AULAS AULAS ... TROIS FOIS ...HELAS

Les Lyonnais coulent
LIGUE 1 Battus à Toulouse,
les futurs adversaires de l’OM ont fini à neuf
Réveillère et Lloris peuvent faire grise mine : hier, l’OL a probablement dit adieu au titre.

Stadium. Mi-temps: 1 - 0.
Arbitre : Fredy Fautrel.
Spectateurs: 20785.
Buts: Cetto (28), Cissokho (68, csc).
Avertissements - Toulouse: Cetto (56),
Fofana (71), Braaten (76), Mbengué (80).
Lyon: Diakhaté (27), Gonalons (35), Bastos
(63), Lovren (82).
Expulsions - Lyon : Bastos (63), Cissokho
(84).
Toulouse: Ahamada - Congré, Cetto (cap,
Machado, 81), Fofana, Mbengué - Capoue,
Didot (Sirieix, 75), Tabanou - Sissoko, Tabanou,
Devaux.
Entraîneur : Alain Casanova.
Lyon: Lloris (cap) - Réveillère, Diakhaté
(Lacazette, 78), Lovren, Cissokho - Gonalons,
Källström (Gomis, 46) - Delgado,
Gourcuff (Grenier, 61), Bastos - Lisandro.
Entraîneur : Claude Puel


Il a quitté son banc de touche
dès le coup de sifflet final,
sans même attendre ses
joueurs. Une simple poignée de
main avec Alain Casanova et
ils’est vite engouffré dans letunnel
menant aux vestiaires.
Claude Puel a vécu une fin de
match esseulé, comme bien
souvent cette saison. L’OL venait
alors d’enregistrer son 7e revers
de la saison, disant quasiment
adieu au titre.
Déjà privé de Toulalan, Cris,
Ederson, Briand (blessés) et de
Pjanic (suspendu), l’entraîneur
lyonnais avait également décidé
de se passer des services de
Bafé Gomis. Un choix surprenant
qui n’a pas fini d’alimenter
les débats du côté du Rhône…
Hier, les septuples champions
de France sont retombés
dans leurs travers, trop fréquents
cette saison. Le Stadium
a pu notamment apprécier les
carences défensives de l’OL
avec un Aly Cissokho débordé,
qui, en voulant contrer Sissoko,
lobait Lloris et assommait un
peu plus encore sa propre équipe…
Cissokho et Bastos
suspendus contre l’OM
Et avec davantage de réussite
de la part des attaquants toulousains,
les coéquipiers de Lloris
auraient pu repartir de Haute-
Garonne avec une valise…
"Noussommes passés à côté de
notre match avec une première
mi-temps indigne de notre statut,
pestait Hugo Lloris. Ce n’est
pas ce soir que l’on a perdu le titre
mais sur l’ensemble de la saison.
Maintenant, le plus important
sera d’accrocher une place
qualificative pour la Ligue des
champions."
Vainqueur dans la difficulté
de Montpellier mercredi (3-2),
l’OL voit sa fin de saison s’assombrir.
Et dimanche, pour la
venue de l’OM - privé de Kaboré,
suspendu - Puel devra se passer
de Cissokho et Bastos, tous
deux expulsés hier.
"Nous ne sommes jamais rentrés
dans ce match. On leur a facilité
la tâche, je ne m’explique
pas cette contre-performance, a
lâché un Puel dépité en conférence
de presse. C’est une très
mauvaise soirée et il n’y a pas
grand-chose à retenir. Je n’ai
pas envie d’expliquer le pourquoi
des choses."
Difficile donc de trouver une
explication à ce naufrage collectif,
à l’image d’un Gourcuff une
nouvelle fois inexistant hier et
remplacé à l’heure de jeu par le
jeune Grenier…
En pareille situation, Jean-Michel
Aulas est souvent monté
au créneau cette saison devant
les médias, prenant parfois la
défense de ses protégés, pestant
contre l’arbitrage ou critiquant
ses joueurs ou son entraîneur.
Mais hier soir, le président
omniprésent n’est pas venu
s’expliquer. Abattu dans les tribunes,
Aulas, qui aurait été victime
d’un léger malaise dans
les vestiaires juste après le
match, n’a pu que constater les
dégâts, avec des joueurs qui ont peut-être lâché Puel.
On connaît meilleure façon de préparer un "Olympico" et
la semaine s’annonce longue du côté de Tola-Vologe

Info Club 02/05/11 - 10:10

Communiqué du club

OutilsLe président Jean-Michel Aulas a été victime d’un léger malaise, hier soir dans les vestiaires du stade de Toulouse.

Après avoir été examiné par le médecin du club, le docteur Emmanuel Orhant, il a pu regagner dans la soirée son domicile de Lyon.

Jean-Michel Aulas qui reprendra ce matin son activité professionnelle, remercie l’ensemble des personnes qui lui ont manifesté leur sympathie et leur soutien, et il réaffirme toute sa détermination et son implication pour permettre au groupe professionnel d’atteindre ses objectifs

Aulas : «On est tous coupables»





Jean-Michel Aulas maintiendra Claude Puel jusqu'à la fin de la saison.)
Jean-Michel Aulas, le président de l'OL, explique pourquoi, contrairement à la rumeur qui circulait lundi soir, il n'a pas songé à démettre Puel de ses fonctions, cette semaine.

Son malaise, dimanche à Toulouse juste après la défaite de l'OL (0-2), est un souvenir. Jean-Michel Aulas est aussi actif et offensif qu'à l'habitude, ce mardi en fin d'après-midi, dans son bureau de CEGID, à Lyon, quand il nous reçoit pour faire le point au coeur d'une semaine décisive, dont le point d'orgue sera la venue de l'OM, dimanche soir (21 heures) à Gerland.

«ON A L'IMPRESSION que cette saison, vous avez déjà actionné tous les ressorts possibles en période difficile. Qu'allez-vous faire cette fois ?Je pondère. La situation à cinq matches de la fin est bien meilleure qu'à trente-et-un matches de la fin, quand nous étions dix-huitièmes. S'il y a une révolution parce que nous sommes troisièmes à cinq journées de la fin, qu'est-ce que cela doit être pour les clubs qui sont derrière nous ?

Que ce soit une année compliquée, oui. Mais on doit maintenant trouver le ressort qui va nous permettre de terminer au plus mal à cette troisième place, et un peu mieux si possible. On a fait une grosse faute dimanche, et je me mets avec l'entraîneur et les joueurs dans l'affaire : on ne l'a pas vu venir, même si mercredi, j'avais été secoué par les conditions de notre victoire sur Montpellier (3-2). Je savais que ce serait très fragile, mais je n'imaginais pas qu'on allait souffrir à ce point.A Toulouse, les problèmes se sont accumulés...C'est l'avantage de l'expérience et d'une 24e saison en L1 : je sais que la chance sourit aux audacieux mais que lorsque vous êtes dans la panade, à l'inverse, tout s'accumule, oui. A 1-0 pour Toulouse, j'espérais encore. Mais après la double faute de Bastos dans la minute. J'incrimine plutôt mes joueurs que l'arbitre, mais c'est rare. Puis il y a eu cette faute incroyable d'Aly Cissokho... Mais on n'a pas d'excuses, on est tous coupables, et c'est pour cette raison qu'on va avoir une réaction d'orgueil dimanche face à l'OM.Parmi les ressorts que vous avez envisagés, est-ce que figurait le remplacement de Claude Puel dès cette semaine, comme la rumeur a couru lundi soir ?Je ne l'ai pas envisagé. Il n'y a pas de raison : on est troisièmes à cinq journées de la fin, alors franchement, je n'ai pas pensé le faire. On m'a appelé lundi soir pour me parler de cette rumeur, mais elle est saugrenue.Mais beaucoup pensent que vous êtes au bout de quelque chose avec Claude Puel ?Je pense qu'il s'agit de gens qui n'ont jamais eu la responsabilité d'un club et ne l'auront jamais. On peut faire n'importe quoi dans les moments difficiles, donner des anabolisants aux joueurs, acheter des arbitres, et pour moi, c'est presque du même niveau : cela va à l'encontre du sens de la responsabilité.Envisagez-vous des aménagements autour de l'équipe et de son entraîneur ?Non. Les joueurs sont responsables plus que l'entraîneur, qui est lui-même responsable plus que le président. Je suis solidaire, même si je n'ai pas apprécié notre match à Toulouse, même si j'ai ressenti un monde d'incompréhension sur notre prestation... Mais de là à me tirer une balle dans le pied ! On marque déjà des buts contre notre camp, ça suffit (sourires). J'ai passé l'âge de faire des conneries. Mon propos, aujourd'hui, c'est de réunir les énergies autour de l'équipe, du moins ce qu'il en reste quand je pense aux blessés et aux suspendus, mais aussi autour de l'entraîneur et de ses adjoints qui doivent manifester une solidarité égale à celle que je m'applique. A cinq matches de la fin, il ne doit pas y avoir de dispersion.Avez-vous le sentiment que certains joueurs ont lâché le club, à Toulouse ?Sur le coup, je ne me suis pas posé la question. C'est après, quand j'ai entendu certains commentaires venus de l'extérieur. Mais en fait, non. Je suis venu à l'entraînement la veille, ce qui prouve bien que ça ne suffit pas (sourires), et je pense vraiment que j'ai affaire à des gars bien. Je mets tout pour réussir, mon argent, ma santé, ma vie familiale, professionnelle aussi, peut-être, mais dimanche, Toulouse jouait sa peau, et je n'ai pas eu le sentiment que l'on jouait la nôtre.Les joueurs sont-ils trop bien à Lyon ?De la même manière que j'ai dit récemment que nous avions vécu au-dessus de nos moyens pendant quelques temps, je pense que tout le monde est très, très bien à Lyon. Trop bien, je ne sais pas, je vous laisse ce jugement de valeur. Mais à Toulouse, j'ai surtout vu une certaine suffisance alliée à un manque de certitudes. Plus le match avançait, plus il y avait de fébrilité. Mais je suis certain que les joueurs n'ont pas lâché le club. Ils ont seulement trop d'images négatives en tête, qui leur font perdre leur football et la maîtrise des événements.

Pensez-vous que le message de Claude Puel passe toujours bien ?Bien sûr que non, il ne passe pas toujours bien, puisque les résultats ne sont pas là. Mais personne ne peut affirmer qu'un autre coach aurait fait mieux cette saison. Moi, je sais qu'il est impliqué jour et nuit, sept jours sur sept, et que lorsqu'on a joué des matches couperets, en début de saison, on les a gagnés. Il nous en reste cinq à jouer. Celui qui pense qu'une solution existe et que je ne la choisirai pas se trompe : on pense à tous les leviers qui peuvent nous permettre de rebondir. Ce qui m'intéresse, c'est qu'on se qualifie pour la douzième fois en Ligue des champions, pour la quinzième fois en Coupe d'Europe.La quatrième place vous fait-elle peur ?Non, elle sera européenne.Claude Puel vous a-t-il proposé de partir ?Non

. On a passé beaucoup de temps ensemble lundi, avec Bernard Lacombe (conseiller du président), Rémi Garde et d'autres pour parler de la formation et du projet porté par Rémi. J'ai revu Claude ce mardi midi pendant deux heures, pendant le déjeuner, et on a passé un très bon moment. On a réfléchi à tous les leviers à actionner. On s'est remis en cause. Moi le premier, donc il ne pouvait pas faire moins (sourires). On s'est remis en cause tous les deux...Quand vous passez deux heures ensemble, la saison prochaine est un non-dit ?Je le répète, Claude a un contrat de quatre ans.

Evidemment, à la fin de la saison, même s'il a un contrat de quatre ans, on fera quand même un bilan. Mais là, en ce moment, on ne se pose pas la question de la saison prochaine, on est seulement sur cette qualification pour la Ligue des CHAMPIONS

On vise encore la deuxième place"
INTERVIEW
Avant le choc demain à Gerland, entre l’OL et l’OM,
Jean-Michel Aulas fait le tour de l’actualité. Et au-delà


On était resté sur l’image d’un Jean-Michel Aulas ulcéré par l’échec de
ses joueurs à Toulouse (2-0), incapables de rester maîtres de leurs
nerfs (expulsions de Bastos et Cissokho), et affaibli par un malaise.
Hier, dans ses bureaux, le président de l’Olympique Lyonnais avait retrouvé
la forme, prêt pour le rendez-vous décisif face à l’OM, demain à Gerland.
"Grâce à Marseille, notre record de recette sera battu, s’est-il réjoui. Jeudi, j’ai
rencontré Jean-Claude Dassier à Paris ; je l’ai invité à déjeuner dimanche midi,
à Lyon, avec Antoine Veyrat et Cédric Dufoix." L’occasion de se réunir pour les
patrons des deux clubs les plus médiatiques de la Ligue 1, adversaires sur le
terrain mais bien partenaires quand il est question de défendre les intérêts
économiques... et de s’élever contre la mise en accusation dans "l’affaire
des quotas" sur leur centre de formation. Autant de thèmes sur lesquels
"JMA" a pris le temps de s’épancher

Aulas : «Le meilleur de nous-mêmes»


Au soir de la victoire face à l'OM (3-2), la satisfaction était de mise dans le camp lyonnais après une semaine compliquée.

A Lyon, la semaine s'est terminée bien mieux qu'elle n'avait commencé. Ce succès à grand spectacle contre Marseille (3-2) a redonné du sourire et de l'allant aux perdants de Toulouse (0-2), la semaine passée. «Il fallait réagir. C'est une belle récompense pour ce groupe qui, malgré les tempêtes, ne lâche rien», résumait, la mine sereine, Kim Källström. «On a eu une semaine compliquée mais ce n'était qu'une défaite à l'extérieur, et on a entendu tellement de choses sur cette équipe, soupirait, au coup de sifflet final, Jean-Michel Aulas. On a fait un travail admirable toute la semaine pour redonner confiance aux joueurs et au coach.
Lundi, on me donnait mourant
et avec un entraîneur qui devait s'en aller


, je ne veux pas épiloguer mais on a mis le meilleur de nous-même cette semaine. Il y a eu discussion avec les joueurs, avec l'entraîneur pour que la famille OL ce soir soit très groupée pour montrer que l'OL n'était pas mort.»


Et cette famille OL a fait bloc, donc, autour de son coach. Coach que JMA a démenti avoir songé à congédier («Ce n'est pas dans mes idées, et objectivement, il ne fallait surtout pas le faire, de même que quand on était 18es, au soir de la 8e journée du Championnat, on avait décidé de ne pas le faire»), et qui savourait logiquement ce dimanche soir au scénario idéal : «Le match m'a plu. Il y a eu de tout : de l'orgueil, de la fierté, de la qualité. On a subi sur les coups de pieds arrêtés, certes, mais il y a eu des séquences intéressantes. Cela n'a pas été parfait, il y a eu des soubresauts, mais on a livré un match avec beaucoup d'intensité. Bien sûr que cela fait du bien de gagner un tel match ! J'ai bien aimé la façon dont mes joueurs avaient le pied sur le ballon. C'est très encourageant pour la suite », expliquait Claude Puel. Suite que son président voit pleine de promesses : «On a deux points d'avance sur Paris, trois points de retard sur Marseille, sept sur Lille. Il reste 12 points à prendre. Une 3e place serait, dans les circonstances de la semaine dernière, magnifique. Des choses fantastiques restent possibles.» Mais sans Lisandro Lopez, cela risque d'être plus compliqué.

Aulas : «Troisième, pas une honte»
Lyon, qui a coulé à Auxerre (0-4) et se retrouve à 6 points de l'OM, ne dramatise pas. Et ne se préoccupe plus que de la 3e place, désormais.





Le chiffre d'affaires d'OL Groupe en recul par rapport à l'an dernier : une nouvelle dont Jean-Michel Aulas se serait bien passé.
Lyon, qui a coulé à Auxerre (4-0) et se retrouve à six points de l'OM (2e), tente de ne pas dramatiser. Et ne se préoccupe plus que de la troisième place, désormais.

Avec Claude Puel, l'auditoire a toujours l'impression que les ingénieurs du son des salles de presse n'ont pas fait correctement leur boulot. Ou que les micros ont rendu l'âme. Les soirs où tout va mal, la voix de l'entraîneur lyonnais est à peine audible. Contrairement à celle des supporters lyonnais qui ont plusieurs fois demandé sa démission. Le coach de l'OL en a pris l'habitude. Il sait aussi que Jean-Michel Aulas ne le virera pas d'ici au 29 mai. Alors, il a cherché à expliquer la déroute de son équipe dans l'Yonne (4-0). «Nous n'avons pas réussi à prendre le jeu à notre compte, comme nous l'avions fait dimanche face à l'OM (3-2). On a vécu un scénario similaire à celui de Toulouse (0-2, le 1er mai).»

Les absences de plusieurs joueurs (Lisandro, Toulalan, Gourcuff, Ederson, Diakhaté, Källström) «n'expliquent pas tout. Nous prenons des buts à des moments importants, et il y a une expulsion bête», a repris Puel, en visant clairement Dejan Lovren, invité à rejoindre les vestiaires (41e) vingt-cinq minutes après avoir été averti. Et Lyon, qui voyage souvent très mal cette saison, va devoir chercher à Brest le lundi 16 mai de précieux points pour sauver cette troisième place «essentielle pour le club.» «On ne se focalise plus sur une deuxième place», explique en effet Jean-Michel Aulas.

Sonné mais encore debout, le président lyonnais n'a pas voulu accabler ses joueurs, qui ont regagné leur bus le pas rapide et l'oeil fixé sur la pointe de leurs baskets. «Il manquait beaucoup de cadres, mais il faut respecter ceux qui étaient là, et ne tirer aucune conclusion définitive», a insisté le boss lyonnais. «Non, les joueurs ne m'ont pas abandonné», tentait de (se) convaincre Claude Puel, alors que la question, souvent affirmative, s'était posée sur de nombreuses lèvres. «Il reste trois matches. J'espère que d'ici lundi, nous aurons récupéré quelques absents, a souhaité Jean-Michel Aulas. On va se battre pour rester à cette place. Troisième, ce n'est pas une honte...»

Une nouvelle fois sur la sellette après la claque reçue à Auxerre (4-0), mercredi,
Claude Puel a reçu le soutien de son président. Pour Jean-Michel Aulas, pas de
doute, le technicien terminera la saison sur le banc de l’Olympique Lyonnais.
"Claude Puel sera sur le banc à Brest et il le sera jusqu’à la fin de saison, a-t-il
confié dans les colonnes du Progrès. Les joueurs ont le devoir de jouer pour le
club. Je suis là pour trouver des solutions et maintenir les choses en perspective.
Ce n’est pas notre genre de jeter le bébé avec l’eau du bain." Pour l’instant en tout
cas…

ASSE - Janot croit à «une justice divine»
Avant la dernière journée du Championnat, dimanche, Lyon et le Paris-SG ne sont séparés que par deux points. Or, le PSG se déplace à Saint-Etienne, le rival historique de l'OL. A la recherche d'une ultime victoire, les Parisiens aimeraient bien bénéficier d'un cadeau des Verts. Ce que Jérémie Janot réfute. Non, ils ne lèveront pas le pied et joueront le coup à fond.

«Tout le monde voudrait que Paris gagne et que Lyon ne se qualifie pas. Il ne faut pas oublier que l'OL a son destin entre les mains. On prépare ce match le plus sérieusement possible. On veut le gagner, a assuré le gardien stéphanois, mardi sur RMC. On a notre public et notre métier à respecter. On veut finir la saison sur une note positive, accrocher un gros à Geoffroy-Guichard. Tous les projecteurs seront braqués sur nous. La moindre défaillance voulue sera disséquée. On a plus à perdre en trichant qu'en jouant le jeu dimanche. Mais je crois à une justice divine, a-t-il néanmoins ajouté, avant de lancer une énième pique au président lyonnais. Jean-Michel Aulas a beaucoup parlé le soir du derby. Si une Playstation nous coûte 199 euros, elle pourrait bien coûter 40 millions d'euros aux Lyonnais de l'autre côté du Rhône».

Aulas est très intéressé par Fernandez
Alors que Bernard Lacombe, le conseiller de Jean-Michel Aulas, privilégie la solution interne pour remplacer Claude Puel, dont le départ semble acté, le président lyonnais, lui, est très attiré par l'actuel entraîneur d'Auxerre, en fin de contrat à la fin du mois. Ce dernier possède deux atouts non négligeables pour le patron de l'OL. Ses conditions financières sont moins élevées que celles de Puel, dont le salaire mensuel est estimé à 250.000 euros, et ses qualités de management sont unanimement reconnues, comme le prouve son Trophée UNFP de meilleur entraîneur de Ligue 1 la saison dernière.

Aulas prépare l'après-Puel
Jean-Michel Aulas a affirmé que la situation de Claude Puel sera clarifiée dans 15 jours. Mais il ne semble plus compter sur lui

Arrivé en 2008, Claude Puel va quitter le club cet été
Invité d'OL TV mercredi soir, Jean-Michel Aulas a fait le point sur la situation de Claude Puel, qui est toujours l'entraîneur de Lyon. «Je l'ai vu lundi après-midi longuement et je dois l'avoir au téléphone mercredi prochain afin d'avancer dans nos réflexions et dans le bilan. La semaine prochaine, malheureusement, je ne suis pas en France, je suis à l'étranger. Il faut se fixer d'ici une quinzaine de jours pour que les choses se décantent complètement. Les décisions prises seront en harmonie avec le droit social», a expliqué le président de l'OL qui devra verser 3 millions d'euros au technicien s'il veut se séparer de lui. Par ailleurs, JMA a annoncé que Bernard Lacombe aurait encore plus de responsabilités l'an prochain : «Il va m'aider au jour le jour parce que, malheureusement, je ne suis pas là à 100% du temps. Il va m'aider à valider un certain nombre de choses sur le plan des joueurs mais également du staff. J'ai souhaité qu'il soit encore au devant dans cette période transitoire. J'envisage de lui déléguer un certain nombre de responsabilités.» Quant au recrutement, il sera à mener «avec Bernard (Lacombe), Rémi (Garde) et Bruno (Genesio), les gens de l'encadrement qui seront avec nous». Pas de traces de Claude Puel dans ce paysage...

Jean-Michel Aulas fait le point sur l'actualité lyonnaise dans Le Progrès. Au sujet du mercato, le président lyonnais explique qu'il faudra d'abord vendre avant de pouvoir recruter. «C'est évident, il faut vendre, on a trop de joueurs, et comme on a de très bons jeunes, et que globalement on n'a pas été efficace, en période de réduction de masse salariale, on ne va pas commencer par faire des dépenses. On a eu jusqu'à 32 professionnels avec les jeunes. C'est trop. On a l'intention, jusqu'à la construction du stade, de se séparer de deux joueurs chevronnés chaque année», souligne JMA qui ne parle plus - et c'est nouveau - de titre.

«Incohérent de parler de titre»

«On a réduit la voilure en termes économiques, précise Aulas. Ce serait incohérent de parler de titre, ceci étant, je ne pense pas que l'équipe que nous allons aligner soit inférieure dans sa qualité à celle de l'année dernière. L'an dernier, on avait la capacité de jouer le titre, on n'était pas très loin, mais ça s'est terminé en dessous de ce qui était prévu. On ne sera pas moins fort cette saison.»

Quant à la nomination de Rémi Garde, elle est «devenue très crédible» «quand on a connu les soucis de la saison écoulée», explique le patron de l'OL. «La saison écoulée a été très difficile à vivre pour tout le monde. De l'intérieur, il y a eu une adhésion de tous les hommes autour de Rémi. Bernard Lacombe a été l'un de ses avocats prioritaires.»

Foot - L1 - Puel va attaquer l'OL pour son indemnité

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Licencié par Lyon à un an de la fin de son contrat, Claude Puel n'a pas touché la somme que devait lui verser l'OL et qui représente environ 4 millions d'euros. Le club septuple champion de France avait jusqu'à vendredi pour le faire et il ne s'est pas manifesté. Selon toute vraisemblance, cela serait calculé : en passant par les prud'hommes, l'équipe de Jean-Michel Aulas pourrait différer le paiement de deux ans, le temps de la procédure. Preuve qu'au niveau économique, ça va très mal entre Rhône et Saône... «Le délai a expiré. On ne voulait pas en arriver là, mais on y est contraint. Je travaille sur les montants que nous allons réclamer pour lancer la procédure lundi», a expliqué l'avocat du technicien français au JDD

41 commentaires L1
L'OL : «Indécent et incongru»

Dans un communiqué publié sur son site officiel, l'Olympique Lyonnais juge indécente et incongrue la requête de Claude Puel, qui, suite à son licenciement, réclame la somme de 7 millions d'euros dans le cadre d'une procédure d'urgence engagée auprès des prud'hommes, qui examineront la demande de référé mercredi.
«L'OL a bien été informé de la saisine par Claude Puel du conseil des prud'hommes de Lyon mais, par respect pour la juridiction, réservera à celle-ci ses explications qui seront sereines mais particulièrement fermes et ce, compte tenu du caractère indécent des sommes demandées et du caractère incongru de la procédure en référé», a ainsi assuré le club

L’AVIS de Jean-Michel Aulas
"Ce n’est pas
une surprise

Après le Montpellier de Loulou Nicollin,
l’Olympique Lyonnais de Jean-Michel Aulas a
décidé de miser sur le foot féminin et de
"le doter de structures professionnelles. Notre
budget tourne d’ailleurs autour des 6 millions
d’euros, c’est colossal". Une donne financière
qui a offert des atouts non négligeables
à l’OL dans sa quête de la Ligue des
champions. "Notre équipe compose l’ossature
de l’équipe de France. Nous avons
d’ailleurs recruté la 2e gardienne des Bleues
(Céline Deville, Ndlr) pour la saison prochaine.
Cette équipe est dans une excellente dynamique
puisqu’elle a terminé invaincue en
championnat et en Ligue des champions. Ce
n’est donc pas une surprise de voir l’équipe
de France briller. J’étais même plutôt sûr de
les voir franchir le premier tour. Pour avoir
vu les filles dominer Arsenal en demi-finales
de Ligue des champions, j’espérais qu’il y
avait une petite marge de manoeuvre face
aux Anglaises. Elle s’est révélée ne pas être
d’une grande amplitude."
La confiance emmagasinée sera très utile,
demain face aux USA. "Je pense que ce sera
plus difficile, pour moi, de dominer les Américaines
en demi-finale que d’affronter le Japon
ou la Suède en finale. Si elles réalisent
l’exploit, elles ont une réelle chance d’aller
au bout", confie le président rhodanien qui
met également en avant le foot en Allemagne.
"L’an dernier, les garçons de l’OL
étaient en préparation en Allemagne. Nous
jouions devant 10 000, 15000 personnes !
C’est un pays qui vit pour le football !"
En France, le foot féminin se trouve également
un public. "C’est quelque chose de très
positif. Le foot féminin est très technique,
collectif. Les chiffres tournent autour de
ceux de la finale de la Ligue des champions
avec 1,9 million de téléspectateurs. Les filles
connaissent une sorte de Coupe du monde
98. À elles d’en profiter et de tout faire
pour réaliser l’exploit face aux États-Unis

LIGUE 1 Lyon: Rémi Garde veut garder Aly Cissokho ou Michel Bastos.
L’entraîneur de l’OL s’inquiète pour son flanc gauche, où Aly Cissokho
(Liverpool) et Michel Bastos (Juventus) sont tout proches d’un départ. "L’un ou
l’autre partira mais probablement pas les deux", a affirmé Garde hier, au micro
de RMC. Sera-t-il entendu par Jean-Michel Aulas ?

Dans une interview accordée au Journal du Dimanche, Jean-Michel Aulas confirme qu'il avait bien contacté Leonardo, à l'automne 2010. «Pas pour être entraîneur, mais pour réfléchir à ce qu'on pourrait faire dans un environnement plus large. Leonardo transpire la classe, c'est la meilleure nouvelle pour Paris.» Le président de l'OL en profite pour mettre la pression sur le club de la capitale, estimant que si le PSG ne domine pas la Ligue 1, «c'est qu'il se sera mal débrouillé».

Aulas estime que l'arrivée des investisseurs qataris représente «un risque, mais aussi une opportunité». Il se permet également de «suggérer au PSG de faire comme Lyon pendant dix ans : ne pas acheter uniquement des joueurs à l'étranger, mais investir aussi de l'argent en Ligue 1 pour faire tourner nos clubs. Ce serait un cercle vertueux.»

«Puel ? J'attendais plus de dignité»

JMA s'est par ailleurs exprimé sur le dossier Claude Puel, qui réclame 5 millions d'euros à son ancien employeur après son départ en fin de saison dernière. «Je ne comprends pas, explique-t-il. Pendant trois ans, j'ai tout donné pour qu'il puisse réussir. A force de soutien contre l'avis de tous, j'attendais plus de dignité. C'est une immense déception, qui remet en cause un certain nombre de valeurs auxquelles je suis attaché.»

Mais le boss du club rhodanien a également eu l'occasion de sourire ces dernières semaines, grâce à la victoire de l'OL féminin en C1 puis au parcours de l'équipe de France féminine à la Coupe du monde : «Grâce à elles, je retrouve l'enthousiasme du vrai football. J'ai eu des discussions que je n'ai plus avec les garçons. C'est plus franc, plus direct. On a eu beaucoup de soucis cette année à Lyon et les filles m'ont permis d'évacuer la frustration.»

Aulas : Puel manque de «dignité»

Jean-Michel Aulas ne digère pas les 5 millions d'euros que réclame Claude Puel à l'OL.
Jean-Michel Aulas est revenu sur le départ de Claude Puel et la nomination de Leonardo -qu'il avait approché- au Paris-SG.

Jean-Michel Aulas ne va pas jusqu'à dire que le recrutement de Claude Puel a été la plus mauvaise décision qu'il a prise depuis le début de sa présidence. Mais il reconnaît volontiers que «ce n'était sans doute pas la plus pertinente au regard des souffrances qu'(il) a endurées». De son ancien entraîneur, le dirigeant «attendait plus de dignité», souligne-t-il en référence aux 5 millions d'euros réclamés par le technicien aux prud'hommes. «Je ne comprends pas. Pendant trois ans, j'ai tout donné pour qu'il puisse réussir. C'est une immense déception qui remet en cause un certain nombre de valeurs auxquelles je suis attaché».

, JMA continue de se reprocher la durée du contrat (quatre ans) qu'il avait fait signer à Puel durant l'été 2008. «A la base, se justifie-t-il, ma conviction était qu'il fallait s'organiser avec une sorte de super-manager à l'anglaise, comme le PSG le fait avec Leonardo. Cet objectif n'a pas été atteint». Le président de l'OL confirme d'ailleurs avoir approché, à l'automne dernier, le nouveau directeur sportif du club de la capitale. «Pas pour être entraîneur, précise-t-il toutefois. Mais pour réfléchir à ce qu'on pourrait faire dans un environnement plus large. Leonardo transpire la classe, c'est la meilleure nouvelle pour Paris.» Au passage, Aulas ne manque pas de mettre la pression sur le PSG, qui sera l'équipe à battre la saison prochaine. «Si ce n'est pas le cas, c'est qu'il se sera mal débrouillé...» Il attend également de lui qu'il investisse de l'argent en L1, plutôt qu'à l'étranger, sur le marché des transferts. «Comme Lyon pendant 10 ans...»

Lacombe : «Cela bougera peu»
Le conseiller du président Aulas, Bernard Lacombe, ne peut pas être plus clair : le club sera très peu actif cette saison sur le marché des transferts.

Les supporters de Lyon ont dû faire grise mine en entendant la nouvelle. Les temps sont durs à l'OL et le club rhodanien ne semble plus en mesure financièrement d'attirer les meilleurs joueurs. C'est en substance ce qu'a annoncé lundi Bernard Lacombe, conseiller du président Jean-Michel Aulas. «Il ne faut pas s'attendre à ce que nous fassions venir des joueurs de très haut niveau car nous n'en avons pas les moyens aujourd'hui, a-t-il annoncé sur OLTV. Il y a quelques années, nous avons fait venir de bons joueurs qui ont coûté à l'achat mais qui ont aussi ensuite rapporté beaucoup d'argent au club. Depuis trois ans, nous avons beaucoup dépensé sans rien gagner».

C'est la raison pour laquelle le club ne fera pas de folies. Les besoins sont ciblés. «Cela bougera peu, a prévenu Lacombe. Nous cherchons en priorité un milieu axial défensif car nous n'avons actuellement que le seul Maxime Gonalons à ce poste ainsi qu'un défenseur central». A ce poste justement, le dirigeant a indiqué que la venue de l'Argentin Gabriel Milito, joueur du FC Barcelone, était «impossible», car ce dernier est «tellement cher». «Il y a des joueurs que l'on voudrait faire partir mais ils ont de bons salaires chez nous», a-t-il aussi précisé, sans citer de noms. Des problèmes d'effectif qui n'empêcheront pas Lyon de se montrer «ambitieux avec l'idée d'être encore européen en fin de saison».

Gourcuff, l'opération de la discorde
Si les dirigeants rhodaniens, Bernard Lacombe en tête, penchaient pour que leur protégé, acheté 22 millions en août 2010, joue sous infiltration, c'est parce que les Gones se retrouvent sans meneur de jeu opérationnel au moment d'aborder un mois d'août décisif, où il devra notamment jouer le tour de barrages de qualification pour la Ligue des Champions. Privé d'Honorato Ederson (rupture multiligamentaire du genou gauche), Miralem Pjanic (blessure à la cuisse droite) et Clément Grenier (retenu pour le Mondial des moins de 20 ans), Rémi Garde voit ainsi sa marge de manoeuvre considérablement réduite et devrait renoncer, dans un premier temps, à son plan de jeu souhaité. Déjà la saison dernière, l'OL avait eu une préparation tronquée en raison de la blessure de Lisandro Lopez. Pour le résultat que l'on connait...

Ndinga : Aulas prend contact
Jean-Michel Aulas, le président de Lyon, a passé un coup de fil à Gérard Bourgoin pour discuter du transfert de Delvin Ndinga.

Après plusieurs semaines de supputations à propos de l'éventuel départ de Delvin Ndinga à Lyon, Gérard Bourgoin, le président de l'AJA, a reçu mardi après-midi un coup de fil de Jean-Michel Aulas, son homologue rhodanien. «Avec tout ce qu'il y a eu d'écrit sur Ndinga ces derniers temps, peut-être queca a fini par lui mettre la pression», s'est amusé l'ancien président de la Ligue de Football Professionnel (LFP).

«Il m'a dit que son staff technique appréciait beaucoup Delvin Ndinga, ce que j'avais cru comprendre.» Même si Bourgoin n'a pas souhaité communiquer de chiffre précis, la somme évoquée à propos de l'international congolais, sous contrat avec l'AJA jusqu'au 30 juin 2014, est de 5 millions d'euros. Une somme qui n'a visiblement pas convaincu le boss bourguignon.

«Jean-Michel Aulas m'a dit qu'il allait réfléchir à une somme plus importante. Mais moi, je le répète, je veux garder le joueur, qui est bien à Auxerre où il pourra progresser.» Auxerre serait même sur le point de proposer une revalorisation de salaire substantielle à l'ancien milieu des Diables Noirs de Brazzaville. Et si l'OL revenait à la charge avec une offre de 8 ou 9 millions d'euros ? «Vous croyez que nous avons besoin de tendre la main ?», s'est marré Gérard Bourgoin. Ndinga n'est encore pas à Lyon...

OL - Garde : «Cela reste à valider»


Rémi Garde savoure le succès enregistré à Nice, mais il ne tire pas de plans sur la comète.

Co-leaders provisoires après leur succès à Nice (3-1), les Lyonnais savourent, Jean-Michel Aulas en tête. «Tout cela est intéressant mais reste à valider», prévient Rémi Garde.

Jean-Michel Aulas (président de Lyon) : «C'est un soulagement ! Avec les mêmes joueurs que l'an passé, nous avons encore une belle équipe. Nous avons eu un début de match difficile, Nice nous est rentré dedans. Mais nous sommes restés calmes et patients. Les gens du club peuvent revenir dans les vestiaires, c'est toute une famille de retour. Quant à Delvin Ndinga, nous essayons toujours de trouver une solution.

Mais celle-ci n'a rien à voir avec la proposition citée par la presse (7 millions plus des bonus, Pied et Novallo). Nous tenons à garder Jérémy Pied. Dimanche matin, à la première heure, j'appellerai mon ami Gérard Bourgoin

».Rémi Garde (entraîneur de Lyon) : «Cette victoire fait du bien et plaisir. C'est toujours important de bien débuter la compétition. A l'évidence, c'est agréable d'être leader même si l'on n'est qu'au tout début d'un mois d'août chargé. Nous ne sommes pas très bien entrés dans la rencontre. Le jeu niçois est d'appuyer sur ses temps forts. Mais nous n'avons pas perdu le fil de notre match. Tout n'est pas encore parfait, mais il y a des convictions, une solidarité et une envie de bien faire importantes. Lisandro Lopez et Gomis montent en puissance et ont marqué. Il y a une complicité entre eux et une bonne relation avec les joueurs de couloir. Tout cela est intéressant mais reste à valider lors des prochaines journées».

Transferts - Aulas n'espère plus Ndinga


L'OL a proposé 12 millions dont 4 de bonus pour l'Auxerrois Delvin Ndinga.
Le président lyonnais a refermé le dossier du milieu auxerrois, a-t-il assuré lundi. Pour le départ de Cissokho, tout dépend du prix offert par Newcastle.

Info ou intox ? Jean-Michel Aulas a affirmé lundi à Lyon que le milieu d'Auxerre, Delvin Ndinga ne signerait pas à l'OL faute d'accord avec son club, malgré une proposition se montant à 12 millions d'euros, dont 4 millions de bonus. «Pour moi, c'est clos car je pense que lorsque l'on propose ce que j'ai proposé à l'AJ Auxerre, sauf à avoir des finances qataries ou un non sens des responsabilités, on ne peut pas imaginer qu'on joue au poker», a déclaré le président de l'Olympique lyonnais.

Au passage, quot;JMAquot; ne s'est pas privé de tacler son homologue auxerrois. «Nous avons fait au joueur des propositions très supérieures à ce que M. Bourgoin lui a donné pendant des années. J'espère qu'il va lui donner la différence ou qu'il fera un rappel pour les deux années au cours desquelles il a sous payé son joueur.» «Pour moi le dossier est clos, a répété Jean-Michel Aulas, sauf si Gérard Bourgoin se réveille ce (lundi) soir. Je n'ai pas l'impression que cela soit le cas», a-til regretté.

Que va faire l'OL si la piste Ndinga est définitivement enterrée ? Le président lyonnais a assuré que l'OL avait d'autres possibilités pour recruter «un demi-défensif et peut-être même deux à ce poste». Mahamadou Diarra, 30 ans, ancien joueur de Lyon et du Real Madrid, qui s'entraîne avec le centre de formation de l'OL depuis plusieurs semaines ? Par ailleurs, Jean-Michel Aulas a estimé que le latéral gauche de l'OL Aly Cissokho (photo), convoité par Newcastle ne partirait pas, tout en reconnaissant que «les dernières heures du mercato réservent parfois des surprises». Tout dépendra du prix proposé par les Magpies. Le club rhodanien, à en croire son président, attend au moins autant que le prix payé au FC Porto en 2009 (15 millions d'euros). Un renfort en défense n'est toutefois pas exclu : Mouhamadou Dabo, ex joueur de Saint-Etienne actuellement au FC Séville pourrait être ciblé