DIDIER DESCHAMPS , ENTRAINEUR DE L'EDF

[*]
Créé le 15/08/2013 - 00:02
Deschamps: "Celui que l'on doit gagner, c'est celui en Géorgie"

La Belgique et la France se sont quittées sur un score nul et vierge à Bruxelles, mercredi soir, en match amical (0-0). Didier Deschamps, le sélectionneur français, semblait pourtant satisfait de la prestation de ses Bleus, quelques instants après le coup de sifflet final, sur TF1: "C'était un match de bon niveau. Je crois que ça aurait mérité des buts. On aurait pu en prendre mais on aurait pu en marquer aussi. Pour un match du mois d'août, c'était plutôt intéressant car ça nous remet dans la compétition.""J'aurais préféré gagner mais ça faisait un petit moment que l'on finissait par perdre le match. Celui-là, on ne l'a pas perdu. Mais celui que l'on doit gagner c'est celui en Géorgie en septembre", a ajouté Deschamps. "Pour le prochain match, tous les joueurs auront des matchs de championnat dans les jambes. Cela permettra d'avoir une vision un peu plus claire sur chacun d'entre eux."

OM-Monaco : Deschamps ne sera pas là

Marseille / Publié le lundi 26 août 2013 à 15H58 - mis à jour le lundi 26 août 2013 à 16H00





Le sélectionneur des Bleus, qui dévoilera sa liste pour les éliminatoires du Mondial-2014 en Géorgie et au Bélarus jeudi après-midi, nous a confirmé qu'il serait bien à Clairefontaine, dimanche, pour préparer le rassemblement de l'équipe de France.
"DD" ne fera donc pas le déplacement à Marseille pour assister au choc entre l'OM et l'AS Monaco, deux de ses anciens clubs. Il observera le match avec son staff devant le petit écran.

Didier Deschamps dévoile
cet après-midi, à 14h, sa liste de
joueurs pour les deux matches
de l’équipedeFrance en qualifications
du Mondial 2014, en
Géorgie et au Belarus (6 et
10septembre).
Deuxièmes du groupe I derrière
l’intouchable Espagne, les
Bleus se doivent, au minimum,
de sécuriser leur place pour les
barrages et en finir ainsi avec
une litanie de quatre rencontres
sans succès. Avec trois buts
en Ligue 1, l’attaquant olympien
André-Pierre Gignac est
en grande forme en ce début de
saison et pourrait venir renforcer
un secteur offensif stérile (4
rencontres d’affilée sans but)
où Karim Benzema traîne samisère
(pas de but depuis le 5 juin
2012). La dernière apparition
en sélection de "APG" (27 ans,
16 capes, 4 réalisations) date du
Mondial 2010.
Même si Deschamps, à
l’instar de Laurent Blanc, continue
à défendre bec et ongles
l’avant-centre du Real Madrid,
le retour au premier plan de Gignac
ne peut le laisser indifférent
malgré les frictions entre
les deux hommes du temps de
leur collaboration à l’OM. En
rappelant Samir Nasri, aux
lourds antécédents, le sélectionneur
a montré qu’il n’était pas
obtus et savait tendre la main.
L’autre interrogation de la liste
concerne le milieu de terrain,
Deschamps devant se passer de
trois de ses piliers (Cabaye, Matuidi,
Pogba), suspendus pour
le premier match en Géorgie.

Benzema et l'attaque au cœur des débats
Publié le 03/09/2013 à 03:47, Mis à jour le 03/09/2013 à 08:37 | 3
. équipe de France. L'inefficacité du secteur offensif pose question avant le match décisif contre la Géorgie vendredi.

Deschamps perplexe./ Photo AFP



Le sélectionneur national, Didier Deschamps, n’a pas pu échapper aux nombreuses questions portant sur l’animation offensive stérile des Bleus et le mutisme de Karim Benzema (son dernier but remonte au 5 juillet 2012 contre l’Estonie, 4-0). Trois jours avant deux confrontations décisives et qualficatives pour le Mondial-2014 - contre la Géorgie ce vendredi, puis, le Bélarus mardi prochain, le sujet est épineux. Soucieux de ne pas froisser Benzema au profit de l’attaquant d’Arsenal, Olivier Giroud, il précise : «La réussite de l’un ne se fait pas au détriment de l’autre.» Au contraire du Madrilène, le Gunner, lui, enchaîne les buts (3) en ce début de saison. Du coup, Deschamps pense sérieusement à les associer d’entrée, vu que Benzema a tendance à beaucoup décrocher... «Je l’ai déjà fait, mais pas forcément avec les deux attaquants axiaux», a indiqué le sélectionneur, qui espère que son «inefficacité va s’arrêter le plus vitepossible.»
Une déclaration en forme d’avertissement. Car derrière, ça trépigne d’impatience. à l’image de Pierre-André Gignac qui effectue son retour avec les Bleus après trois années d’absence. Si le Marseillais réalise un coup d’éclat à l’occasion de ces deux matches, Benzema n’aura plus l’aura d’un titulaire indiscutable à l’avenir. Seul motif de satisfaction pour l’instant, Franck Ribéry. élu meilleur joueur de la saison en Europe ave, il reste une valeur sûre en équipe de France. Et Deschamps sait qu’il peut compter sur lui pour justement faire marquer... Benzema.
Deshamps rappelle Gonalons, incertitude pour Grenier
Il n’y a pas que l’attaque qui pose problème, Deschamps a dû procéder à quelques réajustements au milieu suite au forfait d’étienne Capoue. Le Lyonnais Maxime Gonalons a été convoqué pour pallier l’absence de l’ex-Toulousain. Un autre Lyonnais pourrait, quant à lui, effectuer le chemin inverse : Clément Grenier, déjà forfait contre l’évian/TG, souffre d’une douleur à la cuisse.

Deschamps n'envisage pas l'échec
Didier Deschamps refuse d'entrer dans les calculs. Pour le moment. (L'Equipe)











a+ a- imprimer RSS

Interrogé sur les conséquences d’un hypothétique faux-pas de l’équipe de France en Géorgie, vendredi soir (20h15), Didier Deschamps a refusé d’envisager un tel cas de figure. «Je ne vais pas me mettre en situation d’échec avant un match, a souligné le technicien. L’objectif, c’est de préparer l’équipe à prendre les trois points. Après, il y a des choses que je ne maîtrise pas. Aujourd’hui, il reste neuf points possibles à aller chercher. Si on les prend, tant mieux. Sinon, il faudra faire des calculs. Mais si on les prend demain (vendredi), ça nous permettra d’asseoir un peu plus notre deuxième place dans ce groupe».

Didier Deschamps : «L'euphorie est retombée»

Publié le 06/09/2013 à 03:48



Face à la blessure de Kondogbia, DD va titulariser Sissoko./ AFP



Didier Deschamps a reconnu hier que «l’euphorie» née des premiers bons résultats était «retombée», mais que les Bleus restaient tout de même dans les temps pour terminer au moins 2e du groupe I des qualifications du Mondial-2014.
Ribéry a évoqué cette semaine la peur de certains jeunes lorsqu’ils évoluent en Bleu. Qu’en pensez-vous ?
«C’est vous qui leur faites peur et leur mettez la pression. Jouer dans les clubs, c’est une chose, porter le maillot de l’équipe de France demande des exigences plus élevées. Il faut accumuler du temps de jeu et des sélections. On n’a pas fait tout bien et on ne fera pas tout bien, mais il faut l’envie et la détermination qu’on a vu lors des matches de qualifications. Cela me gênerait s’ils étaient inhibés ou stressés mais ce n’est pas le cas. Il faut de la justesse, de l’application, voir plus vite. C’est ça la différence et plus ils seront confrontés à ça, plus ça deviendra une habitude».
Ressentez-vous un manque de confiance dans cette équipe ?
«Je ne crois pas. Quand les résultats ne sont pas là, les commentaires sont moins bons et l’atmosphère est moins positive. Quand il y a des résultats, ça se passe mieux. Après le match en Espagne (1-1, en octobre 2012, ndlr) il y avait beaucoup plus d’euphorie, elle est certainement retombée mais l’important c’est d’être dans notre objectif. L’objectif, c’est de prendre les points qui nous manquent pour terminer au moins 2e».
Quel sera votre discours pour relancer les Bleus ?
«Les paroles, les gestes, les discussions sont importants mais le plus important, ce sont les actes. Après la Géorgie (victoire 3-1 en mars, ndlr), on n’était pas les plus beaux mais là on n’est pas non plus les plus mauvais. C’est la détermination qui fera la différence.»
Giroud effectue un bon début de saison. Peut-il être associé à Benzema ?
«C’est possible, au départ ou en cours de match. Mais Gignac aussi fait un bon début de saison. Ce n’est pas parce qu’on met deux attaquants qu’on va marquer plus de buts».
La Dépêche du Midi

Créé le 05/09/2013 - 17:56
Deschamps: "Tout le monde peut faire plus d'efforts"
Interrogé sur le cas Benzema et l'investissement du Madrilène avec les Bleus, Didier Deschamps n'a pas voulu s'en prendre à l'attaquant, qui n'a plus marqué en équipe de France depuis 1155 minutes. "Travailler plus ? Cela a plusieurs significations.Tout le monde peut faire plus d’efforts, même si le contenu est bon. Karim sait la qualité qu’il a, après tout dépend de sa condition physique, il y a eu des périodes où il a été moins bien sur le plan athlétique, là il est mieux reparti", a déclaré le sélectionneur ce jeudi en conférence de presse à Tbilissi, à la veille du match de l'équipe de France face à la Géorgie. "Benzema a fait de bonnes choses, après il y a des choses qu’il peut mieux faire. On peut toujours en faire plus, et c’est le cas pour tout le monde, l’envie, il l’a, et il pourra être décisif."

Didier Deschamps. «On peut faire et on doit faire plus»

Publié le 07/09/2013 à 03:52



Quel sentiment domine après ce résultat ?
«On a eu la maîtrise en termes de possession sans se créer de véritables occasions en une heure, après on a poussé. Cette équipe géorgienne a montré beaucoup de solidarité et s’est accrochée mais je ne vous apprends rien : à partir du moment où on ne trouve pas l’ouverture, on ne peut pas gagner le match. On peut faire et on doit faire plus même si on a eu des occasions.»
Est-ce un problème d’état d’esprit pour certains joueurs ?
«Je ne vais pas individualiser. On peut tous faire plus mais face à une équipe bien regroupée, ce n’est pas facile de trouver des solutions. Quand on ne gagne pas un match, c’est qu’il y avait la possibilité de faire plus.»
Êtes-vous inquiet de l’expression collective de votre équipe ?
«Inquiet non. Ce n’est pas un bon résultat même si ça apporte un point de plus au compteur. Il aurait fallu plus d’intensité dans les courses, les duels.»
Que manque-t-il à votre équipe ?
«Retrouver l’efficacité. J’ai fait des changements pour apporter plus de jeu et de présence offensive mais il fallait plus de réussite, de chance et d’adresse. Il n’y a pas de remède miracle non plus mais je n’ai pas envie de sombrer aujourd’hui. En partant d’ici avec un match nul, je ne peux pas dire que je suis satisfait et que je n’ai pas de regrets mais il y a un autre match qui arrive vite.»
Votre équipe ne manque-t-elle pas de talents ?
«Les constats, vous pouvez les faire. On a des difficultés pour marquer et pour gagner un match c’est impossible. Mais le bilan, on le fera après le match contre la Finlande, le 15 octobre.»

Deschamps: «Pas de remède miracle»
S'il se projette déjà sur le prochain match des Bleus face à la Biélorussie, Didier Deschamps était assez fataliste après le triste nul de la France en Géorgie (0-0).









Le constat est implacable. «A partir du moment où on ne trouve pas l’ouverture, on ne peut pas gagner le match», a souligné Didier Deschamps après le nul (0-0) concédé vendredi soir par l’équipe de France en Géorgie. «On a eu la maîtrise en terme de possession sans se créer de véritables occasions en une heure, a regretté le technicien. Après, on a poussé.» Mais sans trouver la faille à l’image de deux opportunités pour Giroud et Sagna stoppées par Loria en fin de match.
 
Dans ce contexte, la question de l’inefficacité tricolore est inévitablement revenue sur le tapis. Cela fait désormais cinq matches que les Bleus n’ont plus marqué. «J'ai fait des changements (entrée de Gignac à la 62e et de Nasri à la 78e) pour apporter plus de jeu et de présence offensive mais il fallait plus de réussite, de chance et d'adresse, a constaté le sélectionneur. Il n'y a pas de remède miracle non plus mais je n'ai pas envie de sombrer aujourd'hui. On est toujours dans notre objectif». A savoir… la deuxième place, synonyme de barrages.

«Je ne suis pas satisfait»
Proximité d’un nouveau rendez-vous oblige, Deschamps s’est dit déjà tourné vers le déplacement en Biélorussie, mardi soir. «En partant d'ici avec un match nul, je ne peux pas dire que je suis satisfait et que je n'ai pas de regrets mais il y a un autre match qui arrive vite», a insisté le sélectionneur. Quant à savoir si l’équipe de France ne manquait tout simplement pas de talent, ce qui expliquerait ses résultats chaotiques en 2013, DD a laissé aux journalistes le soin de faire leurs propres «constats». «On a des difficultés pour marquer. Du coup, pour gagner un match, c'est impossible. Mais le bilan, on le fera après le match contre la Finlande (le 15 octobre, ndlr).»

Après le nul concédé face à la Géorgie, Deschamps "pas inquiet" malgré les difficultés
AFP
07/09/2013, 17 h 39 | Mis à jour le 07/09/2013, 17 h 55



24 réactions



Didier Deschamps lors de la conférence de presse après le match nul face à la Géorgie. (FRANCK FIFE / AFP )
L'entraîneur de l'équipe de France Didier Deschamps déplore l'absence de buts en cinq matches mais avoue : "Je n'ai pas de solution miracle". 
Le sélectionneur de l'équipe de France Didier Deschamps a déclaré samedi qu'il n'était pas inquiet malgré le nul concédé vendredi en Géorgie (0-0) en qualifications du Mondial-2014 tout en reconnaissant que les Bleus avaient des difficultés. "Je ne suis pas inquiet mais si on en est là c'est parce qu'on a des difficultés, a expliqué Deschamps. Je fais le constat et je fais tout pour l'améliorer."
"Pas de solution miracle"



"Ce qui nous fait défaut depuis cinq matches, c'est qu'on ne marque pas, a-t-il également déploré. A partir de là, c'est impossible de gagner les matches. Il faut faire en sorte d'améliorer cet aspect-là. Je n'ai pas de solutions miracles mais il ne faut pas s'auto-flageller non plus, il faut persévérer pour inverser la tendance. Il faut travailler et y ajouter un peu plus de justesse technique, plus de promptitude et cette part de réussite et de chance qu'on a à certains moments et qu'on a moins par moments."
 Impossible d'accrocher la première place
Reconnaissant qu'en tant qu'entraîneur, il était "forcément responsable" des échecs actuels, le sélectionneur a tout de même indiqué que "ça ne sert à rien de revenir en arrière". "Ce qui m'intéresse, c'est ce qu'il y a devant nous, a-t-il noté. On est dans un objectif de qualification pour la Coupe du monde, on avait deux possibilités : j'ai affiché la première parce que ça me semblait logique d'avoir cette ambition (de remporter la première place, ndlr). On y était, on s'est battu. Mais aujourd'hui, il faut être réaliste, c'est quasi impossible d'accrocher la première place. On n'est pas à la traîne de quoi que ce soit, on a pris un point et il faut faire en sorte d'assurer cette 2e place, synonyme de barragiste."
"Les jeunes ont du potentiel mais manquent d'expérience"
Interrogé sur le manque de talents individuels chez les Bleus, le sélectionneur a affirmé ne pas "aimer comparer les générations". "De la qualité, il y en a chez les joueurs offensifs puisqu'ils marquent des buts dans leurs clubs, a-t-il poursuivi. J'ai des joueurs qui évoluent en L1, d'autres qui évoluent dans de grands clubs et jouent en Champions League. Plus j'en aurai mieux c'est. Il y a aussi des jeunes qui arrivent, ont du potentiel mais manquent d'expérience. Je n'ai pas à me plaindre mais à eux de confirmer individuellement."

Deschamps: "Ça doit nous servir de déclic"

C'est peu dire que Didier Deschamps était soulagé à l'issue de la victoire de l'équipe de France à Gomel contre la Biélorussie (4-2) qui assure aux Bleus une place de barragiste de la zone Europe des éliminatoires à la Coupe du monde 2014. "C’est magique quand tout se passe bien. Ça faisait cinq matches que l’on avait plus marqué, là on en a marqué quatre en une mi-temps. On était très bien revenu en deuxième mi-temps et on prend ce deuxième but au moment où on poussait. Mais on a continué. Aujourd’hui, ça doit nous servir de déclic", veut croire le sélectionneur, interrogé sur TF1. "On a rempli le contrat en étant barragiste. Vendredi, on n’était pas les plus nuls, on n’est pas les plus beaux aujourd’hui. Vu l’importance du match, on a senti qu’il y avait de la tension dans ce que l’on faisait. Mais les joueurs qui sont entrés ont beaucoup apporté. C’est bien pour le groupe."

Football/Bleus : "On va se nourrir de ce qu'on a fait" estime Deschamps
Midilibre.fr
11/09/2013, 09 h 34 | Mis à jour le 11/09/2013, 09 h 56



Réagir



Didier Deschamps : "On a atteint l'objectif qu'on s'était fixé." (AFP/FRANCK FIFE)
Soulagé après la victoire de son équipe en Biélorussie (4-2), le sélectionneur des Bleus préfère insister sur le positif.
Avez-eu peur de perdre ?
Si je dis non, vous n'allez pas me croire. C'était compliqué. Le scénario ne nous a pas été favorable sur la première période. On n'a pas eu énormément d'occasions et on marque ce but en début de seconde période alors qu'on était dans un temps fort et qu'on pousse. Mais le 2e but nous a fait mal. On était loin de l'objectif qui était le nôtre. Après, tout s'est très bien passé sur la fin de match mais je n'occulte pas les difficultés qu'on a eues.



Que s'est-il dit dans le vestiaire où Patrice Evra a pris la parole ?
Il y a des joueurs qui ont parlé. Patrice (Evra), même en n'étant pas sur le terrain, a joué un rôle important. En plus, ce n'est pas pour ça que je ne l'ai pas fait jouer mais il était touché par un deuil familial dans l'après-midi. C'est dans le sens de la solidarité et de l'esprit de groupe et c'est quelque chose de très positif.
Avez-vous vu des leaders émerger ?
Cela demandera confirmation. Certains sont plus aptes à prendre la parole, à pousser les autres. On doit se nourrir de ce qu'on a fait aujourd'hui. Certains ont commencé et d'autres sont bien rentrés. (...) Mais le plus important est d'atteindre notre objectif et, là, on a atteint celui qu'on s'était fixés."
Vous retenez la petite flamme qui s'est rallumée ce soir ou le contenu médiocre ?
Si je retiens le côté positif, il y a 4 buts. La dernière fois qu'on avait marqué 4 buts, c'était en 2009 dans un match de qualification. On a été laborieux en première période, l'importance du résultat nous a crispés face à cette équipe du Belarus qui maintenait un rythme très élevé. La deuxième période a été bien meilleure dans tous les compartiments même si on aurait pu éviter quelques frayeurs sur des relances hasardeuses. Mais ce n'est pas parce qu'on a gagné 4-2 que je vais crier qu'on est les plus beaux.
Qu'avez-vous pensé du secteur offensif et de la prestation de Giroud et pourquoi ne pas avoir fait jouer Benzema ?
Quand on marque 4 buts, surtout après une période de disette, ça fait du bien pour la confiance. Ca va donner de la sérénité. Olivier (Giroud) a fait beaucoup de choses, il n'a pas marqué mais il a été un point d'appui intéressant et a été à l'origine d'actions, il a été très généreux quand il a fallu défendre. C'est très bien. J'ai pris la décision de ne pas faire jouer Karim, on verra après.

ÉQUIPEDEFRANCE
La listedeDeschampsdévoiléeà14h
Le sélectionneur Didier Deschamps divulguera cet après-midi sa
liste de joueurs pour les matches contre l’Australie (amical, le 11
octobre, au Parc des Princes) et la Finlande (qualifications duMondial2014,
quatre jours plus tard, au Stade de France) qui serviront
d’ultimes galops d’essais avant les barrages de novembre.

Enchaîner pour gagner
Espérant que ses joueurs s'appuieront sur le même esprit qui les a animés en Biélorussie (4-2), Didier Deschamps compte bien battre l'Australie puis la Finlande afin de préparer au mieux le barrage de qualification au Mondial 2014.

La première place du groupe n'est évidemment qu'un rêve pour Deschamps et les Bleus. (L'Equipe)











a+ a- imprimer RSS

«Quand tu gagnes, tu as toujours raison», a expliqué Didier Deschamps ce jeudi lorsqu’on lui a demandé ce qu’il avait pensé de la performance de l’équipe de France de basket, tout juste champion d’Europe. Ainsi, la victoire de ses Bleus en Biélorussie (4-2) lui a apporté un peu de sérénité dans son travail. «Il y a des périodes plus ou moins agréables dans la vie d’un joueur ou d’un entraîneur, a-t-il rappelé. Le groupe est capable de faire de bonnes choses mais ce n’est pas toujours le cas. Face à la Biélorussie, il s’est passé quelque chose collectivement. Comme contre l’Espagne par exemple. Mais le plus dur, c’est de garder cela à tous les matches…»

Battre l'Australie pour améliorer le classement FIFA
Le succès fait souvent des petits. Alors, en amical face à l’Australie le 11 avant d’affronter la Finlande quatre jours après, il faudra gagner. Encore. «Il faut aborder l’Australie avec cet état d’esprit, chercher la gagne pour enchaîner. Mais il ne faut pas oublier aussi que cela comptera pour le classement FIFA !» s’est-il exclamé. C’est de ce classement que découlera ou pas le statut de tête de série des Bleus lors du barrage des éliminatoires à la Coupe du monde. Car c’est vers eux qu’ils se dirigent.

«Il y a toujours une très faible chance d'obtenir la première place du groupe...» «La première place du groupe est toujours accessible mathématiquement mais elle ne dépend pas de nous. Il y a toujours une très faible chance… Mais c’est seulement un rêve. Il faut se préparer à ces barrages. Nous avons beaucoup d’adversaires potentiels que nous allons tous superviser», a avoué l’ancien entraîneur de Marseille et de Monaco. Le regard tourné vers 2014.

Deschamps: "Pas de relâchement"


Didier Deschamps alignera deux équipes différentes pour les matches face à l'Australie et la Finlande.

Par Olivier Chauvet
Publié le 8 octobre 2013 à 11h26
Mis à jour le 8 octobre 2013 à 16h54

• [url=javascript:void(0);]réagir[/url]
  
  
  
  
• [url=javascript:window.print();][/url]
  

• 23 réactions
  

Didier Deschamps compte sur les deux matches à venir face à l'Australie et la Finlande pour préparer au mieux les barrages de novembre.
Est-ce que tous les joueurs sélectionnés sont bons pour le service ?
Oui, beaucoup ont joué hier (dimanche), mais il n’y a pas eu de gros soucis. Je vais faire le point avec le service médical. On va faire une séance très légère aujourd’hui (lundi), car beaucoup de joueurs ont eu une semaine à trois matches. Ça va être plus de la récupération que du travail.
Quelle importance accordez-vous à ces deux matches ?
Tous les deux sont importants, car des points peuvent nous être attribués par rapport à ce qui nous attend en novembre. Gagner peut nous permettre d’être tête de série, même si le calcul est un peu compliqué. Je peux déjà vous dire que ce ne sera pas la même équipe qui commencera le premier et le deuxième match, en prévision de ce qui nous attend en novembre, même s’ils peut encore se passer beaucoup de choses d’ici là. Ces matches ne sont pas décisifs, mais sont importants dans l'optique du mois de novembre. Il ne faut pas commencer à banaliser ces rendez-vous. Déjà que l'on n'a pas beaucoup de matches. Il ne faut pas de relâchement, ni de déconcentration. On va bien les préparer.
Olivier Giroud peut-il selon vous désormais revendiquer une place de titulaire ?
Revendiquer ce n’est pas le terme adéquat, avoir l’ambition de jouer oui. Lui comme les autres. Quand on est sélectionné, c’est normal d’avoir envie d’être titulaire, mais ils ne pourront pas l’être tous. Mais je n’ai aucun problème avec ce type d’ambition.
La hiérarchie des attaquants a-t-elle changé depuis le match en Biélorussie ?
Elle est évolutive. Olivier a commencé, avant c’était Karim… Ils peuvent aussi commencer tous les deux, même si on partira plus avec une seule pointe. Ils ont un profil, des qualités différentes. Ils peuvent commencer l’un comme l’autre, sans que cela nuise à notre efficacité.
Allez-vous écouter Carlo Ancelotti, l’entraîneur du Real Madrid, qui a recommandé la prudence pour Raphaël Varane ?
Je n’ai pas eu Carlo au téléphone, mais je comprends bien son souci et celui de son club. Raphaël a été arrêté près de cinq mois et a joué deux matches très rapprochés. Il faut être attentif après une longue absence comme celle-ci. Il ne jouera pas deux fois 90 minutes.  
Si vous comptez n’aligner qu’un seul attaquant de pointe, mettrez-vous un joueur juste derrière lui en position de meneur de jeu ?
Probablement, oui.

"Normal que les joueurs prennent la parole"
Le turn-over que vous songez mettre en place lors de ces deux matches concernera-t-il le poste de gardien ?
Je ne sais pas encore, je ne leur en ai pas encore parlé. Du coup, je préfère qu’ils l’apprennent directement de ma voix.
Avez-vous regardé OM-PSG dimanche soir ?
Non, j’ai regardé un film (rires). Oui, bien sûr, mais en tant que sélectionneur. Je ne jugerai pas la prestation des équipes. Je voulais surtout qu’il n’y ait pas de blessés parmi les internationaux français.
Qu’avez-vous pensé de la prestation de Blaise Matuidi ? N’avez-vous pas l’impression qu’il est encore plus performant en club qu’en sélection ?
Il a été performant avec nous aussi, mais c’est vrai qu’il a peut-être plus d’aptitude dans un schéma en triangle bas avec une sentinelle devant la défense, car il peut se projeter plus vers l’avant. En équipe de France, lorsque l’on évolue avec un triangle haut, les deux autres milieux ont plus un rôle de protection, même s’ils doivent conserver une certaine liberté. Il a aussi des repères au quotidien en club. L’an dernier, il a fait une saison extraordinaire. Il a une reprise un peu difficile, mais il est de nouveau à plein régime depuis quelques semaines. Il ne faut pas le limiter. Même si le système change, je ne veux pas qu’il perde sa force de se projeter vers l’avant.
Un mot sur le discours de Patrice Evra à la mi-temps du match en Biélorussie. N’avez-vous pas eu l’impression qu’il avait empiété sur votre rôle, comme certains ont pu le dire ?
On en a parlé car Franck Ribéry s’est exprimé là-dessus. Mais il n’y a pas de soucis. C’est normal que les joueurs prennent la parole. Cela ne me dérange pas, bien au contraire. Cette démarche allait dans le sens du collectif. Je n’y vois rien de négatif. Si on part dans l’optique que Patrice Evra n’a rien à faire en équipe de France, je peux comprendre que cela dérange. Mais ce n’est pas mon constat.

[*]Football

Bleus. Quels sont les enjeux du match amical contre l'Australie ?

Publié le 09/10/2013 à 03:50, Mis à jour le 09/10/2013 à 08:14 | 5

Football. Mondial. Les Bleus jouent vendredi en match amical contre l'Australie avant de boucler les qualif mardi contre la Finlande.

Didier Deschamps compte sur sur deux victoires pour améliorer le classement Fifa de la France pour être tête de série lors des barrages./ Photo AFP



Quasiment assurée de disputer les barrages, la France ne peut pourtant pas se permettre de négliger ses deux prochains rendez-vous. Et notamment le match amical contre l’Australie.
> Le classement Fifa . Le principal intérêt des deux rencontres du mois d’octobre contre l’Australie en amical vendredi, puis contre la Finlande pour la dernière journée de qualif au Mondial, réside dans l’obtention de points pour le classement Fifa, qui servira de référence pour désigner les quatre têtes de série des barrages. La France occupe actuellement une piètre 25e position et n’est nullement à l’abri d’hériter d’un adversaire de gros calibre. D’où la volonté de Didier Deschamps de garder son groupe sous tension même si cet enjeu est moins palpable pour les joueurs. «Ce ne sont pas deux rendez-vous les plus excitants, mais ce sont deux rendez-vous internationaux, je ne veux surtout pas de relâchement et de déconcentration.», a prévenu Deschamps.
> Une dernière revue d’effectif. Le sélectionneur va également profiter de cette dernière fenêtre internationale avant le mois de novembre pour voir à l’œuvre la plupart de ses joueurs. Il est possible que la rencontre face à l’Australie serve de banc d’essais à Deschamps, le caractère amical de cette confrontation lui autorisant 6 remplacements en cours de match.
Le technicien français a déjà levé un coin de voile en déclarant que Raphaël Varane, titulaire en défense centrale au mois de mars avant d’être éloigné des Bleus en raison d’une blessure au genou, ne jouerait qu’un des deux matchs prévus. Une manière d’amadouer l’entraîneur du Real Madrid Carlo Ancelotti, qui a demandé de ménager le jeune Français.
> Reprendre confiance en attaque. Les 4 buts inscrits à la Biélorussie le 10 septembre (4-2) ont mis fin à une interminable disette offensive des Bleus (526 minutes sans but, un record). Mais cette embellie reste très précaire avec un problème toujours récurrent et non résolu: le manque d’efficacité de Karim Benzema, muet en équipe de France depuis le 5 juin 2012.
L’Australie, étrillée en amical par le Brésil (6-0 en septembre), puis la Finlande, sont sur le papier des sparring-partners idéaux pour remettre l’attaque d’aplomb..
Un réveil de Benzema devient urgent, Olivier Giroud ayant de plus en plus de mal à cacher son impatience (alors que Loïc Rémy revient également en grâce). Le sélectionneur, qui a longtemps défendu Benzema bec et ongles, est d’ailleurs resté flou au sujet de la hiérarchie en attaque: «Elle est évolutive. Ce sont deux profils différents avec des qualités différentes. Ils peuvent commencer l’un comme l’autre sans que cela nuise à notre animation offensive, avec des spécificités différentes.»

---

[*]
zoom
Un seul en pointe
Karim Benzema, en panne chronique d’efficacité, et Olivier Giroud, son plus sérieux rival pour le poste d’attaquant N.1 de l’équipe de France, ont deux matches pour mettre tout le monde d’accord et convaincre Didier Deschamps dans l’optique des barrages.
Le sélectionneur a indiqué qu’il n’y aurait qu’un seul attaquant de pointe. Fini donc l’association des deux joueurs qui, de toute façon, ne s’entendent pas sur le terrain. Reste à définir qui débutera. . Aux yeux de «DD», la hiérarchie est désormais «évolutive». «Ils peuvent commencer l’un comme l’autre sans que cela nuise à notre animation offensive, avec des spécificités différentes», a-t-il précisé.
Jusque-là, le technicien français s’était bien gardé de contester la place de Benzema en sélection mais cette position était de plus en plus intenable au vu des difficultés du Madrilène en équipe de France mais aussi en club où il est pris en grippe par les supporteurs. Deschamps n’a donc fait qu’acter l’inéluctable et les deux joueurs évoluent désormais sur un pied d’égalité.

« Ils ont intérêt à bien jouer »A la veille du match amical contre l'Australie, Didier Deschamps a affirmé que certains joueurs pouvaient se faire une place chez les Bleus à un mois du barrage de qualifications pour le Mondial 2014.167a+
a-
imprimer
RSS «Didier Deschamps, Olivier Giroud semble avoir de l’avance sur Karim Benzema…
Vous verrez bien qui jouera contre l’Australie mais Olivier n’a pas forcément de l’avance. La concurrence entre deux joueurs est plus ou moins forte selon les postes. Ce qu’il faut surtout mettre en avant, c’est qu’ils ont des caractéristiques différentes.

Pour rester sur les positions où la concurrence est vive, pourquoi alternez-vous entre Patrice Evra et Gaël Clichy au poste de latéral gauche ?
Ce sont deux joueurs qui évoluent dans deux très grands clubs anglais, avec une grosse expérience en Bleu. Ils ont un profil un peu similaire. Je ne peux pas tout donner à l’un et rien à l’autre. Chacun doit avoir du temps de jeu car ils sont très proches. Globalement, je suis satisfait d’eux mais ils peuvent faire plus.

Ils n’ont plus la concurrence de Lucas Digne pour l’instant…
Il a fait un choix qui change ses habitudes à court terme. Il joue très peu avec le PSG. C’est dommage car il a le potentiel pour représenter l’avenir du football français. Je l’ai dit à propos d’autres joueurs qui, eux, sont avec nous.
Deschamps aimerait «que tous les entrants aient la même attitude» que NasriLors de ses deux dernières entrées en jeu, Samir Nasri a-t-il prouvé qu’il pouvait être titulaire ?
En Géorgie (0-0), il a donné une bonne impulsion dans l’axe même s’il n’a joué que douze minutes. Lors de la deuxième, il est entré à l’heure de jeu et a eu plus de temps. En plus, il a marqué. J’aimerais que tous les entrants aient la même attitude que lui. Il a faim, il a envie, et ça se voit. Il a beaucoup souffert. A lui de maintenir ce niveau.

Un match amical comme celui contre l’Australie peut-il permettre à certains joueurs de se montrer, de prouver qu’on peut compter sur eux ?
Déjà, j’ai six changements sur ce match et je peux offrir plus de temps de jeu à mes joueurs. Mais il y a un noyau dur à conserver tout en tenant compte de ceux qui ont déjà beaucoup joué. Est-ce que certains peuvent gagner leur place ? Pourquoi pas ! Ceux qui seront contre l’Australie ont intérêt à bien jouer.»

« Ils ont intérêt à bien jouer »A la veille du match amical contre l'Australie, Didier Deschamps a affirmé que certains joueurs pouvaient se faire une place chez les Bleus à un mois du barrage de qualifications pour le Mondial 2014.167a+
a-
imprimer
RSS «Didier Deschamps, Olivier Giroud semble avoir de l’avance sur Karim Benzema…
Vous verrez bien qui jouera contre l’Australie mais Olivier n’a pas forcément de l’avance. La concurrence entre deux joueurs est plus ou moins forte selon les postes. Ce qu’il faut surtout mettre en avant, c’est qu’ils ont des caractéristiques différentes.

Pour rester sur les positions où la concurrence est vive, pourquoi alternez-vous entre Patrice Evra et Gaël Clichy au poste de latéral gauche ?
Ce sont deux joueurs qui évoluent dans deux très grands clubs anglais, avec une grosse expérience en Bleu. Ils ont un profil un peu similaire. Je ne peux pas tout donner à l’un et rien à l’autre. Chacun doit avoir du temps de jeu car ils sont très proches. Globalement, je suis satisfait d’eux mais ils peuvent faire plus.

Ils n’ont plus la concurrence de Lucas Digne pour l’instant…
Il a fait un choix qui change ses habitudes à court terme. Il joue très peu avec le PSG. C’est dommage car il a le potentiel pour représenter l’avenir du football français. Je l’ai dit à propos d’autres joueurs qui, eux, sont avec nous.
Deschamps aimerait «que tous les entrants aient la même attitude» que NasriLors de ses deux dernières entrées en jeu, Samir Nasri a-t-il prouvé qu’il pouvait être titulaire ?
En Géorgie (0-0), il a donné une bonne impulsion dans l’axe même s’il n’a joué que douze minutes. Lors de la deuxième, il est entré à l’heure de jeu et a eu plus de temps. En plus, il a marqué. J’aimerais que tous les entrants aient la même attitude que lui. Il a faim, il a envie, et ça se voit. Il a beaucoup souffert. A lui de maintenir ce niveau.

Un match amical comme celui contre l’Australie peut-il permettre à certains joueurs de se montrer, de prouver qu’on peut compter sur eux ?
Déjà, j’ai six changements sur ce match et je peux offrir plus de temps de jeu à mes joueurs. Mais il y a un noyau dur à conserver tout en tenant compte de ceux qui ont déjà beaucoup joué. Est-ce que certains peuvent gagner leur place ? Pourquoi pas ! Ceux qui seront contre l’Australie ont intérêt à bien jouer.»

Deschamps : «Ce n'est pas anodin»
FOOT EQUIPE DE FRANCE AMICAL

Après avoir inscrit quatre buts en Biélorussie (4-2), le mois dernier, l'équipe de France en a marqué six face à l'Australie (6-0), vendredi soir. «Il y a eu beaucoup de qualités dans ce qu'on a fait», s'est réjoui Didier Deschamps

[*]
Créé le 12/10/2013 - 19:08
Deschamps: "Tête de série, ça n'assure rien"

L'équipe de France a peu de chances d'être tête de série lors des barrages pour la Coupe du monde 2014, qu'elle est presque certaine de devoir disputer, mais Didier Deschamps estime qu’aucun adversaire ne se réjouira d’affronter les Bleus. Des huit équipes virtuellement qualifiées pour les barrages de la zone Europe, l'équipe de France est actuellement cinquième au classement Fifa qui déterminera quelles sont les quatre nations "protégées" au tirage. Ses chances d'entrer dans les quatre premiers d'ici mardi soir sont maigres - il faudrait tout à la fois qu'elle batte la Finlande, que la Suède perde chez elle contre l'Allemagne et que l'Ukraine soit défaite à Saint-Marin. Pour l'heure, ses rivaux sont potentiellement le Portugal, la Grèce, la Croatie et la Suède. Mais le sélectionneur tâchait de relativiser, samedi, la perspective de devoir affronter les coéquipiers de Cristiano Ronaldo ou ceux de Zlatan Ibrahimovic. "Tête de série, ça n'assure rien, si ce n'est d'éviter ceux qui sont supposés être les plus forts sur le papier, a-t-il déclaré à Clairefontaine, en conférence de presse. Mais l'équipe qui prendra l'équipe de France au tirage, je ne pense pas qu'elle aura le sourire non plus." Interrogé sur les propos de Cristiano Ronaldo, qui voudrait éviter les Bleus, il lui a renvoyé le compliment: "Je ne pourrais pas dire que j'espère avoir le Portugal non plus." S'il n'a pas livré de préférence, Didier Deschamps s'est sorti du débat par une pirouette qui renvoie les Bleus à leur objectif, aller au Brésil. "A forme égale, (le meilleur tirage) c'est l'équipe qu'on pourra battre et éliminer. De toute façon, quelle qu'elle soit, il faudra qu'on passe."

DD : «La tournée a fait du mal»







20
a+ a- imprimer RSS

Alors que l’équipe de France a fait le plein de confiance, vendredi soir, face à l’Australie (6-0), Didier Deschamps a estimé que la tournée des Bleus en Amérique du Sud au mois de juin «avait fait beaucoup de mal». Elle s’était soldée par deux revers contre l’Uruguay (0-1) et le Brésil (0-3). «On n’était pas prêt et pas apte à lutter contre ces adversaires, a-t-il rappelé. Face à l’Allemagne (1-2), la Géorgie (3-1) et l’Espagne (0-1), on était dans la continuité de ce qu’on pouvait faire lors de la première partie des qualifications, mais là, on ne pouvait pas». Le technicien incite ses joueurs «à ne pas sauter au plafond» après leur démonstration face aux Socceroos. «Il faut garder les pieds sur terre, rester humble».

DD a fêté ça à la bière








a+ a- imprimer RSS

Selon un "indiscret" du Journal du Dimanche, ce 13 octobre, Didier Deschamps et ses adjoints ont descendu quelques bières mexicaines, vendredi au Parc des Princes, après la large victoire (6-0) des Bleus face à l'Australie. Selon le journal du 7e jour, c'est une habitude : le sélectionneur demande à ce qu'un carton de sa bière préfére soit à disposition lors des matches de l'équipe de France. Un point commun de DD avec Jacques Chirac, l'ancien président, amateur lui aussi de cette spécialité

Deschamps : «Le Portugal et la Suède font peur»

Publié le 15/10/2013 à 03:53, Mis à jour le 15/10/2013 à 07:40



/ Photo AFP



Didier Deschamps a espéré hier que ses joueurs parviendront à rééditer face à la Finlande la même performance que contre l’Australie (6-0), vendredi en amical, avec «de la folie, du rythme, de l’enthousiasme».
Croyez-vous la qualification directe toujours possible ?
«Quand je prépare un match de l’équipe de France, je le prépare pour le gagner et marquer le plus de buts possible. Mais il faut être réaliste aussi, aujourd’hui il y a de fortes possibilités ou probabilités que l’on soit obligé de passer par les barrages. Les Espagnols ont leur destin entre leurs pieds, ça ne dépend pas de nous».
Quel est l’adversaire que vous craignez le plus en barrages ?
«Sur le papier, on peut dire qu’on veut éviter telle équipe plutôt qu’une autre mais si elles sont têtes de série, c’est qu’elles ont un meilleur classement et ont obtenu de meilleurs résultats que nous. Aujourd’hui, il y a plusieurs adversaires potentiels. Demain vous pourrez me reposer la question même si je ne serai pas plus bavard sur le sujet. Après, il y a des équipes avec des profils différents et certaines avec l’influence de grands joueurs comme le Portugal avec Ronaldo et la Suède avec Zlatan Ibrahimovic. Eux font peur».
Un succès ce soir, le 3e d’affilée, signifierait-il qu’une nouvelle ère s’ouvre ?
«Non, ce serait la fin des qualifications. Là où il faudra être présent, ce sera lors des deux matches du mois de novembre».
Le 4-2-3-1, est-ce votre meilleur système ?
«Le fait d’évoluer avec un attaquant axial, oui, ça l’a toujours été. Même si je ne veux pas être prisonnier d’un seul système, c’est celui dans lequel on est le plus performant».
Giroud a-t-il un temps d’avance sur Benzema ?
«Il a commencé les deux derniers matches, donc il a eu plus de temps de jeu que Karim.»
On imagine que vous souhaitez que votre équipe aborde la rencontre avec la même envie que vendredi ?
«Il y a besoin de cette folie, de mettre du rythme, de l’enthousiasme. Ca passe par là pour emballer le match et provoquer les fautes adverses».