogie PLM: Paris, Lyon et Marseille. Le jour où l'on aura PLM, le football français fera un malheur." Nous sommes en août 2007, et l’Olympique Lyonnais vient d’enchaîner son sixième titre de rang. Président de la LFP, Frédéric Thiriez vante alors les mérites de la création d’un triumvirat à la tête de la Ligue 1, pour augmenter la compétitivité européenne des clubs hexagonaux. Une trilogie, le président ne l’oublie pas, qui permettrait également au championnat de relever son intérêt et ainsi de permettre à la LFP de continuer à mieux monétiser son produit.

Pour ce faire, le célèbre moustachu vante ainsi les mérites d’une Ligue 1 dont les étendards seraient les trois plus grosses villes de France, Paris, Lyon et Marseille. Un trio qui ne s’est jamais, en 29 ans d’histoire commune, retrouvé ensemble sur le podium, que ce soit avant, ou après 2007. Dimanche, au soir de la 18e journée, l’adage du patron de la LFP semble pourtant en voie de se confirmer. Les trois équipes comptent en effet toutes les trois 35 points au compteur, la hiérarchie (1/PSG, 2/OL, 3/OM), n’étant établie qu’à la différence de buts. Enfin les courbes des trois clubs semblent se croiser… Une tendance qui a pris forme il y a deux saisons, lors que le trio se place derrière le Losc (2/OM, 3/OL, 4/PSG).

Parti pour durer ?
Depuis deux ans, les trois clubs ont d’ailleurs les trois plus gros budgets de France. Pour cette saison, le PSG revendique ainsi 300 millions d’euros de budget, Lyon 145 millions, et l’OM 110. De quoi permettre au trio de dominer les débats ? C’est pour le moment le cas puisque Lorient, le 4e, est à cinq points, tandis que les poursuivants au niveau budgétaire, Lille et Bordeaux, sont à l’arrêt, respectivement onzième et septième. L’axe "PLM" va donc se disputer le titre "officieux" de champion d’automne, en fin de semaine prochaine. Un titre honorifique qui ne déchaîne pas les passions. "C’est anecdotique", souffle ainsi Blaise Matuidi. "Champion d'automne, c'est quoi ?", fait de son côté semblant s’interroger André Ayew, dans La Provence. "Le vrai objectif c’est de terminer sur le podium à la fin de la saison", conclut Rémi Garde, sur le site de l’OL.

Reste désormais à savoir si ces trois-là peuvent tenir le coup, et se livrer bataille jusqu’au bout. "La lutte sera acharnée", prédit Blaise Matuidi, alors que son PSG, qui semble enfin lancé, ne peut désormais viser que le titre. Derrière, Lyon restait sur douze participations de rang à la Ligue des champions avant cette saison, et compte bien reprendre goût à la C1 rapidement. Sa qualité de jeu depuis le début de saison laisse augurer un tel scénario. Enfin, l’OM, malgré de grosses difficultés depuis quelques temps au Vélodrome, parvient toujours à rééquilibrer l’embarcation avec ses résultats à l’extérieur. De quoi espérer une lutte à trois jusqu’à la fin du mois de mai. Le public, dont il faut noter l’engouement autour des affiches OM-PSG, OM-OL, PSG-OL, se frotte déjà les mains. Frédéric Thiriez aussi…

L’OM reforme le Big Three

Marseille a ouvert le score sur son premier tir cadré du match, grâce à André Ayew. 23 décembre 2012 à 22h54
Marseille est revenu à hauteur du PSG et de Lyon en tête de la Ligue 1 suite à sa victoire étriquée décrochée contre Saint-Étienne (1-0), dimanche soir, au Vélodrome, en clôture de la 19e du championnat de France. C'est André Ayew qui a marqué le seul et unique but de la partie juste avant la mi-temps. Pour sa part, l'ASSE est rentrée dans le rang après son cinquième match sans victoire (deux nuls, trois défaites). Les Verts sont dixièmes.

Ces derniers temps, le Vélodrome n’était pas gâté. Les visites de Lyon et de Lorient s’étaient soldées par de véritables roustes, les Parisiens et les Niçois y étaient venus cueillir un point, et il n’y avait guère que les Lillois qui s’étaient laissés prendre au piège, battus dans l’enceinte du boulevard Michelet il y a un mois. Ce dimanche, pour le dernier match de L1 de l’année 2012, les Stéphanois y ont subi la loi phocéenne. Quasiment un hold up au vu de la physionomie du match. Le 30e des Marseillais depuis le début de la saison.

Manifestement cuits à l’image de leur feu-follet Valbuena, sorti peu après l’heure de jeu, les hommes d’Elie Baup ont tout de même trouvé les ressources pour signer un 12e succès sur les 19 journées de la phase aller du championnat – autant que sur l’intégralité du précédent exercice qui avait vu les Olympiens échouer au 10e rang. Une accumulation de bons points – deux par match en moyenne – qui permet à l’OM de rester au contact de la locomotive parisienne et de l’autre Olympique, l’OL, en tête de l’élite. Inespéré.

Ayew fait la différence

Inespéré pour cet OM qui cet été ne semblait pas armé pour jouer les premiers rôles du championnat, surtout pas face à l’arsenal de la capitale. Les Marseillais bouclent d’ailleurs la première partie de saison avec une différence de buts famélique par rapport à leurs rivaux (+4), avec notamment sept victoires arrachées sur la plus petite des marges (1-0). Celle du jour, acquise devant une ASSE incapable de marquer depuis cinq journées désormais, témoigne des lacunes actuelles du club provençal, poussif à l’offensive mais généreux et solidaire.

Malgré la hargne de Clément, les appels incessants d’Aubameyang et les quelques bons ballons distillés ici et là par les Gradel, Clerc, Lemoine ou Guilavogui, les Fanni, Nkoulou, Mendes et Barton ont réalisé un match admirable sur le plan défensif, tandis qu’Ayew, André de son prénom, a assuré l’essentiel aux antipodes du terrain. Juste avant la pause, au bout d’une première période insipide, le Ghanéen s’est fendu d’une superbe tête décroisée sur un centre inspiré de Fanni pour trouver la faille (1-0, 45e). Le seul éclair phocéen de cette rencontre. Suffisant pour autoriser tous les espoirs aux Marseillais durant la trêve. Et peut-être bien au-delà.

L’OM et la Coupe de France

Vainqueurs :
1924, 1926, 1927, 1935,
1938, 1943, 1969, 1972,
1976 et 1989
Finalistes :
1934, 1940, 1954, 1986,
1987, 1991, 2006 et 2007

Enn 3322e ddee ffinnaallee ddee llaa CCoouuppee
ddee FFrraannccee, lleessOOllyymmppieennss
oonntt bbaattttuu GGuuinnggaammpp àà ll’’issssuuee
ddee llaa pprroolloonnggaattioonn ((22-11))
ggrrââccee àà uunn ddoouubblléé ddee GGiggnnaacc.
%%Illss aaffffrroonntteerroonntt RRoouueenn ((NNaattioonnaall))
aauu pprroocchhaainn ttoouurr.


On aurait pu avoir droit à un sympathique
GS Consolat - Bordeaux
des familles, qui aurait
une nouvelle fois mis en émoi la cité
phocéenne, ou encore un Le Havre -Arles-
Avignon.
Ouais, ça aurait eu de la gueule, mais
pour cela il aurait fallu que Consolat et
l’ACA atteignent les seizièmes de finale
de la Coupe de France. Or, ni les
joueurs des quartiers Nord, défaits par
Moulins, une équipe de même niveau
(CFA), encore moins les Acéistes, n’ont
validé leur ticket pour l’étape suivante.
La palme revenant bien entendu à Arles-
Avignon, nettement battu 2 à 0 par
Mende, une formation de DHR, désormais
Petit Poucet de la compétition qui
recevra Le Havre au prochain tour, les
22 et 23 janvier.
À l’issue d’un tirage au sort ubuesque
où les boules contenant les noms
des clubs n’ont cessé de s’ouvrir, provoquant
un certain malaise, incitant même
le présentateur à se fendre d’un "ce
qu’on dit c’est faux, les boules ne sont ni
chaudes, ni froides (sic)", l’OM a également
été fixé: ce sera Rouen.
Hier, la troupe d’Élie Baup a joué à se
faire peur en prolongeant la rencontre
face à Guingamp jusqu’à la prolongation.
Le salut est venu d’André-Pierre
Gignac, auteur d’un doublé sur la pelouse
du Vélodrome. Après avoir
ouvert le score, l’OM a été rejoint par
Mandanne mais APGaprofité d’une déviation
involontaire de Kerbrat dans
les filets de son gardien.
Tombeur de l’AC Ajaccio aux tirs au
but samedi, Rouen aura donc droit à
une deuxième heure de gloire, ne serait-
ce que par le blase de son adversaire.
Pensionnaires de National, où ils occupent
la 15e place, les Haut-Normands
doivent déjà se frotter les mains
à l’idée d’accueillir les représentants
olympiens.
Pour le prestige et aussi pour la recette,
que traditionnellement les clubs
pros laissent aux amateurs. Sauf hier,
puisque Troyes a réclamé aux dirigeants
de Montceau-les-Mines (CFA)
un chèque de 7000 euros, correspondant
à sa part du pactole. Du côté de la
Haute-Normandie, on peut être certain
que l’OM n’aura pas la même mesquinerie
et sera grand seigneur au moment
de clôturer les seizièmes et ce,
quel que soit le résultat.
Une chance que n’aura pas
l’Olympique Lyonnais, tenant du trophée,
défait par Epinal -une formation
de National- aux tirs au but, entraînant
dans les rangs des supporters marseillais,
une immense clameur. Sans
doute une répétition calculée pour célébrer
le lancement des festivités autour
de Marseille-Provence 2013, capitale
européenne de la culture...
Les traits figés, comme gravés dans
un marbre de Carrare, Jean-Michel
Aulasa moyennement goûté la performance
de son équipe, qui rejoint les
quatre autres clubs de L1 éliminés: Bastia,
Ajaccio, Reims et Rennes.
En attendant peut-être une sixième,
ce soir, au stade Parsemain, où les Istréens
de José Pasqualetti (Ligue 2) recevront
Valenciennes, sans complexe
et avec une énorme envie de bousculer
une fois encore la hiérarchie. "Qu’ils
prennent du plaisir, il faut savourer", a
martelé le technicien istréen.
Y’a plus qu’à...