CORRUPTIONS TRUCAGES ET VIOLENCES DANS LE FOOTBALL ET LE SPORT EN GENERAL

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FOOTBALL
La Ville sanctionne l'équipe du FC Saint-Marcel

Marseille / Publié le mardi 08 octobre 2013 à 06H08

Après le drame de dimanche à Vitrolles, où un joueur de l'ESV a été poignardé, l'adjoint aux sports Richard Miron a affiché sa fermeté hier

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  En attendant les sanctions du District de Provence, Richard Miron a décidé de priver l'équipe d'accès aux installations.
  Photo G.R.
  
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  En attendant les sanctions du District de Provence, Richard Miron a décidé de priver l'équipe d'accès aux installations.
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  En attendant les sanctions du District de Provence, Richard Miron a décidé de priver l'équipe d'accès aux installations.
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Prec. Pause Suiv.
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Il a passé une grande partie de sa soirée de dimanche au téléphone. Affecté par le terrible incident survenu à Vitrolles, où un joueur de 21 ans a été poignardé à l'issue d'une rencontre de 1er division entre l'ES Vitrolles et le FC Saint-Marcel (lire notre édition d'hier), Hisa Boukada n'a pas cessé de prendre des nouvelles de la victime auprès des dirigeants vitrollais.
Rassuré par les informations plutôt encourageantes, le président du club marseillais ne s'attendait cependant pas à ce que la Ville de Marseille, par la voix de Richard Miron, s'empare du dossier. Et, surtout, se montre aussi ferme.
Car hier, 24 heures seulement après le drame, l'adjoint aux sports a annoncé son intention d'interdire l'accès aux installations municipale à l'équipe réserve de Saint-Marcel. "En attendant les sanctions du District de Provence, cette équipe est mise hors-jeu. Elle n'est plus la bienvenue pour les entraînements et les compétitions", tranche Richard Miron.
Une réaction surprenante dans la mesure où, selon nos informations, le coup de couteau aurait été porté par une personne - un supporter en l'occurrence - non licenciée au club. "Oui, peut-être, mais si on ne sanctionne jamais personne... Je pense que le dirigeant de Saint-Marcel aurait pu et aurait dû intervenir pour que ça se passe mieux", estime Richard Miron.
Bien évidemment, le ressenti est totalement différent du côté des dirigeants marseillais. "Sincèrement, je ne comprends pas, a réagi le président Hisa Boukada, prévenu par nos soins de la sanction à venir. J'avais déjà averti l'entraîneur de l'équipe qu'il n'y aurait pas d'entraînement cette semaine. Mais après, il ne faut pas tout mélanger."
À la tête du FC Saint-Marcel - ex-AJ Bosquet Néréides, fondé en 1996 - depuis ses débuts, Hisa Boukada a pris du recul par rapport aux terrains. Le drame de dimanche n'est pas près de le réconcilier avec un football qu'il ne reconnaît plus.
"Ce n'est pas le foot que j'ai connu. Je pense évidemment au joueur et j'ai appelé le club de Vitrolles pour m'excuser des agissements d'un soi-disant supporter, poursuit-il. Mais les joueurs n'ont rien à voir. M. Richard Miron peut nous interdire l'accès aux stades, mais si c'est le cas, cela n'en restera pas là", prévient Boukada.
Quelles conséquences sportives ?
Quid, alors, de l'avenir sportif de l'équipe réserve de Saint-Marcel. Si elle ne peut pas jouer à domicile, son avenir en championnat semble compromis. Risque-t-elle des sanctions sportives ou disciplinaires ? D'après les règlements, oui. Hier soir, le dossier a été au centre des discussions lors de la réunion du comité directeur du District de Provence. "Aucune décision n'a été prise, ce sera à la commission de Discipline de traiter cette affaire", a indiqué Michel Gau, le président de l'instance départementale, précisant que plusieurs rapports avaient été rédigés par les trois arbitres de la rencontre et l'observateur de la rencontre, qui se trouve être Jean-Michel Der Mardirossian, le président de la commission des arbitres du District.
En attendant, l'enquête suit son cours (lire aussi en page IV). La victime, elle, semble désormais hors de danger. Selon un dirigeant vitrollais, le jeune homme avait même retrouvé le sourire hier, entouré par ses proches.
À ce jour, c'est l'essentiel. Sans aucun doute.

Le footballeur poignardé hors de danger

Marseille Vitrolles / Publié le lundi 07 octobre 2013 à 20H54





L’homme de 21 ans blessé d’un coup de couteau au thorax, dimanche, après une rencontre de football amateur à Vitrolles serait sorti d’affaire selon une source médicale à l’hôpital Nord de Marseille. Au moment des faits, le pronostic vital de la victime était engagé.
Les enquêteurs de la Sûreté départementale continuent d’interroger les trois hommes arrêtés dimanche dans la soirée et considérés comme les complices de l’auteur de l’agression.

UEFA
Platinidénonce le racisme danscertains pays
"Il y a un vrai problème de racisme dans certaines régions d’Europe,
c’est sûr. L’UEFA agit et sévit pour éradiquer ce mal." C’est en substance
ce qu’a déclaré Michel Platini, le président de l’instance
européenne, hier, lors d’une journée d’échanges sur le racisme
dans le football organisée par le Haut-commissariat des Nations
unies aux droits de l’hommeàGenève

PSG : Leonardo conteste son "massacre" devant le Tribunal administratif
Le 08 octobre à 17h50 par AFP | Mis à jour il y a 13 heures
PHOTO/AFP JACQUES DEMARTHON
L'ex-directeur sportif du PSG Leonardo, suspendu jusqu'au 30 juin 2014 pour un coup d'épaule à un arbitre, a contesté ce mardi devant le Tribunal administratif de Paris une sanction qui l'a selon lui "massacré". Le TA avait été saisi en référé et l'ordonnance sur la forme devrait être rendue la semaine prochaine, selon la présidente de la chambre, Martine Doumergue. Le jugement sur le fond ne devrait, lui, pas intervenir avant plusieurs mois.
Le Brésilien, apparu tout sourire à son entrée au tribunal avec ses avocats Mes Paul Mauriac et Christophe Bertrand, est resté fidèle à sa stratégie pour tenter d'annuler une sanction de neuf mois, alourdie en appel jusqu'au 30 juin 2014.

Primo, il nie le caractère volontaire de la bousculade sur l'arbitre Alexandre Castro à l'issue du match de Ligue 1 PSG-Valenciennes (1-1) du 5 mai dernier au Parc des Princes.
Secundo, il estime la sanction "hors mesure", d'autant que la Fédération française de football (FFF) a demandé à la Fédération internationale (Fifa) son extension au plan mondial. Les images de vidéosurveillance du Parc des Princes ont de nouveau été invoquées, et montrées à la présidente de la chambre à l'audience sans que le public puisse les voir. "Cette sanction m'empêche de travailler. Je devais devenir l'entraîneur (du PSG) mais la sanction m'interdit de banc de touche", a-t-il déclaré à la barre. "Je ne peux même pas jouer en ligue amateur!".
"Quasi-licence"
Leonardo s'est par ailleurs élevé contre le "massacre" dont il a fait l'objet depuis l'éclatement de cette affaire, et les conséquences néfastes sur son image "au Japon, au Brésil, en Italie, en Espagne et en Angleterre". Des pays où ce polyglotte a ou pourrait exercer. Le Comité national olympique et sportif français (CNOSF)s'était déclaré incompétent à la mi-septembre pour jouer son rôle de conciliateur, relevant que Leonardo n'était pas licencié auprès de la Fédération.
"Ce qui me motive, c'est le fond, mais comme le Comité olympique s'est déclaré incompétent, je suis obligé d'aller sur la forme", a avancé le technicien. Les débats de mardi ont donc tourné autour de la question de savoir si les instances disciplinaires de la Fédération avaient le droit de sanctionner un dirigeant de club qui n'y était pas licencié.
L'avocate de la Fédération, Claudine Morain, a argué qu'il s'agissait d'une "situation de quasi-licence", étant donné que Leonardo "exerçait sa fonction exactement comme s'il était licencié". Un argument contesté par les avocats de Leonardo. "Il faut un lien juridique entre une personne et la Fédération" pour qu'il y ait sanction, a assuré Me Bertrand. "Nous sommes confiants mais prudents. Il y a un indice: le fait que la présidente ait insisté sur l'absence de licence", a pour sa part expliqué Me Mauriac à la sortie de l'audience

Le 08/10/2013 à 22:51:00 | Mis à jour le 08/10/2013 23:01:22

Foot Coupe du Monde 2014 La visite de la FIFA perturbée








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Actuellement en visite de contrôle au Brésil, Jerome Valcke, secrétaire général de la FIFA, a pu se rendre compte que la contestation observée en juin lors de la Coupe des confédérations était toujours présente. Un petit groupe de protestants a profité de la visite de la FIFA sur le site de construction du stade de Cuiaba pour réclamer des progrès dans l'éducation et la santé. Sur certaines banderoles, il était écrit : «FIFA dehors». Certains ont essayé de s'introduire dans l'auditorium réquisitionné pour l'intervention de Valcke, mais la sécurité les a refoulés. «Les gens sont libres et la protestation est un droit dans la démocratie», a simplement réagi le secrétaire général de la FIFA.

FOOTBALL DISCIPLINE
Leonardo se dit
"massacré L’ex-directeur sportif du PSG
Leonardo, suspendu jusqu’au 30
juin 2014 pour un coup d’épaule
à un arbitre, a contesté hier devant
le Tribunal administratif de
Paris une sanction qui l’a selon
lui "massacré". L’ordonnance
sur la forme devrait être rendue
la semaine prochaine, selon la
présidente de la chambre, Martine
Doumergue. Le jugement sur
le fond ne devrait, lui, pas intervenir
avant plusieurs mois.
Le Brésilien est resté fidèle à sa
stratégie pour tenter d’annuler
une sanction de neuf mois, alourdie
en appel. Il nie le caractère
volontaire de la bousculade sur
l’arbitre Alexandre Castro à
l’issue du match PSG-Valenciennes
(1-1) du 5 mai dernier au
Parc des Princes. En outre, il estime
la sanction "hors mesure",
d’autant que la Fédération française
a demandé à la Fédération
internationale son extension au
plan mondial. "Cette sanction
m’empêche de travailler. Je devais
devenir l’entraîneur du PSG
mais la sanction m’interdit de
banc de touche. Je ne peux même
pas jouer en ligue amateur !", a
tempêté le dirigeant.
Au moment des faits, Leonardo
n’était pas licencié au club, et
donc potentiellement hors
d’atteinte de la Fédération. Les
débats d’hier ont donc tourné
autour de cette question de savoir
si les instances disciplinaires
de la Fédération avaient le
droit de sanctionner un dirigeant
de club qui n’y était pas licencié...

Bulgarie : l'entraîneur du Levski Sofia viré par des supporteurs du club
Midilibre.fr
09/10/2013, 19 h 26 | Mis à jour le 09/10/2013, 19 h 59



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La vie d'entraîneur de football n'est pas toujours un long fleuve tranquille.

 VIDEO
http://www.midilibre.fr/2013/10/09/bulgarie-l-entraineur-du-levski-sofia-vire-par-des-supporteurs-du-club,767869.php

En pleine conférence de presse - la première pour le cadre fraîchement nommé -  Ivaylo Petev est encerclé par une bande de supporteurs. Ils lui reprochent de soutenir l'autre club de Sofia, le CSKA Sofia.
La vie d'entraîneur de football n'est pas toujours un long fleuve tranquille. Pour preuve, la mésaventure qui est arrivée en conférence de presse à  Ivaylo Petev l'entraîneur club bulgare de football, le Levski Sofia. En pleine conférence de presse - la première pour le cadre fraîchement nommé - il est encerclé par une bande de supporteurs.
Sous la pression du "commando"



Les hooligans le prennent à partie devant la presse (à partir de 3 ' 05)  : "Tu n’es pas le bienvenu ici, debout, enlève le maillot et va-t’en". Passant aux actes, un trublion agressif en vient à tenter d'ôter le maillot du club que Ivaylo Petev porte sur le dos. Il ne reste plus à l'homme qu'à s'éclipser sous la pression du "commando".
Crime de lèse majesté
Pourquoi tant de haine ? A priori car les ultras, du Levski Sofia, reprochent à Ivaylo Petev de soutenir l'autre club de la capitale bulgare, leCSKA Sofia. Crime de lèse majesté qui,  selon les hooligans, motive leur animosité à l'égard du nouvel entraîneur. Finalement Ivaylo Petev a décidé mercredi de renoncer à son poste d'entraîneur.

» 
[*]Football

Un colloque sur le «footballeur citoyen»

Publié le 10/10/2013 à 03:53

district de l'aude. Samedi à Carcassonne. Stade Albert-Domec.

Alain Roger (au premier plan), animateur sur le thème « Convivialité dans le football »./Photo DDM, A.C.



Samedi, arbitres, présidents de clubs, éducateurs, joueurs, parents de joueurs, féminines, vont durant toute la matinée échanger sur les problèmes rencontrés sur les stades et autour, mais aussi et surtout exposer leurs expériences sur des actions valorisantes pour le football.
Samedi matin, dans la structure de réception du stade Albert-Domec, aura lieu le colloque organisé par le district de l’Aude de football sur le thème : «Bien vivre notre football». Une initiative du président Claude Lacour et son comité directeur qui est suivie de près par les instances nationales du football qui envoient deux représentants sur le terrain dès ce vendredi. Ce colloque va rassembler des représentants de toutes les composantes du football audois : arbitres, présidents de clubs, éducateurs, joueurs, parents de joueurs, féminines. Ceux-ci vont durant toute la matinée échanger sur les problèmes rencontrés sur les stades et autour, mais surtout exposer leurs expériences après des actions valorisantes pour le football.
Car, malheureusement trop souvent, on a l’impression que ce sport est générateur de violence ou d’incivilité. Et ce qui s’est passé le week-end dernier au stade Mazet en est un exemple (lire ci-contre, à droite). On parle surtout de vandalisme et les regards sont tournés vers un club ou ses coulisses avant que les enquêteurs commencent leur travail, alors que dans le département plus de 130 autres rencontres se sont déroulées dans l’anonymat.
Six thématiques
Six thèmes ont été retenus par la commission qui s’est réunie à plusieurs reprises, notamment hier soir pour préparer ce moment important. Les thématiques sont : 1. Le football, moyen d’éducation, à quelles conditions, quelles règles, quelles valeurs ? 2. La convivialité dans notre football : quelle importance, quelles améliorations ? 3. L’image du football : comment la définir, quelles améliorations ? 4. L’environnement du football : force ou faiblesse, comment gérer ? 5. Les relations à l’arbitre : constats et améliorations possibles. 6. Le fonctionnement disciplinaire : l’axe prévention-dissuasion-sanction.
Les animateurs et rapporteurs ont été désignés : ce sont Éric Ménassi, André Cathala, Alain Roger, Hubert Zanatta, Gilbert Lopez, Jean Castel, Philippe Bonnet, Bernard Vallet, Rolland Gérard, Jean-Pierre Zamo, Rolland Sayen, Henry Montespan.

Les syndicats interdits de visite74a+
RSS Une délégation syndicale internationale chargé d'enquêter sur le conditions de travail des ouvriers immigrés au Qatar, pays hôte du Mondial de football 2022, s'est vu refuser l'accès à un chantier près de Doha ce mercredi. Cette visite impromptue n'a pas été du goût des responsables. Les syndicalistes se sont ensuite rendus au siège du Comité organisateur du Mondial où, faute de rendez-vous préalable, ils n'ont pu obtenir d'audience. Après de multiples tractations, un responsable du Comité, Hassen Dhawadi, devrait les recevoir en soirée.

Depuis quelques semaines, le Qatar est dans le viseur des organisations défendant les travailleurs.

Mondial 2022: Le syndicat des joueurs prévient du boycott
La FIFpro, confédération des syndicats de joueurs de football, appellera au boycott de la Coupe du monde au Qatar si elle est disputée l'été. "On ne jouera pas l'été au Qatar", a dit dans une interview à Reuters Philippe Piat, seul candidat à la présidence de l'organisation et dont l'élection devrait avoir lieu la semaine prochaine. "Jouer au Qatar l'été entre 45 et 50°, même si on dit qu'on va climatiser les stades, ce n'est pas sérieux", a-t-il souligné. "Une Coupe du monde, ce n'est pas seulement les 22 joueurs sur le terrain. C'est tout un ensemble, des populations qui se déplacent, des touristes. Nous avons informé la Fifa et l'UEFA que nous ne jouerions pas l'été au Qatar." Le Qatar s'est vu attribuer l'organisation du Mondial 2022 en 2010 au détriment des candidatures des Etats-Unis, de l'Australie, de la Corée du Sud et du Japon.

Maradona évoque les matches truqués







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De passage à Milan pour la présentation d'une collection de DVD consacrée à sa carrière, Diego Maradona a évoqué ce jeudi la corruption dans le football. «Si le foot continue comme ça, si les gens commencent à comprendre que les matches sont truqués, on n'a plus qu'à s'en aller et regarder les feuilletons ("telenovellas")», a lancé l'Argentin. Le scandale du Calcioscommesse avait éclaté en Italie en juin 2011.

Les ultras italiens font plier la Fédération sur le racisme
Le message est ce qu'il est. Face à la menace des ultras italiens de violer de concert les lois anti-discrimination en entonnant tous des chants racistes, ce qui aurait conduit à une journée de Serie A entièrement disputée à huis clos, la Fédération italienne de football a décidé d'assouplir ses règles à ce sujet. Alors que la fermeture automatique, partielle ou totale, du stade au public pour le match suivant était prononcée au moindre chant raciste, les sanctions dépendront désormais du nombre de supporters impliqués dans une éventuelle infraction. Dans les cas les moins graves, les sanctions seront suspensives pendant une période d'un an et ne prendront effet qu'en cas de récidive, a précisé la Fédération italienne. De là à penser que le racisme a encore de beaux jours devant dans les stades italiens...

Les incidents se multiplient cette saison : nouvelle bagarre générale à Septfonds

Publié le 22/10/2013 à 07:19, Mis à jour le 22/10/2013 à 07:33 | 4

sport

Une bagarre générale est l'origine de match arrêté samedi entre Septfonds et Monclar-de-Quercy./Photo, DDM, archives.



La rencontre entre Septfonds et Monclar-de-Quercy s’est achevée dans les coups de poing et l’envahissement du terrain. Le district s’interroge sur son football qui voient les incidents se multiplier depuis le début de saison.
C’était le match des mal classés. Samedi soir, Septfonds, huitième de la poule A du championnat de football de promotion de première division, recevait Monclar-de-Quercy, neuvième et antépénultième au classement. Une cinquantaine de spectateurs suivaient la rencontre. A la 25e minute du match, Montclar-de-Quercy ouvrait la marque. Et puis patatras ! Dans la foulée, une simple faute de l'avant-centre visiteur allait mettre le feu aux poudres. Une bagarre générale a éclaté entre les deux équipes. Les remplaçants des deux formations et des supporteurs de Septfonds, excités, ont envahi la pelouse pour en découdre. L’arbitre a décidé d’arrêter le match à la 31e minute. «Nous sommes allés voir les joueurs de Monclar-de-Quercy. Nous étions désolés pour eux. Nous leur avons offert à boire, avant de les faire sortir par le gymnase afin de ne pas croiser nos joueurs et nos supporters. Ce qui s’est passé est inadmissible. Cette violence n’a pas lieu d’être dans une enceinte sportive. On va se réunir cette semaine et prendre des décisions pour éviter que ça se reproduise. Il faudra sans doute interdire à certaines personnes de venir voir les matches», explique le vice-président de Septfonds, Charles Alègre.
Six gendarmes pour un match d'excellence
Les incidents de Septfonds ne sont pas isolés depuis le coup d’envoi de la saison 2013-2014. Ils auraient très bien pu se dérouler à Villebrumier, où, mi-septembre, la compagne d’un arbitre a reçu des coups au visage à l’issue d’un match de coupe entre Les 2-Ponts et Labastide-Saint-Pierre. Un joueur bastidien, exclu durant la partie voulait s’en prendre à l’arbitre. Elle s’est interposée et a été frappée. La balle est aujourd’hui dans le camp de la justice qui a reçu les plaines de la victime et de son compagnon. Le week-end suivant, les deux équipes se sont retrouvées en championnat d’excellence, à Labastide-Saint-Pierre. Pour encadrer ce match placé sous haute tension, le district avait fait appel aux gendarmes. Six militaires s’étaient déplacés. Personne n’avait alors bougé.
«Par rapport à l’an dernier, c’est un peu plus tendu en ce début de saison. Les incidents démarrent plus tôt », s’inquiète Jacques Méric, président du district de football de Tarn-et-Garonne.
«Le foot n’est que le reflet du climat social ambiant et les matchs où ça dérape sont souvent le fait de clubs où les dirigeants ne sont pas assez fermes avec leurs joueurs ou leurs supporteurs. Les problèmes ont une fâcheuse tendance à se répéter depuis le début de cette saison. Je n’ai jamais vu autant de comportements violents», témoigne un arbitre tarn-et-garonnais.

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Quatre matches arrêtés ce week-end : pourquoi ?
Outre la rencontre entre Septfonds et Monclar-de-Quercy qui a été arrêtée après une bagarre générale, trois autres matchs ne sont pas arrivés à leur terme, ce week-end. Mais pour d’autres motifs que des violences.
Montbartier-Grisolles : les locaux menaient 4 buts à 0 lorsque l’arbitre a arrêté le match, aux alentours de la 70e minute de jeu. Gruisolles n’avait plus que huit joueurs sur la pelouse.
Auvillar-Goudourville : match stoppé en début de 2e mi-temps pour le même motif.
Larrazet- Molières : le match a été match arrêté à la suite d’une panne d’éclairage.

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«Problème des clubs, pas des arbitres»
Jérôme Boscari, président de la commission départementale des arbitres réfute tout amalgame. «Les incidents qui se sont produits à Septfonds ne concernent pas l’arbitrage, mais les dirigeants des clubs. Ce sera à la commission de discipline du district de statuer sur cette rencontre et de prendre des sanctions. L’arbitre n’a fait qu’appliquer les lois du jeu. Il a arrêté le match après la bagarre générale.»
Le patron des arbitres de Tarn-et-Garonne refuse aussi d’évoquer l’affaire de l’agression de la compagne d’un arbitre, commise après la rencontre entre les 2 Ponts et Labastide-Saint-Pierre. «L’arbitre a exclu un joueur. Ce dernier est sorti du terrain. Le match est allé à son terme. Ce qui se déroule après la rencontre, c’est autre chose. Il y a des plaintes, une instruction. La justice s’est emparée du dossier. C’est à elle de se prononcer maintenant.»
Sans nier les incidents et les problèmes de violence sur les stades, Jérôme Boscari préfère mettre en évidence un «corps arbitral qui se porte plutôt très bien actuellement en Tarn-et-Garonne. Je n’ai pas relevé de violence à l’encontre d’un arbitre durant un match. Les arbitres remplissent parfaitement leur mission. Les soucis concernent surtout la tenue des joueurs et les clubs, notamment, je pense, ceux qui sont en souffrance de dirigeants. Mais ce n’est pas à nous d’arbitrer dans ce domaine. Il y a une commission de discipline et des litiges qui fait elle aussi son travail. On est également tous conscients que les débuts de saison sont parfois un peu compliqués. C’est peut-être ce qui se produit depuis la reprise.»

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Le chiffre : 95
Arbitres > En Tarn-et-Garonne. Contrairement à d’autres départements, le district de Tarn-et-garonne dispose d’un corps arbitral plutôt étoffé.

Touré victime de chants racistes







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Visé par des chants racistes et des cris de singes lors de la victoire de Manchester City chez le CSKA Moscou mercredi (2-1), Yaya Touré l'a signalé à l'arbitre et attend maintenant une réaction de l'UEFA. «Bien sûr (que je m'en suis rendu compte). C'est décevant, a déclaré l'Ivoirien à la chaîne Britsh Sky à la fin du match. C'est incroyable et très, très triste. Nous voulons que cela s'arrête et l'UEFA doit être forte, et peut-être suspendre le stade».

réé le 25/10/2013 - 19:34
Chelsea: Mourinho et "les joueurs noirs"...

Victime de cris racistes mercredi, lors de la rencontre entre le CSKA Moscou et Manchester City (1-2), Yaya Touré s'est dit prêt à boycotter la Coupe du monde 2018 en Russie. Une décision que ne comprend pas José Mourinho. "Je respecte sa décision, mais je ne suis pas d'accord", a déclaré le coach de Chelsea dans des propos relayés par le Daily Mirror. L'entraîneur des Blues explique ses raisons. "Je ne suis pas d'accord parce que l'histoire du football a été faite également par beaucoup de races, et les joueurs noirs ont eu une contribution fantastique à ce que le football est devenu. Aller à la Coupe du monde, c'est la plus grande expression des équipes nationales, des races, des différents gens du globe, des gens qui viennent de tous les continents. Et les joueurs noirs sont très, très importants pour cela", poursuit le Special One. Les deux hommes pourront directement en parler dimanche, puisqu'ils se retrouveront lors de la rencontre entre Chelsea et Manchester City pour le compte de la 9e journée de Premier League.

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Créé le 25/10/2013 - 17:12
Racisme: Platini veut une enquête

Le président de l'UEFA, Michel Platini, a demandé vendredi l'ouverture d'une enquête interne afin de savoir pourquoi l'arbitre de la rencontre au cours de laquelle Yaya Touré s'est dit victime de chants racistes n'a pas appliqué le protocole. Le capitaine de Manchester City est allé voir l'arbitre du match de Ligue des champions entre son club et le CSKA Moscou, disputé mercredi dans la capitale russe (1-2), pour lui signifier qu'il avait entendu des cris de singe venant des tribunes. L'arbitre aurait dû selon le règlement prévu par l'UEFA arrêter la partie, faire une annonce dans le stade réclamant l'arrêt de ces chants racistes et prévenir qu'en cas de récidive le match pourrait être arrêté de manière définitive. "Le président de l'UEFA a demandé à ce qu'une enquête interne soit immédiatement conduite par l'administration de l'UEFA afin de comprendre pour quelles raisons le protocole en trois étapes pour traiter des incidents de nature raciste n'a pas été appliqué", dit l'instance européenne dans un communiqué. "L'UEFA publiera les résultats de cette enquête interne une fois que le cas disciplinaire aura été traité par l'instance de contrôle et de discipline indépendante le 30 octobre 2013", précise-t-elle.

Créteil. Incendie volontaire au stade, le match contre le TFC maintenu ce soir

Publié le 29/10/2013 à 13:02, Mis à jour le 29/10/2013 à 17:18 | 5



Un incendie volontaire a brûlé une partie d'un des bancs de touche du stade Dominique-Duvauchelle de Créteil. Néanmoins, le match de Coupe de la Ligue, prévu ce mardi soir contre le Toulouse football club, est maintenu.
Le feu, survenu vers une heure du matin, a détruit quinze fauteuils d'un banc de touche. La piste criminelle ne fait aucun doute, les policiers ayant découvert des traces d'hydrocarbure sur une vingtaine d'autres sièges. Les tribunes n'ont pas été endommagées.
L'incendie a été rapidement maîtrisé par les pompiers. Une enquête a été ouverte et confiée au commissariat de police de Créteil, dans le Val-de-Marne.
Le match de 16e de finale de Coupe de la Ligue, entre l'US Créteil-Lusitanos (Ligue 2) et le TFC est maintenu, a précisé la police.

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Créé le 31/10/2013 - 13:32
OL-Lacazette: "C'est nul..."

Interrogé ce jeudi à Lyon sur l'interdiction faite aux supporters lyonnais de se rendre à Saint-Etienne pour le prochain derby dans le cadre de la 13e journée de Ligue 1 (le dimanche 10 novembre), Alexandre Lacazette n'a pas mâché ses mots: "Je ne sais pas qui a pris cette décision, mais c’est nul. Un derby, c’est avec les supporters des deux équipes. Que ce soit à Lyon ou à Saint-Etienne, c'est important qu’il y ait les supporters des deux équipes." Et l'attaquant de l'OL d'ajouter, à propos d'éventuels incidents qu'aurait pu engendrer le déplacement des supporters lyonnais: "Comme l'a dit le président (Jean-Michel Aulas, ndlr), ça peut engendrer beaucoup plus de problèmes de ne pas les amener que de les amener." Cela donnera-t-il une source de motivation supplémentaire aux hommes de Rémi Garde ? "Oui, ça donne encore plus envie de ramener les trois points pour que les supporters soient fiers de nous quand on reviendra, répond Lacazette. Cela donne une force en plus, mais on préfèrerait qu’ils soient là pour fêter ça ensemble." A condition de gagner...

Gérard Holtz : «Le système n'est plus sain»

Publié le 01/11/2013 à 08:39 | 11

Journaliste sportif à France Télévisions

Gérard Holtz : «Le système n'est plus sain»



Le football c’est, dites-vous, «40 ans de ma vie». Vous avez même failli devenir professionnel. Le ballon rond a-t-il les moyens de répondre aux exigences fiscales du président Hollande ?
Oui, j’ai commencé à jouer au Racing, à l’époque avec les couleurs bleu et blanc, comme celles que portent aujourd’hui les rugbymen. La première chose, c’est que le football vit depuis plus de dix ans au-dessus de ses moyens surtout quand on voit, en plus, l’énoncé des salaires de certains joueurs, le poids de la masse salariale, les déficits des clubs. On se souvient alors de ce que disait Coubertin : «Trop vite, trop fort». Quand on voit des clubs comme Sedan ou Le Mans redescendre en DH (division honneur), on se dit que rien ne va plus. En France, les déficits des clubs sont absolument affolants. On se demande encore comment ils font pour ne pas connaître une véritable crise. Beaucoup de déficits sont dissimulés par des opérations comptables du genre : je vire trois joueurs pour acheter une star, je prends un jeune dans un centre de formation, je le fais mousser un peu médiatiquement et je le revends, etc.
Le trop-plein d’argent fait-il dysfonctionner le système, jusqu’à déformer l’image des joueurs qui apparaissent peu sympathiques ?
Le système n’est plus sain. C’est un sport qui est devenu un fructueux business, les droits de télévision, le merchandising, la vente effrénée des maillots des équipes, dont on ne reconnaît plus la couleur pour certains. Selon moi, les clubs vont dans le mur économiquement parlant. Sur la taxe à 75 %, François Hollande ne pouvait pas céder. En fait, ce sera 50 % plus les charges sociales. Je crois que les joueurs doivent participer à cet effort fiscal au même titre que les clubs. Le football, désormais, ne peut pas faire différemment des autres sports. Les joueurs ne sont déjà plus assez exemplaires sur le terrain, ils manquent de générosité, de spectacle, de contact avec le public. D’ailleurs le week-end, je ne regarde que le football anglais qui est très différent de chez nous à ce niveau-là. Pendant longtemps, les joueurs de football étaient des modèles. Henri Michel, Alain Giresse et d’autres, on avait envie d’être avec eux, d’être leur pote. Aujourd’hui, les footballeurs n’ont plus les pieds sur terre.

Le foot bling-bling

Publié le 01/11/2013 à 08:40



D’un côté, le foot des clochers, ses millions de passionnés et de bénévoles, ses vertus éducatives, ses valeurs de solidarité, de l’autre, le foot moderne, bling-bling, où l’argent coule à flot, où les clubs sont cotés en Bourse. D’un côté, les matchs du dimanche qui créent du lien social dans les villages, de l’autre, une industrie mondialisée qui draine, devant les postes de télévision, des milliards de spectateurs sur la planète.
Le football professionnel est devenu un énorme marché, mondialisé, où la course aux meilleurs joueurs se fait à coups de millions. Un rapport de la Commission européenne, publié le 7 février, dénonce d’ailleurs l’inflation des indemnités de transfert et la création d’une oligarchie du football en Europe, depuis l’arrêt Bosman de 1995, qui a notamment érigé la libre circulation des joueurs dans l’Union. Le rapport indique que la valeur de tous les transferts de joueurs était de quelque 400 millions d’euros en 1995 et… de plus de 3 milliards d’euros en 2011 ! «Les joueurs, et pas seulement les stars, sont les grands gagnants de cette situation», estimait récemment Christophe Durand, économiste du sport. Voitures de luxe, caprices de stars, les joueurs vedettes sont devenus des «people», des icônes de magazine de mode, des enfants gâtés du ballon rond enfermés dans un bulle. Parfois tellement loin de leurs fans…

Rasmussen s’injectait du sang pour chien

Dans son livre, Rasmussen raconte ses techniques de dopage. (Reuters)
Par François Quivoron
Publié le 5 novembre 2013 à 12h38
Mis à jour le 5 novembre 2013 à 12h39
réagir 57 réactions Interrogé par une télévision danoise, Michael Rasmussen a avoué avoir eu recours à des transfusions sanguines durant sa carrière en utilisant du sang destiné aux chiens...

La sortie en début de semaine de son livre Yellow Fever fait des remous dans le peloton. Michael Rasmussen, invité sur le plateau d’une télévision danoise, en a profité pour faire la promotion de son ouvrage mais aussi pour détailler ses techniques de dopage. "Lors de la Vuelta 2003, j'ai découvert le dopage sanguin. Je ne l'avais encore jamais pratiqué et je me suis renseigné auprès du médecin de l'équipe à ce propos. Il m'a dit qu'il avait expérimenté l'affaire avec deux frères compatibles plus tôt et que c'était comme mélanger de l'eau avec de l'eau, qu'il n'y avait aucun risque sanitaire", a-t-il d’abord expliqué.

Rasmussen s’est alors tourné vers son père. "J'ai pris mon courage à deux mains et je lui ai demandé. Ça n'a pas été facile, j'avais l'impression d'outrepasser la ligne, a raconté le Danois, maillot jaune sur le Tour de France 2007 avant d’être exclu de la course. Mais mes parents savaient que je devais prendre des produits pour aller plus vite. Pour rivaliser avec mes adversaires, il fallait que j'utilise les mêmes méthodes." La transfusion n’a jamais eu lieu puisque Finn Rasmussen n’était pas un donateur compatible.

Je me suis injecté cinq gouttes et j'ai attendu trente secondes pour voir si je tenais le choc
Michael Rasmussen L’ancien coureur de l’équipe Rabobank a alors découvert une autre technique: s’injecter du sang synthétique destiné aux chiens… "J'ai eu cette idée après que les coureurs Telekom ont trusté le podium olympique en 2000 (Jan Ullrich, Alexandre Vinokourov et Andreas Klöden, médaillés de la course en ligne, ndlr). Il n'y avait pas besoin de se livrer à une analyse fouillée pour imaginer qu'il se passait quelque chose, a-t-il précisé. J'avais entendu des rumeurs qui évoquaient un dopage par de l'hémoglobine synthétique chez Telekom. Je n'ai jamais su si c'était vrai, mais les résultats étaient probants. J'ai découvert l'existence d'une hémoglobine synthétique pour chiens dont la composition était parfaitement similaire à celle administrée aux humains."

Rasmussen a ensuite détaillé son mode opératoire. "L'hémoglobine de synthèse est conditionnée en poches de sang. Je dois admettre que j'ai été particulièrement nerveux à l'heure de l'utiliser pour la première fois. J'allais tout de même m'injecter du sang artificiel dans les veines... Je me suis injecté cinq gouttes et j'ai attendu trente secondes pour voir si je tenais le choc, a-t-il raconté. Une expérience vaine, puisque le sang artificiel n'a pas eu l'effet escompté."

Le 08/11/2013 à 21:18:00 | Mis à jour le 08/11/2013 23:00:55 Foot CM2022
Blatter exclut le mois de janvier42a+
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RSS Favorable à l'organisation de la Coupe du monde 2022 au Qatar en hiver, Sepp Blatter a déclaré vendredi avoir «commencé les consultations» pour que ce changement devienne effectif. Ce Mondial «ne pourra avoir lieu qu'en novembre-décembre, pas en janvier-février», a ajouté le président de la Fédération internationale (FIFA), de passage à Abou Dhabi, où il a assisté à la finale du Mondial des moins de 17 ans, remportée par le Nigéria.

Il se rendra justement ce week-end à Doha pour y rencontrer le nouvel émir, le Cheikh Tamim bin Hamad Al-Thani, dans le cadre d'«une visite de courtoisie». Mais pas si anodine au moment où l'ONU est actuellement en mission sur place pour examiner les conditions de vie et de travail des étrangers dans l'émirat du Moyen-Orient.
Une rencontre avec Zahir Belounis ?Avant dimanche, selon l'organisation non gouvernementale internationale (ONGI) Human Rights Watch, M. Blatter devrait aussi en profiter pour rencontrer Zahir Belounis. Bloqué là-bas avec sa famille depuis plus de dix-huit mois en raison d'un conflit avec son ancien club, le joueur franco-algérien pourra ainsi lui montrer son calvaire, en espérant que le dirigeant puisse lui être utile. (Avec AFP)

OL: Aulas raconte l'altercation du derby

Le derby entre Saint-Etienne et Lyon, disputé dimanche soir à Geoffroy-Guichard et remporté par l'OL (1-2), a été marqué par divers incidents. Au micro de Canal+, Jean-Michel Aulas a évoqué "un match déroulé dans des conditions tout à fait particulières", avant de donner sa version des faits sur les événements et notamment l'altercation de la fin de match, dans le tunnel. Le visage marqué, le président lyonnais a apporté ses précisions aux images d'échauffourées diffusées par Canal+. "Notre médecin a fait une remarque et Fabrice Grange, ancien Lyonnais et de l'équipe de France, a cru bon de le frapper, ce qui n'est pas très très bien. Alors que Grange arrivait, j’ai essayé de les séparer et Ruffier est arrivé et m’a asséné un grand coup dans le dos. Un gardien, qui plus est pilote de Ferrari, doit pouvoir garder ses nerfs..." Également invité à commenter l'initiative de Joël Bats, qui a accroché une écharpe des Gones dans les filets d'un but, écharpe rapidement arrachée par des supporters des Verts, Aulas a pris la défense de son staff. "Nous sommes venus sans nos supporters, c'est un peu dommage car c'est la première fois depuis le début des derbies. C'est absolument invraisemblable que sur un terrain sécurisé, des énergumènes puissent pénétrer sur le terrain en toute quiétude. Il a eu tout à fait raison d’aller accrocher cette écharpe, geste symbolique et nos supporters le méritaient." Le président Aulas, jamais bien loin des polémiques autour des derbies, a conclu sur l'aspect sportif "les joueurs leur ont apporté la meilleure réponse". La réaction stéphanoise ne devrait pas tarder, mais le récit sera certainement bien différent...