HUMOUR ...MEDITERRANEEN

A la fin d'un entretien d'embauche, le responsable des Ressources Humaines demande à un jeune ingenieur, frais émoulu des Arts & Metiers :
- "Et vous aviez pensé à quel salaire de départ ?
Le jeune répond :
- Dans les environs de 100 000 € par an, négociable en fonction des avantages annexes.
- Bien, dit le responsable RH, que diriez-vous alors d'un contrat avec 5 semaines de conges payés, 14 jours fériés en sus dans l'année, frais médicaux et dentaires pris en charge par la compagnie, fonds de retraite vous donnant à 50 ans une retraite equivalente à 85% de votre salaire de l'époque, plus une voiture de fonction de type 406 changée tous les deux ans ?
Le jeune homme se dresse sur son siège ébahi :
- Whoaaaa ! Vous êtes sérieux ?
- Non, répond l'autre. Mais c'est vous qui avez commence !

ALLAUCH
Six cochons seront
embrochés
pour la Saint-Clair Comme le veut la tradition, Allauch
fêtera aujourd’hui la Saint-Clair, avec
des animations folkloriques et les
fameux cochons à la broche

je n'ai que 5 des 6 noms
bienvenou judas domenico maxouille venus

Après avoir cuit toute la nuit, les cochons devraient être
prêts pour la découpe et la vente au public demain.

C’est encore le temps de la fête
avec précaution
Six cochons sacrifiés pour la Saint-Clair

La Saint-Clair est la première manifestation
de l’année à Allauch. Née au cours
du XVIIIe siècle, cette fête "à éclipses" est
devenue incontournable depuis 1976. À
l’origine, Saint-Clair est le patron des
non-voyants et des "cousettes". Désormais,
chaque année il est celui de la
convivialité et de la bonne chère. Jusqu’à
la Première Guerre mondiale, la fête de
la Saint-Clair était une foire régionale au
cours de laquelle se vendaient chevaux,
ânes et gibiers. On pouvaitmême s’adonner,
exceptionnellement, aux jeux de hasard
dans les bars du village. En 1927, le
syndicat d’initiative a remis au goût du
jour cette fête hivernale ; l’innovation a
été la cuisson en plein air de cochons.
Les événements dus, entre autres, à la
Seconde Guerre mondiale, l’ont laissé de
côté. Ce n’est qu’en 1976 que le syndicat
d’initiative et la municipalité de Roland
Povinelli ont fait renaître la Saint-Clair à
Allauch. La cuisson à la broche reste
l’événementmarquant de la fête. Les bénévoles du
Comité des fêtes centre vont se mobiliser
aujourd’hui, dès 14h pour la préparation des cochons.
Il leur faut installer le foyer dans le barbecue
géant situé sur le Cours du 11-Novembre. Les
bêtes sont bourrées d’herbes de Provence, arrosées
de vin blanc - cela rend la viande plus tendre.
Elles sont ensuite embrochées et placées au-dessus
du foyer. Là, commence une longue attente. Se
relayant pour alimenter le feu, arroser les cochons,
les membres du comité des fêtes vont y passer toute
la nuit prochaine. Demain, vers 11h30, les visiteurs
assisteront en direct au découpage de la viande
avant d’en acheter une portion. D’autres préféreront
sillonner les rues où de nombreux stands
proposeront des produits salés et sucrés. La bravade
de Varages en tenue militaire, fusils à l’épaule et
le groupe folklorique Leïs ami d’Alau animeront le
village.

À quand le passage
aux 27heures ?
Alors que Manuel Valls préconisele "détricotage" des 35heures,
les réactions sont nombreusespour s’insurger au PS et critiquer
une "erreur grossière"
(Benoît Hamon). Je pense aussiqu’il est dans l’erreur parce que
le passage de 39 à 35 heureshebdomadaires a permis de
créer 350 000 emplois, chiffrerappelé par Claude Bartolone
mercredi matin à la radio. Aulieu de "détricoter" les 35 heures,
il faut au contraire tricoterencore et encore. Passer à 31,voire 27 heures hebdomadaires
pour créer 350 000, voire700000 nouveaux emplois ! À
moins qu’un principe économiquen’en limite les effets bénéfiques
au seuil fatidique des35 heures? N’hésitons plus, tricotons,
tricotons...Alain, par courriel
La comédie des voeuxIl semble assez évident queNicolas Sarkozy et Bernard Thibault,
patron de la CGT, se sontmis d'accord pour cette comédie
du boycott des voeux Élyséenspar le syndicat. Chacundes duettistes y trouve son
compte : le premier pour rassurerson camp sur sa déterminationà négocier durement sur
les prochains dossiers sociaux ;le second pour restaurer son
image, un peu écornée après labataille des retraites, et avant
celle du rail où la CGT pourraitêtre menacée aux élections syndicales
de la SNCF. Cette versiongrand public de la lutte des
classes a du bon !Francis,par courriel

COMME J Y HABITE
LA VILLE EST BIEN ...GEREE

PAGNOL AUTEUIL
DEUX GEANTS DE PROVENCE....................





Hier après-midi, Daniel Auteuil a présenté son premier film de réalisateur au cinéma "Le Palace", à
Saint-Rémy-de-Provence, avant de filer au Pathé Cap Sud d’Avignon hier soir

Auteuil-Pagnol. Une passion ad vitam. Et
une réplique mythique ("C’est pas moi qui
pleure c’est mes yeux!") gravée dans l’histoire
du cinéma français. Vingt-cinq ans après avoir
campé un inoubliable Ugolin pour Claude Berri,
Daniel Auteuil, 61 ans, passe pour la première
fois derrière la caméra en se glissant dans les pas
de Pagnol, "pater cinemas" première catégorie.
Avec sa version de La fille du puisatier, drôle et
émouvant bien que de facture académique, il reprend
le rôle tenu naguère par Raimu et confie à
Kad Merad celui qu’avait immortalisé Fernandel,
dans un duo qui tient ici toutes ses promesses.
Hier, il est venu présenter son premier long-métrage
en tant que réalisateur à Avignon, Saint-Rémy-
de-Provence et Eygalières.
Trois communes qui ont pour point commun
d’avoir accueilli le tournage d’un film qui sortira
le 27 avril dans 500 salles, et avec lesquelles l’artiste
a des souvenirs singuliers : Daniel Auteuil a
ainsi débuté au théâtre dans la cité des papes
(avec Gélas, Benedetto ou dans les opérettes) et
fut durant cinq ans barman à la boîte de nuit "La
jasse", à Eygalières !
Toujours aussi pudique, tout autant que facétieux
dès qu’il croit se prendre trop au sérieux,
Auteuil garde sa force de frappe zygomatique:
"Vous travaillez à La Provence? Ah non, c’est pas
possible, Le Provençal à Avignon n’a jamais voulu
que je sois photographe !" Avant de botter en
touche quant à l’éventualité d’une deuxième mise
en scène à partir d’un texte de Pagnol : "Je suis
comme Strauss-Kahn. Ma décision est déjà prise
mais je ne la dirai pas tout de suite" !
Le mistral, les oliviers et les cigales traversent
bien sûr La fille du puisatier mais sans pour
autant en vampiriser le contenu, très loin, donc
d’un syndrome carte postale cher au Ridley Scott
de A good year (Le Luberon-amidon). Le chanteur
Dave, qui est depuis près de 40 ans l’un de
ses meilleurs amis, décochait récemment une de
ses boutades dont il a le secret : "Je suis allé voir
Daniel sur le tournage dans le Vaucluse mais il
n'a pas voulu que je fasse la musique de son film !
Je ne comprends pas pourquoi!", (ndlr : la musique
fut confiée à Alexandre Desplat, auteur de la
BO du film Le discours d’un roi). À l’instar des
Choristes ou des films de Jean Becker, cette Fille
du puisatier cru 2011 pourrait toucher un large
public, s’il est prêt à se laisser emporter dans une
jolie histoire aux dialogues irrésistibles.

Avant-première de "La fille du puisatier", demain à Marseille
(Les trois palmes) et Aix-en-Provence (Le Cézanne) ; jeudi à
Cavaillon (la Cigale)


Fidèle à sa légende. Le rendez-
vous est fixé à 18h30 à l’hôtel
d’Europe, à Avignon. Il est là
depuis quelques instants déjà.
Précis. Volubile. Et simple. Daniel
Auteuil tel qu’en lui-même.
❚ Pourquoi avoir voulu réaliser
votre version de "La fille du
puisatier", de Marcel Pagnol,
créé il y a plus de 70 ans ?
Cette filiation entre Pagnol et
moi, elle remonte à loin. Y'a
une histoire. Le rôle d'Ugolin
(Jean de Florette, Manon des
sources) a changé ma vie et m’a
a m e n é l à o ù j e s u i s
aujourd'hui. La première fois
que j'ai vu les films de Pagnol,
c'était au cinéma le Palace, à
Avignon, au milieu des années
60. La force de Pagnol, c'est
qu'il est universel. Jemesuis approprié
cette histoire, je voulais
parler des rapports parents-enfants,
de mon père (ndlr : Henri,
feu artiste lyrique à l'opéra-
théâtre d'Avignon), de ma
mère, de moi, de vous, de mon
enfance en Provence. Mais si ça
n'avait été qu'une aventure exotique
et folklorique, je ne
l'aurais pas fait. J'ai enlevé tout
ce qui paraissait, non pas inaudible,
mais désuet. J'ai pris le
temps (ndlr : il n'y a que 43 séquences
dans le film) mais en allant
directement au coeur des
choses (ndlr : la version Auteuil
est une demi-heure plus courte
que la version Pagnol).
❚ Dès le départ du projet, vous
saviez que ça serait vous qui le
réaliseriez ?
Quand on m'a dit : "À qui tu penses
pour le réaliser?", c'était évident,
oui. Mon parti pris, ça a
été d'éviter tout ce qui pouvait
être artificiel au niveau technique,
les grues, la steady-cam. Je
voulais être au plus près des acteurs,
de la nature, faire un film
fluide, au plus près, aussi, du
trait simple. Pour chaque scène,
je me demandais : "Qu'est ce
que ça raconte ?" J'ai essayé
d'être le plus rigoureux possible.
Quand je joue dans le film
des autres, je me fous de là où
est placée la caméra. Là, j'ai
joué pendant des mois tous les
personnages, pour compenser,
non pas le manque de technique,
mais le manque de nom à
donner à cela. Mais j'ai vu à
quel point c'était miraculeux,
des acteurs.
❚ Pourquoi le choix de Kad Merad
pour tenir le rôle de Felipe
(tenu par Fernandel dans la version
de Marcel Pagnol) ?
C'est l'acteur le plus emblématique,
populaire, évident, représentatif
d'une humanité, d'une
gentillesse pas trafiquée, jamais
feinte.
❚ Comment, précisément,
avez-vous travaillé sur l'accent
provençal avec vos acteurs ?
J'ai par exemple demandé à
Jean-Pierre Darroussin de prendre
l'accent des notables avig
n o n n a i s , mais q u i ne
s'avouent pas, qui parlent comme
s'ils avaient des patates
dans la bouche. Quand j'étais
jeune, à Avignon, parler parisien
était un signe de réussite
sociale. Je ne sais pas si c'est encore
le cas aujourd'hui. Quant à
Kad, il vit à Marseille !
❚ Selon vous, Pagnol est-il le
meilleur dialoguiste que vous
ayez croisé dans votre carrière ?
Il y a aussi Molière, Marivaux,
Virgile, dont Pagnol s'est beaucoup
inspiré. Mais attention,
chez Pagnol, ce n'est pas de la
vanne. Les répliques sont en situation
et on n'est pas dans le
mot d'auteur.
❚ Dans le film, la nature est
très présente, sans pour autant
qu'elle ne joue un rôle de carte
postale ? Qu'est-ce que vous
avez demandé à votre chef opérateur,
Jean-François Robin ?
Je lui ai dit : il faut qu'on voit la
peau des actrices changer,
qu'elles aient des peaux vivantes
mais avec des couleurs soutenues
et contrastées pour les
paysages. Il fallait éviter ce qui
pouvait ressembler à une crèche
avec des santons. Quand je
suis arrivé devant la chapelle
Saint-Sixte d'Eygalières, j'ai
exactement retrouvé la description
de Pagnol. C'était sublime.
Mais j'avais occulté qu'à
200mètres de là, il y avait une
boîte de nuit, la Jasse, où j'ai été
barman pendant 5 ans.
Dans le film, tout est vrai, rien
n'est triché, j'ai cru découvrir
des lieux que je connaissais en
réalité. Et le mistral était là pour
le tournage, ce qui était un
coup de bol pour moi, mais pas
vraiment pour l'ingénieur du
son ! J'ai filmé des platanes et
des cyprès pendant des heures
mais j'ai tout coupé au montage,
ça aurait ennuyé tout le
monde.
❚ Après "La fille du puisatier",
avez-vous envie de vous attaquer
à une autre histoire de Pagnol?
J'en ai bien peur jeune homme.
Mais je suis comme Strauss-Kahn.
Ma décision est prise mais
je ne la dirai pas tout de suite !

RANDONNÉESTHÉÂTRALESMARCELPAGNOL
● "La Femme du boulanger" à partir du 17 avril. Si vous aviez aimé
Manon des sources (notre photo), pièce donnée dans un décor naturel
à laquelle avaient succombé pas moins de 25 000 personnes,
si vous aviez raté les représentations... Dans les deux cas, sachez
que l’aventure des randonnées théâtrales va connaître un nouvel
épisode grâce à l’équipe de Scènes d’esprit, avec La femme du boulanger,
à partir du 17 avril et jusqu’au 29 mai prochains. Le spectacle
se jouera dans un lieu à découvrir, le domaine départemental
de Pichauris à Allauch. Le temps d’un circuit pédestre de petits kilomètres,
on retrouvera l’ambiance du film réalisé par Pagnol à
partir d’un passage du roman Jean le Bleu de Jean Giono. Les représentations
se dérouleront tous les samedis, dimanches et jours
fériés du 17 avril au 29 mai. La billetterie est d’ores et déjà ouverte.
➔ Tarifs : 35¤/adulte, 20¤/enfant de 8 à 18 ans, 31¤ par personne pour les groupes à partir
de 10 personnes. Réservations à l’Office de Tourisme de Marseille 0 826 500 500, auprès de
Bouches-du-Rhône Tourisme au 04 90 59 49 40. www.scenesdesprit.fr

◗ CE QU’IL FAUT PRÉVOIR
Se munir d’un pique-nique pour le repas de midi, d’eau en quantité
suffisante, de bonnes chaussures (l’accès peut être refusé aux personnes
mal chaussées*), de quoi vous couvrir (les températures sont basses
dans les vallons le matin), d’un kit de protection solaire (chapeau,
casquette, crème solaire.
◗ POUR S’Y RENDRE
La randonnée théâtrale se déroulera au coeur du domaine départemental
de Pichauris, espace de plus de 1300 hectares à la nature préservée.
On accède à ce parc en voiture depuis Allauch en suivant la
route des Termes (RD908), en direction de Peypin et de Cadolive. Ou
depuis Peypin, Cadolive en suivant la RD 908 en direction d’Allauch.
Puis au niveau de l’Auberge de Pichauris, un parking est libre d’accès
à l’intersection avec la RD 46A.
◗ ACCUEIL
Il se fera à partir de 7h30 à l’auberge de Pichauris à Allauch.
◗ DÉROULEMENT DE LA JOURNÉE
Les lecteurs invités seront divisés en deux groupes de 125 personnes.
Un groupe partira à 8h30 et un autre à 9heures. Le circuit fait environ
10 kilomètres de long. La marche se fait à un rythme de promenade
et les 10 kilomètres sont répartis sur toute la journée. Les haltes
sont nombreuses. Aucun niveau sportif spécifique n’est requis, il suffit
de bien s’équiper et d’être dans des conditions physiques normales.
La fin de la randonnée est prévue à 17 heures pour le premier
groupe et à 17h30 pour le deuxième.
◗ ATTENTION
cette balade est déconseillée aux personnes ayant des difficultés à se
mouvoir. Les animaux et poussettes sont interdits. Le parking est non
gardé et l’organisateur décline toute responsabilité en cas de vol ou
de bris

COUPS DE GUELES QUE NENNI
MIEUX VAUT EN RIRE
SURTOUT 1ER AVRIL

"Pour connaître le développement du tramway,
il suffit de décalquer le plan du métro!"
"C'est sympa àMarseille, pour connaître le développement des
lignes du tram, il suffit de décalquer le plan du métro. Et si on
commençait par faire une ligne rond-point du Prado-Luminy en
passant par Mazargues? Quitte à faire la jonction après avec le
reste. Certains quartiers de la ville restent difficilement accessibles
en transports en commun." vtt13

" Le privé ne fonctionne pas mieux que le public"
"Concernant la grève des éboueurs dans les 2e et 3e arrondissements,
cette fois il s'agit de boîtes privées... Après Monsieur Muselier
dira que le privé ça fonctionne mieux. La preuve du contraire
avec ce conflit. Souvenons-nous également de la SNCM, depuis
que Veolia est propriétaire, on a bien vu la différence : au lieu d'un
ou deux jours de grève, on a unmois..." Jeff2b

"Être à la hauteur de ces nouveaux hôtels de luxe"
"Il est heureux de voir Marseille se doter d’hôtels 5 étoiles. Il
faut faire en sorte que la ville soit à la hauteur de ces nouveaux
hôtels de luxe, notamment avec le développement d’infrastructures
de qualité (transports en communs, musées...), sans quoi ces
hôtels risquent fort d’attendre les clients au pouvoir d’achat susceptible
de réserver des chambres. Les nouveaux hôtels seuls ne
suffiront pas à attirer une clientèle haut de gamme àMarseille."
A2RNvia

La folie carnaval pour
1000 enfants du secteur



De la rue Paradis à la contre allée du Prado, les bambins ont illuminé l’espace de leurs costumes extravagants et colorés

Projection de "La Fille du puisatier" de Daniel Auteuil
Publié le mercredi 13 avril 2011 à 08H07


La Fille du puisatier, le premier film du comédien Daniel Auteuil en tant que réalisateur, avec ce dernier, Kad Merad et Sabine Azema, sera présenté le mardi 19 avril, veille de sa sortie nationale, au cinéma Pathé Plan-de-Campagne.