LES DIRIGEANTS

Gasset en tribunes pour OM-Toulouse
1 contribution Publié le samedi 09 avril 2011 à 13H01


L'adjoint de Laurent Blanc en équipe de France aura un oeil attentif, ce dimanche au stade Vélodrome, à l'occasion du match entre l'OM et Toulouse. Jean-Louis Gasset pourra observer les performances des Marseillais Steve Mandanda, Loïc Rémy et Mathieu Valbuena, voire André-Pierre Gignac. Côté toulousain, il surveillera Moussa Sissoko

LE TÉMOIN Jean-Louis Gasset
"Le premier exploit

Jean-Louis Gasset, actuel
adjoint chez les Bleus, était
un jeune joueur en 1977




"C’est le premier exploit de La
Paillade, qui est montée de DH
en D1 en sept ans. Après l’OM,
nous avons sorti quelques cadors
comme le grand Saint-Etienne,
mais à La Mosson.
Au départ, j’étais surtout opposé
à Bereta et puis quand il a vu
que notre jeune, Morin était en
difficulté devant Alonso, il m’a
fait prendre l’Argentin. Pour le
reste, nous avions une équipe
très expérimentée, avec les anciens
Nîmois, Landi dans les buts,
Béton et Augé en défense centrale.
Je peux vous garantir que ça
"crayonnait" pas mal, le match de coupe dans toute sa splendeur
dans un stade plein à craquer. Les vieux nous dont dit : "Sur un
match, tout est possible."
Effectivement, l’OM n’était pas bien. On les pousse à la prolongation
et c’est Valadier qui marque le but de la qualif. On sortait le
tenant de la Coupe. Le plus drôle c’est que quinze jours plus tard,
on est allé jouer en championnat contre la réserve de l’OM dans un
Vélodrome quasiment vide et qu’on a perdu 2-0!"

Gérard Houllier hospitalisé
Gérard Houllier a été admis d'urgence à l'hôpital mercredi après un malaise. Son club, Aston Villa, n'a pas donné plus de précision.

Gérard Houllier a été admis à l'hôpital mercredi soir après avoir fait un malaise. «Il se sent assez bien et souhaite remercier les supporteurs d'Aston Villa pour leur soutien et leurs voeux de rétablissement», a indiqué Aston Villa dans un communiqué publié jeudi après-midi. «L'entraîneur subit actuellement des examens. Il est probable qu'il restera à l'hôpital plusieurs jours», indique encore le communiqué, sans donner plus de précisions sur son état de santé. Il laissera donc à son adjoint, Gary Mc Allister, le soin de mener l'entraînement. Houllier ne prendra pas non plus place sur le banc samedi, lors de la rencontre de la 34e journée de Premier League contre Stoke City (16h00). Aston Villa est dixième, à neuf points de la Ligue Europa, et compte sept unités d'avance sur le premier relégable, Blackpool.

Ce n'est pas la première fois que Gérard Houllier est hospitalisé en urgence. En octobre 2001, le manager français, alors en charge de Liverpool, avait été admis à l'hôpital après un malaise et avait été opéré d'urgence du coeur et avait dû prendre cinq mois de repos. Avant de succéder à Martin O'Neill en septembre, Gérard Houllier avait consulté le chirurgien qui l'avait opéré en 2001, le Dr Abbas Rashid, afin d'être sûr que son état de santé lui permettait de prendre place sur le banc de Villa.

«Lorsque vous acceptez ce genre de travail, vous savez que ce sera difficile et que vous aurez de la pression. Vous savez également que vous ne dormirez pas toutes les nuits. Je devais donc m'assurer que mon corps était prêt à endurer cela. J'ai passé des tests. Je suis en meilleur santé que je ne l'étais avant», avait-il déclaré en paraphant son contrat.

Hospitalisé depuis mercredi dernier, Gérard Houllier va mieux. Le manager français devrait quitter l'hôpital d'ici «trois à quatre jours».

Le manager français d'Aston Villa Gérard Houllier, hospitalisé la semaine dernière après des douleurs dans la région du coeur, devrait quitter l'hôpital d'ici «trois à quatre jours», a indiqué mardi son club. «Tous les examens ont confirmé que son coeur fonctionne parfaitement, a déclaré le médecin des Hammers, Mark Waller, dans un communiqué diffusé par le club londonien. Nous sommes extrêmement heureux de l'amélioration de l'état de Gérard ces six derniers jours». Houllier, 63 ans, avait été hospitalisé mercredi soir après s'être senti mal. Ce malaise, qui a été attribué à une fissure de la paroi de l'aorte, avait suscité l'inquiétude en raison des problèmes médicaux déjà rencontrés dans le passé par l'entraîneur. Houllier avait subi une longue opération du coeur en 2001 alors qu'il dirigeait le club de Liverpool. Le technicien s'est dit mardi «extrêmement touché» par tous les messages de soutien et de rétablissement reçus depuis son hospitalisation.

Le président de l'AS Nancy-Lorraine, Jacques Rousselot, se présentera sur la liste de Noël Le Graët à l'occasion des élections pour la présidence de la Fédération française de football (FFF), le 18 juin prochain

«On est en train de finaliser tout ça», confesse le président lorrain, qui précise qu'il n'abandonnera pas son club pour autant. Jacques Rousselot ne figurera donc pas à l'une des quatre premières places de ladite liste qui exclut tout cumul des mandats. «A travers mes connaissances des clubs et de gestionnaire, je souhaite apporter une vision différente du football et de la manière de gérer une maison aussi importante que la FFF», explique-t-il.

Jacques Rousselot assure «avoir plein d'idées», qui seront développées tout au long de la campagne. Avec le président de Nancy mais aussi Bernard Desumer, le trésorier de la FFF et président de la Ligue régionale, acquis aussi à la cause de Noël Le Graët,
la Lorraine s'allie à la Bretagne

Le Graët : «Celle-là elle est incroyable»

Noël Le Graët, vice-président de la Fédération française de football, a indiqué vendredi qu'il était «insensé de penser qu'il y ait pu y avoir une telle discussion» après la dénonciation jeudi par Mediapart de «quotas discriminatoires» raciaux mis en place à la FFF. «La philosophie de notre projet n'a en aucun cas été conçue comme ça, a développé M. Le Graët. S'ils ont des preuves (Mediapart), c'est à eux de les montrer. La FFF va confirmer son intransigeance sur des propos qui ne peuvent pas être tenus (ceux de Mediapart).»

«Aller en justice ? Sur un sujet aussi sensible, la FFF ne peut pas laisser passer ce genre de choses, a ajouté M. Le Graët. Quand vous lisez ça, ça vous tue, a souligné l'ancien dirigeant. On a lu beaucoup de choses mais celle-là elle est incroyable. Ca fait très très mal, je suis outré. Si une Fédération peut être citée en exemple, c'est bien la nôtre.»

FFF
Jouanno : selon que vous êtes puissant...

La décision soudaine de Chantal Jouanno, ministre des Sports, de suspendre François Blaquart
de ses fonctions de Directeur technique national de la Fédération Française de Football, suite aux «révélations» de Mediapart, nous laisserait presque sans voix. Presque...

Ecarter aussi brutalement de la scène publique -ne serait-ce qu'à titre provisoire puisqu'une enquête est diligentée- un homme jugé «coupable» d'avoir tenu des propos considérés comme déviants dans un cadre privé, nous semble pour le moins précipité, pour ne pas dire injuste. S'il fallait appliquer de telles méthodes radicales à l'ensemble du personnel politique -y compris au niveau le plus élevé de l'Etat- il est probable que le turn-over serait plus fréquent dans les rangs du gouvernement de la République. Mais, selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir... Vous connaissez la maxime de Jean de la Fontaine !

On peut ne pas être d'accord avec le point de vue exprimé par le DTN à l'occasion de cette fameuse réunion interne du 8 novembre dernier. On peut également estimer que sa démonstration n'avait pas un caractère lumineux, ni même opérant. Mais rien ne permet d'accréditer l'idée folle que les propos de Blaquart étaient étayés par une vision raciste et par la volonté d'entreprendre une vaste chasse au faciès.

La question de la bi-nationalité dans le football français ne date pas d'aujourd'hui et pose un certain nombre de problèmes qu'il serait vain de chercher à éluder. Elle mérite qu'on puisse l'examiner sans aucun tabou. Et sans crainte d'être aussitôt montré du doigt et taxé de tous les maux.

Faudra-t-il, demain, généraliser l'auto-censure dans notre pays pour être sûr d'éviter les débats de fond, de continuer à garder la tête dans le sable et de préserver les positions établies ?
La France, celle du football en particulier,
doit pouvoir s'engager dans une toute autre voie si elle veut vraiment avancer...

Denis Chaumier
Directeur de la rédaction de France Football

Lilian Thuram
recordman de sélections en équipe de France (142), a estimé ce dimanche sur TF1 que l'affaire des quotas révélée par le site Mediapart représentait «un vrai scandale», et que le cas des binationaux soulevé par Laurent Blanc était «un faux problème». «J'ai été d'abord un peu déstabilisé, a dit l'ancien joueur. Je me suis dit que c'était faux. J'ai passé des coups de fil, à Noël Le Graët (vice-président de la Fédération française de football) et à des membres de la DTN.

Nous n'avons pas encore de preuves, mais il est clair que nous sommes au coeur d'un scandale».

«Ils jouent pour quel pays Benzema, Nasri et Mvila ?»

Concernant la question des binationaux, considérée comme un «problème» par le sélectionneur Laurent Blanc et le directeur technique national (DTN) François Blaquart, Thuram y voit «un faux problème, parce que les meilleurs joueurs seront retenus par la France. Ceux qui partiront seront ceux qui n'ont pas été retenus». «Ils jouent pour quel pays Karim Benzema, Samir Nasri et Yann Mvila ?, a-t-il demandé. Quand vous partez avec la mauvaise analyse, à la fin vous avez forcément les mauvaises propositions». «Quand est-ce qu'on va sortir de ces préjugés sur les couleurs de peau ?, s'est-il encore interrogé. Quand est-ce qu'on va arrêter de dire que lorsque vous êtes Noir, vous courez plus vite ? Que lorsque vous êtes Noir, vous êtes moins intelligent ?»

Smerecki : « « Ce débat n'aurait pas dû s'ébruiter»

Francis Smerecki était présent à la réunion du 8 novembre 2010 à la FFF. L'ancien entraîneur de Laval et Guingamp aurait même été opposé aux idées de quotas ethniques prétendument soutenues, selon Mediapart, par François Blaquart et Laurent Blanc.


Actuel entraîneur de l'équipe de France des moins de 20 ans, il ne souhaite pas jeter de l'huile sur le feu, ce samedi : « Cette réunion DTN a bien existé. Il y a eu des débats contradictoires, ce qui est normal. Chacun avait son avis, j'ai donné le mien. Cet avis m'appartient, il appartient aussi à la Fédération, et à la DTN. Point ».


«C'est dommage que cela vienne sur la place publique»


Contacté par nos soins, il poursuit : « C'est dommage que cela vienne aujourd'hui sur la place publique. Je n'ai pas d'autre commentaire à faire. Si mon président me demande d'aller parler devant la presse, je le ferai. Mais aujourd'hui, je me mets à la place de mes collaborateurs mis en cause. Il faut chercher d'où sortent ces infos. »

Foot - FFF - Blanc prend du repos

Le même jour, Fernand Duchaussoy, président de la FFF, ne s'est quant à lui pas rendu à Bordeaux où il avait prévu d'assister aux demi-finales de la Coupe Gambardella.

- Foot - FFF - Rousselot soutient Blaquart





Jacques Rousselot trouve intolérable la divulgation de propos tenus dans un contexte «privé». (EQ.) (EQ)
Le président de Nancy Jacques Rousselot a fermement soutenu mardi François Blaquart, Directeur technique national (DTN) suspendu de ses fonctions samedi après l'affaire des quotas.

Le président de Nancy Jacques Rousselot «trouve scandaleux de ne pas soutenir François Blaquart dans sa position de DTN», et l'a fait savoir, mardi, au cours d'une conférence de presse. Suspendu de ses fonctions suite à l'affaire des quotas, Blaquart n'a «aucune idée de discrimination ni de racisme», a assuré le dirigeant. Selon lui, la décision de le suspendre de ses fonctions a été prise de manière «hâtive» prise alors que l'enquête ouverte n'est «pas terminée».

Elargissant la discussion à Laurent Blanc, lui aussi mis en cause, Rousselot s'est également dit convaincu «que ces garçons sont des garçons de qualité, compétents et qui essayent de mettre en place un programme pour changer la formation avec d'autres critères. Ils ont fait un constat qui permet de voir qu'il y a des carences dans la formation». Le vrai problème, selon lui, concerne la divulgation de propos tenus dans un contexte «privé». «C'est surtout cela qui me heurte un peu parce que aujourd'hui, on va revenir comme en 39/45, sous le régime de Vichy, quand il y avait des rapporteurs, des gens qui dénonçaient des gens. Je crois que c'est intolérable dans notre démocratie. Je pense que les conversations privées doivent restées privées

4 mai 2011
«Ils se sont expliqués»
En attendant les conclusions de l'enquête, les auditions dans l'affaire des quotas ont débuté mardi. Laurent Blanc sera entendu en fin de semaine.





Suspendu de ses fonctions de DTN, François Blaquart a été auditionné mardi sur l'affaire des quotas.
En attendant les conclusions de l'enquête attendues la semaine prochaine, les auditions dans l'affaire des quotas ont débuté mardi. Blanc sera entendu en fin de semaine.

François Blaquart (directeur technique national suspendu depuis samedi à titre provisoire), Erick Mombaerts (sélectionneur des Espoirs), Gérard Prêcheur (directeur du Pôle INF), et Jean-Claude Giuntini (sélectionneur des moins de 16 ans) ont été auditionnés mardi au siège de la FFF suite à l'affaire des quotas. «Ils se sont expliqués, à nous de faire la synthèse, a commenté M. Davenas, membre de la commission d'enquête interne de la FFF. Il y a eu des discussions fournies, on a entendu les uns et les autres.»

Dernier à passer mardi soir, Mombaerts s'est contenté de déclarer à sa sortie de l'immeuble de la FFF : «C'est lourd à porter pour tout le monde, Laurent Blanc, la DTN...». Concernant le sélectionneur, M. Davenas, président du Conseil national de l'éthique, a confirmé ce qu'il avait déjà dit un peu plus tôt dans l'après-midi : «Laurent Blanc sera entendu en fin de semaine à Paris, je ne peux pas donner plus de détails». Le technicien est actuellement en congés en Italie.Les enquêteurs de la FFF et du ministère veulent auditionner les principaux participants de la fameuse réunion du 8 novembre 2010, rassemblant les cadres techniques de la FFF (une vingtaine de personnes y avaient assisté). C'est lors de cette entrevue qu'a été abordé le thème du quota des binationaux selon le verbatim diffusé samedi par Mediapart. Il y aura deux rapports distincts rendus la semaine prochaine, entre lundi et mercredi, celui de l'enquête interne de la FFF et celui du ministère

EFFRAYANT......................

Interrogé par nos confrères d'Infosport, Mohamed Belkacemi a nié avoir remis l'enregistrement de la réunion du 8 novembre dernier au site Mediapart. «Je ne suis pas une taupe, a assuré le conseiller technique en charge du football des quartiers à la fédération. Je suis un homme de terrain. Ça fait 20 ans que je travaille dans les quartiers avec les gamins. Je ne sers personne par intérêt personnel, je ne fais pas de politique, je ne milite pas», a-t-il encore certifié, avant de se montrer assez incrédule quant à la fuite de l'enregistrement dans les médias.

«J'ai enregistré la réunion du 8 novembre pour témoigner en interne des propos inqualifiables que j'avais déjà entendus auparavant. Depuis cette date, l'enregistrement n'était plus entre mes mains mais en possession de la Fédération, ce qui a été confirmé par les auditions. Je n'ai donc pas remis d'enregistrement à des journalistes. Il faut que ce soit clair, je n'ai commis aucune faute. Je ne me suis pas dénoncé. Je suis juste triste pour le foot et pour les gamins», a conclu Belkacemi, apparemment ému de la tournure prise par les événements.

5 mai 2011
Duchaussoy nie avoir su
Si l'enregistrement de la réunion du 8 novembre a été remis à la FFF dès le lendemain, Fernand Duchaussoy assure n'être au courant de son existence que depuis jeudi dernier.

Fernand Duchaussoy, président de la Fédération française de football (FFF), a affirmé mercredi que «jusqu'à jeudi dernier dans la soirée», il n'avait «à aucun moment été informé» des «échanges tenus au cours de la réunion du 8 novembre 2010» à l'origine de l'affaire des quotas.

«Monsieur Prévosto a porté ces éléments pour la première fois à ma connaissance jeudi dernier, à la suite des révélations du site Mediapart, a-t-il affirmé dans un communiqué transmis à l'AFP. Après information des membres du Conseil Fédéral, dès vendredi (dernier), j'ai pris l'initiative de diligenter une commission d'enquête chargée de faire la lumière sur cette affaire. Je n'hésiterai pas à poursuivre en justice toutes les personnes qui profèreraient à mon encontre des propos diffamatoires».

Un nouveau rebondissement dans l'affaire des quotas a placé la FFF en position inconfortable : Mohammed Belkacemi, qui a enregistré la fameuse réunion du 8 novembre 2010 affirme avoir remis son «seul enregistrement à la Fédération le 9 novembre 2010.» Elle ne pouvait pas, par conséquent, ne pas être au courant. Selon de sources proches du dossier interrogées par l'AFP, André Prévosto, en charge du pôle du football amateur et auditionné mardi par la commission d'enquête interne de la FFF, a bien reçu la «cassette» de M. Belkacemi. Il a indiqué aux enquêteurs de la FFF qu'il n'en avait rien fait

Blaquart dédouane Blanc

François Blaquart a été suspendu de ses fonctions de DTN par le ministère des sports.
Laurent Blanc a pu ne pas entendre le mot "quota" lors de la réunion du 8 novembre assure le DTN François Blaquart. Qui avoue «une grande honte».
Au coeur de la tourmente dans laquelle la FFF est plongée par l'affaire des quotas, François Blaquart, le DTN, a tenu à préciser vendredi ce que Laurent Blanc avait pu entendre lui-même lors de la fameuse réunion du 8 novembre dernier. Son explication, dédouane le sélectionneur national.

VU PAR GUY STEPHAN Sur la polémique des quotas

"Je suis très, très surpris de ce qui s’est passé
sur la forme. Nous avons été alertés comme
l’OM des propos qui ont été tenus - hors
du contexte - sur nos deux centres de formation.
Nous sommes exemplaires sur ces problèmes
d’intégration, avec des centres
ouverts aux meilleurs quelles que soient la
couleur ou les origines des jeunes...
"La seule réalité, c’est que, statistiquement,
plus on prend de joueurs de proximité, proches
de leur tissu familial, plus on signe de
joueurs pros. Médiatiquement, c’est de la diffamation
! Ça se justifierait qu’on réponde,
mais on n’a rien à se reprocher, donc ça ne
vaut pas le coup.
"Cette génération de France 98 est mythique,
donc il faut qu’elle se réconcilie autour
d’une table car ça ne vaut pas la peine de
montrer une dislocation chez une famille
exemplaire ; ils ont montré qu’ils savaient
s’entendre sur et en dehors du terrain.
"Il ne faut surtout pas que Blanc démissionne!
J’imagine ce qu’il peut ressentir, mais il
faut qu’il passe au-dessus, comme un entraîneur
quand il y a un peu de ’mousse’ (sic)."

Foot/Discrimination : Hadzibegic, l'entraîneur d'Arles, "totalement solidaire" de Blanc et Blaquart
07/05/2011 à 08h54
L'entraîneur d'Arles-Avignon, Faruk Hadzibegic, s'est dit vendredi "totalement solidaire de Laurent Blanc et François Blaquart" au sujet de l'affaire des quotas révélée par Mediapart et qui secoue depuis plusieurs jours le football français.

"Je suis totalement solidaire de Laurent Blanc et François Blaquart. Et c'est un soutien inconditionnel", a déclaré Hadzibegic en marge d'une séance d'entraînement de son équipe.

"Quelle est l'utilité de sortir de telles choses ? C'est une honte pour la nation plus que pour le football. Je suis moi-même étranger et je n'ai jamais senti de racisme en France. Pourquoi autant d'étrangers sinon viendraient-ils ? En France on est bien et c'est avec des affaires comme celles-là qu'on détruit un si beau pays", a-t-il lancé.

Sollicité par Noël Le Graët pour figurer sur sa liste pour la présidence de la Fédération française de football (FFF), dont l'élection aura lieu le 18 juin, Sabri Lamouchi n'a pas souhaité donner suite. Après un entretien avec l'actuel vice-président de la FFF qui lui a exposé son projet jeudi, l'ancien international (11 sélections) a estimé que le «moment n'était pas propice à un engagement» de sa part.

Il s'inscrit davantage dans une perspective de terrain : il sort d'ailleurs d'une semaine au Centre Technique de Clairefontaine où il a passé ses examens d'entraîneur.

en voyant blanc aujourd'hui ca paraissait incongru de parler de suite
les journalistes se sont emballé

FFF - Jouanno s'exprimera mardi midi


La commission d'enquête du ministère des Sports n'ayant entendu Laurent Blanc que ce lundi après-midi dans l'affaire des quotas, Chantal Jouanno, ne s'exprimera que mardi à 11h30 sur les conclusions des interrogatoires. La ministre des Sports tiendra une conférence de presse à l'Institut national du sport et de l'éducation physique (INSEP). La FFF, elle, entendra les conclusions de sa propre commission d'enquête jeudi lors d'un conseil fédéral extraordinaire.

Chantal Jouanno a estimé qu'il n'y avait pas d'«atteinte à la loi sur les discriminations» dans l'affaire des quotas. Pour la ministre des Sports, rien ne permet de dire que Laurent Blanc «cautionne des orientations discriminatoires».

Chantal Jouanno a rendu en fin de matinée, dans les locaux de l'INSEP à Vincennes, les conclusions du rapport de la commission ministerielle sur l'affaire des quotas qui secoue le football français.

Un rapport qui sera rendu public «d'ici cinq à six semaines, dans un souci de transparence». «Il n'y a pas lieu de saisir la justice, puisque la loi contre les discriminations raciales n'a pas été bafouée», a-t-elle expliqué. Pour la ministre, si «l'instauration de quotas est bien illégale», «aucun dossier ne sera transmis au procureur» puisque ce projet n'a jamais été sérieusement envisagé par les membres de la FFF.

«Blanc n'avait aucun projet, ni aucun avis préconçu sur la question, contrairement à d'autres participants»

A propos du DTN, François Blaquart, Chantal Jouanno a tout d'abord évoqué son statut particulier : «C'est le seul DTN en France à ne pas être rémunéré par le ministère des Sports, donc seul le Conseil fédéral pourra se prononcer à son sujet.» Avant de lui reprocher de ne pas avoir su maîtriser les dérapages lors de la réunion du 8 novembre 2010 et de proposer à la FFF «un accompagnement manageurial». Quant à Laurent Blanc, auditionné par la commission, son sort n'est pas entre les mains de la ministre. En revanche, elle a bien insisté sur le fait que le sélectionneur des Bleus «n'avait aucun projet, ni aucun avis préconçu sur la question, contrairement à d'autres participants».

La question des joueurs bi-nationaux, «un réel problème»

Si elle défend le sélectionneur, Chantal Jouanno n'est pas tendre en revanche avec la FFF, qui «devrait prendre des décisions lourdes quant à son mode de gouvernance». Là encore, elle propose de faire «un audit organisationnel» et rappelle que la réforme en cours, initiée après le désastre de la Coupe du monde est «indispensable.» La ministre des Sports a également pris la défense de Mohamed Belkacemi, qui «n'avait pas l'intention de nuire» et pour qui «un rappel à la règle devrait être envisagé», puisqu'il aurait dû prévenir d'abord son supérieur hiérarchique. La ministre insiste bien : «Si sa mission au sein de la DTN est désormais compliquée, ses compétences, unanimement reconnues, en particulier sur le futsal, devraient être utilisées à la FFF».

La ministre est aussi revenue sur la question des joueurs bi-nationaux, qui pose «un réel problème». Et de citer le chiffre de vingt-quatre joueurs sur les soixantes Espoirs en 2009-2010 à avoir opté pour une autre nation sportive. Un problème auquel il serait «illégal» de répondre par l'instauration de quotas. Elle propose également à la FFF de mettre en place «un observatoire indépendant pour collecter davantage de données sur la montée du racisme et du communautarisme dans le football».

ELLE POURRA REJOUER RAPIDOS

Jouanno :PAS D" ENTORSE

A LA LOI


Pas d'entorse à la loi, soutien à Laurent Blanc et le sort du DTN laissé à l'appréciation de la FFF. Tel est l'essentiel du point presse de Chantal Jouanno, la ministre des Sports, sur l'affaire des quotas, mardi.
Pas d'entorse à la loi, soutien à Laurent Blanc et le sort du DTN laissé à l'appréciation de la FFF. Tel est l'essentiel du point presse de Chantal Jouanno, la ministre des Sports, sur l'affaire des quotas, mardi.

Premier temps de la journée de présentation des conclusions des commissions d'enquète diligentées dans l'affaire des quotas, la conférence de presse de Chantal Jouanno, la ministre des Sports, a permis de présenter peu avant midi l'enquête administrative menée par les services du ministère. L'enquête interne de la FFF devait être exposée à 14h30 par Patrick Braouzec et Laurent Davenas au siège de la 3F.

Les trois inspecteurs du ministère des Sports ont conclu selon Mme Jouanno qu'il n'y avait pas d'«éléments ou de faisceau d'indices qui permettrait de dire qu'il y a atteinte à la loi de 2001 sur les discriminations» dans le verbatim de la fameuse réunion du 8 novembre dernier. La ministre a ajouté qu'il appartenait au Conseil fédéral de la FFF de «décider de la poursuite ou non de la mission» de François Blaquart, le DTN, suspendu de ses fonctions. Mme Jouanno a rappelé en effet que le ministère avait centré son enquête sur les propos tenus à la réunion et leur caractère éventuellement illégal, ce qui n'est pas le cas, selon ses conclusions.

Mohamed Belkacemi, le conseiller technique national qui a enregistré la réunion ? «Seul un rappel à la règle est envisagé afin de rappeler qu'il ne faut pas enregistrer une réunion sans l'aval des participants. Par ailleurs, il aurait dû alerter le ministère», a ajouté la ministre. «La poursuite de sa mission à la DTN semble délicate mais je souhaite que ses compétences soient conservées au sein de la FFF.»

A propos de Laurent Blanc, enfin, Mme Jouanno a déclaré que rien ne permettait de dire que le sélectionneur «cautionne des orientations discriminatoires». «Il s'efforce de remettre les valeurs au coeur du jeu», a-t-elle ajouté. «Laurent Blanc assistait à ce type de réunion pour la première fois. Il n'en était ni organisateur ni pilote. Les auditions montrent qu'il découvrait le débat et qu'il n'avait aucun projet ni avis arrêté», a encore déclaré la ministre.

L'autre enquêt, interne de la Fédération, qui sera dévoilée ce mardi après-midi, indique qu'il n'y a «pas eu de tentative de mise en place de système de quotas» mais pointe des «dysfonctionnements internes» à la FFF, selon une source proche du dossier citée par l'AFP. Les enquêteurs de la Fédération, qui ont remis leur rapport ce mardi matin à Fernand Duchaussoy, président de la FFF, n'ont mis en relief ni «actes répréhensibles» ni «discrimination caractérisée». Patrick Braouzec et Laurent Davenas ne préconisent aucune sanction, rappelant que c'est au conseil fédéral de la FFF de se prononcer. Le "gouvernement" de la fédération doit se réunir jeudi