EQUIPE DE FRANCE

Tommy Allez l'O.M a écrit:On s'en fout de l'Estonie mdrrr . Tu me crois moi je la chante devant ma télé la Marseillaise lool

moi aussi et si je suis au stade j'ai des frissons qui me parcourent le corps
avec les cheveux herissé

les debuts de matchs des EDF FOOT ET RUGBY c'est trop TOP

bienvenou a écrit:

Tommy Allez l'O.M a écrit:On s'en fout de l'Estonie mdrrr . Tu me crois moi je la chante devant ma télé la Marseillaise lool

moi aussi et si je suis au stade j'ai des frissons qui me parcourent le corps
avec les cheveux herissé

les debuts de matchs des EDF FOOT ET RUGBY c'est trop TOP

et contre les anglais
4 heures avant je vais avoir la gorge nouee d'ailleurs le 11 juin à partir de 18 h
je serais out pour le forum

bienvenou a écrit:

bienvenou a écrit:

Tommy Allez l'O.M a écrit:On s'en fout de l'Estonie mdrrr . Tu me crois moi je la chante devant ma télé la Marseillaise lool

moi aussi et si je suis au stade j'ai des frissons qui me parcourent le corps
avec les cheveux herissé

les debuts de matchs des EDF FOOT ET RUGBY c'est trop TOP

et contre les anglais
4 heures avant je vais avoir la gorge nouee d'ailleurs le 11 juin à partir de 18 h
je serais out pour le forum

Ouiiii

Tu vas regarder l'Euro à la télé?

Tommy Allez l'O.M a écrit:

bienvenou a écrit:

bienvenou a écrit:

Tommy Allez l'O.M a écrit:On s'en fout de l'Estonie mdrrr . Tu me crois moi je la chante devant ma télé la Marseillaise lool

moi aussi et si je suis au stade j'ai des frissons qui me parcourent le corps
avec les cheveux herissé

les debuts de matchs des EDF FOOT ET RUGBY c'est trop TOP

et contre les anglais
4 heures avant je vais avoir la gorge nouee d'ailleurs le 11 juin à partir de 18 h
je serais out pour le forum

Ouiiii

Tu vas regarder l'Euro à la télé?

bien evidemment je vais pas rater une miettre de l'EDF
les autrs moins
mais ESPAGNE ITALIE OUI ET Allemagne/ Portugal AUSSI

IDEM

oui quelques pays que je vais pas trop regarder

grece et .. danemark

car ds les 16 y a des sacrés morceaux

ces groupes sont plus durs que ceux de la coupe du monde

bienvenou a écrit: oui quelques pays que je vais pas trop regarder

grece et .. danemark

car ds les 16 y a des sacrés morceaux

ces groupes sont plus durs que ceux de la coupe du monde

On est d'accord, les Euros sont toujours plus difficile que les Coupes du Monde, ce qui montre la qualité de l'Europe en football

Moi j'éviterai de regarder la Grèce, Danemark, Irlande ça ne m'intéresse pas ces nations..

Les quatre groupes de l'Euro-2012 (8 juin-1er juillet)

. Groupe A: Pologne, Grèce, Russie, République Tchèque
. Groupe B: Pays-Bas,Danemark, Allemagne, Portugal
. Groupe C: Espagne, Italie, Eire, Croatie
. Groupe D: Ukraine, Suède, France, Angleterre

ca fait 4 sacrement beaux groupes

au depart les gens etaient content du tirage pour la france
plus on se rapproche et plus ca semble difficile

ROONEY GERRARD COLE Jermain Defoe John Terry Theo Walcott
IBRA KALSTROM ELMANDER
le pays organisateur

bienvenou a écrit:

Les quatre groupes de l'Euro-2012 (8 juin-1er juillet)

. Groupe A: Pologne, Grèce, Russie, République Tchèque
. Groupe B: Pays-Bas,Danemark, Allemagne, Portugal
. Groupe C: Espagne, Italie, Eire, Croatie
. Groupe D: Ukraine, Suède, France, Angleterre

ca fait 4 sacrement beaux groupes

au depart les gens etaient content du tirage pour la france
plus on se rapproche et plus ca semble difficile

ROONEY GERRARD COLE Jermain Defoe John Terry Theo Walcott
IBRA KALSTROM ELMANDER
le pays organisateur

Si je peux te rassurer, y'aura pas ROONEY contre les Bleus

Tommy Allez l'O.M a écrit:

bienvenou a écrit:

Les quatre groupes de l'Euro-2012 (8 juin-1er juillet)

. Groupe A: Pologne, Grèce, Russie, République Tchèque
. Groupe B: Pays-Bas,Danemark, Allemagne, Portugal
. Groupe C: Espagne, Italie, Eire, Croatie
. Groupe D: Ukraine, Suède, France, Angleterre

ca fait 4 sacrement beaux groupes

au depart les gens etaient content du tirage pour la france
plus on se rapproche et plus ca semble difficile

ROONEY GERRARD COLE Jermain Defoe John Terry Theo Walcott
IBRA KALSTROM ELMANDER
le pays organisateur

Si je peux te rassurer, y'aura pas ROONEY contre les Bleus

OUFFFFFFFFFFFFF JE LE CRAINS COMME LA PESTE
j'avais oublié qu'il est suspendu 2 matchs

Devant, c'est plus rassurant
Le 06/06/2012 | Mis à jour le 06/06/2012 16:51:25


L'équipe de France a passé plutôt avec réussite le cap de cette phase préparatoire.

Les trois matches de la phase de préparation contre l'islande, la Serbie et l'Estonie devaient permettre à l'équipe de France de monter en puissance. Quels joueurs ont su davantage tirer leur épingle du jeu ? Le bilan.

En défense : Mexès-Rami, c'est pas tout cuit




On espérait qu'ils se soient trouvés pour de bon et, visiblement, ils se cherchent encore. Philippe Mexès et Adil Rami s'entendent bien hors des terrains, mais sur le pré, il leur reste des automatismes à trouver. En difficulté contre l'Islande, mieux contre la Serbie, le Milanais a de nouveau vécu une première période compliquée face à l'Estonie. Et l'inconstance de son compère valencien, dont on attend qu'il tire - physiquement - Mexès par le haut, ne rassure guère. Un signe qu'il leur faut encore du temps à deux : quand Laurent Blanc a fait entrer mardi soir Laurent Koscielny, auteur d'un match remarqué contre la Serbie, il a préféré laisser sa paire axiale intacte. Pas sûr qu'il soit donc prêt à disjoindre son tandem à l'aube de la compétition. Le duo aura donc bien sa chance, mais absolument pas droit à l'erreur. Quant aux côtés, Mathieu Debuchy et Patrice Evra, auteurs d'un match solide contre l'Estonie, semblent avoir pris les devants.


Au milieu de terrain : un trident de bonne fortune




Provisoirement orphelin de Yann M'Vila, le milieu de terrain tricolore s'est trouvé, avec bonheur, un plan B digne des A, Alou Diarra. Contre la Serbie puis l'Estonie, la sentinelle des Bleus a imposé sa solidité dans les airs et à la distribution. Tant et si bien que la moindre torsion de douleur de sa part a fait frissonner le camp français, bien pauvre sur ce secteur (depuis la blessure de Blaise Matuidi). A ses côtés, Yohan Cabaye a effectué des prestations très propres tandis que Florent Malouda a confirmé son utilité en position de relayeur par sa vision juste du jeu. On tient là, selon toute vraisemblance, le trio qui débutera face à l'Angleterre.

En attaque : Benzema et Ribéry, en mode patrons
Il tire l'équipe vers le haut, Karim Benzema. Quand le Madrilène ne marque pas, il fait la passe, et quand il veut, il fait même les deux. Bref, l'ancien Lyonnais, meilleur buteur et passeur de l'ère Blanc, a pleinement bouclé son rodage, si l'on peut dire ainsi, et s'affirme comme le fer de lance des Français en Ukraine. Un rôle qu'il pourra partager avec son pote Franck Ribéry, qui a parfaitement su mettre à profit ces trois matches de préparation pour se refaire une santé en sélection. Lui qui n'avait plus marqué en Bleu depuis avril 2009 a trouvé le chemin des filets contre l'Estonie pour la troisième soirée d'affilée. Et confirmé, outre son envie et son état de forme, un peu plus sa bonne entente avec Karim Benzema. Pas de doute, pour son rendez-vous avec l'Angleterre dans cinq jours, l'équipe de France a bien pris les devants. AS.B.

Sur synthétique et sans Benzema
Le 07/06/2012 | Mis à jour le 07/06/2012 18:52:40

En raison d'un gros orage, qui s'est abattu jeudi en fin d'après-midi sur Kirsha, les joueurs de l'équipe de France n'ont pas pu fouler comme prévu leur nouveau terrain d'entraînement. Pour la première séance programmée sur le sol ukrainien, les Bleus se sont donc retranchés sur un terrain synthétique couvert.

Six joueurs n'y ont pas participé. Outre les absents déjà connus (Mandanda, Matuidi et M'vila), trois autres ont été ménagés pour cause de pépins physiques divers. C'est une douleur au dos apparue suite à une mauvaise position prise dans l'avion qui a obligé Karim Benzema à se contenter d'étirements sur le bord du terrain en compagnie de Patrice Evra, légèrement touché à cuisse face à l'Estonie, et d'Alou Diarra, qui préserve toujours son genou douloureux. Pendant ce temps-là, leurs partenaires ont pris part à des ateliers ludiques avec ballon, sous la direction de Jean-Louis Gasset, l'adjoint de Laurent Blanc.

http://www.laprovence.com/video/Euro-2012%253A%2Bentra%25C3%25AEnement%2Bdes%2BBleus%2Bdevant%2Bleurs%2Bsupporteurs/fbb61a4e647s/afpvideos/

Euro-2012: entraînement des Bleus devant leurs supporteursle 09/06/2012 à 21:21:23

Les milieux de l'équipe de France Yann Mvila et Blaise Matuidi, qui se remettent de leurs blessures à une cheville et à une cuisse, ont repris samedi 9 juin l'entraînement lors d'une séance légère, à la carte et ouverte au public dans le camp de base de Kirsha. Durée: 00:42

Un onze sans surprise
Le 10/06/2012 | Mis à jour le 10/06/2012 19:00:18

Sauf retournement de situation, la composition d'équipe qu'alignera Laurent Blanc, lundi, face à l'Angleterre (18h00) sera sans surprise. Dimanche, le sélectionneur a effectué une opposition entre bloc défensif et bloc offensif. D'un côté, Debuchy, Rami, Mexès, Evra et Alou Diarra étaient alignés ensemble. De l'autre, Cabaye et Malouda étaient dans l'équipe de Nasri, Benzema et Ribéry. Pour la première fois depuis sa blessure à la cheville droite, le 31 mai, Yann M'vila s'est entraîné avec le groupe, contrairement à Blaise Matuidi (cuisse droite), qui a effectué une séance individuelle. Ni l'un ni l'autre ne pourront être titulaires contre l'Angleterre.


L'équipe probable : Lloris - Debuchy, Rami, Mexès, Evra - Cabaye, Alou Diarra, Malouda - Nasri, Benzema, Ribéry.

Equipe de France Un onze sans surprise contre l'Angleterre
Laurent Blanc, le sélectionneur de l'équipe de France, n'a réservé aucune surprise au sein de sa composition de départ pour affronter l'Angleterre, ce lundi à partir de 18 heures à la Donbass Arena de Donetsk. Ainsi, Patrice Évra démarrera bien la rencontre, tout comme Samir Nasri en position de milieu droit, puisque Blanc a décidé de faire confiance au onze victorieux de l'Estonie mardi dernier (4-0).

Le onze des Bleus: ALLEZ LA FRANCE
.................Lloris
Debuchy, Rami, Mexès, Évra
..Cabaye, Diarra, Malouda
... Nasri, Benzema, Ribéry

Les Bleus vont devoir s'en contenter
Le 11/06/2012 | Mis à jour le 11/06/2012 23:07:56


Samir Nasri a réussi à tromper Joe Hart, son coéquipier à Manchester City, pour offrir aux Bleus le but de l'égalisation face à l'Angleterre.
Menée au score après le but de Lescott à la demi-heure de jeu, l'équipe de France est revenue dans le match grâce à Nasri et doit se contenter du point du nul (1-1) face à son adversaire le plus redoutable du groupe.

L'équipe de France n'a toujours pas remporté le moindre match dans une grande compétition internationale depuis 2006. Son nul concédé contre l'Angleterre (1-1), lundi, maintient toutefois intactes ses chances de sortir de sa poule. Partant du principe que les Bleus se sont retrouvés menés pendant neuf minutes, partant aussi du principe que la sélection de Roy Hodgson était présentée comme leur concurrent le plus dangereux, c'est encore le principal. Un moindre mal, dira peut-être Laurent Blanc, au vu de la domination - stérile - de ses joueurs.


Les Anglais ont dressé un double rideau défensif


Les Anglais se sont montrés un peu plus pressants que prévu, mais France-Angleterre a été globalement conforme à l'idée que l'on s'en faisait la veille : un match piégeux pour les Bleus. Certainement ennuyeux pour les spectateurs. Crispés en début de match, les joueurs de Laurent Blanc n'ont pas su comment s'y prendre pour déchirer le double rideau défensif des Anglais. Lorsqu'ils sont passés sur les côtés, ils ont trop souvent manqué de présence dans la surface. Lorsqu'ils ont insisté dans l'axe, ils se sont cassés les dents sur Terry, Lescott et Gerrard, quasiment positionné en troisième défenseur central. Privés d'espaces, les Bleus ont finalement trouvé la clé sur une frappe de loin. A la conclusion d'un jeu à quatre avec Malouda, Evra et Ribéry, Samir Nasri a fait taire ses détracteurs (39e). C'est le sens donné par son doigt sur la bouche au moment de laisser éclater sa joie.

Encore une fois, les Bleus ont donc su faire preuve de caractère. Le but de Nasri leur a évité de trop gamberger alors qu'un coup de pied arrêté de Gerrard, repris de la tête par Lescott, avait semé le trouble (30e). Battu au duel par le défenseur de City, Alou Diarra aurait pu se rattraper cinq minutes plus tard : sa double tentative de la tête a été stoppée de manière miraculeuse par Hart, avant de flirter avec le montant du portier anglais. Dominateurs, plutôt solides défensivement à l'image de Mexès qui a dissipé les doutes sur son état de forme, les joueurs de Laurent Blanc n'ont pas connu davantage de réussite en deuxième période. Au moins, leur série d'invincibilité tient toujours : elle s'élève désormais à vingt-deux matches.

Nasri méritait bien son but
LES JOUEURS Diarra monstrueux, les Bleus sont allés de l’avant, le Marseillais de City étant le seulàmarquer

Ce fut le match prévu, avec une
France joueuse, et une Angleterre
regroupée derrière et misant sur le
contre ou sur les coups de pied arrêtés.
Deux styles, deux organisations différentes,
l’une faite pour aller de l’avant,
l’autre pour former deux lignes de quatre
très serrées. Il a surtout manqué aux
Bleus un Benzema à la hauteur de son
talent pour concrétiser la domination
française.
❚ LLORIS
Effacé par Milner, il a eu l’intelligence
de ne pas le toucher pour éviter le penalty
et le carton. Impuissant sur le but,
marqué à bout portant.
❚ DEBUCHY
D’abord crispé comme toute son équipe,
il s’est peu à peu enhardi, avec un
grand pont et une frappe de 25m et un
raid en fin de match, encore plein de jus.
❚ RAMI
Une bévue pour commencer, perdant le
ballon devant Chamberlain. Ça l’a poussé
à être plus attentif par la suite, mais
encore parfois faible dans la relance et
enrhumé par Welbeck en fin de match.
❚ MEXÈS
Il a parfois failli être en difficulté en début
de match, mais s’en est toujours sorti
à l’expérience, avec de bonnes sorties
de balle et une intervention capitale
dans les dernières minutes.
❚ EVRA
Une faute pas très grave, quiaeudegrosses
conséquences: coup franc de Gerrard
et but de Lescott. De bonnes montées
sur son côté, l’une ayant aboutiàun
bon tir de Benzema après l’heure de jeu.
❚ DIARRA
Malheureux sur le but anglais, car c’est
lui qui est battu dans les airs par Lescott.
Il a eudeux occasions d’égaliser de la tête
en quelques secondes, mais Hart,
puis un mauvais cadrage l’en ont empêché.
Dans la récupération, il s’est montré
de plus en plus efficace, montant en
régime au fil des minutes. Un gros
match.
❚ CABAYE
Le Bleu qui est entré le plus vite dans le
match, tonique sur ses prises de balle,
son jeu vers l’avant, il a donné le tempo
et adressé une bonne frappe. Deux
autres en fin de match, de volée,
auraient pu donner la victoire à la France.
❚ MALOUDA
Il est impliqué dans l’enchaînement de
bonnes passes qui a amené le but, mais
jusque-là, il avait traversé la première période
anonymement. Nettement plus
présent après la pause pour gratter des
ballons et les remonter.
❚ NASRI
Son but, d’une frappe limpide, n’est pas
arrivé par hasard ; lemême tir, en début
de rencontre, avait heurté le petit filet et
il avait beaucoup bougé, proposé et déséquilibré
la défense anglaise. Un bijou
dans l’espace pour Benzema dans le dernier
quart d’heure et de très bons coups
de pied arrêtés.
❚ BENZEMA
La déception de la première moitié de
match. Prévisible, statique et souvent
trop excentré, ilaunpeu rappelé le Anelka
de la coupe du monde. Il s’est réveillé
avant la pause sur une percée, mais sans
devenir décisif, même s’il s’est montré
très solide dans les chocs.
❚ RIBÉRY
Une passe décisive, en retrait, pour
Nasri, mais surtout des raids, sur les
deux ailes, qui ont confirmé qu’il avait
des jambes de feu. Il est redevenu
l’accélérateur de particules

Décrassage à Kircha
Le 12/06/2012 | Mis à jour le 12/06/2012 18:28:06

Au lendemain de France-Angleterre (1-1), les titulaires tricolores se sont adonnés au traditionnel décrassage dans leur stade de Kircha. Les remplaçants, quant à eux, ont enchaîné atelier physique, jeu avec ballon et petite opposition pour finir. Etaient opposés, avec les dossards jaunes : Carrasso - Matuidi - Ben Arfa, Valbuena, Giroud, Réveillère, aux dossards bleus : Mandanda, Koscielny, M'vila, Martin, Ménez, Clichy.

LE CREDO SERA TOUJOURS L’ATTAQUE
Quels changements devant l’Ukraine?

Moustiques à Kircha au centre d’entraînement,
obligeant joueurs et membres du staff à porter des
bracelets à base de citronnelle, "beaucoup de moucherons
aussi sur la pelouse le soir du match", nous
a glissé Laurent Blanc, hier matin en repartant de la
chambre de commerce et d’industrie de Donetsk. Volatil
et fugace. Mais deux matches en cinq jours et
une chaleur devenant de plus en étouffante (autour
de 30-35 degrés), ça, ça peut user les organismes.
"Les joueurs ont été préparés pour enchaîner les
matches. S’il y a des changements, ils seront toutefois
tactiques, pas forcément dictés par la chaleur,
même s’il est difficile de récupérer et qu’il fera encore
34-35 degrés vendredi soir", a précisé Laurent
Blanc.
Quels changements peut-il effectuer ? "Nous allons
analyser le jeu de l’Ukraine et nous ferons des
modifications si nous estimons que d’autres joueurs
peuvent nous apporter quelque chose tactiquement."
"Avoir des ambitions offensives"
Tactique, mais pas philosophie. Le credo, ce sera
toujours l’attaque. "Sur la durée d’un tournoi, il faut
avoir des ambitions offensives. Certes, il y a le
contre-exemple de la Grèce, championne d’Europe
en 2004 avec une grosse solidité défensive et un
joueur qui avait marqué beaucoup de buts, Charisteas,
mais..." Mais Laurent Blanc ne va pas se prendre
pour Roy Hodgson et camper devant sa surface,
avec des chevaux de frise aux 30 mètres et des
contre-attaques au mortier.
Deux ou trois modifications peuvent être apportées.
Derrière, il ne touchera rien, fort de son expérience
de joueur dans un quatuor défensif invaincu.
Stabilité. Il peut intégrer Yann M’Vila, qui a été l’un
de ses hommes de base depuis deux ans. Soit à la
place d’Alou Diarra, pour le faire souffler en vue de
Suède-France; mais Diarra n’avait jamais été aussi
bon dans la récupération que lundi. Soit à la place
de Malouda.
Il peut aussi repasser en 4-2-3-1, recentrer Nasri,
car Blokhine est désormais prévenu: le joueur de City
ne reste pas à droite. Auquel cas, Valbuena, Ménez
ou Ben Arfa peuvent amener ce jeu sur les côtés
que Laurent Blanc aurait souhaité plus développer
pour contourner les Anglais.
"Dans un tournoi, tout le monde doit se sentir
concerné, plaide Hatem Ben Arfa . Même si on ne
joue que dix minutes, on essaie d’apporter le maximum."
Marvin Martin, lui, n’y croit pas : "Le coach a
une équipe en place. Dans un tel tournoi, si ça se
passe bien, c’est dur de changer

Si on a des grands joueurs...»
Le 14/06/2012 | Mis à jour le 14/06/2012 23:57:40


Laurent Blanc attend de ses joueurs, contre l'Ukraine, une meilleure entame que face à l'Angleterre.

Déçu par l'entame de match livrée contre l'Angleterre (1-1), Laurent Blanc attend face à l'Ukraine (vendredi 18h00) que ses joueurs répondent présents dès le coup d'envoi.
Qu'ils prennent également davantage «d'initiatives».



La consigne avait été passée dans la foulée du nul concédé contre l'Angleterre (1-1). A la veille du deuxième match de poule des Bleus contre l'Ukraine (vendredi 18h00), elle a été répétée avec insistance par Laurent Blanc : ne surtout pas renouveler l'entame de lundi soir. L'équipe de France a débuté son Euro avec une demi-heure de retard. Face à Chevtchenko et ses équipiers, le sélectionneur espère qu'elle sera «réveillée dès la première seconde». «Ces vingt-cinq premières minutes auraient pu être fatales, a-t-il insisté. Alors qu'on a produit plus de jeu que l'Angleterre, on aurait pu se retrouver menés 0-2. Contre une super équipe, c'est fini, tu ne reviens pas.»


Trop timides en début de rencontre, les Bleus devront cette fois «se lâcher». «C'est ce que je vais demander aux joueurs», confie Laurent Blanc. Le bon exemple à suivre ? L'Allemagne, victorieuse des Pays-Bas (2-1), mercredi soir. De tous les matches depuis le début de l'Euro, c'est celui que le sélectionneur a jugé «le plus intense». «Mais c'est aussi parce qu'il a été joué en soirée», rappelle le technicien. Comprendre : sous une chaleur bien moins étouffante que l'après-midi. «On ne va pas se cacher derrière ça, mais c'est une réalité.» Ce qui le préoccupe davantage, c'est la capacité de ses joueurs à répondre à ses attentes.

«On va dire aux joueurs : "prenez l'exemple de l'Allemagne", mais après, il faut le faire, explique-t-il. La différence entre un bon et grand joueur, elle est là. Quand je leur demande de se lâcher, ce n'est pas faire n'importe quoi. C'est que chacun dans son domaine dépasse sa fonction. Le gardien, par exemple, il doit faire des arrêts, mais il doit aussi bien relancer.» D'une manière générale, Blanc attend davantage «d'initiatives» de ses joueurs, qu'ils évoluent également davantage «en confiance». Mais pas n'importe où : dans la zone de vérité. «Si on a des grands joueurs, il faut qu'ils le démontrent vendredi.