EUROMEDITERRANEE ...VA CHANGER LE VISAGE DE MASSILIA

Mais le Dock des Suds
propose 365 nuits de fête

Au centre et sur le bord
de mer, la loi du silence
règne sans partage
"C’est toujours aussi mort, chez
vous, la nuit ? Le couvre-feu après
22heures" avait lancé Nagui à des
candidats marseillais. Un an après
cette émission redoutable pour
l’image de Marseille, la réponse est
toujours... oui. "Rien de nouveau
sur ce dossier. Mais il va absolument
falloir que ça bouge pour
2013", commente Dominique Tian,
le député maire UMP des 6e et 8e
arr.
L’été dernier, c’est lui qui avait
soufflé au maire l’idée de créer un
site dédié à la fête. "Il faut en finir
avec la médiocrité et proposer des
animations péchues sur un site doté
d’un parking, afin d’animer des soirées
sans déranger personne", expliquait
l’élu.
Faire la fête donc. Mais sans faire
de bruit. Histoire de ne pas troubler
le sommeil des riverains, y compris
ceux qui ont choisi d’habiter dans
l’hyper-centre. Sur le quai du port
par exemple, hormis quelques soirées
adoubées par la Ville (comme
le Ricard Live jeudi soir dernier), les
couche-tôt ont toujours le dernier
mot. Et les PV pleuvent sur les restaurants
accusés d’être trop
bruyants. Récemment, l’un des rares
établissements de nuit situé sur
le bord de mer a récolté trois semaines
de fermeture administrative
pour les mêmes raisons. Les professionnels
du tourisme ont beau rappeler
que la vie nocturne est indispensable
au développement touristique
de la ville, rien n’y fait : à Marseille,
ou du moins dans le centre-
ville, la loi du silence règne sans
partage. Résultat : "De nombreuses
manifestations nocturnes nous
échappent. Même sur les plages du
Prado, il faut dire non aux organisateurs
pour ne pas créer des problèmes
de voisinage", reconnaît Dominique
Tian.
D’où sa proposition de "délocaliser"
la vie nocturne. Pour le député
UMP, "le seul endroit possible, c’est
le J4". Central mais suffisamment
éloigné des habitations, doté d’un
grand parking, et situé en bord de
mer, le site du Fort Saint-Jean "présente
surtout l’avantage de ne pas se
situer sur le secteur de Dominique
Tian", ironise Lisette Narducci, la
maire PS de secteur de 2e et 3e arr.,
pas franchement emballée par
l’idée d’une fête permanente sous
les fenêtres de ses électeurs. Samia
Ghali, la maire PS des 15e et 16e ne
l’est pas davantage : "aux Goudes,
la Maronaise a été détruite parce
que cela gênait les riverains. Il est
hors de question d’infliger à la population
des quartiers nord les mêmes
nuisances!".
Alors, puisque personne ne veut
organiser la fête chez soi en 2013,
c’est encore sur les mêmes qu’il faudra
compter. L’été dernier, Bernard
Aubert, le patron de la Fiesta des
suds s’était proposé pour accueillir
au Dock des suds la "grande discothèque"
du maire. Personne ne l’a
jamais relancé. Du coup, il lance
tout seul l’invitation aux Marseillais
: "Tout au long de l’année
2013, le Dock des Suds sera ouvert
tous les soirs". 365 nuits où l’on
pourra se donner rendez-vous, boire
un verre, écouter de la musique,
parler foot ou culture. Et même...
danser en plein air sur une immense
esplanade aménagée sur toit

Le Cid par Roberto Alagna place Bargemon Publié le mardi 14 juin 2011 à 19H09


L'événement est exceptionnel. Ce vendredi 17 juin, à 20 heures tapantes, le ténor Roberto Alagna donnera une représentation du Cid de Jules Massenet à l'Opéra de Marseille, qui aura la particularité d'être retransmis simultanément en direct place Bargemon (à côté de l'hôtel de ville à Marseille).

L'occasion pour les Marseillais d'assister gratuitement à ce spectacle lyrique d'envergure dont les quatre représentations affichent complet.

L'Office du tourisme vous invite à montrer patte bleue Publié le vendredi 17 juin 2011 à 07H02


Partenaire de la Fête Bleue qui se déroulera les 24, 25 et 26 juin, l'Office du tourisme de Marseille propose des réductions substantielles sur le tarif sur sa visite "Zoom" réductions pouvant aller jusqu'à la gratuité totale si les personnes participantes jouent le jeu en s'habillant en bleu. Cette visite "Zoom" consiste à découvrir les hauts lieux de l'opérette marseillaise; une troupe de chanteurs amateurs rejoignant le guide et son groupe pour interpréter en direct et a capellales airs les plus fameux.

La visite a lieu généralement les samedis, de 9 h 30 à 11 h 30, par groupe de 25 à 30 personnes; la prochaine étant programmée le 25 juin, au coeur de la Fête Bleue. Son prix est de 7 € par participant (avant réduction éventuelle).

Renseignements et réservations au 0 826 500 500

CMA CGM : Michel Sirat
nommé directeur central exécutif finances
vendredi 17 juin 2011 à 12H44
Michel Sirat a été nommé au poste de directeur central exécutif finances de la CMA CGM, indique l'entreprise dans un communiqué. Diplômé de l'IEP de Paris, de l'Ecole Centrale de Paris et de l'ENA, Michel Sirat a débuté sa carrière à la direction du Trésor, puis au FMI à Washington.

Voiles du Vieux-Port : le vrai "panama" passe dans une alliance...1 contribution Publié le samedi 18 juin 2011 à 11H09



Parmi les exposants réunis au Village des voiles du Vieux port, actuellement à Marseille, la société Ophelia's propose d'authentiques chapeaux "panama", fabriqués dans la province d'Azuary, en Equateur. C'est en effet dans cette partie du monde que pousse la fameuse paja toquillas avec laquelle se fabrique le couvre-chef le plus connu au monde.

Une fibre qui lui confère une telle souplesse et une telle légèreté (il pèse mois de 100 grammes) qu'il est possible de le plier ou de le rouler très serré. La légende veut même que le vrai "panama" soit le seul chapeau à pouvoir retrouver sa forme après être passé au travers d'une alliance... Comme le rappelle Hugo Mounier qui importe ce produit directement depuis l'Amérique du Sud, en lien avec les petits producteurs locaux et notamment les toquilleras, ces femmes équatoriennes passées maîtres dans l'art de tresser la page coquillas, le "panama" constituait la protection obligatoire contre le soleil de tous les ouvriers qui construisaient le fameux canal éponyme. Produit à plusieurs centaines de milliers d'exemplaires et souvent imité, il allait connaître une diffusion planétaire

"Bravo pour le rapprochement avec Barcelone"
"Il est évident que culturellement,
les Marseillais sont
beaucoup plus enclins à se
tourner vers Barcelone que
vers la Belgique ou Lille : les
racines méditerranéennes
communes, le même drapeau
en Provence qu'en Catalogne,
une proximité indiscutable
entre la langue catalane
et le provençal, le climat,
les traditions, le style de vie.
"Les Provençaux sont déjà nombreux à se rendre à Barcelone.
Je pense que la desserte TGV sera un plus indiscutable pour
notre région

C'est la Fête bleue !6 contributions Publié le lundi 20 juin 2011 à 20H34


depuis 2007, la Fête bleue revient à Marseille chaque dernier week-end de juin. Ce vendredi 24, samedi 25 et dimanche 26, le mot d'ordre sera donc le bleu et rien que le bleu avec de multiples animations, concerts, expositions et démonstrations dans la Ville.

http://www.fetebleue.com/index.php

Plus de 20 heures de musique et de danse vous attendent. Et pour clotûrer la fête, le dimanche soir, des DJ's internationaux vous donnent rendez-vous derrière leurs platines à partir de 17 h, place Bargemon. David Vendetta, déjà présent l'an dernier, reviendra sur scène, accompagné notamment de David Morales et de Joachim.

Fête Bleue : plus qu'une journée pour en profiter ! Publié le samedi 25 juin 2011 à 18H12


A Marseille, la Fête Bleue se poursuit jusqu'à dimanche soir. Retrouvez le programme complet des festivités qui vous attendent.

Ce samedi soir

De 20 h à 22 h
50 ANS DE LA CHANSON FRANCAISE Hang'art. Inscription obligatoire au 04 91 00 42 32. Organisateur : Seram, Ville de Marseille, mairie des 4e et 5 e arrondissements

Dimanche 26

De 9 h à 18 h
ANIMATIONS DANS LE QUARTIER DES OLIVES. Organisateur : Association des commerçants

De 10h à 12h et de 14h à 18h
VISITE DE L'ACHERON Quai des Belges. Organisateur : Marine nationale

De 13h à 17h
ATELIERS D'ARTS PLASTIQUES POUR ENFANTS Parc Pastré. Organisateur : Tooza

De 15 h à 18 h
PARADE D'ANIMAUX GEANTS Parc Pastré. Organisateur : Théâtre de la Grande ourse

De 17 h à 1 h
SOIREE BLEUE PODIUM FG Place Bargemon. Organisateur : Artkom en partenariat avec Radio FG

A partir de 16 h
L'ASSEMBLADE Palais Longchamp. Organisateur : La Régie culturelle régional

Ce programme peut subir des modifications.
Renseignements :fetebleue.com

Lui, c’est Bernard (1), un géant barbu. Au bout de
deux ans de procédures judiciaires, le géant est à terre
: "Je suis en dépression, je n’en sors plus", dit-il
d’une voix monocorde."Sombrer, cela nous est arrivé
à tous", explique Dominique. "Heureusement, on ne
va pas mal tous au même moment: il en reste toujours
un pour aider les autres à remonter", ajoute Sandrine.
Baladés d’audience en audience, d’expertise
en appel depuis deux ans, ils n’ont que ça pour tenir,
les 23 copropriétaires des Terrasses Notre-Dame. La
solidarité, la colère. Un brin d’espoir qui s’accroche
encore, tenace: "Je veux rester optimiste, dit Sandrine,
animatrice en maison de retraite. Sinon autant
me mettre une balle dans la tête tout de suite !"
Ce matin-là on se retrouve au lotissement, les
pieds dans la caillasse ; les ouvriers aménagent la voirie.
Mais les experts ont recommandé la démolition
pure et simple de trois rangées de maisons. "On le dit
depuis le début, qu’il faut les détruire, peste Annie,
technicienne de labo. On perd tellement de temps!"
Et le temps, c’est de l’argent : entre le remboursement
de son prêt, pour une villa dans laquelle elle
n’est pas sûre de vivre un jour, et la location dans
laquelle sa famille s’est retranchée, "on sort 1800¤
par mois. Mon salaire n’y suffit pas", dit Sandrine qui
n’a pas défait les cartons de son déménament depuis
deux ans. "Psychologiquement, c’est impossible.
Je ne les ouvrirai que quand je serai chez moi, ici."
Amère, elle note encore: "Ils nous tuent à petit feu, ce
sont des lâches. Ils espèrent qu’on va se décourager".
Ce "ils", ce sont les responsables du Groupement
français de caution. Le garant du groupe Sarrail devait,
selon la justice, reprendre le chantier là où il
avait été laissé. Depuis, il traîne la patte. "Ils se disent
au service des gens : ils nous jouent un concerto d’André
Rieu, oui !" jette Dominique, avec son sens de
l’humour habituel. Elle voudrait mener une action
au siège de GFC, à Grenoble. "Une grève de la faim,
ce serait bien ?" se demande Carole. "Pas possible, j’ai
trop faim tout le temps", soupire Dominique. Voici
"sa" villa : démolie une première fois l’hiver dernier,
elle a désormais des murs, un toit, mais c’est à peu
près tout. "Là, je ferai une cuisine américaine, là une
terrasse avec peut-être une piscine hors sol", montre-
t-elle à ses voisins. Elle "rêve, oui, mais que faire
d’autre ?" "On doit bien vivre", dit Carole. Les
ouvriers qui s’activent sur la voirie le savent, ils ont
mis les pieds dans un "merdier rare. Il y a eu un empilement
de défaillances, de l’architecte au bureau de
contrôle. Chacun aurait pu dire stop : personne n’a
pris cette responsabilité." La vie de 23 familles est désormais
entre les mains des assureurs : "Tout est imaginable,
estime un pro. Même qu’une indemnité soit
donnée aux propriétaires, qu’un promoteur rachète le
chantier et revende ensuite les villas... plus cher." On
peine à le croire mais, il le jure : "Les promoteurs se
battraient pour reprendre le programme".


Il avait sévi voici dix ans à la Valentine, et pourtant, il
a récidivé sans souci quelques kilomètres plus loin à
Septèmes : le sexagénaire Theo Stok (lire aussi
ci-contre), que bien peu de personnes à Marseille
pourraient décrire, pourrait-il revenir demain déposer
un permis dans la cité phocéenne ? "En théorie,
oui, admet Roland Blum, premier adjoint UMP. Si sur
le papier le permis demandé est conforme aux règles
d’urbanisme, nous n’avons pas de motif pour le refuser.
En revanche, sourit-il, rusé renard, nous pouvons
vraiment lui compliquer la vie : elle peut être très, très
tatillonne, l’administration française

Qui a vu
Théo Stok?

Si, à chaque expertise, un avocat représente
sa SCI, lui, on ne l’a plus jamais revu. Du
moins àMarseille. On se demande mêmes’il
existe encore, ce Théo Stok. "Il y a quatre
mois, ils m’ont fait déménager de la rue de la
République et exigé le silence radio, confiait à
La Provence, en novembre 2009, la secrétaire
du groupe Sarrail. J’ignore réellement comment
le joindre. C’est toujours lui qui appelle".
Idem pour le nouveau chef de chantierà
Septèmes: "Je l’ai par téléphone, oui..."
Si personne n’arrive à mettre la main sur
cet anglais, promoteur aussi habile qu’insaisissable,
ils sont néanmoins nombreux à
vouloir lui poser quelques questions... Les
acquéreurs des Terrasses de Notre-Dame ne
sont pas les seuls à être restés sur le carreau.
A La Valentine, les sinistrés de la Valentelle,
un lotissement de 189 villas en péril, mais
aussi à Martigues, les habitants du Comédia
ou ceux des Rayettes, aimeraient bien régler
quelques comptes avec celui qui leur a vendu
du rêve. Mais la Provence n’est pas son
seul terrain de "construction". En région parisienne,
il a également laissé des malheureux
acquéreurs le bec dans l’eau ! À Ivry,
Vitry-sur-Seine... les programmes immobiliers
fleurissent sans jamais être livrés ou
avec d’énormes malfaçons; s’en suit une bataille
d’experts et d’assureurs dont les propriétaires
ne voient pas le terme. "Et chaque
fois, note Me Emmanuel Molina, les victimes
ont le même profil. Ce sont généralement des
personnes avec des revenus modestes qui accèdent
pour la première fois à la propriété. Les
piéger à ce point relève d’un incroyable cynisme".
Avec l’enquête ouverte pour "escroquerie"
, "abus de confiance" et "faux" auprès
de la PJ de Marseille, peut-être, que Théo
Stok va, enfin, consentir à s’expliquer

Des défis capitaux
pour Marseille 2013
En plus des réalisations, la Ville réfléchit au mieux-vivre

Accueillir dans les
meilleures conditions
les 10 millions de
visiteurs attendus
à Marseille.

Renaud Muselier veut "tout faire pour que les Marseillais et les
visiteurs puissent bien vivre" en 2013


Il y a les premiers projets qui
sortent de terre. Comme le
Mémorial de la Marseillaise,
le Château de la Buzine ou la future
salle de spectacle du Silo.
Trois réalisations parmi d’autres
qui témoignent de l’avancement
des travaux engagés pour
2013, capitale de la culture.
"Mais quand 10 millions de personnes
sont attendues à Marseille
pendant cette période, il
faut s’occuper de l’accueil, de la
propreté, de la signalétique, tout
faire pour que les visiteurs et les
Marseillais puissent bien vivre",
analyse Renaud Muselier, délégué
spécial pour la préparation
de l’année 2013. C’est donc un
autre chantier sensible qui s’est
ouvert hier lors d’une réunion
de travail de la majorité municipale,
le troisième séminaire du
genre, dans la perspective de
Marseille-Provence capitale
européenne de la culture.
Pour cerner tous les enjeux à répertorier,
110 actions ont été listées
- sans qu’on en connaisse le
contenu - avec trois commissions
chargées de réfléchir à l’espace
public, à l’animation culturelle
et citoyenne, à l’accueil et à
la promotion touristique.
"Aujourd’hui, nous voulons savoir
si nous sommes sur de bons
rails", souligne Yves Moraine. Le
présidentUMPdu groupe majorité
municipale estime, comme
Renaud Muselier, qu’il faut désormais
"travailler sur le contexte".
L’un et l’autre affirment
d’unemêmevoix que, contrairement
à certaines rumeurs, tous
les équipements programmés seront
livrés en temps voulu.
"Nous avons une obligation de résultat,
martèle Renaud Muselier.
A mi-parcours, on a déjà répondu
à des attentes. Nous allons
réussir à mettre la ville en ordre
de marche". La prochaine
étape consistera, selon lui, à "essayer
de se rapprocher le plus possible
de MPM". Avec en ligne de
mire deux domaines qui ne sont
plus de la compétence de la ville
: à savoir les transports et la
propreté. La balle est dans le
camp d’Eugène Caselli, le président
PS de l’institution. Lors de
la conférence de presse d’hier,
les journalistes ont eu droit à la
diffusion de plusieurs films de
promotion sur Marseille-Provence
2013. Côté communication,
c’est sûr, le timing ne souffre
d’aucun retard