José Anigo DIRECTEUR SPORTIF

Le drôle de geste d'Anigo

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Fustigé par une partie du public, sous pression, José Anigo a été très soulagé de voir André Ayew marquer un triplé pour permettre à son OM de battre Ajaccio (3-1). Suite à l'un des buts du Ghanéen, l'entraîneur a fait un drôle de geste, se suçant l'index avant de serrer le poing.

Anigo : «On n'est pas largué»
Par La rédaction, 05-04-2014

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- Panoramic
L'entraîneur de l'OM, José Anigo a rendu hommage au professionnalisme de ses joueurs, qui sont venus à bout vendredi soir d'Ajaccio (3-1), dans un contexte difficile avec un stade qui a appelé à sa démission.
Comment avez-vous vécu ce match dans un contexte difficile ?
José Anigo : Il y a des choses dans la vie qui sont bien plus dures que ce que j'ai vu ce soir, ces choses là sont préparées avant. Peu importe le score, je suis venu pour saluer le travail de mes joueurs, le professionnalisme et essayer de vous faire comprendre qu'on se battra jusqu'au bout, seuls ou avec les supporteurs s'ils veulent nous accompagner.
Trouvez-vous injuste l'attitude du public ?
Je n'ai pas envie de la commenter. Ça fait plus de deux ans qu'on est en train d'expliquer le personnage que je suis sans réelle connaissance de ma personne. Ce que je subis aujourd'hui, c'est le résultat de deux ans de matraquage. Je continuerai à le subir mais ça ne change rien à ma vie. Les joueurs sont entrés à l'échauffement, le match n'avait pas commencé, et c'était déjà une ambiance délétère. On a fait notre travail dans un contexte compliqué, je veux saluer la victoire car cela faisait un moment qu'on n'avait pas gagné. Gagner dans ces conditions, ce n'est pas évident. Dans ce contexte, le boulot ils l'ont fait honnêtement et professionnellement.
Mais le président, l'actionnaire, vous-même, tout le monde est mis en cause...
Je ne veux pas donner plus d'importance que ça aux choses, le résultat suffit à mon bonheur, permettez-nous de ne pas être d'accord tout le temps avec ce que vous écrivez. Quand je rentre sur un terrain, j'essaie de faire abstraction de ce qui se dit, je pense à mon match. Ce qui est gênant, c'est que, que l'on fasse une bonne ou mauvaise prestation, on sent que tout cela avait été organisé avant pour que ce soit comme ça. Je me fous complètement de savoir qui peut l'organiser et peut-être même que rien n'a été organisé. Mais j'en prends acte. Je sais que le foot, ce n'est pas ça, cette haine, ce qu'on peut voir ou entendre. C'est mouliné tout ça, ça ne vient jamais seul.
Ça ne doit pas vous encourager à rester sur le banc...
Dans la vie, il y a des épreuves dures. Le foot, ce n'est pas une épreuve dure, c'est un métier mais ce n'est pas quelque chose qui me fera bouger. Ce n'est pas ce que je vois ou j'entends qui me fait vaciller d'un centimètre. Je savais que ça allait être comme ça. Il y a quelque chose qui est préparé en ce qui me concerne depuis quelques années.
Pouvez-vous dire un mot sur les rumeurs concernant l'arrivée de Marcelo Bielsa comme entraîneur ?
Voyez ça avec le président, ça ne me regarde pas. Moi, j'ai un challenge : amener l'équipe le plus haut possible. On a 48 points, on bouge encore, on n'est pas largué, j'aurais préféré que les gens soient avec moi, mais il ne le sont pas.

José Anigo "C’est l’oeuvre de deux ans de matraquage
Vous avez gagné mais le match semble
avoir eu lieu en tribunes...
Il y a des choses dans la vie qui sont bien
plus dures que ce que j’ai vu ce soir
(hier). Peu importe le résultat et le score,
c’est anecdotique. Je suis juste venu défendre
mes joueurs. Onadit qu’on se battrait
jusqu’au bout, on le fera. Avec ou
sans les supporters.
❚ Comment vivez-vous cette ambiance?
Je n’ai pas envie de commenter. Ça fait
deux ans qu’on explique le personnage
que je suis sans vraiment me connaître.
Ce que je subis aujourd’hui, ce n’est que
l’oeuvre de deux ans de matraquage. Je le
subis, mais ça ne change rienàma vie, ni
à ma personne. On peut tout dire des
gens si on ne les connaît pas. Je n’en veux
à personne. On a fait notre job dans un
contexte compliqué, je veux juste savourer
la victoire, car ça faisait longtemps
qu’on n’avait pas gagné. Les joueurs ont
été très pros; dans cette ambiance, ce
n’est pas évident. Chapeau.
❚ Vous n’êtes pas le seul mis en cause,
tout le club est visé.
Je ne veux pas donner plus d’importance
que cela à ces choses. Chacun s’exprime
et dit ce qu’il pense; permettez-nous de
ne pas être d’accord avec ce que vous écrivez
ou ce qu’on peut entendre. Quand
j’entre sur le terrain, j’essaie d’en faire
abstraction; je l’entends, mais je reste
concentré pour faire mon job. Ce qui est
gênant, c’est qu’on sent que tout avait été
préparé pour que ça se passe ainsi.
❚ Par qui ?
Je m’en tape complètement (sic).
Peut-être qu’il n’y a rien d’organisé, je
n’en sais rien. Mais j’en prends acte. Le
football, ce n’est pas ça. Ce n’est pas anodin,
ça ne vient jamais seul.
❚ Cela peut-il remettre en cause votre
présence sur le banc?
Dans la vie, il y a des épreuves dures. Le
foot, c’est un métier, mais ça ne me fera
pas bouger. Je peux être très costaud. Ce
n’est pas ça qui va me faire vaciller d’un
centimètre. Je ne suis pas en colère car je
connais cette atmosphère. Quelque chose
se prépare depuis deux années sur
moi. C’est clair ? !

Anigoet le complot Sa réaction était attendue,
sa sortie n’est
pas passée inaperçue. Il
ne pouvait pas en être
autrement après le climat
délétère qui a accompagné
la victoire de
l’OM contre Ajaccio
(3-1). José Anigo a donc
dit ce qu’il avait sur le
coeur. "Il y a des choses
dans la vie qui sont bien
plus dures que ce que
j’ai vu. (...) Ça fait deux
ans qu’on explique le
personnage que je suis
sans vraiment me connaître. Ce que je subis aujourd’hui, ce n’est que
l’oeuvre de deux ans de matraquage, a tonné l’ancien Minot. Je le subis,
mais ça ne change rien à ma vie, ni à ma personne. On peut tout
dire des gens si on ne les connaît pas. Je n’en veux à personne. (...) Ce
qui est gênant, c’est qu’on sent que tout avait été préparé pour que ça
se passe ainsi."
Vendredi, sur les murs de La Commanderie ou dans les travées du
Vélodrome, il n’était pourtant pas le seul visé. Le club, à juste titre,
condamne ces insultes odieuses. Mais des joueurs aux dirigeants,
tout le monde en a pris pour son grade. "Je m’en tape complètement
(sic). Peut-être qu’il n’y a rien d’organisé, je n’en sais rien. Mais j’en
prends acte, a-t-il poursuivi. Le football, ce n’est pas ça. Ce n’est pas
anodin, ça ne vient jamais seul. Dans la vie, il y a des épreuves dures.
Le foot, c’est un métier, mais ça ne me fera pas bouger. Je peux être très
costaud quand j’en ai envie. Ce n’est pas ça qui va me faire vaciller
d’un centimètre. Je ne suis pas en colère car je connais cette atmosphère.
Quelque chose se prépare depuis deux années sur moi. C’est clair ? !"
Une théorie du complot difficile à comprendre, mais pourtant largement
reprise au sein du club, où règne une certaine paranoïa.
"N’occultez pas un enjeu majeur: la propriété du club. Des gens surfent
sur un mécontentement pour, pourquoi pas, récupérer l’OM pour
rien", disait Vincent Labrune, dans L’Équipe. "Certains se servent de
la situation sportive actuelle pour déstabiliser le club", renchérissait-
il, avant de compléter : "On a tous intégré qu’il y avait des gens
autour de l’OM qui n’étaient pas contents qu’on soit là. Ces gens-là
veulent qu’on parte."
Qui sont ces conspirateurs masqués? Quels sont leurs réseaux ?
Nul ne le sait.

José Anigo se pose des questions...L’entraîneur olympien ne sait pas
de quoi sera fait son avenir
Hier matin, sa voix puissante résonnait
sur les hauteurs de La Commanderie.
Aux côtés d’Albert Emon et Franck
Passi, ses adjoints, José Anigo animait
sa séance d’entraînement comme si de
rien n’était, trois jours avant un déplacement
toujours délicat du côté de La Mosson.
L’heure est à gérer le quotidien,
quand bienmême il ne s’avère guère excitant.
Loin des tumultes de la soirée vécue
vendredi, au stade Vélodrome.
Loin, bien loin des discussions qui agitent
les coulisses, où s’écrit pourtant
l’avenir du club.
Le directeur sportif, propulsé sur le devant
de la scène le 7 décembre après
l’éviction d’Élie Baup, en fera-t-il partie?
Et, si oui, quelles seront ses prérogatives?
Le plus grand flou demeure, à
l’heure actuelle. Mais une chose est certaine:
la donne a radicalement changé
ces dernières semaines. Il y a encore
peu de temps, José Anigo avouait travailler
main dans la main avec Vincent
Labrune, soufflant même des noms aux
oreilles de son président. Mais ce dernier
semble être resté sourd à ses propositions.
L’homme de confiance de Margarita
Louis-Dreyfus n’a qu’une idée en tête :
mener à bien son "projet Dortmund",
l a n c é l ’ é t é d e r n i e r p a r
l’investissement consenti sur les jeunes
talents français (Thauvin, Mendy,
Imbula et Lemina). Il lui reste à trouver
l’entraîneur idoine qui portera son
dessein. Un homme clé qui tend à
prendre les traits de Marcelo Bielsa.
Que ce soit l’Argentin ou un autre sur
le banc de touche de l’OM, cela ne change
au final que peu de choses. Le futur
entraîneur du club marseillais arrivera
donc avec les pleins pouvoirs sur le plan
sportif, bénéficiera d’une marge de
manoeuvre certaine pour composer son
staff et n’aura qu’un seul supérieur
auquel rendre des comptes: Vincent Labrune.
Alors, quid du directeur sportif ?
Ce rôlene semble pas prévu dans le prochain
organigramme du club...
Labrune devra donc trouver une
autre fonction pour José Anigo, qui bénéficie
d’un contrat à durée indéterminée.
Le chantier de la formation? Une
possibilité, même si le club semble
avoir un autrenom en tête. Le problème
paraît complexe. Si tant est qu’Anigo
souhaite encore poursuivre l’aventure
olympienne. L’homme est en effet ressorti
déprimé du stade Vélodrome, vendredi.
Cible d’une grande partie des supporters,
il a vécu une soirée comme jamais
il avait pu en connaître durant sa
carrière. Qui plus est dans ce stade où il
se sent comme chez lui...
Usé psychologiquement
Son discours d’après-match s’était
pourtant voulu déterminé. "Je suis très
costaud quand j’en ai envie, a-t-il insisté.
Ce n’est pas ce que j’entends ou ce que
je vois qui va me faire vaciller d’un centimètre."
Une posture de façade qui cache
un homme blessé, qui se pose actuellement
beaucoup de questions. La
cassure est nette entre les supporters et
lui ; la réciproque est vraie.
En mission à la tête de l’équipe
jusqu’au 17 mai - un rôle qu’ilamaintes
fois affirmé avoir accepté à contrecoeur,
uniquement pour rendre service à
l’OM - José Anigo n’a plus que six rencontres
à gérer en tant qu’entraîneur.
Touché au plus profond de son être
par la perte de son fils, Adrien, assassiné
au mois de septembre, l’ancien Minot
semble aujourd’hui usé sur le plan
psychologique. Soutenu par un staff
composéde fidèles, il puise dans ses réserves
pour essayer de garder son effectif
mobilisé, ce qui est loin d’être une
sinécure. "On va se battre, seuls ou avec
les supporters s’ils veulent nous accompagner,
insistait-il vendredi. On fera le travail
jusqu’au bout."
Jusqu’au 17 mai, donc. Et après? Relèvera-
t-il un nouveau défi sur le continent
africain qu’il apprécie tant, et où il
garde une cote de popularité intacte ?
Décidera-t-il de prendre du recul avec
le milieu du foot? Ou retournera-t-il
dans l’ombre au sein du club ?
"J’assumerai mes responsabilités jusqu’à
la fin. Et je ferai mon bilan avant que
vous le fassiez pour moi. Je ne protège
pas mon avenir mais celui du club et ses
couleurs", dévoilait-il après le revers face
à Rennes. L’homme est aujourd’hui
à la croisée des chemins. Si tant est
qu’il soit encore maître de son destin...

José Anigo sur le départ ?

José Anigo a évoqué longuement ce mercredi matin son avenir au sein du club phocéen. Sans l'annoncer officiellement, il a laissé entendre qu'il a pris sa décision « pas forcément liée au football. »

José Anigo a pris sa décision quant à son avenir à l'OM (L'Equipe)


En marge de la conférence de presse d'avant le match Montpellier-OM ce vendredi (20h30), José Anigo a évoqué sa situation personnelle au sein du club la saison prochaine : «J'ai déjà pris ma décision depuis longtemps et elle n'est pas forcément liée à ce qui s'est passé vendredi dernier contre Ajaccio (3-1) au stade. Cela m'affecte un peu bien sûr mais je n'ai pas pris ma décision par rapport au foot. Cela fait longtemps que les choses sont formalisées dans ma tête. Il n'y a que moi qui le sais et ma famille, pas mon président. »

Anigo ne l'a pas confirmé mais au travers de ses déclarations, on le voit mal poursuivre son aventure avec l'OM la saison prochaine : « Est-ce que c'était le bon moment pour accepter la mission d'entraîneur ? Pas forcément même si je l'ai fait en toute conscience, mais l'OM n'est pas un endroit où se ressourcer. Mais toute cette expérience me rendra plus fort ».

OM : "Je me suis certainement trompé" (Anigo)

Marseille / Publié le Mercredi 09/04/2014 à 12H45



Parachuté à la tête de l'OM le 7 décembre pour succéder à Elie Baup, José Anigo vit une saison extrêmement compliquée. Le Vélodrome a d'ailleurs réclamé sa démission, vendredi. Une position pour le moins inconfortable alors que son avenir au sein du club n'a jamais paru aussi obscur. "Ai-je fait le bon choix en voulant rendre service au club ? Je devais le faire mais je me suis certainement trompé. D'autant que je n'ai rien revendiqué, que je ne gagne pas plus d'argent ; vous pouvez aller demander à mon président."

VidéoOM: José Anigo sur le départ?
Parachuté à la tête de l'OM le 7 décembre
pour succéderàÉlie Baup, José
Anigo vit une saison extrêmement
compliquée. Le Vélodrome a
d'ailleurs réclamé sa démission, vendredi.
Une position pour le moins inconfortable
alors que son avenir au
sein du club n'a jamais paru aussi
obscur. "Ai-je fait le bon choix en
voulant rendre service au club ? Je devais
le faire mais je me suis certainement
trompé. D'autant que je n'ai
rien revendiqué, que je ne gagne pas
plus d'argent ; vous pouvez aller demanderàmon
président." En conférence
de presse hier au centre Robert
Louis-Dreyfus, José Anigo n'a pas
voulu révéler ce qu'il envisageait de
faire dans les prochains mois, mais l'actuel entraîneur olympien a fait allusion à lamort de
son fils, et a évoqué la possibilité de quitter l'OM. Il a également évoqué Marcelo Bielsa
avançant qu'il travaillait avec Vincent Labrune sur ce dossier mais que rien n'était fait :
"Des contacts ont pu avoir lieu avec lui, mais des discussions sont également ouvertes
avec d'autres entraîneurs." /

LE DIRECTEUR SPORTIF EN PLEIN FLOU
José Anigo: "Serai-je là demain?
Je n’en sais rien Agacé tout en se montrant détaché
un soir, serein tout en étant
concerné et affecté cinq jours plus
tard: entre sa sortie médiatique
ayant ponctué le succès contre
Ajaccio (3-1) et sa conférence de
presse d’hier, José Anigo a affiché
deux facettes différentes. Tout en
jetant le trouble sur son avenir que
de plus en plus de supporters espèrent
loin de l’OM.
Cette hypothèse semble prendre
de la consistance au fil des jours,
même si certains fidèles de
l’homme à ladouble casquette renvoient
des échos contradictoires.
En privé, l’intéressé a récemment
confié qu’il n’était pas accroché à
son poste. "Mieux, un départ le soulagerait",
croit deviner un proche.
Hier, tout en demeurant sibyllin,
Anigo a laissé entendre qu’il
connaissait les contours de son avenir
depuis plusieurs semaines déjà.
"Au fond de moi, je sais ce que je
veux faire, ma famille aussi; mais
pas mon président, a-t-il confié.
J’aime ce club, aujourd’hui, j’y suis.
Y serai-je demain ? Je n’en sais
rien." Le chant du départ?
"Je me suis certainement
trompé"
L’ancien Minot ne comprend
pas l’acharnement dont il est
l’objet. Hier, dans ses interventions,
il a régulièrement interrogé
l’auditoire: "Est-ce que j’en ai marre
de subir ce genre de conneries ?
J’ai l’habitude des choses qui se passent
au stade. Depuis quelques années,
ça s’accumule. Tout cela me fatigue.
Est-ce trop lourd pour un seul
homme? Par moments, oui. Est-ce
parce que je suis arrivé à la tête de
l’équipe qu’il y a un tel tsunami? Je
le récupère, ce tsunami. On a manqué
notre saison, mais il ne faut pas
tout jeter."
Le 7 décembre dernier, lorsque
Vincent Labrune lui avait intimé de
prendre la succession d’un Élie
Baup limogé, José Anigo savait
qu’il avait plus à perdre qu’à gagner,
qu’il fallait être fou pour accepter
un tel challenge. Mais sans
doute n’imaginait-il pas que cela
prendrait de telles proportions et
qu’il se brûlerait autant les doigts...
"Je ne regrette pas d’avoir pris cette
décision, répond-il. Mais était-ce le
bon moment pour moi? Ai-je fait le
bon choix en voulant rendre service
au club ? Je ne gagne pas plus
d’argent, je n’ai rien revendiqué,
vous pouvez voir mon président...
Je devais rendre au club. Mais je me
suis certainement trompé. L’OM
n’est pas l’endroit où l’on se ressource.
C’est une épreuve intéressante à
vivre, je peux en sortir plus fort. Je
suis curieux de voir comment ça va
se terminer pour moi..."
Ce n’est pas le seul.

Les joueurs préparent mieux
les matches à l’extérieur.
Au stade Vélodrome,
les gens hurlent, mettent
des banderoles. Moi, je n’ai
aucune crainte. Mais les
joueurs sont inhibés" JOSÉ ANIGO

Anigo :" Je n'ai plus envie de me justifier "
vendredi 11 avril 2014 MARSEILLE
DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL DIDIER BRAUN

" Je suis peut-être un mauvais Sudiste, mais j'essaye de ne pas me comporter dans l'excès ", avance José Anigo, l'entraîneur de l'OM. (Photo Felix Golesi/L'Équipe)









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« ON OUBLIE souvent que vous avez commencé comme entraîneur à Endoume. Comment cela s'est-il passé ? – J'étais joueur au club. On m'a proposé d'être entraîneur en CFA. C'était quelque chose qui me plaisait. Je connaissais le foot. Mais il me manquait l'essentiel. Connaître le foot, ce n'est pas être entraîneur. Pour être entraîneur, il faut se former, apprendre. J'ai passé les diplômes. Ça m'a donné les premières bases. Joueur, je faisais ce qu'il y avait à faire sans en connaître les raisons. La formation est indispensable. Après, c'est à chacun de mettre tout cela en application. La différence entre les grands entraîneurs et les autres se situe dans la recherche personnelle,...

Anigo : «On va savourer»
11/04 23h34 - Football, L1
«Je retiendrai surtout la première période comme on n'en a pas fait depuis longtemps, avec beaucoup de mouvement, de simplicité, de plaisir et l'envie d'aller chercher les trois points, car chaque fois que Montpellier est revenu on a eu l'envie d'aller chercher la victoire. On a maîtrisé le match, et je pense que la victoire est méritée. (…) On a toujours cette volonté d'aller gagner partout, il ne faut pas trop chercher à faire des calculs, ce soir on va savourer, ça permet d'exister encore dans le championnat. Ce soir, l'objectif était de retrouver du plaisir», a déclaré José Anigo après la victoire de l’OM à Montpellier (2-3).

❚ Que retenez-vous de ce succès ?
Surtout la première période. Cela faisait
longtemps que l’on n’avait plus réussi une
telle mi-temps avec beaucoup de fluidité,
demouvement et, au final, du plaisir. Ona
eu un sursaut d’orgueil, cette envie d’aller
chercher les trois points. On a montré un
meilleur visage que d’habitude.
❚ Avec un meilleur Valbuena, les choses
sont plus simples…
Ce soir (hier), il était virevoltant, avait le
niveau international. Et ça change tout,
notamment le visage de l’équipe. Mais ce
n’était pas le seul. Pourquoi étaient-ils
meilleurs ? Il faut leur poser la question.
Moi, je n’ai rien changé dans mamanière
de faire.
❚ Avez-vous évoqué avec eux la présence
de Marcelo Bielsa ?
Je n’avais pas à en parler. Les joueurs savent
lire, ils ont des yeux et des oreilles
comme tout lemonde. Moi, je savais qu’il
était dans les tribunes ; les joueurs, je ne
crois pa

Les Dodger’s
soutiennent Anigo Comme nous l’indiquions dans notre édition
d’hier, la confusion a ponctué la rencontre
entre Montpelliérains et Olympiens
(2-3), vendredi soir, au moment où Ayew et
Gignac et certains de leurs coéquipiers souhaitaient
offrir leur maillot aux fidèles présents.
"Un supporter veut sauter pour récupérer
le maillot, précise Guy Cazadamont,
directeur de l’organisation et de la sécurité
de l’OM. La SIR (section d’intervention
rapide) intervient et le ceinture. Les stadiers
ont bloqué la zone pour éviter que ça
dégénère et qu’ils sautent tous."
Aucun autre incident n’a été relevé et
aucun chant à l’encontre de la direction du
club et de José Anigo n’a, en revanche, été
entendu durant la rencontre, comme cela
avait pu être le cas la semaine dernière face
à l’AC Ajaccio (3-1) au stade Vélodrome.
Un poster du directeur sportif a même été
aperçu dans le parcage visiteurs, juste à côté
de la bâche des Dodger’s.
Dans l’enceinte du boulevard Michelet, le
mouvement de contestation avait, il est
vrai, été lancé par une majorité jusqu’alors
silencieuse, ne se reconnaissant plus dans
les chants lancés par les groupes de supporters
historiques de l’OM

julienrocheron13




je sens que anigo sera toujours là et qu'il deviandra en fait entraineur directeur sportif et qu'on va se faire avoir encore une fois.... mais si il vient il veut des garanties et avoir un recrutement digne de son nom donc on verra bien



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Répondre Recommander Alerter 13/04/2014 20:19






CHE73





si je comprend bien, on est contrôlés sévère et il est maintenant interdit de critiqué josé anigo, moi je vous le dis, vu comment la situation est en train de tourner, on va se retrouver avec lamouchi ou antonetti comme entraineur et notre bon josé comme directeur sportif. il se fera ensuite un plaisir de nous dénicher le nouveau messi maghrébin grâce à son génial réseau . et franchement quand on voit le travail qu'anigo a accompli en 10 ans au club , on comprend pourquoi les clubs de supporters le soutiens avec tant d'acharnement. franchement se passer d'un tel directeur sportif, qui en plus est un grand entraineur à l'égal d'un gardiola, ça serait de la folie.

Anigo: "Marseille m'a pris un enfant"
Publié le 18 avril 2014 à 08h46



Huit mois après l’assassinat de son fils, José Anigo a accepté d’évoquer le sujet, vendredi matin, sur Europe 1. Et le directeur sportif de l’OM a décidé de s’engager, pour tenter d’endiguer la vague de violence qui s’abat actuellement sur les quartiers nord de Marseille. "Vous voyez bien qu'un jeune qui meurt, meurt la plupart du temps avec des armes de guerre. Le passage à l'acte est devenu une banalité parce qu'aujourd'hui ces jeunes sont maintenant habitués à tuer pour tout et n'importe quoi, estime Anigo, qui ne voit pas la solution prônée par Samia Ghali (faire appel à l’armée), comme une solution. Par contre, on peut se servir de certaines choses. Les mineurs que l'on envoie, est-ce la bonne solution ? N'a-t-on pas intérêt à se servir de l'armée pour ce qui existait avant, les construire avec des militaires ? Ce sont des jeunes qui n'ont aucune structure, ils ne vont pas à l'école, ou n'y ont pas été beaucoup. Ils ont des structures familiales éclatées, donc c'est très compliqué pour eux. Ce sont des jeunes qui ont besoin d'accompagnement. Les mettre en prison, c'est les mettre dans un centre de formation de la délinquance." Dans ce cadre, José Anigo veut croire que l’Olympique de Marseille à son rôle à jouer. "Le club a accepté de jouer son rôle social, ce n'est pas qu'une machine à fric, qui paie des joueurs. L'OM a un rôle important, c'est le cœur de cette ville, les gens se retrouvent au Vélodrome. Le club doit aider et rendre à cette ville ce que cette ville lui donne, lance-t-il avant de conclure. Marseille ne me fait pas peur, même si elle m'a pris un enfant

Anigo : "Je suis persuadé que Bielsa va venir"
Marseille / Publié le Vendredi 18/04/2014 à 13H09



José Anigo s'est exprimé sur la possible arrivée de Marcelo Bielsa, dont la réponse est espérée ces prochaines heures. "J'espère qu'il va venir. Déjà, c'est un bon entraîneur et il a le charisme pour un club comme le nôtre. Je suis persuadé que sa réponse sera positive. Il est resté ici pas mal de temps pour tout voir, et les gens de cette trempe là analysent tout et prennent leur temps pour donner une réponse. C'est normal. Qu'il soit présent à Montpellier, ça ne m'a pas dérangé. Au contraire, il a besoin de voir de ses propres yeux les joueurs, l'équipe. Ce qui me dérange, en revanche, c'est l'interprétation que les gens en font. Dire que les joueurs étaient plus motivés car Bielsa était en tribune, ce n'est pas très respectueux pour nous et réducteur par rapport à notre travail."

JOSÉ ANIGO VA LANCER L’URBAN FACTORY
Touché par l’assassinat de son fils Adrien, l’entraîneur olympien avait promis de
s’investir pour lutter contre la violence des cités marseillaise. Hier, il a dévoilé son
projet : "Il sera baptisé Urban Factory. On voulait laisser passer les élections municipales,
afin de ne pas être récupérés politiquement. On a encore besoin d’un bon
endroit pour réaliser ce projet, qui sera porté par d’autres personnalités marseillaises
de la culture, du spectacle, du sport, mais aussi des gens lambda qui
apporteront leur savoir-faire. Moi, je veux juste le lancer. Cela consistera essentiellement
à du soutien scolaire, car la période la plus difficile, c’est l’entrée en 6e.
C’est à ce moment que les enfants décrochent et sont pris par la rue. S’il n’y a pas
de combat, on s’avoue vaincu et on laisse la place à tout ce qui se passe
aujourd’hui. J’aurais peut-être dû le faire avant, mais il n’est jamais trop tard."

L’ambiance ne m’intéresse pas Êtes-vous déçu par l’issue de cette rencontre?
Onparle quand mêmede Lille, qui est troisième
du classement et a réussi des résultats
à peu près partout. C’est une équipe
très difficile à manoeuvrer et, si je ne suis
pas content du résultat, je suis satisfait de
la manière et du sérieux des joueurs dans
cette rencontre. Dans un contexte particulier,
onamis du temps à semettre en route,
mais on a su se libérer au fil du match.
❚ Ce n’est pas une bonne opération pour
la 5e place...
Mais nous ne parlons pas de cette 5e place!
On essaiera de faire du mieux possible,
et si on termine 5e, tant mieux, mais ce
n’est pas la peine de se fixer des objectifs.
On fera le point après la dernière journée.
❚ Qu’avez-vous pensé de l’ambiance ?
Ça ne m’intéresse pas. Ce qui m’intéresse,
c’est l’équipe, la façon dont on a joué.
Après, ça reste un stade de foot, avec ses
bons et ses mauvais côtés.

Anigo sent de l'inquiétude
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Lors de la conférence de presse d'avant match Nantes-OM ce vendredi (20H30), José Anigo a fait part d'une légère inquiétude des joueurs concernant l'officialisation de Marcelo Bielsa comme entraîneur saison prochaine. «Ils ne sont pas réellement perturbés car souvent les mois de mai et juin sont les plus horribles à vivre en terme d'incertitudes, mais ils se posent des questions sur leur avenir, avec l'arrivée d'un nouveau coach. Ce n'est pas évident à gérer.» L'avenir de ses adjoints Passi et Emon, Spinosi, l'entraîneur des gardiens et Manouvrier, le préparateur physique est aussi incertain. «Ce sont des pros qui connaissent le métier. Il y a plus à plaindre que nous, a tempéré Anigo. Pourtant ce n'est pas évident tous les jours, mais nous essayons de rester positifs.» Sur son avenir personnel, il a précisé : «Vous le connaîtrez le 17 mai. Il n'est qu'anecdotique».

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Le seul souci mon cher Mr ANIGO, c'est que l'OM n'est pas un site de poker, on met deux ans à faire d'une casserole (qu'on paye trés cher)pour le vendre médiocrement à une équipe anglaise pour faire un petit benef de minable et voilà l'OM de Mr ANIGO c'est un LORIENT amélioré. Pas besoin d'un stade de 70000 place. Maintenant heureusement qu'il nous a pas pris comme exemple DI MECO à 10 ans.
Triste! Triste

Anigo n'a pas fait mieux que Baup
Le bilan affiché par José Anigo après 17 matches est moins bon que celui d'Elie Baup, écarté après la défaite au Vélodrome contre Nantes en décembre (0-1). À la Beaujoire ce vendredi (20h30), les Marseillais, 6es, veulent pourtant montrer qu'ils restent mobilisés jusqu'au bout.

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José Anigo a échoué dans sa (re)conquête de podium. (L'Equipe)




L’OM s’apprête ce vendredi à retrouver Nantes (20h30) à La Beaujoire, 4 mois et demi après avoir perdu contre cette même équipe au Vélodrome (0-1). Cette défaite à la 17ème journée (6 décembre 2013) avait scellé le sort d’Elie Baup, remplacé par José Anigo le lendemain. «Ce n’est pas la meilleure chose qui soit arrivée pour plein de raisons», lâchait mercredi dernier l’entraîneur de l’OM en conférence de presse. Parlait-il de sa fragilité morale (après la mort de son fils) ou des difficultés pour relancer cette équipe marseillaise après des débuts ratés ? José Anigo ne l’a pas précisé. Mais les chiffres ne parlent pas forcément pour lui.



25 points pour Anigo, 27 pour Baup sur 17 matches de Ligue 1 Début décembre, l’OM était alors 5ème avec 27 points, à 9 points des Lillois déjà troisièmes. Concrètement, le choc psychologique n’a pas eu lieu. Après un léger sursaut avec un nul arraché à Lyon le dimanche suivant (2-2), les Marseillais ont repris leur chemin chaotique. Et le club phocéen pointe désormais à la 6ème place du championnat, à 12 points de Lille, 5 de Saint-Etienne et 3 de Lyon. Avec José Anigo sur le banc, les Olympiens n’ont glané en 17 matches que 25 points avec 6 victoires, 7 nuls et 4 défaites (23 buts pour, 20 contre) contre 8 victoires, 3 nuls et 6 défaites avec Baup (23 buts marqués pour 16 encaissés). Vincent Labrune a remisé assez vite ses calculs savants, et ses espoirs de remontée au classement pour terminer sur le podium.



«Il faut qu'on soit professionnel jusqu'au bout»

Les jeunes recrues sur lesquelles il avait fondé de grands espoirs cet été ont été ramenées sur le banc. «Mais je ne suis pas inquiet pour eux, assure Anigo. Il faut leur laisser le temps de grandir. Je reste persuadé qu’il vont devenir de très grands joueurs.» Les cadres sur lesquels l’OM a tenté de s’appuyer n’ont pas tous été à la hauteur. Certains comme NKoulou ou Payet ont enchaîné les prestations en dents de scie. Et d’autres souhaitent maintenant se préserver pour la Coupe du Monde au Brésil. Cependant, Anigo continue d’évoquer un objectif de qualification en Ligue Europa. «Il faut y croire, même si ce n’est pas simple de chercher la motivation tous les jours. Il reste 25 jours et 15 séances d’entraînement, il faut qu’on soit professionnel jusqu’au bout.»

Lorsqu’il quitte le stade Vélodrome, en
ce vendredi 7 décembre 2013, Élie
Baupne se doute pas qu’il vient de diriger
son dernier match à la tête de l’OM,
près d’un an et demi après son arrivée. Le
couperet tombera pourtant quelques heures
plus tard, le lendemain en milieu de
j o u r n ée, av ec l e c e n t r e Rober t
Louis-Dreyfus pour théâtre, conséquence
d’une défaite, la sixième en championnat,
face à Nantes (0-1). Celle de trop pour Vincent
Labrune. Partisandu statuquo, le président
olympien tranchera dans le vif au
grand étonnement des joueurs et de Baup
lui-même, à l’issue d’un décrassage houleux.
Dans l’intimité du vestiaire, l’homme
à la casquette reproche à ses troupes de
l’avoir lâché. Il est déjà trop tard. Malgré
une quatrième place, VLB reste persuadé
que le Haut-Garonnais n’a plus la solution,
handicapé par son manque de poigne et sa
difficulté à gérer les ego d’un groupe qui
n’adhère plus à son discours.
Dans un curieux hasard du destin, Baup
voit le dernier club qui l’a viré, Nantes, précipiter
sa nouvelle chute. Nantes contre
qui la saison olympiennea basculé; Nantes
que l’OM retrouve ce soir, à LaBeaujoire,
avec José Anigo pompier de service. Depuis
cette funeste soirée, quatre mois et demi se
sont écoulés, dix-sept matches de championnat
ont passé. Soit autant que les rencontres
dirigées par le natif de Saint-Gaudens,
cette saison. "Je garde un très mauvais
souvenir de l’aller, avoue FlorianThauvin.
Le départ de Baup a été une cassure."
"Ce n’est pas la meilleure chose qui nous
soit arrivée. Pour personne", insiste Anigo.
◗ UNE MISSION DÉJÀ RATÉE...
Ce rôle en pleine lumière, Anigo n’en
veut pas. Il propose même d’introniser
Franck Passi. Refus catégorique de Labrune
qui ne lui laisse pas vraiment le choix,
convaincu que l’ancien Minot peut, par
son discours et son côté meneur
d’hommes, réveiller les joueurs et redresser
la situation avant que le podium ne disparaisse
vraiment de l’horizon. Les premières
sorties laissent deviner un sursaut.Mais
le soufflé retombe rapidement. À tel point
qu’aujourd’hui le biland’Anigo se révèle inférieur
à celui de Baup (1,47 point par
match contre 1,58, voir ci-dessus).
L’OM d’Anigo gagne moins (6 succès)
que celui de son prédécesseur (. Il perd
moins aussi (4 défaites contre 6), marque
autant (23), tout en concédant plus de buts
(20 contre 16). Et, du coup, avance moins
vite. Il se traîne à une sixième place qui
n’est ni en rapport avec son standing, ni
avec ses ambitions, ni avec son budget.
L’objectif trio de tête relève désormais du
fantasme.
À quatre levées du terme de l’aventure,
l’effet Anigo a fait pschitt. Jusqu’ici,
l’hommeà la double casquette n’a pas réussi
sa mission. Labrune regrette-t-il d’avoir
imposé ce choix, puis prolongé cet intérim?
◗ ...ET UN AVENIR TOUJOURS FLOU
Anigo, en tout cas, nourrit de vrais remords
de s’être lancé dans cette mission
casse-gueule. "Je me suis certainement
trompé", a-t-il confessé récemment. Lors
de sa nomination, il ne pensait pas se brûler
les ailes en s’exposant ainsi. "Vous avez
vraiment l’impression qu’en étant directeur
sportif je n’étais pas en première ligne? Je
n’ai pas du tout ce sentiment, ça ne changera
donc pas grand-chose pourmoi."Et pourtant...
Aujourd’hui, son crédit est sérieusement
épuisé sur le plan sportif. Il a multiplié
les formules tactiques et le choix des
hommes. En vain. Et les résultats ne suivent
pas. Certains supporters en profitent
pour réclamer sa démission. Le Vélodrome
résonne encore des chants hostiles lancés
contre Ajaccio (3-2) et Lille (0-0). À l’issue
du nul pathétique contre les Dogues, il a regagné
le vestiaire furax. "Y en a marre !",
a-t-il hurlé de dépit.
Son avenir se trouve au centre des préoccupations.
Fort d’unCDI, il brouille les pistes.
Voilà deux semaines, beaucoup pariaient
sur un départ en fin de saison. Ses
déclarations le suggéraient. Aujourd’hui,
les données paraissent moins limpides.
Marcelo Bielsa, dont la venue n’était pas finalisée
hier, aposé des questions sur le rôle
d’Anigo. "Confie-lui des missions", lui
a-t-on répondu. Dans l’entouragedudirecteur
sportif, beaucoup se montrent formels:
il sera encore en poste la saison prochaine.
"Je parlerai demoi le 17 mai", a-t-il
prévenu. Le dénouement de cet autre
feuilleton approche

C'est un peu comme Valls qui garde Taubira quoi, il n'a même pas commencé que tu sais que ça va foirer.

Vidal13




Bielsa met du temps à parapher son contrat car invité par Vincent Labrune à coopérer avec Anigo la saison prochaine, ce qui pourrait même compromettre sa signature!

L’Argentin a demandé ces derniers jours des renseignements au sujet du rôle du dirigeant marseillais. « Confie-lui des missions », lui aurait-on répondu.

José Anigo qui, à en croire des proches, ne démissionnera pas, sera bel et bien encore en poste la saison prochaine. À Marcelo Bielsa de décider où et comment... l’observation, le scouting, la formation,… Mais où est-il compétent ?

C’est une très mauvaise nouvelle pour tous les supporteurs de l’OM, et pour le prochain entraîneur, quand on connait la capacité de nuisance du Chauve.

Cela prouve en tout cas, que les dirigeants ont soit un manque flagrant de discernement, soit ils sont aveugles, soit ils ont des cadavres dans les placards qu’ils ne veulent pas qu’Anigo déballe en public!