CORRUPTIONS TRUCAGES ET VIOLENCES DANS LE FOOTBALL ET LE SPORT EN GENERAL

Taxeà75%:débutde la
médiationdemain
Le député PS Jean Glavany qui
préside déjà un groupe de travail
sur "le football durable" débutera
sa médiation demain
dans les locaux de la Fédération
française de football (FFF), pour
tenter de désamorcer la crise et
la menace de grève des clubs
professionnels de foot le dernier
week-end de novembre

OL: Le médecin réfute... Aulas

Emmanuel Orhant, le médecin lyonnais, semble confirmer la version de Stéphane Ruffier à propos des coups dans le dos qui auraient été portés à Jean-Michel Aulas après Saint-Etienne-Lyon (1-2, 13e journée de Ligue 1). "Le président déclare ce qu'il veut, mais je n'ai pas été agressé et il n'y a pas eu d'échange de coups, a-t-il en effet déclaré dans les colonnes du Parisien. Ça part de moi. Ça fait onze ans que je suis dans le foot et onze ans que je gagne à Saint-Etienne, j'ai eu le tort de le faire remarquer. Je m'en suis excusé immédiatement. J'ai voulu m'expliquer avec Fabrice Grange, que je connais. Ensuite, il y avait de l'adrénaline, mais au final tout le monde calmait tout le monde." Aulas est tout seul sur ce coup… Il avait ainsi affirmé que son docteur avait été frappé par Grange, lors de son intervention quelques minutes après le match sur Canal+.

[*]
Créé le 12/11/2013 - 21:28
La FIFA n'est pas responsable des manifestations, selon Valcke

Le secrétaire général de la FIFA, Jérôme Valcke a jugé que la Coupe du monde 2014 pourrait être le théâtre de nouvelles manifestations au Brésil. La présence de médias du monde entier fait du Mondial "une tribune idéale pour exprimer des revendications et organiser des manifestations", a-t-il dit à la presse à Johannesburg, rappelant les nombreuses manifestations ayant eu lieu au Brésil l’été dernier lors de la Coupe des Confédérations. "Je pense qu'il est trop facile d'imputer à la Coupe du monde ou à la Fifa ce qui s'est passé en juin dans les rues du Brésil et de demander pourquoi elle dépense autant d'argent dans une compétition de football et non ailleurs, a-t-il ensuite ajouté. "Il est vrai que la Coupe des Confédérations, comme ça sera peut-être le cas de la Coupe du monde l'an prochain, était l'occasion parfaite de manifester. Des milliers de journalistes couvriront la Coupe du monde." Les manifestants protestent notamment contre le coût de l’organisation de la compétition, estimé à 14 milliards d’euros, le jugeant disproportionné par rapport aux besoins du pays en hôpitaux, écoles ou infrastructures de transport.

FUTSAL
Plusd’arbitre
jusqu’ànouvel ordre
À la suite des incidents survenus
lors de la rencontre de
championnat de Futsal opposant
les clubs de l’Armada de
Port de Bouc et de l’AS Nord
Aix, au cours duquel un joueur
de ce dernier clubaportéatteinte
à l’intégrité physique de
l’arbitre de la rencontre, le comité
exécutif du district de Provence
a décidé de ne désigner
aucun arbitre sur les prochaines
rencontres des championnats
futsal (Élite et Honneur) et
ce jusqu’à nouvel ordre.

CYCLISME
ArmstrongaccuseVerbruggendel’avoir couvert
Lance Armstrong semble maintenant vouloir régler ses comptes.
Banni à vie et déchu de ses sept titres dans le Tour de France pour
avoir eu recours au dopage, l’Américain, accuse Hein Verbruggen,
président de l'Union cycliste internationale (UCI) entre 1991 et
2005, de l'avoir couvert. Le Texan relate notamment la signature
d'un certificat médical antidaté après un contrôle positif durant la
GrandeBoucle 1999.
L'UCI, qui est présidée depuis septembre par Brian Cookson, a annoncé
la prochaine mise en place d'une commission indépendante
chargée de faire la lumière sur le rôlede la fédération internationale,
notamment dans l'affaire Armstrong.

Heurts sur le Vieux-Port après la qualification de l'Algérie

Marseille / Publié le Mardi 19/11/2013 à 21H11





La fête est en train d'être gâchée pour les supporters de l'Algérie venus manifester leur joie sur le Vieux-Port après la qualification de leur équipe pour le Mondial-2014. Les policiers en civil et maîtres-chiens, pris à partie par des individus, se sont retranchés dans le marché de Noël. Une centaine de personnes les encerclent et leur jettent des projectiles.
Des maîtres-chiens et un escadron de CRS, équipés de boucliers, essaient de faire remonter la Canebière aux supporters.


L.M.

Exclu vendredi soir à Angers, alors que son équipe était en train de l’emporter (2-0), Anthony Lippini s’est ensuite rué vers le banc de touche du SCO, qui l’aurait insulté, pour en découdre. Une bagarre générale a suivi et l’Angevin Frikeche, qui a porté des coups à Lippini, a lui aussi été exclu. «Je ressens de l’injustice, a expliqué l’ancien Ajaccien une fois calmé dans le couloir des vestiaires. On parle beaucoup de l’image des footballeurs en ce moment et ça me désole. Il y a eu des mots, certains sur le banc angevin m’ont traité de pleureuse, alors que je peux y laisser un genou (sur un contact avec Gamboa devant le banc angevin) ! Ce n’est pas à moi de faire le justicier et je n’aurais peut-être pas dû. Gamboa, lui, est venu s’excuser et je le respecte pour ça. Je n’ai pas été impoli.»

Incidents à l'Allianz Riviera, 8 blessés et 250 "supporters" stéphanois évacués

Nice / Publié le Dimanche 24/11/2013 à 19H11





De violents incidents ont éclaté ce dimanche vers 16h, à l'entrée des quelque 250 "supporters" des Verts dans leur tribune de l'Allianz Riviera.
Huit personnes - dont deux stadiers - ont été légèrement blessées (points de suture essentiellement).
Sur le terrain, Saint-Etienne s'est imposé 1-0, but de Erding à la 23e.

Gard : le football veut en finir avec sa mauvaise réputation
YAN BARRY
24/11/2013, 13 h 00 | Mis à jour le 24/11/2013, 14 h 16



Réagir



Le district Gard-Lozère veut que le respect gagne du terrain. (D.R.)
Le district Gard-Lozère et les clubs amateurs font tout pour éviter tout incident lors des 400 matchs organisés chaque week-end. Même s'il existe un désamour vis-à-vis de l'équipe de France malgré son exploit de mardi dernier, le nombre de licenciés augmente dans le Gard de 1,8%.
La qualification de l’équipe de France pour la coupe du Monde de 2014 au Brésil de mardi dernier a redonné un coup de fouet au moral du monde du football gardois qui déplore une image sulfureuse autour de sa discipline. "On en a marre d’être montrés du doigt par les médias alors qu’on veut véhiculer des valeurs de respect, de plaisir du jeu", souligne anonymement un entraîneur d’un club amateur.
Respect



"Avec le coup de boule de Zidane contre Materazzi lors de la finale de la coupe du Monde 2006, on a perdu dix ans de travail sur le respect de l’adversaire. Les médias n’avaient pas trop touché à Zidane à l’époque. L’image avait été détestable et la grève des Bleus en Afrique du Sud en 2010 n’a fait que rajouter une couche", indique le président du district Gard-Lozère Francis Anjolras.
21 000 licenciés
Cette réputation de violence qui touche peu les 400 matchs organisés chaque week-end dans le Gard, le comportement limite de parents qui mettent tous leurs espoirs d’une vie meilleure sur leur enfant pour peu qu’il ait du talent, et ce désamour pour les Bleus, n’ont pas freiné la hausse du nombre de licenciés. Dans le Gard, elle s’est élevée cette année à 1,8 %, soit dans la moyenne nationale, ce qui donne 21 000 licenciés avec des bonds chez les 6-13 ans et les féminines.
Aucune grave agression en deux ans
Au-delà des chiffres, les dirigeants du district se réjouissent de ne pas avoir relevé de graves agressions lors de matchs depuis deux ans grâce à la mise en place du remplaçant-remplacé - le Gard a été le premier à l’appliquer - ce qui permet à l’entraîneur de sortir quelques minutes un joueur énervé pour le calmer.
Protocole
Un protocole d’avant-match permet aussi aux clubs engagés en Promotion d’honneur de pouvoir compter sur une feuille de route pour l’organisation des rencontres dans le meilleur état d’esprit possible. Ce qui n’empêche pas encore les problèmes avec des clubs dans le viseur du district comme Nîmes Chemin-Bas, dont l’équipe des U19 a été exclue, Sauveterre ou Saint-Gilles.
Les représentants des clubs de Promotion honneur peuvent aussi rencontrer une fois par an les dirigeants du district qui rappellent les règlements en vigueur. Lundi dernier, en soirée, c’était le cas pour la Poule B de PHB où même le club lozérien de Marvejols avait fait le long déplacement jusqu’au Nîmotel.
"On n'est que des hommes"
Les échanges ont été courtois mais musclés sur des thèmes divers : un arbitre bousculé à Saint-Paulet-de-Caisson, un long échange de vues sur l’utilité du carton blanc mis par l’arbitre qui permet à un joueur de sortir dix minutes quand le ton monte. Une pratique peu courante que se refuse à appliquer le district Gard-Lozère qui préfère responsabiliser les entraîneurs. Et au final, un commentaire partagé dans la salle. "La pression peut monter car on n’est que des hommes. Mais c’est vrai que tout se passe mieux avec un sourire", insiste un dirigeant qui, comme beaucoup d’autres, veut faire chaque week-end du football un formidable terrain de jeu. Et pour cela, les clubs amateurs ne veulent plus dépendre de la cote d’amour des Bleus mais bien de l’esprit collectif qu’ils veulent inculquer.

Nice-Saint-Etienne: Le gouvernement condamne les violences

Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls et la ministre des Sports Valérie Fourneyron ont condamné fermement les heurts entre supporters survenus dimanche en marge de la rencontre entre Nice et Saint-Etienne (0-1). "Manuel Valls, ministre de l'Intérieur et Valérie Fourneyron, ministre des Sports, de la Jeunesse, de l’Education populaire et de la Vie associative, condamnent avec la plus grande sévérité les graves incidents survenus avant le coup d'envoi de la rencontre de ligue 1 entre Nice et Saint-Etienne, et qui ont fait neuf blessés. De tels événements montrent à l'évidence que les comportements violents d' "ultras" de certains clubs n'ont toujours pas été éradiqués. Ces incidents justifient donc pleinement les mesures d'interdiction de stade ou d'encadrement de déplacements qui sont prises très régulièrement par les pouvoirs publics", peut-on ainsi lire dans un communiqué commun des deux ministères. A peine arrivés à l'Allianz Riviera, les supporters stéphanois ont commis des dégradations en arrachant, puis en jetant des sièges de la tribune en direction des supporters niçois. Ces derniers ont répliqué et s'en est suivi une échauffourée entre les deux groupes. Les forces de l'ordre sont parvenus à ramener le calme, puis on fait évacuer les visiteurs avant même le coup d'envoi. "C’est inadmissible, intolérable. Les responsables stéphanois n’y sont pour rien, nous non plus. Nous sommes pris en otage, nous ne sommes pas d’accord", s'est emporté le président niçois, Jean-Pierre Rivère, sur BeIn Sport.

Le club condamne les incidents







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Dans un communiqué publié sur son site internet, Saint-Etienne a réagi aux incidents survenus en marge de la rencontre Nice-ASSE (0-1) ce dimanche et «condamne fermement l'attitude violente de certains individus». Le club souhaite «promouvoir un football éthique, convivial et festif» et a précisé que «le fait que les bus de supporters stéphanois ait été caillassé n'excuse pas les débordements de violence à l'intérieur du stade». Plus tôt dans la journée, Frédéric Thiriez s'était également montré très ferme face à ces débordements.

Violence en marge du match Nice / Saint-Etienne : une enquête est ouverte
AFP
25/11/2013, 16 h 48 | Mis à jour le 25/11/2013, 17 h 06



18 réactions



Débordements des supporteurs de Saint-Etienne avant le début de la rencontre. (VALERY HACHE / AFP )
Huit personnes ont été blessées lors d'échauffourées une heure avant le coup d'envoi de la rencontre Nice-Saint-Etienne dimanche soir. Près de 250 "ultras" ont arraché et jeté des dizaines de sièges avant de repartir en bus. 
Une enquête est "en cours" depuis dimanche soir à la suite des violences et dégradations survenues au stade de l'Allianz Riviera à Nice en présence de supporteurs de Saint-Etienne, a indiqué lundi le procureur de Nice, Eric Bedos. Il y avait dimanche soir dans le stade un magistrat de Nice comme pour tous les matchs considérés "à risques", ainsi qu'un policier stéphanois, a précisé le procureur.
Huit blessés lors d'échauffourées



Les vidéos vont notamment être exploitées pour identifier les auteurs de violences et de déprédations. Huit personnes - un supporteur stéphanois et sept Niçois (dont deux stadiers) - ont été blessées dans les échauffourées dimanche soir. L'OGCN et les stadiers blessés ont annoncé leur intention de porter plainte. Le club niçois entend envoyer la facture des dégâts au club stéphanois. Un total de 220 sièges, dont 150 dossiers et 70 assises, ont été détériorés, a détaillé lundi le patron de Nice Eco Stadium, Xavier Lorcat Jacob. Il n'a pas chiffré le montant des dégradations, toutes survenues dans la tribune réservée aux supporteurs visiteurs, qui seront à la charge du club résident, l'OGCN.
Ré-encager les stades ?
"Ré-encager les stades, est-ce vraiment la solution ?", s'est-il interrogé. "Je pense qu'il faut prendre un peu de temps et y réfléchir. La solution peut passer par le fait que ce type de supporteurs ne se déplacent plus lors de matchs classés à risques", a-t-il estimé lors d'un point de presse. Le responsable envisage de renforcer les gardes-corps de la tribune visiteurs et d'augmenter le nombre de stadiers.
"Les images de vidéosurveillance captées lors de leur entrée dans l'Allianz Riviera démontrent sans ambiguïté qu'il n'y a eu aucun "caillassage" des bus stéphanois. Pas un véhicule n'apparaît avec une vitre brisée", a précisé lundi la direction du club niçois sur son site internet, confirmant ainsi un premier constat de source policière.
Pas de jets de projectiles sur les bus
A la mi-temps du match Nice-ASSE (0-1), le président stéphanois Roland Romeyer avait tenté d'expliquer, sans le justifier, l'énervement des supporteurs des Verts par des jets de projectiles sur leurs bus. Tancé par son homologue azuréen Jean-Pierre Rivère, qui l'avait invité "à la décence, à prendre du recul et à s'informer" sur des débordements "à ne plus jamais voir dans le football", le responsable forézien n'avait ensuite plus fait référence à des incidents sur la route et s'en était remis aux résultats de l'enquête. "Il y a trop de violence, si ça continue, je vais rendre mon tablier", avait-il même lancé avant de quitter Nice.
Estrosi : "Le football déshonoré"
Dimanche, un peu plus d'une heure avant le coup d'envoi de la rencontre de championnat entre Nice et Saint-Etienne, quelque 250 "ultras" dont des anciens membres des "Green Angels", un groupe auto-dissous en septembre, avaient arraché et jeté des dizaines de sièges, a constaté une correspondante de l'AFP. Expulsés du stade par la police avant le coup d'envoi du match, ils sont repartis immédiatement en autocars pour Saint-Etienne. Le député-maire de Nice, Christian Estrosi (UMP), a fustigé lundi "l'attitude des supporters stéphanois et les actes de vandalisme qui déshonorent le football et les valeurs même du sport".
Le président du conseil général des Alpes-Maritimes Eric Ciotti (UMP) a également condamné "avec la plus grande sévérité ces violences", réclamant "des sanctions exemplaires" contre les auteurs.

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Montpellier : le match de foot dégénère à Lunel
YANNICK POVILLON
25/11/2013, 08 h 15 | Mis à jour le 25/11/2013, 08 h 43



10 réactions



carton jaune pour les footeux ! (D. R. )
Zoom sur la bagarre générale, samedi, entre les gars du Gallia de Lunel et ceux du Montpellier Atlas.
"C’est à chaque fois pareil contre eux mais, là, c’est allé beaucoup trop loin. Je vais demander à la Ligue de ne plus jouer contre Montpellier Atlas, car il y va de la sécurité des joueurs."
Sylvain Fiorantino, dirigeant du Gallia Club de Lunel, a vu des scènes surréalistes sur le terrain pescalune, samedi, au cours du match des U17 opposant les Lunellois aux Pailladins du Montpellier Atlas. Au coup de sifflet final, alors que les deux équipes allaient se quitter sur un score de parité 1 à 1, et que le match s’était à peu près bien déroulé, "le gardien s’est jeté sur un de nos joueurs les deux jambes en avant dans le dos. Il aurait pu le tuer", constate Alexandre, l’entraîneur du Gallia, blessé lui aussi dans la bagarre générale qui s’en est suivie. Il a fallu l’intervention des gendarmes lunellois mais les dirigeants du Gallia ont décidé que, cette fois, "malgré les pressions que l’on subies, on va porter plainte au nom du club". Chaque blessé côté lunellois devrait aussi se rendre à la gendarmerie après être passé par l’hôpital. Pour autant, l’un des éducateurs du Montpellier Atlas, qui officiait hier en arbitre de touche, a bien essayé de calmer ses troupes... en vain.



"Ça fait des années qu’on a des problèmes avec eux. Maintenant, c’est fini. C’est inadmissible. Si personne ne fait rien, un, jour il y aura un mort", se désole Sylvain Fiorantino.
Les dirigeants du Montpellier Atlas n’ont pas pu être joints.

Les clubs montrés du doigt

Publié le 26/11/2013 à 03:52

.Incidents. Après les bagarres lors de Nice - Saint-étienne.

Une bien sale image./ Photo AFP



Une enquête judiciaire est en cours après les débordements qui ont fait 8 blessés lors de Nice - Saint-Étienne avant-hier a- près-midi, et le ministère de l’Intérieur a placé les clubs face à leurs responsabilités. Les vidéos vont notamment être exploitées pour identifier les fauteurs de troubles.
Le contentieux entre supporters niçois et stéphanois dure depuis plus de 30 ans. Mais il a franchi un barreau sur l’échelle de la bêtise : 220 sièges ont été détériorés dans la tribune réservée aux visiteurs ; et donc un supporter stéphanois et 7 Niçois, dont deux stadiers, légèrement blessés dimanche à l’Allianz Riviera.
Des débordements condamnés par le président des Verts, Roland Romeyer, qui affirme : «Il est bien évident que ce ne sont pas des gens normalement constitués, ce ne sont pas des gens qui ont eu l’éducation que j’ai eue au niveau du respect et des valeurs humaines.»
Cependant, c’est désormais sur l’ensemble des supporters que plane la menace. «Si nous n’arrivons pas à régler ce problème définitivement, ça finira par une interdiction systématique des déplacements», a déjà prévenu le président de la LFP Frédéric Thiriez.
Du côté du ministère, on montre du doigt les clubs eux-mêmes. «Il y a des responsables de clubs qui ne souhaitent pas faire le ménage dans leur tribune.
» Et ce sont les mêmes qui accusent les pouvoirs publics de ne pas prendre la mesure du problème», dit-on place Beauvau.

Les présidents rappelés à l'ordre







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Au lendemain des incidents de Nice, le ministère de l'Intérieur a appelé les présidents de clubs à faire preuve d'exemplarité, et à ne plus fustiger ses décisions, notamment ses arrêtés d'interdiction de déplacement des supporters. «Les affrontements au péage de Bollène au printemps dernier, les menaces de mort proférées ces dernières semaines à l'encontre du chef de la division nationale de lutte contre le hooliganisme, ou encore les incidents d'hier (dimanche) à Nice, montrent bien que le football est encore malade d'une partie de ses pseudo-supporters», a estimé le porte-parole du ministère, Pierre-Henry Brandet. «Il faut que certains dirigeants montrent l'exemple et arrêtent de fustiger en permanence et publiquement l'action du ministère" de l'Intérieur "dès que des arrêtés, notamment d'interdiction de déplacement de supporteurs, sont pris. Il faut arrêter de hurler au scandale quand l'État fait face à ses responsabilités et prend les mesures préventives qui s'imposent».



Une source proche du dossier à Beauvau a par ailleurs déclaré que «certains clubs doivent enfin prendre leurs responsabilités" et que les "incidents les plus graves impliquent régulièrement des ultras notamment lyonnais, stéphanois ou niçois. Il y a des responsables de clubs qui ne souhaitent pas faire le ménage dans leur tribune, a estimé cette source, et ce sont les mêmes qui accusent les pouvoirs publics de ne pas prendre la mesure du problème. Ces dirigeants, toujours selon cette source, protègent parfois leurs supporteurs les plus radicaux pourtant bien connus et identifiés.» (AFP)

Football : après la bagarre Lunel - Montpellier, les clubs s'accusent
Midi Libre
26/11/2013, 11 h 00 | Mis à jour le 26/11/2013, 11 h 46



6 réactions



Frédéric Ruiz : "les clubs fautifs ne sont pas sanctionnés à la bonne hauteur". (© D.R)
Samedi dernier, un match nul 1-1 et une bagarre générale ont soldé le match de championnat des U17 du Gallia club Lunel (GCL) qui recevaient leurs homologues du Montpellier-Atlas-Paillade (MAP).
Le président du Gallia  Frédéric Ruiz revient sur ces incidents. Le président Mahfoud Benali (Montpellier-Atlas-Paillade) répond. 
 Midi Libre : Que s’est-il passé samedi sur le terrain ?
Les parents ont eu vachement peur. Il y a eu des blessés, une fracture de main, des dents cassés sans compter les dégâts dans les vestiaires où les urinoirs ont été détruits. Le coach est tombé KO. En cinq ans c’est la troisième fois. Les premières fois c’était des matchs de coupe.



Quelle suite allez-vous donner à ces incidents ?
Des plaintes ont été déposées, il y aura une enquête. Je vais prendre rendez-vous avec la Ligue et le président de l’Atlas. Jeudi prochain nous aurons une réunion du comité directeur du club.
Quelles mesures pourraient être prises ?
Ne plus jouer ce club. On aura des sanctions financières et de points. Tant pis si on en arrive là. On est là pour jouer, Par pour faire des bagarres de tranchées.
À quoi attribuez-vous la violence sur le terrain ?
Il y a de plus en plus de violence dans le foot, même le ministre Valls se met au milieu. Les jeunes reproduisent ce qui se passe dans les équipes professionnelles.
Qu’avez-vous mis en place au club pour y remédier ?
Au Gallia, on veille au grain. Dès qu’on voit qu’un joueur s’énerve, on le sort. Au MAP, les coachs n’ont pas bien réagi.
Et en prévention ?
On parle de tout cela à l’école du foot, il y a le respect du coach. Et puis on écarte les brebis galeuses, ceux qui n’ont pas l’esprit foot. Souvent ce sont de très bons joueurs, mais on préfère s’en séparer. Dans les autres clubs, ils les gardent.
Quelles décisions attendez-vous de la Ligue ?
Depuis des années, les clubs fautifs ne sont pas sanctionnés à la bonne hauteur. Tout le monde le sait, personne ne fait rien.
Un jour un gamin va rester sur le carreau, mais le Gallia va tout faire pour que ça n’arrive pas. Je vais me faire taper sur les doigts mais tant pis : ce n’est pas sportivement que les choses se règlent, la politique se met au milieu. Il faudrait une table ronde avec tous les clubs et chacun dit ce qu’il a sur le cœur.



Pour le Map, le Gallia devait prendre des mesures de sécurité

Pour Mahfoud Benali, président du Montpellier-Atlas-Paillade comme pour son entraîneur, Franck Lemaire, une même interrogation : « Pourquoi ça n’arrive jamais à la Paillade ? ».
Propos racistes ? 
Tous deux imputent les incidents de samedi à des propos racistes qui auraient enflammé la mèche. Le président insiste sur la gravité des faits : « On a tellement banalisé le racisme qu’on peut tout se permettre. Même de voir un père escalader le grillage pour taper un gamin de 15 ans. Quand on se déplace, on entend souvent sales “bougnouls, sales Arabes“. Les dirigeants du Gallia sont aussi dépassés. C’est le contexte du match, l’entourage du stade qui posent problème ».
Manque d'anticipation du club lunellois ? 
Selon lui, « le Gallia n’a pas mis en place les mesures de sécurité nécessaires. Chez nous, on maîtrise nos troupes. Les dirigeants, les bénévoles sont dans les tribunes et réagissent dès qu’il y a un soucis. L’entraîneur abonde dans le même sens, « on a toujours des soucis avec Lunel. Certes il y a des abrutis des deux côtés, mais où étaient les dirigeants du Gallia quand je courais partout pour séparer les joueurs ? ».
Interrogé sur les mesures qui pourraient être prises par la Ligue, Mahfoud Benali, dont le club a aussi déposé plainte, ne cache pas son scepticisme : « Ils ont le bras long au Gallia. Ils ont des gens bien placés. Qui représente les clubs des quartiers? Et puis les sanctions ne sont jamais pour les clubs des villages ».

La Ligue dégage en touche

Contacté, Maurice Martin, président de la Ligue Languedoc-Roussillon, n’a pas souhaité commenter ces incidents, tant que la commission de discipline qui se réunit ce jeudi n’a pas tous les éléments en main.

Sondage
Faut-il désormais prévoir des policiers ou des gendarmes pour sécuriser les matchs ?
Oui, la situation dégénère trop. Non, c'est du sport, il faut éduquer d'abord ! Peu importe, je préfère le badminton...

Sondage
Faut-il désormais prévoir des policiers ou des gendarmes pour sécuriser les matchs ?
Oui, la situation dégénère trop. Non, c'est du sport, il faut éduquer d'abord ! Peu importe, je préfère le badminton... [url=javascript:vote(2153)][/url]
Nombre de votants: 358
Faut-il désormais prévoir des policiers ou des gendarmes pour sécuriser les matchs ?

Oui, la situation dégénère trop.
28.2 %

Non, c'est du sport, il faut éduquer d'abord !
50.6 %

Peu importe, je préfère le badminton...
21.2 %

Violence en marge du match Nice / Saint-Etienne : une enquête est ouverte
AFP
25/11/2013, 16 h 48 | Mis à jour le 25/11/2013, 17 h 06



18 réactions



Débordements des supporteurs de Saint-Etienne avant le début de la rencontre. (VALERY HACHE / AFP )
Huit personnes ont été blessées lors d'échauffourées une heure avant le coup d'envoi de la rencontre Nice-Saint-Etienne dimanche soir. Près de 250 "ultras" ont arraché et jeté des dizaines de sièges avant de repartir en bus. 
Une enquête est "en cours" depuis dimanche soir à la suite des violences et dégradations survenues au stade de l'Allianz Riviera à Nice en présence de supporteurs de Saint-Etienne, a indiqué lundi le procureur de Nice, Eric Bedos. Il y avait dimanche soir dans le stade un magistrat de Nice comme pour tous les matchs considérés "à risques", ainsi qu'un policier stéphanois, a précisé le procureur.
Huit blessés lors d'échauffourées



Les vidéos vont notamment être exploitées pour identifier les auteurs de violences et de déprédations. Huit personnes - un supporteur stéphanois et sept Niçois (dont deux stadiers) - ont été blessées dans les échauffourées dimanche soir. L'OGCN et les stadiers blessés ont annoncé leur intention de porter plainte. Le club niçois entend envoyer la facture des dégâts au club stéphanois. Un total de 220 sièges, dont 150 dossiers et 70 assises, ont été détériorés, a détaillé lundi le patron de Nice Eco Stadium, Xavier Lorcat Jacob. Il n'a pas chiffré le montant des dégradations, toutes survenues dans la tribune réservée aux supporteurs visiteurs, qui seront à la charge du club résident, l'OGCN.
Ré-encager les stades ?
"Ré-encager les stades, est-ce vraiment la solution ?", s'est-il interrogé. "Je pense qu'il faut prendre un peu de temps et y réfléchir. La solution peut passer par le fait que ce type de supporteurs ne se déplacent plus lors de matchs classés à risques", a-t-il estimé lors d'un point de presse. Le responsable envisage de renforcer les gardes-corps de la tribune visiteurs et d'augmenter le nombre de stadiers.
"Les images de vidéosurveillance captées lors de leur entrée dans l'Allianz Riviera démontrent sans ambiguïté qu'il n'y a eu aucun "caillassage" des bus stéphanois. Pas un véhicule n'apparaît avec une vitre brisée", a précisé lundi la direction du club niçois sur son site internet, confirmant ainsi un premier constat de source policière.
Pas de jets de projectiles sur les bus
A la mi-temps du match Nice-ASSE (0-1), le président stéphanois Roland Romeyer avait tenté d'expliquer, sans le justifier, l'énervement des supporteurs des Verts par des jets de projectiles sur leurs bus. Tancé par son homologue azuréen Jean-Pierre Rivère, qui l'avait invité "à la décence, à prendre du recul et à s'informer" sur des débordements "à ne plus jamais voir dans le football", le responsable forézien n'avait ensuite plus fait référence à des incidents sur la route et s'en était remis aux résultats de l'enquête. "Il y a trop de violence, si ça continue, je vais rendre mon tablier", avait-il même lancé avant de quitter Nice.
Estrosi : "Le football déshonoré"
Dimanche, un peu plus d'une heure avant le coup d'envoi de la rencontre de championnat entre Nice et Saint-Etienne, quelque 250 "ultras" dont des anciens membres des "Green Angels", un groupe auto-dissous en septembre, avaient arraché et jeté des dizaines de sièges, a constaté une correspondante de l'AFP. Expulsés du stade par la police avant le coup d'envoi du match, ils sont repartis immédiatement en autocars pour Saint-Etienne. Le député-maire de Nice, Christian Estrosi (UMP), a fustigé lundi "l'attitude des supporters stéphanois et les actes de vandalisme qui déshonorent le football et les valeurs même du sport".
Le président du conseil général des Alpes-Maritimes Eric Ciotti (UMP) a également condamné "avec la plus grande sévérité ces violences", réclamant "des sanctions exemplaires" contre les auteurs.

Violences
Mercredi 27 Novembre 2013
LE PREMIER QUI BOUGE A GAGNÉ ?
Les communiqués s'enchaînent, les déclarations s'empilent, les articles sur le mouvement ultra et son éventuelle définition fleurissent. La tendance perdure. Certains incidents au sein d'une enceinte de football, ou non, selon la portée médiatique de ces derniers, provoquent l'ire nationale et la récupération de chacun. Trois jours après les débordements d'une partie des 250 supporters stéphanois à l'Allianz Riviera, tout le monde parle, personne écoute et nul n'agit. Forcément, savoir qui crie le plus fort dans un dialogue de sourds ne mène à rien.
Frédéric Thiriez, le président de la Ligue de Football Professionnel, vociférait à l'issue du match entre l'OGC Nice et l'AS Saint-Etienne : une seule solution, la répréssion. Avant d'enchaîner dans l'Equipe d'hier : la répréssion ne gêne pas les honnêtes gens. Si, elle gêne, voire même dérange. Surtout quand celle-ci ouvre la dangereuse porte à l'interdiction généralisée des déplacements de supporters. C'est juridiquement impossible et complétement illégal, nous précise Me Barthélémy, avocat au Barreau de Paris, spécialiste de droit public et conseil de certains supporters parisiens. C'est une manière de faire peur aux clubs et peut-être aussi de manipuler l'opinion publique. 
"On ne va pas faire la police ni la justice"
De leur côté, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls et Valérie Fourneyron, ministre des Sports, pointent la responsabilité des dirigeants de clubs professionnels dans ces débordements. Roland Romeyer, président du directoire de l'AS Saint-Etienne rétorque, très justement, dans la quasi-totalité des supports médiatiques : on ne va pas faire la police ni la justice. Instances, politiques, dirigeants. Une impossibilité chronique à s'accorder.
Le mouvement ultra est-il voué à mourir ? Pour mieux renaître ?
Il en est de même chez les supporters. Les incompréhensions subsistent sur les rapports à la violence. Il est clair que dans le cas d’un « grenelle des supporters », quelque soit la forme qu’il prenne, les supporters devront se positionner sur cette question, sans abandonner évidemment leur indépendance et les pratiques qui leur sont chères, explique Franck Berteau, auteur du livre "Le dictionnaire des supporters. Côté tribunes" (Stock), sur le blog Never trust a marxist in football ! du site So Foot. Ce que précise Pierre Barthélémy sur les Cahiers du football, dans sa vision pessimiste - et malheureusement réaliste - du monde des tribunes : le mouvement semble encore trop étranger aux exigences de la communication. Pour être crédible, il faut d’abord être audible. Par sa culture du silence et sa méfiance des médias, les Ultras se privent d’une arme que leurs opposants maîtrisent parfaitement.
Les engins pyrotechniques, stars des spots publicitaires
Des opposants emplis de contradictions. Arnaud Rouger, Directeur des activités sportives de la LFP, confie dans une vidéo sur OGC Nice TV, l'importance vitale d'une réelle animation en tribunes : l'Allianz Riviera se dote d'un public proche, avec une ambiance excellente et très bonne pour les spectateurs ainsi qu'en termes de télévison pour nos diffuseurs. C'est un peu comme utiliser une image sans en demander ses droits, les responsables d'associations ne sont jamais sondés dans les moindres concertations sur les déplacements ou décisions administratives.
Une inquiétude pour l'Euro 2016 ?
Et si cet OGC Nice - AS Saint-Etienne marquait le début d'un premier dialogue, d'une première évolution ? A quelques années de l'Euro 2016 et de l'envahissement du pays par de nombreux supporters européens. Antoine Boutonnet, Commissaire de la Division Nationale de Lutte contre le Hooliganisme tonne dans Le Parisien : cela n'a rien à voir. Les supporters qui suivent les sélections nationales ne sont pas forcément les mêmes que ceux des clubs. Effectivement. C'est parfois pire.
Alors, qui va faire le premier pas ?

Foot

FRANCE APRÈS LES INCIDENTS DE NICE, DIMANCHE
Les supporters stéphanois sanctionnés

Marseille / Publié le Jeudi 28/11/2013 à 06H23





Pour une fois, les choses n'ont pas traîné. Trois jours après les incidents déclenchés par les supporters de Saint-Étienne à Nice ayant fait huit blessés légers, les sanctions sont tombées.
Les fidèles foréziens seront privés de tribunes en déplacement jusqu'à la fin de l'année 2013, première décision prise, avant d'autres sanctions possibles, par la LFP. Cette "mesure de sécurité spécifique" (selon les termes du communiqué) concerne les rencontres de championnat Rennes - Saint-Étienne (4 décembre), Montpellier - Saint-Étienne (13 décembre) et le 8e de finale de coupe de la Ligue PSG - Saint-Étienne (18 décembre).
Cette première décision pourrait être suivie d'autres sanctions sportives pour l'ASSE. Car la commission de discipline de la LFP, qui se réunit aujourd'hui, examinera les incidents de la rencontre Nice - Saint-Étienne. La procédure pourrait durer trois à quatre semaines.
Il n'y aura donc vraisemblablement pas de sanction prise par la commission de discipline avant la fin du mois de décembre, voire le début de l'année prochaine. Ce qui explique sans doute que la Ligue marque le coup avec une première sanction jusqu'à la fin de l'année civile 2013 avec cette fermeture des tribunes à l'extérieur.
L'AS Saint-Étienne avait appelé mardi soir à l'union de l'ensemble des acteurs du football et interpellé l'État pour organiser une table ronde afin de combattre la violence dans et autour des stades. Les dirigeants stéphanois notaient par ailleurs, dans la même lettre, ouverte que "seuls les clubs sont pénalisés après les agissements de leurs supporteurs alors que les fauteurs de troubles poursuivent, eux, leur travail de destruction".
Une enquête a néanmoins été ouverte par le parquet de Nice à l'encontre des supporters violents.

Foot

FRANCE APRÈS LES INCIDENTS DE NICE, DIMANCHE
Les supporters stéphanois sanctionnés

Marseille / Publié le Jeudi 28/11/2013 à 06H23





Pour une fois, les choses n'ont pas traîné. Trois jours après les incidents déclenchés par les supporters de Saint-Étienne à Nice ayant fait huit blessés légers, les sanctions sont tombées.
Les fidèles foréziens seront privés de tribunes en déplacement jusqu'à la fin de l'année 2013, première décision prise, avant d'autres sanctions possibles, par la LFP. Cette "mesure de sécurité spécifique" (selon les termes du communiqué) concerne les rencontres de championnat Rennes - Saint-Étienne (4 décembre), Montpellier - Saint-Étienne (13 décembre) et le 8e de finale de coupe de la Ligue PSG - Saint-Étienne (18 décembre).
Cette première décision pourrait être suivie d'autres sanctions sportives pour l'ASSE. Car la commission de discipline de la LFP, qui se réunit aujourd'hui, examinera les incidents de la rencontre Nice - Saint-Étienne. La procédure pourrait durer trois à quatre semaines.
Il n'y aura donc vraisemblablement pas de sanction prise par la commission de discipline avant la fin du mois de décembre, voire le début de l'année prochaine. Ce qui explique sans doute que la Ligue marque le coup avec une première sanction jusqu'à la fin de l'année civile 2013 avec cette fermeture des tribunes à l'extérieur.
L'AS Saint-Étienne avait appelé mardi soir à l'union de l'ensemble des acteurs du football et interpellé l'État pour organiser une table ronde afin de combattre la violence dans et autour des stades. Les dirigeants stéphanois notaient par ailleurs, dans la même lettre, ouverte que "seuls les clubs sont pénalisés après les agissements de leurs supporteurs alors que les fauteurs de troubles poursuivent, eux, leur travail de destruction".
Une enquête a néanmoins été ouverte par le parquet de Nice à l'encontre des supporters violents.

La FIFA nommée pour le " prix de la honte"







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Des ONG brésiliennes hostiles au Mondial ont annoncé jeudi avoir proposé pour le "prix de la honte" 2014 la Fédération internationale de football (FIFA), qui a réagi en dénonçant un mauvais procès. Sur le site du Public Eye Awards, qui décerne chaque année en janvier ce prix à une entreprise ou une grande institution en marge du forum de Davos (Suisse), l’instance internationale figurait jeudi soir en deuxième position d'une liste de nominés, avec 6496 voix d'internautes, derrière le géant gazier russe Gazprom (15.630 voix). Ce vote survient après la fronde sociale qui a secoué le Brésil en juin, en pleine Coupe des Confédérations. Des centaines de milliers de Brésiliens avaient manifesté pour réclamer des services de qualité et dénoncer les sommes colossales d'argent public investies dans les stades.

La nomination de la FIFA émane d'une initiative de la Coordination des Comités populaires de la Coupe (ANCOP), un réseaux d'ONG implantées dans les 12 villes hôtes du Mondial 2014. Elles accusent la Fifa d'encourager les violations des droits des personnes et le mauvais usage des fonds publics dans les pays hôtes du Mondial. Elles dénoncent notamment le fait que 250 000 personnes auraient été expulsées ou menacées d'expulsion en raison des travaux du Mondial au Brésil. Dans un communiqué transmis à l'AFP, la FIFA s'est dite «très surprise des accusations dont elle a pris connaissance dans les médias suisses». Elle assure «n'avoir jamais demandé l'expulsion de quiconque pour construire les infrastructures de la Coupe du monde».

Des matches manipulés ? Deux personnes inculpées







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Deux personnes, accusées d'appartenir à une organisation de paris illégaux basée à Singapour, ont été inculpées jeudi soir pour avoir essayé de manipuler des résultats de matches anglais, ont annoncé les autorités britanniques. Les faits remontent se seraient produits entre le 1er et le 26 novembre, «dans la ville de Manchester et ailleurs». Selon le quotidien Daily Telegraph, ces individus auraient tenté d'influencer plusieurs joueurs pour modifier le cours des rencontres. Trois footballeurs amateurs et surtout un agent, ancien joueur de Bolton et qui aurait joué en Premier League, seraient concernés.

«La FA a été informée d'un certain nombre d'arrestations et travaille étroitement avec les autorités, a aussitôt déclaré un porte-parole de la Fédération anglaise.  (FA). En l'état, il n'y aura pas d'autre commentaire.»