EQUIPE DE FRANCE

Météo France au beau fixe 16/06/2012 06:48:23

Yohan Cabaye et Jérémy Ménez ont marqué les deux buts français
Malgré une longue interruption du match à cause d'un violent orage, l'équipe de France n'a pas paniqué. Victorieuse de l'Ukraine (2-0), elle entrevoit clairement les quarts de finale.

Les Bleus étaient encore en retard. Mais cette fois, ce n'était pas de leur faute. Alors qu'ils redoutaient la chaleur, c'est un orage qui s'est invité dès la 4e minute de leur match contre l'Ukraine. Résultat : 56 minutes d'interruption qui n'ont heureusement pas entamé leur marche en avant. Le point rageur de Laurent Blanc au moment de fêter les deux buts de Ménez (53e) et Cabaye (56e) (2-0) dit beaucoup de la joie et du soulagement qui a habité le clan français. Dans l'obligation de gagner après leur nul concédé contre l'Angleterre (1-1), lundi, les Bleus seront maîtres de leur destin au moment d'affronter la Suède lors du dernier match de poule. Ils pourront même s'autoriser le luxe d'une défaite par un but d'écart pour se qualifier.


Contre une formation qui leur a, comme espéré, laissé beaucoup plus d'espaces que les Anglais, les Bleus ont livré une prestation encourageante. De celle qui vous met en confiance pour la suite de la compétition. Avec malgré tout son lot d'imperfections. La première ? Un manque d'efficacité criant en première période. Par excès d'individualisme (26e), puis par manque de réussite (29e), Ménez a manqué à deux reprises l'occasion de mettre ses équipiers à l'abri très tôt dans la rencontre. D'un coup de tête puissant, mais repoussé par Pyatov (39e), Mexès n'a pas connu davantage de réussite. Principale conséquence : les Bleus ont maintenu les équipiers d'Andréï Chevtchenko dans la partie. Porté par un public bouillant, l'ancienne star de l'AC Milan a fait passer quelques sueurs froides à Lloris (39e) et Rami (49e). Pour une poussette du défenseur de Valence, il aurait même pu obtenir un penalty (52e).

Le football tient parfois à peu de choses. Alors qu'il aurait pu (dû ?) se faire expulser en fin de première période, Ménez a ouvert le score sur sa quatrième occasion franche. A un moment où la France était bousculée par la sélection dirigée par Oleg Blokhine. Libérés, les Bleus n'ont eu besoin que de trois minutes pour faire le break par Cabaye (56e), tout proche du doublé (65e). Si Karim Benzema n'a toujours pas marqué, l'attaquant madrilène a délivré deux passes décisives. Ribéry, lui, a une nouvelle fois montré qu'il avait des jambes. Pour la première fois de son histoire, l'équipe de France a battu un pays organisateur. Il lui reste un match, mardi, pour atteindre l'objectif qui lui a été fixé. -

16/06/2012 - 17:39
Barbecue pour le déjeuner
Après leur belle victoire contre l'Ukraine (2-0) vendredi soir, lors de la 2e journée du groupe D de l'Euro 2012, les joueurs de l'équipe de France étaient détendus ce samedi matin et ont profité de la météo agréable pour s'offrir un barbecue en plein air au moment du déjeuner. En fin d'après-midi, Hugo Lloris et ses partenaires retrouveront toutefois le chemin de l'entraînement afin de préparer la rencontre de mardi contre la Suède.

Euro-2012. Une équipe s'est mise en route
Groupe D. L'équipe de France doit assurer sa qualification pour les quarts de finale demain soir.


Le peuple de France sourit déjà à revivre la même affiche ultime qu'en 1984. Sûrement pas le gardien de la Roja, Luis Arconada, victime d'une terrible faute de main qui provoque l'explosion de Bernard Lacombe./ Archives AFP C'est l'histoire d'une sélection qui, avec ses 23 matches sans défaite, série en cours (16 victoires, 7 nuls), est la meilleure des seize qualifiées de l'Euro-2012.

C'est l'histoire aussi d'une équipe qui arrive de nulle part, qui est repartie, il y a deux ans, de zéro, et même de beaucoup plus bas. Pour essayer de reconstruire, et de se reconstruire.

On a donc eu droit à des matches de qualification parfois pénibles, souvent brouillons, à des absences forcées ou préoccupantes, à des joueurs bloqués ou en devenir, tant et tant d'arguments qui ont retardé la naissance d'une autre équipe de France.

Mais, à force de piétiner, de ronger leur frein, de différer l'échéance, les Bleus se sont enfin mis en marche.

ça ne date pas d'hier, mais d'avant-hier, quand la troupe de Laurent Blanc est allée taper du poing sur la table, fort, très fort même, fin février en Allemagne.

C'était à Brême, à 100 jours exactement du début de l'Euro-2012, et la deuxième période des Français a marqué les esprits des suiveurs.

Objectif Mondial-2014, Euro-2016
Un déclic s'est produit ce soir-là. Une équipe est probablement, certainement, née. Il faudra encore quelques matches pour en avoir la confirmation, notamment dans les deux semaines qui viennent, mais l'équipe de France s'est remise en marche.

Elle avance, elle progresse.

Au point d'afficher quelques plans sur la comète, du genre Mondial-2014 et explication de texte à venir avec l'Espagne, dans le cadre des éliminatoires, Espagne-France le 16 octobre prochain, France-Espagne le 26 mars 2013, entre autres !

On n'en est pas là.

Il faut aujourd'hui se contenter de saluer le retour au premier plan de Ribéry, discuté sur et en dehors du terrain, mais qui s'est remis à bien jouer, et qui rend enfin service aux Bleus, six années après ses débuts remarqués… au Mondial-2006 en Allemagne.

Il faut apprécier la densité, l'importance prise par Benzema depuis ses débuts timides au Real jusqu'à l'envol, aujourd'hui, d'un joueur-clé, majeur, essentiel, bien que les esprits chagrin fassent remarquer qu'il ne marque pas, ou pas assez. Il faut noter encore que la jeunesse de cette équipe est en train non de s'installer, mais de s'épanouir.

Les promesses sont légion, presque tenues, et elles ne sont pas le seul fait de la génération 87, championne d'Europe en 2004 (Nasri, Ben Arfa, Benzema, Ménez, pas Matuidi) : on ne peut oublier ni les 85 (Mandanda, Clichy, Debuchy, Koscielny, Rami), ni les 86 (Lloris, Cabaye, Giroud), ni le 88 (Marvin Martin) et encore moins le 90 (Mvila).

Quinze joueurs sur vingt-trois ont 27 ans et moins, soit une ossature qui peut durer jusqu'à l'Euro-2016 qui se jouera en France.

Laurent Blanc a (re)bâti une équipe plutôt compétitive, qui doit maintenant trouver sa maturité.

Pourquoi pas en cette fin juin ?

Foot - Bleus
«Pas plus mal» de changer 18/06/2012 21:04:40


Les Bleus ont découvert le Stade Olympique de Kiev.

Pour la première fois depuis le début de l'Euro, l'équipe de France a quitté Donetsk pour rejoindre Kiev où elle aura l'occasion de valider son billet pour les quarts face à la Suède, mardi soir. Laurent Blanc et Hugo Lloris racontent la journée type des Bleus.

De Donetsk à Kiev, Laurent Blanc se plaint toujours autant de la chaleur. Excepté ce désagrément auquel il ne se fera probablement jamais, le sélectionneur n'a pas vu d'un mauvais oeil le premier déplacement des Bleus depuis le début de l'Euro. Après deux premiers matches à la Donbass Arena, ses joueurs ont découvert lundi soir le stade olympique où ils y affronteront la Suède. «Ça change un peu les habitudes, mais ce n'est pas plus mal, confie le technicien. La veille et le jour du match, ce sont des journées assez longues où les entraînements sont réduits au maximum. Le fait de voyager meuble la journée, ça passe un peu plus vite».


Après un nul contre l'Angleterre (1-1) et une victoire contre le pays organisateur l'Ukraine (2-0), les Bleus peuvent se contenter d'une défaite par un but d'écart pour accéder aux quarts de finale. Des trois matches de poule, celui de mardi soir est pourtant celui où «la pression sera la plus forte», insiste Blanc. «Mais plus tu avances dans la compétition, plus c'est comme ça, et plus il faut la surmonter. Si on se qualifie, on entrera dans une phase de matches avec sanction immédiate. Si tu gagnes, tu continues. Si tu perds, tu rentres à la maison.» Comment ses joueurs vont-ils la gérer tout au long de la journée ? «Le but, c'est de ne pas rentrer trop tôt dans le match», estime Hugo Lloris. Pas évident lorsque le coup d'envoi est programmé à 21h45 heure locale.


Les joueurs sont proches
En fin de matinée, la traditionnelle ballade permettra de se changer un peu les idées avant le déjeuner. Ensuite ? «On s'occupe avec des films ou des bouquins, raconte le capitaine des Bleus. On fait la sieste, on essaye de se reposer un maximum.» Tout en prenant le temps d'échanger, avant la découverte du onze lors de la collation, trois heures avant le départ au stade. Interrogé sur la manière dont Blanc s'y était pris pour relancer un groupe à la dérive il y a deux ans, Lloris a mis en avant la «proximité entre les joueurs», mais aussi la philosophie de jeu prônée par le sélectionneur et à laquelle tout son groupe a adhéré. «Aujourd'hui, on a fait beaucoup de choses positives, conclut Lloris. On a envie de concrétiser ça par la qualification». -

Equipe de France Ben Arfa succède à Ménez contre la Suède
Ce mardi à 20h45, l'équipe de France affronte la Suède en clôture du groupe D de l'Euro 2012. Les Bleus de Laurent Blanc évolueront dans un 4-3-3 avec Gaël Clichy dans le couloir gauche et la présence d'Alou Diarra et Yann M'Vila au milieu de terrain. Comme le Rennais, Samir Nasri évoluera dans une position de relayeur tandis que Hatem Ben Arfa prendra le couloir droit pour évoluer avec Franck Ribéry, à gauche, et Karim Benzema, en pointe, sur le front de l'attaque.
Le onze tricolore: Lloris - Debuchy, Rami, Mexès, Clichy - M'Vila, A. Diarra, Nasri - Ben Arfa, Benzema, Ribéry.

«Un peu de colère»Si les Bleus ont assumé devant les médias leur défaite concédée contre la Suède (0-2), l'explication aurait été vive dans le vestiaire. «Il y a eu un coup de gueule», a lâché Giroud.

Les Bleus ont fait part de leur déception après la défaite contre la Suède, qui ne les prive cependant pas des quarts de finale. Giroud a avoué qu'il y a eu un coup de gueule dans le vestiaire. (L'Equipe)



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«C'est quand même bizarre de se qualifier après une défaite». En une phrase, Olivier Giroud a résumé le sentiment général. Battue par la Suède (0-2) mardi soir, l'équipe de France disputera les quarts de finale de l'Euro contre l'Espagne. «Une consolation», estime Karim Benzema, malgré tout lucide : «Si on veut faire quelque chose dans cet Euro, on ne pourra pas reproduire ce genre de match». Si Laurent Blanc assure qu'il «aurait signé» pour un tel dénouement il y a deux ans quand il a pris les rênes des Bleus, le non match livré par son équipe et la «déception» qu'elle a engendré ont ramené les Tricolores sur terre, quatre jours après un succès prometteur contre l'Ukraine (2-0).
Dans les vestiaires, l'explication aurait été musclée entre joueurs
Devant les micros, les Bleus ont joué le jeu. Malgré ce revers, tous se sont arrêtés pour faire part de leur sentiment. Dans l'ensemble ressort le constat «de s'être fait marcher dessus physiquement», souligne Samir Nasri. De ne tout simplement «pas avoir été à la hauteur», embraye Mathieu Debuchy. Dans les vestiaires, en revanche, l'explication aurait été musclée. Pas avec Laurent Blanc. «Il ne nous a rien dit», assure le Lillois, tandis que le Citizen concède : «Le coach nous a dit qu'on avait fait preuve d'insuffisances». Mais plutôt entre joueurs. Dans la foulée du match, au micro de M6, Olivier Giroud a vendu la mèche : «Il y a eu un coup de gueule dans le vestiaire. On s'est dit les choses à chaud. J'espère qu'on se remettra en questions».
Dans les couloirs du stade Olympique de Kiev, l'attaquant de Montpellier est revenu sur cette déclaration. «Il y avait un peu de colère, a-t-il souligné. Maintenant, il va falloir essayer de se dire les choses un peu plus à froid, en étant un peu plus réfléchi. Quand tu dis les choses à chaud, tu dis souvent des bêtises». Interrogé à ce sujet, Laurent Blanc a immédiatement éteint l'incendie. «Vous savez, quand vous êtes habitués à avoir de bons résultats et que tout d'un coup il y en a un mauvais, c'est compréhensible qu'il y ait de la frustration, que la tension soit palpable. Ce soir, on est déçu, les joueurs, le staff. Ça fait partie de la vie d'un vestiaire. Il va falloir retourner au calme». Dès samedi, les Bleus ont rendez-vous avec l'Espagne.

et si cette defaite était un AVERTISSEMENT SANS FRAIS
pour permettre aux francais de se reveiller contre les ESPAGNOLS

de toute façon il y a 2 ans et le mundial africain avec 0 point
jouer maintenant un quart de final EUROPEEN CONTRE LE CHAMPION DU MONDE en 2012
on aura tout à gagner meme dans une defaite serrée
encore mieux si on arrive à leur resister et qu'on les batte aux tirs aux buts
ALLEZ LES BLEUS
TOUT CE QUI BLESSE ET NE TUE PAS ..RENFORCE

ps je reve d'une equipe de france contre l'espagne MAILLOT BLEU SHORT BLANC CHAUSSETTES ROUGES

VOILA MON EQUIPE A 60 H DU MATCH

Le onze tricolore:
..................Lloris
Debuchy, Rami, Koscielny, Evra
.....Valbuena, M'Vila, Cabaye
.....Menez, Benzema, Ribéry

des joueurs pour garder le ballon devant les espagnols

Quart de finale France-Espagne, demain (20h45, TF1)

Luis Fernandez.

U ne journée chargée. En émotion avec les obsèques de Thierry Ro- land auxquelles il a assisté (lire page 6 / 24 heures) - « Un grand vide, forcément ; avec ce Vas-y mon p'tit bonhomme avant mon tir au but en quart de finale 1986 face au Brésil, confie l'intéressé, Thierry fait partie de ma vie. » En «médiation» aussi, avec l'émission de Brigitte Lahaie où il était invité à jouer le « coach amoureux » dixit la présentatrice. Hier, Luis Fernandez, 52 ans, n'aura pas ménagé sa peine. Mais l'homme aux 60 sélections en 10 ans (1982-92, 6 buts), infatigable ratisseur du Paris Saint-Germain, nous a - gentiment et tutoiement de bon aloi - dégagé vingt minutes pour plonger dans ses souvenirs ibériques. Un roman à eux seuls.

Magnéto.

Qui dit France-Espagne, dit Luis Fernandez. Vous êtes assurément le plus espagnol des footballeurs français, non ?

Avec Manu Amoros, très certainement. Nous sommes tous deux symboles de l'immigration espagnole. Mais avons été élevés en France (né à Tarifa en Andalousie, Fernandez s'est expatrié en 1966) au travers, comme on dit, des valeurs de la République. Je suis fier d'être français, je le revendique. Je me sens plus français qu'espagnol ; mais je n'oublie pas tout ce que mon pays natal a pu m'apporter. Notamment quand j'y suis retourné entraîner.

Justement, quelles sont les grandes

différences entre ces deux nations du ballon rond ?

En France le foot est une culture, en Espagne une religion. Puis… les mentalités ne sont pas les mêmes : ici, on a la mémoire courte. On t'oublie vite, trop vite ; il suffit de 48heures et tu n'es plus rien. En somme. Là-bas, à chaque fois que j'y remets les pieds, je suis reconnu - pas tant pour ma personne, mon travail si. Les Espagnols

ont cette valorisation du bon ouvrage quoi.

L'Athletic Bilbao et la Ligue des champions, l'Espanyol Barcelone et un maintien miraculeux, une dernière expérience sur le banc du Betis Séville : joueur, vous n'avez jamais été tenté ?

Pardi ! naturellement. Demandez à Blanc, Dugarry ou Petit qui ont joué au Barça, les Madrilènes Makelele, Zidane et Benzema aujourd'hui qui fait les beaux jours du Real. Ils applaudissent des deux mains, opinent du chef. La Liga, ouais, c'est autre chose… Perso, j'ai eu deux petites opportunités en 1984 puis après le Mondial-86 ; ça ne s'est pas fait. Ainsi soit-il…

C'était où ?

Au FC Barcelone alors coaché par César Luis Menotti, qui m'appréciait. Et à l'Atlético Madrid également.

Les années 80 et ce fameux carré magique Tigana-Fernandez-Platini-Giresse : la meilleure équipe de France de tous les temps, n'est-ce pas ?

Pour moi, entrer dans le groupe France était un rêve. Je touchais du doigt le mythe. En 1982, la demi-finale de légende à Séville, je n'étais pas loin : en vacances dans la région. Je venais de remporter la Coupe de France 1982 avec le PSG (NDLR : contre Saint-étienne/2-2 ap, 6-5 aux tab ; Luis avant-dernier tireur qui égalise répondant à Platoche - premier trophée pour Paris).

Et deux ans plus tard, vous décrochez le championnat d'Europe en France !

Ah… exceptionnel. C'est le mot.

Si on fait les comptes, sous le maillot bleu vous avez joué 5 France-Espagne et, pas mal, vous n'avez jamais perdu. Mieux : vous affichez 4 succès.

Dans les racines. Il y a un surplus de motivation naturelle, d'envie légitime. Tu t'opposes à ton pays, pas évident.

Je me rappelle très bien qu'en face, aussi, ils le savent et te le font comprendre.

Comment ?

Des insultes par-ci par-là. Moi, comme ma mère avait fui le régime franquiste à la mort de papa (j'avais 6 ans) - avec mes frères et sœurs -, on me taxait de traître. Sur le terrain, les «renegado» fusaient. Je n'ai pas besoin de vous traduire, je suppose…

En plus, contre la Roja vous avez réussi à marquer 2 buts, soit le tiers de vos réalisations en 5 rencontres sur 60. étonnant.

Je le redis : il y a un petit quelque chose de supplémentaire qui m'animait.

On revoit votre ciseau victorieux, à 25m plein-axe, à Bordeaux en amical (23 mars 1988)…

Tu veux te montrer, sortir du lot ; tu te sublimes. Ce jour-là, aussi, j'étais capitaine…

Et ils se sont montrés rancuniers ?…

Absolument pas. L'Espagne est un peuple qui sait faire la part des choses. Regardez l'Allemand Mario Gómez, lui aussi migrant d'origine hispanique…

Maintenant : projetons-nous sur le quart. L'Espagne ne peut pas perdre…

Justement, c'est eux champions du monde et d'Europe en titre qui ont la pression !

D'où une grosse surprise, alors ? !

Je n'irais pas jusque-là. Non. La France peut pousser la Roja jusqu'en prolongation, disons 2-2 fin du temps réglementaire. Mais après je vois les Espagnols forcer la décision avant les pénos. Sinon…

Oui…

Du moment que la France sort la tête haute. C'est ça, finalement, le but du jeu. On est en pleine reconstruction, sur les cendres de Knysna, ne l'oublions pas. Le cauchemar est encore vivace, tout proche.

Domenech a fait tant de mal…

Là n'est pas le sujet. Aujourd'hui c'est Laurent Blanc aux manettes : laissons-le travailler tranquillement. à chacun sa mission.

« Intégrale Euro » : 16 heures - minuit, tous les matches sur RMC


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Il aimerait replonger dès cette saison
Avant la nomination de Puel manager général de Nice, son nom avait circulé sur la Côte-d'Azur. Fernandez ne dément pas : « Oui, il y a bien eu contact ; je connais assez l'état-major de l'OGCN. Leur choix s'est porté sur mon ami Claude. » De là à évoquer un retour dans le landerneau du ballon rond de celui qui reste sur une expérience mitigée (non-qualification pour l'Euro-2012) en tant que sélectionneur de l'équipe d'Israël, il n'y avait qu'une question…

à poser.

« Affirmatif. Je me sens prêt à repiquer au jeu, reprendre une équipe en main. Dès cette année. J'attends le projet sympa. »

Si ce n'est pas un appel du pied…

EQUIPE ULTRA DEFENSIVE A 9 DERRIERE

ET ON ENVOIE RIBERYBIPBIP MARQUER LE BUT DU HOLD UP

Bleus
Avec Réveillère, M'Vila et Malouda !

Laurent Blanc a décidé d'aligner une équipe très défensive
pour le quart de finale face à l'Espagne, ce soir (20h45). Le Lyonnais Anthony Réveillère débutera ainsi sur le flanc droit de la défense, pour ce qui sera son premier match dans la compétition. Mathieu Debuchy évoluera lui au poste de milieu droit. Yann M'Vila, Yohan Debuchy et Florent Malouda formeront un milieu un trois.

Côté espagnol, Del Bosque a choisi d'évoluer sans véritable avant-centre. Fabregas sera donc titulaire en lieu et place de Torres.
Les équipes de départ :

France :
...........Lloris -
...Réveillère, Rami, Koscielny, Clichy -
....Debuchy,Cabaye, M'Vila, Malouda -
............ Benzema, Ribéry



Espagne : Casillas - Arbeloa, Pique, Ramos, Alba - Xavi, Busquets, Xabi Alonso - Silva, Fabregas, Iniesta.

DESEMPARES .........


Euro: pas de miracle pour la France, sortie par la grande Espagne
Largement dominée de bout en bout, l'équipe de France n'est pas parvenue à créer l'exploit face aux champions du monde et d'Europe espagnols, vainqueurs 2-0 grâce à un doublé de Xabi Alonso samedi à Donetsk, et quitte l'Euro-2012 au stade des quarts de finale.

Il n'y aura pas eu de miracle pour les Bleus, punis dès la 19e minute de jeu sur une tête imparable de Xabi Alonso puis sur un penalty du milieu du Real Madrid (90+1) et incapables d'inquiéter la Roja, qui affrontera le Portugal de Cristiano Ronaldo en demi-finale, mercredi à Donetsk.

L'aventure s'est terminée logiquement pour les troupes de Laurent Blanc, qui ne possédaient décemment pas assez d'armes pour contrecarrer la maîtrise technique et collective d'une équipe devenue en quatre ans la référence absolue du football international.

Après un 1er tour poussif (1 nul, 1 victoire, 1 défaite), la France a cependant limité les dégâts et s'en sort plutôt avec les honneurs, s'évitant une déculottée qui aurait sérieusement terni son parcours dans le tournoi.

Le sélectionneur, qui a rempli l'essentiel de sa mission à savoir qualifier les Bleus pour les quarts de finale, peut ainsi commencer à discuter de son avenir avec le président de la Fédération française de football Noël Le Graët avec le sentiment du devoir accompli.

Ecart abyssal de niveau

L'altercation entre les joueurs français juste après le revers cuisant contre les Suédois (2-0) n'a en tout cas pas disloqué le groupe, qui a fait preuve de courage et de solidarité pour ne pas sombrer.

Blanc avait d'ailleurs dérogé à ses habitudes et avait concocté une composition d'équipe très défensive, renforçant notamment son côté droit avec Réveillère et Debuchy alors que Koscielny a comme prévu suppléé dans l'axe Mexès, suspendu.

Nasri, objet de toutes les critiques et l'une des cibles de ses partenaires après France-Suède, a lui débuté sur le banc.

Mais ces coups de bluff tactiques n'ont pas compensé l'écart abyssal de niveau entre les deux formations.

Les temps ont bien changé puisque l'Espagne, de tout temps la victime préférée de l'équipe de France, a signé le premier succès de son histoire contre son voisin dans un grand tournoi, effaçant notamment les deux dernières défaites en quart de finale de l'Euro-2000 et en 8e de finale du Mondial-2006. La soirée étant placée sous le signe des symboles, le héros Xabi Alonso a dignement fêté sa 100e sélection en propulsant ses coéquipiers dans le dernier carré de l'Euro.

Intermittents du spectacle

Si le résultat était attendu et ne souffre d'aucune contestation, Blanc peut d'ores et déjà méditer sur les limites criantes affichées par ses joueurs, incapables de rivaliser techniquement avec leurs adversaires, organisés comme contre l'Italie (1-1 au 1er tour) avec Fabregas en position de "faux avant-centre".

Le sélectionneur attendait beaucoup de ses deux stars Ribéry et Benzema, intermittents du spectacle jusque-là. Le Bavarois n'a jamais réussi à faire la différence et a eu trop de déchet, hormis sur un beau centre pour la tête de Debuchy (59e).

Quant au Madrilène, visiblement en jambes et motivé à l'idée de se frotter à certains de ses camarades de club et de la Liga, il a surtout souffert de l'absence de ballons réellement exploitables.

Sans joueurs de classe, la France savait qu'elle ne pourrait rien espérer dans cette phase finale, surtout contre les principaux favoris. Le match contre l'Espagne en a été une parfaite illustration. C'est le cruel constat que pourra faire Laurent Blanc à l'heure du bilan.

.

FRANCE● Les Bleus sont
rentrés. L’avion ramenant
l’équipe de France d’Ukraine
a atterri sous la pluie hier,
peu après 18h, à l’aéroport du
Bourget. Seules quelques dizaines
de supporters, souvent
jeunes, ont fait le déplacement
pour accueillir les
Bleus, soit un nombre légèrement
supérieur à celui des
journalistes tenus à l’écart de
la piste. Seul Yann M’vila et
Alou Diarra se sont arrêtés
pour satisfaire leurs fans...

j'ai entendu la ministre en direct

le journaleux lui pose la question des sanctions c'est pas elle qui l'a dit
elle fait que repondre à cette question

quand est que ces marchands de papier et de paris en lignes vont ils arreter de se poser en messieurs propres
ils feraient mieux de nettoyer une profession plutot derangee

La ministre évoque des sanctions25/06/2012 21:18:00
La ministre des Sports, Valérie Fourneyron, a déclaré lundi sur Canal+ que «s'il y a des attitudes qui doivent être sanctionnées, il faut le faire», après l'élimination de l'équipe de France de l'Euro, accompagnée de critiques sur le comportement de certains joueurs. «Je crois que le président de la Fédération et Laurent Blanc avaient essayé d'améliorer la situation après l'Afrique du Sud. Là, aujourd'hui, ils ont des responsabilités. (...) Les résultats sportifs n'ont pas été à la hauteur des amoureux du ballon rond et les résultats en termes d'images n'ont pas non plus été à la hauteur de l'image qu'on doit d'attendre d'une équipe nationale, d'une équipe qui porte le maillot tricolore».

Ne plus avancer avec ceux qui ne respectent pas le maillot, les coéquipiers et la maison France» : Rudi Garcia, l'entraîneur de Lille, a prôné la fermeté avec les Bleus qui ont dérapé à l'Euro. «Je crois qu'il y a un code de bonne conduite qui doit être (à l'oeuvre) partout dans les clubs pour que le football et les footballeurs français soient à nouveau respectés, parce que (les incidents de l'Euro font) du mal à l'image du foot», a développé le technicien au micro de RTL, mardi. Après Knysa, «il aurait fallu que tout le monde dans la maison France se tienne à carreau, regrette Garcia. Je pense qu'ils étaient sur le bon chemin et c'est dommage que, pour un ou deux individus, tout ça soit balayé en quelques secondes

29/06/2012 - 00:11
Fourneyron: "Les politiques ne doivent pas s'en mêler"
Présente jeudi au Stade olympique d'Helsinki pour soutenir l'équipe de France d'athlétisme lors des championnats d'Europe, la ministre des Sports Valérie Fourneyron a aussi approuvé le délai de réflexion que Noël Le Graët et Laurent Blanc se sont accordés: "S'il y a bien une chose dont les politiques ne doivent pas se mêler, c'est de choisir un sélectionneur et des joueurs. J'ai un souvenir de débats à l'Assemblée nationale après l'Afrique du Sud... Cette fois, peut-être aurait-il fallu savoir comment fermer le couloir gauche par lequel on a pris le but ? On est vraiment dans l'excès. C'est bien qu'ils prennent 48 heures, la sur-réaction est parfois mauvaise conseillère. Je leur fais vraiment toute confiance pour prendre les mesures qui doivent s'imposer au regard du règlement sportif, et pour s'engager dans l'avenir avec leurs choix propres." Le Graët et Blanc se sont rencontrés jeudi au siège de la Fédération française de football, et le président s'exprimera mardi prochain.

René Girard aurait espéré que Laurent Blanc poursuive comme sélectionneur des Bleus.

Les premières réactions à l'annonce du départ de Laurent Blanc à la tête des Bleus vont globalement toutes dans le mêmes sens. Les acteurs du football français regrettent tous cette décision, qui n'est finalement pas tant une surprise pour eux.

René Girard (entraîneur de Montpellier, champion de France en titre, et ancien entraîneur adjoint de l'équipe de France) : «Je trouve que c'est dommage. La sélection, c'est du long terme, là, il n'y était que depuis deux ans, c'est ça. On aurait pu espérer qu'il continue mais je ne suis qu'à moitié surpris, ça manquait de stabilité. Il n'a pas dû obtenir les réponses qu'il attendait en vue de la Coupe du Monde. D'autres possibilités, en club, s'offraient à lui et il a pris la dimension d'un groupe qui aurait peut-être eu du mal à réussir quelque chose, qu'il était difficile de faire changer. Et repartir de zéro, ce n'est pas simple.»


Nicollin «pas ému»,
Louis Nicollin (président de Montpellier sur RTL) : «Rien à foutre. Je ne suis pas ému, je regarde le Tour de France. Si c'est pour être remplacé par Le Guen... Pfff...Il a jamais compris cet oiseau. Bon, il est Breton comme Le Graët, ça peut peut-être marcher... Heureusement que je ne suis pas président de la Fédération. Je serais pas dans la merde. Pour le remplacer, je ne vois pas trop. Je ne comprends pas que l'on ne revienne pas à plusieurs sélectionneurs, comme dans l'ancien temps. Deux ou trois mecs qui décident. Avec un autre président, je prendrais Girard et l'autre entraineur de ce président et on ne ferais pas plus mal.»


Claude Puel (entraîneur de Nice) : «Je ne connais pas les raisons profondes de cette décision mais je la regrette, dans la mesure où quelque chose avait été initié depuis deux ans et qu'une philosophie commençait à s'installer. C'est dommage que l'on ne capitalise pas sur cette expérience accumulée par Laurent Blanc, un novice à ce poste de sélectionneur, et son staff, avec une jeune équipe. Les résultats ont été probants, y compris à l'Euro, où il ne fallait pas attendre quelque chose d'extraordinaire. Un quart de finale, ce n'est pas mal avec cette formation en reconstruction, même s'il y a eu les couacs des deux derniers matches (Suède et Espagne, ndlr). Bien sûr, au sortir de ce championnat d'Europe, il y a un bilan à faire, des ajustements à faire, des enseignements à tirer sur les individualités, leur fiabilité, le coaching, etc. Comme en fait après chaque compétition, il y a toujours des améliorations à apporter. Un cycle de quatre ans aurait été préférable.»


Bixente Lizarazu (ancien coéquipier de Laurent Blanc en équipe de France sur RTL) : «C'est une grande surprise, un grand gâchis. Je pense que Laurent Blanc avait toutes les cartes en main pour décider de continuer, avec le challenge de la Coupe du Monde 2014 au Brésil, qui était un objectif extraordinaire. Peut-être même derrière l'Euro 2016 en France. C'est une décision personnelle. C'est peut-être lié à la discussion avec Noël Le Graet. L'un et l'autre attendait qu'il y ait une envie de travailler ensemble. Et comme les deux ont l'air d'être très têtus, avec du caractère, personne n'a fait le premier pas. Un peu comme dans une relation amoureuse où il faut dire "je t'aime" le premier. Personne ne le dit et on se quitte.»


Courbis : «Avons-nous progressé en deux ans ?»
Rolland Courbis (ancien entraîneur de Bordeux et Marseille sur BFM TV) : «Il en était à son premier championnat d'Europe en tant que sélectionneur, il me paraissait logique qu'il poursuive. Mais avons-nous progressé en deux ans avec un garçon qui a été un très grand joueur, qui n'a que trois ans d'expérience en ce qui concerne le métier d'entraineur, et qui découvre un métier de sélectionneur totalement différent de celui d'entraineur ?»

30/06/2012 - 21:26
Nicollin prêt à "prêter" Girard à la FFF
Un duo Rudi Garcia-René Girard à la tête de l'équipe de France, c'est l'idée de Louis Nicollin, le président de Montpellier, contacté par RMC afin de commenter la non prolongation de Laurent Blanc auprès de la Fédération française de football. "On mettrait des adjoints pour faire le boulot. Comme à l'époque de d'Albert Batteux. On reviendrait à l'ancien temps, ce ne serait pas plus mauvais. Si Le Graët me demande de prêter Girard de temps en temps pour l'équipe de France, je le prête avec grand plaisir. C'est ce qu'il faudrait faire : prendre 2 entraineurs de club", argumente même "Loulou".

02/07/2012 - 00:10
Girard: "Je ne suis pas demandeur"
Si son nom a pu apparaitre dans une short-list pour prendre la succession de Laurent Blanc à la tête de l’équipe de France, René Girard, le technicien de Montpellier, n’est pas candidat. "Je ne me masturbe pas l’esprit avec l’équipe de France, a ainsi lancé l'entraîneur du champion de France 2012 à nos confrères du Midi Libre. J’écoute, je suis, mais je ne suis pas demandeur. Là-haut, mon nom fut cité, jadis, mais en d’autres circonstances. Mais je sais où je vais. Je serai à la reprise de l’entraînement, lundi, avec Montpellier et j’en suis très heureux."

03/07/2012 - 12:40
Nasri, Ménez, Ben Arfa et M'Vila seront convoqués
A l'issue du Comité exécutif de la Fédération française de football, Noël Le Graët, le président de la FFF, a confirmé le prochain passage devant la commission de discipline de la Fédération de quatre joueurs présents en Ukraine avec l'équipe de France:
Samir Nasri, Jérémy Ménez, Hatem Ben Arfa et Yann M'Vila.
Ces quatre hommes, qui seront auditionnés à leur retour de vacances, risquent chacun une suspension.

Arsène Wenger, sous contrat avec Arsenal jusqu'en 2014, aurait hésité avant de dire non.
Sondé par Noël Le Graët, Arsène Wenger, le manager d'Arsenal, a décliné la succession de Laurent Blanc.

. A la recherche d'un successeur à Laurent Blanc à la tête des Bleus, Noël Le Graët a consulté tous azimuths ces derniers jours. Arsène Wenger a lui aussi été consulté sans succès par le patron du foot français. Même si le manager d'Arsenal n'a pas exclu un moment de cumuler les deux postes, il a finalement décliné à son tour. Sauf revirement de situation, l'Alsacien ne sera donc pas le nouveau sélectionneur de l'équipe de France.