EQUIPE DE FRANCE
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Re: EQUIPE DE FRANCE
La France au moins barragiste
La nouvelle ne faisait plus vraiment de doutes, elle est désormais officielle. L’équipe de France est assurée d’au moins disputer les barrages de qualification pour la Coupe du monde 2014. En effet, après la victoire de l’Arménie face à la Bulgarie, dans le groupe B (2-1), Malte est assuré de terminer à la dernière place de cette poule. Conséquence, aucune des équipes pouvant encore terminer deuxièmes d’un groupe dominé par l’Italie ne pourra dépasser la France au classement des meilleurs deuxièmes. Les Bleus, qui affrontent la Finlande mardi, ont encore une petite chance de devancer l’Espagne et de se qualifier directement pour la Coupe du monde. Il faudrait pour cela que l’Espagne ne prenne pas plus de trois points sur ses deux derniers matches (Biélorussie, Géorgie) et que la France batte les Finlandais, tout en reprenant la différence de buts sur les Espagnols.
La nouvelle ne faisait plus vraiment de doutes, elle est désormais officielle. L’équipe de France est assurée d’au moins disputer les barrages de qualification pour la Coupe du monde 2014. En effet, après la victoire de l’Arménie face à la Bulgarie, dans le groupe B (2-1), Malte est assuré de terminer à la dernière place de cette poule. Conséquence, aucune des équipes pouvant encore terminer deuxièmes d’un groupe dominé par l’Italie ne pourra dépasser la France au classement des meilleurs deuxièmes. Les Bleus, qui affrontent la Finlande mardi, ont encore une petite chance de devancer l’Espagne et de se qualifier directement pour la Coupe du monde. Il faudrait pour cela que l’Espagne ne prenne pas plus de trois points sur ses deux derniers matches (Biélorussie, Géorgie) et que la France batte les Finlandais, tout en reprenant la différence de buts sur les Espagnols.
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Re: EQUIPE DE FRANCE
Football : 82 % des Français ont une "mauvaise opinion" des Bleus
Midilibre.fr
13/10/2013, 09 h 40 | Mis à jour le 13/10/2013, 10 h 01
Réagir
Il faudra encore du temps, et des victoires, pour que les Bleus retrouvent du crédit auprès des Français. (AFP/FRANCK FIFE)
54 % des Français estiment par ailleurs que l'équipe de France ne se qualifiera pas pour le Mondial 2014 au Brésil. Et à 86 % que les joueurs sont trop payés.
Les Français sont 82 % à avoir une "mauvaise opinion" de l'équipe de France de football et 54 % pensent qu'elle échouera aux portes du Mondial 2014 au Brésil, selon un sondage BVA pour Le Parisien-Aujourd'hui en France, publié ce dimanche.
L'affaire du bus de Knysna encore très présente dans les esprits
Cette mauvaise image des Bleus est clairement due aux polémiques liées à la dernière Coupe du monde en Afrique du Sud en 2010, 76 % des personnes interrogées reconnaissant avoir "encore à l'esprit" l'affaire du bus de Knysna quand ils pensent à l'équipe de France.
Individualistes, grossiers...
Si l'image collective des Bleus est mauvaise, leur image individuelle l'est également, selon ce sondage : ils seraient trop payés, selon 86 % des personnes interrogées, individualistes (84 %) ou encore grossiers (à 73 %).
Lloris le mieux coté, Benzema et Nasri rejetés
Parmi la liste de six noms proposée pour désigner leur joueur "préféré", les personnes interrogées se focalisent à 39 % en faveur du gardien de but de Tottenham, Hugo Lloris, loin devant le Marseillais Mathieu Valbuena (16 %), le joueur du Bayern Franck Ribéry (9 %) ou encore le milieu du Paris SG Blaise Matuidi (7 %). Le Madrilène Karim Benzema (5 %) et le joueur de Manchester City Samir Nasri (2 %) ferment la marche.
6 millions de téléspectateurs contre l'Australie, quand même...
Paradoxalement, comme le souligne le quotidien, les Bleus dominent encore l'audimat à la télévision, malgré cette image pour le moins négative. Il y avait ainsi près de 6 millions de personnes devant le petit écran vendredi pour la victoire 6-0 de l'équipe de France en match amical contre l'Australie.
Sondage réalisé auprès d'un échantillon de 1 091 Français représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, recrutés par téléphone et interrogés par internet les 10 et 11 octobre.
Midilibre.fr
13/10/2013, 09 h 40 | Mis à jour le 13/10/2013, 10 h 01
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Il faudra encore du temps, et des victoires, pour que les Bleus retrouvent du crédit auprès des Français. (AFP/FRANCK FIFE)
54 % des Français estiment par ailleurs que l'équipe de France ne se qualifiera pas pour le Mondial 2014 au Brésil. Et à 86 % que les joueurs sont trop payés.
Les Français sont 82 % à avoir une "mauvaise opinion" de l'équipe de France de football et 54 % pensent qu'elle échouera aux portes du Mondial 2014 au Brésil, selon un sondage BVA pour Le Parisien-Aujourd'hui en France, publié ce dimanche.
L'affaire du bus de Knysna encore très présente dans les esprits
Cette mauvaise image des Bleus est clairement due aux polémiques liées à la dernière Coupe du monde en Afrique du Sud en 2010, 76 % des personnes interrogées reconnaissant avoir "encore à l'esprit" l'affaire du bus de Knysna quand ils pensent à l'équipe de France.
Individualistes, grossiers...
Si l'image collective des Bleus est mauvaise, leur image individuelle l'est également, selon ce sondage : ils seraient trop payés, selon 86 % des personnes interrogées, individualistes (84 %) ou encore grossiers (à 73 %).
Lloris le mieux coté, Benzema et Nasri rejetés
Parmi la liste de six noms proposée pour désigner leur joueur "préféré", les personnes interrogées se focalisent à 39 % en faveur du gardien de but de Tottenham, Hugo Lloris, loin devant le Marseillais Mathieu Valbuena (16 %), le joueur du Bayern Franck Ribéry (9 %) ou encore le milieu du Paris SG Blaise Matuidi (7 %). Le Madrilène Karim Benzema (5 %) et le joueur de Manchester City Samir Nasri (2 %) ferment la marche.
6 millions de téléspectateurs contre l'Australie, quand même...
Paradoxalement, comme le souligne le quotidien, les Bleus dominent encore l'audimat à la télévision, malgré cette image pour le moins négative. Il y avait ainsi près de 6 millions de personnes devant le petit écran vendredi pour la victoire 6-0 de l'équipe de France en match amical contre l'Australie.
Sondage réalisé auprès d'un échantillon de 1 091 Français représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, recrutés par téléphone et interrogés par internet les 10 et 11 octobre.
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Re: EQUIPE DE FRANCE
Bleus : tant mieux, Nasri et Giroud brouillent les cartes
Publié le 13/10/2013 à 03:48, Mis à jour le 13/10/2013 à 08:24
repères
Aux prises ici avec Jedinak, Nasri s'est senti à l'aise, dans le jeu,entre Cabaye et Giroud./Photo AFP
Tiens donc. «On a marqué dix buts avec un seul attaquant de pointe», a rappelé hier Olivier Giroud, «je serais un menteur si je vous disais qu’on est meilleur en 4-4-2». Que l’attaquant d’Arsenal revendique avec raison un autre statut depuis son arrivée en Angleterre ne change rien à sa concurrence avec l’attaquant du Real Madrid, Karim Benzema.
Mais qu’on les aligne tous les deux ne change rien non plus : les deux tentatives de l’ère Deschamps (contre l’Uruguay et en Belgique) se sont soldées par le même 0-0, mais à chaque fois en août, sur des temps de préparation.
Avec un seul attaquant de pointe, et en un match et demi, la deuxième mi-temps en Biélorussie et la promenade de vendredi soir, les Bleus viennent d’inscrire dix buts quand Benzema est resté quinze rencontres sans marquer.
Le point commun à ces deux rencontres est que Deschamps est revenu au 4-2-3-1, avec un soutien de sa pointe… Olivier Giroud. Un schéma déjà utilisé en Italie (Giroud, victoire 2-1), contre l’Allemagne (Benzema, défaite 1-2) et en Uruguay (Giroud, défaite 0-1).
Conclusion ? Elle dépend avant tout de la forme et de l’envie de jouer des joueurs, ce qui s’est vérifié tant à Gomel, après quarante-cinq premières minutes honteuses, que vendredi soir au Parc.
Et ce n’est pas un hasard si cette équipe de France va mieux quand elle récupère des éléments-clé, on pense à Varane derrière (mais aussi à Sakho), à Cabaye au milieu (mais aussi à Pogba) et à l’association Nasri-Giroud qui a également très bien fonctionné… parce que Nasri est enfin revenu à son meilleur niveau et qu’il ne se prend plus la tête avec son environnement.
Sans faire de plans sur la comète, car l’Australie n’était pas un adversaire crédible, Didier Deschamps a désormais de quoi recommencer ce qu’il avait entamé, construire une équipe qui tienne la route. À un mois des barrages, alors qu’il retrouve une défense centrale qui fonctionne, un milieu conquérant, un couloir gauche qui marche enfin, une grande présence offensive dans l’axe (avec Nasri rayonnant derrière un véritable avant-centre qui fixe), ses axes de travail lui permettent aujourd’hui de mettre Giroud en concurrence avec Benzema, mais aussi de se repencher sur le couloir droit : si Debuchy a marqué des points en l’absence de Sagna, le milieu offensif n’est toujours pas pourvu : en son temps, Laurent Blanc y a mis quelquefois Valbuena, laissant Nasri derrière Benzema. Avant de faire glisser Nasri à droite avant l’Euro-2012 mais dans un 4-3-3. Qui va se sacrifier ?
Le chiffre : 1222
minutes > Le temps où Benzema est resté sans marquer. Soit quinze matches, et plus de vingt heures. Un record...
Publié le 13/10/2013 à 03:48, Mis à jour le 13/10/2013 à 08:24
repères
Aux prises ici avec Jedinak, Nasri s'est senti à l'aise, dans le jeu,entre Cabaye et Giroud./Photo AFP
Tiens donc. «On a marqué dix buts avec un seul attaquant de pointe», a rappelé hier Olivier Giroud, «je serais un menteur si je vous disais qu’on est meilleur en 4-4-2». Que l’attaquant d’Arsenal revendique avec raison un autre statut depuis son arrivée en Angleterre ne change rien à sa concurrence avec l’attaquant du Real Madrid, Karim Benzema.
Mais qu’on les aligne tous les deux ne change rien non plus : les deux tentatives de l’ère Deschamps (contre l’Uruguay et en Belgique) se sont soldées par le même 0-0, mais à chaque fois en août, sur des temps de préparation.
Avec un seul attaquant de pointe, et en un match et demi, la deuxième mi-temps en Biélorussie et la promenade de vendredi soir, les Bleus viennent d’inscrire dix buts quand Benzema est resté quinze rencontres sans marquer.
Le point commun à ces deux rencontres est que Deschamps est revenu au 4-2-3-1, avec un soutien de sa pointe… Olivier Giroud. Un schéma déjà utilisé en Italie (Giroud, victoire 2-1), contre l’Allemagne (Benzema, défaite 1-2) et en Uruguay (Giroud, défaite 0-1).
Conclusion ? Elle dépend avant tout de la forme et de l’envie de jouer des joueurs, ce qui s’est vérifié tant à Gomel, après quarante-cinq premières minutes honteuses, que vendredi soir au Parc.
Et ce n’est pas un hasard si cette équipe de France va mieux quand elle récupère des éléments-clé, on pense à Varane derrière (mais aussi à Sakho), à Cabaye au milieu (mais aussi à Pogba) et à l’association Nasri-Giroud qui a également très bien fonctionné… parce que Nasri est enfin revenu à son meilleur niveau et qu’il ne se prend plus la tête avec son environnement.
Sans faire de plans sur la comète, car l’Australie n’était pas un adversaire crédible, Didier Deschamps a désormais de quoi recommencer ce qu’il avait entamé, construire une équipe qui tienne la route. À un mois des barrages, alors qu’il retrouve une défense centrale qui fonctionne, un milieu conquérant, un couloir gauche qui marche enfin, une grande présence offensive dans l’axe (avec Nasri rayonnant derrière un véritable avant-centre qui fixe), ses axes de travail lui permettent aujourd’hui de mettre Giroud en concurrence avec Benzema, mais aussi de se repencher sur le couloir droit : si Debuchy a marqué des points en l’absence de Sagna, le milieu offensif n’est toujours pas pourvu : en son temps, Laurent Blanc y a mis quelquefois Valbuena, laissant Nasri derrière Benzema. Avant de faire glisser Nasri à droite avant l’Euro-2012 mais dans un 4-3-3. Qui va se sacrifier ?
Le chiffre : 1222
minutes > Le temps où Benzema est resté sans marquer. Soit quinze matches, et plus de vingt heures. Un record...
bienvenou- Admin
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Re: EQUIPE DE FRANCE
Selon un sondage BVA, l’équipe de France,
qui reçoit demain la Finlande
pour le derniermatch des éliminatoires
duMondial-2014, estmal aimée par le public.
Lloris est le plus populaire devant Valbuena
Poli, intelligent, réfractaire à toute sorte d’embrouille, Hugo Lloris donne raison à Laurent Blanc et Didier Deschamps qui l’ont nommé capitaine.
C’est l’héritage de Knysna
et Ribéry sont toujours là,
Abidal a été rappelé
Valbuena, le plus populaire
après Lloris. Il incarne l’esprit
Astérix, le petit Français qui
n’a pas peur des gros
que portent les Bleus. Evra
qui reçoit demain la Finlande
pour le derniermatch des éliminatoires
duMondial-2014, estmal aimée par le public.
Lloris est le plus populaire devant Valbuena
Poli, intelligent, réfractaire à toute sorte d’embrouille, Hugo Lloris donne raison à Laurent Blanc et Didier Deschamps qui l’ont nommé capitaine.
C’est l’héritage de Knysna
et Ribéry sont toujours là,
Abidal a été rappelé
Valbuena, le plus populaire
après Lloris. Il incarne l’esprit
Astérix, le petit Français qui
n’a pas peur des gros
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Localisation : DANS LE REVE DES ENFANTS
Re: EQUIPE DE FRANCE
est de bon ton de ne plus aimer
l’équipe de France. Et même
d’aimer la détester. Nous étions
pourtant6millions à regarder TF1 vendredi
soir pour un match amical
contre des kangourous et peu ont dû
regretter ce qui était un pari audépart,
eu égard à la faiblesseduspectacle télévisuel
offert auparavant par les Bleus
contre la Belgique, la Géorgie ou le Bélarus,
du moins pendant une heure.
Les barrages pour la qualification à
la Coupe du monde, les 15 et 19 novembre
prochains, sont même une excellente
nouvelle pour le diffuseur, qui
touchera le jackpot en écrans de publicité;
l’audience devrait atteindre ou dépasser
les dix millions.
Bref, on aime demoins enmoins les
Bleus, mais on continue de les regarder.
Pour assister à unemiseàmort ou
en espérant une rédemption?
Telle est la question que l’on se pose
à la lecture d’un sondage effectué BVA
pour
"Le Parisien", avant France-Australie,
qui confirme ledésamour du public
pour l’équipe de France. Mais
quelle est la profondeur de ces sentiments
contradictoires, dans undomaine
où, qui aime bien châtie bien ?
Les Bleus n’ont jamais eu, contrairement
aux clubs, un public indéfectiblement
fidèle. Le soutien à l’équipe nationale
a toujours fluctué selon les résultats.
En 1981 ou en 1997, neuf mois
avant Séville ou avant la consécration
du Stade de France, les Bleus
d’Hidalgo ou de Jacquet étaient méprisés
par unemajorité de Français. Et ce
n’était pas une question d’attitude,
comme c’est le cas aujourd’hui.
Sont-ils trop payés ? La réponse
aurait été oui, peut-être pas à 86%
comme maintenant, mais oui, à
n’importe quelle époque, mêmeavec
Platini ou Zidane, si les Bleus ne gagnaient
pas.
En 1978, au lendemain d’une défaite
lors du premier match de Coupe du
monde contre l’Italie, on avait appris
que les Bleus avaient passé au cirage
leurs trois bandes sur les chaussures
pour une histoire de prime d’Adidas,
qui devait s’élever à quelques noyaux
de cerise, comparée à l’argent actuel.
L’opinion publique avait traité de mercenaires
ceux qui devaient être des héros,
peu après.
C’est essentiellement l’héritage de
Knysna que portent les Bleus. Normal.
Evra est toujours là, Abidal a été rappelé
comme un messie en défense et Ribéry
est considéré comme le meilleur
joueur. Ils étaient au premier rang de
l’infamie en Afrique du sud, en 2010.
Tant qu’ils n’auront pas disparu, on
n’oubliera pas. Quand vous pensez à
l’équipe de France, songez-vous encoreàKnysna
en 2010? demandait le sondage.
Oui à 76 %. Évidemment ! À
moins d’être totalement amnésique...
Paradoxalement, c’est un joueur qui
était à Knysna, déjà titulaire dans les
buts, qui est le préféré des Français :
Hugo Lloris (39 %). Preuve que Laurent
Blanc puis Didier Deschamps ont
choisi le bon capitaine.
Il ne dit pas un mot, n’a aucun charisme
en dehors du terrain, mais il est
poli, intelligent, jamais impliqué dans
la moindre embrouille et toujours excellent,
à deux bourdes près au Bélarus.
Qui est le suivant dans la hiérarchie
? Mathieu Valbuena (16 %),
loin devant Franck Ribéry (9%).
Pourquoi Valbuena? Parce qu’il incarne
l’esprit Astérix, le petit Français
qui n’a pas peur des gros, qui s’est fait
tout seul. Il est pourtant sifflé par le public
parisien, parce qu’il joue à l’OMet
il l’est avec l’OM sur tous les terrains
de France, parce que les adversaires
en ont peur.
Les Bleus ne feront pas stade comble
demain contre la Finlande pour le
dernier match des éliminatoires du
Mondial-2014, mais devraient mobiliser
derrière eux lors des barrages. Et
s’ils sequalifient commeon doit le souhaiter
si on aime le foot en France, il
sera intéressant de refaire un sondage.
Aux Bleus de savoir se faire aimer. Pas
en signant des autographes (ce qu’ils
faisaient à Knysna, ne l’oublions pas),
mais en gagnant.
l’équipe de France. Et même
d’aimer la détester. Nous étions
pourtant6millions à regarder TF1 vendredi
soir pour un match amical
contre des kangourous et peu ont dû
regretter ce qui était un pari audépart,
eu égard à la faiblesseduspectacle télévisuel
offert auparavant par les Bleus
contre la Belgique, la Géorgie ou le Bélarus,
du moins pendant une heure.
Les barrages pour la qualification à
la Coupe du monde, les 15 et 19 novembre
prochains, sont même une excellente
nouvelle pour le diffuseur, qui
touchera le jackpot en écrans de publicité;
l’audience devrait atteindre ou dépasser
les dix millions.
Bref, on aime demoins enmoins les
Bleus, mais on continue de les regarder.
Pour assister à unemiseàmort ou
en espérant une rédemption?
Telle est la question que l’on se pose
à la lecture d’un sondage effectué BVA
pour
"Le Parisien", avant France-Australie,
qui confirme ledésamour du public
pour l’équipe de France. Mais
quelle est la profondeur de ces sentiments
contradictoires, dans undomaine
où, qui aime bien châtie bien ?
Les Bleus n’ont jamais eu, contrairement
aux clubs, un public indéfectiblement
fidèle. Le soutien à l’équipe nationale
a toujours fluctué selon les résultats.
En 1981 ou en 1997, neuf mois
avant Séville ou avant la consécration
du Stade de France, les Bleus
d’Hidalgo ou de Jacquet étaient méprisés
par unemajorité de Français. Et ce
n’était pas une question d’attitude,
comme c’est le cas aujourd’hui.
Sont-ils trop payés ? La réponse
aurait été oui, peut-être pas à 86%
comme maintenant, mais oui, à
n’importe quelle époque, mêmeavec
Platini ou Zidane, si les Bleus ne gagnaient
pas.
En 1978, au lendemain d’une défaite
lors du premier match de Coupe du
monde contre l’Italie, on avait appris
que les Bleus avaient passé au cirage
leurs trois bandes sur les chaussures
pour une histoire de prime d’Adidas,
qui devait s’élever à quelques noyaux
de cerise, comparée à l’argent actuel.
L’opinion publique avait traité de mercenaires
ceux qui devaient être des héros,
peu après.
C’est essentiellement l’héritage de
Knysna que portent les Bleus. Normal.
Evra est toujours là, Abidal a été rappelé
comme un messie en défense et Ribéry
est considéré comme le meilleur
joueur. Ils étaient au premier rang de
l’infamie en Afrique du sud, en 2010.
Tant qu’ils n’auront pas disparu, on
n’oubliera pas. Quand vous pensez à
l’équipe de France, songez-vous encoreàKnysna
en 2010? demandait le sondage.
Oui à 76 %. Évidemment ! À
moins d’être totalement amnésique...
Paradoxalement, c’est un joueur qui
était à Knysna, déjà titulaire dans les
buts, qui est le préféré des Français :
Hugo Lloris (39 %). Preuve que Laurent
Blanc puis Didier Deschamps ont
choisi le bon capitaine.
Il ne dit pas un mot, n’a aucun charisme
en dehors du terrain, mais il est
poli, intelligent, jamais impliqué dans
la moindre embrouille et toujours excellent,
à deux bourdes près au Bélarus.
Qui est le suivant dans la hiérarchie
? Mathieu Valbuena (16 %),
loin devant Franck Ribéry (9%).
Pourquoi Valbuena? Parce qu’il incarne
l’esprit Astérix, le petit Français
qui n’a pas peur des gros, qui s’est fait
tout seul. Il est pourtant sifflé par le public
parisien, parce qu’il joue à l’OMet
il l’est avec l’OM sur tous les terrains
de France, parce que les adversaires
en ont peur.
Les Bleus ne feront pas stade comble
demain contre la Finlande pour le
dernier match des éliminatoires du
Mondial-2014, mais devraient mobiliser
derrière eux lors des barrages. Et
s’ils sequalifient commeon doit le souhaiter
si on aime le foot en France, il
sera intéressant de refaire un sondage.
Aux Bleus de savoir se faire aimer. Pas
en signant des autographes (ce qu’ils
faisaient à Knysna, ne l’oublions pas),
mais en gagnant.
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Re: EQUIPE DE FRANCE
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Bleus. Le début d'une histoire ?
Publié le 15/10/2013 à 03:50, Mis à jour le 15/10/2013 à 07:40
Pogba, Sissoko, Valbuena: les Bleus ont commencé l'écriture d'une nouvelle aventure. Qui passe d'abord par une qualification au Mondial./AFP
Au début des qualifications, la venue de la Finlande, ce soir, était un ultime rendez-vous idéal, pour bien finir la campagne, en ayant à l’idée que le plus dur aurait été fait pendant les deux matches contre les Espagnols. Mais les illusions des Bleus se sont envolées le 26 mars dernier, quand la Roja s’est imposée au Stade de France (0-1).
Même si une infime possibilité existe de voir l’Espagne se faire piéger ce soir par une Géorgie qui a tout de même inscrit trois buts en sept matches (...), il est plus réaliste pour l’équipe de France de se consacrer aux deux matches de barrage de novembre.
Quelle charnière ?
Depuis sa prise de fonctions, Didier Deschamps a testé huit charnières différentes en quinze matches.
Yanga Mbiwa disparu de la circulation, Rami aux oubliettes, Mangala en salle d’attente, DD tourne avec quatre joueurs indiscutables, Sakho et Varane redevenus disponibles, Koscielny et Abidal qui ont l’avantage de l’expérience et qui sont invaincus (0-0 en Belgique et Géorgie, 4-2 en Biélorussie).
Cette dernière charnière a une petite longueur d’avance, ce soir (si le Gunner est rétabli) et dans un mois.
Quels récupérateurs ?
Didier Deschamps a reconnu hier que le 4-2-3-1 actuellement utilisé est «le plus performant». Dans cette optique, le tandem de récupérateurs, devant la défense, est essentiel, et le Parisien Matuidi est indiscutable.
Reste, actuellement, une place à partager entre Cabaye, très actif vendredi soir et dont l’entente avec Nasri a été remarquée, et le phénomène Pogba. DD entend jouer des registres différents des deux joueurs mais le rayonnement du jeune joueur de la Juventus est tel que Pogba devrait être le compagnon de prédilection de Matuidi : Cabaye n’aurait une chance supplémentaire que si l’équipe revient à trois milieux, ce qui est aujourd’hui peu probable.
Quel meneur axial ?
Le retour au premier plan de Nasri implique d’abord qu’il réédite ses performances.
Mais ce ne sera pas dans l’axe, où le poste est dévolu à Valbuena, le seul Bleu à avoir toujours joué au moins quelques minutes des quinze premiers matches de Deschamps.
Du temps de Laurent Blanc, Nasri était plutôt le meneur axial, et Valbuena devait faire ses preuves sur l’aile droite, en concurrence avec Malouda, Ménez ou Rémy.
Mais, aujourd’hui, aucun joueur ne s’est imposé dans le couloir droit. Et le tandem Valbuena-Nasri a déjà été aligné. Le mieux est, sans doute, d’alterner sur les deux postes, au gré des sensations des deux joueurs… et du soutien du latéral.
Quel avant-centre ?
Aligné début septembre en Géorgie, le tandem Benzema-Giroud n’a pas convaincu, et c’est Benzema qui y a laissé des plumes.
Depuis le retour à un seul attaquant de pointe, Deschamps comptabilise deux succès en autant de matches, avec le même joueur, Giroud. L’attaquant d’Arsenal, qui a loupé sa tournée en Amérique du sud cet été, est redevenu compétitif en même temps que l’étoile de Benzema s’évanouissait. Aujourd’hui, c’est Giroud. Mais demain, Benzema aura son mot à dire, s’il s’adapte au système de jeu, et aux efforts qu’il induit.
repères
Le chiffre : 870
points > Le total maximal de la France au prochain classement FIFA. À condition de battre la Finlande. Même battus ce soir, la Croatie, le Portugal et la Grèce dépasseront les 900 points. Si l’Ukraine bat Saint Marin, elle aura 871 points. Et si la Suède ne perd pas contre l’Allemagne, elle finira devant l’Ukraine et la France. Alors…
Les RDV des Bleus
Jeudi 17 octobre : publication du classement Fifa, qui détermine les têtes de série.
Lundi 21 octobre : tirage au sort des barrages Europe.
Vendredi 15 et mardi 19 novembre : matches aller et retour du barrage.
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Re: EQUIPE DE FRANCE
Avec Koscielny, Matuidi et Valbuena
Didier Deschamps, le sélectionneur des Bleus, devrait titulariser Laurent Koscielny, Blaise Matuidi et Mathieu Valbuena pour la dernière rencontre de qualifications pour le Mondial 2014 contre la Finlande mardi (21h00).
702
a+ a- imprimer RSS
L'équipe probable
H. Lloris
M. Debuchy
L. Koscielny
P. Evra
P. Pogba
B. Matuidi
E. Abidal
S. Nasri
M. Valbuena
F. Ribéry
O. Giroud
O. Giroud
Forfait vendredi soir face à l’Australie (6-0) en raison d’une blessure à un mollet, Laurent Koscielny devrait effectuer son retour dans le onze tricolore pour la réception de la Finlande, mardi (21h00). C’est en tout cas ce que suggère la dernière mise en place effectuée lundi soir par Didier Deschamps. A la veille de ce dernier match de qualification au Mondial (groupe I), le défenseur d’Arsenal a été associé à Eric Abidal durant toute la séance. Ménagé dimanche et titulaire face aux Socceroos, Raphaël Varane en fait les frais.
Comme nous l'indiquions dans notre quotidien ce lundi matin, Blaise Matuidi et Mathieu Valbuena devraient également retrouver une place de titulaire. Le premier devrait être associé à Paul Pogba, préféré à Yohan Cabaye. Le second devrait débuter en position de numéro 10, tandis que Samir Nasri, qui avait occupé ce poste vendredi, glisserait sur l’aile droite. Comme lors des deux dernières sorties des Bleus, Olivier Giroud devrait une nouvelle fois être préféré à Karim Benzema à la pointe de l’attaque tricolore.
Didier Deschamps, le sélectionneur des Bleus, devrait titulariser Laurent Koscielny, Blaise Matuidi et Mathieu Valbuena pour la dernière rencontre de qualifications pour le Mondial 2014 contre la Finlande mardi (21h00).
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L'équipe probable
H. Lloris
M. Debuchy
L. Koscielny
P. Evra
P. Pogba
B. Matuidi
E. Abidal
S. Nasri
M. Valbuena
F. Ribéry
O. Giroud
O. Giroud
Forfait vendredi soir face à l’Australie (6-0) en raison d’une blessure à un mollet, Laurent Koscielny devrait effectuer son retour dans le onze tricolore pour la réception de la Finlande, mardi (21h00). C’est en tout cas ce que suggère la dernière mise en place effectuée lundi soir par Didier Deschamps. A la veille de ce dernier match de qualification au Mondial (groupe I), le défenseur d’Arsenal a été associé à Eric Abidal durant toute la séance. Ménagé dimanche et titulaire face aux Socceroos, Raphaël Varane en fait les frais.
Comme nous l'indiquions dans notre quotidien ce lundi matin, Blaise Matuidi et Mathieu Valbuena devraient également retrouver une place de titulaire. Le premier devrait être associé à Paul Pogba, préféré à Yohan Cabaye. Le second devrait débuter en position de numéro 10, tandis que Samir Nasri, qui avait occupé ce poste vendredi, glisserait sur l’aile droite. Comme lors des deux dernières sorties des Bleus, Olivier Giroud devrait une nouvelle fois être préféré à Karim Benzema à la pointe de l’attaque tricolore.
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Re: EQUIPE DE FRANCE
Football : la France bat la Finlande 3 à 0
Avec AFP
15/10/2013, 11 h 38 | Mis à jour le 15/10/2013, 23 h 24
7 réactions
Karim Benzema, auteur d'un but à la 87e minute. (FRANCK FIFE / AFP )
La France a battu la Finlande 3 à 0 lors de son dernier match de qualification pour le Mondial-2014.
La France a battu la Finlande 3 à 0 lors de son dernier match de qualification pour le Mondial-2014, mardi au Stade de France, avant d'aller en barrages (15 et 19 novembre). Dans l'autre match du groupe I, l'Espagne a battu la Géorgie. C'est donc l'Espagne qui se qualifie directement pour le Mondial, tandis que les Bleus passeront par les barrages (15 et 19 novembre).
Buts France: Ribéry (8e), Toivio (76e, c.s.c), Benzema (87e).
Les Bleus confirment l'élan né de la victoire contre l'Australie, vendredi (6-0) afin de préparer au mieux les barrages de novembre.
Le dernier entraînement des Bleus lundi après-midi :
Avec AFP
15/10/2013, 11 h 38 | Mis à jour le 15/10/2013, 23 h 24
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Karim Benzema, auteur d'un but à la 87e minute. (FRANCK FIFE / AFP )
La France a battu la Finlande 3 à 0 lors de son dernier match de qualification pour le Mondial-2014.
La France a battu la Finlande 3 à 0 lors de son dernier match de qualification pour le Mondial-2014, mardi au Stade de France, avant d'aller en barrages (15 et 19 novembre). Dans l'autre match du groupe I, l'Espagne a battu la Géorgie. C'est donc l'Espagne qui se qualifie directement pour le Mondial, tandis que les Bleus passeront par les barrages (15 et 19 novembre).
Buts France: Ribéry (8e), Toivio (76e, c.s.c), Benzema (87e).
Les Bleus confirment l'élan né de la victoire contre l'Australie, vendredi (6-0) afin de préparer au mieux les barrages de novembre.
Le dernier entraînement des Bleus lundi après-midi :
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Re: EQUIPE DE FRANCE
On partait outsider»
S'ils espéraient titiller davantage l'Espagne, les Bleus estiment malgré tout avoir réalisé un bon parcours lors des éliminatoires au Mondial.
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Les Bleus ne comptaient pas dessus, et ils ont bien fait. Il n’y a pas eu de miracle à Albacete où l’Espagne a validé sa qualification directe pour le Mondial en disposant de la Géorgie (2-0), mardi soir. Malgré sa victoire enregistrée dans le même temps face à la Finlande (3-0), l’équipe de France termine les éliminatoires à la deuxième place qu’on lui avait promise lors du tirage au sort de la phase de groupes.
Le nul en Géorgie pèse lourd pour Giroud
«Je ne sais pas si on est à notre place, souligne Karim Benzema. On peut avoir des regrets sur le match qu’on a joué ici (au Stade de France) face à l’Espagne (0-1, le 26 mars)». Hugo Lloris nuance : «Lors du tirage au sort, on partait outsider. On su faire douter les Espagnols, malheureusement, pas jusqu’au bout. Malgré tout, on a fait un bon parcours. C’était important de bien clôturer cette phase avant de se concentrer sur les barrages qui, j’espère, sera un grand moment pour le foot français». Peut-être moins ambitieux que ses équipiers, Olivier Giroud Giroud situe plutôt ses regrets en Géorgie où les Bleus avaient concédé le match nul (0-0), le mois dernier. Un nul qui les prive aujourd’hui d’un statut de tête de série lors des barrages.
S'ils espéraient titiller davantage l'Espagne, les Bleus estiment malgré tout avoir réalisé un bon parcours lors des éliminatoires au Mondial.
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Les Bleus ne comptaient pas dessus, et ils ont bien fait. Il n’y a pas eu de miracle à Albacete où l’Espagne a validé sa qualification directe pour le Mondial en disposant de la Géorgie (2-0), mardi soir. Malgré sa victoire enregistrée dans le même temps face à la Finlande (3-0), l’équipe de France termine les éliminatoires à la deuxième place qu’on lui avait promise lors du tirage au sort de la phase de groupes.
Le nul en Géorgie pèse lourd pour Giroud
«Je ne sais pas si on est à notre place, souligne Karim Benzema. On peut avoir des regrets sur le match qu’on a joué ici (au Stade de France) face à l’Espagne (0-1, le 26 mars)». Hugo Lloris nuance : «Lors du tirage au sort, on partait outsider. On su faire douter les Espagnols, malheureusement, pas jusqu’au bout. Malgré tout, on a fait un bon parcours. C’était important de bien clôturer cette phase avant de se concentrer sur les barrages qui, j’espère, sera un grand moment pour le foot français». Peut-être moins ambitieux que ses équipiers, Olivier Giroud Giroud situe plutôt ses regrets en Géorgie où les Bleus avaient concédé le match nul (0-0), le mois dernier. Un nul qui les prive aujourd’hui d’un statut de tête de série lors des barrages.
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Re: EQUIPE DE FRANCE
Rageant de ne pas être tête de série»
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Lundi prochain (21 octobre), lors du tirage au sort des barrages, la France ne sera pas tête de série. Elle a raté le coche de peu, et Didier Deschamps ne pouvait que regretter cette issue défavorable. «Ce qui est rageant, c’est de ne pas être tête de série pour un point», a commenté DD. Le sélectionneur estime que les Bleus ont été «un peu pénalisés» par rapport à l’Ukraine (dernière des quatre têtes de série), qui a évolué, elle, dans un groupe de six. «Sur le plan de l’équité, c’est moyen. Nous étions dans un groupe de cinq équipes, avec deux matches en moins et donc moins de points en jeu.»
C’est pour cette raison que la FFF, qui remet en cause le classement mondial et non la comptabilité des points de cette phase de qualifications, a porté réclamation auprès de la FIFA. Deschamps attend le verdict sereinement. «Nous avons fait valoir nos droits par rapport à ce que nous trouvons injuste, et notamment d’évoluer dans un groupe de cinq. Mais on obéira à leur décision.»
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Lundi prochain (21 octobre), lors du tirage au sort des barrages, la France ne sera pas tête de série. Elle a raté le coche de peu, et Didier Deschamps ne pouvait que regretter cette issue défavorable. «Ce qui est rageant, c’est de ne pas être tête de série pour un point», a commenté DD. Le sélectionneur estime que les Bleus ont été «un peu pénalisés» par rapport à l’Ukraine (dernière des quatre têtes de série), qui a évolué, elle, dans un groupe de six. «Sur le plan de l’équité, c’est moyen. Nous étions dans un groupe de cinq équipes, avec deux matches en moins et donc moins de points en jeu.»
C’est pour cette raison que la FFF, qui remet en cause le classement mondial et non la comptabilité des points de cette phase de qualifications, a porté réclamation auprès de la FIFA. Deschamps attend le verdict sereinement. «Nous avons fait valoir nos droits par rapport à ce que nous trouvons injuste, et notamment d’évoluer dans un groupe de cinq. Mais on obéira à leur décision.»
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Re: EQUIPE DE FRANCE
On les souhaite aussi fringants
Publié le jeudi 17 octobre 2013 à 05H48
Revue d'effectif avant les barrages, en novembre, contre la Croatie, le Portugal, la Grèce ou l'Ukraine
Après la Finlande (3-0), place aux barrages pour l'équipe de France.
Photo AFP
Ils l'avaient dit avant, on le répète après : il ne suffit pas d'être bon maintenant. C'est en novembre qu'il faudra faire la différence, lors des barrages. Mais les trois derniers succès des Bleus ont alerté leurs futurs adversaires potentiels. Si, en France, on grimace à l'idée de croiser le Portugal, la Croatie (qui vient de changer de sélectionneur) ou l'Ukraine, tous revanchards à l'égard des Bleus, ces équipes-là ne doivent pas non plus souhaiter croiser la route de l'équipe de Didier Deschamps. "Nous sommes l'équipe de France, nous devons jouer notre foot sans craindre personne", dit le jeune Paul Pogba.
La France vaut mieux qu'un 26e rang mondial. Mais doit prouver sa capacité à faire face à un quitte ou double où la pression sera énorme, en termes de finances, de prestige, d'expérience à acquérir avant l'Euro-2016 à la maison. Après sa victoire contre la Finlande, si on souhaite une France aussi fringante, il faut distinguer ce qu'il convient de conserver ou de modifier. Même si l'adversaire n'était pas de premier ordre, les Bleus ont essuyé quelques contres. Les latéraux, surtout Debuchy, bien plus tonique que Sagna, devront se montrer plus prudents. Mais c'est surtout en défense centrale que l'alerte a été donnée. Deschamps a fait confiance à l'expérience d'Abidal, plutôt bon à Monaco. Mais il donne des signes de fatigue. Koscielny - Varane, cela présente plus de garanties.
L'association Valbuena - Nasri
peu convaincante
Offensivement, Giroud est au-dessus de Benzema, malgré les deux buts de l'ancien Lyonnais. Collectivement, l'apport de Giroud, qui reste en pointe, est indéniable. Si Ribéry déborde et centre, au lieu de revenir dans l'axe, c'est parce qu'il a quelqu'un pour qui centrer...
Le vrai débat c'est l'association Valbuena - Nasri. "Le coach m'avait demandé de rentrer dans l'axe pour libérer le côté pour Debuchy. Et puis, avec Mathieu, on se connaît bien et on aime bien permuter. Il aime bien venir à droite et moi, j'aime bien rentrer dans l'axe", dit Nasri. Mais si le joueur de Manchester City a réussi de bonnes choses, il a brouillé le jeu de son ancien partenaire, vraiment libéré après sa sortie. Et plutôt énervé après le match.
Si Deschamps a sorti l'un pour maintenir l'autre, c'est le signe que sa hiérarchie est établie. Nasri est plutôt la doublure. Reste encore une place à prendre à droite. Pour Rémy, Menez, Payet. À moins que DD n'en revienne à Sissoko pour muscler le milieu, en fonction de l'adversaire en barrages. Mais il se tiendra au 4-2-3-1 ; c'est dit...
Pourquoi ce recours mort-né de la FFF ?
C'est injuste. Le mode de désignation des têtes de série, à travers un classement FIFA qui tient compte des matches contre les équipes finissant 6es des groupes éliminatoires, a défavorisé la France, qui évoluait dans un groupe de cinq. Elle a donc joué moins de matches officiels qui octroient des points. Ouf ! On a fini par comprendre pourquoi Didier Deschamps se plaignait (à très juste titre d'ailleurs). Mais pourquoi maintenant ? Et pourquoi Noël Le Graët a-t-il essayé d'infléchir le mode de désignation des têtes de série ? On le connaissait depuis deux ans et le propre de bons dirigeants est de prévoir. Contacter la FIFA hier ne servait à rien et la Fédération internationale a fait savoir immédiatement qu'elle n'avait pas reçu de demande officielle de la France et qu'elle ne changeait rien. Mais Noël Le Graët n'est pas un hurluberlu, ni même un président de club démagogue qui cherche à caresser ses supporters dans le sens du poil. C'est un vrai politique.
D'abord, en s'attaquant à cette injustice mal appréciée, il minimise la responsabilité française. Pas le fait d'être barragiste qui est logique, mais celui de ne pas être tête de série, que l'on peut mettre aussi sur le compte du match nul des Français en Géorgie, de leur défaite l'an passé contre le Japon, de l'opportunité de la tournée en Amérique du Sud, du peu de compétitivité des Bleus sur certains matches amicaux. Car il n'a manqué que quelques points. Mais, en agitant le risque de voir la France rater la coupe du monde, il alerte la FIFA qui voudrait voir les Bleus au Brésil et compter sur un potentiel de droits télés plus élevé en France qu'en Ukraine ou en Grèce. Or, un point n'est pas précisé par le règlement : l'ordre des matches en barrage. En 2009, les têtes de série jouaient le retour à domicile. Mais rien n'interdit à la FIFA de laisser le tirage au sort décider pour offrir à la France une chance de recevoir au retour.
Une faute de main décisive, comme celle de Thierry Henry en 2009, au stade de France, ne serait-elle pas "mieux vue" par l'arbitre sur terrain adverse ? À Athènes, Zagreb ou Lisbonne ? Là où celle de Vata n'avait pas été entraperçue par un arbitre en 1990 ?
Négociation indirecte, lobbying médiatique ; comme on veut. Le président de la FFF a peut-être tout simplement demandé le bras pour obtenir la main...
Publié le jeudi 17 octobre 2013 à 05H48
Revue d'effectif avant les barrages, en novembre, contre la Croatie, le Portugal, la Grèce ou l'Ukraine
Après la Finlande (3-0), place aux barrages pour l'équipe de France.
Photo AFP
Ils l'avaient dit avant, on le répète après : il ne suffit pas d'être bon maintenant. C'est en novembre qu'il faudra faire la différence, lors des barrages. Mais les trois derniers succès des Bleus ont alerté leurs futurs adversaires potentiels. Si, en France, on grimace à l'idée de croiser le Portugal, la Croatie (qui vient de changer de sélectionneur) ou l'Ukraine, tous revanchards à l'égard des Bleus, ces équipes-là ne doivent pas non plus souhaiter croiser la route de l'équipe de Didier Deschamps. "Nous sommes l'équipe de France, nous devons jouer notre foot sans craindre personne", dit le jeune Paul Pogba.
La France vaut mieux qu'un 26e rang mondial. Mais doit prouver sa capacité à faire face à un quitte ou double où la pression sera énorme, en termes de finances, de prestige, d'expérience à acquérir avant l'Euro-2016 à la maison. Après sa victoire contre la Finlande, si on souhaite une France aussi fringante, il faut distinguer ce qu'il convient de conserver ou de modifier. Même si l'adversaire n'était pas de premier ordre, les Bleus ont essuyé quelques contres. Les latéraux, surtout Debuchy, bien plus tonique que Sagna, devront se montrer plus prudents. Mais c'est surtout en défense centrale que l'alerte a été donnée. Deschamps a fait confiance à l'expérience d'Abidal, plutôt bon à Monaco. Mais il donne des signes de fatigue. Koscielny - Varane, cela présente plus de garanties.
L'association Valbuena - Nasri
peu convaincante
Offensivement, Giroud est au-dessus de Benzema, malgré les deux buts de l'ancien Lyonnais. Collectivement, l'apport de Giroud, qui reste en pointe, est indéniable. Si Ribéry déborde et centre, au lieu de revenir dans l'axe, c'est parce qu'il a quelqu'un pour qui centrer...
Le vrai débat c'est l'association Valbuena - Nasri. "Le coach m'avait demandé de rentrer dans l'axe pour libérer le côté pour Debuchy. Et puis, avec Mathieu, on se connaît bien et on aime bien permuter. Il aime bien venir à droite et moi, j'aime bien rentrer dans l'axe", dit Nasri. Mais si le joueur de Manchester City a réussi de bonnes choses, il a brouillé le jeu de son ancien partenaire, vraiment libéré après sa sortie. Et plutôt énervé après le match.
Si Deschamps a sorti l'un pour maintenir l'autre, c'est le signe que sa hiérarchie est établie. Nasri est plutôt la doublure. Reste encore une place à prendre à droite. Pour Rémy, Menez, Payet. À moins que DD n'en revienne à Sissoko pour muscler le milieu, en fonction de l'adversaire en barrages. Mais il se tiendra au 4-2-3-1 ; c'est dit...
Pourquoi ce recours mort-né de la FFF ?
C'est injuste. Le mode de désignation des têtes de série, à travers un classement FIFA qui tient compte des matches contre les équipes finissant 6es des groupes éliminatoires, a défavorisé la France, qui évoluait dans un groupe de cinq. Elle a donc joué moins de matches officiels qui octroient des points. Ouf ! On a fini par comprendre pourquoi Didier Deschamps se plaignait (à très juste titre d'ailleurs). Mais pourquoi maintenant ? Et pourquoi Noël Le Graët a-t-il essayé d'infléchir le mode de désignation des têtes de série ? On le connaissait depuis deux ans et le propre de bons dirigeants est de prévoir. Contacter la FIFA hier ne servait à rien et la Fédération internationale a fait savoir immédiatement qu'elle n'avait pas reçu de demande officielle de la France et qu'elle ne changeait rien. Mais Noël Le Graët n'est pas un hurluberlu, ni même un président de club démagogue qui cherche à caresser ses supporters dans le sens du poil. C'est un vrai politique.
D'abord, en s'attaquant à cette injustice mal appréciée, il minimise la responsabilité française. Pas le fait d'être barragiste qui est logique, mais celui de ne pas être tête de série, que l'on peut mettre aussi sur le compte du match nul des Français en Géorgie, de leur défaite l'an passé contre le Japon, de l'opportunité de la tournée en Amérique du Sud, du peu de compétitivité des Bleus sur certains matches amicaux. Car il n'a manqué que quelques points. Mais, en agitant le risque de voir la France rater la coupe du monde, il alerte la FIFA qui voudrait voir les Bleus au Brésil et compter sur un potentiel de droits télés plus élevé en France qu'en Ukraine ou en Grèce. Or, un point n'est pas précisé par le règlement : l'ordre des matches en barrage. En 2009, les têtes de série jouaient le retour à domicile. Mais rien n'interdit à la FIFA de laisser le tirage au sort décider pour offrir à la France une chance de recevoir au retour.
Une faute de main décisive, comme celle de Thierry Henry en 2009, au stade de France, ne serait-elle pas "mieux vue" par l'arbitre sur terrain adverse ? À Athènes, Zagreb ou Lisbonne ? Là où celle de Vata n'avait pas été entraperçue par un arbitre en 1990 ?
Négociation indirecte, lobbying médiatique ; comme on veut. Le président de la FFF a peut-être tout simplement demandé le bras pour obtenir la main...
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Re: EQUIPE DE FRANCE
Bleus : beaucoup d'interrogations et quelques certitudes…
Publié le 17/10/2013 à 08:05
Ribéry, félicité par Pogba, Cabaye et Giroud est l'homme de base de l'équipe de France./Photo AFP.
La charnière en défense centrale, le positionnement de Nasri, le déséquilibre de l’attaque tricolore, autant de sujets d’inquiétudes. Entre autres...
Après les trois dernières rencontres, ou tout au moins les cinq dernières… mi-temps où les Bleus ont enfin su réagir et débloquer leur compteur buts (2e période contre la Biélorussie, match amical contre l’Australie et match de qualif contre la Finlande), Didier Deschamps a certainement été conforté dans certaines de ses convictions. En revanche, il doit se poser encore pas mal de question avant les deux matchs de barrage dont le tirage au sort aura lieu lundi.
> Des certitudes. Elles sont rares. Dans les buts, Lloris, après un match plus que moyen en Biélorussie, a conservé sa cage inviolée. Il a gagné ses rares duels avec les attaquants adverses. Devant, Ribéry est la pièce maîtresse indispensable. L’attaquant du Bayern n’est pas qu’un buteur, il a su aussi se transformer en passeur décisif en devenant plus altruiste. L’épisode de Knysna semble définitivement oublié.
Pour son système de jeu, Didier Deschamps a définitivement opté pour une seule pointe et un 4-2-3-1.
> Des points à confirmer. Derrière, Evra s’impose côté gauche, par défaut serait-on tenté d’écrire tant il est friable défensivement, mais aucun autre joueur ne se détache (Clichy n’a pas su saisir ses chances) ; à droite, Debuchy a marqué des points précieux dans le match qu’il livre avec Sagna.
En attaque, Giroud s’impose de plus en plus comme titulaire, Benzema se retrouvant dans le rôle de «l’impact player» en rugby : le joueur qui rentre dans les vingt dernières minutes ou dans la dernière demi-heure pour faire parler sa puissance ou sa vista. Cela a très bien marché contre l’Australie et la Finlande. Le Madrilène a retrouvé le chemin du but et la confiance.
S’agissant des milieux récupérateurs, Deschamps a testé plusieurs tandems : Pogba-Cabaye (pour finir sur Matuidi-Sissoko face à l’Australie) et Pogba-Matuidi (2 fois). Pogba tient la corde. Associé à qui ?
> Des interrogations. Elles sont nombreuses. Peu sollicitée, la défense centrale pose tout de même problème. Abidal est débordé dès que le jeu s’accélère. Varane semble être l’homme de la situation. Avec Koscielny plus que Sakho ?
Restent l’animation offensive et les rôles de Nasri et Valbuena. Mardi, le Mancunien, positionné à droite, a passé son temps à dézoner pour revenir dans l’axe et marcher sur les plates-bandes du Marseillais. Il a démontré par l’absurde que l’association des deux joueurs n’était pas possible… à moins que Valbuena n’accepte de jouer à droite. Mais le Phocéen a toujours été irréprochable avec les Bleus, surtout dans l’axe. Se posent deux questions. Qui mettre à droite pour rééquilibrer l’attaque française (malgré pas mal de déchet Loïc Rémy a apporté un élément de réponse) et qui placer dans l’axe derrière Giroud ? Didier Deschamps à quatre semaines pour trouver la solution.
France : appel rejeté
La FFF a interpellé la Fifa sur le mode de calcul pour déterminer les têtes de série aux barrages, mais n’a pas eu gain de cause. La France était dans un groupe de 5 équipes, contrairement aux autres groupes de 6. Elle a joué deux matchs qualification de moins et ne pouvait pas engranger autant de points au classement Fifa que les autres formations. Comme il manque aux Bleus un point au classement Fifa pour devancer L’Ukraine, la FFF a sollicité l’instance internationale sur les modalités de calcul de l’indice. La Fifa a considéré cette demande justifiée. Néanmoins, elle a indiqué qu’elle ne pouvait pas modifier ses règlements en cours de compétition...
Barrages : attention au Portugal et à la Grèce !
La France n’est plus qu’à deux matches du Mondial-2014, et attend le tirage au sort des barrages (15 et 19 novembre) qui lui réservera comme adversaire lundi l’épouvantail portugais, le piège grec, voire solides Croates ou Ukrainiens.
Portugal: le gros morceau. Cristiano Ronaldo ne veut pas «jouer contre la France» our) novembre prochains ? Qu’il se rassure: la France ne veut pas jouer contre le Portugal. Les amoureux de foot peuvent toujours rêver d’un alléchant duel à distance entre CR7 et Franck Ribéry, mais la course au Ballon d’Or ne sera pas l’enjeu prioritaire et les deux stars préfèreraient probablement se qualifier chacun de leur côté pour le Brésil. Mais réduire l’obstacle portugais au seul Ronaldo serait une erreur, car l’équipe de Paulo Bento est la plus talentueuse des quatre adversaires potentiel, avec les Moutinho, Nani et autres Postiga, et pas la moins guerrière à l’image de Pepe. Enfin, le Portugal présente la particularité d’être rompu à cet exercice. En 2009 et en 2011, il avait à chaque fois éliminé la Bosnie, pour se qualifier au Mondial sud-africain et à l’Euro ukraino-polonais.
Grèce: le piège. Avec les Grecs, il n’y aura pas de surprise: l’adversaire, surmotivé, regroupé en défense, sans prise de risque, sera toujours aussi dur à manœuvrer. La victoire 1-0 fait toujours le bonheur de la Grèce. Depuis leur victoire surprise à l’Euro-2004, où les Grecs avaient éliminé les Français en quarts, la recette n’a pas changé et continue de fonctionner car, hormis le Mondial-2006, ils ont été de toutes les compétitions internationales qui ont suivi. Le risque est réel de voir les Bleus buter sur un collectif grec ultra-solidaire , avant de se faire piéger en contre ou sur coup de pied arrêté.
Croatie: la crise. Bien qu’encore en course, les Croates n’ont pas le moral au beau fixe. La faute à une fin de campagne plombée par trois défaites et un nul qui ont eu raison de leurs espoirs de qualification directe et du sélectionneur Igor Stimac, remplacé hier par l’ancien international Niko Kovac. Simple baisse de régime ou manifestation d’un mal plus profondément ancré, le fragile état de santé de la sélection croate pourrait profiter aux Bleus.
Ukraine : manque d’expérience. Auteurs d’une bonne campagne dans le groupe H, en finissant à un point de l’Angleterre, les Ukrainiens ont plutôt réussi leur reconstruction d’après Euro-2012, qui a vu les adieux de Shevchenko et consorts. Si l’Ukraine est également habitué aux barrages, cette 4e tentative après trois échecs de rang ne saurait avantager en terme d’expérience une jeune génération qui en manque encore sur la scène internationale, contrairement à la France qui se souviendra n’avoir jamais perdu contre cet adversaire en 7 rencontres (3 victoires, 4 nuls).
Publié le 17/10/2013 à 08:05
Ribéry, félicité par Pogba, Cabaye et Giroud est l'homme de base de l'équipe de France./Photo AFP.
La charnière en défense centrale, le positionnement de Nasri, le déséquilibre de l’attaque tricolore, autant de sujets d’inquiétudes. Entre autres...
Après les trois dernières rencontres, ou tout au moins les cinq dernières… mi-temps où les Bleus ont enfin su réagir et débloquer leur compteur buts (2e période contre la Biélorussie, match amical contre l’Australie et match de qualif contre la Finlande), Didier Deschamps a certainement été conforté dans certaines de ses convictions. En revanche, il doit se poser encore pas mal de question avant les deux matchs de barrage dont le tirage au sort aura lieu lundi.
> Des certitudes. Elles sont rares. Dans les buts, Lloris, après un match plus que moyen en Biélorussie, a conservé sa cage inviolée. Il a gagné ses rares duels avec les attaquants adverses. Devant, Ribéry est la pièce maîtresse indispensable. L’attaquant du Bayern n’est pas qu’un buteur, il a su aussi se transformer en passeur décisif en devenant plus altruiste. L’épisode de Knysna semble définitivement oublié.
Pour son système de jeu, Didier Deschamps a définitivement opté pour une seule pointe et un 4-2-3-1.
> Des points à confirmer. Derrière, Evra s’impose côté gauche, par défaut serait-on tenté d’écrire tant il est friable défensivement, mais aucun autre joueur ne se détache (Clichy n’a pas su saisir ses chances) ; à droite, Debuchy a marqué des points précieux dans le match qu’il livre avec Sagna.
En attaque, Giroud s’impose de plus en plus comme titulaire, Benzema se retrouvant dans le rôle de «l’impact player» en rugby : le joueur qui rentre dans les vingt dernières minutes ou dans la dernière demi-heure pour faire parler sa puissance ou sa vista. Cela a très bien marché contre l’Australie et la Finlande. Le Madrilène a retrouvé le chemin du but et la confiance.
S’agissant des milieux récupérateurs, Deschamps a testé plusieurs tandems : Pogba-Cabaye (pour finir sur Matuidi-Sissoko face à l’Australie) et Pogba-Matuidi (2 fois). Pogba tient la corde. Associé à qui ?
> Des interrogations. Elles sont nombreuses. Peu sollicitée, la défense centrale pose tout de même problème. Abidal est débordé dès que le jeu s’accélère. Varane semble être l’homme de la situation. Avec Koscielny plus que Sakho ?
Restent l’animation offensive et les rôles de Nasri et Valbuena. Mardi, le Mancunien, positionné à droite, a passé son temps à dézoner pour revenir dans l’axe et marcher sur les plates-bandes du Marseillais. Il a démontré par l’absurde que l’association des deux joueurs n’était pas possible… à moins que Valbuena n’accepte de jouer à droite. Mais le Phocéen a toujours été irréprochable avec les Bleus, surtout dans l’axe. Se posent deux questions. Qui mettre à droite pour rééquilibrer l’attaque française (malgré pas mal de déchet Loïc Rémy a apporté un élément de réponse) et qui placer dans l’axe derrière Giroud ? Didier Deschamps à quatre semaines pour trouver la solution.
France : appel rejeté
La FFF a interpellé la Fifa sur le mode de calcul pour déterminer les têtes de série aux barrages, mais n’a pas eu gain de cause. La France était dans un groupe de 5 équipes, contrairement aux autres groupes de 6. Elle a joué deux matchs qualification de moins et ne pouvait pas engranger autant de points au classement Fifa que les autres formations. Comme il manque aux Bleus un point au classement Fifa pour devancer L’Ukraine, la FFF a sollicité l’instance internationale sur les modalités de calcul de l’indice. La Fifa a considéré cette demande justifiée. Néanmoins, elle a indiqué qu’elle ne pouvait pas modifier ses règlements en cours de compétition...
Barrages : attention au Portugal et à la Grèce !
La France n’est plus qu’à deux matches du Mondial-2014, et attend le tirage au sort des barrages (15 et 19 novembre) qui lui réservera comme adversaire lundi l’épouvantail portugais, le piège grec, voire solides Croates ou Ukrainiens.
Portugal: le gros morceau. Cristiano Ronaldo ne veut pas «jouer contre la France» our) novembre prochains ? Qu’il se rassure: la France ne veut pas jouer contre le Portugal. Les amoureux de foot peuvent toujours rêver d’un alléchant duel à distance entre CR7 et Franck Ribéry, mais la course au Ballon d’Or ne sera pas l’enjeu prioritaire et les deux stars préfèreraient probablement se qualifier chacun de leur côté pour le Brésil. Mais réduire l’obstacle portugais au seul Ronaldo serait une erreur, car l’équipe de Paulo Bento est la plus talentueuse des quatre adversaires potentiel, avec les Moutinho, Nani et autres Postiga, et pas la moins guerrière à l’image de Pepe. Enfin, le Portugal présente la particularité d’être rompu à cet exercice. En 2009 et en 2011, il avait à chaque fois éliminé la Bosnie, pour se qualifier au Mondial sud-africain et à l’Euro ukraino-polonais.
Grèce: le piège. Avec les Grecs, il n’y aura pas de surprise: l’adversaire, surmotivé, regroupé en défense, sans prise de risque, sera toujours aussi dur à manœuvrer. La victoire 1-0 fait toujours le bonheur de la Grèce. Depuis leur victoire surprise à l’Euro-2004, où les Grecs avaient éliminé les Français en quarts, la recette n’a pas changé et continue de fonctionner car, hormis le Mondial-2006, ils ont été de toutes les compétitions internationales qui ont suivi. Le risque est réel de voir les Bleus buter sur un collectif grec ultra-solidaire , avant de se faire piéger en contre ou sur coup de pied arrêté.
Croatie: la crise. Bien qu’encore en course, les Croates n’ont pas le moral au beau fixe. La faute à une fin de campagne plombée par trois défaites et un nul qui ont eu raison de leurs espoirs de qualification directe et du sélectionneur Igor Stimac, remplacé hier par l’ancien international Niko Kovac. Simple baisse de régime ou manifestation d’un mal plus profondément ancré, le fragile état de santé de la sélection croate pourrait profiter aux Bleus.
Ukraine : manque d’expérience. Auteurs d’une bonne campagne dans le groupe H, en finissant à un point de l’Angleterre, les Ukrainiens ont plutôt réussi leur reconstruction d’après Euro-2012, qui a vu les adieux de Shevchenko et consorts. Si l’Ukraine est également habitué aux barrages, cette 4e tentative après trois échecs de rang ne saurait avantager en terme d’expérience une jeune génération qui en manque encore sur la scène internationale, contrairement à la France qui se souviendra n’avoir jamais perdu contre cet adversaire en 7 rencontres (3 victoires, 4 nuls).
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Re: EQUIPE DE FRANCE
Fourneyron : un tirage «favorable»38a+
Interogée ce lundi sur le tirage au sort qui a donné l'Ukraine comme adversaire des Bleus pour les barrages du Mondial 2014, la ministre des Sports Valérie Fourneyron s'est dit satisfaite. «C'est un tirage au sort qui semble un peu plus favorable, dans tous les cas, que de tirer le Portugal, s'est-elle enthousiasmée. Pendant l'Euro, on a battu l'Ukraine (2-0), maintenant, ils viennent de signer une série de victoires dans les matches de qualification. Ce tirage nous est plutôt favorable, oui. Maintenant, il faut gagner.»
Interogée ce lundi sur le tirage au sort qui a donné l'Ukraine comme adversaire des Bleus pour les barrages du Mondial 2014, la ministre des Sports Valérie Fourneyron s'est dit satisfaite. «C'est un tirage au sort qui semble un peu plus favorable, dans tous les cas, que de tirer le Portugal, s'est-elle enthousiasmée. Pendant l'Euro, on a battu l'Ukraine (2-0), maintenant, ils viennent de signer une série de victoires dans les matches de qualification. Ce tirage nous est plutôt favorable, oui. Maintenant, il faut gagner.»
aladin- Messages : 115038
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Re: EQUIPE DE FRANCE
Football / Mondial 2014 : les Bleus affronteront l'Ukraine les 15 et 19 novembre
AFP
21/10/2013, 14 h 31 | Mis à jour le 21/10/2013, 14 h 51
23 réactions
La France devra battre l'Ukraine pour se qualifier pour le Mondial-2014 (AFP - ERIC FEFERBERG)
L'équipe de France a hérité avec l'Ukraine de l'adversaire a priori le plus abordable en barrages de la zone Europe pour le Mondial-2014, en match aller et retour les 15 et 19 novembre, selon le tirage au sort, lundi, au siège de la Fifa à Zurich.
La France aura en plus l'avantage de recevoir au match retour. La première manche aura lieu en Ukraine le 15 novembre et le retour se tiendra le 19 novembre au Stade de France.
Les trois autres affiches seront Portugal-Suède, le choc de ces barrages, Grèce-Roumanie et Islande-Croatie. Les quatre vainqueurs se qualifieront pour le Mondial-2014.
L'adversaire le plus faible des quatre têtes de série
Les Bleus, deuxièmes de leur groupe éliminatoire derrière l'Espagne, avaient tout à craindre de ce tirage au sort pour lequel ils n'étaient pas tête de série. Or, avec l'Ukraine, ils auront face à eux l'adversaire le plus souvent cité comme le plus faible des quatre têtes de série (avec le Portugal de Cristiano Ronaldo, la Croatie de Modric et Mandzukic et la très solide Grèce).
C'est la quatrième fois que l'Ukraine se qualifie pour des barrages et elle s'est inclinée lors de ses trois premières tentatives. A l'inverse, la France avait passé l'obstacle barrages en 2009, sur la route du Mondial-2010, en éliminant l'Eire au prix du fameux épisode de la main de Thierry Henry
AFP
21/10/2013, 14 h 31 | Mis à jour le 21/10/2013, 14 h 51
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La France devra battre l'Ukraine pour se qualifier pour le Mondial-2014 (AFP - ERIC FEFERBERG)
L'équipe de France a hérité avec l'Ukraine de l'adversaire a priori le plus abordable en barrages de la zone Europe pour le Mondial-2014, en match aller et retour les 15 et 19 novembre, selon le tirage au sort, lundi, au siège de la Fifa à Zurich.
La France aura en plus l'avantage de recevoir au match retour. La première manche aura lieu en Ukraine le 15 novembre et le retour se tiendra le 19 novembre au Stade de France.
Les trois autres affiches seront Portugal-Suède, le choc de ces barrages, Grèce-Roumanie et Islande-Croatie. Les quatre vainqueurs se qualifieront pour le Mondial-2014.
L'adversaire le plus faible des quatre têtes de série
Les Bleus, deuxièmes de leur groupe éliminatoire derrière l'Espagne, avaient tout à craindre de ce tirage au sort pour lequel ils n'étaient pas tête de série. Or, avec l'Ukraine, ils auront face à eux l'adversaire le plus souvent cité comme le plus faible des quatre têtes de série (avec le Portugal de Cristiano Ronaldo, la Croatie de Modric et Mandzukic et la très solide Grèce).
C'est la quatrième fois que l'Ukraine se qualifie pour des barrages et elle s'est inclinée lors de ses trois premières tentatives. A l'inverse, la France avait passé l'obstacle barrages en 2009, sur la route du Mondial-2010, en éliminant l'Eire au prix du fameux épisode de la main de Thierry Henry
aladin- Messages : 115038
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Re: EQUIPE DE FRANCE
Barrages: La liste des Bleus le 7 novembre Publié le 24 octobre 2013 à 12h18
Le suspense prendra fin dans deux semaines au siège de la Fédération française de football à Paris. Didier Deschamps, le sélectionneur de l’équipe de France, annoncera le 7 novembre à 14 heures son groupe pour les barrages de la Coupe du monde 2014. Les Bleus affronteront l’Ukraine le vendredi 15 novembre au stade olympique de Kiev, le match retour devant se dérouler au Stade de France quatre jours plus tard.
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https://foot-mediterraneen.forumactif.com/viewtopic.forum?t=1927
Le suspense prendra fin dans deux semaines au siège de la Fédération française de football à Paris. Didier Deschamps, le sélectionneur de l’équipe de France, annoncera le 7 novembre à 14 heures son groupe pour les barrages de la Coupe du monde 2014. Les Bleus affronteront l’Ukraine le vendredi 15 novembre au stade olympique de Kiev, le match retour devant se dérouler au Stade de France quatre jours plus tard.
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aladin- Messages : 115038
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