LA CAVERNE DES TROPHEES DE L"OM

COUPE DE LA LIGUE (QUARTS)
LyonàGerland,
ce sera rude L’OM aurait pu recev
o i r T r o y e s o u
Evian-Thonon-Gaillard.
Mais les deux "petites
équipes" joueront l’une
contre l’autre et les organisateurs
de la coupe
à moustache seront
contents: ils présenteront
deux grosses affic
h e s , a v e c B o r -
deaux-PSG et Lyon-OM,
qui se disputera forcément
le mercredi 15,
dès lors que l’OM joue à
Annecy contre ETG, le
dimanche 12 à 17h. Le
match du week-end suivant
étant OM-Valenciennes.
Lyon ou PSG: de toute manière, c’était quasiment inévitable,
dès lors que, depuis le début du XXIe siècle,
l’OM doit presque toujours affronter l’un ou l’autre en
coupe de la ligue ou en coupe de France. En treize saisons,
seules trois ont vu l’OM échapper à l’un des deux
autres clubs avec lesquels le diffuseur est sûr de faire
une belle audience: en 2007-08, 2009-10 et 2010-11.
2001-02, 2002-03 et 2003-04: PSG en coupe de France,
2004-05: PSG en coupe de la Ligue.
2005-06 et 2006-07: Lyon en coupe de France.
2008-09: Lyon en coupe de France
2011-12: Lyon en coupe de la Ligue
2012-13: PSG en coupe de la Ligue et coupe de France.
S’il fallait faire calculer les probabilités d’une telle
répétition, par un mathématicien, on atteindrait certainement
des chiffres très élevés. Mais voilà: les boules
sont capricieuses et on va encore voir un OL-OM, un
mois jour pour jour après le premier, ce qui fera sans
doute plaisir à Jean-Michel Aulas, le meilleur ami de
Vincent Labrune qui lui a adressé un message subliminal
en commentant le tirage : "C’est inconcevable de faire
un pronostic sur un match qui s’annonce très compliqué.
On est très heureux de retourner à Lyon car on est
vraiment toujours très bien reçu".

L’Europe, LE flop
de l’OM en2013 2013 devait être synonyme de changement
d’ère pour l’OM. L’année où le
club basculait dans le monde merveilleux
de la communicationàoutrance,
se créant une image de monde
idéal, une sorte de pays des Bisounours
où règnent voix préenregistrées,
discours d’apparat bien rodés et souriresultra-
bright. Bienvenue dans la "famille
olympienne", où le limogeage de
Baup prend des airs de mélodrame et
où les aigreurs se dissipent autour
d’une citronnade. Mais la simplicité et
l’humilité ne s’apprennent pas en
cours de média training. On pensait
naïvement que l’OM aurait au moins
retenu cette leçon des déroutes contre
Arsenal ou Dortmund. Même pas, à en
juger par l’attitude condescendante
d’une majorité des acteurs de l’autre
côté du rideau. Et, à vouloir tout
contrôler, le club perd ce qui constituait
sa force : son authenticité.

Rêved’OM
Je n’ai qu’un souhait pour cette
année 2004, c’est que l’OM gagne
le plus beau des trophées
français: laCoupe de France.

DEUX COUPES POUR RÊVER
Avant la réception de Toulouse, en
huitième de finale de la coupe de la Ligue,
José Anigo a ouvertement déclaré
sa flamme pour... la coupe de France.
"Elle a plus de saveur. C’est quelque
chose qui est ancré dans nos tripes",
étayait l’homme à la double casquette.
L’OM pourra y goûter dès dimanche,
avec la réception de Reims. Dix jours
avant de replonger dans la coupe de la
Ligue, avec un quart de finale attendu
à Lyon.
Éliminé de toutes les compétitions
européennes, l’OMn’aura plus que les
coupes nationales pour pimenter sa
deuxième partie de saison. Forcément,
nourrir une quelconque ambition
dans ces compétitions est aléatoire
tant le ti r age au sor t a de
l’importance.Mais avec lePSG accaparé
par sa quête de titre et la Ligue des
champions, tout reste envisageable.
Si la perspective d’une qualification
directe (coupe de France) ou en 3e tour
de qualification (coupe de la Ligue)
pour la Ligue Europe n’est guère motivante,
celle de retourner au Stade de
France et de soulever un trophée est
emballante. D’autant que le dernier
succès en coupe de France remonte,
déjà, à 1989...

L'OM comme les grands d'Europe


On en sait un peu plus sur la politique de l'OM. En effet, au micro de RMC, le président Labrune a dessiné les grandes lignes des chantiers à venir et n'a pas hésité à comparer le club avec deux des plus grandes formations européennes. "Nous sommes dans la même configuration qu'Arsenal ces dernières années en Angleterre ou que le Borussia Dortmund face au Bayern Munich en Allemagne", concède le dirigeant. Ainsi selon lui, il faut "miser sur des jeunes talents et avoir un entraîneur avec un profil de technicien capable de les faire progresser".

LYON-OM

Skoblar-Domenech par K.-O.
Avril 1973, l'expulsion de Josip entraîne l'élimination en quarts. L'OL gagnera la coupe



C'est un tournant dans son histoire que l'OM a connu le 18 avril 1973 à Gerland. Double champion sortant, détenteur de la coupe de France, il vit s'envoler son trophée et, à terme, ses chances de conserver le titre. Une page allait se tourner. Violemment.

À l'époque, la coupe se jouait par matches aller-retour. Et l'OM avait gagné la première manche au Vélodrome. "1-0, l'écart était trop faible et nous avons cru que c'était suffisant ; première erreur", déplore Josip Skoblar, qui devait être au coeur du problème. Mais cet OM, où les arrivées de grands joueurs comme Trésor et Keita avaient perturbé l'équilibre d'un ensemble vieillissant, avait été cueilli par un OL remarquable où le jeune Bernard Lacombe avait réussi l'exploit d'effacer Trésor d'un crochet court dans la surface avant d'ajuster Carnus d'un pointu. 1-0, à la pause, tout serait resté possible à 11 contre 11. Mais...

Raymond premier rôle

"Un défenseur lyonnais (Mihaijlovic, selon les journaux d'époque) a commis une faute sur moi, explique Skoblar et puis Domenechm'a marché sur la jambe volontairement alors que j'étais à terre(selon "Le Provençal" du jour, c'était sur le torse). J'ai commis une grosse faute : je me suis levé d'un coup et je lui ai allongé une droite..."

"Un K.-O. que n'aurait pas désavoué Jean-Claude Bouttier"écrivait alors Maurice Fabreguettes. Même si Raymond Domenech, interrogé par OLTV le mois dernier, explique qu'il en a rajouté : "À terre, j'ai vu que mon arcade était en sang, je me suis donc mis sur le dos, les bras en croix et j'ai joué mon premier rôle de comédien". Ce à quoi, il y a quelques années, Bernard Lacombe nous avait apporté un bémol : "Raymond nous a dit qu'il avait simulé, mais bon, moi, je l'ai vu bien K.-O."

"J'ai compris tout de suite : je me suis dirigé vers la sortie,raconte encore Josip, en riant lorsqu'il parle de l'arbitre. Il m'a poursuivi pour me brandir le carton rouge..." À dix contre onze, avec Keita seul en pointe, quelques joueurs dépassés par le rythme, l'OM sombra : Chiesa dès la reprise, puis Baeza et encore Lacombe donnaient au succès lyonnais de larges proportions.

Succès que Domenech, bandeau sur le front, allait savourer jusqu'au bout. Et pour cause : l'OL remporterait la coupe lors d'une finale contre Nantes où les trois buts (2-1) seraient marqués de la main !

Mario Zatelli faisait contre mauvaise fortune bon coeur : "Nous voilà au moins débarrassés du souci de courir deux lièvres à la fois : maintenant, tout pour le championnat !"

Les joueurs olympiens, eux, étaient furieux du traitement subi, le président, René Gallian surtout, lui qui avait même été mêlé à des incidents sur le bord de touche et serait sévèrement sanctionné par la FFF quelques semaines plus tard.

Skoblar a pardonné

"Je ne regrette rien de mon geste, Domenech m'a piétiné à terre, il l'avait mérité, disait Skoblar dans les vestiaires. Je regrette seulement les conséquences de mon geste." Quarante ans plus tard, le plus grand joueur de l'OM a totalement changé de point de vue : "Ce geste était indigne de moi ! En plus, il a coûté la qualification à l'OM et sans doute le titre, parce que, après, j'ai été suspendu pour trois matches, alors que nous étions en tête, à la lutte avec Nantes. Nous avions finalement tout perdu et je m'en sens responsable."

Le duo Magnusson-Keita devait pourtant avoir aussi fière allure... Reste le cas Domenech. "J'ai le plus grand respect pour le joueur qu'il était, affirme Josip Skoblar. C'était un défenseur international et j'aurais bien aimé l'avoir dans mon équipe." Il a pourtant fallu attendre l'hiver 2000-2001 pour une réconciliation fortuite, alors que Josip était revenu comme dirigeant à l'OM et que Raymond Domenech commentait un match de l'OM sur TPS ; Avi Assouly, pas encore député mais grand reporter pour France Bleu Provence, s'était retrouvé entre les deux, au bord de la pelouse avant un match et leur avait dit avec un sourire engageant. "Je crois que vous vous connaissez..."

"Il nous avait permis de nous serrer la main. C'était à Lille, rappelle Josip. Il aurait été vraiment idiot de rester fâchés..."

Une3e place et pasmieux
L'objectif reste un éventuel et hypothétique
retour sur la 3e place.
Huit points... énorme et peu à la
fois. Le match le plus important,
c'est ce week-end, on reçoit Valenciennes.
Lille vaàSaint-Etienne,
Monaco va à Toulouse, Bordeaux
à Bastia et Nantes à Paris.
On peut faire un très bon coup.

OM : des limites à dépasser

Lyon a encore montré l'incapacité de l'OM à battre une bonne équipe, ce qu'il faudra faire pour remonter


Maxime Gonalons devance Dimitri Payet : des deux postulants aux Bleus, l'Olympien a été le moins convaincant mercredi. Une autre limite à dépasser pour aller plus haut.



La coupe de France pourra-t-elle jouer cette saison le rôle de la coupe de la Ligue entre 2010 et 2012 ? C'est le seul trophée que le club peut encore remporter, vingt-cinq ans après son dernier succès, épreuve dont il reste le recordman de victoires (10), alors que le PSG qui en compte 8, est en mesure de revenir à sa hauteur dans les années à venir.
Gagner la coupe, cela passera d'abord par une victoire sur l'OGC Nice, mardi soir au Vélodrome. Mais ensuite, si le succès est au rendez-vous, rien n'empêche d'espérer un parcours pépère, avec des adversaires modestes, à Marseille. Ce qui, comparé à un match à Paris ou à Lyon, serait tout de même un sacré avantage. On prétend souvent que pour aller loin en coupe, il faut être capable de battre n'importe qui, mais c'est inexact. La chance au tirage est tout aussi importante.
Or, l'OM en a besoin plus que jamais, car son incapacité à battre un adversaire meilleur que lui est chronique. Gerland l'a encore démontré.
Quelle marge de manoeuvre ?
Deux circonstances atténuantes à l'élimination de l'OM à Gerland :
- une grosse erreur d'arbitrage qui a peut-être privé l'OM d'une égalisation et d'une supériorité numérique avant la pause, quand Khalifa a été sanctionné d'une poussette sur Umiti alors qu'il aurait dû bénéficier d'un penalty pour une faute de Lopes. Avec l'influence psychologique qu'auraient eue ces deux événements sur une équipe lyonnaise qui avait jusque-là outrageusement dominé.
- l'absence de nombreux cadres qui a affaibli l'OM, lui a ôté à la fois son potentiel technique et sa combativité. Les entrées de Valbuena et de Gignac ont amené la réduction de l'écart, ce n'est pas un hasard.
Cela conduit à s'interroger sur la marge de manoeuvre dont dispose José Anigo avec son effectif. Brice Samba avait brillé en coupe de France, Saber Khalifa a représenté le seul danger en première période. Mais si, après le nul face à Bordeaux et les succès sur Reims et ETG, on avait souligné l'importance prise par André-Pierre Gignac, Souleymane Diawara et Benoît Cheyrou, c'est bel et bien que cet ensemble fragile a besoin de vrais leaders, de vrais guides.
Thauvin n'a jamais été aussi bon que lorsque Valbuena portait l'essentiel des responsabilités et touchait le plus grand nombre de ballons. Cela lui a permis d'exploser en quelques touches. Le retour du meneur de jeu de l'équipe de France, puis, à terme, d'André Ayew, autre leader technique et grand remonteur de pendules devant l'éternel, est indispensable.
A quand un succès contre un cador ?
Le vrai problème qu'a soulevé la défaite à Lyon, plus nette dans les faits qu'au vu du score, c'est que l'OM a encore perdu face à meilleur que lui. Pas uniquement des équipes du Top 5 de L1, car Lyon n'y figure pas. Et sur ce qu'on a encore vu à Gerland, c'est difficile à comprendre.
Mais on constate que la Ligue des champions n'a été que le symbole de ce qu'accomplit l'OM cette saison : il perd contre meilleur que lui. Et beaucoup sont meilleurs. En dépit d'une mi-temps de domination contre Arsenal ou Monaco, d'une demi-heure contre Paris ou à Naples, d'un match plein mais inefficace à Lille, d'une remontée convaincante permettant d'égaliser après de grosses erreurs défensives face à Bordeaux.
José Anigo l'a dit lui-même : pour monter sur le podium, il faudra réaliser des exploits. Mais même la quatrième place, permettant d'aller faire de la figuration en Ligue Europe, sera impossible à atteindre si l'OM n'est pas capable de dépasser ses limites. C'est-à-dire battre des formations moins modestes qu'Ajaccio, Évian-Thonon-Gaillard, Montpellier, Sochaux ou Valenciennes, ces derniers étant tout de même à prendre avec le plus grand sérieux demain après-midi. Mais sans envisager de battre le PSG au Parc, il faudra se surpasser à Louis-II, à Geoffroy-Guichard (c'est pour bientôt), puis, plus tard, face Lille, Lyon ou à la Beaujoire. C'est la limite à franchir pour sortir du lot.

Adieula Coupeen bois

Au-delà du penalty non sifflé,

faut pas se le cacher, le contenu

du match, c'est zéro! Bon,

ben la Coupe en "bois", celle

qui était trop facile à gagner

3fois de suite, on n’est pas prêt

de la gagner de sitôt ! (...)

DOUBLE OBJECTIF
Malgré le déplacement crucial àMonaco
dimanche, l’OMne va pas galvauder
la réception de Nice, demain,
en 16e de finale de la coupe de France

OM: ne pas gâcher

la coupe de France

ÀfondlaCoupe
Arrêtons de penser que l’on
peut accrocher la 3e place du
championnat. L’OM doit se
concentrer sur sa dernière chance
de gagner un trophée cette
saison: laCoupe de France.

L’OM accueille Nice, ce soir au stade
Vélodrome, en 1/16e de finale de
la Coupe de France.

L'HISTOIRE
Fumée
Ce soir, loin du terrain mais pas loin du coeur, puisque c'est là que l'on range le portefeuille, la commission d'appel de la LFP statuera sur l'appel interjeté par l'OGC Nice, dans une affaire inédite.
Le club azuréen, qui, comme les autres, a besoin d'argent, a trouvé un nouveau sponsor maillot : une marque de cigarette électronique. La Ligue le lui a refusé, au nom du règlement qui précise que les publicités pour du tabac, de l'alcool ou des propos racistes, sont interdites.
La clope électronique, du tabac ? Telle est la question que devront trancher douze jurés, magistrats ou policiers, sous la présidence du Marseillais Jean-Pierre Klein.
Les débitants de tabac ont déjà gagné contre les marchands de cigarette électronique pour concurrence illégale. En attendant l'appel. Mais c'est une tout autre histoire, une tout autre affaire qui se juge ce soir.
"Vapoter" est-il une incitation à la cigarette ou un moyen d'en finir avec une addiction ? Ça, c'est la question morale. Si l'on s'en tient aux textes, il n'y a pas de tabac, mais seulement de la nicotine. Et le Gym ne va pas devenir l'OGC Nicotine pour autant. Alors ?
Vaste question qui fera jurisprudence, le Conseil d'État étant la seule instance d'appel après cette commission. Tout ça pour trois ronds de fumée...
À ce propos, pour en revenir au terrain, les Aiglons peuvent toujours espérer gagner quatre sous avec la coupe de France et en se qualifiant pour la Ligue Europe que beaucoup méprisent ; personne ne le leur interdira. En coupe de France, tous les clubs ont le même sponsor : le PMU, les pubs pour le jeu ayant longtemps été interdites aussi en France.
En attendant, ce sont les espoirs de l'OM qui sont partis... en fumée.

---

L’OMseforceày croire "Ce qui me rend optimiste, c’est qu’on vit bien", précise Mathieu
Valbuena, qui retrouve peu à peu le rythme Oui, le vestiaire de l’OMest divisé.
Deux clans s’opposent en
cette période particulière : les
optimistes forcenés font face
aux froids réalistes. Objet de
leur désaccord : les contours
des prochaines semaines. Rien
de bienméchant, cette fois-ci...
Les premiers croient dur comme
fer à la troisième place, synonyme
de qualification pour
la Ligue des champions, tandis
que les seconds se montrent
plus mesurés, échaudés par les
ratés en cascade de cette équipe
rattrapée par l’irrégularité et
un contexte pesant.
L’expérimenté Rod Fanni,
dont l’avenir se situe finalement
en Provence (lire ci-dessus),
appartient à la deuxième
catégorie. Lorsque l’on évoque
le podium distant de six longueurs,
le Martégal fait les gros
yeux.
Fanni : "Les individualités
seules, ça nemarche pas"
"Oulala... Chaque chose en
son temps, rétorque-t-il. On
doit déjà recommencer à bien
jouer, puis à engranger des
points. Si j’y crois? Pourquoi
pas . I l faudra beaucoup
d’humilité et de simplicité pour
atteindre cet objectif. On a vu
qu’en misant sur les seules individualités,
ça ne marchait pas.
Il va falloir un collectif costaud.
Être irrégulier nous empêche
d’avancer."
Intronisé taulier de l’effectif
depuis la prise de fonction de
José Anigo, André-Pierre Gignacemboîte
le pas de son compère
de l’étang de Berre. "Onne
doit pas trop se projeter et attendre
Toulouse de pied ferme", insiste
le canonnier olympien.
D’autres ne s’embarrassent
pas avec ce type de réserve. À
l’aube d’attaquer la nouvelle année,
les dirigeants avaient échafaudé
un tableaudemarche: reprendre
trois points par mois à
leurs rivaux. Alors que janvier
s’apprête à tirer sa révérence,
ils en ont comblé cinq. "On n’a
jamais dit qu’on ne croyait pas
à la troisième place, assure Dimitri
Payet.Mais en jouant comme
on le faisait, on ne pouvait
pas l’espérer."
"Je n’ai pas de doute : on est
une très bonne équipe, j’espère
qu’on pourra revenir", confie
l’insouciant FlorianThauvin.
Du haut de ses huit saisons à
l’OM, Mathieu Valbuena tient
le même discours. "Ce qui me
rend optimiste, c’est qu’on vit
bien, souligne-t-il. Au-delà de
ça, cette équipe a du talent. L’an
dernier, on était ric-rac au niveaude
l’effectif, mais notre état
d’esprit irréprochable nous a
permis de terminer deuxième.
Cette saison, le groupe s’est étoffé
en quantité et en qualité. Ça
me rend optimiste. On peut y arriver
; j’espère que l’on ne retombera
pas dans nos travers

LIgue 1. Marseille bat facilement Bastia et se rapproche de la tête
Marseille - 08 Février

• 
  
  Dimitri Payet a inscrit un doublé pour Marseille. | Photo : AFP
  

Marseille a très facilement battu Bastia (3-0) et a confirmé un redressement qui lui vaut de revenir provisoirement à deux points du podium.

Les buts marseillais ont été inscrits par Gignac, qui en est à 11 cette saison, et Payet, auteur d'un beau doublé avec une volée écrasée qui a surpris Landreau et une somptueuse frappe enroulée du droit en pleine lucarne. 
Si ce succès face à des Corses dépassés a confirmé le potentiel offensif des Olympiens, il a surtout été marqué par l'absence de but encaissé, une rareté cette saison et une première depuis le 5 janvier (victoire 2-0 a.p. contre Reims en Coupe de France). 
Les Marseillais, qui ont pris sept points lors de leurs trois matches d'affilée disputés au Vélodrome, restent cinquièmes mais reviennent provisoirement à deux points de la troisième place, occupée avant les matches de samedi soir par Saint-Etienne.

OM
Championnat
àquatrepour
la 3e place
Qui de Lille, Saint-Étienne, Lyon
ou l’OM a les meilleures chances
de monter sur le podium?
Avis de spécialistes.

Un championnatàquatre
LIGUE 1 La lutte pour la 3e place concernera surtout Lille, Saint-Étienne, l’OM et Lyon, qui se tiennent en sept points
"Les Lyonnais et les
Olympiens ont l’habitude
de ce type de défi"
JEAN-PIERRE PAPIN

Ce ticket-là donne simplement
accès à un premier
voyage sur le Vieux continent,
en plein coeur de l’été (les
29-30 juillet pour le match aller,
les 5-6 août pour le retour). Si
tout se passe bien lors de cette
étape (programmée avant le début
de la Ligue 1), son détenteur
doit ensuite explorer - avec succès-
une autre contrée européenne
(19-20/26-27 août) s’il veut
avoir la chance de se rendre à
Monaco, pour le tirage au sort de
la phase de poules.
Finir 3e du championnat de
France ne signifie pas être qualifié
pour la Ligue des champions.
Cette place offre juste un billet
pour le 3e tour préliminaire qui,
lui, ouvre les portes du barrage,
ultime palier avant la C1. Pas
l’idéal. En août 2013, l’OL avait
d’ailleurs buté sur la Real Sociedad...
Reste qu’avec l’écart économique
abyssal existant entre les
mastodontes parisiens et monégasques,
promis aux deux premiers
rangs de la L1, et leurs
poursuivants, il va falloir s’y habituer.
Et s’en contenter. Si, à
l’issue de la 38e journée, l’OM
s’assoit sur ce 3e strapontin, personne
ne fera la fine bouche.
À quatorze journées du terme
de la saison, il est encore trop tôt
pour tirer des plans sur la comète.
Mais les principaux concurrents
des Olympiens sont
connus. Ils se nomment Lille,
Saint-Étienne et Lyon. "Un championnatà
quatre va se jouer pour
la troisième place, parce que les
deux autres devant (le PSG et
l’ASM), je ne les vois pas faiblir.
Et Bordeaux m’a déçu, décrypte
Jean-Pierre Papin. Aujourd’hui,
c’est très sensiblement la même
chose pour les quatre équipes."
Les confrontations entre les
écuries concernées seront capitales.
La première aura lieu dimanche
soir, dans le Chaudron, chez
les Verts. Elle conditionnera la
suite de la saison olympienne.
"Ce sera un tournant, soit ils prennent
le large, soit on les bouge un
peu et on leur fait du mal", résumait
André-Pierre Gignac après
la victoire face à Bastia (3-0) samedi.
"La constance
fera la différence"
D’ici le 17 mai, date à laquelle
le rideau tombera sur l’exercice
2013-14, d’autres chocs entre
adversaires directs auront aussi
leur importance (lire encadré).
L’OM, qui possède actuellement
cinq points de retard sur
le Losc, sera aussi tributaire du
parcours de ses rivaux. "Lille a
plus de points, mais c’est bizarre,
je n’y crois pas trop", poursuit
JPP. Les Nordistes ne semblent
en effet plus aussi solides qu’en
novembre-décembre.
"Peut-être que leur début
d’année difficile est dû à une préparation
pour le sprint final, et
qu’ils ont manqué de fraîcheur,
mais en auront plus tard, tempèr
e l e B a l l o n d ’ o r 1 9 9 1 .
Saint-Étienne n’a pas un bon calendrier
sur la fin et se montre irrégulier,
capable de grandes choses
et de pertes de points un peu
bêtes. Lyon a un programme un
peu lourd (l’OL est encore engagé
en coupe de France, coupe de
la Ligue et Ligue Europa). C’est
un inconvénient mais peut-être
aussi un avantage parce que ça
peut les placer sur une bonne dynamique.
Je crois que ça va se
jouer entre Lyon et l’OM; ils ont
l’habitude de ce type de défi. L’OM
me plaît bien, parce que les
joueurs sont bien revenus après
une cassure avec le public. C’est la
constance qui fera la différence."
Ce championnat à quatre promet
en tout cas du suspense...

ASSE - OM : les deux présidents s'accordent sur l'enjeu du match
Marseille / Publié le Mercredi 12/02/2014 à 19H58

La rencontre ASSE - OM s'annonce être le choc de cette 25e journée de Ligue 1. Mais bien que le 4e du championnat reçoive le 5e en ayant seulement deux petits points d'avance sur lui, les présidents stéphanois et marseillais préfèrent tous deux relativiser l'enjeu de cette rencontre.

"Ce match contre Saint-Étienne est important mais il faut que l'on raisonne sur une série de 3-4 rencontres d'affilée. On va aller à Saint-Étienne pour faire un résultat. Mais ce ne sera pas très important si on n'arrive pas à nos fins" a annoncé Vincent Labrune. Du côté des Verts, Roland Romeyer a tenu des propos assez similaires à ceux de son homologue marseillais. "Un match décisif ? Il restera encore 13 matches, mais c’est un match important face à un concurrent direct, et il faudra faire un bon résultat" a annoncé le dirigeant de l'ASSE sur France Bleu saint-Étienne Loire.

Comme le soulignent donc les deux hommes, bien que la rencontre à venir ne soit pas décisive, elle revêt tout de même une certaine importance pour la suite des événements. Les deux clubs ont le même objectif en ligne de mire : cette fameuse 3e place synonyme de tour préliminaire de la Ligue des champions...

LaProvence.com est allée à la rencontre des Marseillais pour leur poser la question suivante : l'OM à la 3e place de la Ligue 1, est-ce encore possible ?

Actuellement en cinquième position du classement, l'équipe avait fait match nul face à Saint-Etienne dimanche dernier. Le club arrivera t-il à atteindre son objectif à la fin du championnat ? Qu'en pensent les Marseillais ? Reportage à l'OM Café, sur le Vieux-Port.

http://www.laprovence.com/actu/om-en-direct/2759508/video-lavis-des-marseillais-sur-une-hypothetique-3eme-place-de-lom.html

Pepito

3 ème place, Mort de Rire !!! et si par miracle on l'accrochait, pourquoi faire ??? le ridicule en LDC encore une fois!!!

L'OM et Labrune veulent y croire
L'OM distancé à la trêve par Lille refait peu à peu son retard et rêve toujours d'accrocher le podium. « On a envie d'être troisième » assure le président de l'OM, qui reste résolument optimiste, avant de recevoir ce samedi Lorient (17h00).
Complètement lâché à la trêve par Lille pour la troisième place qualificative pour le tour préliminaire de Ligue des champions, l’Olympique de Marseille comble peu à peu son retard. L’écart de 11 points entre les deux équipes à l’époque, se réduit sensiblement au gré des résultats. Au point de rendre le challenge fixé par Vincent Labrune, le président de l’OM, plus accessible. « Nous avons un effectif pour terminer sur le podium, et ce serait un échec si on n’y était pas. Alors notre situation n’est pas toute rose mais je reste résolument optimiste. Je l’ai dit après Monaco alors que nous venions de perdre 2-0, je continue de le penser. » Le président marseillais refuse de céder à l’analyse brute du résultat. Avec son staff, il s’est fixé comme objectif intermédiaire, de reprendre 3 points par mois sur le troisième, jusqu’à la fin avril.

« Davantage un marathon qu'un sprint »
Et effectivement, l’OM avec une moyenne de 1,8 point gagné par rencontre, peut refaire surface. Avec huit unités de retard sur Lille fin janvier, il en espère cinq fin février, deux fin mars, et rêve de se retrouver fin avril avec un point d’avance sur ses principaux adversaires. « C’est complètement théorique bien sûr, poursuit le président de l’OM. Mais cette boussole de trois points par mois fixe des objectifs à moyen terme pour nos joueurs. On peut parler davantage d’un marathon que d’un sprint. Avec encore des raisons d’être optimiste, malgré tout. »


Dans ce cadre, la victoire contre Lorient ce samedi devient une nécessité absolue alors que Lyon se rend à Lille et que Saint-Etienne se déplace à Bastia. Au point d’évoquer un week-end charnière ? « Nous n’avons plus droit à l’erreur, c’est une évidence depuis longtemps, continue-t-il. Mais nos trois autres concurrents non plus. Et c’est une situation qui s’est inversée pour eux. » Il reste encore 13 rencontres à l’OM, 7 à domicile et 6 à l’extérieur pour accrocher le podium, ce que José Anigo qualifiait encore de « miracle » il y a deux mois.

http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/L-om-et-labrune-veulent-y-croire/443534

VIDEO

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L’OMferrelepodium
LIGUE1 Vainqueurpoussif du FC Lorient (1-0), hier, leclub olympien poursuit
sonretour sur les talons de Lille et de Saint-Étienne, troisièmes ex aequo Après avoir raté une kyrielle d’occasions, André-Pierre Gignac est resté lucide pour ajuster Fabien Audard en fin de match
et permettre à l’OM de continuer à rêver L’absence de Loïc Féry était prémonitoire.
Hier, le patron du FC Lorient
n’a finalement pas fait le déplacement
à Marseille pour assister au
match de son club contre l’OM, pourtant
présidé par son ami Vincent Labrune.
Ce dernier avait donc le sourire
avant le coup d’envoi. Et pour cause :
l’an dernier, après une bouillabaisse dégustée
dans le quartier des Catalans, le
président lorientais avait livré son pronostic
à son homologue marseillais :
"On perd 4-0 ou on vous bat 0-3 !",
avait-il assuré à son compère, interloqué.
La suite des opérations allait lui
donner raison puisque ses ouailles
avaient étrillé les Olympiens sur ce score
fleuve.
Fallait-il faire un lien avec son forfait
hier? Sentait-il que sa formation (10eau
classement avant le match d’hier), décimée
au milieu de terrain, ne pourrait rivaliser?
Nul ne le sait, mais toujours
est-il que l’OM s’est bel et bien imposé
aux dépens du FCL (1-0), grâce à un but
de l’inévitable André-Pierre Gignac en
fin de rencontre (82). Et encore sans
prendre de but, il faut le souligner.
José Anigo: "Nous respectons
notre tableau de marche"
Avec ce succès, le douzième de la saison
en Ligue1, l’OM poursuit son rétablissement.
Sur la pelouse du Vélodrome,
ce ne fut toutefois pas si évident. Revenu
avec un système en 4-4-2 losangé
après avoir exhumé le 3-5-2, l’OM a
d’abord confisqué le ballon aux Merlus
en se procurant des occasions. Le hic,
c’est que les attaquants olympiens ont
eu toutes les peines du monde pour
concrétiser ces situations (six tirs cadrés
sur quinze, au final).
Dans le sillage d’un André Ayew toujours
aussi précieux et d’un Dimitri
Payet incisif en relayeur, les Marseillais
ont souvent buté sur Fabien Audard
(3 arrêts, 2 tirs détournés) ou un défenseur
breton, quand ils n’étaient pas pris
par la patrouille du hors-jeu. Au fur et à
mesure que les minutes s’égrenaient, Lorient,
emmené par un Aboubakar inspiré,
a même repris du poil de la bête,
alors que le onze marseillais, sans doute
émoussé physiquement, était lui disloqué
en deux blocs distincts. C’est finalement
le replacement tactique opéré
avant l’heure de jeu et le passage au
4-3-3 qui a porté ses fruits.
Inexistant hier, Florian Thauvin a été
remplacé par Mario Lemina, permettant
à Payet etàMathieu Valbuena d’évoluer
un cran plus haut. Comme un symbole,
le but olympien est parti d’une ouverture
malicieuse du "Petit" pour le Réunionnais,
qui allait centrer au second poteau
pour APG. Le Fosséen, qui a profité
d’une belle glissade du jeune Guerreiro,
n’en demandait pas tant pour inscrire
son douzième but en championnat.
À contre-courant depuis l’automne,
Mandanda et sa bande naviguent dans
des eaux plus douces, ces dernières semaines,
à la faveur de résultats en hausse.
"Nous respectons notre tableau de
marche, savourait José Anigo. Nous partons
de très, très loin. Il faudra être régulier,
perdre un minimum de points à domicile
et en grappiller à l’extérieur."
Après une série de trois réceptions
bien négociée (7 points pris sur 9 possibles)
et le minimum syndical en déplacement
chez les Verts (1-1), le club olympien,
fort de cette victoire sur Lorient, a
signé son cinquième match sans défaite.
De facto, l’OM a préparé au mieux le
déplacement périlleux qui l’attend à Paris,
dimanche prochain. Spécialiste de la
pêche aux Merlus lors des divers mercatos,
l’OM ferre aussi le podium, son objectif
affiché endébut d’exercice. Ce matin,
Lille, qui affronte Lyon en clôture de
la 26e journée, et Saint-Étienne, tombeur
de Bastia (0-2) hier notamment grâce
un nouveau but de ce diable de Brandao,
ne comptent plus que deux petits
points d’avance sur les Marseillais.
Et c’est bien là l’essentiel