BRAZIL BRAZIL LUCAS MENDES

LucasMendesàpas feutrés
RETOUR Longtemps remplaçant, le Brésilien s’impose au sein de la défensede l’OMsans faire de bruitIl s’est échappé du Vélodrome
à la manière des starlettes
du football, un smartphone
dernier cri vissé à l’oreille, le
regard fuyant.
Auteur d’une partition remarquable
contre Valenciennes
(2-1) quelques instants plus tôt,
Lucas Mendes ne ressemble
pourtant pas à ces gamins gâtés
par le ballon rond et dépourvus
de toute valeur. Il est même
tout le contraire: humble, discret
et travailleur. Il n’est pas
homme à plastronner sous le
feu des projecteurs. Pas grande
gueule pour un sou.
Pas le genre, non plus, à ruer
dans les brancards lorsqu’il tâte
du banc de touche pendant des
semaines au sortir d’une première
saison où il avait étonné
tout son monde. Un comportement
loué en interne qui n’a
pas inspiré tous ses petits camarades.
Recrutés en espérant
qu’ils seraient plus malléables
et accepteraient d’être remplaçants
sans ciller, certains jeunes
ont pesté contre leur faible
utilisation. "Les étrangers ont
cette culture du boulot, ils revendiquent
les choses par le travail,
pas par les paroles", applaudit
José Anigo.
Tandis que la défense olympienne
tanguait comme un bateau
ivre, que ses concurrents
buvaient la tasse, l’ancien
joueur de Coritiba, guère plus
âgé (23 ans) que ses partenaires
mais bien plus mature, a sagement
attendu son tour. Même
si, intérieurement, il vivait mal
la situation. Les défaillances en
cascade de Souleymane Diawara
en ce début d’année l’ont remis
dans le circuit. Trois mois
après sa dernière apparition en
championnat, Mendes a retrouvé
le onze de départ à Monaco,
dimanche, pour une prestation
encourageante.
Rebelote contre les Valenciennois
dans la foulée pour une
partition sans fausse note, où
son flegme et son jeu juste ont
été précieux. "Solide, il a réussi
un gros match", félicite André-
Pierre Gignac. "On l’a retrouvéà
un très bon niveau; son
association avec Nkoulou a plutôt
bien fonctionné", ajoute Anigo.
Sauf pépin de dernière minute,
ce tandem sera reconduit ce
soir, faceàToulouse, contre qui
il avait égalisé à l’aller. Élie
Baup s’appuyait déjà sur ce socle
la saison passée, celle de la
reconquête. Un Diawara revenu
au top à l’aube de l’actuel
exercice, puis une entorse de la
cheville survenue contre Nice
ont freiné le Brésilien. "Alors
que c’est un diesel et qu’il a besoin
de beaucoup jouer pour
être bon, il a traîné cette blessure.
Il est intelligent, possède un
bon pied gauche et un bon jeu
de tête", dépeint Anigo.
"Lucas est assez serein, ajoute
Rod Fanni. Même s’il est jeune,
il a une forme de maturité. Il est
très propre dans son jeu. Le calme,
c’est super-important. On
vit parfois des périodes où on est
un peu tendus et certains peuvent
perdre pied. C’est bien
d’avoir des joueurs qui gardent
leur sérénité. C’est un plus."
Lucas Mendes, sous contrat
jusqu’en 2016, n’a pas encore
dévoilé tous ses atouts

Mendes, à contre-courant
dimanche 2 février 2014 MARSEILLE
DE NOS ENVOYÉS SPÉCIAUX BAPTISTE CHAUMIER et VINCENT GARCIA

Le défenseur marseillais Lucas Mendes s'apprête à dégager le ballon sous la pression des Lyonnais Bafétimbi Gomis et Yoann Gourcuff, sous le regard d'Alexandre Lacazette. (Photo Alex Martin/L'Équipe)









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Alors qu'il n'avait plus joué en L 1 depuis le 18 octobre, le discret Brésilien a profité des difficultés de la défense marseillaise pour retrouver sa place au côté de Nicolas Nkoulou lors des deux derniers matches. Définitivement ?

C'EST UN HOMME discret dont on parle assez peu et c'est sûrement injuste au regard de ses performances avec l'OM. Effacé par le niveau de Nicolas Nkoulou la saison dernière malgré vingt-cinq matches joués (voir chiffre) , soumis à la concurrence de Souleymane Diawara, Lucas Mendes a déjà connu plusieurs vies à Marseille depuis son arrivée, fin août 2012. Un rôle de remplaçant pour...

◗ MENDES
Le Brésilien s’est appliqué à museler
Cissé, qui ne l’a (légèrement) surpris
qu’une seule fois, le long de la ligne de
touche, en première période. C’est
d’ailleurs l’unique moment où le "Djib"
s’est mis en valeur. Le reste du temps, il
a buté sur la charnière olympienne.

Lucas Mendes et Kurt Zouma peuvent sauter très haut,
ils n’atteindront pas la cime de la L1

PSG-OM : le regard de Lucas Mendes
Marseille / Publié le Jeudi 20/02/2014 à 20H13

Le défenseur central Lucas Mendes a aujourd'hui évoqué le Clasico à venir lors d'une conférence de presse. À Paris, "il y a beaucoup d'argent, beaucoup de bons joueurs. C'est une grande équipe mais ici, c'est l'OM. On va jouer avec le même esprit que contre Saint-Etienne et essayer de remporter les trois points" annonce-t-il.

L'Olympien n'a cependant pas tari d'éloges à l'égard de son homologue parisien également brésilien, Thiago Silva. "Je crois que c'est le meilleur défenseur du monde. je le regardais beaucoup à Milan, je m'inspire de lui : comment il joue, comment il défend..." reconnaît le libéro marseillais.

Il a aussi évoqué le cas Zlatan Ibrahimovic : "c'est un grand attaquant. Il peut marquer des buts à n'importe quel moment, mais c'est à toute l'équipe de Paris que l'on fait attention". Lucas Mendes a conclu son petit tour d'horizon des joueurs parisiens sur un ton plus léger, en affirmant qu'il parlait mieux français que son compatriote Lucas Moura.

"La saison dernière, j’étais meilleur.
Je sais que je peux encore
m’améliorer. J’ai toujours travaillé
à l’entraînement pour récupérer ma
place" LUCAS MENDES

"Lapressionest sur lePSG"
LUCASMENDES Le Brésilien de l’OMassure quesespartenaires sont aussi tranquilles quelui avant d’aller à Paris

Regard clair, presque timide, sourire doux, et voix à l’unisson: s’il n’y avait
une belle paire de biceps qui dénote le costaud, quand on le voit de près,
qu’on lui parle, Lucas Mendes n’aurait rien d’un défenseur central de
haut niveau, comparé à Alex et son allure de taulard tatoué ou Souleymane
Diawara, montagne de muscle au regard noir, même si lui aussi a la voix douce,
le rire et le sourire faciles. Mais Lucas Mendes n’a pas besoin de jouer les gros
durs, les méchants. "Je suis moi-même, je me prépare à unmatch, sans avoir besoin
de changer."



Il ne joue pas un rôle, il joue son rôle. Depuis son arrivée, c’est en toute discrétion
qu’il s’est glissé dans la peau d’un Olympien. D’abord arrière gauche remplaçant
et buteur pour sa première contre Limassol, puis défenseur central inamovible
pendant les six derniersmois de la saison dernière. L’exercice présent a
été moins linéaire, depuis la préparation jusqu’à son retour,àMonaco, avec entretemps,
la blessure de Diawara, puis la sienne. Mais au moment d’aller à Paris,
il retrouve, auprès de Nicolas Nkoulou ou en trio comme à Geoffroy-Guichard,
des automatismes et un calme rassurant

Un Brésilien face à un Uruguayen: Lucas Mendes contre Cavani, c’est PSG-OM 2013-2014.

"J’ai envie d’assister à un

match au Maracana, je n’y

suis jamais allé !"





"Thiago Silva, est le meilleur

défenseur central dumonde,

j’essaie de m’en inspirer



❚ PSG-OM, c’est un match particulier
pour un Brésilien aussi ?
Tout lemonde enparle, c’est le club, la
ville, les supporters qui sont concernés.
Pour moi, c’est un match comme
les autres. Je sais que c’est un grand
classique, mais je me prépare comme
d’habitude.
❚ Mais avant d’arriver à Marseille,
vous n’aviez jamais entendu parler de
cette rivalité ?
Je connaissais l’OM, le PSG, Lyon,
Saint-Étienne, mais c’est en arrivant
ici que j’ai appris ce qu’était le classique.
Je sais ce que c’est, mais ça ne
change rienàmon approche.
L’ambiance, c’est celle d’un gros
match, avec beaucoup de supporters
❚ Vous allez enfin jouer contre Thiago
Silva*. C’est un modèle ?
Je ne sais pas si je vais jouer. Mais lui,
c’est un modèle pour tous les défenseurs
centraux, car il est sans doute le
meilleur au monde à son poste; et
moi, je vais faire lemeilleurmatch possible.
Il est parti du Brésil depuis sept ou
huit ans. Je ne le connais pas du tout.
Nous ne nous sommes mêmepas croisés
pour nous saluer avant ou après les
matches. Son comportement, son placement,
son calme, sa technique, son
style, en club ou en sélection, dont il
est devenu le capitaine, j’essaie de
m’en inspirer. Il est toujours concentré.
❚ Et Alex ? Et Maxwell, qui était peu
connu au Brésil avant d’aller au Barça ?
Alex est assez différent, costaud. Avec
Thiago Silva, ils sont très complémentaires.
Maxwell, je ne sais même pas où il a
joué au Brésil. Je ne le connaissais pas
du tout. Il est parti jeune, commebeaucoupde
garçons qui évoluent en Europe
et dont je n’avais jamais entendu
parler. Même Dante, du Bayern, je l’ai
découvert en Europe.
❚ Les grands anciens, Ricardo et Mozer,
vous en avez des souvenirs ?
Non, je suis trop jeune. Mais depuis
que je suis à Marseille, j’ai compris
que Mozer, ou Jairzinho et Paulo Cezar,
ontmarqué les esprits. Ils font partie
de l’histoire de l’OM. Peut-être que
si je reste assez longtemps, on se souviendra
de moi aussi à Marseille.
Quant à Ricardo Gomes, je l’ai croisé
quand il entraînait Vasco de Gama et
que j’ai joué contre son équipe, auBrésil.
Il a eu des problèmes de santé, à la
tête. C’est une bonne personne, avec
une belle réputation.
❚ Le seul contre qui vous ayez joué au
Brésil, c’est Lucas Moura? Il est différent
de ce qu’il était au Brésil ?
J’ai joué souvent au Brésil contre lui.
Au Sao Paulo FC, il évoluait dans une
position plus libre, sur tout le front de
l’attaque.ÀParis, c’est plus cadré tactiquement,
il joue à droite. Il est encore
jeune, il va progresser. C’est difficile
quand tu arrives du Brésil, que tu ne
parles pas français. Mais je crois que
c’était encore plus dur pour moi, parce
que lui a beaucoup de Brésiliens
autour de lui, tandis que moi, j’ai dû
apprendre vite. C’est un grand joueur,
biendans sa tête. Il va réussir.
❚ Face à vous, il peut y avoir un Uruguayen,
Cavani, deux Argentins, Pastore
et Lavezzi. Entre Sud-Américains,
comme en Copa America, c’est encore
plus fort comme rivalité ?
Le PSG a beaucoup d’étrangers. Mais
autant au Brésil, il peut y avoir rivalité
avec nos voisins, autant là, c’est
joueurs du PSG contre joueurs de
l’OM.
❚ Vous disiez récemment que vous
étiez meilleur la saison dernière. Et
maintenant, vous vous sentez bien revenu?
C’est vrai que j’ai fait de meilleurs matches
la saison dernière. Là, Souley a
joué trop bien, puis il s’est blessé. Je
me suis blesséàmon tour à la cheville.
J’ai arrêté un mois. Je suis revenu sur
le banc.Undéfenseurabesoin de régularité,
de cinq-sixmatches pour se sentir
bien. Donc, là, je mesens bien, à côté
de Nicolas; il y a les mêmes autour
de moi : Steve, Rod, Jérémy, Souley,
Alex, Benoît...
❚ À Saint-Étienne, vous avez évolué
avec une défense centrale à trois. Ça
vous convient ?
J’avais déjà joué ainsi au Brésil. Pour
un défenseur central, c’est sécurisant,
o n s e s e n t p l u s c o s t a ud. À
Saint-Étienne, c’était la première fois
avec l’OM, face à une bonne équipe.
Mais je ne sais pas si on jouera ainsi à
Paris; ça ne changera rien à notre état
d’esprit.
❚ Vous semblez tous détendus, avant
d’aller à Paris ; c’est réel ou juste pour
montrer que vous n’êtes pas trop inquiets
?
Franchement, tout le monde est tranquille.
Nous connaissons nos responsabilités,
vis-à-vis du club, de nos supporters.
Mais nous travaillons bien, sereinement.
La plus grosse pression, elle
est sur le Paris-Saint-Germain: ils
sont premiers, possèdent le meilleur
buteur. Ils doivent gagner....
❚ L’an dernier, ils avaient gagné le
match en vous bousculant d’entrée et
en vous obligeant à courir après le score.
Contre le PSG, il faut redoubler de
concentration dès le coup d’envoi ?
Nous avions fait un très bon match. Le
but est venu d’une frappe de Lucas
Moura déviée par Nico, au bout de dix
minutes.
Face à un adversaire bien structuré,
bien placé, c’est compliqué de chercher
à égaliser. Il faudra donc être bien
concentrés, écouter le coach.
❚ À quoi peut-on comparer PSG-OM
au Brésil ?
Chez nous, il y a surtout des grands
derbies dans les villes. À Rio, Fla-Flu,
Flamengo-Fluminense, ou Botafogo-
Vasco, à Sao Paulo, Corinthians-
Palmeiras, à Porto-Alegre, Gremio-
Internacional, dansmaville, Curitiba-
Atletico Paranaense, ou Cruzeiro-
Atletico à BeloHorizonte.
Chez moi, une famille peut supporter
Coritiba et les voisins Atletico. C’est
très fort, car après un match, tu rentres,
tu vois tes supporters heureux et
les autres qui pleurent, dans la même
rue, lemême immeuble.
❚ Vous y êtes retourné pendant les fêtes
de Noël? On sent la coupe du monde
qui approche?
Je suis allé voir mes parents, ma famille
pendant une semaine. Dans
l’actualité, ona beaucoup parlé du stade
de Curitiba, Baixade, celui de
l’Atletico, parce qu’il y avait du retard
dans les travaux, mais je suis sûr que
dansquatremois, tout sera fini. Le Brésil
sera prêt à accueillir une belle coupe
du monde.
❚ Beaucoup de gens protestent parce
que ça coûte trop d’argent au pays, même
des gens qui aiment le foot, non ?
Il y a eu et il y a encore beaucoup de
manifestations, parce que certaines villes
ont construit de grands stades qui
ne serviront à rien après. À Manaus,
par exemple, il n’ya pas de grand club.
Que va-t-on faire du stade après ? À
Rio, il y a quatre équipes qui pourront
jouer au Maracana. À Sao Paulo aussi,
il y a de grands clubs. Le problème,
c’est là où il n’y en a pas.
Mais tout se passera bien pendant la
coupe du monde. Surtout si le Brésil
joue comme à la coupe des confédérations,
et qu’il peut gagner la coupe du
monde.
❚ Vous y serez début juin ? Vous avez
prévu d’assister à des matches à Curitiba?
Iran-Nigéria le 16 juin, Honduras-
Equateur le 20, Australie-Espagne
le 23, Algérie-Russie le 26 ?
Je ne sais pas encore, peut-être que
j’irais voir l’équipe d’Espagne. Je peux
aller à Porto Alegre ou à Sao Paulo, ce
n’est pas très loin de Curitiba, mais j’ai
surtout envie d’aller assister à un
match au Maracana, je n’y suis jamais
allé !

* Cette saison, à l’aller, Thiago Silva était absent
pour blessure. La saison dernière, à l’aller, Lucas
Mendes était remplaçant, comme en coupe de la
Ligue; au match retour, Thiago Silva était blessé et
n’avait donc pas joué en coupe de France non plus.

Reims-OM : "Nous pouvions faire mieux" (Mendes)

Marseille / Publié le Samedi 15/03/2014 à 16H05





Voici la réaction de Lucas Mendes après le match nul de l'OM à Reims : "Nous étions venus chercher la victoire, fait une bonne première mi-temps et Reims a eu beaucoup de chance de marquer le premier but. L'égalisation est méritée, mais nous pouvions faire mieux, comme contre Nice. Nous avons fait un bon match, même s'il n'y a pas de victoire."

Sochaux-OM : "On était venu pour gagner" (Mendes)
Publié le Dimanche 30/03/2014 à 12H48

L'OM a arraché le match nul en toute fin de partie au stade Bonal ce samedi après-midi contre Sochaux, pour le compte de la 31e journée de Ligue 1. Lucas Mendes a réagi après la rencontre : "C'est dur. On a manqué de concentration en première période. On fait finalement match nul, c'est pas mal par rapport aux circonstances de jeu. On vient de faire cinq matches : trois défaites, deux nuls, ça fait très mal. On va devoir travailler cette semaine pour aller chercher la victoire vendredi contre Ajaccio. C'est important. On était venu ici pour gagner..."

OM: Mendes suspendu à Nantes

Vendredi prochain, l'Olympique de Marseille se rendra à Nantes en ouverture de la 35e journée de Ligue 1, et devra pour l'occasion se passer des services de Lucas Mendes. Le partenaire habituel de Nicolas Nkoulou en défense centrale sera en effet suspendu. Le Brésilien, averti contre Lille dimanche soir (0-0), a écopé au passage de son troisième carton jaune en moins de dix rencontres consécutives de championnat. Il devrait être logiquement remplacé par Souleymane Diawara dans le onze de départ de José Anigo.

Commission de Discipline de la LFP
LIGUE 1

Un match ferme suite à un troisième avertissement dans une période incluant 10 rencontres de compétition officielle (Ligue 1, Coupe de la Ligue, Coupe de France) ou par révocation du sursis. La sanction prend effet à partir du mardi 29 avril 2014 à 0h00.
Lucas Mendes (OM),

Les conseils de Bielsa aux Olympiens
Marcelo Bielsa a dirigé son premier entraînement. Découvrez en vidéo ses premières interventions, ses premiers conseils et ses premiers encouragements.
Olympique de Marseille

Lucas Mendes, l’autre sud-américain de l’OM : entretien exclusif ..photos © Kevin Marcou, Yannick Parienti et Allan Chaussard / OM.net
Il est le premier à nous accorder un entretien. Lucas Mendès, 24 ans depuis quelques jours, entame sa troisième saison à l’OM. Discret toujours mais à l’aise, le défenseur accepte sans détour de répondre à nos questions. Même si certaines sont plus douloureuses…
Lucas Mendes arrive en avance. Avouons-le, avant nous. Installé confortablement dans le fauteuil aux couleurs olympiennes dans le studio du bâtiment presse, le défenseur olympien se lève pour nous saluer, avant de préciser dans un sourire «pas de question sur le Brésil». Il plaisante, car il sait bien que l’interview va commencer par là. Incontournable pour le natif de Curitiba. Un mauvais moment à passer, comme celui vécu par les supporters brésiliens hier soir. «C’est catastrophique pour eux, pour la sélection, pour les joueurs… J’ai regardé le match hier, ce n’est pas la même équipe qui disputait la coupe des confédérations l’année dernière. C’est dur pour tout le pays. 7-1… On n’assiste pas tous les jours à un tel résultat. On est forcément très déçu, je n’ai même pas de mots pour expliquer ce qui s’est passé pendant ce match.» Je ne lui en demanderai pas plus.
S’il est là, c’est surtout pour parler de lui, de l’OM, de cette intersaison et de… Marcelo Bielsa. Il est d’ailleurs le premier joueur de l’équipe première que nous interrogeons sur le nouveau coach, qu’il connaît de réputation et parce qu’il en avait entendu parler à l’époque où il jouait au Brésil : «Quand il est arrivé, il nous a présenté ses méthodes de travail, nous a dit ce qu’il attendait de nous pendant l’intersaison.»
Une période intense
Et justement, cette intersaison parlons-en. Cette période si particulière de préparation, généralement intense et dur à vivre physiquement, prend peut-être tout son sens depuis l’arrivée de l’entraîneur argentin et de son staff. «Depuis la reprise, on se rend compte qu’il prend soin de nous faire beaucoup travailler les gestes techniques, les passes. Les entraînements sont très intenses, dans le jeu. Je veux attendre, laisser passer du temps avant de juger», dit-il en souriant, «mais c’est quelqu’un d’exigeant et d’investi à la fois. J’espère que grâce à lui, à son travail, on va faire un bon début de saison, et progresser.»
Quoiqu’il en soit, Lucas Mendès ne craint pas la charge de travail. Il s’est bien reposé pour cela : «J’ai passé dix jours aux Etats-Unis avec ma femme, puis je suis allé à Curitiba pour le reste des vacances, avec mon père, ma mère et mes amis.» Ensuite, est venu le temps des retrouvailles avec Marseille : «Je me sens bien ici, j’ai l’habitude de la ville maintenant», nous précise-t-il, indiquant qu’il n’a pas l’intention de quitter le club.
Le retour au centre d’entraînement le 23 juin s’est bien passé,  même si «le début du stage est un peu difficile, il y a beaucoup de changement, la préparation est différente, physiquement c’est plus dur.» Mais Lucas est comme ça : il s’adapte : «Personnellement, je me prépare toujours pour être prêt, peu importe les méthodes, les personnes. Je me suis bien reposé pour ça, même si c’est plus dur. On va faire tout notre possible pour bien commencer la saison, et donc bien se préparer pendant cette période.» 
«Tranquille», comme il se qualifie lui-même, facile dirions-nous. Et puis il faut dire que l’arrivée d’un entraîneur sud-américain, forcément, l’a réjoui : «C’est vrai que c’est plus facile pour moi, je comprends tout ce que le coach dit, ses consignes. Ça n’est pas vraiment non plus un problème pour le reste du groupe, car le traducteur est toujours là. Franck Passi aussi nous aide beaucoup.» Quant au contenu des séances de travail, le mot le plus utilisé par le joueur qui a fêté ses 24 ans le 3 juillet dernier, est sans conteste «intensité».
Un démarrage capital pour un homme ambitieux
«Je pense que ça va porter ses fruits pour cette nouvelle saison.» Une nouvelle saison qu’il entend bien démarrer : «Il y a des grandes équipes concurrentes, mais je pense que l’OM peut faire de grandes choses, s’approcher de la première place, pourquoi pas remporter ce championnat ? En tout cas il faut, et on va travailler pour ça. Le début de la saison est important en ce sens pour moi, pour ne pas perdre de points, par rapport à des équipes comme Paris ou Monaco.»
Gagner le championnat, un trophée ou les deux, mais au moins «disputer une finale. En deux ans, je n’en ai pas encore eu l’occasion.» Voilà pour ses objectifs. Plutôt collectif donc. Lucas pense au groupe avant de penser perso. Et c’est tant mieux. Mais tout de même. N’y aurait-il pas quelque chose qu’il souhaiterait en plus de cela ? Lors de sa première saison à l’OM, le défenseur marque un but en Europa League contre Limassol pour sa première apparition sous son nouveau maillot. La saison dernière, il en marque deux, de la tête, contre Toulouse et Monaco. Alors cette saison, objectif 3 buts ? «Oui j’espère marquer plus (rires). Peut-être trois, quatre, cinq buts».
L’entrevue touche à sa fin, mais avant de le quitter, je tente ma chance, et lui demande de nous donner rendez-vous pour un autre entretien, filmé cette fois. S’il parle quasiment parfaitement le français, Lucas Mendes, en perfectionniste qu’il est, rechigne un peu à se montrer à l’écran autrement qu’en VO, parce qu’il lui arrive encore de chercher quelques mots. Il n’est pas d’accord quand on lui dit qu’il parle très bien, il me répond «bientôt, bientôt». Ok je note. «Je suis encore en train de progresser, quand je suis arrivé je ne parlais pas du tout votre langue, personne ne parlait portugais, ça n’était pas facile. Mais je commence à m’habituer maintenant, je me sens mieux.» En tout cas, il apprend vite : «Deux mois de cours seulement, après c’est toujours dans le vestiaire et sur le terrain que je progresse.»
Un joueur qui apprend vite. Voilà un profil qui devrait plaire sur le long terme à Marcelo Bielsa.







par Laurie Samama

Bayer Leverkusen 1-4 OM
Lucas Mendes : «On a fait un bon match»









par Karim Haddouche, à Seekirchen am Wallersee
photos © Yannick Parienti /OM.net


Le défenseur brésilien de l’OM revient sur le premier match amical de la saison disputé face au Bayer 04 Leverkusen. En français dans le texte ! «On a fait un bon résultat. Ça fait un mois qu’on se préparait pour ce premier match. Place maintenant à Benfica. Ce sera aussi un grand match… C’est toujours important de gagner, surtout face à de grandes équipes. Le plus important est maintenant de trouver un bon rythme… Jouer à trois ou à quatre en défense ne change rien. Les défenseurs ont fait un bon match, les attaquants aussi. Toute l’équipe a fait un bon match.»

Buzz Mercato : la Lazio et la piste Lucas Mendes

Publié le Jeudi 24/07/2014 à 11H36

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En quête d’un défenseur, la Lazio s’intéresse à deux joueurs. Selon la Gazzetta dello Sport, les Romains travaillent, en priorité, sur le dossier de l'International néerlandais Stefan De Vrij (Feyenoord).
Petit souci : Manchester United est également dans la course et ne semble pas décider à se laisser doubler. Du coup, la Lazio serait intéressé par Lucas Mendes. Le journal italien parle d’une indemnité de transfert à hauteur de 5 millions d’euros.

Mendes aussi pisté par Valence

Déjà courtisé par la Lazio Rome, Lucas Mendes, le défenseur de Marseille (24 ans, sous contrat jusqu'en 2016), intéresse également le Valence CF. Acheté 2,3 millions d'euros à Coritiba il y a deux ans, le Brésilien pourrait quitter l'OM cet été, les dirigeants olympiens n'étant pas opposés à son départ en cas d'offre jugée suffisante.

LE MERCATO

LucasMendes

unepage tournée





Certains noms couchés sur la feuille de match de Bastia-OM



(3-3), samedi, pourraient bientôt faire partie du passé olympien. À



maintenant trois semaines de la fin du mercato estival 2014, plusieurs



dossiers devraient en effet se décanter dans les prochains



jours, voire même les heures qui viennent. Le premier d’entre eux



a de grandes chances de concerner Lucas Mendes. Samedi soir,



sur le parking du stade Armand-Cesari, le défenseur brésilien semblait



déjà ailleurs. Le téléphone collé à l’oreille, il est rapidement



monté dans le bus qui devait ramener la délégation marseillaise à



l’aéroport de Poretta, pendant que ses coéquipiers discutaient sur



le bitume, à l’extérieur. Sur la pelouse, le Sud-Américain de 24 ans,



entré après la pause à la place de Stéphane Sparagna, avait aussi



donné l’impression d’avoir la tête à autre chose. L’ancien défenseur



de Coritiba a-t-il disputé son ultime match sous le maillot de



l’OMàFuriani? C’était la tendance hier, mêmesi sa future destination



n’a pas filtré (si la Lazio était séduite jusqu’à ces derniers



jours, d’autres clubs ont aussi fait part de leur intérêt).



Outre Lucas Mendes, d’autres Olympiens pourraient quitter le



navire. Absent en Corse, Vincent Labrune s’active pour trouver des



portes de sortie à plusieurs de ses hommes. Parmi lesquels Morgan



Amalfitano, Benoît Cheyrou et André Ayew. Sans oublier, bien



sûr, les exclus du groupe pro (Rod Fanni, Modou Sougou, Foued



Kadir) dont l’avenir à l’OM est bouché. Mathieu Valbuena parti au



DynamoMoscou, VLB doit encore se séparer de l’un des gros salaires



du club. Si une nouvelle offre venait à parvenir pour Dimitri



Payet (qui a refusé Swansea en juillet), il n’hésiterait pas à la transmettre



au Réunionnais, même si celui-ci désire poursuivre



l’aventure. De la même manière qu’il le ferait (et l’a déjà fait, sans



succès) pour André-Pierre Gignac, appelé toutefois à honorer sa



dernière année de contrat au club. Une chose est sûre: l’OM du



mois de septembre ne sera pas tout à fait le même que celui qui a





démarré la saison samedi. "Le président travaille pour composer la



meilleure équipe possible dans la mesure de nos moyens", explique-







t-on dans les allées de La Commanderie. Une ou plusieurs recrues



viendront pointer le bout de leur nez au centre RLD, à





l’image du milieu offensif marocain d’Al Jazira, Abdelaziz Barrada







(25 ans), dont la signature n’était pas encore officielle hier. La défense



sera elle aussi renforcée, surtout si Lucas Mendes met les voiles



prochainement

OM: Lucas Mendes vers le Golfe





Selon les informations de L'Equipe, l'avenir de Lucas Mendes s'écrit désormais loin de Marseille. Si Valence et la Lazio gardaient un œil sur le défenseur brésilien, ce dernier se serait en effet envolé vers un pays du Golfe, sans doute le Qatar, pour signer son contrat avec un club qui aurait accepté de débourser cinq millions d'euros pour l'attirer, le tout en lui promettant une grosse revalorisation salariale.

Lucas MENDES était hier soir à l'aéroport direction les Emirats et le club d'Al-Aïn...

Tommy Allez l'O.M a écrit:

Lucas MENDES était hier soir à l'aéroport direction les Emirats et le club d'Al-Aïn...

AVEC UN SALAIRE DOUBLE SUREMENT