AULAS AULAS ... TROIS FOIS ...HELAS

Aulas : « Le championnat n’est pas notre finalité »
03-02-2012

Dernière mise à jour : ( 03-02-2012 )



Le président de l’OL aborde le choc de dimanche en toute décontraction... Encore un bluff de JMA ?

Dimanche, Marseille accueille Lyon qui sera aussi son adversaire en finale de Coupe de la Ligue. L’occasion de faire le point avec l’influent et toujours disert président lyonnais.

Finale de la Coupe de la Ligue, rencontre de dimanche en championnat, envol de Rémy, rigueur budgétaire et investissement du Qatar : les sujets ne manquent pas. Le président Lyonnais répond pour la Marseillaise.

Jean-Michel Aulas, l’OM vous a rejoint en finale de la Coupe de la Ligue, pour une belle affiche…
C’est la meilleure des nouvelles pour la Coupe de la Ligue. C’est la plus belle des affiches qui puisse arriver au Stade de France. L’OM et l’OL ont les deux plus beaux palmarès des vingt dernières années. Ce sont aussi deux grandes villes avec une tradition de football. L’OM et l’OL sont les deux clubs français les plus populaires aujourd’hui.

Loïc Rémy qui a fait ses classes chez vous brille à l’OM. Votre avis sur ce joueur ?
C’est un des meilleurs joueurs que notre centre de formation ait mis au point. Il appartient avec Hatem Ben Arfa et Karim Benzema à une grande génération. Malheureusement on n’a pas pu le garder. Je rappelle que j’ai donné mon accord pour qu’il rejoigne l’OM. Je trouvais que pour lui c’était une chance et il a pris à Marseille une dimension supérieure. Loïc est aujourd’hui le meilleur atout de l’OM et c’est un actif non négligeable aussi.

Vous devez avoir quelques regrets en le voyant ainsi briller aujourd’hui…
À l’époque nous avions Sydney Govou qui était international. Il n’y avait qu’une place pour les deux joueurs sur le terrain et Loïc n’avait que peu de temps de jeu. Mais ils avaient surtout tous les deux le même agent et pour prolonger Sydney, cet agent nous a demandé de laisser partir Loïc. C’est le seul regret que j’ai. C’était l’un ou l’autre.

À propos de transfert, le marché d’hiver vient de fermer ses portes, l’OM et l’OL ont joué serré…
Cette rigueur budgétaire, cette discipline, n’est pas propre à l’OM et l’OL, même si certains ne s’en sont pas encore rendu compte. Comme Vincent Labrune le fait à Marseille, on a anticipé sur le fair-play financier exigé par l’UEFA. A nous de démontrer qu’en faisant attention on peut avoir des équipes compétitives. Mais il ne faut pas non plus perdre de vue que l’OM et l’OL ont les deux plus gros budgets du championnat en dehors du PSG qui est hors normes.

Justement, votre point de vue sur cet investissement des Qataris à Paris ?
Ils sont dans un business modèle que combat aujourd’hui l’UEFA. Ils créent de la valeur monétaire de manière un peu virtuelle. Cela va indéniablement déboucher sur un certain nombre de pertes. Tous les excès ne sont pas toujours gagnants. Je suis d’une part un peu jaloux, mais aussi pas tout à fait convaincu par le rapport investissement - performance. Ancelotti rebondira toujours, mais Leonardo s’est mis une sacrée épée de Damoclès au dessus de la tête. S’ils ne sont pas champions il va falloir qu’il achète du Lexomil. Ils n’ont pas le droit à l’erreur et avec l’OM, on va faire en sorte qu’ils en fassent. Mais il ne faut pas oublier que tout cet investissement se fait dans le cadre de l’achat des droits télé par Al Jazeera qui profitera nécessairement à l’OM et l’OL.

Dimanche l’OL se rend au Vélodrome. Avec quelles ambitions ?
On y va très décontracté. Le championnat n’est pas notre finalité cette année. Nous sommes trop proches dans les coupes d’un certain nombre de choses positives. Si on prend un point, on sera content.

Mathieu Valbuena sera absent suite à une décision contestable. Vous avez souvent été critique à l’égard du corps arbitral. Votre avis sur cette expulsion ?
Je n’ai pas vu le match. Mais ce matin (NDLR : hier), Rémi Garde m’a dit que c’était sévère. On a encore beaucoup souffert de décisions arbitrales cette année, mais je ne dis plus grand chose. En revanche, je trouve qu’il est anormal qu’on fasse purger les sanctions dans des compétitions différentes


COMME CA VALBU EUT ETE EXCLU DE LA FINALE ...AULALAAS

OM-OL : "L'arbitre devait avoir de la buée sur ses lunettes" (Aulas)
le lundi 06 février 2012 à 00H10


Comme à son habitude, Jean-Michel Aulas n'y est pas allé de mains mortes à l'issue d'OM-Lyon : "Il faut vraiment ne pas avoir l’habitude d’arbitrer des matches pour ne pas voir que le premier but marseillais est hors jeu. Il (l'arbitre, Antony Gautier, ndlr) devait avoir de la buée sur ses lunettes. Mais c’est un bon match. Nous nous sommes mis un handicap pour voir si nous avions la capacité à remonter deux buts. À Marseille comme cela a été le cas à Lorient, on n’avait pas pensé qu’il n’y avait pas de prolongation qui nous aurait permis de prendre l’avantage. C’était un match pour se rassurer, s’étalonner. Et je retiens que lorsque vous prenez 4 points à l’OM et que vous êtes en compétition pour les trois premières places à la fin de l’année, c’est un détail psychologique très important."

LYONÀLA
RENCONTRE DU
MOYEN-ORIENT Dubaï, Abu Dhabi, Jean-Michel
Aulas va prospecter du côté du
Moyen-Orient pour trouver de
nouveaux partenaires a-t-il précisé
dans un entretien au Figaro.
Le club lyonnais avait annoncé,
jeudi, une perte de 4,6 millions
d’euros. L’Arabie Saoudite pourrait
être une piste intéressante
comme l’ensemble des pays de
la région. "Je fais partie des gens
qui s'intéressent à cette partie
du monde", ajoutait le président
de l'OL.

dimanche 26 février 2012 23:26
La 25e journée du Championnat de France a été passionnante un Lyon-Paris SG (4-4) complètement fou.
Le LOSC, en ne gagnant pas à Rennes, a redonné indirectement un peu le moral à un autre concurrent pour la course à la lucrative Ligue des champions. C'est Lyon. Le choc Lyon-Paris SG a été insensé (4-4) et a laissé l'OL à la 5e place, à 6 points de la 3e position.

Lyon est à 13 points derrière Montpellier et, mortifié, a passé sa colère sur l'arbitrage avec une attaque verbale de Jean-Michel Aulas, président de Lyon, accusant l'arbitre d'être attiré par ce "qui brille", c'est-à-dire le PSG et l'argent des Qataris...
Des accusations qui devraient valoir au patron de l'OL une convocation et une sanction devant le Conseil national de l'éthique (CNE).

Pour résumer, l'OL et l'OM auront sans doute du mal à se remettre de cette 25e journée.

OL: Douillet pardonne à Aulas
Si Jean-Michel Aulas s’est une nouvelle fois fait remarquer, samedi, en fustigeant l’arbitrage de M. Fautrel lors d’OL-PSG (4-4), David Douillet a préféré calmer le jeu. "Je ne sais pas à qui il s'en prend, on a l'impression qu'il y a un complot là-dessous. Mais en réalité nous sommes tous des passionnés qui aimons notre sport. C'est toujours difficile de prendre du recul, explique le Ministre des Sports, sur RTL. Je suis sûr que cette interview a dû être faite juste à la fin du match et je suis prêt à parier que s'il était interviewé là maintenant ses propos seraient, je pense, un peu différents."

SI CE N EST LUI C EST DONC SON CLONE

Lacombe : «Formulation maladroite»
Le 29/02/2012 | Mis à jour le 29/02/2012 13:24:00

Après sa sortie médiatique de la fin de semaine dernière, Bernard Lacombe a demandé pardon, via un communiqué, « à celui qui a pu s'en trouver blessé .» Le conseilleur du président de Lyon avait comparé les joueurs de l'équipe à des fonctionnaires. « Un Syndicat, qui n'est sans doute pas toute la fonction publique, s'est ému de cette comparaison (...) Je voulais simplement signifier qu'aucun joueur ne peut, dans un sport si exigeant, exercé dans la vie pendant une durée limitée, revendiquer la protection d'aucun statut. Le temps passe ici de plus en plus vite. Rien à voir donc avec l'assurance que peut donner une belle carrière de fonctionnaire qui a ses propres exigences, son rythme et son éthique mais n'est pas notée six ou sept fois en un mois, sous les yeux des caméras avec pour juges des millions de spectateurs !

Aulas vise ses joueurs


Au lendemain de la défaite de Lyon à Nancy (2-0), Jean-Michel Aulas était présent dimanche matin au décrassage des joueurs au centre d'entraînement de Tola-Vologe. Le président lyonnais en a profité pour leur rappeler leurs responsabilités dans les résultats en dents de scie de l'équipe, tout en maintenant sa confiance à Rémy Garde.



Jean-Michel Aulas n'a pas été tendre avec ses joueurs. (Reuters) TOUS LES MATCHES à la loupeRennes candidat au podiumParis ne se fait pas prierBordeaux retombe dans ses traversMontpellier n'assure pas ses arrièresPas l'OM de la situationLes réactions d'après-matchLa 26e journéeLe classementSaison 2011-12: La Ligue 1 à la loupeCe sont des lendemains qui déchantent à l'Olympique Lyonnais. Battus à Nancy (2-0) samedi, lors de la 26e journée de Ligue 1, les joueurs de l'OL ont reçu la visite dimanche matin de leur président, Jean-Michel Aulas, au moment du décrassage. Sa venue confirme que le club traverse une période difficile et il a souhaité faire passer un message clair à deux jours du huitième de finale retour de la Ligue des champions à Nicosie. "Je ne pense pas que ce soit Rémy Garde ou les dirigeants qui sont en cause. Ce sont les joueurs qui doivent prendre en compte l'immense chance qu'ils ont d'appartenir d'abord à l'Olympique Lyonnais et de faire partie d'un groupe qui a tout le talent nécessaire pour que celui-ci soit rayonnant, a-t-il lancé en conférence de presse. La seule chose qui manque, c'est qu'ils jouent et qu'ils donnent 100% de leurs possibilités en même temps."

Pointés du doigt pour leur manque d'investissement en Lorraine, les joueurs lyonnais n'ont pas rempli leur mission, selon le président du club. Aulas a ainsi stigmatisé un problème de comportement: "On a de jeunes joueurs, ce sont des enfants, talentueux, avec des situations incroyablement favorables, à tout point de vue, parce qu'ils ont la gloire, ils ont l'argent, ils sont tous très beaux. Mais après pour ce qui est de la maîtrise de leurs possibilités, de leur propre engagement moral, physique, soit individuel, soit collectif, on peut progresser." Des progrès attendus dans la communication entre les jeunes et les anciens. "La complexité de la psychologie des générations fait que les jeunes générations d'hier, qui savaient écouter les anciens, sont peut-être moins faciles à manier que dans le passé", a admis le président de l'OL.

Avec désormais dix défaites en Championnat cette saison, Lyon n'a plus le droit à l'erreur s'il veut accrocher le podium et jouer la Ligue des champions la saison prochaine. Pour parvenir à cet objectif, Aulas garde sa confiance à Rémy Garde. "C'est une confiance qui est issue de ce qu'il fait et de ce qu'il apporte au groupe. Il fait du très bon travail. Il a non seulement la technique qui lui permet de comprendre les sujets tactiques, mais il fait des causeries aux joueurs qui sont exceptionnelles", a détaillé le président lyonnais. En cas d'échec en fin de saison, ce qui serait une première pour l'OL depuis dix ans, pas sûr qu'Aulas ne soit aussi indulgent. Certains joueurs mais aussi Rémy Garde pourraient payer les pots cassés...

Aulas suspendu un mois 08/03/2012 23:25:00
Jean-Michel Aulas a été suspendu un mois par la LFP.
Jean-Michel Aulas a été suspendu jeudi un mois par la Commission de discipline de la LFP pour ses propos «injurieux envers l'arbitre» de la rencontre OL-Paris SG (4-4).
Jean-Michel Aulas a été suspendu jeudi un mois «de banc de touche et de vestiaire d'arbitres et de toutes fonctions officielles» par la Commission de discipline de la LFP pour «propos blessants et injurieux envers l'arbitre» de la rencontre OL-Paris SG (4-4) du 25 février. Le président de l'Olympique lyonnais avait sévèrement mis en cause l'arbitrage de M. Fautrel, parlant à plusieurs reprises d'une dizaine d'actions «litigieuses» allant dans «le même sens», le sens de ce qui «brille». Pour leur comportement envers l'arbitre de ce même match, Rémi Garde et Robert Duverne seront entendus le 22 mars.

Le problème du club est
d’êtreàMarseille." Par cette
phrase, Vincent Labrune,
président de l’institution
olympienne depuis juin 2011,
résume la difficulté de l’OM à se
faire entendre au plus haut niveau,
à imposer ses positions
grâce à des alliés de poids. À
s’affirmercomme un acteur majeur
du football national au même
titre que l’Olympique Lyonnais,
son adversaire, demain en
finale de la coupe de la Ligue.
Et si, au point de vue du palmarès,
l’Olympique de Marseille
n’a pas d’équivalent en
France, le club accuse un retard
considérable sur Lyon en terme
d’influence et de réseaux. Résultat
du travail de fond entrepris
par Jean-Michel Aulas depuis
1987, date à laquelle il a pris la
direction de l’OL.
En 25 ans, le président lyonnais
aeneffet tissé une vraie toile
d’araignée afin de devenir le
personnage le plus puissant du
football français: "Il tire cette légitimité
d’abord des résultats
sportifs, explique un ancien cadre
du club. Être sept fois champion
de France d’affilée confère
certains privilèges. Il a placé à la
tête des commissions institutionnelles
des gens à lui, comme André
Soulier à la commission juridique
de la LFP."
L’OMasouffert
de décisions défavorables
À l’OM, rien de comparable.
Le club perd régulièrement en
puissance en raison des changements
permanents de dirigeants.
Difficile alors de
s’inscrire dans la durée,
d’imaginer des stratégies à long
ou moyen terme. Certains présidents,
comme Christophe Bouchet,
avaient opté pour une politique
d’ouverture vers Paris et
ses réseaux afin de servir les intérêts
du club. Sa méthode ?
L’externalisation des services :
"Ce n’est pas du sectarisme
d’affirmer qu’il y a une discrimination
par la classe, observe
une ancienne salariée du club.
Il y a les mondains et les autres.
Même dans le football, les milieux
politico-économico-médiatiques
ont une véritable influence
dans les orientations. Si on
n’appartient pas à ce cercle, on
est exclu."
Souvent, dans l’histoire récente,
l’OM a ainsi souffert de décisions
défavorables face au rival
lyonnais. Dans le dossier de
François Clerc par exemple.
L’OM obtient la signature du
joueur le 9 février 2006, libre de
s’engager car en fin de contrat.
Aulas porte le dossier devant la
commission juridique, présidée
par son avocat. L’OM a raison
sur le droit, mais est débouté politiquement.
Il en est encore ainsi
dans le dossier BenArfa, qui
se traite dans le bureau de Frédéric
Thiriez, obligé de ménager
la chèvre et le chou, entre
Jean-Michel Aulas et Pape
Diouf. Dernièrement, quand
l’OM demande à la LFP
d’avancer le match contre Valenciennes
pour préparer le rendez-
vous contre l’Inter Milan, il
récolte une fin de non-recevoir
alors que le même avantage a
été accordé à Lyon, cinq ans
plus tôt. Jean-Michel Aulas a assimilé
le système. Chaque été, il
invite à Saint-Tropez, transformant
le petit port varois en haut
lieu d’échanges instructifs et de
rencontres utiles. En 2006,
après un lobbying intense
auprès de Jean-François Lamour,
alors ministre des Sports,
Aulas obtient la levée de
l’interdiction faite aux clubs
sportifs d’entrer en bourse,
dans le but de réunir les fonds
pour la construction d’un nouveau
stade (lire ci-contre).
Autre fait marquant: en 2007,
le président de l’OL est élu à la
tête du G14, association,
aujourd’hui dissoute, réunissant
les 18 clubs les plus puissants
d’Europe. "Aulas passe du
temps dans les instances, ouvre
toutes les portes. Je ne suis pas
un fan, mais c’est un gros bosseur
qui connaît tous les dossiers
de son club, explique un observateur
privilégié. Ce n’est pas le cas
à l’OM. Il courtise en permanence.
Quand il achète deux fois le
prix de leur valeur des joueurs à
des clubs français, ce n’est pas
une dépense inutile. Il permet à
ces clubs de boucler leur budget
et d’obtenir des alliés quand il
s’agit de régler des problèmes
structurels."
Aulasadonnéàl’OL "vingt
ans d’avance sur l’OM"
Aulas a donné à son club
"vingt ans d’avance sur l’OM", affirment
même certains dans les
milieux autorisés. Vincent Labrune
l’a bien saisi. Il a d’abord
écarté Pape Diouf, pas seulement
pour lui reprocher une
masse salariale conséquente,
alors que les caisses du club affichaient
+35M¤. "Pape se refusait
à cirer les pompes, cela a été
sa limite, raconte un cadre du
club olympien. Il incarnait la
France populaire, celle qui n’a
pas la légitimité pour discuter
avec les puissants. Pourtant, ses
propos ont autant de sens, de force.
Mais il refusait les mondanités,
s’interdisait de "quémander".
Il a payé son caractère
authentique."
"Pape Diouf était comme RLD
finalement, s’amuse un ancien
membre du conseil de surveillance.
Robert était dans un
cercle où un seul coup de téléphone
aurait pu ouvrir toutes les portes
à l’OM. S’il s’était mis dans la
balance avec Aulas, ce dernier
n’aurait pas existé. Mais cela ne
l’intéressait pas. Il s’était mis en
marge de sa famille en arrivant
très haut sans études poussées.
Robert est le seul qui n’a jamais
méprisé les Marseillais. Leur côté
passionnel le passionnait et il
voulait avancer à leurs côtés. Même
s’il a été maladroit..." En installant
Jean-Claude Dassier, Labrune
pensait toucher un certain
microcosme décisionnel.
L’ancien patron de l’info de TF1
aeneffet ses entrées un peu partout,
du monde des médias à celui
de la politique. Des amis
haut placés avec qui le président
dînait souvent chez lui à
Paris. Donnant parfois, vu d’ici,
l’impression de diriger le club
depuis la capitale. Thierry DeLa
Brosse, ancien directeur général
olympien (2005-2008), avait
d’ailleurs lâché un jour lors
d’un comité directeur: "Nous
traitons des affaires du club en
haut lieu. Contentez-vous de
traiter le quotidien en bas."
Labrune essaie de
rattraper le temps perdu
Toutes les pièces rapportées
n’ont jamais véritablement pris
le soin de prendre le pouls de la
ville, entretenant leur différence.
À l’opposé de Jean-Michel
Aulas, propriétaire du club et
prêt à le défendre envers et
contre tout.
Pour tenter de rattraper le
temps perdu, Vincent Labrune
exerce depuis plusieurs mois
une pression permanente
auprès des instances. Il s’invite
dans les commissions, discute
avec toutes les familles du football,
rappelle volontiers que la
LFP est venue le chercher pour
la renégociation des droits télé.
Mais le chemin est long: "Labrune
est de ce sérail, affirme-
t-on du côté de l’instance
nationale. Il navigue depuis plusieurs
années dans les milieux
autorisés parisiens, a ses entrées.
Il a compris que ce ne sont pas
les valeurs ou le fond qui ont raison,
mais la puissance de celui
qui les expose. Or, chaque pas
éloigne l’OM de Marseille. À terme,
le club pourrait en perdre
ses racines."
Crainte légitime ou inquiétude
infondée, quoi qu’il en soit
l’OM doit aujourd’hui faire entendre
sa voix de manière plus
audible. Et s’inspirer peut-être
de la méthode Aulas pour devenir
incontournable dans le monde
des décideurs.

19/04/2012 - 10:01
OL-Aulas: "Il faut rester positif"
Le président de l’Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas, a du mal à digérer la défaite de son équipe à Toulouse (0-3), mercredi soir, lors de la 32e journée de Ligue 1. "C’est une grosse déception. On est venu à Toulouse pour gagner et remporter les trois points dans la course à la Ligue des champions. On réalise une mauvaise première mi-temps. Toulouse a été physique et a gagné les duels. Il faut analyser nos faiblesses, a-t-il réagi sur OLTV. La fatigue psychique s’ajoute à la fatigue physique. Michel Bastos et Lisandro sont des valeurs sûres. Yoann Gourcuff souhaite participer à l’Euro et cela passe par des bonnes performances. Il y a des intérêts communs entre lui et nous. Le groupe doit faire preuve de solidarité dans cette course à l’Europe. Il faut rester positif pour l’avenir avec la finale de Coupe de France et la troisième place à décrocher. Rien ne sera perdu, si on fait preuve de solidarité et de lucidité."

Que 3000 pour le trophée
Les joueurs de l'Olympique lyonnais ont célébré hier après-midi leur premier trophée depuis quatre ans, le 16edepuis 2001, devant seulement 3.000 supporters enthousiastes. La présentation de la Coupe de France a été faite de la terrasse arrière de l'Hôtel de ville de Lyon, donnant sur la petite place de la Comédie et face à l'Opéra.

Le trophée était arrivée un quart d'heure plus tôt, apportée par l'entraîneur Rémi Garde qui la brandissait à la fenêtre du 4x4 conduit par le président de l'OL, Jean-Michel Aulas.

Le joueurs de l'Olympique lyonnais sont pour leur part arrivés en famille en autobus aux couleurs rouge et bleu du club.

Aulas leur a épargné une parade impériale en autobus dans les rue de la ville, car il a toujours en ligne de mire la 3e place de L1, synonyme de tour préliminaire de la Ligue des champions.

Dimanche, les joueurs de Lyon après leur sacre en Coupe de France. Alors qu'ils présentaient leur trophée à leur public depuis le balcon de l'Hôtel de ville, plusieurs joueurs (Briand, Cris, Lacazette, Umtiti et Gonalons en tête) ont entonné un chant hostile à l'AS Saint-Etienne. Le Conseil National de l'Ethique pourrait s'emparer de l'affaire. L'an passé, Taye Taïwo avait été condamné à un match de suspension et 20 000 euros d'amende pour avoir entonné un chant anti-Parisien devant le virage marseillais du Stade de France après la victoire de l'OM en Coupe de la Ligue.
«Je suis consterné, je pense le rôle des joueurs et des dirigeants d'ailleurs, c'est de se respecter et de ne pas tomber dans les travers qui peuvent vis-à-vis des supporteurs entraîner des débordements, a déclaré Bernard Caïazzo, le président de l'ASSE, sur la chaîne de télévision Infosport. C'est tout à fait indigne, je n'arrive pas à comprendre. S'il y a une rivalité qu'on peut comprendre, on n'imagine pas que les joueurs (de ces clubs) se mettent à chanter des chansons de ce type-là. Nous sommes, nous les Stéphanois, dirigeants, joueurs et supporters, très choqués.»

Jean-Michel Aulas a guidé la visite du chantier du nouveau stade, perturbée par des manifestants.

La visite du chantier du stade des Lumières, future enceinte qui accueillera l'OL à partir de la saison 2014-2015, a été quelque peu mouvementée, mercredi matin à Décines, dans la banlieue de Lyon. Une vingtaine de manifestants «altermondialistes qui seraient en situation irrégulière», selon Jean-Michel Aulas lui bien evidemment c'est le droit
, se sont invités au rendez-vous. Certains même, contre l'idée du projet, n'ont pas hésité à se jeter sous les roues du car de la presse, dans lequel avait pris place le président lyonnais, ce qui a nécessité l'intervention des forces de l'ordre. Aucun blessé n'est toutefois à signaler.

Lyon s'éloigne de la Ligue des champions


Lorenzi et les Brestois ont peut-être ruiné les dernières espérances lyonnaises d'accrocher la Ligue des champions.
Lyon a quasiment ruiné ses dernières chances de monter sur le podium de la Ligue 1 et d'arracher une place en Ligue des champions en concédant le nul face à Brest 1-1 à Gerland, hier, malgré une magnifique ouverture du score signée Yoann Gourcuff.

Même s'ils ont un match en moins, jeudi à Evian-Thonon, les Lyonnais devront donc sans doute se passer de cette lucrative épreuve pour la première fois depuis 2000 et se contenter de la Ligue Europe, décrochée par le biais du succès en Coupe de France.

Pour Gourcuff, son but (une tête plongeante imparable) et sa belle prestation d'ensemble pourraient peser lourd dans la balance à un peu plus d'une semaine de la divulgation par Laurent Blanc de sa pré-liste pour l'Euro-2012 concernant les Bleus de L1. Ce que le sélectionneur a d'ailleurs confirmé hier matin sur TF1...

LYON 1 - BREST 1

MT 1-0. Stade de Gerland. Spectateurs: 33.000. Arbitre: C. Turpin.

Pour Lyon: Gourcuff (37).

Pour Brest: Lorenzi (75).

Lyon: Lloris - Réveillère, Cris (cap), Umtiti, Dabo (A. Cissokho 77) - Lacazette (Pied 64), Gonalons, Gourcuff, Källström, Lisandro - B. Gomis (Briand 81). Entr. : Rémi Garde.

Avertissement: Cris (90+1).

Brest: Elana - Daf, Baysse, Kantari (cap), Lorenzi - Poyet (Khaled 77), O. Coulibaly (Makonda 82), Grougi, Sissoko, Lesoimier - Mohamed Kader (Ba 52). Entr. : Corentin Martins.

Avertissements: O. Coulibaly (54), Khaled (87), Lorenzi (90+1).

Un partenariat avec Fluminense ?
Le 23/06/2012 | Mis à jour le 23/06/2012 12:36:00

Si la filière brésilienne de l'OL a fait le bonheur des Rhodaniens dans les années 2000, elle pourrait perdurer avec un club carioca en particulier. De retour d'un séjour d'observation au pays de Pelé, Bernard Lacombe explique ce samedi sur le site officiel de Lyon qu'un partenariat pourrait voir le jour avec Fluminense. «J'ai vu dans ce club de bons jeunes, explique-t-il. Ils ont un centre de formation perfectionné. C'est intéressant. On pourrait finaliser un accord avec eux, vu que nos deux présidents se connaissent.» Le conseiller du président Aulas, qui a notamment assisté à la demi-finale de la Copa Libertadores entre Santos et les Corinthians, n'a en revanche pas été ébloui par le niveau de jeu. «Il y a moins de talent qu'à une époque, c'est le même constat pour Marcello et Juninho.»

FRANCE● Lyon : unriverain
vient contrarier Aulas. La déclaration
d'intérêt général du futur
stade de Lyon, projet ardemment
défendu par Jean-Michel
Aulas, président de l’OL, pourrait
être annulée si le tribunal
administratif, saisi par un riverain,
suit l'avis rendu hier par le
rapporteur public, selon lequel
son financement est flou.

Aulas dément le départ de Lloris
Le 30/06/2012 | Mis à jour le 30/06/2012 18:34:03


Jean-Michel Aulas ne laissera pas partir Hugo Lloris samedi

Alors que la rumeur enflait d'un transfert du gardien international Hugo Lloris avant samedi minuit, afin de mieux équilibrer les comptes de l'OL au 30 juin, le président du club lyonnais, Jean-Michel Aulas, l'a démenti formellement : «Nous n'avons eu aucun contact. Je peux vous le confirmer, il n'y aura pas de transfert avant ce soir minuit, en dehors de l'officialisation de l'accord avec Parme pour Belfodil. Par ailleurs, les informations portant sur notre situation financière sont déformées : au 30 juin, l'OL aura une trésorerie nette positive, sans endettement, et une situation nette de plus de cent millions d'euros, la plus haute situation nette cumulée de tous les clubs français.»

Ishak Belfodil (20 ans) était prêté à Bologne depuis janvier dernier. Le transfert se monte à 2,5 millions d'euros, ainsi que des bonus et 20% sur une éventuelle plus-value, en cas de revente.

Lyon
Aulas règle (encore) ses comptes

24 heures à peine après avoir déclaré «qu'un certain nombre de joueurs n'avaient pas donné satisfaction» la saison dernière à l'OL, Jean-Michel Aulas, le président du club rhodanien, en a remis une couche dans une interview à paraître jeudi dans Le Progrès. «La saison dernière, un certain nombre de joueurs ont pourri le vestiaire, lance-t-il d'abord. Ils n'ont pas joué le jeu alors qu'il y avait de la place pour gagner le titre et la Coupe de la Ligue. Il y a eu une pression néfaste des pharaons ou des dinosaures de vestiaires. Je ne veux plus de ça», affirme-t-il.

Avant d'ajouter : «Cris ne peut plus rester avec nous». «S'il s'en va, on aura un plan B qui peut très bien venir du Brésil. Claude Puel avait fait resigner Cris car il le craignait». M. Aulas estime même que le défenseur brésilien a «freiné l'évolution du duo Koné-Lovren». «Il paraît qu'Aly Cissokho a changé d'agent et que ça va aller mieux, alors il va partir, et le petit Dabo sera avec nous», poursuit le président de l'OL. Il cite également le Suédois Kim Källström : «J'ai vu un très bon Källström à l'Euro 2012, et je n'ai pas vu du tout le même avec nous la saison dernière. On aurait pu le transférer l'hiver dernier, on a attendu, là on va voir».

Aulas veut «un vestiaire rafraîchissant»

Le Brésilien Michel Bastos, «un cas d'école» d'après M. Aulas, en prend également pour son grade. «A deux ans d'un Mondial au Brésil, il va aller beaucoup mieux, croyez-moi». Le président souhaite désormais avoir «un vestiaire rafraîchissant». Au niveau du recrutement, il vise un prêt du milieu du Paris-SG Clément Chantôme et s'intéresse également au Dijonnais Benjamin Corgnet.

Au moins il n'a pas sa langue dans sa poche!!

Tommy Allez l'O.M a écrit:Au moins il n'a pas sa langue dans sa poche!!

une facon de leur dire de partir
il est malin

bienvenou a écrit:

Tommy Allez l'O.M a écrit:Au moins il n'a pas sa langue dans sa poche!!

une facon de leur dire de partir
il est malin

il a besoin d'argent donc il fait de la pub pour ceux
qu'ils osuhaitent transferer

que des ex internationaux

05/07/2012 - 18:42
OL: Bastos répond à Aulas
Transféré à l'OL en provenance du Losc pour 18 millions d'euros en 2009, Michel Bastos voit désormais son avenir s'assombrir en terre lyonnaise. Suite aux déclarations de son président Jean-Michel Aulas
dans les colonnes du Progrès ce jeudi, le très offensif milieu de terrain brésilien a tenu à répondre directement sur son compte Twitter personnel: "Je suis triste des commentaires sur ma personne. Je n'ai jamais eu de problème avec le groupe dans toutes les équipes où je suis passé. Je respecte beaucoup le club et tout cela m'attriste. Si je suis un problème, je préfère partir pour ne plus déranger". Pour rappel, le 28 septembre dernier, Michel Bastos avait décidé de prolonger son contrat de deux saisons jusqu'en juin 2015.

0/07/2012 - 14:59
OL: Aulas refuse une offre du Rubin Kazan pour Gomis
Auteur de 14 réalisations et de 2 passes décisives cette saison en Ligue 1 avec l'Olympique Lyonnais, Bafetimbi Gomis intéresserait désormais le club russe du Rubin Kazan. En effet, selon nos confrères du Progrès, Jean-Michel Aulas aurait déjà refusé une offre de 8 millions d'euros pour son buteur français. Le président rhodanien a affirmé ne pas vouloir entendre parler de départ pour la "Panthère", sous contrat avec le club jusqu'au 30 juin 2014, tant qu'aucune offre n'aura atteint les 12 millions d'euros.