CORRUPTIONS TRUCAGES ET VIOLENCES DANS LE FOOTBALL ET LE SPORT EN GENERAL

Des paris du match Ajaccio-Montpellier suspendus
Ajaccio / Publié le mardi 30 avril 2013 à 07H07


Plusieurs opérateurs de jeux ont suspendu vendredi les paris portant sur la rencontre Ajaccio-Montpellier (2-1), disputée samedi, en raison d'un montant élevé des mises sur ce match.

"Des opérateurs et l'Autorité de régulation des jeux en ligne (Arjel) ont constaté des mouvements de paris atypiques pour cette rencontre, a indiqué Jean-François Vilotte, le président de l'Arjel. Des opérateurs ont donc retiré les paris sur la rencontre car il y avait des risques financiers qu'ils ne voulaient pas prendre".

Alors qu'ils étaient menés 1-0 face à Montpellier, les Ajacciens avaient retourné la situation et s'étaient finalement imposés 2-1 dans les ultimes minutes.

Ajaccio-Montpellier: Les précisions de l'Arjel
Qu’on ne se méprenne pas, le match de Ligue 1 AC-Ajaccio-Montpellier (2-1), disputé samedi soir, n’a pas été arrangé. C’est ce que tient à rappeler l’Arjel. "C'est une attitude précautionneuse qui ne signifie pas qu'il y a eu forcément des phénomènes anormaux. Les opérateurs ont juste préféré se couvrir contre un risque financier", a expliqué Jean-François Vilotte, le président de l'Autorité de régulation des jeux en ligne.

S’il a précisé que certains opérateurs avaient reçu des alertes dès vendredi soir, François Vilotte précise que l'un d’entre eux, le PMU, a justifié sa décision en expliquant qu'après "avoir reçu une alerte, une suspension de tous les paris de ce match avait été décidée, au nom du principe de précaution".

D'après plusieurs sources au fait du dossier, les mouvements suspects ont d'abord été repérés sur le réseau physique, avec ce qu'on appelle "les paris en dur", réalisés dans des bars ou des bureaux de tabac, avant de s'étendre aux sites de paris en ligne. Jean-François Vilotte a précisé qu'une enquête de ses services était en cours et qu'en fonction de ses conclusions, une suite judiciaire pourrait être donnée.

Enquête ouverte sur Ajaccio-Montpellier
Le ministère de la Justice a ouvert une enquête au sujet de la rencontre Ajaccio - Montpellier (2-1, 34e journée de L1) suite à des soupçons de match truqué. Le parquet d'Ajaccio a été prévenu. Dès vendredi soir, veille du match, plusieurs opérateurs de jeux avaient suspendu la prise de paris en raison du montant élevé des paris misant sur la victoire de la formation corse, qui lutte pour éviter la relégation.
Longtemps menés au score, les coéquipiers de Guillermo Ochoa, auteur d'un arrêt décisif sur un penalty de Younes Belhanda (48e), l'ont finalement emporté en inscrivant deux buts dans les dix dernières minutes (82e sur penalty et 90e,
Un précédent en 2007
Ce n'est pas la première fois qu'une rencontre entre ces deux équipes interpelle. En effet, le match Ajaccio - Montpellier (0-2) du 18 mai 2007, comptant pour la 37e journée de Ligue 2, n'avait pas été proposé dans la liste "Cote et Match" par la Française des Jeux (FDJ). A l'époque, la formation de l'Hérault entraînée par Rolland Courbis devait l'emporter pour ne pas descendre en National.

DossierMardi 30 Avril 2013
LES PARENTS, CE FLÉAU...
Le terme employé est volontairement provocateur. Depuis plusieurs semaines - et maintenant quelques années - les parents de joueurs s'immiscent de manière trop importante dans la "carrière" de leurs jeunes protégés. Un engagement qui dépasse parfois, souvent, les limites de la bienveillance.

Bagarres entre parents, violence envers les joueurs, menaces verbales ou incitation à la haine entre coéquipiers. La réalité est parfois choquante. Ces derniers week-ends, les faits et les constats s'enchaînent. Peut-être l'effet des premières chaleurs mais la tension parentale derrière les grillages des terrains semble être à son comble. Et peu importe les catégories (U11, U13...), peu importe la réputation des clubs.

"La passion est une obsession positive. L’obsession est une passion négative", écrivait Paul Carvel. Quand l'obsession tourne à la folie, quand les parents ne se contrôlent plus et renoncent inconsciemment à leur rôle premier. Encore une fois, on ne se pose pas en prêcheur. L'évolution du football décuple les passions au maximum, pousse à son apogée la pression du résultat et de la performance. De même pour les journalistes qui vont s'extasier devant une roulette d'un gamin de 12 ans - et l'envoyer dans les plus grandes écuries européennes - sur internet. Une dérive supplémentaire.

Durant les deux prochains jours, Jo Flacchi, entraîneur des U15 DHR de l'AS Monaco mais également passé par l'OGC Nice ou encore l'AS Cannes, répondra à nos interrogations pour décrypter ce phénomène parental...

LES PARENTS, CE FLÉAU... (1/2)
Après la présentation d'hier, première partie aujourd'hui de ce mini-dossier sur les parents de joueurs. Si le phénomène ne touche pas seulement les clubs de renoms, ils en sont les principaux touchés. Qui mieux que Jo Flacchi, éducateur des U15 DHR de l'AS Monaco, pour répondre à nos questions ?

Jo, sentez-vous une pression particulière avec les parents ?

Il est important de bien définir avec les parents les règles. Ils ne doivent pas interférer sur tout ce qui touche au terrain, à l'éducation sportive de l'enfant. C'est à nous, entraîneurs et éducateurs, de jouer ce rôle. Je n'accepte pas d'entendre les critiques sur les autres gamins. J'accepte les remarques mais pas les critiques. En revanche, les parents sont déterminants et nous avons besoin d'eux pour venir supporter et encourager les enfants. C'est toujours agréable de savoir qu'il y a un vrai soutien derrière comme pour les déplacements.

Une solution pour fixer ces limites ?

C'est surtout une histoire de comportement hors du terrain. Il y a de la jalousie et de la concurrence entre les petits mais parfois ces paramètres déteignent sur les parents. Je fais un bilan avec les joueurs mais également avec les parents deux à trois fois par an par exemple. Faire le point sur le niveau et les capacités afin de remettre les idées au clair. Il ne faut pas avoir peur de convoquer les parents.

Surtout quand les ambitions professionnelles rentrent en jeu ?

Dans un club comportant une section pro, notre objectif n'est pas de faire rêver les jeunes. On tente d'améliorer leurs performances et de les emmener au meilleur niveau possible. Forcément un club comme l'AS Monaco demande une certaine exigeance où la concurrence et la pression est peut-être plus stressante et les passions exagérées.

Demain, la suite de l'interview avec les dérives et l'évolution de la présence des parents.

Deco contrôlé positif
Le club brésilien de Fluminense a confirmé le contrôle positif de Deco au furosémide. Le milieu de terrain offensif cherche maintenant à préserver son image et va porter plainte contre la pharmacie en charge de la préparation. «Ce qui inquiète le plus Deco maintenant, c'est de défendre son image et non une éventuelle punition. Il prend depuis longtemps une vitamine préparée par une pharmacie et il y a certainement eu contamination. Il va prendre des mesures contre la pharmacie», a déclaré l'attaché de presse de Deco, Acaz Felleger, cité par le quotidien O Globo de mercredi.

Substance interdite, le furosémide est un diurétique utilisé pour masquer d'autres produits dopants. Deco dit avoir été contaminé par une préparation vitaminée achetée en pharmacie. Fluminense attend l'analyse de l'échantillon B pour vendredi et a annoncé qu'il se prononcera sur cette affaire ce jour-là. D'après la presse sportive de mercredi, Deco, contrôlé positif après une victoire contre le Boavista (2-0), le 30 mars, devra être suspendu jusqu'au jugement.

LES PARENTS, CE FLÉAU... (2/2)
Suite du dossier et de l'entretien avec Jo Flacchi, entraîneur des U15 DHR de l'AS Monaco. Selon lui, ce sont les dérives du football qui jouent un rôle déterminant dans l'attitude des parents...

Jo, qu'entendez-vous par dérives ?

Désormais les notions de fair-play ou de plaisir semblent passer au second plan. Dans les petites catégories on recherche le résultat, la performance et les clubs recrutent de plus en plus tôt. Si le football perd des licenciés, ce n'est pas anodin. Dans les autres sports on développe de manière plus importante le rôle éducatif de la discipline. Il faudrait s'inspirer de ceux-ci et retrouver les vraies valeurs. D'ailleurs, pourquoi ne pas mettre les meilleurs éducateurs et entraîneurs dans les plus basses catégories ? C'est une hypothèse et pas une affirmation. J'ai 54 ans et à mon époque les centres de formation, les recruteurs et les agents n'existaient pas forcément. Ou du moins n'étaient pas aussi présents. On le sait, ce milieu n'est pas toujours très sain et les parents rentrent parfois dans ce jeu dangereux. On doit privilégier la notion de plaisir sans vouloir absolument gagner à tout prix.

Et si l’OM en profitait?
LIGUE 1 Le dérapage de Leonardo pourrait coûter
des points au PSG. Et relancer l’OM
dans la course au titre? moi je propose un RETRAIT DE 7 POINTS

Le délégué «n'a pas bousculé» Leonardo

Directement mis en cause par Leonardo dans "l'affaire de la bousculade" avec Monsieur Castro, le délégué de la rencontre entre le PSG et Valenciennes (1-1) dimanche, Marc-Gérald Biolchini, a catégoriquement réfuté les faits qui lui sont reprochés. «Je n'ai ni bousculé ni touché Leonardo, à aucun moment, assure-t-il mardi dans Le Parisien. Les images sont assez claires. (...) Je vais faire un rapport complémentaire comme j'en fais à chaque fois et pas en raison de ce problème. En vingt ans, je n'ai jamais connu un acte d'une telle violence.»

Foot - paris suspects : une enquête est ouverte
Ajaccio / Publié le jeudi 09 mai 2013 à 16H55


A la suite d'un signalement de la Française des jeux qui a constaté un nombre anormalement élevé de paris sur le match Ajaccio-Montpellier (2-1), comptant pour la 34e journée de Ligue1, une enquête préliminaire a été ouverte par le pôle économique et financier régional basé au palais de justice de Bastia pour corruption sportive et escroquerie, rapporte le site de Corse-Matin.

AC AJACCIO - MONTPELLIER :
UNE ENQUÊTE OUVERTE SUR
DES SOUPÇONS DE PARIS TRUQUÉS
À la suite d'un signalement de la
Française des jeux qui a constaté un
nombre anormalement élevé de paris
sur le match Ajaccio-Montpellier (2-1),
comptant pour la 34e journée de
Ligue 1, une enquête préliminaire a
été ouverte par le pôle économique
et financier régional basé au palais de
justice de Bastia pour corruption
sportive et escroquerie. Les
enquêteurs vont devoir passer au
crible les mécanismes qui ont conduit
des personnes àmiser des sommes
importantes chez des dépositaires de
la FdJ un peu partout en Corse, mais
aussi en ligne sur divers sites internet
spécialisés (beaucoup de paris de ce
type ont été effectués en
Haute-Corse). Au total, plus de
200 000 euros ont été misés.

Lens : Une défaite qui interpelle

Guingamp a surclassé Lens ce vendredi soir sept buts à zéro. Et au vu du match et des buts, les réactions ne manquent pas. Surtout dans les équipes de tête qui estiment que Lens a ce soir faussé le championnat. C'est le cas du coach angevin qui trouve inadmissible ce qui s'est passé à Guingamp, féliciant Auxerre d'avoir joué le jeu. Une chose est certaine, Guingamp ce soir a non seulement pris les trois points mais a soigné un goal average qui en avait bien besoin.Guingamp était à +15 soit un but de plus qu'Angers, cinq de moins que Caen et huit de moins que Nantes avant cette journée. En une soirée, les bretons ont dépassé les deux premiers et sont revenus à un but de Nantes. Alors les lensois auront beau déclaré en conférence de presse avoir eu un niveau inférieur à la L2 ce soir, le mal est fait pour les poursuivants des guingampais qui ne peuvent que s'estimer lésé.

C'EST HALLUCINANT !!!!!!!!!!!!

Pathétique

En arrière-plan, la tour Eiffel.
Devant, la place du Trocadéro.
Voilà le décor de carte postale
qu’avait imaginé le PSG version
Qatar pour célébrer ses héros.
Mais au bout du compte,
l’image idyllique a volé en
éclats. Pour se transformer en
scène pathétique où se mêlaient
dans lemême élan, violence
et débordements, haine et
agressivité. Comme aux moments
les plus sombres de
l’histoire du club, lorsque le
Parc des Princes et ses alentours
se transformaient, au gré
des duels footballistiques, en
champ de bataille.
Si Paris est désormais entré
dans une nouvelle ère, comme
le clament, haut et fort, ses plus
hauts dirigeants, il reste au club
beaucoup de travail pour devenir
un modèle. Une référence
dans l’univers des grands
d’Europe. Là où un trophée est
généralement célébré dans la
joie, dans la communion, avec
habitude et élégance.
Il est vrai que dans le football
l’argent ne fait pas tout...

ParisSaint-Germain:
la fête du titre gâchée

PSG: Les ultras réagissent
Les "Ultras, anciens abonnés, ex-pensionnaires du Parc des Princes" ont publié un communiqué ce mardi où ils récusent d'être les responsables des incidents qui se sont produits lundi soir pour la remise du trophée aux joueurs du PSG. "Les ultras ne sont pas des casseurs. Nous, ex-pensionnaires des virages du Parc des Princes boycottons le stade et les produits du club depuis la présidence du sinistre Robin Leproux. Or, regardez les images que les médias ont diffusées en boucle : les casseurs arborent pour la plupart les maillots que nous refusons de porter. CQFD ! Ce n’était pas nous", peut-on lire.

Créé le 14/05/2013 - 11:44
PSG: La cérémonie à l'Hôtel de Ville annulée
Après les violences commises lundi soir à Paris à l’occasion de la remise du trophée de champion de France du PSG, Manuel Valls a annoncé l'annulation de la cérémonie de présentation du trophée prévue mercredi place de l'Hôtel de ville à Paris. "Toute manifestation publique dans l'espace public dans les heures qui viennent autour du PSG n'est évidemment pas possible", a déclaré le ministre de l’Intérieur, mardi matin sur Europe 1.

Créé le 14/05/2013 - 11:44
PSG: Delanoë parle de "dégoût" et "colère"
Au lendemain des incidents qui ont émaillé la célébration du titre de champion de France du PSG, le maire de Paris, Bertrand Delanoë, présent sur place lundi soir, fait part ce mardi de son indignation dans un communiqué: "Je tiens à dire avec force mon dégoût et ma colère face au déferlement de violences dont se sont rendus responsables plusieurs centaines de casseurs. Ce matin, mes pensées vont d’abord aux 32 victimes de ces heurts, en particulier aux deux gendarmes et au policier blessés par les émeutiers. Elles vont ensuite aux touristes dont le bus a été saccagé et auxquels j’apporte mon entier soutien. Je souhaite également adresser un message de soutien aux commerçants qui ont vu leurs magasins dégradés ou saccagés. Je veux enfin saluer les supporters authentiques du PSG dont la joie sincère a été gâchée par des individus essentiellement attachés à semer le désordre et la panique."

Le premier édile de Paris, tout en insistant sur le travail faut depuis lundi soir par les services de la Ville pour nettoyer les zones dégradées, en appelle à la plus grande sévérité pour les casseurs interpellés: "Je souhaite que les 39 interpellations opérées cette nuit se soldent par des condamnations sévères et que tous les individus identifiés qui ont réussi à échapper à la police soient arrêtés dans les heures et les jours qui viennent. Les désordres insupportables qui ont émaillé le sacre du PSG sont imputables à leurs auteurs. Ce sont donc eux qu’il faut condamner sans appel."

Et Bertrand Delanoë, qui a du coup décidé d'annuler la réception des joueurs parisiens à l'Hôtel de Ville mercredi, de conclure: "Aux Parisiens et aux amoureux de Paris légitimement choqués par les événements de la soirée et de la nuit, je souhaite dire ma totale détermination à lutter contre les violences dans le football et en marge du football. Je demande donc au ministre de l’intérieur d’intensifier la lutte contre ces phénomènes en dehors de l’enceinte du Parc des Princes. A Paris les casseurs n’auront pas le dernier mot."

Violences-PSG: Valls se défend
Accusé d’amateurisme, après les violences du Trocadéro lundi soir, par plusieurs voix venant d’hommes et de femmes politiques de l’opposition, le ministre de l’Intérieur s’est défendu ce mardi matin sur Europe 1: "Je veux rappeler un fait, les coupables ce sont les casseurs. J'entends dire de la part de certains à droite, à l'extrême droite que la police n'a pas fait son travail. Il y a donc une mise en cause non pas du ministre de l'intérieur mais des forces de l'ordre et ceci est inacceptable de la part de ces élus."

Manuel Valls a ensuite rappelé qu'il y a quelques semaines, "ces parlementaires ont mis en cause la police dans la gestion de l'ordre public pour ce qui concerne les manifestations contre le mariage pour tous."

Le ministre du gouvernement Ayrault a par ailleurs annoncé un bilan de trente-huit personnes en gardes à vue et 32 blessées dans les heurts, dont deux ont été hospitalisées. "Je condamne avec la plus grande force ces violences qui sont intolérables", a-t-il dit. "Il faut qu'il y ait des sanctions exemplaires (...) il faut être impitoyable à l'égard de ces individus qui se livrent à de telles violences."

Foot (Femmes) :
Des joueuses agressées dans l'indifférence A quelques jours des premiers Etats Généraux du sport féminin en équipe qui se tiendront à Bourges les 16 et 17 mai, l'association "Les Dégommeuses" s'est indignée, dans un communiqué, de l'agresssion subie par ses joueuses au cours de l'un de leurs entraînements hebdomadaires, le 6 mai dernier. Prises à partie par des adolescents qui les ont insultées et leur ont jeté des bouteilles d'eau vide, les joueuses des "Dégommeuses" s'insurgent également de l'indifférence suscitée par cette agression chez les joueurs qui s'entraînaient sur l'autre moitié du terrain.

«Face à la portée de ces faits, les Dégommeuses estiment qu’il est intolérable que des joueuses de football viennent s’entraîner avec la peur au ventre, parce qu'elles ne se sentent pas en sécurité, ou avec le sentiment qu’elles n’ont pas leur place sur un terrain de football, parce que tout est fait pour les dissuader d’occuper cet espace, dénonce le communiqué. Elles en appellent donc à la responsabilité des élus et de l'ensemble des acteurs de la jeunesse pour protéger les unes et éduquer les autres». Avec le souhait que des actions de sensibilisation contre le sexisme soient mises en œuvre.

PSG: Douze personnes jugées après les incidents
Les premières condamnations pour les violences qui ont émaillé les célébrations du sacre du Paris Saint-Germain en Ligue 1 devaient être prononcées mercredi soir. Douze personnes sont jugées en comparution immédiate au tribunal correctionnel de Paris, notamment pour violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique, dégradation d'un scooter ou encore vol.

Trois personnes de nationalité brésilienne et portugaise sont par exemple poursuivies pour violences volontaires contre des policiers. Leur avocate, Amanda Tartour, affirme qu'ils ne sont pas des supporters du PSG. "Dans l'amalgame, ils ont été pris dans la bagarre", a-t-elle dit, disant craindre qu'ils soient condamnés à de la prison ferme, "vu la médiatisation de l'affaire".

Ses clients nient les faits qui leurs sont reprochés, et disent avoir été victimes de violences. Ils demandent le renvoi de l'affaire, pour pouvoir préparer leur défense. Quatre personnes sont également poursuivies pour vols de marchandises d'un magasin de vêtements sur les Champs-Élysées. Au total, quarante-sept personnes ont été interpellées lundi soir.

Qatar : «Un problème franco-français»
Comme elle l'avait déjà été mardi, la presse du Qatar reste discrète mercredi sur les incidents du Trocadéro. Le pays qui contrôle le PSG via QSI estime qu'il s'agit d'«un problème franco-français», comme l'explique un journaliste de Doha au Figaro. «Ce qui intéresse les gens, c'est la victoire du PSG en Championnat après dix-neuf ans d'insuccès, assure Ali Sabry. Les casseurs qui viennent des banlieues n'ont rien à voir avec le Qatar. C'est un problème franco-français.»

La presse du pays s'intéresse surtout à la suite de l'aventure parisienne. Le quotidien Al-Sharq relaie l'interview de Zlatan Ibrahimovic au site officiel du PSG, mardi, dans laquelle la star suédoise explique qu'il «pense» rester au club la saison prochaine et évacue la polémique sur sa prise de bec avec Leonardo en assurant que sa fameuse phrase lancée vers le directeur sportif ("Tu gâches toujours tout") était «en fait destinée au contrôle antidopage».

500 000 euros pour l'ex adjoint de Puel
L'Olympique lyonnais a été condamné à verser 516 663,60 euros à Patrick Collot, ancien adjoint de l'entraîneur du club rhodanien, Claude Puel, licencié, comme lui, pour «faute grave» en juin 2011. Cette somme couvre les salaires et primes dûs et les dommages et intérêts pour préjudice professionnel, moral et personnel

PSG-Al-Khelaïfi: "La violence ne nous arrêtera pas"
Les violences qui ont émaillé lundi les célébrations du sacre du Paris Saint-Germain en Ligue 1 ne remettent pas en cause les investissements du Qatar dans le club, assure ce jeudi le président du club, Nasser Al-Khelaïfi. "La violence ne nous arrêtera pas", a déclaré le président du PSG dans un entretien au Parisien, ajoutant qu'elle ne remettait "absolument pas" en cause les investissements.

"Cela nous motive pour être encore plus forts en termes de sécurité. Personne n'arrêtera notre projet", a-t-il poursuivi. Le dirigeant qatari estime que les événements de lundi soir sont une "honte". "Au Parc, on a fait du super boulot en matière de sécurité et c'est pour cela qu'il n'y a plus de problèmes. Mais dans la rue, ce n'est pas de notre ressort. On n'y peut rien, a-t-il affirmé. "Ce que je peux affirmer, c'est que de notre côté, nous avons fait tout ce que nous avions à faire". Le PSG voulait se constituer partie civile au procès de plusieurs présumés casseurs mercredi soir, mais il a été débouté de la plupart de ses demandes.

Par ailleurs, après les violences de lundi, les autorités ont annoncé que le club parisien serait interdit de manifestations festives sur la voie publique. "Nous sommes très proches de la police, on respecte cette décision. La préfecture nous a dit de ne pas faire la célébration sur les Champs-Elysées, on s’adapte, a déclaré le Qatari. Si on nous avait dit que c’était aussi impossible au Trocadéro, on l’aurait fait au Parc".