LA CAVERNE DES TROPHEES DE L"OM

OM-Gignac: "Peut-être faits pour les gros matches"
Si l’OM a souffert pour dominer Troyes, dimanche, lors de la 27e journée de Ligue 1 (2-1), André-Pierre Gignac espère tout de même voir son équipe se qualifier pour la prochaine Ligue des champions. "On a fait la plupart de la saison sur le podium, ça va être compliqué pour la Ligue des champions car il y a des équipes qui reviennent fort, comme Saint-Etienne ou Montpellier, mais on a pour objectif de rester dans les trois premières places, explique l’attaquant, sur le site officiel du club. Dimanche (à Lyon), on a vraiment un gros coup à jouer. Peut-être qu'on se sent mieux contre les grosses équipes, on est peut-être fait pour les gros matches."

"Pas les tocards qu’on présente"
ÉLIE BAUP Huit mois après son arrivée,

l’entraîneur olympien se confie avant

d’affronter Lyon, ce soir,àGerland






Àcoup d’explosions de joie, de déceptions cruelles, d’éclats de voix (nasillarde), de
mimiques croustillantes ou de postures insolites: depuis sa nomination à la tête
de l’OM, au début du mois de juillet, Élie Baup a déjà livré plusieurs facettes de sa
personnalité. Qu’il soit coiffé d’une casquette ou d’un bonnet. Apprécié en interne et
soutenupar les supporters, cajolé par le vestiaire et choyé par ses dirigeants, Baupcontinue
d’avancer à pas comptés. Sans jamais trop se livrer.
Entre La Commanderie et le stade Vélodrome, l’enfant de Saint-Gaudens, tout à la fois
terrien et charmeur, poursuit son apprentissage dans l’effervescencemarseillaise. Il observe
le manège provençal en poursuivant sa feuille de route. Avec des mots ("dimension
collective", "football populaire", "solidarité", "proximité") qui lui collent à la peau
et éclairent son mode de fonctionnement. Entretien.


❚ Quel parfum a l’Olympico pour vous?
Pour être sincère, le Clasico est un rendez-
vous ancré dans nos têtes, une confrontation
entre le football populaire et la capitale.
C’est un événement incontournable de la
saison. L’Olympico, lui, a été créé de toutes
pièces. Il faut reconnaître que Lyon, sur les
dix dernières années avec ses sept titres, a
été l’équipe numéro un de notre championnat.
L’OM reste l’équipe la plus populaire,
celle qui est toujours sur le devant de la scène.
L’Olympico a simplement été récupéré
sur la base duClasico.
❚ OL-OM, c’est aussi le match des dauphins
du PSG…
Depuis le début de saison, les deux équipes
n’ont pas quitté le podium. Ce sont les chiffres
qui parlent. Effectivement, nous sommes
les dauphins du PSG, qui est bâti pour
reprendre la trajectoire lyonnaise au début
des années 2000. C’est le match entre le
deuxième et le troisième, c’est la réalité.
❚ Y a-t-il une sorte de fatalité?
Il reste onze journées, ça reste conséquent.
Dans tous les championnats européens, en
Angleterre avec Manchester United, en Allemagne
avec le Bayern, en Espagne avec Barcelone,
en Italie avec la Juve, il y a toujours
une équipe qui se détache largement. On
pense tous que Paris va leur emboîter le pas,
même si pour l’instant l’écart n’est pas si important.
Il faut être réaliste, concret, garder de
l’humilité par rapport à notre trajectoire. On
doit se bagarrer jusqu’au bout pour rester
sur le podium.
❚ Au jeu des comparaisons, quelles différences
faites-vous entre l’OL et l’OM?
Dans le coeur des Français, personne ne remplacera
l’OM. Il n’y a qu’à voir ce que ça déchaîne
partout où on va. Je respecte beaucoup
Lyon, surtout sous l’ère Aulas car ils
ont beaucoup gagné, mais le plus grand palmarès
du foot français reste Marseille. Dans
l’histoire récente, Lyon a toujours su être au
sommet, anticiper les difficultés sportives et
financières que traversent tous les clubs.
❚ Cette semaine, on a entendu: "L’OL, c’est
le beau jeu, l’OM le coeur." Qu’en pensez-
vous?
Je ne suis pas du tout d’accord! Il ne faut pas
nous enlever cette idée de coeur, qui correspond
à ce côté populaire, au fait qu’on ne lâche
rien. Le fait de renverser les matches sur
le dernier quart d’heure est une qualité. En
Angleterre, sans vouloir se comparer, on a
souvent dit que United prenait beaucoup de
points dans les derniers instants et que
c’était la marque d’un comportement ambitieux,
d’une grande équipe. Ça fait partie de
nos qualités.
Après, Lyon est souvent présenté comme
une équipe organisée, qui joue très bien.
Dans le comparatif des deux clubs, la raclée
que nous avons pris au Vélodrome, pour des
motifs bien précis selon moi, a contribué à
donner cette image. On fait partie des trois
meilleures équipes dans lapossession de balle,
dans le nombre de passes et au pourcentage
de passes réussies ; ensuite, on a beaucoup
de centres et de frappes au but, mais
on souffre d’une inefficacité dans le geste final.
Si on compare sur les 27 matches précédents,
on n’est pas si loin que ça en termes
de jeu, même si certains chiffres parlent davantage
pour Lyon. On n’est pas les tocards
qu’on veut bien présenter…
❚ Y a-t-il un joueur lyonnais que vous aimeriez
avoir sous vos ordres ?
Je connais très bien Bafétimbi Gomis pour
l’avoir eu à Saint-Étienne, en formation, et
l’avoir lancé en première division. "Bafé" est
quelqu’un de la région, c’est un joueur que
j’aime bien. Je l’ai connu en jeunes, j’ai suivi
sa progression. Humainement, je l’apprécie
beaucoup. Quand on me pose cette question,
même si Lyon a beaucoup de joueurs
de qualité, je pense à lui pour son jeu et sa
personne.
❚ Parlons des choses qui fâchent. La défaite
lors dumatch aller vous reste toujours en travers
de la gorge?
Oh oui… C’est arrivé rapidement, l’arbitre
nous a sifflé un penalty au bout de 2 minutes
et ça a donné une autre dimension au
match. On avoulu revenir tout de suite, mais
on n’était pas dans la réflexion, plus dans la
réactivité d’une équipe blessée. Et puis, ce
jour-là, tout réussissait à Lyon et, notamment,
à Bafé Gomis. C’est une raclée qui a
marqué! Prendre quatre buts à domicile par
une équipe avec laquelle on lutte depuis le
début de saison, c’est dur.
❚ Est-ce l’échec le plus durde la saison ?
J’ai connu beaucoup de déceptions. Mais ce
match ne reflète pas la valeur de notre groupe,
la valeur de nos joueurs au moment où
on l’a joué. Cette défaite m’a touché par rapport
aux joueurs, à tout ce qu’on avait réalisé
jusque-là. Cet écart au score n’était pas réel
par rapport à notre début de saison.
❚ Vous appuyez-vous sur ce ressort pour motiver
vos gars?
Il ne faut pas axer lamotivation sur le match
aller, mais, effectivement, ça fait partie des
arguments. Personne n’a aimé… Dans
l’historique des dernières rencontres entre
LyonetMarseille, il ya toujours eu des rebondissements,
des trucs incroyables. Le match
qui se présente est une autre rencontre.
❚ On a souvent parlé des jeunes du centre de
formation à votre arrivée. Seul Abdullaha percé,
c’est trop peu. Quand on regarde
Lyon, c’est leur force…
(Il coupe) C’est une question intéressante.
L’OL a des joueurs nés
en 1991, 92, et quelques jeunes
de 94. La voie que l’OMveut mettre
en place, actualisée là aussi
par la génération 94, est intéressante.
Il faut qu’on travaille
beaucoup là-dessus.
Les clubs français, l’OM compris,
n’auront plus le choix : il
va falloir un quota de jeunes issus
des centres de formation.
C’est un travail qui se fait en
amont et sur la durée. Il faut
s’y préparer.
❚ Comment vivez-vous
l’agitation qui règne autour du
club?
J’ai toujours considéré dans
ma vie d’entraîneur que
j’étais dans le partage et la solidarité,
que le club était plus
fort que tout.Mais quand tu arrives
à Marseille, c’est encore
plus énorme. Le club est vraiment
plus fort que tout le monde. Pour
réussir , i l faut être solidaire.
L’expression du CE (*) rejoint cette
idée. Je l’ai dit l’autre jour,mais ça se vérifie
: "On gagne ensemble, on perd ensemble,
mais on reste toujours unis."
Pareil avec les supporters, d’ailleurs. Ça ne
nous fait pas nous détourner de ce maillot,
de son histoire. Le reste, c’est des peccadilles
à la con (sic). Rien ne sera jamais plus fort
que l’Olympique de Marseille.
❚ Comment jugez-vous votre parcours depuis
votre arrivée?
Je ne regarde pas mon parcours. J’ai un certain
âge, plus de 600 matches cumulés en
carrière… Je regarde surtout comment vivent
les composantes de notre club. Je suis
heureux d’être là. L’essentiel est le partage.
Biensûr, je voudrais avoir lesmeilleurs résultats.
Je suis touché quand on fait des mauvaismatches,
mais il faut vite rebondir. Avec
les joueurs, il se dégage une force collective;
il n’y a pas d’expression individuelle. Cette
force collective est rassurante, mais elle
t’oblige à t’engager, tu ne peux pas baisser
les bras. Il ne faut pas avoir d’états d’âme.
❚ Reformulons: en juillet dernier, personne
ne vous voyait là. Ça vous fait quoi?
(Sourire) Pour lemoment, il reste onze matches
à disputer. On va devoir lutter. Sur ce
qu’on a fait pour l’instant, je regrette les éliminations
en coupe. J’avais un coup de coeur
pour laCoupe de France. C’est une compétition
particulière. Elle représente ce côté populaire.
Je me répète, mais c’est vrai. Je
l’aime car on est tous des amateurs de football.
Maintenant, il faut passer à autre chose.
Propos recueillis par Jean-Claude LEBLOIS
jcleblois@laprovence-presse.fr
(*) Le comité d’entreprise de l’OM a diffusé vendredi
un communiqué pour soutenir le club.

Gerland accouche d'une souris
Marseillais et Lyonnais se sont neutralisés à Gerland.

Le choc de clôture de la 28e journée de L1 entre l’OL et l’OM n’a pas désigné de vainqueur, dimanche soir à Gerland. Lyonnais et Marseillais se sont quittés sur un score de parité (0-0), laissant ainsi le PSG prendre ses aises en tête du championnat. Avec désormais quatre et sept longueurs d’avance sur les deux Olympiques.

Le choc des Olympiques, c’est tout ou rien ! Parfois très prolifique, à l’image du match aller qui vit l’OL s’imposer 1-4 à Marseille ou de ce fameux 5-5 de novembre 2009, cette confrontation phare du championnat sait aussi accoucher de souris, comme ce dimanche soir à Gerland, où les deux équipes se sont quittées dos à dos sur un score nul et vierge. Le vœu de Carlo Ancelotti, l’entraîneur du PSG, a donc été exaucé. Vainqueur poussif de la lanterne rouge nancéienne la veille, le leader parisien est le grand bénéficiaire de ce partage des points entre le deuxième et le troisième de l’élite.

Un match nul qui n’a pas manqué de sel pour autant, l’OM notamment n’ayant jamais fermé le jeu. La première période sera d’ailleurs à l’avantage des Phocéens, plus tranchants que leurs hôtes mais plutôt maladroits devant le but de Vercoutre. "Ils sont venus nous chercher plus haut que je ne le pensais", avouera après coup Rémi Garde. Un rush de Sougou miraculeusement avorté par Bisevac (8e), une frappe enroulée de Gignac (10e), un retourné loupé de ce même attaquant marseillais (21e) ou encore un tir en rupture de celui-ci (28e), les occasions notables dans le premier acte ainsi sont pour les visiteurs. En vain.

Ça se bouscule derrière l’OM
"On voulait être dans le pressing, on a été capables de le faire tout le match. Il nous a juste manqué ce but… C’était un match engagé, un match de Coupe d’Europe. On ne parle que de notre tempérament, mais ce soir on a montré que dans l’utilisation du ballon on pouvait être bons", se satisfaisait Elie Baup au coup de sifflet final, quand Bafétimbi Gomis livrait une analyse d’une toute autre teneur: "On a produit du jeu. On est tombé face à une défense bien regroupée. On a bien poussé, on a essayé de créer des décalages mais on n’a pas eu de réussite. Il y a du mieux. On n’a pas perdu. Mais c’est sûr qu’on aurait préféré faire une meilleure opération."

Après la pause, les Gones sont certes revenus sur la pelouse avec de meilleures intentions, se créant deux opportunités par Fofana, d’un pointu hors cadre (51e), et Umtiti, d’une reprise lourde captée en deux temps par Mandanda (68e), mais c’est encore l’OM qui fera trembler Gerland sur cette tête décroisée d’A. Ayew expédiée au ras du poteau droit de Vercoutre (73e). Avec davantage d’ambition et de culot, les deux formations auraient sans doute trouvé la faille ce dimanche, mais au final le point du match nul contente au moins une personne: "Ce soir on a fait preuve de caractère et on arrache un point très important pour la suite", dixit le capitaine marseillais Steve Mandanda. Derrière l’OM pourtant, ça se bouscule, avec Saint-Etienne ou Nice à deux longueurs, et ce Losc irrésistible revenu à quatre unités seulement. Quatre unités qui séparent l’OL du sommet à dix journées de la fin du championnat. L’un des deux Olympiques pourrait bien regretter ce match nul finalement à l’heure du bilan…

Ça va devenir très chaud
PODIUM Le nul entre l’O Let l’OM resserre les positions et renforce la lutte pour la Ligue des champions !!!!!!!!!!

POINTS CHAUDS
Évidemment, tous les matches ont
le même barème, toutes les
victoires rapportent trois points et
les défaites, contre Sochaux, Troyes
ou Nancy, zéro. Mais chaque
rencontre directe entre équipes de
cette "zone Europe" pèsera plus
lourd; et toutes celles contre le
PSG,au-dessus du lot à défaut
d’être brillant, s’annonceront plus
périlleuses.
Voyons quels matches peuvent
retenir l’attention :
- 29e journée(16 mars) :
Saint-Etienne-PSG
- 30e journée (30/31 mars) :
Nice-OM,
PSG-Montpellier
- 32e journée (13/14 avril) :
Lille-OM
- 33e journée (20/21 avril) :
PSG-Nice, Montpellier-Lyon
- 34e j (27/28 avril) :
Lyon-Saint-Etienne
- 36e journée (12 mai) :
Lyon-PSG
- 37e journée (19 mai) :
Nice-Lyon,
Saint-Etienne-OM
Montpellier-Lille
- 38e journée (26 mai)
Lille-Saint-Etienne

Ligue 1: le PSG s'échappe et l'OM dépasse Lyon
Le PSG, vainqueur 1-0 de Montpellier vendredi, détient désormais sept points d'avance en tête de la Ligue 1, profitant de l'écroulement de Lyon, battu dimanche à domicile par Sochaux (2-1) et du coup dépossédé de sa 2e place par Marseille, qui a écarté Nice (1-0).
Vendredi, le PSG avait lancé les hostilités de cette 30e journée en battant le champion en titre Montpellier (1-0), ce qui s'apparentait à une passation de pouvoir, finalement accentuée par le revers lyonnais.

La victoire parisienne fut courte et obtenue à la 80e minute seulement, sur un but de Gameiro servi par Ibrahimovic, mais elle a permis au club de la capitale de préparer au mieux son quart de finale aller de Ligue des champions mardi face au FC Barcelone.

Paris a signé l'unique victoire à domicile d'une journée prolifique (32 buts) et où l'OL a confirmé ses carences actuelles en signant un quatrième match sans succès, dépassé par le réalisme des Sochaliens et des rapides Sio (26e) et Bakambu (89e), alors que Gomis avait égalisé sur penalty (68e). Du côté des poteaux en revanche, Lyon l'a emporté 3-1.

Ligue 1: le PSG s'échappe et l'OM dépasse Lyon

L'OL tombe du top 2 pour la première fois depuis début novembre, désormais dépassé par Marseille. Sous la pression de Nice, qui rêvait de lui chiper sa place sur le podium, l'OM s'est montré sérieux et a géré son avance acquise au quart d'heure de jeu grâce au 10e but de Gignac, sur un corner de Valbuena.

"S'imposer sur un concurrent direct, ici à Nice, n'était pas facile mais nécessaire", a souligné leur entraîneur Elie Baup, qui a aussi perdu son défenseur Nkoulou sur blessure.

Le contexte était tendu, avec l'interdiction faite aux supporters marseillais de venir au stade du Ray. Les joueurs de l'OM ont arboré à l'échauffement un maillot avec l'inscription "Supporters marseillais présents" et le match s'est déroulé dans un bon esprit

Lille aussi a foncé dimanche, grimpant à la 5e place au détriment de Nice, son meilleur classement de la saison (hormis la première journée), à la faveur de son sixième succès en sept matches. Le Losc a même surmonté l'ouverture du score brestoise de Raspentino avec des buts de Kalou et Roux, qui n'a pas souhaité fêter son but face à son ancien club, tombé dans la zone rouge.

Lille talonne désormais d'un point Saint-Etienne, qui continue à piétiner. Car samedi, les Verts ont signé leur troisième 2-2 consécutif. Mais les deux précédents avaient été arrachés à Rennes et contre le PSG, quand celui-ci est intervenu chez un relégable, Troyes, et après avoir mené deux fois (17e but d'Aubameyang et 10e de Brandao).

Dans le milieu de tableau, Lorient, Bordeaux et Rennes ont sans doute abandonné tout espoir européen. Les deux premiers se sont neutralisés (1-1), un moindre mal pour les Girondins, égalisant in extremis par Obraniak (88e) qui répondait à Aliadière le jour de ses 30 ans.

Rennes, battu à la maison par Nancy (2-0), a poursuivi son chemin de croix, n'ayant engrangé que deux points sur 18 possibles. A l'inverse, l'ASNL a cédé la lanterne rouge à Troyes et, avec cette troisième victoire en quatre matches, croit toujours plus au maintien.

Les matches de deuxième partie de tableau ont produit du spectacle, à l'image de Toulouse s'imposant à Ajaccio (3-2), avec un grand Capoue (deux buts et une passe décisive), ou de Bastia l'emportant à Valenciennes (4-3) sur des doublés de Maoulida et de Thauvin.

Evian a arraché le nul face à Reims (2-2) après avoir été mené 2-0 par des Champenois pourtant réduit à dix dès le premier quart d'heure avec l'expulsion d'Ayité, qui avait ouvert le score juste avant. Un nul qui laisse les deux clubs de l'Est au bord du gouffre.

Résultats de la 30e journée de la Ligue 1 de football:

vendredi

Paris SG - Montpellier 1 - 0

samedi

Troyes - Saint-Etienne 2 - 2

Ajaccio - Toulouse 2 - 3

Valenciennes - Bastia 3 - 4

Bordeaux - Lorient 1 - 1

Evian/Thonon - Reims 2 - 2

Rennes - Nancy 0 - 2

dimanche

Nice - Marseille 0 - 1

Brest - Lille 1 - 2

Lyon - Sochaux 1 - 2

PARDI ROI DE FRANCE
LE PQSG ETANT ROI DU PETROLE QATARI !!!!

Cheyrou : "On est critiqué mais on est toujours là"
Marseille / Publié le mercredi 03 avril 2013 à 12H08


Benoît Cheyrou, le milieu de terrain de l'OM, qui a retrouvé une place de titulaire dimanche à Nice, affiche son ambition pour la fin de saison : "Personne ne nous attendait là, on nous critique pas mal même ces dernières semaines, mais on est toujours là."

"On ne lâchera pas ce podium comme ça, si on termine deuxième ce serait une superbe performance. Ça ne servirait à rien d'avoir fait ce beau chemin sans rien récolter à la fin."

OM-Labrune: "L'une des plus belles pages sportives du club"
Tout heureux de la victoire contre Bordeaux (1-0), vendredi soir en Ligue 1, Vincent Labrune, le président de l’OM, se réjouit copieusement du parcours de l’équipe d’Elie Baup. "Etant donné la réduction drastique de notre budget en fin de saison dernière, le départ de joueurs importants, la pression médiatique et la concurrence inédite du Paris SG, être à la 2e place dans ce contexte représente une grosse performance", a-t-il expliqué, avant d’affirmer que l’OM était "en train d’écrire l’une des plus belles pages sportives de l’histoire du club depuis sa victoire en Ligue des champions en 1993".

déclaration de patrimoine

Il y a 20 ans, l'OM gagnait la Coupe d'Europe
Marseille / Publié le mercredi 17 avril 2013 à 11H28


26 mai 1993 : au Stade Olympique de Munich, l'OM l'emporte 1 à 0 sur l'AC Milan. Retrouvez cette épopée à partir du 26 avril dans le numéro 24 de Gens du Sud et toutes les photos de l'aventure ici-même...


La Provence

Marseille pense à la Ligue des champions, Brest au maintien
Publié le 20/04/2013 à 08:37

Marseille et Brest s'affrontent cet après-midi (17h) avec deux horizons bien distincts: l'OM compte sécuriser sa place qualificative pour la Ligue des champions, alors que les Bretons espèrent sortir de la zone de relégation.

Marseille s'est fait dépasser, hier soir, à la deuxième place de la Ligue 1 par Lyon victorieux dans les arrêts de jeu à Montpellier (2-1).

«Pour moi, le titre est acquis à Paris», a estimé le défenseur Jérémy Morel. «Nous devons nous battre sur les deux autres places. Nous accrocher à la deuxième, car nous connaissons les retombées pour le club».

Les Marseillais ont réussi un bon coup en obtenant un bon point à Lille dimanche dernier (0-0), leur cinquième match consécutif sans encaisser le moindre but. Grâce surtout à leur gardien Mandanda, qui a retrouvé son meilleur niveau.

Le milieu André Ayew «serre les dents et prend sur lui» mais sa douleur à la rotule ne devrait pas l'empêcher de jouer, a indiqué l'entraîneur Elie Baup.

Brest, de son côté, a fini par tomber dans la zone rouge au fil d'une année 2013 catastrophique (8 points engrangés sur 39 possibles), et reste sur une série noire de cinq revers de rang (un seul but marqué). Le club breton est à trois points du premier non relégable, Sochaux. Les Bretons seront privés de leur attaquant Lesoimier, touché aux adducteurs.

Cette 33e journée, hachée en raison de la finale de la Coupe de la Ligue, se poursuit aujourd'hui.

Un succès «à la Marseillaise»
Pour la 11e fois de la saison, l'OM s'est imposé par le plus petit des scores, samedi, à domicile, face à Brest (1-0). Un succès qui permet aux Phocéens de récupérer leur deuxième place. (Photo Presse-Sports)

Le résumé de cet OM-Brest, remporté à l'arraché par les Olympiens, grâce à un joli coup franc de Benoît Cheyrou juste avant la mi-temps, tient en quatre chiffres clés. Le jeu ? Inutile d'en parler, car il ne s'est absolument rien passé ce samedi au Vélodrome.

7
L'OM a enchaîné samedi un 7e match de Ligue 1 sans défaite, dont six sans encaisser de but.

15
Cette saison, l'OM a remporté 15 matches (sur 18) par un but d'écart. Le succès face à Brest a donc été remporté «à la Marseillaise».

2
Sans briller, les Marseillais ont récupérer leur 2e place au classement et comptent désormais deux points d'avance sur Lyon (3e) et sept sur Saint-Etienne (4e) et Nice (5e). C1, vous avez dit C1 ?

6
Rien ne va plus pour Brest qui vient de concéder sa 6e défaite de rang et qui pointe à la 19e place du classement. A cinq journées de la fin de l'exercice, le maintien s'annonce compliqué pour les hommes de Corentin Martins.

MIAM CA SENT BON LA CHAMPION'S LEAGUE

Ligue 1Calendrier & résultatsClassementsButeursStatsClubsStadesNotes de l'ÉquipeMatches amicaux2011-2012PalmarèsVidéosLe 02/05/2013 à 16:22:00 | Mis à jour le 02/05/2013 18:10:50
Foot-Ligue 1-OM :
Valbuena : «Un échec si on ne se qualifie pas en C1»


Mathieu Valbuena s’est exprimé jeudi en conférence de presse sur la nécessité pour l’OM de disputer la prochaine édition de la Ligue des champions. «Je l’ai déjà dit depuis le début de cette saison, quand tu regardes les matches de Ligue des champions devant ta télé, ça fait mal au cœur. On a tous envie de la retrouver la saison prochaine et de montrer que cette absence cette saison relève de l’accident de parcours. Si on ne joue pas cette compétition, ce serait un échec pour moi.» Une qualification pourrait l’inciter à rester une année supplémentaire à l’OM. Pour rappel, l’international français a conditionné sa prolongation de contrat au club, qui court pour l’instant jusqu’en 2015, à la participation de l’OM à la C1. Cette prolongation d’un an sera automatique en cas de qualification, jusqu’en 2017.