CORRUPTIONS TRUCAGES ET VIOLENCES DANS LE FOOTBALL ET LE SPORT EN GENERAL
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aladin- Messages : 115038
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Re: CORRUPTIONS TRUCAGES ET VIOLENCES DANS LE FOOTBALL ET LE SPORT EN GENERAL
Un passeport bio contre le dopage
30/05/2014 05:32
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Maradona avait été contrôlé positif en 1994. - (AFP)
Misant sur une nouvelle stratégie dans la lutte contre le dopage, le football brandit le passeport biologique comme arme de dissuasion massive pour la Coupe du monde au Brésil, où les joueurs seront scrutés par les globules. Mis à part l'épisode Maradona en 1994, le Mondial a été épargné par les affaires de dopage. La Fédération internationale de football (Fifa) s'est lancée pour cette édition dans un programme ambitieux : soumettre tous les joueurs des trente-deux sélections à un suivi longitudinal. Depuis mars et jusqu'aux premiers matchs, les équipes doivent s'attendre à recevoir la visite impromptue de l'équipe spéciale de médecins et d'infirmières de la Fifa chargés des tests urinaires et sanguins.
Certains dieux du stade comme Neymar, Buffon ou Iniesta, s'étaient déjà soumis à l'exercice l'an dernier pour la Coupe des confédérations, tout comme des joueurs de Chelsea, Barcelone, Santos ou Monterrey lors des dernières Coupes du monde des clubs, où la Fifa avait rôdé son programme. « Les équipes nous accueillent bien jusqu'à présent. Elles comprennent ce que nous faisons et voient cela comme faisant partie de leur vie professionnelle », souligne le Pr Dvorak.
« Ni lors de la Coupe des confédérations, ni dans les premiers résultats. Les paramètres hématologiques sont normaux », explique le scientifique. Le passeport biologique va plus loin que les simples contrôles. Il consiste à suivre dans le temps les différents paramètres, tel l'hémoglobine ou le taux de jeunes globules rouges, afin d'observer toute variation suspecte.
Un défi logistique
La mise en place dans le monde sportif s'avère toutefois complexe. La logistique est d'autant plus ardue que la Fifa ne peut pas compter sur un laboratoire antidopage au Brésil : celui de Rio s'est vu retirer son accréditation de l'Agence mondiale antidopage (AMA) l'an dernier après avoir été pris en défaut. Elle a donc choisi d'envoyer par transport express tous les échantillons au laboratoire de Lausanne. Un surcoût de 250.000 dollars dans un programme antidopage qui avoisine le million. L'urine ne pose pas tant de problème que le sang, qui se dégrade facilement et doit être analysé dans les trente-six heures suivant le prélèvement selon les standards de l'AMA.
Ce qui promet des sueurs froides à la Fifa pour les rencontres disputées à Manaus ou à Fortaleza. « C'est un défi », reconnaît Jiri Dvorak. « Quelques matchs sont difficiles mais la majorité des échantillons parviendront au laboratoire en 24/48 heures. »
Si le programme de la Fifa est concluant, elle pourrait bien inciter les grandes ligues à faire de même.
30/05/2014 05:32
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Maradona avait été contrôlé positif en 1994. - (AFP)
Le Président soigne ses Bleus |
Misant sur une nouvelle stratégie dans la lutte contre le dopage, le football brandit le passeport biologique comme arme de dissuasion massive pour la Coupe du monde au Brésil, où les joueurs seront scrutés par les globules. Mis à part l'épisode Maradona en 1994, le Mondial a été épargné par les affaires de dopage. La Fédération internationale de football (Fifa) s'est lancée pour cette édition dans un programme ambitieux : soumettre tous les joueurs des trente-deux sélections à un suivi longitudinal. Depuis mars et jusqu'aux premiers matchs, les équipes doivent s'attendre à recevoir la visite impromptue de l'équipe spéciale de médecins et d'infirmières de la Fifa chargés des tests urinaires et sanguins.
Certains dieux du stade comme Neymar, Buffon ou Iniesta, s'étaient déjà soumis à l'exercice l'an dernier pour la Coupe des confédérations, tout comme des joueurs de Chelsea, Barcelone, Santos ou Monterrey lors des dernières Coupes du monde des clubs, où la Fifa avait rôdé son programme. « Les équipes nous accueillent bien jusqu'à présent. Elles comprennent ce que nous faisons et voient cela comme faisant partie de leur vie professionnelle », souligne le Pr Dvorak.
« Ni lors de la Coupe des confédérations, ni dans les premiers résultats. Les paramètres hématologiques sont normaux », explique le scientifique. Le passeport biologique va plus loin que les simples contrôles. Il consiste à suivre dans le temps les différents paramètres, tel l'hémoglobine ou le taux de jeunes globules rouges, afin d'observer toute variation suspecte.
Un défi logistique
La mise en place dans le monde sportif s'avère toutefois complexe. La logistique est d'autant plus ardue que la Fifa ne peut pas compter sur un laboratoire antidopage au Brésil : celui de Rio s'est vu retirer son accréditation de l'Agence mondiale antidopage (AMA) l'an dernier après avoir été pris en défaut. Elle a donc choisi d'envoyer par transport express tous les échantillons au laboratoire de Lausanne. Un surcoût de 250.000 dollars dans un programme antidopage qui avoisine le million. L'urine ne pose pas tant de problème que le sang, qui se dégrade facilement et doit être analysé dans les trente-six heures suivant le prélèvement selon les standards de l'AMA.
Ce qui promet des sueurs froides à la Fifa pour les rencontres disputées à Manaus ou à Fortaleza. « C'est un défi », reconnaît Jiri Dvorak. « Quelques matchs sont difficiles mais la majorité des échantillons parviendront au laboratoire en 24/48 heures. »
Si le programme de la Fifa est concluant, elle pourrait bien inciter les grandes ligues à faire de même.
aladin- Messages : 115038
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Re: CORRUPTIONS TRUCAGES ET VIOLENCES DANS LE FOOTBALL ET LE SPORT EN GENERAL
Héritage du Mondial-2010 en Afrique du Sud: stades vides, hôtels pleins
29/05/2014 13:02
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Le Green Point Stadium (en bas à gauche) de Cap Town, le 25 avril 2010 - AFP/Archives Dean Treml
L'Afrique du Sud visait plus d'argent, plus de touristes et plus de foot grâce au Mondial-2010, mais quatre ans après, et alors que le débat sur l'héritage à attendre de la Coupe du monde fait rage au Brésil, le bilan est mitigé.
Le bourdonnement des vuvuzelas a disparu. Dans le majestueux stade du Cap, c'est désormais plutôt le silence qui bourdonne. Pour un match du club local d'Ajax Cape Town, dans le championnat d'Afrique du Sud, il n'étaient que 400 supporteurs à occuper des tribunes prévues pour 55.000 personnes...
La construction de cette enceinte a coûté 400 millions d'euros, une somme qui aura installé au Cap un de ces "éléphants blancs", comme on appelle ces infrastructures prestigieuses qui s'avèrent plus coûteuses que bénéfiques. Les frais de fonctionnement sont quatre fois plus importants que les recettes.
Le Cape Town Stadium accueille bien des concerts et manifestations, mais ils restent relativement rares, vu les prix demandés. La municipalité du Cap, propriétaire du stade, veut maintenant en développer les abords pour rentrer dans ses frais. D'où des appels à tout raser -"abattre l'éléphant blanc"- venus tant de contribuables qui veulent arrêter les frais que de riverains inquiets pour les espaces verts du quartier.
"La Ville du Cap (...) répète que la démolition n'est pas une option. Nous allons continuer d'explorer des solutions alternatives pour rendre le Cape Town Stadium viable", a déclaré l'adjoint chargé du Tourisme et des événements, Grant Pascoe.
- Saut à l'élastique -
La situation est à peine plus enviable à Durban. Il y a pourtant quelques échoppes et lieux de restauration dans le stade Moses Mabhida. Et les propriétaires ont eu une idée originale pour se servir de l'immense arc qui surplombe l'enceinte: on peut y faire du saut à l'élastique.
Tant au Cap qu'à Durban, les populaires équipes de rugby locales ont été invitées à devenir locataires de ces stades ultramodernes. Mais elles sont déjà propriétaires de leurs propres installations.
Les milliards de rands (millions d'euros) investis l'ont été à fonds perdus. En tout cas pour le football: le ballon rond, qui reste le sport par excellence de la majorité noire, ne roule pas vraiment davantage. La moyenne des spectateurs en première division avait crû de 3.800 à 7.100 après le tournoi. Elle est retombée à 6.700 dernièrement.
Malgré l'organisation en 2013 de la Coupe d'Afrique des nations, le foot reste dans l'ombre du rugby et du cricket, les sports préférés de la minorité blanche, plus argentée, que le Mondial n'a pas converti au foot.
- Une vitrine pour le pays -
Si la Coupe du monde a rapporté 3 milliards de dollars (quelque 2,2 milliards d'euros) de recettes à la Fifa, elle a représenté au moins autant de pertes pour l'Etat sud-africain.
Mais pour le nouveau ministre des Finances -et ancien président du comité d'organisation- Nhlanhla Nene, le jeu en valait la chandelle.
"Le gouvernement voyait l'accueil de la Coupe du monde 2010 comme un catalyseur pour le développement et les investissements dans les infrastructures, avec pour objectif la création d'emplois et la croissance économique, et pas seulement le financement d'un événement unique", a-t-il noté dans une récente interview.
Le Mondial "a aussi amélioré l'image du pays à l'international", a-t-il ajouté. Car l'héritage de la Coupe du monde, c'est aussi l'amélioration des infrastructures de transports et du réseau hôtelier.
Même si certains ont parfois vu trop grand, le tourisme a beaucoup profité de la vitrine que représentait l'événement sportif: malgré la crise, le nombre de visiteurs étrangers ne cesse de progresser, battant record sur record.
Autre effet, moins chiffrable mais néanmoins palpable: qui se balade dans les rues de Johannesburg, du Cap ou de Durban entend souvent dire que le Mondial a permis au pays de se faire une vraie place sur la planète. Malgré les critiques, la "Nation arc-en-ciel" de Nelson Mandela a festoyé le temps d'un tournoi et le "vivre ensemble" a progressé, vingt ans après la fin de l'apartheid.
29/05/2014 13:02
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Le Green Point Stadium (en bas à gauche) de Cap Town, le 25 avril 2010 - AFP/Archives Dean Treml
L'Afrique du Sud visait plus d'argent, plus de touristes et plus de foot grâce au Mondial-2010, mais quatre ans après, et alors que le débat sur l'héritage à attendre de la Coupe du monde fait rage au Brésil, le bilan est mitigé.
Le bourdonnement des vuvuzelas a disparu. Dans le majestueux stade du Cap, c'est désormais plutôt le silence qui bourdonne. Pour un match du club local d'Ajax Cape Town, dans le championnat d'Afrique du Sud, il n'étaient que 400 supporteurs à occuper des tribunes prévues pour 55.000 personnes...
La construction de cette enceinte a coûté 400 millions d'euros, une somme qui aura installé au Cap un de ces "éléphants blancs", comme on appelle ces infrastructures prestigieuses qui s'avèrent plus coûteuses que bénéfiques. Les frais de fonctionnement sont quatre fois plus importants que les recettes.
Le Cape Town Stadium accueille bien des concerts et manifestations, mais ils restent relativement rares, vu les prix demandés. La municipalité du Cap, propriétaire du stade, veut maintenant en développer les abords pour rentrer dans ses frais. D'où des appels à tout raser -"abattre l'éléphant blanc"- venus tant de contribuables qui veulent arrêter les frais que de riverains inquiets pour les espaces verts du quartier.
"La Ville du Cap (...) répète que la démolition n'est pas une option. Nous allons continuer d'explorer des solutions alternatives pour rendre le Cape Town Stadium viable", a déclaré l'adjoint chargé du Tourisme et des événements, Grant Pascoe.
- Saut à l'élastique -
La situation est à peine plus enviable à Durban. Il y a pourtant quelques échoppes et lieux de restauration dans le stade Moses Mabhida. Et les propriétaires ont eu une idée originale pour se servir de l'immense arc qui surplombe l'enceinte: on peut y faire du saut à l'élastique.
Tant au Cap qu'à Durban, les populaires équipes de rugby locales ont été invitées à devenir locataires de ces stades ultramodernes. Mais elles sont déjà propriétaires de leurs propres installations.
Les milliards de rands (millions d'euros) investis l'ont été à fonds perdus. En tout cas pour le football: le ballon rond, qui reste le sport par excellence de la majorité noire, ne roule pas vraiment davantage. La moyenne des spectateurs en première division avait crû de 3.800 à 7.100 après le tournoi. Elle est retombée à 6.700 dernièrement.
Malgré l'organisation en 2013 de la Coupe d'Afrique des nations, le foot reste dans l'ombre du rugby et du cricket, les sports préférés de la minorité blanche, plus argentée, que le Mondial n'a pas converti au foot.
- Une vitrine pour le pays -
Si la Coupe du monde a rapporté 3 milliards de dollars (quelque 2,2 milliards d'euros) de recettes à la Fifa, elle a représenté au moins autant de pertes pour l'Etat sud-africain.
Mais pour le nouveau ministre des Finances -et ancien président du comité d'organisation- Nhlanhla Nene, le jeu en valait la chandelle.
"Le gouvernement voyait l'accueil de la Coupe du monde 2010 comme un catalyseur pour le développement et les investissements dans les infrastructures, avec pour objectif la création d'emplois et la croissance économique, et pas seulement le financement d'un événement unique", a-t-il noté dans une récente interview.
Le Mondial "a aussi amélioré l'image du pays à l'international", a-t-il ajouté. Car l'héritage de la Coupe du monde, c'est aussi l'amélioration des infrastructures de transports et du réseau hôtelier.
Même si certains ont parfois vu trop grand, le tourisme a beaucoup profité de la vitrine que représentait l'événement sportif: malgré la crise, le nombre de visiteurs étrangers ne cesse de progresser, battant record sur record.
Autre effet, moins chiffrable mais néanmoins palpable: qui se balade dans les rues de Johannesburg, du Cap ou de Durban entend souvent dire que le Mondial a permis au pays de se faire une vraie place sur la planète. Malgré les critiques, la "Nation arc-en-ciel" de Nelson Mandela a festoyé le temps d'un tournoi et le "vivre ensemble" a progressé, vingt ans après la fin de l'apartheid.
aladin- Messages : 115038
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Re: CORRUPTIONS TRUCAGES ET VIOLENCES DANS LE FOOTBALL ET LE SPORT EN GENERAL
Le Sunday Times publie des preuves d'une corruption en faveur de Qatar 2022
La FIFA doit faire face dimanche à de nouvelles accusations de corruption autour de l'attribution du Mondial 2022. Le Sunday Times affirme que de fortes sommes d'argent ont circulé pour peser sur le vote du Comité exécutif de l'orgnisation, il y a trois ans et demi.
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2 décembre 2010 : le Qatar est désigné pour l'organisation du Mondial 2022. (Reuters)
Des milliers de documents à l'appui (mails, lettres, virement bancaires), le Sunday Times affirme que quelque 5 millions de dollars ont été versés à l'initiative de l'ancien vice-président qatarien de la FIFA, Mohamed Bin Hammam, afin d'obtenir un vote du Comité exécutif favorable au Qatar, le 2 décembre 2010. Ces éléments vont dans le sens du dossier publié en janvier 2013 par France Football dans lequel un ancien dirigeant de la FIFA, Guido Tognoni, comparait l'organisation à «une petite mafia».
Les responsables de Qatar 2022 et M. Bin Hamman, banni à vie en 2011 pour avoir tenté d'acheter des voix alors qu'il était candidat contre Sepp Blatter pour prendre la tête de la FIFA, ont toujours vigoureusement démenti les accusations de corruption. Mais les documents du quotidien britannique semblent établir clairement que l'ancien vice-président, qui n'a pas souhaité commenté les informations du journal, a mené un intense lobbying au service de son pays, au moins un an avant la décision, en usant d'arguments sonnant et trébuchant auprès de hauts officiels de la FIFA.
Créer une vague de sympathie
Le Sunday Times explique que si la grande majorité des officiels arrosés n'a pas pris part au vote, l'objectif était de faire monter une vague de sympathie pour la candidature du Qatar et d'influencer les quatre représentants africains au Comité exécutif. Le journal ajoute que Bin Hamman a payé 305 000 euros pour la défense d'un autre membre du comité exécutif, le représentant de l'Océanie, Reynald Temari, dans le but de retarder sa procédure d'exclusion et la nomination de son remplaçant, favorable à la candidature australienne, stratégie qui a pu aussi influer sur le vote final.
Ces révélations pourraient poser avec une nouvelle acuité la question que soulevait déjà France Football dans son dossier sur le "Qatar Gate" il y a dix-huit mois : le vote doit-il être annulé et la procédure d'attribution reprise à zéro ? Le 15 mai dernier, Sepp Blatter avait admis que l'attribution au Qatar était «une erreur». Le président de la FIFA avait notamment expliqué à la chaine suisse RTS : «C’était la volonté politique, aussi bien en France, qu’en Allemagne. (...) De grandes entreprises françaises et allemandes interviennent au Qatar, vous savez.»
La FIFA doit faire face dimanche à de nouvelles accusations de corruption autour de l'attribution du Mondial 2022. Le Sunday Times affirme que de fortes sommes d'argent ont circulé pour peser sur le vote du Comité exécutif de l'orgnisation, il y a trois ans et demi.
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2 décembre 2010 : le Qatar est désigné pour l'organisation du Mondial 2022. (Reuters)
Des milliers de documents à l'appui (mails, lettres, virement bancaires), le Sunday Times affirme que quelque 5 millions de dollars ont été versés à l'initiative de l'ancien vice-président qatarien de la FIFA, Mohamed Bin Hammam, afin d'obtenir un vote du Comité exécutif favorable au Qatar, le 2 décembre 2010. Ces éléments vont dans le sens du dossier publié en janvier 2013 par France Football dans lequel un ancien dirigeant de la FIFA, Guido Tognoni, comparait l'organisation à «une petite mafia».
Les responsables de Qatar 2022 et M. Bin Hamman, banni à vie en 2011 pour avoir tenté d'acheter des voix alors qu'il était candidat contre Sepp Blatter pour prendre la tête de la FIFA, ont toujours vigoureusement démenti les accusations de corruption. Mais les documents du quotidien britannique semblent établir clairement que l'ancien vice-président, qui n'a pas souhaité commenté les informations du journal, a mené un intense lobbying au service de son pays, au moins un an avant la décision, en usant d'arguments sonnant et trébuchant auprès de hauts officiels de la FIFA.
Créer une vague de sympathie
Le Sunday Times explique que si la grande majorité des officiels arrosés n'a pas pris part au vote, l'objectif était de faire monter une vague de sympathie pour la candidature du Qatar et d'influencer les quatre représentants africains au Comité exécutif. Le journal ajoute que Bin Hamman a payé 305 000 euros pour la défense d'un autre membre du comité exécutif, le représentant de l'Océanie, Reynald Temari, dans le but de retarder sa procédure d'exclusion et la nomination de son remplaçant, favorable à la candidature australienne, stratégie qui a pu aussi influer sur le vote final.
Ces révélations pourraient poser avec une nouvelle acuité la question que soulevait déjà France Football dans son dossier sur le "Qatar Gate" il y a dix-huit mois : le vote doit-il être annulé et la procédure d'attribution reprise à zéro ? Le 15 mai dernier, Sepp Blatter avait admis que l'attribution au Qatar était «une erreur». Le président de la FIFA avait notamment expliqué à la chaine suisse RTS : «C’était la volonté politique, aussi bien en France, qu’en Allemagne. (...) De grandes entreprises françaises et allemandes interviennent au Qatar, vous savez.»
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Re: CORRUPTIONS TRUCAGES ET VIOLENCES DANS LE FOOTBALL ET LE SPORT EN GENERAL
Mondial-2022: des millions versés pour soutenir la candidature du Qatar
Le journal britannique Sunday Times a affirmé dimanche qu'un ancien haut responsable du football qatari aurait déboursé cinq millions de dollars pour obtenir le soutien de plusieurs représentants du football international à la candidature du Qatar pour le Mondial-2022.
AFP/Archives
Le Sunday Times a précisé être en possession de milliers de courriels et d'autres documents attestant de présumés versements d'argent effectués par Mohamed Bin Hammam, alors membre exécutif de la Fifa pour le Qatar.
Ces documents tendent à démontrer que Bin Hammam, qui était également président de la Confédération de football asiatique, se servait de caisses noires pour verser des espèces à des personnalités éminentes du football international afin d'obtenir un soutien massif à la candidature du Qatar.
Le journal britannique ajoute que Bin Hammam a versé des pots de vin à hauteur de 200.000 dollars sur des comptes contrôlés par les présidents de 30 associations de football africaines et a organisé des soirées caritatives en Afrique au cours desquelles il a également délivré des fonds pour soutenir la candidature du Qatar.
Toujours selon le Sunday Times, Bin Hammam aurait également versé 1,6 million de dollars sur des comptes appartenant à l'ex-président de la Concacaf Jack Warner, également ex-vice président de la Fifa démissionnaire en juin 2011. 450.000 dollars lui auraient été versés avant le vote pour désigner le pays organisateur du Mondial-2022.
Les révélations du Sunday Times surviennent deux mois après que le Daily Telegraph eut affirmé que Jack Warner ainsi que des membres de sa famille auraient reçu environ 1,43 million d'euros d'une entreprise du Qatar détenue par Mohamed Bin Hammam, alors proche des organisateurs du Mondial-2022.
Après s'être lancé dans la présidentielle à la Fifa contre le dirigeant actuel Sepp Blatter, Mohamed Bin Hammam a été reconnu coupable de corruption par le comité d'éthique de la fédération internationale et suspendu à vie en 2012.
Le président de la Fifa Joseph Blatter a reconnu que confier l'organisation du Mondial-2022 au Qatar en été avait été une "erreur", relançant une polémique qui ne cesse d'enfler sur les conditions de l'attribution de la compétition à l'émirat
Le journal britannique Sunday Times a affirmé dimanche qu'un ancien haut responsable du football qatari aurait déboursé cinq millions de dollars pour obtenir le soutien de plusieurs représentants du football international à la candidature du Qatar pour le Mondial-2022.
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AFP/Archives
Le Sunday Times a précisé être en possession de milliers de courriels et d'autres documents attestant de présumés versements d'argent effectués par Mohamed Bin Hammam, alors membre exécutif de la Fifa pour le Qatar.
Ces documents tendent à démontrer que Bin Hammam, qui était également président de la Confédération de football asiatique, se servait de caisses noires pour verser des espèces à des personnalités éminentes du football international afin d'obtenir un soutien massif à la candidature du Qatar.
Le journal britannique ajoute que Bin Hammam a versé des pots de vin à hauteur de 200.000 dollars sur des comptes contrôlés par les présidents de 30 associations de football africaines et a organisé des soirées caritatives en Afrique au cours desquelles il a également délivré des fonds pour soutenir la candidature du Qatar.
Toujours selon le Sunday Times, Bin Hammam aurait également versé 1,6 million de dollars sur des comptes appartenant à l'ex-président de la Concacaf Jack Warner, également ex-vice président de la Fifa démissionnaire en juin 2011. 450.000 dollars lui auraient été versés avant le vote pour désigner le pays organisateur du Mondial-2022.
Les révélations du Sunday Times surviennent deux mois après que le Daily Telegraph eut affirmé que Jack Warner ainsi que des membres de sa famille auraient reçu environ 1,43 million d'euros d'une entreprise du Qatar détenue par Mohamed Bin Hammam, alors proche des organisateurs du Mondial-2022.
Après s'être lancé dans la présidentielle à la Fifa contre le dirigeant actuel Sepp Blatter, Mohamed Bin Hammam a été reconnu coupable de corruption par le comité d'éthique de la fédération internationale et suspendu à vie en 2012.
Le président de la Fifa Joseph Blatter a reconnu que confier l'organisation du Mondial-2022 au Qatar en été avait été une "erreur", relançant une polémique qui ne cesse d'enfler sur les conditions de l'attribution de la compétition à l'émirat
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Re: CORRUPTIONS TRUCAGES ET VIOLENCES DANS LE FOOTBALL ET LE SPORT EN GENERAL
Le Qatar dément toute «irrégularité» en réponse aux accusations de corruption
Le Qatar dément «avec véhémence» toute irrégularité dans l'attribution du Mondial 2022 en décembre 2010, en réponse aux accusations du Sunday Times sur le versement de pots-de-vin par l'ex-vice-président qatari de la FIFA, Mohamed Bin Hamman.
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Le Qatar défend «l'intégrité» de candidature choisie par la FIFA. (D.R)
«A la suite d'articles de presse d'aujourd'hui, nous nions avec véhémence toutes les allégations de mauvaise conduite», écrit le Comité de candidature du Qatar, dans un communiqué, dimanche, quelques heures après les révélations du Sunday Times. Des documents en possession du quotidien britannique tendent à démontrer que M. Bin Hammam, qui était aussi président de la Confédération asiatique, se servait de caisses noires pour verser des sommes en espèces (5 millions de dollars au total) à des personnalités éminentes du football en vue d'acheter le vote des membres du Comité exécutif en charge du vote sur l'attribution du Mondial ou pour créer un courant de sympathie dans leur entourage en faveur de la candidature du Qatar.
«Ethique et intégrité de la candidature» Des membres du Comité avaient déjà nié auprès du Sunday Times tout lien avec l'homme d'affaires, affirmant qu'il n'avait joué aucun rôle secret dans leur campagne. Ils ont aussi démenti avoir eu connaissance du moindre versement d'argent pour s'assurer des soutiens à la candidature de leur pays. Le comité répète dans son communiqué que M. Bin Hammam «n'a joué aucun rôle officiel ou officieux» en son sein et assure que le Qatar a toujours veillé «au plus haut niveau à l'éthique et à l'intégrité de sa candidature». Il avertit qu'il prendra «toutes les mesures nécessaires pour défendre l'intégrité de la candidature du Qatar» et que ses avocats «sont en train d'examiner cette question».
Le Qatar dément «avec véhémence» toute irrégularité dans l'attribution du Mondial 2022 en décembre 2010, en réponse aux accusations du Sunday Times sur le versement de pots-de-vin par l'ex-vice-président qatari de la FIFA, Mohamed Bin Hamman.
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Le Qatar défend «l'intégrité» de candidature choisie par la FIFA. (D.R)
«A la suite d'articles de presse d'aujourd'hui, nous nions avec véhémence toutes les allégations de mauvaise conduite», écrit le Comité de candidature du Qatar, dans un communiqué, dimanche, quelques heures après les révélations du Sunday Times. Des documents en possession du quotidien britannique tendent à démontrer que M. Bin Hammam, qui était aussi président de la Confédération asiatique, se servait de caisses noires pour verser des sommes en espèces (5 millions de dollars au total) à des personnalités éminentes du football en vue d'acheter le vote des membres du Comité exécutif en charge du vote sur l'attribution du Mondial ou pour créer un courant de sympathie dans leur entourage en faveur de la candidature du Qatar.
«Ethique et intégrité de la candidature» Des membres du Comité avaient déjà nié auprès du Sunday Times tout lien avec l'homme d'affaires, affirmant qu'il n'avait joué aucun rôle secret dans leur campagne. Ils ont aussi démenti avoir eu connaissance du moindre versement d'argent pour s'assurer des soutiens à la candidature de leur pays. Le comité répète dans son communiqué que M. Bin Hammam «n'a joué aucun rôle officiel ou officieux» en son sein et assure que le Qatar a toujours veillé «au plus haut niveau à l'éthique et à l'intégrité de sa candidature». Il avertit qu'il prendra «toutes les mesures nécessaires pour défendre l'intégrité de la candidature du Qatar» et que ses avocats «sont en train d'examiner cette question».
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Re: CORRUPTIONS TRUCAGES ET VIOLENCES DANS LE FOOTBALL ET LE SPORT EN GENERAL
L'ex-patron du Bayern, Uli Hoeness, est en prison
Publié le Lundi 02/06/2014 à 13H30
L'ancien président du Bayern Munich et vainqueur en tant que joueur de la coupe du monde 1974, Uli Hoeness, a été placé en détention lundi et a commencé à purger sa peine de trois ans et demi de prison pour fraude fiscale, ont annoncé ses avocats.
"M. Hoeness a entamé aujourd'hui (lundi) sa peine à (la prison) de Landsberg (en Bavière)", a indiqué une porte-parole du cabinet d'avocat munichois Ufer Knauer. Il a été condamné le 13 mars pour une fraude fiscale de 28,5 millions d'euros.
Publié le Lundi 02/06/2014 à 13H30
L'ancien président du Bayern Munich et vainqueur en tant que joueur de la coupe du monde 1974, Uli Hoeness, a été placé en détention lundi et a commencé à purger sa peine de trois ans et demi de prison pour fraude fiscale, ont annoncé ses avocats.
"M. Hoeness a entamé aujourd'hui (lundi) sa peine à (la prison) de Landsberg (en Bavière)", a indiqué une porte-parole du cabinet d'avocat munichois Ufer Knauer. Il a été condamné le 13 mars pour une fraude fiscale de 28,5 millions d'euros.
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Re: CORRUPTIONS TRUCAGES ET VIOLENCES DANS LE FOOTBALL ET LE SPORT EN GENERAL
la phrase
« Nous envisageons de terminer cette phase de notre investigation avant le 9 juin, et de soumettre un rapport à la chambre de jugement (de la Fifa) environ six semaines plus tard. »
Michael Garcia et Cornel Borbely, respectivement président et président délégué de la chambre d'investigation de la commission d'éthique de la Fifa, rendront leur rapport d'enquête suite à l'attribution controversée des Mondiaux 2018 à la Russie et 2022 au Qatar. Michael Garcia, ancien procureur américain à la tête de la commission, souligne que la remise du rapport survient « après des mois consacrés à des entretiens avec des témoins et à la recherche de matériel ». Cette annonce arrive moins de 48 h après les nouvelles accusations du Sunday Times qui assure être en possession de milliers de courriels et d'autres documents attestant de présumés versements d'argent effectués par le Qatarien Mohamed Bin Hammam, alors membre du Comité exécutif de la Fifa et radié à vie en 2012 pour corruption, pour soutenir la candidature qatarienne pour 2022.
« Nous envisageons de terminer cette phase de notre investigation avant le 9 juin, et de soumettre un rapport à la chambre de jugement (de la Fifa) environ six semaines plus tard. »
Michael Garcia et Cornel Borbely, respectivement président et président délégué de la chambre d'investigation de la commission d'éthique de la Fifa, rendront leur rapport d'enquête suite à l'attribution controversée des Mondiaux 2018 à la Russie et 2022 au Qatar. Michael Garcia, ancien procureur américain à la tête de la commission, souligne que la remise du rapport survient « après des mois consacrés à des entretiens avec des témoins et à la recherche de matériel ». Cette annonce arrive moins de 48 h après les nouvelles accusations du Sunday Times qui assure être en possession de milliers de courriels et d'autres documents attestant de présumés versements d'argent effectués par le Qatarien Mohamed Bin Hammam, alors membre du Comité exécutif de la Fifa et radié à vie en 2012 pour corruption, pour soutenir la candidature qatarienne pour 2022.
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Re: CORRUPTIONS TRUCAGES ET VIOLENCES DANS LE FOOTBALL ET LE SPORT EN GENERAL
Mondiaux 2018-2022: la Fifa boucle son enquête dans une semaine
02/06/2014 20:07
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L'ombre de journalistes présents devant le siège de la Fédération internationale de football (Fifa), à Zürich, est photographiée le 4 octobre 2013 - AFP/Archives Fabrice Coffrini
Moins de 48h après les accusations du Sunday Times, la Fédération internationale de football (Fifa) a annoncé qu'elle compte boucler d'ici le 9 juin son enquête sur l'attribution controversée des Mondiaux 2018 à la Russie et 2022 au Qatar.
"Après des mois consacrés à des entretiens avec des témoins et à la recherche de matériel, nous envisageons de terminer cette phase de notre investigation avant le 9 juin 2014, et de soumettre un rapport à la chambre de jugement (de la Fifa) environ six semaines plus tard", soit après la finale, le 13 juillet, du Mondial brésilien qui débute le 12 juin, ont déclaré Michael J. Garcia et Cornel Borbely, respectivement président et président délégué de la chambre d'investigation de la commission d'éthique de la Fifa, chargée de l'enquête.
Lundi, le secrétaire général de la Fifa, Jérôme Valcke, a refusé de commenter le dossier. "Pas de réponses, pas de questions", a lancé à Rio, le numéro deux de la Fifa à des journalistes lors de l'inauguration d'un centre de transmissions (IBC) du Mondial 2014 qui commence dans dix jours.
Cette annonce arrive après les nouvelles accusations du Sunday Times qui assure être en possession de milliers de courriels et d'autres documents attestant de présumés versements d'argent effectués par le Qatarien Mohamed Bin Hammam, alors membre du Comité exécutif de la Fifa et radié à vie en 2012 pour corruption, pour soutenir la candidature qatarienne pour 2022.
Pour le Mondial-2018, outre la Russie, l'Angleterre, ainsi que les candidatures conjointes Espagne-Portugal et Pays-Bas-Belgique étaient en lice.
Pour le Mondial-2022, outre le Qatar, les Etats-Unis, l'Australie, la Corée du Sud et le Japon avaient présenté leur candidature.
A huit ans du coup d'envoi de la Coupe du monde dans le richissime émirat du Golfe, la polémique n'en finit pas de rebondir sur la façon dont ce minuscule Etat a obtenu l'organisation du Mondial, par le comité exécutif de la Fifa, le 2 décembre 2010 à Zurich.
- 'Affirmations ridicules' -
"Nous nions avec véhémence toutes les allégations de mauvaise conduite", a plaidé dimanche soir le Comité de candidature du Qatar, ajoutant que "toutes les mesures nécessaires pour défendre l'intégrité de la candidature du Qatar" seraient prises.
Le Président de la Confédération africaine de football (CAF), et vice-président de la Fifa, Issa Hayatou, a "réfuté catégoriquement et formellement les accusations" le concernant.
"M. Hayatou n’a jamais reçu de M.(Mohamed) Bin Hammam, de l’Émir du Qatar ou de tout membre de la candidature qatarie de récompenses financières afin de soutenir la candidature Qatar-2022", assure la CAF, parlant "d'allégations fantaisistes" et d'"affirmations ridicules".
La Confédération asiatique de football (AFC) a quant à elle affirmé "se tenir aux côtés de l'Etat du Qatar quand il défend son droit d'organiser la Coupe du monde de 2022".
L'AFC s'est élevée d'autre part contre ce qu'elle estime être une campagne de presse contre le Qatar.
"L'insistance de certains médias sur l'attribution de la Coupe du monde de 2022 au Qatar fait partie d'une campagne" contre l'émirat, critiqué tantôt pour "les conditions de travail des migrants sur les chantiers du Qatar", tantôt pour "l'opportunité d'organiser cette compétition en été", a souligné cheik Salman bin Ebrahim Al-Khalifa, un Bahreïni qui a remplacé à la tête de l'AFC Mohamed Bin Hammam.
- Manoeuvre britannique ? -
"Cela nous amène à nous interroger sur les véritables raisons de cette campagne et à se demander si certains ne cherchent pas à empêcher que la Coupe du monde soit organisée par un pays asiatique", a-t-il conclu.
La Russie également voit dans ces accusations une manoeuvre britannique.
"Il faut bien voir que ce sont les Britanniques qui ont lancé cette nouvelle chasse aux sorcières. Auparavant, ils avaient déjà tenté d'accuser la Russie et d'autres pays. Ils ne peuvent tout simplement pas accepter leur défaite dans la course pour organiser la Coupe du monde", a-t-il dénoncé.
Du côté de la Fédération australienne, dont la candidature pour le Mondial-2022 avait été écartée, on étudie la possibilité d'être à nouveau en lice, dans l'hypothèse d'un nouveau vote.
"Nous observons avec intérêt comment les choses évoluent", a déclaré David Gallop, le directeur exécutif de la FFA, à une radio de Melbourne.
Les propos étaient plus durs en Europe. "Je ne suis pas surpris, mais il faut aussi que Blatter porte le chapeau", a déclaré l'ancien président de l'UEFA Lennart Johansson au quotidien suédois Expressen.
Pour Greg Dyke, le président de la Fédération anglaise (FA), dont le dossier avait été battu par la candidature russe pour le Mondial-2018, la possibilité d'un nouveau vote sur le Mondial-2022 n'est pas à écarter: "Si il est démontré qu'il y a eu corruption, alors bien entendu un nouveau vote doit avoir lieu".
02/06/2014 20:07
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L'ombre de journalistes présents devant le siège de la Fédération internationale de football (Fifa), à Zürich, est photographiée le 4 octobre 2013 - AFP/Archives Fabrice Coffrini
Moins de 48h après les accusations du Sunday Times, la Fédération internationale de football (Fifa) a annoncé qu'elle compte boucler d'ici le 9 juin son enquête sur l'attribution controversée des Mondiaux 2018 à la Russie et 2022 au Qatar.
"Après des mois consacrés à des entretiens avec des témoins et à la recherche de matériel, nous envisageons de terminer cette phase de notre investigation avant le 9 juin 2014, et de soumettre un rapport à la chambre de jugement (de la Fifa) environ six semaines plus tard", soit après la finale, le 13 juillet, du Mondial brésilien qui débute le 12 juin, ont déclaré Michael J. Garcia et Cornel Borbely, respectivement président et président délégué de la chambre d'investigation de la commission d'éthique de la Fifa, chargée de l'enquête.
Lundi, le secrétaire général de la Fifa, Jérôme Valcke, a refusé de commenter le dossier. "Pas de réponses, pas de questions", a lancé à Rio, le numéro deux de la Fifa à des journalistes lors de l'inauguration d'un centre de transmissions (IBC) du Mondial 2014 qui commence dans dix jours.
Cette annonce arrive après les nouvelles accusations du Sunday Times qui assure être en possession de milliers de courriels et d'autres documents attestant de présumés versements d'argent effectués par le Qatarien Mohamed Bin Hammam, alors membre du Comité exécutif de la Fifa et radié à vie en 2012 pour corruption, pour soutenir la candidature qatarienne pour 2022.
Pour le Mondial-2018, outre la Russie, l'Angleterre, ainsi que les candidatures conjointes Espagne-Portugal et Pays-Bas-Belgique étaient en lice.
Pour le Mondial-2022, outre le Qatar, les Etats-Unis, l'Australie, la Corée du Sud et le Japon avaient présenté leur candidature.
A huit ans du coup d'envoi de la Coupe du monde dans le richissime émirat du Golfe, la polémique n'en finit pas de rebondir sur la façon dont ce minuscule Etat a obtenu l'organisation du Mondial, par le comité exécutif de la Fifa, le 2 décembre 2010 à Zurich.
- 'Affirmations ridicules' -
"Nous nions avec véhémence toutes les allégations de mauvaise conduite", a plaidé dimanche soir le Comité de candidature du Qatar, ajoutant que "toutes les mesures nécessaires pour défendre l'intégrité de la candidature du Qatar" seraient prises.
Le Président de la Confédération africaine de football (CAF), et vice-président de la Fifa, Issa Hayatou, a "réfuté catégoriquement et formellement les accusations" le concernant.
"M. Hayatou n’a jamais reçu de M.(Mohamed) Bin Hammam, de l’Émir du Qatar ou de tout membre de la candidature qatarie de récompenses financières afin de soutenir la candidature Qatar-2022", assure la CAF, parlant "d'allégations fantaisistes" et d'"affirmations ridicules".
La Confédération asiatique de football (AFC) a quant à elle affirmé "se tenir aux côtés de l'Etat du Qatar quand il défend son droit d'organiser la Coupe du monde de 2022".
L'AFC s'est élevée d'autre part contre ce qu'elle estime être une campagne de presse contre le Qatar.
"L'insistance de certains médias sur l'attribution de la Coupe du monde de 2022 au Qatar fait partie d'une campagne" contre l'émirat, critiqué tantôt pour "les conditions de travail des migrants sur les chantiers du Qatar", tantôt pour "l'opportunité d'organiser cette compétition en été", a souligné cheik Salman bin Ebrahim Al-Khalifa, un Bahreïni qui a remplacé à la tête de l'AFC Mohamed Bin Hammam.
- Manoeuvre britannique ? -
"Cela nous amène à nous interroger sur les véritables raisons de cette campagne et à se demander si certains ne cherchent pas à empêcher que la Coupe du monde soit organisée par un pays asiatique", a-t-il conclu.
La Russie également voit dans ces accusations une manoeuvre britannique.
"Il faut bien voir que ce sont les Britanniques qui ont lancé cette nouvelle chasse aux sorcières. Auparavant, ils avaient déjà tenté d'accuser la Russie et d'autres pays. Ils ne peuvent tout simplement pas accepter leur défaite dans la course pour organiser la Coupe du monde", a-t-il dénoncé.
Du côté de la Fédération australienne, dont la candidature pour le Mondial-2022 avait été écartée, on étudie la possibilité d'être à nouveau en lice, dans l'hypothèse d'un nouveau vote.
"Nous observons avec intérêt comment les choses évoluent", a déclaré David Gallop, le directeur exécutif de la FFA, à une radio de Melbourne.
Les propos étaient plus durs en Europe. "Je ne suis pas surpris, mais il faut aussi que Blatter porte le chapeau", a déclaré l'ancien président de l'UEFA Lennart Johansson au quotidien suédois Expressen.
Pour Greg Dyke, le président de la Fédération anglaise (FA), dont le dossier avait été battu par la candidature russe pour le Mondial-2018, la possibilité d'un nouveau vote sur le Mondial-2022 n'est pas à écarter: "Si il est démontré qu'il y a eu corruption, alors bien entendu un nouveau vote doit avoir lieu".
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Re: CORRUPTIONS TRUCAGES ET VIOLENCES DANS LE FOOTBALL ET LE SPORT EN GENERAL
Lilian Thuram à Foix : «Il y a moins de racisme que quand je suis né»
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Publié le 03/06/2014 à 03:53, Mis à jour le 03/06/2014 à 07:33
Les écoliers de Lucien-Goron à Foix récompensés par Lilian Thuram./ Photo DDM, Camille Giacomel
Avec sa voix chaude et souriante, Lilian Thuram, champion du monde de foot 1998, accroche immédiatement l'attention des écoliers de Lucien-Goron à Foix et du collège Saint-Paul du Mas d'Azil récompensés, hier à Toulouse, pour leurs travaux contre le racisme1. Sur l'estrade de l'amphithéâtre de l'École supérieure du professorat et de l'Éducation, à Toulouse, il leur demande d'applaudir leurs professeurs. «Non, non, pas trop vite. Vous ne savez même pas pourquoi», lance-t-il dans un sourire. Rencontre.
Alors, pourquoi faut-il que les enfants applaudissent leurs professeurs ?
Parce que, comme je le leur ai dit, ils ont la chance d'avoir des professeurs qui leur apprennent à se servir de leur tête (1). Si on oublie de nourrir son intelligence, on devient méchant. C'est à l'âge d'enfant qu'il faut comprendre cela, pour ne pas le perdre de vue. Il ne faut pas avoir peur des gens qui ne nous ressemblent pas. On ne naît pas raciste, mais on peut le devenir. Plus on apprend cela tôt aux enfants, plus ils auront de chances de ne pas le devenir.
Un quart des Français ont voté FN aux Européennes…
Ils ont dit leur rejet de l'autre. Mais quand on y regarde de plus près, avec l'abstention, c'est 10 % du corps électoral qui a voté FN. Pas 25 %. Le problème, c'est ceux qui ne sont pas allés voter.
L'abstention a toujours été forte, et le FN arrive en tête…
Oui. Nous avons tous notre responsabilité dans ce résultat. Les médias peut-être plus que d'autres, en disant que le FN est le premier parti de France, en banalisant des discours de haine. Le premier parti de France, ce sont les abstentionnistes.
Quand un événement raciste survient, on ne peut pas le passer sous silence…
Bien sûr, mais il faut mettre les choses en perspective : mon grand-père est né en 1908, soixante ans après l'abolition de l'esclavage. Mon père est né en 1942, quand la ségrégation avait encore cours aux États-Unis. Je suis né en 1972, alors que l'Afrique du Sud vivait sous le régime de l'Apartheid… Il y a moins de racisme aujourd'hui que quand je suis né.
Comment combattre l'intolérance ?
Nous devons prendre conscience que l'Histoire nous a conditionnés à nous voir avant tout comme des Noirs, des Blancs, des Maghrébins, des Asiatiques. Il est important de déconstruire ces représentations. Les différences entre les humains se situent essentiellement au niveau de l'individu, et non à celui des populations.
(1) Concours Africa Quizz, avec la Casden, la MGEN, Africajarc.
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Publié le 03/06/2014 à 03:53, Mis à jour le 03/06/2014 à 07:33
Les écoliers de Lucien-Goron à Foix récompensés par Lilian Thuram./ Photo DDM, Camille Giacomel
Avec sa voix chaude et souriante, Lilian Thuram, champion du monde de foot 1998, accroche immédiatement l'attention des écoliers de Lucien-Goron à Foix et du collège Saint-Paul du Mas d'Azil récompensés, hier à Toulouse, pour leurs travaux contre le racisme1. Sur l'estrade de l'amphithéâtre de l'École supérieure du professorat et de l'Éducation, à Toulouse, il leur demande d'applaudir leurs professeurs. «Non, non, pas trop vite. Vous ne savez même pas pourquoi», lance-t-il dans un sourire. Rencontre.
Alors, pourquoi faut-il que les enfants applaudissent leurs professeurs ?
Parce que, comme je le leur ai dit, ils ont la chance d'avoir des professeurs qui leur apprennent à se servir de leur tête (1). Si on oublie de nourrir son intelligence, on devient méchant. C'est à l'âge d'enfant qu'il faut comprendre cela, pour ne pas le perdre de vue. Il ne faut pas avoir peur des gens qui ne nous ressemblent pas. On ne naît pas raciste, mais on peut le devenir. Plus on apprend cela tôt aux enfants, plus ils auront de chances de ne pas le devenir.
Un quart des Français ont voté FN aux Européennes…
Ils ont dit leur rejet de l'autre. Mais quand on y regarde de plus près, avec l'abstention, c'est 10 % du corps électoral qui a voté FN. Pas 25 %. Le problème, c'est ceux qui ne sont pas allés voter.
L'abstention a toujours été forte, et le FN arrive en tête…
Oui. Nous avons tous notre responsabilité dans ce résultat. Les médias peut-être plus que d'autres, en disant que le FN est le premier parti de France, en banalisant des discours de haine. Le premier parti de France, ce sont les abstentionnistes.
Quand un événement raciste survient, on ne peut pas le passer sous silence…
Bien sûr, mais il faut mettre les choses en perspective : mon grand-père est né en 1908, soixante ans après l'abolition de l'esclavage. Mon père est né en 1942, quand la ségrégation avait encore cours aux États-Unis. Je suis né en 1972, alors que l'Afrique du Sud vivait sous le régime de l'Apartheid… Il y a moins de racisme aujourd'hui que quand je suis né.
Comment combattre l'intolérance ?
Nous devons prendre conscience que l'Histoire nous a conditionnés à nous voir avant tout comme des Noirs, des Blancs, des Maghrébins, des Asiatiques. Il est important de déconstruire ces représentations. Les différences entre les humains se situent essentiellement au niveau de l'individu, et non à celui des populations.
(1) Concours Africa Quizz, avec la Casden, la MGEN, Africajarc.
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Re: CORRUPTIONS TRUCAGES ET VIOLENCES DANS LE FOOTBALL ET LE SPORT EN GENERAL
Michel Platini inquiété ?
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Au lendemain des révélations du Sunday Times qui avance des preuves de corruption de la part du Qatar pour l'attribution de la Coupe du monde 2022, le Daily Telegraph a adressé une nouvelle pique et elle concerne Michel Platini, le président de l'UEFA. Le Français aurait eu une discussion privée avec Mohamed Bin Hammam, l'ancien vice-président qatarien de la FIFA au coeur du scandale, avant le vote. «La révélation de cette rencontre signifie que la France est le premier pays européen impliqué dans le scandale de corruption autour de la Coupe du monde alors que les soupçons s'étaient limités à des pays des Caraïbes et Africains jusque-là», écrit le média anglais sur son site internet.
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Au lendemain des révélations du Sunday Times qui avance des preuves de corruption de la part du Qatar pour l'attribution de la Coupe du monde 2022, le Daily Telegraph a adressé une nouvelle pique et elle concerne Michel Platini, le président de l'UEFA. Le Français aurait eu une discussion privée avec Mohamed Bin Hammam, l'ancien vice-président qatarien de la FIFA au coeur du scandale, avant le vote. «La révélation de cette rencontre signifie que la France est le premier pays européen impliqué dans le scandale de corruption autour de la Coupe du monde alors que les soupçons s'étaient limités à des pays des Caraïbes et Africains jusque-là», écrit le média anglais sur son site internet.
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Re: CORRUPTIONS TRUCAGES ET VIOLENCES DANS LE FOOTBALL ET LE SPORT EN GENERAL
Communiqué de l'ARJEL et de la LFP
Communiqué LFP
03/06/2014Augmenter la taille du texteRéduire la taille du texteImprimer l'articleEnvoyer l'article par emailRéactions de la LFP et de l’ARJEL concernant des soupçons de matchs truqués en France.
L'Autorité de Régulation des Jeux en Ligne (ARJEL) et la Ligue de Football Professionnel (LFP) s’étonnent des déclarations du Député Européen, Marc Tarabella, et de la société Federbet concernant des soupçons de matchs truqués en France.
L'ARJEL et la LFP rappellent que ces matchs n'ont pas été proposés aux paris en France, le championnat de National n'étant pas support de paris et le match de Ligue 2 Bastia/Clermont ayant été retiré en vertu des textes qui gouvernent l'ARJEL car il était sans enjeu suffisant pour être ouvert aux paris. Ces matchs n'étaient donc pas contrôlés par l'ARJEL.
S'il apparait que des montants anormaux de paris ont été misés sur certains sites étrangers, il est regrettable que ces informations n'aient pas été communiquées aux institutions concernées.
Aujourd’hui, l'ARJEL et la LFP demandent à ces sites de communiquer sans délai les éléments dont disposerait la société Federbet afin de permettre à la LFP d'engager le cas échéant, les procédures qui s'imposent et se porter partie civile. Dans le cas contraire, la LFP se réserve le droit d’attaquer Federbet en diffamation.
L'ARJEL et la LFP ne peuvent souscrire aux déclarations qui ont été faites sur une absence de contrôle des autorités de régulations et instances sportives en France pour lutter contre les manipulations sportives. Ces affirmations ne sont pas fondées : en France des mesures extrêmement strictes sont prises par l’ARJEL et la LFP pour lutter contre la fraude dans le cadre d’une collaboration étroite avec la police des jeux. A cet égard l'ARJEL et la LFP soulignent qu'il est impératif de réserver les informations sur des alertes éventuelles aux autorités judiciaires afin de ne pas nuire au bon déroulement des enquêtes.
Face à cette menace mondialisée l'ARJEL et la LFP rappellent l'importance de la convention préparée sous l'égide du Conseil de l'Europe qui permettra une collaboration renforcée entre les Etats signataires.
Communiqué LFP
03/06/2014Augmenter la taille du texteRéduire la taille du texteImprimer l'articleEnvoyer l'article par emailRéactions de la LFP et de l’ARJEL concernant des soupçons de matchs truqués en France.
L'Autorité de Régulation des Jeux en Ligne (ARJEL) et la Ligue de Football Professionnel (LFP) s’étonnent des déclarations du Député Européen, Marc Tarabella, et de la société Federbet concernant des soupçons de matchs truqués en France.
L'ARJEL et la LFP rappellent que ces matchs n'ont pas été proposés aux paris en France, le championnat de National n'étant pas support de paris et le match de Ligue 2 Bastia/Clermont ayant été retiré en vertu des textes qui gouvernent l'ARJEL car il était sans enjeu suffisant pour être ouvert aux paris. Ces matchs n'étaient donc pas contrôlés par l'ARJEL.
S'il apparait que des montants anormaux de paris ont été misés sur certains sites étrangers, il est regrettable que ces informations n'aient pas été communiquées aux institutions concernées.
Aujourd’hui, l'ARJEL et la LFP demandent à ces sites de communiquer sans délai les éléments dont disposerait la société Federbet afin de permettre à la LFP d'engager le cas échéant, les procédures qui s'imposent et se porter partie civile. Dans le cas contraire, la LFP se réserve le droit d’attaquer Federbet en diffamation.
L'ARJEL et la LFP ne peuvent souscrire aux déclarations qui ont été faites sur une absence de contrôle des autorités de régulations et instances sportives en France pour lutter contre les manipulations sportives. Ces affirmations ne sont pas fondées : en France des mesures extrêmement strictes sont prises par l’ARJEL et la LFP pour lutter contre la fraude dans le cadre d’une collaboration étroite avec la police des jeux. A cet égard l'ARJEL et la LFP soulignent qu'il est impératif de réserver les informations sur des alertes éventuelles aux autorités judiciaires afin de ne pas nuire au bon déroulement des enquêtes.
Face à cette menace mondialisée l'ARJEL et la LFP rappellent l'importance de la convention préparée sous l'égide du Conseil de l'Europe qui permettra une collaboration renforcée entre les Etats signataires.
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Re: CORRUPTIONS TRUCAGES ET VIOLENCES DANS LE FOOTBALL ET LE SPORT EN GENERAL
Soupçons autour du dernier CA Bastia- Clermont Foot
La Montagne
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Une association d'opérateurs de paris sportifs basée en Belgique, la Féderbet, a dénoncé hier une forte augmentation du nombre de matches truqués dans les championnats européens. Pour l'association, la rencontre de Ligue 2, CA Bastia-Clermont Foot (1-1) du 6 mai pose question.
Des paris anormalement élevés, pour un montant de 300.000 euros soit 200 fois plus que la moyenne sur ce genre de rencontre de Ligue 2, ont été relevés. Les parieurs avaient choisi la combinaison mi-temps-fin de match, en misant sur le fait que le Clermont Foot mènerait à la pause puis que le CA Bastia reviendrait au score pour finir sur un match nul.
200 fois plus de paris que sur
un match similaire
Et c'est exactement ce qui s'est passé ce soir-là au stade de Furiani. Selon Ferderbet, les paris venaient d'Europe de l'Est.
Interrogé hier, le président du Clermont Foot Claude Michy n'a souhaité faire aucun commentaire sur le fond de l'affaire. « S'il y a eu quelque chose, la justice devra faire son 'uvre », indique simplement Claude Michy.
La Ligue de football professionnel (LFP) n'a fait aucun commentaire non plus.
Nous avons assisté à la rencontre ce soir-là. Clermont avait livré un match à l'image de sa fin de saison : sans constance ni consistance. Après un bon début récompensé par un but de Saadi sur un centre de Hamdi, Clermont s'était éteint en laissant toute l'initiative du jeu à Bastia.
Avant la mi-temps, le CA Bastia a cependant eu plusieurs fois l'occasion de revenir au score. Sur une demi-volée, le capitaine corse Salis avait trouvé la barre de Farnolle (36 e) ; l'attaquant NDiaye avait eu aussi deux occasions nettes et Moulin avait également repoussé un ballon sur sa ligne (22 e) sur un corner. Ce qui semble contredire le soi-disant scénario établi avant coup.
De plus, en toute en fin de match, le CA Bastia a aussi eu une balle de 2-1 sur un corner cafouillé dans la surface clermontoise.
Toujours selon Ferderbert, de forts soupçons pèseraient également sur trois rencontres du National : Fréjus - Colomier ; Boulogne sur Mer - Bourg Péronnas et Fréjus - Uzès Pont du Gard.
La Federbert regrette que la plupart des matches incriminés n'ait fait l'objet d'aucune enquête policière car, selon elle, les Fédérations hésiteraient de peur de « salir » leur compétition.
La Montagne
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Une association d'opérateurs de paris sportifs basée en Belgique, la Féderbet, a dénoncé hier une forte augmentation du nombre de matches truqués dans les championnats européens. Pour l'association, la rencontre de Ligue 2, CA Bastia-Clermont Foot (1-1) du 6 mai pose question.
Des paris anormalement élevés, pour un montant de 300.000 euros soit 200 fois plus que la moyenne sur ce genre de rencontre de Ligue 2, ont été relevés. Les parieurs avaient choisi la combinaison mi-temps-fin de match, en misant sur le fait que le Clermont Foot mènerait à la pause puis que le CA Bastia reviendrait au score pour finir sur un match nul.
200 fois plus de paris que sur
un match similaire
Et c'est exactement ce qui s'est passé ce soir-là au stade de Furiani. Selon Ferderbet, les paris venaient d'Europe de l'Est.
Interrogé hier, le président du Clermont Foot Claude Michy n'a souhaité faire aucun commentaire sur le fond de l'affaire. « S'il y a eu quelque chose, la justice devra faire son 'uvre », indique simplement Claude Michy.
La Ligue de football professionnel (LFP) n'a fait aucun commentaire non plus.
Nous avons assisté à la rencontre ce soir-là. Clermont avait livré un match à l'image de sa fin de saison : sans constance ni consistance. Après un bon début récompensé par un but de Saadi sur un centre de Hamdi, Clermont s'était éteint en laissant toute l'initiative du jeu à Bastia.
Avant la mi-temps, le CA Bastia a cependant eu plusieurs fois l'occasion de revenir au score. Sur une demi-volée, le capitaine corse Salis avait trouvé la barre de Farnolle (36 e) ; l'attaquant NDiaye avait eu aussi deux occasions nettes et Moulin avait également repoussé un ballon sur sa ligne (22 e) sur un corner. Ce qui semble contredire le soi-disant scénario établi avant coup.
De plus, en toute en fin de match, le CA Bastia a aussi eu une balle de 2-1 sur un corner cafouillé dans la surface clermontoise.
Toujours selon Ferderbert, de forts soupçons pèseraient également sur trois rencontres du National : Fréjus - Colomier ; Boulogne sur Mer - Bourg Péronnas et Fréjus - Uzès Pont du Gard.
La Federbert regrette que la plupart des matches incriminés n'ait fait l'objet d'aucune enquête policière car, selon elle, les Fédérations hésiteraient de peur de « salir » leur compétition.
aladin- Messages : 115038
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Re: CORRUPTIONS TRUCAGES ET VIOLENCES DANS LE FOOTBALL ET LE SPORT EN GENERAL
Suspicion de paris truqués lors du match CA Bastia - Clermont Foot
La Montagne
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FOOT Ligue2 Clermont contre Bastia lors du match aller. Emmanuel Imorou - COUBLE Pierre
Selon un rapport du Parlement européen dévoilé aujourd'hui, à Bruxelles, lors d'une conférence de presse tenue par l'eurodéputé belge Marc Tarabella, des soupçons de corruption planent sur 110 matches de football en Europe lors de la saison écoulée 2013-2014.
Ainsi en France, le match de Ligue 2 opposant le CA Bastia à Clermont, le 6 mai dernier (1-1) est l'objet de suspicion avec des montants de paris en provenance des pays de l'Est de l'ordre de 300.000 € alors que la moyenne des mises pour ce type de match atteint habituellement environ 1500 €.
Selon l'association de surveillance des paris en ligne, Federbet, les cotes de la rencontre ont variées anormalement durant le match avec d'importantes mises placées sur Clermont menant à la mi-temps et Bastia égalisant après la pause.
Trois matches de National sont aussi l'objet de soupçons lors du même mois.
La Montagne
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FOOT Ligue2 Clermont contre Bastia lors du match aller. Emmanuel Imorou - COUBLE Pierre
Selon un rapport du Parlement européen dévoilé aujourd'hui, à Bruxelles, lors d'une conférence de presse tenue par l'eurodéputé belge Marc Tarabella, des soupçons de corruption planent sur 110 matches de football en Europe lors de la saison écoulée 2013-2014.
Ainsi en France, le match de Ligue 2 opposant le CA Bastia à Clermont, le 6 mai dernier (1-1) est l'objet de suspicion avec des montants de paris en provenance des pays de l'Est de l'ordre de 300.000 € alors que la moyenne des mises pour ce type de match atteint habituellement environ 1500 €.
Selon l'association de surveillance des paris en ligne, Federbet, les cotes de la rencontre ont variées anormalement durant le match avec d'importantes mises placées sur Clermont menant à la mi-temps et Bastia égalisant après la pause.
Trois matches de National sont aussi l'objet de soupçons lors du même mois.
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Re: CORRUPTIONS TRUCAGES ET VIOLENCES DANS LE FOOTBALL ET LE SPORT EN GENERAL
Affaire Neymar: l'ex-président du Barça Sandro Rosell devra s'expliquer devant la justice
Le 04 juin à 10h31 | Mis à jour il y a 19 heures
La direction du FC Barcelone avait été sévèrement ébranlée par la mise en examen du club en février pour "délit contre le Trésor public" présumé dans le recrutement de Neymar. PHOTO/AFP
L'ex-président du FC Barcelone Sandro Rosell, inculpé mardi, va donc devoir s'expliquer devant la justice espagnole sur le transfert du Brésilien Neymar, évalué à 86 millions d'euros.
Le juge chargé du dossier à Madrid l'a convoqué pour le 13 juin dans le cadre d'une plainte pour "délit contre le trésor public". Le Barça, déjà inculpé dans le dossier depuis février, est convoqué aussi à la même date. Le juge Pablo Ruz s'appuie sur un rapport du fisc du 30 mai qui évalue le montant des sommes "non perçues" par les services des impôts sur le revenu ou des impôts des non résidents, dans le cadre de l'affaire Neymar, à 2,4 millions d'euros pour 2011 et 6,786 millions pour 2013. Le rapport évoque également une possible fraude fiscale en 2014 d'au moins 2,6 millions d'euros, soit un total d'au moins 11,8 millions d'euros.
Le juge cite à la même date, en tant que témoin, le cabinet Deloitte, qui a audité les comptes du club en 2012 et 2013. La direction du FC Barcelone avait été sévèrement ébranlée par la mise en examen du club en février pour "délit contre le Trésor public" présumé dans le recrutement de Neymar.
D'autant qu'un mois plus tôt, Sandro Rosell, élu président du club en 2010, avait démissionné et laissé la place à son bras droit, Josep Maria Bartomeu. Ce dernier a tenté de calmer le jeu en dévoilant que le Barça avait payé des contrats annexes en plus du transfert de 57,1 millions, pour un total de 86,2 millions d'euros. La justice espagnole soupçonne que certaines transactions additionnelles n'aient pas fait l'objet de versements au fisc.
Le club a déjà versé une "régularisation volontaire" de 13,55 millions d'euros au fisc espagnol. Dans un entretien avec l'AFP en mars, Josep Maria Bartomeu avait assuré que ce versement devait être compris comme un acte de "prudence" et non comme une reconnaissance de culpabilité.
"Ce n'est pas un acte de reconnaissance. Quand nous avons versé ces 13 millions et demi au fisc espagnol, nous avons indiqué dans les documents du paiement que nous n'étions pas d'accord mais que nous le faisions en raison d'une décision judiciaire, par prudence, et pour éviter des charges additionnelles et des amendes", expliquait-il. "Nous sommes dans une situation difficile en ce moment, parce qu'on nous demande de payer des impôts sur le transfert au Brésil, que nous avons déjà payés, et des impôts en Espagne que nous avons déjà payés", s'était-il défendu. "On ne peut pas payer deux fois. Nous espérons que cette situation puisse se régler avec la plus grande promptitude et qu'il soit décidé où nous payons des impôts", avait-il ajouté.
Les déboires se sont accumulés ces derniers mois pour le Barça, endeuillé le 25 avril par le décès de son ex-entraîneur Tito Vilanova, emporté par un cancer. Le club avait essuyé un autre séisme judiciaire lorsqu'en septembre, un juge avait entendu Lionel Messi dans une affaire d'évasion fiscale présumée. Et il s'est vu interdit début avril de mercato pour la saison prochaine en raison d'infractions sur les transferts de mineurs. Il a finalement obtenu un répit fin avril, la Fifa accordant un effet suspensif à l'appel qu'il a interjeté.
Sur le plan sportif, le Barça a également subi plusieurs revers et terminé pour la première fois depuis 2008 sans titre majeur, poussant l'entraîneur argentin Gerardo Martino vers la sortie. Le FC Barcelone a été éliminé en quart de finale de Ligue des champions (1-1, 1-0) et coiffé sur le poteau en Liga par l'Atletico Madrid, et battu en finale de la Coupe du Roi par le Real Madrid (2-1).
Le 04 juin à 10h31 | Mis à jour il y a 19 heures
La direction du FC Barcelone avait été sévèrement ébranlée par la mise en examen du club en février pour "délit contre le Trésor public" présumé dans le recrutement de Neymar. PHOTO/AFP
L'ex-président du FC Barcelone Sandro Rosell, inculpé mardi, va donc devoir s'expliquer devant la justice espagnole sur le transfert du Brésilien Neymar, évalué à 86 millions d'euros.
Le juge chargé du dossier à Madrid l'a convoqué pour le 13 juin dans le cadre d'une plainte pour "délit contre le trésor public". Le Barça, déjà inculpé dans le dossier depuis février, est convoqué aussi à la même date. Le juge Pablo Ruz s'appuie sur un rapport du fisc du 30 mai qui évalue le montant des sommes "non perçues" par les services des impôts sur le revenu ou des impôts des non résidents, dans le cadre de l'affaire Neymar, à 2,4 millions d'euros pour 2011 et 6,786 millions pour 2013. Le rapport évoque également une possible fraude fiscale en 2014 d'au moins 2,6 millions d'euros, soit un total d'au moins 11,8 millions d'euros.
Le juge cite à la même date, en tant que témoin, le cabinet Deloitte, qui a audité les comptes du club en 2012 et 2013. La direction du FC Barcelone avait été sévèrement ébranlée par la mise en examen du club en février pour "délit contre le Trésor public" présumé dans le recrutement de Neymar.
D'autant qu'un mois plus tôt, Sandro Rosell, élu président du club en 2010, avait démissionné et laissé la place à son bras droit, Josep Maria Bartomeu. Ce dernier a tenté de calmer le jeu en dévoilant que le Barça avait payé des contrats annexes en plus du transfert de 57,1 millions, pour un total de 86,2 millions d'euros. La justice espagnole soupçonne que certaines transactions additionnelles n'aient pas fait l'objet de versements au fisc.
Le club a déjà versé une "régularisation volontaire" de 13,55 millions d'euros au fisc espagnol. Dans un entretien avec l'AFP en mars, Josep Maria Bartomeu avait assuré que ce versement devait être compris comme un acte de "prudence" et non comme une reconnaissance de culpabilité.
- Annus horribilis pour le Barça
"Ce n'est pas un acte de reconnaissance. Quand nous avons versé ces 13 millions et demi au fisc espagnol, nous avons indiqué dans les documents du paiement que nous n'étions pas d'accord mais que nous le faisions en raison d'une décision judiciaire, par prudence, et pour éviter des charges additionnelles et des amendes", expliquait-il. "Nous sommes dans une situation difficile en ce moment, parce qu'on nous demande de payer des impôts sur le transfert au Brésil, que nous avons déjà payés, et des impôts en Espagne que nous avons déjà payés", s'était-il défendu. "On ne peut pas payer deux fois. Nous espérons que cette situation puisse se régler avec la plus grande promptitude et qu'il soit décidé où nous payons des impôts", avait-il ajouté.
Les déboires se sont accumulés ces derniers mois pour le Barça, endeuillé le 25 avril par le décès de son ex-entraîneur Tito Vilanova, emporté par un cancer. Le club avait essuyé un autre séisme judiciaire lorsqu'en septembre, un juge avait entendu Lionel Messi dans une affaire d'évasion fiscale présumée. Et il s'est vu interdit début avril de mercato pour la saison prochaine en raison d'infractions sur les transferts de mineurs. Il a finalement obtenu un répit fin avril, la Fifa accordant un effet suspensif à l'appel qu'il a interjeté.
Sur le plan sportif, le Barça a également subi plusieurs revers et terminé pour la première fois depuis 2008 sans titre majeur, poussant l'entraîneur argentin Gerardo Martino vers la sortie. Le FC Barcelone a été éliminé en quart de finale de Ligue des champions (1-1, 1-0) et coiffé sur le poteau en Liga par l'Atletico Madrid, et battu en finale de la Coupe du Roi par le Real Madrid (2-1).
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Re: CORRUPTIONS TRUCAGES ET VIOLENCES DANS LE FOOTBALL ET LE SPORT EN GENERAL
Soupçons autour du dernier CA Bastia- Clermont Foot
La Montagne
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Une association d'opérateurs de paris sportifs basée en Belgique, la Féderbet, a dénoncé hier une forte augmentation du nombre de matches truqués dans les championnats européens. Pour l'association, la rencontre de Ligue 2, CA Bastia-Clermont Foot (1-1) du 6 mai pose question.
Des paris anormalement élevés, pour un montant de 300.000 euros soit 200 fois plus que la moyenne sur ce genre de rencontre de Ligue 2, ont été relevés. Les parieurs avaient choisi la combinaison mi-temps-fin de match, en misant sur le fait que le Clermont Foot mènerait à la pause puis que le CA Bastia reviendrait au score pour finir sur un match nul.
200 fois plus de paris que sur
un match similaire
Et c'est exactement ce qui s'est passé ce soir-là au stade de Furiani. Selon Ferderbet, les paris venaient d'Europe de l'Est.
Interrogé hier, le président du Clermont Foot Claude Michy n'a souhaité faire aucun commentaire sur le fond de l'affaire. « S'il y a eu quelque chose, la justice devra faire son 'uvre », indique simplement Claude Michy.
La Ligue de football professionnel (LFP) n'a fait aucun commentaire non plus.
Nous avons assisté à la rencontre ce soir-là. Clermont avait livré un match à l'image de sa fin de saison : sans constance ni consistance. Après un bon début récompensé par un but de Saadi sur un centre de Hamdi, Clermont s'était éteint en laissant toute l'initiative du jeu à Bastia.
Avant la mi-temps, le CA Bastia a cependant eu plusieurs fois l'occasion de revenir au score. Sur une demi-volée, le capitaine corse Salis avait trouvé la barre de Farnolle (36 e) ; l'attaquant NDiaye avait eu aussi deux occasions nettes et Moulin avait également repoussé un ballon sur sa ligne (22 e) sur un corner. Ce qui semble contredire le soi-disant scénario établi avant coup.
De plus, en toute en fin de match, le CA Bastia a aussi eu une balle de 2-1 sur un corner cafouillé dans la surface clermontoise.
Toujours selon Ferderbert, de forts soupçons pèseraient également sur trois rencontres du National : Fréjus - Colomier ; Boulogne sur Mer - Bourg Péronnas et Fréjus - Uzès Pont du Gard.
La Federbert regrette que la plupart des matches incriminés n'ait fait l'objet d'aucune enquête policière car, selon elle, les Fédérations hésiteraient de peur de « salir » leur compétition.
La Montagne
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Une association d'opérateurs de paris sportifs basée en Belgique, la Féderbet, a dénoncé hier une forte augmentation du nombre de matches truqués dans les championnats européens. Pour l'association, la rencontre de Ligue 2, CA Bastia-Clermont Foot (1-1) du 6 mai pose question.
Des paris anormalement élevés, pour un montant de 300.000 euros soit 200 fois plus que la moyenne sur ce genre de rencontre de Ligue 2, ont été relevés. Les parieurs avaient choisi la combinaison mi-temps-fin de match, en misant sur le fait que le Clermont Foot mènerait à la pause puis que le CA Bastia reviendrait au score pour finir sur un match nul.
200 fois plus de paris que sur
un match similaire
Et c'est exactement ce qui s'est passé ce soir-là au stade de Furiani. Selon Ferderbet, les paris venaient d'Europe de l'Est.
Interrogé hier, le président du Clermont Foot Claude Michy n'a souhaité faire aucun commentaire sur le fond de l'affaire. « S'il y a eu quelque chose, la justice devra faire son 'uvre », indique simplement Claude Michy.
La Ligue de football professionnel (LFP) n'a fait aucun commentaire non plus.
Nous avons assisté à la rencontre ce soir-là. Clermont avait livré un match à l'image de sa fin de saison : sans constance ni consistance. Après un bon début récompensé par un but de Saadi sur un centre de Hamdi, Clermont s'était éteint en laissant toute l'initiative du jeu à Bastia.
Avant la mi-temps, le CA Bastia a cependant eu plusieurs fois l'occasion de revenir au score. Sur une demi-volée, le capitaine corse Salis avait trouvé la barre de Farnolle (36 e) ; l'attaquant NDiaye avait eu aussi deux occasions nettes et Moulin avait également repoussé un ballon sur sa ligne (22 e) sur un corner. Ce qui semble contredire le soi-disant scénario établi avant coup.
De plus, en toute en fin de match, le CA Bastia a aussi eu une balle de 2-1 sur un corner cafouillé dans la surface clermontoise.
Toujours selon Ferderbert, de forts soupçons pèseraient également sur trois rencontres du National : Fréjus - Colomier ; Boulogne sur Mer - Bourg Péronnas et Fréjus - Uzès Pont du Gard.
La Federbert regrette que la plupart des matches incriminés n'ait fait l'objet d'aucune enquête policière car, selon elle, les Fédérations hésiteraient de peur de « salir » leur compétition.
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Re: CORRUPTIONS TRUCAGES ET VIOLENCES DANS LE FOOTBALL ET LE SPORT EN GENERAL
L'enquêteur de la Fifa a rencontré une délégation du Qatar
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Le président de la Chambre d'investigation de la commission d'éthique de la Fifa, chargé de faire la lumière sur les accusations de corruption dans l'attribution du Mondial 2022, a entamé ce jeudi à Mascate (Oman) ses rencontres avec une délégation du Comité d'organisation du Qatar.
«Michael J. Garcia a rencontré mercredi la délégation du Qatar dans un grand hôtel de Mascate», a déclaré à l'AFP une source proche du dossier, en précisant que «M. Garcia poursuivra jeudi ses discussions» avec la délégation du Qatar formée, selon cette source, de «quatre membres dont un haut responsable».
«Après des mois consacrés à des entretiens avec des témoins et à la recherche de matériel, nous envisageons de terminer cette phase de notre investigation avant le 9 juin 2014», ont déclaré M. Garcia et son adjoint Cornel Borbely. Ils ont ajouté avoir l'intention de «soumettre un rapport à la chambre de jugement (de la Fifa) environ six semaines plus tard», soit après la finale, le 13 juillet, du Mondial brésilien qui débute le 12 juin.
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Le président de la Chambre d'investigation de la commission d'éthique de la Fifa, chargé de faire la lumière sur les accusations de corruption dans l'attribution du Mondial 2022, a entamé ce jeudi à Mascate (Oman) ses rencontres avec une délégation du Comité d'organisation du Qatar.
«Michael J. Garcia a rencontré mercredi la délégation du Qatar dans un grand hôtel de Mascate», a déclaré à l'AFP une source proche du dossier, en précisant que «M. Garcia poursuivra jeudi ses discussions» avec la délégation du Qatar formée, selon cette source, de «quatre membres dont un haut responsable».
«Après des mois consacrés à des entretiens avec des témoins et à la recherche de matériel, nous envisageons de terminer cette phase de notre investigation avant le 9 juin 2014», ont déclaré M. Garcia et son adjoint Cornel Borbely. Ils ont ajouté avoir l'intention de «soumettre un rapport à la chambre de jugement (de la Fifa) environ six semaines plus tard», soit après la finale, le 13 juillet, du Mondial brésilien qui débute le 12 juin.
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Re: CORRUPTIONS TRUCAGES ET VIOLENCES DANS LE FOOTBALL ET LE SPORT EN GENERAL
Et si la Coupe du monde 2022 prévue au Qatar avait lieu... en Angleterre ?
6 commentaires
Publié le 06/06/2014 à 10h42 , modifié le 06/06/2014 à 11h56 par
SudOuest.fr avec AFP
Le Premier ministre britannique a laissé entendre que son pays serait prêt à accueillir le Mondial 2022 si son organisation était retirée au Qatar
Le stade Wembley accueillera-t-il des matches de la Coupe du monde 2022 ? © Photo
AFP ADRIAN DENNIS
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L
e Premier ministre britannique, David Cameron, a déclaré à demi-mot que son pays pourrait accueillir le Mondial 2022 si le Qatar le perdait après les accusations de corruption.
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L'Australie s'était déjà déclarée candidate, elle qui avait déjà présentée sa candidature avant l'attribution de la compétition au Qatar.
La Fifa a annoncé qu'elle comptait boucler d'ici le 9 juin son enquête sur l'attribution controversée des Mondiaux 2018 à la Russie et 2022 au Qatar.
"Nous devons laisser l'enquête suivre son cours", a déclaré David Cameron en réponse à une question lors d'une conférence de presse à l'issue du sommet du G7 à Bruxelles.
"Mais l'Angleterre est le pays du football, comme c'est le pays et le créateur de nombreux sports", a-t-il ajouté en citant "le tennis, le rugby, le golf, le ski, le tennis de table et le cricket".
Le scandale a été lancé par le Sunday Times. Le journal britannique a affirmé que l'ancien haut responsable du football qatari, Mohamed Bin Hammam, avait versé plus de cinq millions de dollars pour obtenir, en 2010, le soutien de plusieurs représentants du football international à la candidature du Qatar, dont Michel Platini. L'émirat a nié toute irrégularité.
Le choix du Qatar avait aussi suscité la polémique sur le fait d'organiser cette compétition dans un pays où les températures atteignent en été entre 40 et 50°C. En mai, le président de la Fifa, Joseph Blatter, avait estimé que confier le Mondial 2022 au Qatar avait été une "erreur", en jugeant "plus que probable" que la compétition se jouera en hiver.
L'Angleterre n'a organisé qu'une seule fois la Coupe du monde, en 1966.
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Publié le 06/06/2014 à 10h42 , modifié le 06/06/2014 à 11h56 par
SudOuest.fr avec AFP
Le Premier ministre britannique a laissé entendre que son pays serait prêt à accueillir le Mondial 2022 si son organisation était retirée au Qatar
Le stade Wembley accueillera-t-il des matches de la Coupe du monde 2022 ? © Photo
AFP ADRIAN DENNIS
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L
e Premier ministre britannique, David Cameron, a déclaré à demi-mot que son pays pourrait accueillir le Mondial 2022 si le Qatar le perdait après les accusations de corruption.
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L'Australie s'était déjà déclarée candidate, elle qui avait déjà présentée sa candidature avant l'attribution de la compétition au Qatar.
La Fifa a annoncé qu'elle comptait boucler d'ici le 9 juin son enquête sur l'attribution controversée des Mondiaux 2018 à la Russie et 2022 au Qatar.
"Nous devons laisser l'enquête suivre son cours", a déclaré David Cameron en réponse à une question lors d'une conférence de presse à l'issue du sommet du G7 à Bruxelles.
"Mais l'Angleterre est le pays du football, comme c'est le pays et le créateur de nombreux sports", a-t-il ajouté en citant "le tennis, le rugby, le golf, le ski, le tennis de table et le cricket".
Le scandale a été lancé par le Sunday Times. Le journal britannique a affirmé que l'ancien haut responsable du football qatari, Mohamed Bin Hammam, avait versé plus de cinq millions de dollars pour obtenir, en 2010, le soutien de plusieurs représentants du football international à la candidature du Qatar, dont Michel Platini. L'émirat a nié toute irrégularité.
Le choix du Qatar avait aussi suscité la polémique sur le fait d'organiser cette compétition dans un pays où les températures atteignent en été entre 40 et 50°C. En mai, le président de la Fifa, Joseph Blatter, avait estimé que confier le Mondial 2022 au Qatar avait été une "erreur", en jugeant "plus que probable" que la compétition se jouera en hiver.
L'Angleterre n'a organisé qu'une seule fois la Coupe du monde, en 1966.
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Re: CORRUPTIONS TRUCAGES ET VIOLENCES DANS LE FOOTBALL ET LE SPORT EN GENERAL
Mondial 2022. Sony et Adidas soulignent l'importance d'une enquête
Qatar - 08 Juin - 0
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Deux sponsors agréés par la FIFA, Sony et Adidas, ont souligné la nécessité d'une enquête appropriée et rapide sur les conditions d'attribution au Qatar du Mondial-2022.
« Nous sommes confiants de voir cette enquête traitée avec une priorité haute », a déclaré l'équipementier allemand Adidas, partenaire de la Fifa depuis 1970, dans un courrier électronique à l'AFP.
« Cependant, la teneur négative du débat public n'est ni bon pour l'image de marque du football, ni pour celle de l'institution Fifa, ni pour celle des partenaires », a écrit Adidas, qui avait prolongé en novembre dernier son partenariat avec la Fifa jusqu'en 2030.
La compagnie japonaise Sony, partenaire officiel du Mondial, réclame une « enquête appropriée » de la Fifa portant sur les soupçons de corruption dans l'attribution au Qatar de l'édition 2022, a révélé dimanche le Sunday Times.
L'hebdomadaire britannique avait affirmé la semaine dernière, à la suite d'une enquête, que l'ancien haut responsable du football qatari Mohamed Bin Hammam avait versé plus de cinq millions de dollars pour obtenir le soutien de plusieurs représentants du football international à la candidature du Qatar pour le Mondial-2022.
"Nous souhaitons que ces allégations soient examinées de manière appropriée", a déclaré Sony dans un communiqué publié par le journal britannique.
La Fifa enquête actuellement sur l'attribution controversée des Mondiaux-2018 à la Russie et 2022 au Qatar.
Son investigation prendra fin lundi 9 juin et son rapport sera remis à la chambre de jugement de la Fifa environ six semaines plus tard.
« Nous attendons de la Fifa qu'elle adhère à ses principes d'éthique et d'intégrité dans toutes ses opérations », a aussi indiqué le communiqué publié par le Sunday Times.
Interrogé par l'AFP à Tokyo, un porte-parole de la compagnie n'a pas souhaité réagir à l'article du Sunday Times.« Nous refusons de commenter nos échanges avec la Fifa », a précisé George Boyd.
Le comité exécutif du Mondial-2022 au Qatar affirme de son côté qu'il a gagné « au mérite ».
Depuis 2012, Mohammed Bin Hammam est banni de toute activité dans la vie du football pour son implication dans une autre affaire de corruption.
« Le processus en cours va confirmer le droit du Qatar à accueillir la grande compétition mondiale », a déclaré le comité dimanche.
Il a aussi réaffirmé que Bin Hammam n'avait « joué aucun rôle officiel ou non officiel » dans la candidature de son pays.La Fifa, qui n'a pas commenté les révélations du Sunday Times, tiendra son congrès annuel à Sao Paulo du 9 au 12 juin, jour du coup d'envoi du Mondial au Brésil.
Qatar - 08 Juin - 0
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- Sony veut des réponses. | Photo : Reuters
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Deux sponsors agréés par la FIFA, Sony et Adidas, ont souligné la nécessité d'une enquête appropriée et rapide sur les conditions d'attribution au Qatar du Mondial-2022.
« Nous sommes confiants de voir cette enquête traitée avec une priorité haute », a déclaré l'équipementier allemand Adidas, partenaire de la Fifa depuis 1970, dans un courrier électronique à l'AFP.
« Cependant, la teneur négative du débat public n'est ni bon pour l'image de marque du football, ni pour celle de l'institution Fifa, ni pour celle des partenaires », a écrit Adidas, qui avait prolongé en novembre dernier son partenariat avec la Fifa jusqu'en 2030.
La compagnie japonaise Sony, partenaire officiel du Mondial, réclame une « enquête appropriée » de la Fifa portant sur les soupçons de corruption dans l'attribution au Qatar de l'édition 2022, a révélé dimanche le Sunday Times.
L'hebdomadaire britannique avait affirmé la semaine dernière, à la suite d'une enquête, que l'ancien haut responsable du football qatari Mohamed Bin Hammam avait versé plus de cinq millions de dollars pour obtenir le soutien de plusieurs représentants du football international à la candidature du Qatar pour le Mondial-2022.
"Nous souhaitons que ces allégations soient examinées de manière appropriée", a déclaré Sony dans un communiqué publié par le journal britannique.
La Fifa enquête actuellement sur l'attribution controversée des Mondiaux-2018 à la Russie et 2022 au Qatar.
Son investigation prendra fin lundi 9 juin et son rapport sera remis à la chambre de jugement de la Fifa environ six semaines plus tard.
« Nous attendons de la Fifa qu'elle adhère à ses principes d'éthique et d'intégrité dans toutes ses opérations », a aussi indiqué le communiqué publié par le Sunday Times.
Interrogé par l'AFP à Tokyo, un porte-parole de la compagnie n'a pas souhaité réagir à l'article du Sunday Times.« Nous refusons de commenter nos échanges avec la Fifa », a précisé George Boyd.
Le comité exécutif du Mondial-2022 au Qatar affirme de son côté qu'il a gagné « au mérite ».
Depuis 2012, Mohammed Bin Hammam est banni de toute activité dans la vie du football pour son implication dans une autre affaire de corruption.
« Le processus en cours va confirmer le droit du Qatar à accueillir la grande compétition mondiale », a déclaré le comité dimanche.
Il a aussi réaffirmé que Bin Hammam n'avait « joué aucun rôle officiel ou non officiel » dans la candidature de son pays.La Fifa, qui n'a pas commenté les révélations du Sunday Times, tiendra son congrès annuel à Sao Paulo du 9 au 12 juin, jour du coup d'envoi du Mondial au Brésil.
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Re: CORRUPTIONS TRUCAGES ET VIOLENCES DANS LE FOOTBALL ET LE SPORT EN GENERAL
Mondial 2022 au Qatar. Diego Maradona dénonce la corruption à la Fifa
Argentine - 08 Juin
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"Il y a d'énormes pots-de-vin à la Fifa et il faut demander des comptes à ceux qui en sont responsables notamment concernant le Mondial 2022 au Qatar", a déclaré Maradona.
Le meilleur joueur de tous les temps, Diego Armando Maradona, s'est élevé dimanche contre la corruption présumée au sein de la Fifa avec d'« énormes pots-de-vin » et exigé des poursuite contre ceux qui en seraient responsables dans l'affaire de l'attribution au Qatar du Mondial-2022.
« Il y a d'énormes pots-de-vin à la Fifa et il faut demander des comptes à ceux qui en sont responsables notamment en ce qui concerne le dossier du Mondial-2022 au Qatar », a déclaré l'ancienne gloire du football argentin, basée aux Emirats arabes unis en tant qu'ambassadeur sportif.
Dans une interview publiée par le quotidien Al-Ittihad d'Abuo Dhabi, il a affirmé avoir dénoncé en vain « depuis des années, des cas de pots-de-vin à la Fifa ».
"Michel Platini a baissé les bras"
Maradona, qui sera présent au Mondial du Brésil à partir de jeudi comme commentateur pour le compte d'une chaîne du Venezuela, a émis l'espoir que « le football retrouve sa vocation originelle, un sport de plaisir, loin des pots-de-vin et de la corruption qui l'entachent actuellement ».
Il a déploré que d'anciennes stars du football mondial, comme le Français Michel Platini, « ont baissé les bras » face à de telles irrégularités, comme il s'est inscrit contre un nouveau mandat à la tête de la Fifa pour le Suisse Joseph Blatter pour qui « le football est un domaine d'affaires ».
Le Qatar a nié des accusations de corruption lors de l'attribution du Mondial 2022, après que le Sunday Times a assuré être en possession de milliers de courriels et d'autres documents attestant de présumés versements d'argent effectués par le Qatari Mohamed Bin Hammam, alors membre du Comité exécutif de la Fifa et radié à vie en 2012 pour corruption.
Argentine - 08 Juin
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- Diego Armando Maradona, 53 ans. | Photo : AFP
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"Il y a d'énormes pots-de-vin à la Fifa et il faut demander des comptes à ceux qui en sont responsables notamment concernant le Mondial 2022 au Qatar", a déclaré Maradona.
Le meilleur joueur de tous les temps, Diego Armando Maradona, s'est élevé dimanche contre la corruption présumée au sein de la Fifa avec d'« énormes pots-de-vin » et exigé des poursuite contre ceux qui en seraient responsables dans l'affaire de l'attribution au Qatar du Mondial-2022.
« Il y a d'énormes pots-de-vin à la Fifa et il faut demander des comptes à ceux qui en sont responsables notamment en ce qui concerne le dossier du Mondial-2022 au Qatar », a déclaré l'ancienne gloire du football argentin, basée aux Emirats arabes unis en tant qu'ambassadeur sportif.
Dans une interview publiée par le quotidien Al-Ittihad d'Abuo Dhabi, il a affirmé avoir dénoncé en vain « depuis des années, des cas de pots-de-vin à la Fifa ».
"Michel Platini a baissé les bras"
Maradona, qui sera présent au Mondial du Brésil à partir de jeudi comme commentateur pour le compte d'une chaîne du Venezuela, a émis l'espoir que « le football retrouve sa vocation originelle, un sport de plaisir, loin des pots-de-vin et de la corruption qui l'entachent actuellement ».
Il a déploré que d'anciennes stars du football mondial, comme le Français Michel Platini, « ont baissé les bras » face à de telles irrégularités, comme il s'est inscrit contre un nouveau mandat à la tête de la Fifa pour le Suisse Joseph Blatter pour qui « le football est un domaine d'affaires ».
Le Qatar a nié des accusations de corruption lors de l'attribution du Mondial 2022, après que le Sunday Times a assuré être en possession de milliers de courriels et d'autres documents attestant de présumés versements d'argent effectués par le Qatari Mohamed Bin Hammam, alors membre du Comité exécutif de la Fifa et radié à vie en 2012 pour corruption.
aladin- Messages : 115038
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Re: CORRUPTIONS TRUCAGES ET VIOLENCES DANS LE FOOTBALL ET LE SPORT EN GENERAL
Beckenbauer n'a «rien à cacher»
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Franz Beckenbauer a assuré n'avoir absolument rien à cacher concernant les soupçons de corruption dans le cadre de l'attribution des Coupes du monde 2018 à la Russie et 2022 au Quatar, assure-t-il dans un entretien à Bild. «Je n'ai absolument rien de rien à cacher (dans ces dossiers) et je suis évidemment aussi d'avis qu'il doit y avoir des sanctions pour les responsables quand une corruption est prouvée», a-t-il déclaré au quotidien allemand.
Interrogé sur son rôle dans l'attribution du Mondial 2022 au Qatar, l'ancienne gloire du football allemand a refusé de dire pour qui il a voté, se réfugiant derrière «le secret du vote» qui reste valable aujourd'hui. Il a toutefois souligné que «les gens qui ont de la mémoire se souviendront que j'ai déclaré peu après que le choix du Qatar me surprenait. Et j'ai été l'un des premiers à dire qu'un Mondial en été là-bas était impossible, et qu'il faudrait jouer en hiver».
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Franz Beckenbauer a assuré n'avoir absolument rien à cacher concernant les soupçons de corruption dans le cadre de l'attribution des Coupes du monde 2018 à la Russie et 2022 au Quatar, assure-t-il dans un entretien à Bild. «Je n'ai absolument rien de rien à cacher (dans ces dossiers) et je suis évidemment aussi d'avis qu'il doit y avoir des sanctions pour les responsables quand une corruption est prouvée», a-t-il déclaré au quotidien allemand.
Interrogé sur son rôle dans l'attribution du Mondial 2022 au Qatar, l'ancienne gloire du football allemand a refusé de dire pour qui il a voté, se réfugiant derrière «le secret du vote» qui reste valable aujourd'hui. Il a toutefois souligné que «les gens qui ont de la mémoire se souviendront que j'ai déclaré peu après que le choix du Qatar me surprenait. Et j'ai été l'un des premiers à dire qu'un Mondial en été là-bas était impossible, et qu'il faudrait jouer en hiver».
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Re: CORRUPTIONS TRUCAGES ET VIOLENCES DANS LE FOOTBALL ET LE SPORT EN GENERAL
Turquie: Emre condamné pour racisme
Le milieu turc Emre Belozoglu a été condamné à deux mois de prison avec sursis, après avoir proféré des insultes racistes dans un match disputé en avril 2012. Au moment des faits, le joueur du Fenerbahçe avait été suspendu deux matches suite à ses propos envers le milieu ivoirien du Trabzonspor, Didier Zokora, qu'il avait qualifié de "sale nègre". Le tribunal pénal d'Istanbul a finalement pris sa décision aujourd'hui en assortissant la peine d'une période de cinq ans sans récidive, auquel cas la sanction serait plus sévère.
Le milieu turc Emre Belozoglu a été condamné à deux mois de prison avec sursis, après avoir proféré des insultes racistes dans un match disputé en avril 2012. Au moment des faits, le joueur du Fenerbahçe avait été suspendu deux matches suite à ses propos envers le milieu ivoirien du Trabzonspor, Didier Zokora, qu'il avait qualifié de "sale nègre". Le tribunal pénal d'Istanbul a finalement pris sa décision aujourd'hui en assortissant la peine d'une période de cinq ans sans récidive, auquel cas la sanction serait plus sévère.
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Re: CORRUPTIONS TRUCAGES ET VIOLENCES DANS LE FOOTBALL ET LE SPORT EN GENERAL
Mondial 2022: les ouvriers népalais paient un lourd tribut sur les chantiers
19/06/2014 14:52
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Bhupendra Malla, à Katmandou, le 14 janvier 2014 - AFP Prakash Mathema
Une jambe brisée, une béquille et une montagne de papiers témoignant de sa bataille pour obtenir justice: Bhupendra Malla paie un lourd tribut pour ses cinq mois de travail sur un chantier au Qatar, pays hôte du Mondial-2022.
L'émirat du Moyen-Orient concentre les critiques depuis plusieurs mois en raison de soupçons de corruption lors de l'attribution de la Coupe du Monde, mais également pour les conditions de travail inhumaines des ouvriers étrangers, comme Malla.
Il y a trois ans, Malla cherchait à tout prix à quitter son village du centre du Népal, en raison d'une dette abyssale héritée de sa tentative avortée d'ouvrir un commerce. La perspective d'un emploi au Qatar pour rembourser et financer la scolarité de ses enfants lui semblait l'unique moyen de s'en sortir.
"Je ne parvenais pas à joindre les deux bouts, mon père était agriculteur, mais cela ne paie pas, et je devais trouver le moyen de nourrir ma famille", dit-il à l'AFP à Katmandou.
Comme des centaines d'autres Népalais en quête de travail, Malla a pris la direction du Qatar et de ses chantiers de construction. L'émirat du Golfe a un besoin impérieux de main-d'oeuvre sur ses chantiers, et notamment pour les infrastructures prévues pour le Mondial-2022.
Les jambes écrasées
A 32 ans, Malla s'est retrouvé hébergé avec une dizaine d'autres hommes dans une pièce de 4m2 et n'a pas été payé pendant ses quatre premiers mois sur place, creusant un peu plus ses dettes. Son cauchemar ne faisait que commencer.
Un mois plus tard, il frôle la mort, les jambes écrasées dans un accident du travail. Il est opéré six fois, et ses employeurs refusent de l'indemniser et de lui restituer son passeport, à moins qu'il n'accepte leurs conditions de départ.
Il décide de les poursuivre en justice sur place, seul et sans moyens.
"Je devais nourrir ma famille, j'avais besoin d'argent, donc j'ai bataillé pendant deux ans et demi. Pendant ce temps, j'ai parfois eu l'impression que j'allais moisir et mourir sur place", dit-il.
La justice lui donne finalement raison et lui accorde 33.000 dollars US (24.000 euros) de dommages et intérêts, la restitution de son passeport et un billet pour Katmandou.
La victoire de Malla est une rare lueur d'espoir dans cette tragédie, les ONG dénonçant les conditions de vie infernales subies par les ouvriers émigrés au Qatar.
"Ils doivent travailler 18, 19 heures par jour, n'ont pas de nourriture et de logement correct (...) et par conséquent leur santé se détériore", explique Yubraj Nepal, de l'ONG népalaise de soutien aux émigrés Pravasi Nepali Co-ordination Committee.
Certains le paient de leur vie, revenant dans un cercueil avec pour seule justification de leur décès un document évoquant un "arrêt cardiaque".
Toujours plus de candidats
Au moins 360 ouvriers népalais sont ainsi morts au Qatar en deux ans, selon les chiffres du gouvernement népalais.
La confédération syndicale internationale (CSI) a estimé récemment qu'au rythme actuel 4.000 ouvriers émigrés pourraient mourir sur les chantiers du Qatar d'ici la Coupe du monde 2022.
Pourtant ces drames ne tarissent pas le flux d'ouvriers en direction de l'émirat. Des dizaines d'hommes font la queue chaque matin à Katmandou devant les services octroyant les permis de travailler à l'étranger.
"Nous n'avons pas le choix, nous devons partir à l'étranger. Nous ne pouvons trouver un bon emploi et gagner assez d'argent ici", témoigne Lal Bahadur Sunar, l'un d'entre eux.
Le gouvernement népalais affirme avoir peu de moyens d'améliorer la situation de ses émigrés.
"Sur le terrain, la responsabilité échoit à l'agence de recrutement ici et à l'employeur sur place", dit à l'AFP Rabindra Mohan Bhattarai, ancien directeur général des services de l'emploi à l'étranger.
Depuis son retour du Qatar, Malla n'a pas retrouvé de travail, mais ne retournerait pour rien au monde là-bas: "J'ai cru que j'allais mourir sans revoir ma femme et mes enfants. A moins que le Qatar ne traite mieux les ouvriers, je pense que la Coupe du monde ne devrait pas s'y tenir".
19/06/2014 14:52
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Bhupendra Malla, à Katmandou, le 14 janvier 2014 - AFP Prakash Mathema
Une jambe brisée, une béquille et une montagne de papiers témoignant de sa bataille pour obtenir justice: Bhupendra Malla paie un lourd tribut pour ses cinq mois de travail sur un chantier au Qatar, pays hôte du Mondial-2022.
L'émirat du Moyen-Orient concentre les critiques depuis plusieurs mois en raison de soupçons de corruption lors de l'attribution de la Coupe du Monde, mais également pour les conditions de travail inhumaines des ouvriers étrangers, comme Malla.
Il y a trois ans, Malla cherchait à tout prix à quitter son village du centre du Népal, en raison d'une dette abyssale héritée de sa tentative avortée d'ouvrir un commerce. La perspective d'un emploi au Qatar pour rembourser et financer la scolarité de ses enfants lui semblait l'unique moyen de s'en sortir.
"Je ne parvenais pas à joindre les deux bouts, mon père était agriculteur, mais cela ne paie pas, et je devais trouver le moyen de nourrir ma famille", dit-il à l'AFP à Katmandou.
Comme des centaines d'autres Népalais en quête de travail, Malla a pris la direction du Qatar et de ses chantiers de construction. L'émirat du Golfe a un besoin impérieux de main-d'oeuvre sur ses chantiers, et notamment pour les infrastructures prévues pour le Mondial-2022.
Les jambes écrasées
A 32 ans, Malla s'est retrouvé hébergé avec une dizaine d'autres hommes dans une pièce de 4m2 et n'a pas été payé pendant ses quatre premiers mois sur place, creusant un peu plus ses dettes. Son cauchemar ne faisait que commencer.
Un mois plus tard, il frôle la mort, les jambes écrasées dans un accident du travail. Il est opéré six fois, et ses employeurs refusent de l'indemniser et de lui restituer son passeport, à moins qu'il n'accepte leurs conditions de départ.
Il décide de les poursuivre en justice sur place, seul et sans moyens.
"Je devais nourrir ma famille, j'avais besoin d'argent, donc j'ai bataillé pendant deux ans et demi. Pendant ce temps, j'ai parfois eu l'impression que j'allais moisir et mourir sur place", dit-il.
La justice lui donne finalement raison et lui accorde 33.000 dollars US (24.000 euros) de dommages et intérêts, la restitution de son passeport et un billet pour Katmandou.
La victoire de Malla est une rare lueur d'espoir dans cette tragédie, les ONG dénonçant les conditions de vie infernales subies par les ouvriers émigrés au Qatar.
"Ils doivent travailler 18, 19 heures par jour, n'ont pas de nourriture et de logement correct (...) et par conséquent leur santé se détériore", explique Yubraj Nepal, de l'ONG népalaise de soutien aux émigrés Pravasi Nepali Co-ordination Committee.
Certains le paient de leur vie, revenant dans un cercueil avec pour seule justification de leur décès un document évoquant un "arrêt cardiaque".
Toujours plus de candidats
Au moins 360 ouvriers népalais sont ainsi morts au Qatar en deux ans, selon les chiffres du gouvernement népalais.
La confédération syndicale internationale (CSI) a estimé récemment qu'au rythme actuel 4.000 ouvriers émigrés pourraient mourir sur les chantiers du Qatar d'ici la Coupe du monde 2022.
Pourtant ces drames ne tarissent pas le flux d'ouvriers en direction de l'émirat. Des dizaines d'hommes font la queue chaque matin à Katmandou devant les services octroyant les permis de travailler à l'étranger.
"Nous n'avons pas le choix, nous devons partir à l'étranger. Nous ne pouvons trouver un bon emploi et gagner assez d'argent ici", témoigne Lal Bahadur Sunar, l'un d'entre eux.
Le gouvernement népalais affirme avoir peu de moyens d'améliorer la situation de ses émigrés.
"Sur le terrain, la responsabilité échoit à l'agence de recrutement ici et à l'employeur sur place", dit à l'AFP Rabindra Mohan Bhattarai, ancien directeur général des services de l'emploi à l'étranger.
Depuis son retour du Qatar, Malla n'a pas retrouvé de travail, mais ne retournerait pour rien au monde là-bas: "J'ai cru que j'allais mourir sans revoir ma femme et mes enfants. A moins que le Qatar ne traite mieux les ouvriers, je pense que la Coupe du monde ne devrait pas s'y tenir".
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Bhupendra Malla, à Katmandou, le 14 janvier 2014 - AFP Prakash Mathema
Une jambe brisée, une béquille et une montagne de papiers témoignant de sa bataille pour obtenir justice: Bhupendra Malla paie un lourd tribut pour ses cinq mois de travail sur un chantier au Qatar, pays hôte du Mondial-2022.
L'émirat du Moyen-Orient concentre les critiques depuis plusieurs mois en raison de soupçons de corruption lors de l'attribution de la Coupe du Monde, mais également pour les conditions de travail inhumaines des ouvriers étrangers, comme Malla.
Il y a trois ans, Malla cherchait à tout prix à quitter son village du centre du Népal, en raison d'une dette abyssale héritée de sa tentative avortée d'ouvrir un commerce. La perspective d'un emploi au Qatar pour rembourser et financer la scolarité de ses enfants lui semblait l'unique moyen de s'en sortir.
"Je ne parvenais pas à joindre les deux bouts, mon père était agriculteur, mais cela ne paie pas, et je devais trouver le moyen de nourrir ma famille", dit-il à l'AFP à Katmandou.
Comme des centaines d'autres Népalais en quête de travail, Malla a pris la direction du Qatar et de ses chantiers de construction. L'émirat du Golfe a un besoin impérieux de main-d'oeuvre sur ses chantiers, et notamment pour les infrastructures prévues pour le Mondial-2022.
Les jambes écrasées
A 32 ans, Malla s'est retrouvé hébergé avec une dizaine d'autres hommes dans une pièce de 4m2 et n'a pas été payé pendant ses quatre premiers mois sur place, creusant un peu plus ses dettes. Son cauchemar ne faisait que commencer.
Un mois plus tard, il frôle la mort, les jambes écrasées dans un accident du travail. Il est opéré six fois, et ses employeurs refusent de l'indemniser et de lui restituer son passeport, à moins qu'il n'accepte leurs conditions de départ.
Il décide de les poursuivre en justice sur place, seul et sans moyens.
"Je devais nourrir ma famille, j'avais besoin d'argent, donc j'ai bataillé pendant deux ans et demi. Pendant ce temps, j'ai parfois eu l'impression que j'allais moisir et mourir sur place", dit-il.
La justice lui donne finalement raison et lui accorde 33.000 dollars US (24.000 euros) de dommages et intérêts, la restitution de son passeport et un billet pour Katmandou.
La victoire de Malla est une rare lueur d'espoir dans cette tragédie, les ONG dénonçant les conditions de vie infernales subies par les ouvriers émigrés au Qatar.
"Ils doivent travailler 18, 19 heures par jour, n'ont pas de nourriture et de logement correct (...) et par conséquent leur santé se détériore", explique Yubraj Nepal, de l'ONG népalaise de soutien aux émigrés Pravasi Nepali Co-ordination Committee.
Certains le paient de leur vie, revenant dans un cercueil avec pour seule justification de leur décès un document évoquant un "arrêt cardiaque".
Toujours plus de candidats
Au moins 360 ouvriers népalais sont ainsi morts au Qatar en deux ans, selon les chiffres du gouvernement népalais.
La confédération syndicale internationale (CSI) a estimé récemment qu'au rythme actuel 4.000 ouvriers émigrés pourraient mourir sur les chantiers du Qatar d'ici la Coupe du monde 2022.
Pourtant ces drames ne tarissent pas le flux d'ouvriers en direction de l'émirat. Des dizaines d'hommes font la queue chaque matin à Katmandou devant les services octroyant les permis de travailler à l'étranger.
"Nous n'avons pas le choix, nous devons partir à l'étranger. Nous ne pouvons trouver un bon emploi et gagner assez d'argent ici", témoigne Lal Bahadur Sunar, l'un d'entre eux.
Le gouvernement népalais affirme avoir peu de moyens d'améliorer la situation de ses émigrés.
"Sur le terrain, la responsabilité échoit à l'agence de recrutement ici et à l'employeur sur place", dit à l'AFP Rabindra Mohan Bhattarai, ancien directeur général des services de l'emploi à l'étranger.
Depuis son retour du Qatar, Malla n'a pas retrouvé de travail, mais ne retournerait pour rien au monde là-bas: "J'ai cru que j'allais mourir sans revoir ma femme et mes enfants. A moins que le Qatar ne traite mieux les ouvriers, je pense que la Coupe du monde ne devrait pas s'y tenir".
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L'émirat du Moyen-Orient concentre les critiques depuis plusieurs mois en raison de soupçons de corruption lors de l'attribution de la Coupe du Monde, mais également pour les conditions de travail inhumaines des ouvriers étrangers, comme Malla.
Il y a trois ans, Malla cherchait à tout prix à quitter son village du centre du Népal, en raison d'une dette abyssale héritée de sa tentative avortée d'ouvrir un commerce. La perspective d'un emploi au Qatar pour rembourser et financer la scolarité de ses enfants lui semblait l'unique moyen de s'en sortir.
"Je ne parvenais pas à joindre les deux bouts, mon père était agriculteur, mais cela ne paie pas, et je devais trouver le moyen de nourrir ma famille", dit-il à l'AFP à Katmandou.
Comme des centaines d'autres Népalais en quête de travail, Malla a pris la direction du Qatar et de ses chantiers de construction. L'émirat du Golfe a un besoin impérieux de main-d'oeuvre sur ses chantiers, et notamment pour les infrastructures prévues pour le Mondial-2022.
Les jambes écrasées
A 32 ans, Malla s'est retrouvé hébergé avec une dizaine d'autres hommes dans une pièce de 4m2 et n'a pas été payé pendant ses quatre premiers mois sur place, creusant un peu plus ses dettes. Son cauchemar ne faisait que commencer.
Un mois plus tard, il frôle la mort, les jambes écrasées dans un accident du travail. Il est opéré six fois, et ses employeurs refusent de l'indemniser et de lui restituer son passeport, à moins qu'il n'accepte leurs conditions de départ.
Il décide de les poursuivre en justice sur place, seul et sans moyens.
"Je devais nourrir ma famille, j'avais besoin d'argent, donc j'ai bataillé pendant deux ans et demi. Pendant ce temps, j'ai parfois eu l'impression que j'allais moisir et mourir sur place", dit-il.
La justice lui donne finalement raison et lui accorde 33.000 dollars US (24.000 euros) de dommages et intérêts, la restitution de son passeport et un billet pour Katmandou.
La victoire de Malla est une rare lueur d'espoir dans cette tragédie, les ONG dénonçant les conditions de vie infernales subies par les ouvriers émigrés au Qatar.
"Ils doivent travailler 18, 19 heures par jour, n'ont pas de nourriture et de logement correct (...) et par conséquent leur santé se détériore", explique Yubraj Nepal, de l'ONG népalaise de soutien aux émigrés Pravasi Nepali Co-ordination Committee.
Certains le paient de leur vie, revenant dans un cercueil avec pour seule justification de leur décès un document évoquant un "arrêt cardiaque".
Toujours plus de candidats
Au moins 360 ouvriers népalais sont ainsi morts au Qatar en deux ans, selon les chiffres du gouvernement népalais.
La confédération syndicale internationale (CSI) a estimé récemment qu'au rythme actuel 4.000 ouvriers émigrés pourraient mourir sur les chantiers du Qatar d'ici la Coupe du monde 2022.
Pourtant ces drames ne tarissent pas le flux d'ouvriers en direction de l'émirat. Des dizaines d'hommes font la queue chaque matin à Katmandou devant les services octroyant les permis de travailler à l'étranger.
"Nous n'avons pas le choix, nous devons partir à l'étranger. Nous ne pouvons trouver un bon emploi et gagner assez d'argent ici", témoigne Lal Bahadur Sunar, l'un d'entre eux.
Le gouvernement népalais affirme avoir peu de moyens d'améliorer la situation de ses émigrés.
"Sur le terrain, la responsabilité échoit à l'agence de recrutement ici et à l'employeur sur place", dit à l'AFP Rabindra Mohan Bhattarai, ancien directeur général des services de l'emploi à l'étranger.
Depuis son retour du Qatar, Malla n'a pas retrouvé de travail, mais ne retournerait pour rien au monde là-bas: "J'ai cru que j'allais mourir sans revoir ma femme et mes enfants. A moins que le Qatar ne traite mieux les ouvriers, je pense que la Coupe du monde ne devrait pas s'y tenir".
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Re: CORRUPTIONS TRUCAGES ET VIOLENCES DANS LE FOOTBALL ET LE SPORT EN GENERAL
[size=36]Risque élevé de corruption pour Caméroun-Brésil[/size]
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Le match entre le Cameroun et le Brésil, programmé lundi à Brasilia pour la dernière journée du Groupe A au Mondial, est considéré par la Fifa comme "très risqué" par rapport à la manipulation du résultat final. "Il existe une vulnérabilité", a reconnu Ralf Mutschke, chef de la sécurité de la principale instance footballistique, cité par le journal brésilien Folha de São Paulo. Selon ce responsable, la corruption ne concernerait pas une éventuelle victoire du Brésil mais le nombre de buts encaissés par le Cameroun. La Fifa craint que les Lions Indomptables facilitent une lourde défaite afin de permettre à certains groupes criminels de recevoir plusieurs millions d'euros sur le marché des paris sportifs.
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Le match entre le Cameroun et le Brésil, programmé lundi à Brasilia pour la dernière journée du Groupe A au Mondial, est considéré par la Fifa comme "très risqué" par rapport à la manipulation du résultat final. "Il existe une vulnérabilité", a reconnu Ralf Mutschke, chef de la sécurité de la principale instance footballistique, cité par le journal brésilien Folha de São Paulo. Selon ce responsable, la corruption ne concernerait pas une éventuelle victoire du Brésil mais le nombre de buts encaissés par le Cameroun. La Fifa craint que les Lions Indomptables facilitent une lourde défaite afin de permettre à certains groupes criminels de recevoir plusieurs millions d'euros sur le marché des paris sportifs.
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