ENCORE UN CHARLES...KABORE

Charles Kaboré
prend ses marques au milieu de terrain.
Après une semaine intense sur le plan physique, Kaboré et ses coéquipiers doivent
désormais assimiler la philosophie de jeu prônée par Élie Baup. /

l’effectif marseillais, à avoir serré les dents
toute la semaine durant. "Oui c’est dur,
mais il ne va quand même pas nous tuer !",
rigolait à ce sujet Charles Kaboré

SOLIDARITÉ
Ils parrainent "Graine2Tournesols"
La nouvelle association aide les enfants malades
. Premier rendez-vous au Vél’



L’association "Les Tournesols" a donné l’élan
à la naissance d’une nouvelle association:
"Graine 2 Tournesols". Cette association n’est
pas rattachée aux Tournesols. Elle est complètement
autonome et a pour but d’aider les enfants
et adolescents atteints de cancer, de pathologies
lourdes et d’handicaps, ainsi que
leurs familles, sur des actions diverses et variées,
tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des
murs de l’hôpital. L’association oeuvre auprès
de la Fédération de chirurgie pédiatrique et
du service de Radiothérapie. Les parrains officiels
sont Souleymane Diawara, Loïc Rémy et
Mathieu Valbuena de l’OM. Les partenaires
comprennent des équipes sportives et des
sportifs individuels qui évoluent dans différentes
disciplines. Le dimanche 19 août, à
l’occasion du match OM/Sochaux la Caisse
d’Épargne, le partenaire principal, met à la disposition
de l’association sa loge au stade Vélodrome
pour permettre aux enfants d’assister
au match. Les enfants devraient, dans lamesure
du possible, rencontrer les joueurs de l’OM
après le match. Pour la partie handicap, Arnaud
Assoumani, athlète qui évolue au sein de
la Fédération Française d’Athlétisme, médaillé
d’Or aux jeux paralympiques de Pékin
en 2008, membre de l’INSEEP à Paris, qui est
présent à Londres pour représenter la France,
a accepté d’être "Membre d’Honneur" de
l’association. Association "Graine 2 Tournesols",
groupe Hospitalier de la Timone, 264
rue St-Pierre. 06 36 88 62 50.

Charles Kaboré (milieu de l'OM) : «Ici on a fait un résultat face à une bonne équipe bien en place. On a marqué, c'est bon pour le moral. C'est un bon résultat. A nous maintenant de nous qualifier au retour.»

12 Charles KABORÉ

10/08/2012 - 12:58
OM-Kaboré: "Alou, c'est mon grand frère"
Interrogé par nos confrères du Phocéen sur la possible place que pouvait lui laisser le départ d'Alou Diarra, Charles Kaboré a tenu à relativiser le transfert de l'international tricolore vers West Ham, mettant notamment en avant les liens qui unissaient les deux joueurs dans le vestiaire. "Alou, c'est mon grand frère. J'ai beaucoup de respect pour lui. C'est un grand joueur. Je ne peux pas dire que c'est une chance pour moi qu'il parte, l'an dernier, on a joué ensemble, des fois j'étais sur le banc, des fois c'était lui qui jouait, c'était un groupe, a confié le milieu de terrain burkinabé. Il s'en va, d'autres vont revenir, moi aussi je vais peut-être partir un jour, c'est le football. J'espère pour lui qu'il va faire une très bonne saison et qu'il va apporter à sa nouvelle équipe."

Charles Kaboré : "On va continuer à
tout donner. J’aurais peut-être la
chance de plus jouer cette saison, mais
j’ai tellement appris dans ce club depuis
mon arrivée que j’ai envie de montrer
que je mérite encore d’y être. Le chemin
est encore long."
Cesar Apilicueta : "Tout le monde
pense que ce n’est pas évident pour
moi, que je suis partagé entre l’OM et
Chelsea. J’ai toujours gardé la tête sur
les épaules par respect pour le club,
pour les supporters. Jem’investirai sans
retenue tant que je porterai cemaillot.
Je voudrais remercier les supporters
pour leur ovation, ils ont toujours été
très bien avec moi. Je suis à l’OM et je le
respecte. Quand tout le monde est
correct, il ne peut pas y avoir de souci.
Si mon départ peut aider le club à avoir
de l’argent, tout lemonde y trouvera
son compte."
Éric Hély: "Nous étions venus pour
contrer, parce que c’était Marseille ;
nous nous sommes battus ensemble,
mais nous avons manqué de touche
technique dans nos premières relances.
Dommage, en deuxièmemi-temps, nous
avons joué et nous avons encaissé le but
sur la première occasionmarseillaise.
Maintenant, il faut faire profil bas, ne
pas s’affoler, des joueurs vont revenir,
on va voir comment se finit le mercato

Kaboré: "Unsoufflenouveau"
LIGUEEUROPE Le Burkinabé,
qui vacroiserdeuxcompatriotes auShériff Tiraspol
, est désormaisenconfiance
Chaque entraîneur amène
son expérience, ses qualités,
ses défauts. Elie Baup
apporte le renouveau

"J’avais eu des touches pour
effectuer un essai d’une
semaine à Tiraspol, mais j’ai
préféré Libourne
Le destin est ainsi: demain, Charles
Kaboré aurait pu disputer ce
match de barrages de la Ligue Europe
dans le camp du Shériff Tiraspol.
Il existe en effet, entre le Burkina Faso
et la Moldavie, une filière, des agents et
lui-même avait été sollicité il y a quelques
années.
"Actuellement, il ya deux joueurs burkinabés
au Shériff: Florent Rouamba,
milieu défensif et Wilfried Balima, milieu
offensif droit. Mais il y en a eu
d’autres auparavant, comme Ibrahim
Gnanou, qui maintenant évolue en Russie.
J’avais eu des touches, pour aller effectuer
un essai d’une semaine là-bas,
mais j’ai eu la chance d’avoir aussi Libourne
et j’ai préféré la France, ce qui
m’a permis ensuite de signer mon premier
contrat professionnelàMarseille.
"Je connais bien ces joueurs, que je fréquente
en équipe nationale, j’étais dans
la même chambre que Balima en sélection
et il m’a souvent montré des images
du Shériff Tiraspol. Ils se préparent
généralement en Allemagne ou en Turquie,
et ils ont le niveau pour évoluer
dans notre Ligue 1, tout est une question
d’envie de se surpasser."
C’est à la fois le charme et le danger
de cette Ligue Europe, que de proposer
au 3e tour préliminaire - que l’OMadisputé
les 2 et 9 août - et en barrages (demain
et le jeudi 30 à Marseille), des
clubs inhabituels. L’Inter, Arsenal,
c’est évidemment meilleur, mais on
connaît; là, on peut se retrouver face à
un Nuihu (l’avant-centre géant
d’Eskisehirspor) ou d’autres mauvaises
surprises.
" On découvre de bonnes équipes, admet
Cherles Kaboré. Les Turcs, par
exemple, avaient bien joué au ballon,
au tour précédent. Le grand numéro 9
prenait les ballons de la poitrine, entre
la défense et le milieu, c’était un peu
compliqué; nous avons étudié ça pour
le retour et on a résolu le problème, avec
Nicolas. Je crois que Tiraspol va essayer
d’en faire autant, surtout à l’aller, et tenter
le tout pour le tout. À nous de les
prendre au sérieux.
"La Ligue Europe, c’est une compétition;
quand tu participesàune compétition,
tu dois la jouer à fond, comme en
Ligue des champions. Quand tu négliges
un match, tu risques la blessure. Et
il ne faut pas s’habituer à perdre et croire
que ce n’est pas grave. Perdre, c’est
tomber dans le doute. Gagner, c’est toujours
merveilleux."
Il est vrai que lorsqu’on sort d’une
saison aussi irrégulière que la dernière,
que l’on a passé six buts au Borussia
Dortmund, éliminé l’Inter et qu’on se
fait cueillir par Quevilly en Coupe de
France, on cultive une certaine méfiance.
Charly, combattant dans l’âme,
aime justement que son équipe
cherche à tirer les leçons de ce
passé récent en se comportant
différemment.
" Le foot, ce n’est pas les mathématiques;
pour gagner, il faut le
mériter, être le plus battant. Nous
sortons d’une année qu’il faut gommer,
donner une autre image, un autre
souffle, tous ensemble, en restant humble,
parce que dans la vie, il y a des
hauts et des bas; on gagnera des matches
sans bien jouer et on en perdra
en jouant bien; parfois les
Dieux du football en décident
ainsi, mais il faut
continuer de se battre les
uns pour les autres."
L’humilité et la combativité
sont des qualités dont
Charly n’a jamais été avare
depuis son arrivée en janvier
2008. Actuellement, il
y ajoute une confiance
que ses titularisations
lors des quatre
premiers matches
officiels
ont renforcée.
"C’est ma
sixième saison
àMarseille,
j’ai travaillé, je n’aime pas
meplaindre. Jouer 5, 10, 40 minut
e s , ç a f a i t p a r t i e d e
l’apprentissage et j’ai eu la chance
de le faire avec de grands
joueurs. Mais jouer dans la continuité,
ça aideàprendre confiance,
tu ne gamberges pas après
une passe r a t é e , tu
t’accroches. J’espère
avoir plus de régularité
cette saison."
Dans le 4-2-3-1
d’Élie Baup, il forme
un duo de récupérateurs
qui fonctionn
e b i e n a v e c
Benoît Cheyrou ;
dont il devra se
passer demain
en Moldavie,
mais qu’il apprécie
particulièrement.
"Le coach
nous demande
de sécuriser la
défense centrale, ne pas s’écarter, car
le ballon, s’il est sur le côté, finira par
revenir dans l’axe. Benoît, c’est celui
que je connais le mieux, depuis le plus
longtemps, avec qui j’ai le plus
d’affinités. Nous essayons de bien nous
compléter. Nous n’avons pas encaissé
de but lors des trois derniers matches, ça
aideà nous souder.
"Chaque entraîneur amène son expérience,
ses qualités, ses défauts comme
tout être humain. Élie Baup apporte le
renouveau. Un nul, trois victoires, pour
commencer, ça aide."
Ensuite, il y a le petit plus: cette magnifique
passe décisive pour Benoît
Cheyrou et le premier but de la saison,
celui de la victoire à Reims.
Un long service précis rappelant celui
qu’il avait adressé l’an passé à Jordan
Ayew lors du trophée des champions,
débouchant sur le premier penalty.
"Ça m’a fait plaisir de faire une passe
décisive à Benoît. J’ai centré entre Gignac
et Cheyrou, dans le dos des défenseurs.
C’est un avantage de connaître
ses partenaires; je sais que Morgan, ou
Benoît aiment avoir le ballon dans les
pieds, Loïc Rémy aime les appels en profondeur.
Gignac aussi, en a fait beaucoup
ces derniers temps. Moi, je suis
heureux de servir ce club qui m’a tant
donné. J’espère y passer encore de très
bons moments."
Alors, l’idée d’un déplacement que
l’on annonce difficile en Transnistrie
ne l’émeut pas, lui, qui, en Afrique en a
connu d’autres...
" E n A f r i q u e , l e s a v i o n s ,
l’organisation, c’est souvent folklo. Une
fois, en Gambie, on est arrivés à 4h du
matin, l’hôtel était plein de moustiques,
il faisait très très chaud, le coach en a
trouvé un autre dans la nuit, on s’est
couchés à 7h dumat’. Une autre fois, en
sélection cadets, j’allais au Cameroun,
l’avion a dû se poser au Bénin, il y a des
problèmes techniques qu’on ne nous a
pas expliqués, on nous adit qu’on changeait
une pièce et que le pilote allait tenter
de redécoller, pour voir. J’ai aussi
connu un hôtel au Burundi où il fallait
descendre sept étages pour aller chercher
l’eau chaude avec un seau. Mais
bon, il y a a aussi des endroits aussi modernes
que l’Europe..."

KABOURIN MEILLEUR QUE MESSI
MAIS SI MAIS SI

Entretien

Réduire le texteAgrandir le texteImprimer cet articlePour cette première partie de l’entretien XXL, Charles Kaboré est revenu sur la victoire à Montpellier, le bon début de saison, sa place dans l’effectif, les jeunes…

L’OM vient de battre le champion en titre. Quelle valeur a ce succès ?
La victoire de dimanche a une grande valeur car l’an passé nous avions perdu deux fois contre Montpellier, chez nous et chez eux. Montpellier est une bonne équipe qui se remet tout doucement en place. On les a pris au bon moment et nous avons été solides. On n’a pas pris de but et ça, c’est très important. Ne pas prendre de but nous facilite la tâche. C’est mérité car depuis deux moins, on travaille dur à tous les niveaux, physique et technique pour gagner. On se bat et on bosse les uns pour les autres. Il y a une bonne entente au sein du groupe et tout le monde sait ce qu’il nous attend cette année. Chaque joueur est important, chacun est impliqué, c’est comme ça que l’on pourra grandir

Quel regard portes-tu sur ce début de championnat ?
C’est bien pour nous et notre moral. D’autant plus que la saison dernière a été difficile. Désormais, nous devons continuer sur cette lancée, prendre les matches les uns après les autres et engranger les points nécessaires pour finir sur le podium.

L’OM est seul en tête au classement. Cela pourra-t-il durer ?
Dans la vie rien n’est impossible… Le Club a des objectifs et en tant que joueurs, nous avons aussi des objectifs. Ce serait bien de gagner des titres. On va continuer à jouer, à produire du bon jeu, à se battre et à faire plaisir à nos supporters. Il faut se battre, c’est le plus important, et mouiller le maillot que l’on a sur le dos. Au fil des matches, on verra bien ce qui se passera. La saison est encore longue. Il y a 38 journées et nous n’avons joué que trois matches…

Quel est le discours d’Elie Baup actuellement ? Le message est-il de ne pas s’enflammer ?
Tout le monde a les pieds sur terre. Tu peux gagner cinq ou six matches et ne plus gagner pendant treize journées comme cela nous est arrivé la saison passée. Tout le monde est conscient de la situation. On prend match après match, c’est comme cela qu’il faut faire pour grandir et réaliser une belle saison.

Comment te sens-tu au sein de l’équipe ?
Je me sens bien. Cela fait six saisons que je suis à l’Olympique de Marseille et c’est très bénéfique pour moi au niveau expérience et sur le plan humain. Je suis vraiment content, je ne regrette pas d’être venu à Marseille. Même si j’ai connu des moments difficiles, je continue à me battre pour servir ce Club qui m’a tant donné. Quand un joueur ne joue pas, on voit vite le mauvais côté avec les envies de départ mais on ne voit pas tout ce que le Club a apporté avant au joueur. Franchement, l’OM m’a apporté beaucoup et je veux me battre pour lui rendre tout ce qu’il m’a donné.

C’est ta sixième saison à l’OM, as-tu plus de responsabilités auprès du groupe ?
Je suis l’un des plus anciens mais c’est à travers les performances sur le terrain que l’on devient responsable et que l’on devient un leader. Sur le terrain, tout le monde est un leader à son poste. Chacun veut donner le meilleur de soi. On est bien encadré et on est bien parti pour cette saison.

En tant que cadre, as-tu un rôle particulier auprès des jeunes, notamment avec ta bonne humeur légendaire ?
Les jeunes sont déjà mûrs car à 17-18 ans ils jouent déjà à l’Olympique de Marseille. Cela prouve qu’ils ont la tête sur les épaules. Côtoyer de grands joueurs comme Cheyrou, Mandanda ou Diawara est un plaisir. Nos jeunes ont beaucoup de qualité, ils sont bien conscients de ce qu’ils vivent. Tout est réuni ici pour qu’ils progressent et j’espère pour eux qu’ils pourront s’imposer à l’Olympique de Marseille

Parmi ces jeunes, il y en a un qui joue milieu de terrain comme toi, c’est Rafidine Abdullah…
« Rafi » est une valeur sûre de l’Olympique de Marseille. C’est un jeune mais il faut lui faire confiance. Même Lionel Messi a eu 16 ou 17 ans… Il faut savoir le lancer dans les bons matches pour qu’il puisse engranger de l’expérience et ainsi il pourra grandir. C’est un joueur qui perd peu de ballons, il joue sûr et au fur et à mesure, il prendra de l’expérience et il grandira. Dans le futur, ce sera un bon joueur.

http://s.om.net/om/

Charles Kaboré : "J’essaie de
dépanner car Rod était blessé.
L’équipe a tourné, le coach a impliqué
tout le monde. On a essayé
de marquer, mais il aurait
fallu plus de mouvements. Si le
Sheriff marquait, on aurait dû
égaliser et ça n’aurait pas été facile
car l’équipe évoluait très
bas. Tout le monde est concerné,
tout le monde a envie. Il n’y
a pas de match facile, on en est
conscient. L’an dernier, on est
justement tombé dans la facilité
sur la fin."

OM : "À 100% contre Fenerbahçe" (Kaboré) Publié le mardi 18 septembre 2012 à 12H24



Interrogé ce mardi matin en conférence de presse sur la rencontre à venir contre Fenerbahçe, jeudi en Ligue Europe, Charles Kaboré s'est montré catégorique. "On est des compétiteurs et on va jouer ce match à 100%. Toutes les rencontres sont importantes et on ne va rien négliger car si on commence à perdre une fois, on peut perdre deux fois, trois fois et retomber dans nos travers de la saison dernière."

Après le tirage au sort des huitièmes de finale de la Coupe de la Ligue qui a débouché sur un choc PSG-OM, les réactions se multiplient. Au tour de Charles Kaboré, après le Parisien Maxwell,de saliver d'avance à l'idée de cette affiche entre les deux rivaux qui doivent déjà se retrouver au Vélodrome le 7 octobre en L1.

«Je le suivais à la télé (le tirage) et c'est une question de chance dans ces tirages. Ce sera Paris, c'est une grande équipe mais l'OM aussi en est une, ce sera un match à jouer à fond, une belle rencontre et que le meilleur gagne»,

Après le tirage au sort des huitièmes de finale de la Coupe de la Ligue qui a débouché sur un choc PSG-OM, les réactions se multiplient. Au tour de Charles Kaboré, après le Parisien Maxwell,de saliver d'avance à l'idée de cette affiche entre les deux rivaux qui doivent déjà se retrouver au Vélodrome le 7 octobre en L1.

«Je le suivais à la télé (le tirage) et c'est une question de chance dans ces tirages. Ce sera Paris, c'est une grande équipe mais l'OM aussi en est une, ce sera un match à jouer à fond, une belle rencontre et que le meilleur gagne»,

Vidéo OM-PSG : ''L'important, c'était de ne pas perdre'' (Kaboré) Publié le lundi 08 octobre 2012 à 18H46


Charles Kaboré a rappelé l'importance de ne pas perdre un clasico contre le rival parisien et se contente du point pris par l'OM contre le PSG ce dimanche soir au stade Vélodrome (2-2).

Le Burkinabé a apprécié les "beaux buts" de la rencontre et le comportement défensif de son équipe

http://www.laprovence.com/actu/om-en-direct/video-om-psg-limportant-cetait-de-ne-pas-perdre-kabore

Les autres internationaux africains de l’OM seront sur le pont
demain. Charles Kaboré et le Burkina Faso affronteront la République
centrafricaine (1-0 à l’aller).

Coucou", uncadre des Étalons

Félicitations pour la qualification à
la prochaine CAN du Burkina Faso...
Merci. Ça fait toujours plaisir de porter le
maillot de l’équipe nationale, de servir le
pays. Après avoir perdu 1-0 au Centrafriq
u e , o n a fa i t q u e l q u e c h o s e
d’extraordinaire (3-1, nldr). Beaucoup de
monde pensait qu’on allait être éliminés,
mais on s’est battus tous ensemble pour
prouver le contraire et marquer de beaux
buts. C’est dans la difficulté qu’on devient
conquérant et là, la rage de vaincre nous
a poussés. Je suis content pour notre peuple!
C’était magique, les fans nous ont
supportés jusqu’au bout. Même quand on
a encaissé un but, alors qu’on devait en
marquer trois autres. On y a cru avec eux.
❚ L’ambiance devait être grandiose...
Les supporters ont failli envahir le terrain
quand on a égalisé! Les militaires les ont
retenus, mais quand l’arbitre a sifflé la fin
du match, 30000 personnes ont envahi la
pelouse! Tout le monde était content.
C’était magique, il faut le vivre pour comprendre.
L’ambiance est différente en Afrique;
il y a beaucoup de ferveur, les gens
sont derrière le pays.
❚ Comment êtes-vous en sélection ?
L’expérience que j’ai acquise à Marseille
me sert là-bas. Je fais partie des anciens,
j’encadre les jeunes, j’essaie de donner le
meilleur de moi-même sur et en dehors
du terrain. C’est important, car tu ne peux
pas donner de conseils si tu n’es pas
toi-même exemplaire. J’essaie de donner
l’exemple.
❚ Quel est votre surnom au pays?
Les gens qui m’appellent "Charly" sont
ceux qui me connaissent depuis peu de
temps. Ceux qui m’appellent "Coucou", en
revanche, me connaissent depuis que je
suis tout petit. C’est ma mère qui m’a donné
ce surnom quand j’étais bébé. Je l’ai
gardé. J’entendais même plus "Coucou",
"Coucou", "Coucou", que Charles.
❚ C’est là-bas aussi que vous conservez
vos trophées gagnés avec l’OM ?
Oui, mes coupes sont au Burkina Faso ! Je
les garde dans ma maison, dans une bibliothèque.
À chaque fois que je passe, je les
regarde. Et chaque fois que quelqu’un
vient me visiter, je lui montre mes trophées
(rires). C’est magique

DIAWARA, JE VAIS LE DÉFIGURER !"
Ouvert à la pommette gauche après un duel
aérien avec Kaboré avant le match contre le
PSG, Souleymane Diawara nous expliquait la
semaine dernière : "Il a un crâne à huit côtés,
ce mec-là. J’ai frappé la mauvaise bosse..."
Hier, le Burkinabé a voulu prévenir son
coéquipier: "Je vais lui faire l'autre côté
maintenant. Diawara, je vais le défigurer !"

NON LE FAUTIF C'EST DE METTRE UN TYPE AUSSI FRUSTE ET NUL TECHNIQUEMENT
TITULAIRE EN LEAGUE DES CHAMPIONS ........QUI LEVE LES BRAS EN L AIR SUR UN TIR ...MAMAMIA OM OU ES TU

OM-Kaboré: "C'est de ma faute"
Auteur d'une main qui a permis à Mönchengladbach d'ouvrir le score peu après la demi-heure de jeu jeudi lors de son match de la 3e journée de la Ligue Europa face à l'OM (2-0), Charles Kaboré n'a pas fui ses responsabilités à l'issue de la rencontre: "On a bien défendu jusqu’au penalty qui est de ma faute. L’arbitre a sifflé, mais il aurait pu ne pas siffler… Au début, il y a faute (sur lui, ndlr), mais il n’y a pas d’excuses à chercher, il y a un penalty, c’est de ma faute. J’assume. Il faut gommer les erreurs d’aujourd’hui. Les deux buts de ce soir étaient évitables. La compétition continue, il reste des matches en championnat et en Europa League. Il ne faut pas rester sur cette défaite, même si elle fait mal. Il faut se battre les uns pour les autres comme on l’a fait depuis le début de saison et espérer être efficace devant le but. A partir de demain, il faut se remettre à travailler pour relever la tête", indique le milieu de terrain burkinabé sur le site de l'OM.

LE RESPONSABLE C 'EST LA FINANCE

bienvenou a écrit:
NON LE FAUTIF C'EST DE METTRE UN TYPE AUSSI FRUSTE ET NUL TECHNIQUEMENT
TITULAIRE EN LEAGUE DES CHAMPIONS ........QUI LEVE LES BRAS EN L AIR SUR UN TIR ...MAMAMIA OM OU ES TU

OM-Kaboré: "C'est de ma faute"
Auteur d'une main qui a permis à Mönchengladbach d'ouvrir le score peu après la demi-heure de jeu jeudi lors de son match de la 3e journée de la Ligue Europa face à l'OM (2-0), Charles Kaboré n'a pas fui ses responsabilités à l'issue de la rencontre: "On a bien défendu jusqu’au penalty qui est de ma faute. L’arbitre a sifflé, mais il aurait pu ne pas siffler… Au début, il y a faute (sur lui, ndlr), mais il n’y a pas d’excuses à chercher, il y a un penalty, c’est de ma faute. J’assume. Il faut gommer les erreurs d’aujourd’hui. Les deux buts de ce soir étaient évitables. La compétition continue, il reste des matches en championnat et en Europa League. Il ne faut pas rester sur cette défaite, même si elle fait mal. Il faut se battre les uns pour les autres comme on l’a fait depuis le début de saison et espérer être efficace devant le but. A partir de demain, il faut se remettre à travailler pour relever la tête", indique le milieu de terrain burkinabé sur le site de l'OM.