LA CAVERNE DES TROPHEES DE L"OM

En route pour la Ligue Europe
L’OM en sait plus, mais pas tant que ça

27/07/2012 - 21:32
OM: Valbuena croit au podium
Présent devant la presse vendredi à Divonne, lieu de stage de l'Olympique de Marseille, Mathieu Valbuena s'est exprimé au sujet des ambitions de son équipe cette saison. "C’est difficile à dire à l’heure actuelle. C’est trop tôt. On a eu une saison très difficile, il faut l’oublier. On a un nouveau coach, on est attendus au tournant, a expliqué l'international français avant de se mouiller davantage. Peu nous voient dans les trois premiers mais l’OM se doit de jouer ces places. J’espère que l’on fera une bonne saison, moi j’y crois. J’ai confiance en mes dirigeants pour bâtir l’équipe la plus compétitive possible".

ON REMPLIT...DOUCEMENT LA CAVERNE

Ligue Europe : l'OM ira en Moldavie vendredi 10 août 2012 à 13H54

Pour le barrage de la Ligue Europe, l'OM affrontera les Moldaves du Sheriff Tiraspol. Le match aller aura lieu en Moldavie le jeudi 23 août. Match retour au Vélodrome le jeudi 30. Le tirage au sort était effectué aujourd'hui à Nyon, en Suisse.

pour avoir un trophee en plus il faudra se sortir des vampires de la region

laumax


23/08/2012 à 01h39

on est daccord sur la motivation solexine.

par contre je note que andre ayew s'est blessé à la cheville remy est encore fragile si il rentre c'est au risque de se blesser à nouveau.cheyrou est suspendu.
on a deja malgré tout deux jeunes dans le 11 de depart et Kaboré qui le pauvre nous handicape plus qu'autrechose.
Dimanche premier gros match de la saison contre montpellier qui va mettre le paquet car ils font un debut de saison tres moyen.
On est en debut de saison et c'est deja compliqué alors je pense que malgré tout il faudra preserver nos meilleurs elements pour eviter de perdre trop de points en championnat qui sera long et penible cette annee.
Il ne faut pas rever : MLD a bel et bien decidé la liquidation et il va falloir tenir le coup pour etre toujours en ligue 1 le jour ou elle aura vendu.
Le prix a payer c'est de laisser filer cette europa leaue car cette saison nous ne pourrons pas jouer sur tous les tableaux.
le seul interet de jouer cette competition c'est de la gagner mais pour cela il faut un effectif de champions league tous les postes doublés et des joueurs de grand talent...

TÉLÉVU Ennui
Par Éric Puech
À force d’imaginer des formules de
plus en plus alambiquées, à force
d’élaborer des compétitions à rallonge
ouverte au plus grand nombre, à force
de transformer la scène continentale en
gigantesque capharnaüm footballistique,
la coupe d’Europe a fini par perdre
toute sa magie.
Planté devant son écran, l’amateur de
beau jeu, de sensations fortes et de suspense,
finit même par se demander ce
qu’il fait là. À regarder ces Olympiens lutter
face aux hommes du Sheriff Tiraspol,
dont personne ne connaissait l’existence
avant le tirage au sort des barrages.
Rien n’y fait, même pas le doublé de
Jordan Ayew, synonyme de victoire. Malgré
une application scolaire, le tandem
de commentateurs de Canal+ ne parvient
pas à nous convaincre de l’enjeu,
de l’importance pour l’OM de réussir un
coup sur les redoutables terres de Transnistrie.
Le spectacle est aussi triste que
le décor d’un stade sans passion, qu’une
réalisation d’une platitude absolue.
Et dire que les équipes se battent toute
une saison pour avoir l’honneur de disputer
cette fameuse Ligue Europe où
d’anonymes escouades côtoient
d’illustres formations dans un ennui savamment
orchestré. Vivement les poules.
Allez, on y croit !

AU MOINS UN FOIS LEADER SEUL...EN 2012/2013
ON LE RENTRE DANS NOTRE TRESOR DE GUERRE


Il y a bel et bien quelque chose
de changé dans cette équipe.
Une humilité retrouvée

Loulou a le nez creux. L’avenir dira
si Emanuel Herrera parviendra un
jour à faire oublier Olivier Giroud
du côté de La Mosson; cequi, àvoir évoluer
l’Argentin, semble loin d’être acquis.
Mais le truculent Nicollin n’a eu de
cesse, au cours des huit derniers mois,
de déclarer sa flamme à André-Pierre
Gignac. Une confiance que lui a rendu
APG hier, buteur en terre héraultaise
pour propulser l’OM en tête du classement
de Ligue 1.
Car oui, l’OM est bien leader de la L1,
ce matin. Une position glorifiante mais
évidemment anecdotique à ce stade de
la saison. "Aujourd’hui, ça ne veux rien
dire, l’important c’est là où on sera à la
fin de la saison", clame ainsi Charles Kaboré.
Certes. Mais après avoir connu tant
de déceptions, de doutes, et au coeur
d’une situation financière tourmentée,
cette première place agit comme une
bouffée d’oxygène pour le club de Vincent
Labrune. D’autant qu’elle est acquise
sur les terres même de Montpellier.
"Bienvenue chez les champions", annonçait
en guise de préambule le public
de la Paillade. Le décor était ainsi
planté. Exit Eskisehirspor, Reims, Sochaux,
Sheriff, autant de succès teintés
d’un bémol au regard du statut des adversaires.
À Montpellier, l’OM était attendu
au tournant. Et le virage aété parfaitement
négocié.
Sous une chaleur écrasante, l’OM a
su faire le dos rond pour endiguer
l’orage naissant des hommes de René
Girard, puis s’enhardir au fil des minutes,
à l’image de Gignac, stoppé en pleine
surface à cinq minutes de la
mi-temps. "Il y avait penalty, j’étais passé!
Regardez les images à la télé", lançait
le Martégal en quittant le stade de la
Mosson. Rudy Buquet, celui-là même
qui n’avait pas vu la faute sur Brandao
à Brest le 26 février dernier, en a décidé
autrement. Il y a six mois, cette erreur
d’appréciation fut synonyme d’un début
de descente aux enfers pour l’OM,
la premièredes sept défaites consécutives
et le préambule des douze matches
sans victoire.
Hier, elle est resté rangée aux rayons
des anecdotes et au palmarès d’un arbitre
décidément bien peu inspiré. Car
après ce fait de jeu, l’OM n’a eu de cesse
d’imposer son emprise sur la rencontre.
Jusqu’à la délivrance signée Gignac,
d’une frappe soudaine, consécutive
à une passe de Congré interceptée
par Amalfitano.
Il y a bel et bien quelque chose de
changé dans cette équipe. Une humilité
retrouvée, symbolisée par des saluts
appuyés aux supporters marseillais
avant et après la rencontre. Une solidarité
sans faille, qui a permis à l’OM de
contenir sans problème les dernières offensives
montpelliéraines. Au contraire,
il s’en est fallu de quelques centimètres
pour que Loïc Rémy, dont c’était le
grand retour en L1, ne corse l’addition
dans les ultimes secondes.
Qu’importe. Cette courte victoire suffit
largement au bonheur d’une équipe
qui devrait connaître quelques chamboulements
ces prochaines heures lors
d’une fin de mercato qui s’annonce agitée.
L’OM se contente de savourer le moment
présent. Et regarde l’avenir avec
un optimisme affirmé.

On oublie et on pense au tirage
NULNULLISSIME Accidentellement,
le Shériff Tiraspol aurait pu gagner,
mais logiquement, le 0-0 qualifie l’OM

L’équipe moldave a passé
sa premièremi-temps,
disposée en 4-6, voire
en 9-1.


Loïc Rémy, pour son grand retour à la pointe de l’attaque olympienne, s’est offert un entraînement grandeur nature d’un
peu plus d’une heure. Il faut bien tirer des points positifs de cette triste soirée...


Tout à l’heure, on aura déjà
oublié. À Monaco, au moment
du tirage, on guettera les boules
en pensant à Naples, à laLazio,àMönchegnladbach.
Et on sera dans la préparation
d’OM-Rennes, avec une première
place certes anecdotique, mais
aussi symbolique et sympathique, à
conserver.
Le Shériff, on l’aura rangé dans
l’armoire aux souvenirs, au fond, derrière
les grands matches de Diarra,
l’arthrite de Dimas, les acrobaties de
Cavens ou quelque rencontres de coupe
de France contre Thaon-les-Vosges
un soir de janvier. Allez, d’ici quelques
mois, quand on vous dira Shériff, vous
penserez à quoi ? Gary Cooper ou John
Wayne avec une Winchester, Bob
Marley avec une Gibson, Eric Clapton
avec une Fender. La transe Sinistrie,
ses Yougo, ses Burkinabés et son Roumain
francophile d’entraîneur, seront
déjà recouverts de poussière.
Tiens, d’ailleurs en 2005, on a
l’impression qu’on était passé directement
de la Lazio et La Corogne au CSKA
Moscou etàHeerenven, en sautant
au passage la purge Berschoot.
Oui, la pire d’hier, on veut l’oublier,
parce que finalement, elle ne coûte
rien à l’OM, sinon quelques points
après la virgule de son indice, la différence
entre une victoire et un nul.
Qu’il fût nullissimeoubrillant ne change
rien à l’affaire. Onoublie.
La victoire, elle aurait même pu sourire
à Tiraspol. Un but refusé (en toute
équité) pour un hors-jeu de Balima,
un tir sur le poteau de Stanojevic, qui a
failli réveiller le stade, une autre frappe
à côté de cet attaquant et enfin un
dégagement raté de Gignac qui aurait
pu se transformer en auto-goal, ça fait
beaucoup pour une équipe moldave
qui a passé sa première mi-temps
dans ses quarante mètres, disposée en
4-6, voire en 9-1.
À ladéchargede l’OM, il n’était donc
pas facile de trouver des brèches dans
cettemuraille jaune, sur unemauvaise
pelouse, avec une équipe très remaniée.
Le plus de la soirée est sans doute là,
dans ce temps de jeu octroyé à LoïcRémy,
qui a mesuré tout le chemin qui
lui reste à parcourir. Un peu court sur
une belle ouverture de Cheyrou, pas assez
adroit, comme à Montpellier, sur
un bon ballon à 20mètres, il va devoir
progresser par étapes. On a pu constater
toute la différence qui le sépare
d’un homme en forme et en confiance,
comme André-Pierre Gignac, dont
l’entrée a procuré à l’OM sa meilleure
occasion, à la faveur d’un débordement
et d’uncentre en retrait pour André
Ayew.
Le cri de contentement du public à
son entrée, l’inquiétude quand il s’est
tenu la cuisse après un choc, attestent
de l’importance qu’il a aux yeux des
supporters. D’autres ont pu jouer,
comme les jeunes Mango et Abdullah,
avec des fortunes très diverses, ou se
reposer, comme Valbuena, à l’entrée
là encore percutante.
L’OMaurait pu le gagner ce match,
sur un coup de tête ou une reprise
d’André Ayew, Metoua repoussant sur
sa l i gne. Ma i s, aujourd’hu i ,
non-match oumatch nul, c’est secondaire...

Ligue Europe : le calendrier de l'OM3 contributions Publié le vendredi 31 août 2012 à 15H49


Le calendrier de la Ligue Europe a été dévoilé. Voici celui de l'OM (groupe C).

Le 20 septembre, à 19 heures : Fenerbahce-OM
Le 4 octobre, à 21h05 : OM-Limassol
Le 25 octobre, à 21h05 : Monchengladbach-OM

Le 8 novembre, à 19 heures : OM-Monchengladbach
Le 22 novembre, à 21h05 : OM-Fenerbahce
Le 6 décembre, à 19h : Limassol-OM

bienvenou a écrit:Ligue Europe : le calendrier de l'OMvendredi 31 août 2012 à 15H49

Le calendrier de la Ligue Europe a été dévoilé. Voici celui de l'OM (groupe C).
Le 20 septembre, à 19 heures : Fenerbahce-OM
Le 4 octobre, à 21h05 : OM-Limassol
Le 25 octobre, à 21h05 : Monchengladbach-OM
Le 8 novembre, à 19 heures : OM-Monchengladbach
Le 22 novembre, à 21h05 : OM-Fenerbahce
Le 6 décembre, à 19h : Limassol-OM

c'est bon de jouer les gros a la maison au retour

ON VA LA GAGNER

OM | OLYMPIQUE DE MARSEILLE
Fenerbahçe, Monchengaldbach, Limassol... Comme l'a dit le Coach Elie Baup, cette saison en Europa League ce sera "des équipes de qualité avec de beaux stades et des ambiances chaudes" !

La vie s’écoule ainsi dans les
rues de Marseille : les deux semaines
passées en tête de la
Ligue1 ont remis du baume
coeur. La coupure internationale
a installé ce sentiment
tenace d’un
OM menant une vie
paisible, découvrant
de nouvelles
ambitions sans
les clamer haut
et fort.
La fragilité
d’un début
de s a i s o n
rappelle
combien
tout est appelé
à être
inscrit sur la
durée. Le club a
vécu bien au chaud une
quinzaine réjouissante sur
le plan moral dans l’attente
de reprendre le cours de
son histoire.
Mais à cette période de la
saison, la situation ne peut
être propice à un emballement
déplacé. On envisage
chaque étape comme
une confirmation, sans le
moindre excès. Dans ce
contexte, on doit donc
considérer les quatre premières
victoires comme
de simples promesses.
Aussi belles soient-elles,
elles n’éloignent pas
encore suffisamment les
dégâts causés par le comportement
et les discours
du dernier exercice.
Il est pourtant de bon ton
de tourner la page, de refuser
de s’apitoyer sur un
passé récent, car les résultats
pleurés semaine
après semaine ne construiront pas
l’avenir que les Olympiens dessinent
depuis le début du mois d’août. Sans
prétention, avec des valeurs simples
et nobles, un projet concerté et partagé.
L’OM n’offre pas encore un grand
football. Il prend le contour d’un ensenble
solide dont le seul but est de
remettre le club dans le sens de la
marche. Oui, c’est bon d’être devant,
de conduire le train de la Ligue1, tout
en mesurant le chemin à parcourir.
Les Olympiens écrivent l’actualité, la
leur et celle du club.
En ce début de saison, ils se sont
donné les moyens d’égaler un record
datant de près de 80 ans. Une autre
page plus symbolique que glorieuse
- être la première équipe du club à
remporter les cinq premiers matches
de championnat - les attend
aujourd’hui, s’ils restent dans les mêmes
dispositions.
"Personne ne s’en fout, explique
Élie Baup, mais on ne joue pas pour
établir des records, mais pour prendre
des points. On n’a pas construit notre
début de saison sur le résultat pur,
mais sur la manière de les obtenir."
L’entraîneur olympien veille à tout
relâchement, distille semaine après
semaine un discours constant à
l’approche des rendez-vous: "Après
quinze jours de coupure, l’absence des
internationaux, il y a forcément une
inconnue. On travaille pour retrouver
la dimension collective. Chacun se remet
à la disposition de l’équipe pour
relancer une dynamique constructive,
avec l’enthousiasme de se retrouver ensemble."
Baup attend que son équipe "se remette
à l’endroit", poursuive sa progression,
afin d’apporter les garanties
nécessaires à la validation du projet
mis en place.
Il n’entend pas modifier sa vision,
tant son souci est grand de rester cohérent
auprès des joueurs. Préserver
les mêmes principes, favoriser
l’harmonie collective quel que soit le
terrain, quel que soit l’adversaire, rester
pertinent tout en veillant à améliorer
les détails pour donner plus de
consistance à l’expression collective.
La fluidité dans la circulation, la volonté
de présenter un bloc compact,
le souci d’avancer avec une nécessaire
solidarité restent des préoccupations
permanentes.
Sans offrir de football champagne,
cette ligne de conduite a permis de
poser les fondations de la saison. Il
convient dorénavant de bâtir, de
construire l’avenir immédiat sur ces
principes.
Beaucoup se retrouvent dans la détermination
affichée par l’équipe.
Baup ne veut pas d’un "football
bourgeois", mais d’un "football populaire",
celui qui colle le mieux à
l’histoire du club.
Ça n’interdit pas de pétiller...

Lyon poursuit Marseille,
L'OM, qui prolonge son départ parfait, et son dauphin Lyon, tous deux victorieux, continuent de dicter le rythme de la L1 après cinq journées,

Dans sa prestigieuse histoire, Marseille n'avait jamais trouvé le moyen de remporter ses cinq premiers matches de championnat. C'est désormais chose faite, et assez logiquement (1-0), après son voyage dimanche soir à Nancy et l'année où l'on s'y attendait le moins.

Largement supérieurs, les Olympiens ont même fait preuve de générosité en n'accablant pas trop durement les Lorrains. Mais un but 1OO% Ayew avec une passe d'André pour Jordan a tardivement sonné le réveil timide de l'ASNL au bord de la zone rouge (17e).

Avant leur entrée en lice en C3, les deux Olympiques, tous deux contraints d'alléger cet été leurs finances et leurs effectifs, ne sont pas géniaux mais ils surfent sur leur forme du moment et font preuve de l'application des bons élèves.

L’OMa donné une leçon
pendant une heuremais
a soulevé une crainte: celle
de ne pas être récompensé.


En fouillant avec insistance dans
notre mémoire, nous ne retrouvons
pas trace, lors des dernières
saisons, d’une telle domination olympienne
sur terrain adverse.
Il est de bon ton d’applaudir cette
première place, préservée avec une certaine
assurance. Mais il manque dans
le cinquième succès olympien de la saison
- celui d’une page historique pour
le club, car il représente le meilleur départ
en championnat depuis la création
du football professionnel - l’éclat
d’une première période de domination
insolente. Fluide et agréable. Belle
mais inaboutie.
Nous aurions pu parler de perfection
si au moins la moitié des huit occasions
recensées avaient terminé leur
histoire au fond des filets nancéiens.
Le regret de voir un réalisme malmené
a contrarié l’enthousiasme mis dans la
préparation, la pertinence de
l’animation offensive, l’application à
mettre en place les schémas travaillés
vendredi matin à l’entraînement.
Un football fluide, cohérent, des lignes
trouvant leurs attaquants, ceux-ci
gagnant leurs duels face à une équipe
déboussolée. L’OM a donné la leçon
pendant une heure, mais a soulevé
une crainte: celle de voir cette mainmise
non récompensée par une maladresse
finale.
Le pressing de l’ensemble offensif
olympien a contraint dans un premier
temps les Nancéiens à jouer à reculons.
Au fil des minutes, ils ont paniqué,
abandonné. On les a sentis craintifs,
apeurés, dépassés par les événements
face à un bloc olympien bien
dans sa tête, bien dans sa peau, assumant
même loin de chez lui son statut.
En restant sur la même idée directrice,
quel que soit le terrain où ils évoluent,
les Olympiens gagnent en crédibilité,
en considération aussi. Le synthétique
a favorisé la circulation du ballon,
mais tel n’aurait pas été le cas s’il n’y
avait pas l’envie, la détermination,
l’esprit. En évoluant ainsi, les Olympiens
ont éprouvé autant de plaisir
que ce qu’ils en ont procuré.
Le but de Jordan Ayew, parfaitement
construit dès la récupération avec la vitesse
nécessaire dans les transmissions
pour arriveràuncentre et une tête
plongeante, a été l’aboutissement
d’un long travail, pas suffisamment
mis en valeur. Insistons sur ce point : il
manque du relief à cette victoire
d’autant qu’une fois le score acquis, la
dernière demi-heure a été moins appréciable.
Nancy est sorti de sa coquille, l’OM a
reculé, perdu plus rapidement les ballons.
L’équipe a donné des frissons à
ses supporters.
Il y a eu une, deux, trois situations
chaudes, mais rien de bien méchant.
Simplement un léger rappel à l’ordre
sur la nécessité de ne pas se désunir
dans le futur pour continuer à séduire
et rester conquérant.
Cinq sur cinq. C’est unique dans
l’histoire du club sur un début de
championnat. Cette équipe est entrée
dans la légende olympienne. Cet honneur
est certes symbolique. Il ne garantit
rien, ni titre ni qualification en Ligue
des champions, mais il procure un
bien fou. Celui du temps présent. Vite
la suite.

«Pas une coupe en plastique»
Les joueurs de l'OM, qui affrontent jeudi Fenerbahçe en Ligue Europa, n'estiment pas que cette compétition est inutile. Tous trouvent plus ou moins des raisons de la jouer à fond.

A la veille d'affronter Fenerbahçe dans leur premier match de poules de Ligue Europa, les Marseillais l'assurent, ils n'ont pas l'intention de négliger cette compétition. Même si lors des tours précédents, ce sont surtout les jeunes qui ont joué, ce n'est pas pour autant le signe que club olympien n'a aucune ambition. «Nous sommes des compétiteurs, tous les matches sont importants, a assuré mercredi Nicolas Nkoulou. Ce n'est pas un coupe en plastique». Pour Charles Kaboré, l'intérêt de participer à la C3 est ailleurs : «C'est important de rester sur notre lancée, pour nos supporters et pour notre moral», a annoncé l'international burkinabé, en référence aux cinq victoires consécutives enregistrées en Ligue 1.

Si Steve Mandanda regrette évidemment de ne pas être dans la cour des grands cette année, le capitaine de l'OM prend néanmoins cette première confrontation face à un gros client comme un lot de consolation. «C'est dommage, a soupiré Steve Mandanda, mais Fenerbahce a un goût de Ligue des champions...» Pour d'autres en revanche, au sein de l'encadrement notamment, le choix est vite fait : «Le match important de la semaine, c'est bien celui contre Evian. Car notre seul but reste assurément de réussir un bon Championnat». -
.

LIGUE EUROPA

GROUPEC
1re journée
Hier
Fenerbahçe -OM....................................2 - 2
AE Limassol -M’Gladbach ....................0 - 0
PTS J G N P BP BC G
1. OM 1 1 0 1 0 2 2 0
. Fenerbahçe 1 1 0 1 0 2 2 0
3. AE Limassol 1 1 0 1 0 0 0 0
. M’Gladbach 1 1 0 1 0 0 0 0
2e journée
Jeudi4octobre
M’Gladbach - Fenerbahçe .................21h05
OM- AE Limassol ...............................21h05
3e journée
Jeudi 25 octobre
AE Limassol - Fenerbahçe..................21h05
M’Gladbach -OM ..............................21h05
4e journée
Jeudi8novembre
Fenerbahçe - AE Limassol ......................19h
OM-M’Gladbach ..................................19h
5e journée
Jeudi 22 novembre
OM- Fenerbahçe ................................21h05
M’Gladbach - AE Limassol ................21h05
6e journée
Jeudi6décembre
Fenerbahçe -M’Gladbach .....................19h
AE Limassol -OM...................................19h

NOTRE COUPE DE LA LIGUE FAUDRA VENIR NOUS LA CHERCHER

TETES DE SERIES OU PAS

RECORDS DE VICTOIRES EN DEMARRANT LE CHAMPIONNAT
4
MAINTENANT 5
PUIS 6 7 8 9 PARDI POURQUOI PAS 10