CORRUPTIONS TRUCAGES ET VIOLENCES DANS LE FOOTBALL ET LE SPORT EN GENERAL

Leonardo-Aulas, le clash

Leonardo a soufflé sur les braises.
18 décembre 2012 à 11h16
Alors que le choc entre le PSG et Lyon s'est joué dimanche soir (1-0), le match se poursuit en coulisses. Si le président lyonnais Jean-Michel Aulas a critiqué le geste de Zlatan Ibrahimovic, coupable selon lui d'avoir marché volontairement sur le visage de Dejan Lovren, la réponse du directeur sportif parisien, Leonardo, ne s'est pas faite attendre. Ce dernier a ainsi dénoncé les déclarations tapageuses de JMA et évoqué un "complexe d'infériorité" de la part des Lyonnais.

Quarante-huit heures après le choc entre le PSG et Lyon, en clôture de la 18e journée de Ligue 1 (1-0), tout le monde ou presque se pose encore la même question. Zlatan Ibrahimovic a-t-il fait exprès de marcher sur le visage de Dejan Lovren ? Si le geste est à n’en pas douter dangereux, difficile de dire si le Suédois a sciemment voulu faire mal au Croate. Pour les dirigeants lyonnais, cela ne fait pas de doute. "Il y a un ou deux gestes qui ne m’ont pas plus, notamment quand Dejan Lovren se fait massacrer, a ainsi confié, à l’issue de la rencontre sur RTL, un président Jean-Michel Aulas, rarement prudent dans ses déclarations. A un moment donné, quand on appuie dessus pour que cela fasse mal, ça n’est pas très beau. Le sort du match peut être changé, si les choses avaient été interprétées comme elles devaient l’être. Je pense que c’est volontaire, il fait le geste d’appuyer."

Bernard Lacombe en a rajouté une couche sur le site de l’OL: "Je n’avais pas bien vu le geste en direct. Je viens de le revoir ce lundi plusieurs fois. Je pense sincèrement qu’il le fait exprès. Il ne fait rien pour se retenir… Je ne peux pas croire qu’un gars qui voit le gardien de but anglais avancé à plus de 40 mètres, ne voit pas à 30 cm un joueur au sol… Il fait tout pour dégommer Dejan…" Une attitude qui a eu le don d’énerver Leonardo, qui a réagi mardi dans L’Equipe. "Mais il est qui, lui, pour juger ?Sur les questions d’arbitrage, c’est une chose de discuter sur des points de règlement. Mais juger l’intention d’un joueur sur un geste précis, ça n’a rien à voir ! C’est impossible de se prononcer sur une intention !Attendez, Aulas, il fait quoi ? Je ne comprends plus très bien. Il travaille aussi à la Commission juridique de la Ligue ?", s'est emporté le directeur sportif.

Umtiti répond à Leonardo
Pour le Brésilien, les déclarations de JMA ne sont pas innocentes. "Tout ce qu'il veut, c'est faire diversion par rapport au mauvais résultat de son équipe. Lyon on les a maîtrisés, surtout en seconde période, c'est la réalité. Aulas, on dirait qu'il cherche à justifier cette défaite. Mais vous savez ce que ses propos traduisent à mes yeux ? Un complexe d'infériorité". De quoi jeter encore un peu plus d’huile sur le feu entre les deux clubs. Habitué à gérer, voire à alimenter ce type de tensions, Jean-Michel Aulas semble avoir trouvé à qui parler.

Mais ce dernier n'est pas le seul à monter au créneau. Mardi en conférence de presse, Samuel Umtiti a répondu à une question portant sur le prétendu "complexe d'infériorité" des Gones. "Regarder le classement, nous sommes à égalité de points. Ils ont gagné dimanche, mais nous ne sommes pas inférieurs. Ils ont des joueurs plus connus, mais à part cela, je ne vois pas en quoi ils nous sont supérieurs. Le PSG est peut-être le favori, mais nous serons là pour les titiller", a ainsi déclaré le jeune défenseur rhodanien. Le match ne fait peut-être que commencer entre les deux prétendants au titre

L'UNFP échaudée par la rumeur Kalou
La rumeur évoquant le départ précipité de Salomon Kalou du Losc dès cet hiver a provoqué la colère du syndicat des footballeurs professionnels, l'UNFP, qui demande aux clubs de respecter les contrats signés par leurs joueurs. "Les dirigeants lillois, eux - comme d'autres, pour qui se souvient de l'été meurtrier et lyonnais, par exemple -, s'arrogent le droit d'annoncer qu'ils n'ont pas l'intention de respecter le contrat signé avec Salomon Kalou, tout en dénigrant sans ménagement un de leur salarié. L'UNFP, qui a toujours milité pour le respect des contrats par les clubs et par les… joueurs, dénonce ces pratiques, qui veulent instituer des contrats « jetables », comme des mouchoirs, mettre en place des périodes d'essai pour les CDD, fussent-ils d'usage ! Ces dérives, encouragées par le Mercato d'hiver contre lequel notre syndicat s'est toujours battu, doivent cesser !", peut-on ainsi lire mercredi dans un communiqué.

Lille: Le club répond à l'UNFP
Le Losc Lille n'aime pas recevoir de leçons. Surtout quand il n'a rien à se reprocher. C'est ce que les dirigeants nordistes ont fait savoir à l'UNFP dans un communiqué qui répond à une fausse information dévoilée selon eux par le syndicat des joueurs professionnels à propos de Salomon Kalou qui pourrait être, selon cette même information, vendu cet hiver: "Dans son communiqué, l’UNFP n’hésite ainsi pas à fabriquer de toutes pièces les déclarations d’un joueur, aussi virtuelles que farfelues, dont l’identification de l’origine et le sens prêtent grandement à confusion. Plus grave, l’UNFP fait référence à de prétendues annonces faites par les dirigeants du LOSC, dont certaines dénigreraient l’un de leurs salariés. Mais de quelles annonces parle ici l’UNFP ? Le LOSC, qui conteste catégoriquement les propos qui lui sont prêtés, met au défi l’UNFP de les présenter. Ces accusations mensongères relèvent de la pure diffamation et sont répréhensibles. En l’état, le club se réserve le droit d’intenter une action judiciaire. Il est à espérer que ce communiqué saugrenu relève plus d’un acte d’incompétence ou d’une grosse fatigue de fin d’année que d’une intention délibérée de porter atteinte à l’honneur du LOSC".

Lille: Le club répond à l'UNFP
Le Losc Lille n'aime pas recevoir de leçons. Surtout quand il n'a rien à se reprocher. C'est ce que les dirigeants nordistes ont fait savoir à l'UNFP dans un communiqué qui répond à une fausse information dévoilée selon eux par le syndicat des joueurs professionnels à propos de Salomon Kalou qui pourrait être, selon cette même information, vendu cet hiver: "Dans son communiqué, l’UNFP n’hésite ainsi pas à fabriquer de toutes pièces les déclarations d’un joueur, aussi virtuelles que farfelues, dont l’identification de l’origine et le sens prêtent grandement à confusion. Plus grave, l’UNFP fait référence à de prétendues annonces faites par les dirigeants du LOSC, dont certaines dénigreraient l’un de leurs salariés. Mais de quelles annonces parle ici l’UNFP ? Le LOSC, qui conteste catégoriquement les propos qui lui sont prêtés, met au défi l’UNFP de les présenter. Ces accusations mensongères relèvent de la pure diffamation et sont répréhensibles. En l’état, le club se réserve le droit d’intenter une action judiciaire. Il est à espérer que ce communiqué saugrenu relève plus d’un acte d’incompétence ou d’une grosse fatigue de fin d’année que d’une intention délibérée de porter atteinte à l’honneur du LOSC".

UEFA: Malaga regrette une "injuste exemplarité"
La réaction de Malaga à l'exclusion dont il a fait l'objet en Ligue des champions ne s'est pas fait attendre. Les Boquerones ont diffusé vendredi un communiqué de presse et regrettent les décisions prises par l'instance européenne. "Le Malaga Football Club veut communiquer son désaccord total avec la résolution émise par l'UEFA, considérant que les actions prévues contre son institution sont absolument disproportionnées et injustifiées par rapport à la situation du club, et que, selon son interprétation, fait de lui un cas injuste d'exemplarité transformant le club en tête de Turc", explique ainsi la formation andalouse, ajoutant notamment : "Le Malaga Football Club tient à préciser qu'il travaillera énergiquement et sans repos jusqu'à ce que justice soit faite, en se tournant vers tous les organismes qu'il jugera nécessaires."

Montpellier: Jeunechamp soutenu par l'UNFP
Suspendu un an par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) pour avoir frappé un journaliste de L’Equipe après le match de la 13e journée de Ligue 1 entre Valenciennes et Montpellier (1-1), Cyril Jeunechamp a reçu, après le soutien du club héraultais, celui de l’UNFP. "Cyril Jeunechamp est un salarié, un footballeur professionnel. Le suspendre un an, c'est l'empêcher de travailler pendant douze mois, ce qui n'est pas sans entraîner des conséquences qui dépassent le seul cadre sportif. C'est en ce sens que l'UNFP – face à son geste, inadmissible quelles que soient les circonstances – trouve disproportionnée la sanction qui frappe le footballeur montpelliérain, et lui apporte son soutien", apprend-on dans un communiqué de l’Union nationale des footballeurs professionnels.

Adel Taarabt accuse la France de racisme
. polémique. Il préfère jouer pour le Maroc.
Le milieu de terrain offensif franco-marocain des Queens Park Rangers, Adel Taarabt, a expliqué hier, dans une interview publiée par la Gazzetta dello Sport, préférer jouer pour le pays de son père que pour la France. «Mon père, Marocain, insistait pour que je choisisse les Bleus mais à la maison on mange et on parle arabe. Je me sens Français mais l'hymne du Maroc me fait vibrer davantage que la Marseillaise», a-t-il expliqué.

Pour Taarabt, qui n'a pas été retenu pour la CAN-2013, «la France a un problème de racisme. S'il y a du bazar en équipe nationale, c'est toujours de la faute des Blacks, des Nasri, Ben Arfa ou Benzema, jamais des types comme Ménez, qui n'est même pas un nom français (sic)».

«Ils feraient mieux de ne convoquer que des Blancs. Ils ont massacré Nasri en Coupe d'Europe mais personne ne sait que quand il a remporté la Premier League, il pleurait car sa mère est à l'hôpital, malade du cancer depuis trois ans», a ajouté Taarabt. Il a aussi déclaré qu'il ne se voyait pas évoluer pour le Paris SG. «Tant que Leonardo, qui m'a préféré Pastore et a dit du mal de moi, sera là, je n'y irai jamais. Même si je parle souvent au téléphone avec le président Nasser Al Khelaifi.»

Lucas Bernardi, ancien milieu défensif de l'OM contrôlé positif Publié le vendredi 28 décembre 2012 à 14H16


Lucas Bernardi, ancien milieu défensif teigneux qui a porté les couleurs de l'OM durant la seconde partie de saison 2000-01 (il a disputé huit matches) et ex capitaine de l'AS Monaco, aujourd’hui joueur de Newell’s Old Boys a été contrôlé positif à des substances interdites dont les noms n’ont pas été révélés, a annoncé la fédération argentine de football. L’analyse des échantillons B se déroulera la semaine prochaine.

Bernardi, aujourd’hui âgé de 35 ans, avait évolué à l’AS Monaco entre 2001 et 2009 avant de rejoindre Newell’s Old Boys en Argentine,

Genoa: On ne plaisante pas avec les tifosi...
Ciro Immobile n'a pas dû apprécier le cadeau laissé au pied de son sapin par les supporters du Genoa. Ces derniers sont toujours remontés contre leur prometteur attaquant après que celui-ci a célébré un but contre l'Inter Milan en mettant son doigt devant la bouche pour demander aux tifosi de la boucler. Via un communiqué, les ultras rossoblu ont fait savoir leur manière de penser au jeune Napolitain. Extraits: "A Milan des tifosi, malgré les fêtes de Noël sont venus et ont jeté de l’argent par les fenêtres pour rester proches de l’équipe, et ils ne méritent donc sûrement pas de recevoir l’ordre de se taire, surtout venant d’un petit garçon qui, au Genoa, a encore tout à prouver et qui est grassement payé pour faire le “professionnel”. Quand tes dents de lait tomberont, tu pourras alors, peut-être comprendre ce que signifie l’amour du maillot, aujourd’hui, tu peux seulement l’apprendre de l’histoire que le peuple genoano a écrit en 120 ans. Nous ne voulons pas créer de polémiques, mais seulement t’inviter à réfléchir sur le fait qu’aucun joueur puisse, ne serait-ce que penser, avoir le droit de dire de se taire aux seuls qui paient vraiment en ces temps où le football est malade." Ambiance, ambiance...

Inter Milan: Ranocchia prend deux matches
Vendredi, la Justice sportive italienne a décidé de sanctionner Andrea Ranocchia, l'international italien et défenseur central de l'Inter Milan, de deux matches de suspension après avoir provoqué verbalement le quatrième arbitre d'Inter Milan-Genoa (1-1), le 22 décembre dernier, dans les vestiaires à l'issue de la rencontre. Sauf appel du club lombard, le Transalpin ne pourra donc voyager avec son équipe à Udine, le 6 janvier prochain, ni accueillir Pescara six jours plus tard, dans le cadre des 19e et 20e journées de Serie A.

Evian-Thonon: Trotignon en colère


Evian-Thonon a repris le chemin de l’entraînement dimanche, sans six de ses joueurs. Saber Khlifa, Djakaridja Koné, Iheb Mbarki, Cédric Mongongu, Jonathan Mensah et Mohammed Rabiu ont en effet manqué délibérément la reprise, ce qui a évidemment agacé Patrick Trotignon. "C'est absolument déplorable et inadmissible, déclare à ce sujet le président de l'ETG dans les colonnes du journal L'Équipe daté de ce mardi. Six joueurs absents sur un groupe de 25, c'est un préjudice, même si les six ne sont pas toujours titulaires." Au final, les trois premiers cités étaient de retour lundi, les trois autres, en revanche, n'avaient pas encore donné signe de vie à leur club, 17e de Ligue 1. Samedi, l'équipe de Pascal Dupraz doit affronter Amiens AC (CFA) en 32e de finale de la Coupe de France.

ITA
Visé par des chants racistes, le Milan stoppe un match

Alors que des chants à caractère raciste visaient ses joueurs de couleurs depuis plusieurs minutes, l'AC Milan a décidé de mettre fin à son match amical face à Pro Patria, équipe de quatrième division, après 26 minutes. Particulièrement visé par les ''supporters'' adverses, Kevin Prince Boateng a jeté le ballon en direction des tribunes avant de quitter le terrain, suivi par tous ses partenaires

LES INSTANCES SONT DANS LE DENI DE LA CORRUPTION CAR CA POURRAIT DESEQUILIBRER LES RENTREES DE LEUR PORTEFEUILLE
QUELLE TRISTESSE DE VOIR NOTRE SPORT FRANCAIS SI BAFOUE !!!!!
LA MORALE L EHIQUE LE RESPECT DES SUPPORTERS;;;; CE SONT 3 MOTS QUI NE VEULENT RIEN DIRE POUR EUX
CARTON ROUGE MESSIEURS

LE COMMENTAIRE Les Bleus et l’affaire des paris truqués
Onesta: "Onn’en a rien à foutre
Pour le hand français, l’année 2012 aura été celle
des extrêmes. Il y eut évidemment une seconde
couronne olympique en été, qui faisait suite à la
sortie de route des Bleus à l’Euro durant l’hiver. À
l’automne, l’affaire des paris truqués a également
pesé de tout son poids sur une discipline jusqu’ici
érigée en modèle parfait.
Cet encombrant dossier n’a pas épargné l’image
de l’équipe de France, compte tenu de l’implication
des internationaux Nikola Karabatic et Samuel
Honrubia, présents, d’ailleurs, dans les rangs tricolores,
lors de ce stage préparatoire pour le prochain
Mondial. Le contexte est assez singulier,
mais Claude Onesta et l’encadrement des Bleus
l’appréhendent à leur manière. "Cette affaire des
paris m’a naturellement agacé, indique Claude
Onesta. En règle générale, la notoriété peut engendrer
une part d’ombre. Nous, on n’a pas à dire que
celle-ci est normale ou pas. On l’a subie par moments
et on en profite à d’autres. Pour moi, cette
histoire est un moment de vie. En tout cas, on ne la
gère pas au sein de l’équipe de France. Car, en fait,
on n’en a rien à foutre. On n’est pas concernés. Ainsi,
à l’échelle de la sélection nationale, il n’y a pas
d’incidence; elle n’a pas été affectée par cette affaire,
et ce, au même titre que l’ensemble du handball
français."

: la tentation des aveux


D'après le New York Times, l'Américain aurait l'intention de revoir sa position.








L.A ne goûte pas tant que ça les plaisirs solitaires, il aimermait retrouver des adversaires.../ Photo AFP



Qui n'avoue rien confesse tout. Lance Armstrong ne nous a jamais dit s'il avait lu «L'homme qui rit», pas même s'il connaissait Victor Hugo. Mais d'après le «New York Times» d'hier, le champion américain qui a peut-être le sentiment d'en avoir trop dit… en gardant le silence, pourrait prochainement passer aux aveux. La démarche paraît étonnante, à moins, si elle se confirmait, que le septuple vainqueur du Tour de France déchu, n'ait obtenu, dans l'ombre quelques garanties en béton comme il les aime.

> Pourquoi ?

Première raison possible, l'interdiction de participer à toute compétition. à 41 ans, le Texan, qui excellait pourtant dans l'art du contre-la-montre et de l'échappée individuelle, ne goûte pas tant que ça les plaisirs solitaires. Ce qui le motive, le fait avancer, c'est la concurrence. Armstrong s'est beaucoup investi dans le triathlon, il voulait faire de l'Ironman son nouveau royaume quand l'USADA a déchiré son premier dossard, juste avant l'épreuve de Nice. Il se languit dans sa prison dorée. Voyant ses «amis» Vandevelde, Leipheimer, Hincapie et compagnie bénéficier de véritables soldes (50 %) sur leurs suspensions, il a pu se dire «pourquoi pas moi ?».

Une autre raison, beaucoup moins sportive mettrait en scène quelques riches donateurs de Livestrong, la fondation pour la lutte contre le cancer créée par le coureur dès 1997, après sa guérison. Ces partenaires financiers (certains l'ont déjà quitté) insisteraient aujourd'hui pour que leur «tête d'affiche» rejoigne ses camarades de l'US Postal au chapitre des aveux.

> Comment ?

Joint par nos confrères, Tim Herman, un des avocats d'Armstrong a semblé presque surpris. «Je ne sais rien à ce propos. je suppose que tout est possible, c'est certain, mais ce n'est pas vraiment d'actualité». Pourtant, L.A aurait discuté avec Travis Tygart, le président de l'Agence antidopage américaine et chercherait maintenant à rencontrer David Howman, son homologue de l'Agence mondiale antidopage.

Aux derniers jours de l'année 2012, le champion du monde 1993 (il gardera au moins son vieux maillot arc-en-ciel) a laissé passer la date prévue pour un éventuel appel. En août, il avait in diqué avoir renoncé à combattre toute accusation de dopage. Peut-être deux manœuvres en prévision de la suite de l'affaire… Avec M. Lance, il faut penser à tout.

> Quand ?

On imagine les conseils de l'accusé très occupés notamment pour contourner un gros écueil dans le droit américain, le fait qu'Armstrong ait nié devant un juge avoir eu recours au dopage. Deux procès, par ailleurs, doivent se dérouler au civil, l'un de la société d'assurances SCA, l'autre du journal britannique The Sunday Times. Sans oublier la plainte devant un tribunal fédéral, initiée sur dénonciation de Floyd Landis, pour fraude dans l'usage d'argent public… Les aveux attendront peut-être. Ou pas

UEFA: Une procédure contre la Lazio et Tottenham
L'UEFA a indiqué qu'elle allait ouvrir une procédure disciplinaire à l'encontre de la Lazio de Rome et de Tottenham. Les deux équipes s'étaient rencontrées le 22 novembre 2012 au Stade Olympique de Rome pour le compte de la 5e journée de la Ligue Europa (0-0). L'instance européenne se penchera sur les allégations de comportements racistes des supporters biancocelesti ainsi que sur les jets de projectiles sur la pelouse durant la rencontre. Côté anglais, l'UEFA précise simplement que Tottenham sera poursuivi pour cause de "mauvais comportement de ses supporters". Les deux cas seront examinés lors de la séance du 24 janvier 2013.

CYCLISME● L’agence américaine antidopagearefusé un don
de 250000 dollars d’Armstrong. Dans une émission télé diffusée
hier aux États-Unis, Travis Tygart, président de l’agence
américaine antidopage, a avoué avoir refusé, en 2004, une donation
de Lance Armstrong, récemment destitué de ses sept
victoires au Tour de France. "J’ai été abasourdi. C’était clair
qu’il y avait un conflit d’intérêt. Nous n’avons pas hésité à rejeter
cette offre", a déclaré Tygart, précisant que ce don était de
l’ordre de 250000 dollars.

CORRUPTION TOTALE !!!

OM : La police à la Commanderie
Au moins une dizaine de policiers, brassard au bras, sont arrivés ce mercredi matin au centre d'entraînement de l'OM en voitures banalisées. Des perquisitions ont été effectuées dans les bureaux administratifs et sportifs.

Y.P. et J.R. | rmcsport.fr | 16/01/201386réactions



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© AFP
Le centre d'entraînement de l'OM
Au moins une dizaine de policiers, brassard au bras, sont arrivés au centre d’entraînement de l’OM ce mercredi matin, en voitures banalisées. Selon nos informations, ils ont effectué des perquisitions dans les bâtiments administratifs et sportifs, notamment dans tous les bureaux. Les joueurs ont été informés de cette présence massive au moment où ils se changeaient dans les vestiaires. Du coup, l’entraînement qui devait être ouvert au public s’est déroulé à huis-clos. A cette heure, on ignore toujours les raisons et motivations de cette descente de police.

L’OM assure que « la perquisition ne vise pas le club »
« Une perquisition dans les locaux de l’OM a lieu ce mercredi, indique le site officiel du club en ce début d’après-midi. L’objet de l’enquête qui a motivé cette perquisition ne vise pas le club mais s’inscrit dans le cadre d’investigations en cours concernant d’autres dossiers. Le juge et les enquêteurs n’ont pas donné de détails supplémentaires à la direction de l’OM. » L'OM indique par ailleurs qu'aucun membre du club n'a été entendu dans le cadre de ces perquisitions.

« Une enquête préliminaire avait été ouverte le 4 mai 2011à la suite de renseignements parvenus au parquet de Marseille » explique Jacques Dallest, le procureur de la République. Le dossier marseillais est actuellement entre les mains de deux juges d'instructions, Christophe Perruaux et Thierry Azema, de la JIRS (Juridiction inter-régionale spécialisée en matière de criminalité organisée, de délinquance financière mais aussi pour les affaires où la complexité justifie des investigations importantes). Ce dossier aurait deux volets : l’un en droit commun et l’autre, financier. Une information judiciaire a été ouverte contre X en juillet 2011 pour extorsion en bande organisée et associations de malfaiteurs.

Dopage: Armstrong avoue que son "histoire parfaite" était un "gros mensonge"

Une personne regarde sur son ordinateur l'interview du cycliste Lance Armstrong par Oprah Winfrey, le 17 janvier 2013 à Washington Saul Loeb AFP
Lance Armstrong a fait voler en éclats son histoire "mythique et parfaite" en avouant pour la première fois s'être dopé durant sa carrière -en particulier pendant ses sept Tours de France victorieux- et avoir tissé pendant plus de dix ans un "gros mensonge ".

L'Américain, qui est passé aux aveux face à l'animatrice Oprah Winfrey jeudi dans une émission de télévision dépourvue d'émotion, a reconnu sans détour son passé mais n'est surtout pas entré dans les détails et a paru complètement maîtriser son discours, replaçant ses actes dans "la culture" de l'époque.

Dans sa première interview depuis qu'il a été déchu en octobre de ses titres et radié à vie, il a évacué une décennie de farouches dénégations en avouant par quelques +oui+ tranchants qu'il n'avait pas roulé proprement.

"Je vois cette situation comme un gros mensonge que j'ai répété de nombreuses fois, a-t-il dit, le visage grave. J'ai pris ces décisions, ce sont mes erreurs. Je suis là pour dire que je suis désolé. Tout est de ma faute."

"Je vais passer le reste de ma vie à tenter de regagner la confiance des gens", a expliqué le Texan de 41 ans, qui a jugé impossible de gagner sept fois le Tour de France d'affilée, comme il l'a fait de 1999 à 2005, sans se doper.

Cà "faisait partie du boulot"

Armstrong a assuré que se doper "faisait partie du boulot" mais qu'il n'avait jamais forcé ses équipiers à le faire, même s'il a reconnu avoir intimidé ceux qui ne croyaient pas à l'histoire "mythique, parfaite", dans laquelle "il s'est perdu", de survivant du cancer capable d'écraser la plus grande course du monde à la seule force de ses mollets de sa volonté.

Cintré dans une chemise bleu et un blazer foncé, il a aussi assuré qu'il n'avait eu pas l'impression de tricher. "Cela fait peur", a-t-il dit à propos de son attitude durant son règne sans partage sur le peloton.

"Mon cocktail c'était l'EPO, les transfusions (sanguines) et la testostérone", ajoutant aussi la cortisone et les hormones de croissances à cette liste, comme l'avait souligné l'Agence américaine antidopage (Usada) dans le rapport accablant qui a précipité sa chute.

Il a toutefois nié s'être dopé lors des Tours de France 2009 et 2010, lorsqu'il avait repris la compétition après une première retraite, comme l' Usada l'affirme. Il a daté son dopage du milieu des années 90 à 2005.

"Si je n'avais pas repris la compétition (en 2009), nous ne serions pas assis là", a-t-il expliqué avec un soupçon de regret, estimant que les confessions livrées par son ancien coéquipier Floyd Landis en 2010 avaient été le moment clé dans l'enchaînement qui a provoqué sa chute.

L'Américain a qualifié son dispositif de "professionnel et intelligent" mais n'en a pas expliqué le fonctionnement, laissant en suspens de nombreuses questions soulevées par l'Usada notamment sur les complicités dont il a pu bénéficier pour échapper aux contrôles aussi longtemps.

"Je ne veux accuser personne"

"Je ne veux accuser personne, ce sont mes erreurs", a-t-il dit, ajoutant même que le préparateur italien Michele Ferrari était "un homme bon".

Pour le président de l'Usada, Travis Tygart, Armstrong a fait "un petit pas dans la bonne direction" en admettant que "sa carrière était bâtie sur un puissant mélange de dopage et de tromperie" mais Tygart veut maintenant l'entendre sous serment décrire l'ampleur complète de ses activités illicites.

En collaborant avec les autorités antidopage, Armstrong pourrait obtenir une réduction de sa suspension à vie.

Si une "commission vérité et réconciliation" voit le jour pour mettre fin à l'omerta sur le dopage dans le peloton, comme le souhaite l'Usada mais pas la Fédération internationale (UCI), il "sera le premier sur le pas de la porte".

L'ancien leader de l'US Postal, qui a plusieurs fois répété qu'il n'était "pas un fan de l'UCI", a reconnu avoir fait une donation à l'instance mondiale du cyclisme parce que celle-ci "lui avait demandé", mais pas en échange du camouflage d'un contrôle positif (au Tour de Suisse 2001).

Pour le président de l'UCI, Pat McQuaid, ces aveux sont "un pas important en avant sur la longue route pour réparer les dommages qu'il a causés au cyclisme". "Lance Armstrong a confirmé qu'il n'y avait pas de collusion ou de complot entre l'UCI et Lance Armstrong. Il n'y avait pas de contrôles positifs qui ont été camouflés et il a confirmé que les dons faits à l'UCI étaient destinés à soutenir la lutte antidopage", a souligné également le président de la Fédération.

Risques de poursuite

Le face à face entre Armstrong et Winfrey fera l'objet d'un deuxième partie vendredi aux Etats-Unis (21h00 heure de l'Est)

Livestrong, la fondation de lutte contre le cancer qu'il avait fondée en 1997 après avoir vaincu la maladie mais avec laquelle il a coupé les ponts, s'est dite "déçue" d'entendre que son héros a "trompé les gens".

Ces aveux exposent Armstrong, qui a été prié jeudi par le Comité international olympique (CIO) de rendre sa médaille de bronze du contre-la-montre des jeux Olympiques de Sydney (2000), à des risques de poursuites par le gouvernement américain.

Le Texan, qui doit rembourser les primes de course touchées pendant son règne, est déjà menacé par deux procès au civil (par l'hebdomadaire britannique Sunday Times et l'assureur américain SCA Promotions) pour des sommes qui au total dépasseraient 10 millions de dollars et il pourrait maintenant être assailli par d'anciens parraineurs ou partenaires estimant avoir été dupés.

L'UCI indulgente avec Armstrong ?
L'UCI a-t-elle été trop indulgente avec Lance Armstrong ? (Reuters)
Par Olivier Chauvet
Publié le 21 janvier 2013 à 17h29
Mis à jour le 21 janvier 2013 à 18h25
173 réactions Les rumeurs évoquant les éventuels soutiens dont aurait bénéficié Lance Armstrong durant sa carrière se font de plus en plus pressantes. Le Monde affirme lundi que l'UCI aurait sciemment couvert le Texan lors d'un contrôle positif aux corticoïdes survenu sur le Tour de France 1999.

L’étau se resserre autour de l’Union cycliste internationale concernant l’affaire Lance Armstrong. Passé aux aveux en fin de semaine dernière face à Oprah Winfrey, l’ancien septuple vainqueur du Tour de France s’était bien gardé de mentionner un quelconque soutien ou la moindre mansuétude de la part des instances dirigeantes du cyclisme. Pourtant, Le Monde affirme dans son édition de lundi, que l’UCI a sciemment couvert le Texan, à l’occasion de la Grande Boucle 1999, la première remportée par ce dernier.

Le quotidien du soir se réfère à un procès-verbal de l’UCI datant du 4 juillet 1999 pour étayer ses propos. Contrôlé au soir de la première étape reliant Montaigu à Challans, alors qu’il portait le maillot jaune après sa victoire lors du prologue du Puy du Fou la veille, L.A. est informé quelques jours plus tard que le test a révélé des traces de corticoïdes. Pour se justifier, l’Américain présente a posteriori un certificat médical pour justifier un usage thérapeutique. Or, aucune trace de ce document dans le procès-verbal de l’UCI, qui impose pourtant dans ses règlements que toute prescription médicale figure dans le procès-verbal.

Quid de la commission indépendante ?

Jeudi dernier, Lance Armstrong a avoué devant Oprah Winfrey avoir antidaté ce certificat. Plutôt que de reconnaître sa faute à l’époque en indiquant que l’Américain n’avait pas le droit d’utiliser un tel produit pour ne pas l’avoir justifié au moment du contrôle, l’UCI, par la voix de son président Hein Verburggen, avait alors violemment réagi à un article du Monde, faisant étant de ce contrôle positif, et assuré l’Américain de son soutien.

Si l’UCI s’est refusée à tout nouveau commentaire ce lundi, son président Pat McQuaid a jusqu’à présent toujours affirmé qu’Armstrong n’avait jamais bénéficié d’un quelconque soutien de la part de l’institution. Comment va-t-elle se justifier désormais ? La commission indépendante chargée de faire la lumière sur la question doit désormais faire preuve d’autonomie par rapport à l’UCI pour aller au bout de sa mission. Elle ne peut pas passer sous silence l’enquête du Monde, sous peine de perdre toute crédibilité.

DOPAGE PROCÈS PUERTO
Fuentes ne donnera pas
le nom de ses clients Le procès de l'affaire Puerto,
un vaste réseau de dopage qui
avait ébranlé le monde du cyclisme
en 2006, entre aujourd’hui
dans le vif du sujet avec l'audition
du principal accusé, le médecin
espagnol Eufemiano Fuentes.
L'avocat du médecin, Julian
Perez-Templado, a cependant
expliqué que Fuentes ne songeait
pas à donner les noms de
ses clients lors de son audition.
"Il n'y songe pas. Il y a les noms
qui étaient sortis à l'époque, et
c'est tout", a-t-il affirmé.
Aujourd’hui, le médecin prendra
donc le premier la parole
pour réaffirmer son "innocence"
face aux accusations de délit
contre la santé publique. Dans
son écrit de défense cité par El
Pais, le médecin assure que "le
sang et le plasma furent toujours
conservés dans des conditions
idéales" et qu’"aucun des sportifs
dans cette affaire n'a été atteint
dans son intégrité physique".
C'est sur cette question - et non
sur le dopage, qui n'était pas un
délit en Espagne au moment des
faits - que devrait se cristalliser
une bonne partie du procès, prévu
jusqu’au 22 mars. Sept ans
après les faits, ce procès offre en
tout cas au sport espagnol une
occasion unique de faire place
nette, après la déception
qu’avait représenté le volet sportif
de l'affaire.
Au départ, les enquêteurs
avaient affirmé que cette affaire
ne concernait pas uniquement
des cyclistes. Fuentes en personne
avait déclaré au journal français
Le Monde avoir eu "d'autres
sportifs comme clients: athlètes,
joueurs de tennis, footballeurs",
avant de se rétracter. Dans le rapport
de la Garde civile était seulement
apparue une liste de
58clients présumés, tous cyclistes,
dont seulement six avaient
au final subi une sanction sportive:
l'Espagnol Valverde, les Allemands
Ullrich et Jaksche, les Italiens
Basso, Scarponi et Caruso
(ce dernier ayant été blanchi par
le TAS). Et le juge instructeur de
l'affaire, Antonio Serrano, ne
s'était à l'époque pas préoccupé
d'identifier les propriétaires des
poches de sang saisies, au motif
que le chef d'accusation retenu
était "délit contre la santé publique"
et non "délit de dopage