EUROMEDITERRANEE ...VA CHANGER LE VISAGE DE MASSILIA

Le nouveau Vieux-Port est prêt !17 contributions Publié le lundi 21 novembre 2011 à 17H47


Le projet de réaménagement du Vieux-Port est bouclé. Le revêtement va être refait et la circulation réduite. Par ailleurs, une vaste ombrière, sorte de parasol géant, va être installée sur une partie du Quai de la Fraternité. Enfin, de la Place aux Huiles à la mairie, les barrières séparant les piétons des bateaux vont être supprimées. Début des travaux en mars 2012. Livraison en décembre de la même année.

Le Vieux-Port enfin prêt
pour sa cure de jouvence
MARSEILLE Les travaux de piétonnisation débutent en mars, pour 10 mois


Le réaménager, le rénover
aussi, le moderniser surtout.
Mais au classement
des verbes les plus utilisés pour
expliquer les travaux du
Vieux-Port, il en est un qui écras
e l e s a u t r e s . On v e u t
l’a-pai-ser. Ce qui ne veut pas dire
l’endormir. Mais on y reviendra.
Le chantier du Vieux-Port,
qui coûtera 36M¤ pour la première
tranche (plus 44M¤ à l’horizon
2020) va donc réellement
démarrer en mars. Tous les obstacles
auraient sauté. Et il ne resterait
guère plus qu’à choisir les
couleurs des peintures pour les
cabanes des plaisanciers. Alors,
à q u o i r e s s e m b l e r a l e
Vieux-Port en décembre 2012 ?
Voilà, point par point, ce qui va
changer.
◗ LE PLAN DE CIRCULATION
C’est le gros chantier. Qui, en
fait, n’en est pas un. Pas question
de détruire des immeubles
pour élargir les voies. Non, on
va seulement changer les sens
de circulation et rendre la vie dure
aux voitures. En clair, les bus
circuleront en site propre,
c’est-à-dire dans des couloirs
protégés, tout autour du
Vieux-Port. Mais les voitures
n’auront qu’une voie et ne pourront
rouler que dans le sens Place
aux Huiles - mairie. L’idée forte
est de faire du secteur une zone
piétonne à 30km/h. Bonne
nouvelle pour les vélos, ils pourront
circuler dans les couloirs
de bus et, peut-être même, sur
une bande qui leur sera réservée.
Mais les voitures seront encouragées
à prendre le grand
boulevard urbain.
◗ LE GRAND BOULEVARD
URBAIN
C o m m e n t é v i t e r l e
Vieux-Port ? En passant par le
grand boulevard urbain que
MPM va aménager pour 9M¤.
En gros, en venant des Catalans,
il sera vivement conseillé d’emprunter
l’axe : avenue de la Corse
- Corderie - Pierre Puget -
Lieutaud - Bd d’Athènes. En dehors
de cet axe, d’autres voies seront
développées, telle la rue
Caisserie au niveau de Daviel.
De ce côté-ci du Vieux-Port, le
but aussi est de rendre fluide un
axe secondaire et de faire respirer
le Quai du Port.
◗ LA ZONE PIÉTONNE
Si on chasse les voitures, c’est
évidemment pour attirer les piétons.
La zone qui leur sera réservée
s’étire entre la mairie et la
Place aux Huiles, couvrant ainsi
le Quai de la Fraternité et la partie
basse de la Canebière (jusqu’à
la Bourse). MPM doit faire
des tests pour le revêtement du
sol.On s’oriente vers un pavé espagnol.
Quant à l’utilisation de
cette zone, on compte la rendre
grouillante, y organiser des fêtes
populaires, des concerts.
◗ LES OMBRIÈRES
C’est l’équipement qui n’était
pas vraiment du goût de
Jean-Noël Guérini. Mais l’ombrière
sera bien installée sur le
Quai de la Fraternité. D’une longueur
de 120 mètres, elle recouvrira
la partie sud (face à la brasserie
de l’OM). Mais ce parasol
géant, qui offrira des jeux de reflets
(de la mer et du ciel) sera
ultra fin et ne bouchera pas la
vue quand on se trouve en haut
de la Canebière et qu’on regarde
vers la mer. Par temps de
pluie, les poissonniers pourront
y mettre leurs étals à l’abri. On
signalera que la gare maritime
ne bougera pas. En revanche, le
petit train et les taxis déménageront
pour le bas de la Canebière.
Quant à la billetterie pour les
Calanques, elle passera du Quai
de la Fraternité à l’office de tourisme
(qui doit prendre la place
de l’Espace Mode). La stratégie
est claire : il faut "aérer" le
Vieux-Port.
◗ LES BARRIÈRES
C’est décidé : elles sautent.
MPM a décidé de libérer l’espace
dans le même périmètre, soit
entre la mairie et la Place aux
Huiles. Les bateaux et les plaisanciers
ne seront plus embastillés.
Comment se passera la cohabitation
avec les passants ?
Tout aurait été mis en place
pour que les plaisanciers y trouvent
leur compte. On va créer
pour chaque club nautique une
estacade, soit un ponton équipé
d’une grue, d’un atelier, d’un local,
le tout sécurisé. Bonne nouvelle
pour les plaisanciers : ils
ne devraient perdre aucune place
de bateau, autour du port.
◗ L’AVENIR
Le réaménagement du
Vieux-Port sera lancé en mars. Il
ne durera qu’une dizaine de
mois. Ce qui permettra à la Ville
de lancer les festivités de 2013
dans un cadre considérablement
r a f r a î c h i . Mais l e
Vieux-Port n’aura pas terminé
sa mue pour autant. À l’horizon
2020, il est prévu de créer un glacis,
au bas de Saint-Victor, autrement
dit au niveau de l’échangeur.
Il s’agira d’une pente douce
végétalisée qui servira de promenade.
Dessous, la communauté
urbaine aménagera un
port à sec pour environ 300 bateaux,
ainsi qu’un vaste parking
pour cars et véhicules légers.
Un peu plus haut, autour du
Pharo, c’est un grand espace
vert qui va pousser, avec une végétation
méditerranéenne qui
sera traversée par un sentier piétonnier.
La rocade L2 aidant, on
devrait repousser un peu plus
les voitures vers le boulevard urbain.
Le Vieux-Port doit être
apaisé. L’histoire est en marche

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Euroméditerranée, un projet qui transforme la ville Publié le mercredi 23 novembre 2011 à 20H11



Plus grand projet de rénovation urbaine d'Europe, Euroméditerranée a commencé avec la réhabilitation de l'immeuble des Docks en 1992, avant de se transformer en un quartier d'affaires dynamique et attractif.


26 septembre 2011. Voici le cœur du quartier Euroméditérranée avec au premier plan, la passerelle de La Joliette et plus en arrière, sur la droite la nouvelle tour CMA CGM.

21 septembre 2005. Ici une vue d'ensemble du Silo à grains d'Arenc (à gauche) et de la passerelle de La Joliette avant les travaux de rénovation



Euroméditerranée : un projet qui transforme Marseille
Marseille - mercredi 23 novembre 2011

26 septembre 2011. La mission historique des bibliothèques départementales (ici celle des Bouches-du-Rhône) est d'être un centre de ressources documentaires au service des villes de moins de 20 000 habitants. Depuis, le Conseil général a élargi son champ d'action avec par exemple le soutien à l'édition

4 mai 2005. La rue de la République, une des étapes fare du projet. Elle est ici telle que nous l'avons connue avant le début des travaux




La rue de La République est une grande artère résidentielle et commerciale. Elle a été embellie dans le respect des bâtiments historiques de type haussmanniens. L'élargissement des trottoirs, le ravalement des façades, la plantation de 200 arbres et l'installation d'un nouveau mobilier urbain, sont autant de choses qui ont redonné une âme à cette rue.
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Ainsi, en 2011, Marseille
compte 18 100 emplois directement
liés au tourisme (6% de
l’emploi total), soit 6000 de plus
qu’en 2010. "En 10 ans, l’emploi
lié au tourisme a doublé à Marseille.
Et contrairement aux stations
balnéaires, il ne s’agit pas
de travail saisonnier mais d’emplois
durables, pour des personnes
très, moyennement ou pas
du tout qualifiées. Grâce à l’offre
diversifiée que nous avons développé,
les touristes sont là toute
l’année à Marseille", souligne
l’adjointe.
La Ville a fait ses comptes :
1 215 croisiéristes en escale
dans la cité phocéenne, c’est 1
emploi créé. Et des croisiéristes,
vous savez combien on en a
compté, cette année, sur le
Vieux-Port ? 820 000, soit 17%
de plus qu’en 2010 ! Chacun
d’eux laissant 140¤ dans les
commerces, ce sont 110 millions
d’euros pour les caisses de
nos commerçants, restaurateurs,
taxis et autres prestataires
de loisirs.
700 millions d’euros
dans les caisses de la ville
Des bonnes nouvelles, vous
en voulez encore ? Eh bien parlons
de l’activité congrès: encore
en progression cette année
(191 846 journées). "En moins
de 15 ans, ce marché a plus que
doublé, avec 40%des manifestations
liées au secteur médical",
s’émerveille Dominique Vlasto.
Les hôteliers du groupe Accor
se frottent les mains: les nuitées
des congressistes sont en
hausse de 35% en 2011, boostant
de 30% leur chiffre d’affaires.
Plus modeste, le marché loisirs
n’a cru que de 3% dans les
hôtels haut de gamme. A noter
que dans toutes les catégories,
le taux d’occupation est resté
stable (ou en légère hausse),
sauf pour le bas de gamme qui
enregistre une légère baisse.
Au final, en fin d’année la
taxe de séjour encaissée par la
Ville dépassera les 2 millions
d’euros sur un total de... 700
millions d’euros de retombées
économiques liées au tourisme.
Dominique Vlasto n’en revient
pas du chemin parcouru :
"Souvenez-vous, il y a 15 ans, le
tourisme était anecdotique à
Marseille..."

4, 1 millions de visiteurs


Les touristes. Ces êtres étranges vêtus de bermudas à fleurs qui
envahissent la planète Marseille... Ils ont été 4,1 millions en 2011
(10 000 de plus qu’en 2010) estime l’Office du tourisme, qui extrapole
ce chiffre de la fréquentation de ses propres bureaux. Et dégage
des tendances. Ainsi, en 2011, la part des touristes français et
étrangers s’équilibre, les Espagnols deviennent la première nationalité
accueillie, suivie des Britanniques, des Américains et des Allemands.
A noter que les Russes et les Chinois réalisent une percée
en clientèle individuelle.
Mais que viennent-ils faire chez nous? Après l’obligatoire virée
sur les plages, l’indispensable escapade au Panier, l’indémodable
montée à la Bonne-Mère, les "estrangers" ont été très nombreux
dans les files d’attente devant la Vieille-Charité, pour accéder à l’exposition
sur l’Orientalisme en Europe (plus de 110000 visiteurs).
Gros succès également pour les bus à impériale qui ont "baladé"
33 270 visiteurs de janvier à fin octobre, soit 11% de plus qu’en
2010. Idem pour les croisières dans les calanques et pour le Petit
train, qui ont marché à toute vapeur cette année, malgré un début
d’été maussade.
Bref, les grands classiques font toujours recette. Mais la Ville ne
compte pas s’arrêter en si bon chemin.

La culture,l’autre atout touristique
EXCLUSIF Selon notre enquête, les Provençaunautes
apprécient l’offre culturelle dans le département. Et
attendent beaucoup de Marseille-Provence 2013

Avec la complicité de Bouches-du-Rhône
Tourisme (BDRT), nous honorons
aujourd’hui notre sixième et dernier rendez-
vous qui a pris à chaque fois la forme
d’une restitution de la grande consultation
par internet liée à l’activité touristique
dans le département sous toutes
ses formes. Près de 300 Provençaunautes
ont répondu sur LaProvence.com
aux questions de cette enquête portant
sur leurs pratiques culturelles et sur ce
qu’ils attendent de Marseille-Provence,
capitale européenne de la culture en
2013. C’est moitié moins de participation
que pour les enquêtes précédentes.
Pour les Provençaunautes, Marseille,
Aix-en-Provence et Arles sont les trois
bassins majeurs d’un département riche
en offres culturelles et patrimoniales. Petite
surprise toutefois, 55%d’entre-eux
placent la visite des parcs et jardins comme
première activité culturelle devant le
cinéma (46 %), les monuments historiques
(40%) et les musées (35 %).



"Marseille doit prendre
conscience d’un
potentiel culturel
qu’elle a bradé."




"L’accès du plus grand
nombre à la culture.
Un brassage social.
Une liesse populaire."


"Marseille 2013 : une
grande fête symbole
de rassemblement et
de partage."


Le département des Bouches-
du-Rhône est aussi
un territoire culturel. 93%
des Provençaunautes qui ont répondu
à l’enquête en sont
convaincus et le clament. Pour
les autres, le sentiment d’un
manque est plutôt le fait d’une
disparité entre les grandes villes
qui concentrent des programmations
tout au long de
l’année et le reste du territoire.
Lequel, à leurs yeux, se rapproche
davantage du désert culturel.
Autre élément qui atténue
l’impression d’un manque: l’offre
culturelle apparaît diversifiée.
Pour tous en revanche, les
événements culturels se partagent
essentiellement entre trois
grands bassins clairement identifiés
: Marseille cité par 42%
des Provençaunautes, Aix-en-
Provence et Arles. Tous citent
au moins un lieu culturel emblématique.
Pour les Marseillais,
sans surprise, c’est Notre Dame
de La Garde, lieu de pèlerinage
et l’un des monuments les plus
visités de France, qui l’emporte.
De manière plus diluée, ils
évoquent aussi la Vieille Charité,
le Palais Longchamp, le théâtre
de la Criée, l’Opéra ou le
Château d’If.
Pour les Aixois, c’est la ville
toute entière qui est élément de
patrimoine (52 %). Le musée
Granet, reconnu pour ses remarquables
expositions, faisant
figure de locomotive. Le
grand Théâtre de Provence, la
Sainte Victoire et Cézanne sont
également cités. Pour Arles,
sans surprise également, c’est
l’ensemble de la cité qui est perçue
en tant qu’élément de patrimoine.
Les arènes et le musée
de l’Arles Antique sont également
mentionnés.
De tout cela, il ressort que le
patrimoine historique du département
est un atout majeur. Notamment
les sites archéologiques
et le patrimoine architectural,
ainsi que le mentionnent
96% des Provençaunautes. Le
savoir-faire des artisans, déjà
souligné dans une précédente
enquête, est également cité
comme un élément culturel par
89%. Le patrimoine cinématographique
(81 %), celui littéraire
(82%), ainsi que les arts populaires
(83%) figurent aussi au
palmarès. Le patrimoine industriel
(53%) fait en revanche figure
de parent pauvre, son score
confinant au désintérêt.
Lorsque c’est la pratique
culturelle qui est prise en compte,
les répondants privilégient
les parcs et les jardins, ainsi que
les cinémas, les sites et les monuments.
Sans surprise, et dans
la lignée des opinions sur le tourisme
industriel, les visites d’entreprise
ne sont pas parmi les
plus prisées. Autre remarque: si
l’on excepte les cinémas, la gratuité
encourage la fréquentation.
Comment s’opèrent les
choix? Quel support est utilisé ?
"La Provence" et ses suppléments
jouent un grand rôle
(67%). Mais le bouche à oreille
(65%) et la recherche personnelle
sur internet (65 %) sont
aussi d’importants vecteurs. Enfin,
et là encore le fait avait déjà
été relevé, la recherche d’information
reste peu importante
via les sites communautaires.
Département réputé attractif
et diversifié, les Bouches du
Rhône incitent les Provençaunautes
à se mettre dans la peau
d’ambassadeurs. Une sortie
culturelle se conçoit pour les
deux tiers avec des proches et
des amis et 76% indiquent volontiers
ce qui doit être vu. 96%
font ainsi partager leurs expériences
avec des proches.
Un bémol tout de même :
seuls 18% des Provençaunautes
savent qu’avec un pass My
Provence proposé par Bouches-
du-Rhône Tourisme, il est
possible de bénéficier d’un accès
gratuit et illimité sur une sélection
de sites touristiques dès
lors qu’il y a accompagnement
par une personne ayant acquitté
un prix plein tarif. Sans surprise
donc, 82%n’ont pas ce type
de pass.
Comment est perçu l’événement
Marseille Provence 2013?
90% sont convaincus que cet
événement à venir est une très
belle opportunité pour le département.
72% se disent "concernés"
et 65% sont "confiants"
pour son bon déroulement. En
revanche, les chiffres montrent
que 54% ne savent pas exactement
ce que recouvrent les
grands chantiers, 56% avouant
ne pas savoir ce qui va se passer.
Un constat qu’il faut nuancer
compte tenu du nombre
des répondants. En revanche,
une majorité se dit convaincue
d’un impact favorable sur l’activité
touristique.
Quant aux ingrédients du succès,
c’est moins le cahier des
charges qui est pris en compte,
que le cadre dans lequel Marseille
va revêtir ses habits de Capitale
de la Culture. Au premier
rang, figure la propreté (83%).
Suivent des prix attractifs
(74%), une bonne diffusion de
l’information (72 %) et enfin,
des transports en commun
adaptés (72 %).


La pratique des activités culturelles
1 Je m’y rendstrès régulièrement par intérêt et curiositépersonnels
2 Je m’y rendsoccasionnellementselon laprogrammation
3 Je ne m’y rendsjamais
4 Total des répondants
Manifestation/////// 1// 2// 3///// 4

Visite d’entreprise 9 % 34 % 57 % 100 %
Festival 30 % 60 % 9 % 100 %
Musée 35 % 55 % 10 % 100 %
traditionnelle 27 % 59 % 14 % 100 %
Eco-musée 2 % 23 % 74 % 100 %
Monument / Site 41 % 52 % 7 % 100 %
Opéra 22 % 58 % 19 % 100 %
Théâtre 17 % 60 % 23 % 100 %
Cinéma 46 % 45 % 9 % 100 %
Parcs et jardins 55 % 40 % 5 % 100 %

◆ Le Vieux-Portenvedetteau NauticdeParis
Le semi-piétonnisation du Vieux-Port constitue cette année la
grande attraction du stand de la Communauté urbaineMarseille
Provence Métropole, jusqu’au 11 décembre, au salon nautique de
Paris. Le stand deMPM(hall 1 R50) propose en effet au public de
découvrir les grandes lignes du projet au travers d’un film en 3D et
d’immenses visuels montrant la future configuration du
Vieux-Port, telle qu’elle se présentera à l’issue de la 1ère phase du
chantier, en 2013, puis de la seconde en 2020. Une présentation
qui prendra une dimension particulière le 6décembre puisque seront
présents sur le stand de MPM, son président Eugène Caselli,
son vice-président en charge du suivi du projet Jean Viard, ainsi
que l’architecte urbaniste Michel Desvigne auquel on doit le projet
architectural et paysager, au côté de Norma Foster.
◆ Costa Croisières dévoileson trio dechoc
La lune de miel entre l’armateur italien et la place phocéenne se
poursuit. Partenaire de la première heure du renouveau des croisières
àMarseille, la compagnie qui est également cogestionnaire
du terminal du môle Léon Gourret a programmé en cette fin d’année
les premières escales de trois de ses paquebots les plus récents.
Après le Costa Luminosa (2826passagers) et le Costa Favolosa
(3 800 passagers) le week-end dernier, c’est le Costa Deliziosa
(2826 passagers) qui sera reçu fin décembre auMarseille Provence
Cruise Terminal.
◆ Yachts et paquebotsnaviguent deconserve
La convention SeatradeMed qui se déroulera du 27 au 29novembre2012
au parc Chanot, comportera bien un volet "cruise" (croisière)
et un volet "Super yacht"(grande plaisance). L’information
vient d’être confirmée par le président du Seatrade, Chris Hayman.
Seront donc réunis pendant trois jours dans la cité phocéenne,
des compagniesmaritimes, des responsables portuaires et des
agences de voyages, mais aussi des capitaines de yachts, des propriétaires,
des courtiers, des chantiers navals et des fournisseurs.
Organisé à Marseille par le Club de la Croisière, ce rendez-vous international
se déroule alternativement à Hambourg les années impaires
et dans un portméditerranéen les années paires ; l’objectif
étant qu’il s’installe à demeure sur les rives du Lacydon.
◆ Les scientifiquesauchevet del’hippocampe
Une expérience prometteuse vient de débuter dans l’étang de
Thau (Hérault) avec le lâcher d’une centaine de juvéniles d’hippocampes.
Élevés au sein de l’écloserie de l’Institut océanographique
Ricard, sur l’île des Embiez (Var), ces animaux nemesuraient
que 12mmà leur naissance. Menée en collaboration avec le Groupe
d’études de l’hippocampe (GEH), cette opération vise à reconstituer
la population de ce poisson emblématique du bassin méditerranéen,
notamment dans l’étang où de nombreux individus
sont victimes de la dégradation de leurmilieu, de la pollution de
l’eau et de la pêche (accidentelle ou volontaire pour l’approvisionnement
des aquariums). Bien que non protégé, l’hippocampe
pourrait d’ailleurs faire l’objet de mesures spécifiques compte tenu
desmenaces grandissantes qui pèsent sur lui. Il est intéressant
de noter que 200 autres juvéniles issus dumême élevage ont été
répartis dans 9 aquariums publics, avec l’ambition qu’à terme,
seuls des hippocampes d’élevage soient présentés aux visiteurs.
◆ Marseille et lameràtravers les siècles
Au milieu des années 1770, Marseille compte les cabinets de curiosités
issues de la mer les plus remarquables de France. Une trentaine
de collections, au bas mot, propriétés des élites locales, regorgeant
de coquillages rares, de poissons desséchés ramenés des
mers lointaines, parfois achetés à prix d’or auprès de négociants
prospères. Ce n’est qu’un sous-chapitre – il y en a tant d’autres –
du "Marseille et la mer" publié par Daniel Faget aux Presses universitaires
de Provence. Une étude sur les hommes et leur environnement
marin qui court du XVIIIe au XXe siècle. 400 pages. 22 ¤

EVÉNEMENT● Mardi du MucemàMarseille. Le cycle de conférence
initié par Thierry Fabre pour mieux comprendre les civilisations
entre Méditerranée et Europe, accueille ce mardi un invité
de choix: Alexis Jenni, qui a reçu le prix Goncourt pour son premier
roman L’art français de la guerre. Il viendra débattre à 18h30
à la bibliothèque l’Alcazar (58, cours Belsunce) avec l’écrivain-éditeur
Sofiane Hadjadj, autour du thème: "écrire la guerre d’Algérie,
entre littérature et histoire