REVOLUTIONS ET EVOLUTION S ETRANGERES

Taxe d’habitation : des indignés vont camper devant la mairie Publié le mardi 15 novembre 2011 à 09H40


Même si le mouvement n’a jamais réellement pris dans la cité phocéenne, les indignés de Marseille n’en continuent pas moins à mener des actions régulières. Ce soir, à partir de 17 heures, ils monteront des tentes devant l’Hôtel de ville pour protester contre l’augmentation de 13 % (en moyenne) de la taxe d’habitation dans la cité phocéenne.

"Une fois de plus, les plus pénalisés sont les foyers à bas revenus ou vivant dans la précarité, clame le collectif. En campant devant la mairie, nous montrerons à notre maire un bref aperçu du futur qu’il nous réserve."

mercredi 16 novembre 2011 21:36
Occupy Wall Street: la presse sous pression de la police à New York
Arrestations de journalistes, difficultés à accéder à l'information: la couverture du mouvement Occupy Wall Street à New York est difficile pour la presse.

Au moins sept d'entre eux ont été arrêtés mardi alors qu'ils tentaient de couvrir l'expulsion en pleine nuit des manifestants qui campaient depuis deux mois sur le square Zuccotti, a indiqué mercredi le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), qui s'est dit "préoccupé" par l'"obstruction" de la police.

Parmi les journalistes arrêtés

, figurent notamment deux journalistes du quotidien Daily News et deux journalistes de l'agence AP qui ont tous affirmé avoir leur carte d'accréditation, selon le CPJ.


Une journaliste indépendante, qui a préféré ne pas être identifiée, a expliqué à l'AFP qu'elle avait été arrêtée parce qu'on lui reprochait d'"empêcher la circulation des piétons", alors qu'elle essayait de s'approcher du square Zuccotti, bouclé par des centaines de policiers et autant de barrières métalliques vers 02H00 du matin mardi.

Elle a été détenue pendant près de trois heures. "Durant ma détention, on ne m'a pas permis de passer un appel téléphonique. Ma chef n'a rien su pendant trois heures", a-t-elle expliqué. "Je dois me présenter devant un juge en janvier", a-t-elle ajouté.

A ces arrestations se sont ajoutées des difficultés à accéder à l'information.

Dans la nuit de lundi à mardi, durant les opérations d'expulsion du square, les journalistes ont été empêchés de s'approcher, et souvent refoulés s'ils avaient réussi à arriver jusqu'au square.

Le maire de New York Michael Bloomberg, a expliqué qu'il s'agissait d'"empêcher que la situation ne s'aggrave, et de protéger les membres de la presse".

Mais plusieurs journalistes ont également fait état de comportements violents, ont expliqué avoit été repoussés par la police ou menacés verbalement pour qu'ils ne filment pas, par exemple une interpellation durant laquelle deux policiers ont utilisé des gaz lacrymogènes contre une jeune femme, a constaté l'AFP.

"Nous savons que lorsque les manifestations s'intensifient, il est peut-être difficile pour la police de faire la distinction entre les participants et les passants, mais il est clair que de nombreux journalistes ont été arrêtés à tort, sans raison", a déclaré John Ensslin, président de la Société des journalistes professionnels américains (SPJ) dans un communiqué.

Le CPJ et la SPJ ont demandé au maire et la police de New York des garanties pour que la presse puisse travailler librement.

"Les journalistes doivent pouvoir couvrir l'information sans avoir peur d'être arrêtés ou harcelés. Il est particulièrement choquant que les autorités aient cherché à empêcher la couverture d'un événement", a dénoncé le coordinateur du CPJ pour les Amériques Carlos Lauria.

Et la SPJ a demandé au maire de New York que soient abandonnées les charges retenues contre les journalistes arrêtés.

Indignés", les oubliés de la campagne électorale
Par Benjamin Idrac dans Accueil le 16 Novembre 2011 à 04:01
Ils ont marqué de leur empreinte l'actualité espagnole depuis le printemps dernier, occupé pendant des semaines la Puerta del Sol de Madrid, provoqué des mouvements semblables aux quatre coins du monde, pourtant, Los Indignados apparaissent aujourd'hui comme les grands absents de l'espace médiatique pré-électoral.


Quatre-vingt dix minutes d'échanges sur une pluralité de sujets et aucune allusion à l'un des plus important mouvement social jamais soulevé en Espagne. Le lundi 7 novembre dernier, à l'occasion de leur unique face à face télévisé, les deux principaux candidats à la présidence du gouvernement, Alfredo Pérez Rubalcaba (Parti Socialiste) et Mariano Rajoy (Parti Populaire, chef de file de l'opposition conservatrice), réunis sur le plateau de TVE, n'ont pas prononcé une seule fois le terme Indignados.

L'anecdote symbolise-t-elle pour autant, quatre mois après le départ de la Puerta del Sol, le déclin du Movimiento du 15-M ? Sur le plan médiatique, le constat est sans appel : les Indignés ont déserté le devant de la scène en même temps que la Puerta del Sol. En pratique, la donne s'avère plus nuancée. Si la place principale de Madrid ne fait plus office de centre névralgique de la protestation, si les tentes de fortune et les banderoles contestataires ont disparu du décor, tous les soirs à l'approche de la nuit tombante, un petit groupe continue à venir installer une table de camping pour y disposer pétitions et tracts.

"Nous arrivons vers 18h mais on ne reste jamais après 21h, explique Luis, Madrilène de 28 ans. L'idée est de sensibilier les citoyens à nos activités. Nombreux sont ceux qui pensent que nous sommes en sommeil mais au contraire, le mouvement est en pleine réforme. Nous avons mis en place plus de cent plateformes dans tous les quartiers de Madrid, très structurées, pour relayer l'initiative de la Puerta del Sol. La seule différence avec le printemps dernier, c'est que nous n'occupons plus la place. Cela devenait trop dangeureux, des gens étaient payés pour venir nous déloger la nuit... Et puis, dans l'opinion publique, on commençait à donner l'image d'un mouvement de personnes qui restent assises alors que nous sommes une force de proposition qui réfléchit constamment aux possibilités de faire évoluer la société."

Ton posé, discours anticapitaliste rodé aux relants alarmistes, Luis interpelle les passants comme s'il cherchait à les convaincre de signer une pétition contre une condamnation à mort. "Nous avons entre nos mains l'avenir de toute une partie de la population du pays... Ma seule inquiétude est notre organisation, très bureaucratique, dans le sens horizontal mais peut-être trop divisée." Jugez plutôt: Democracia real Ya , Toma los barrios, Toma la plaza, Acampada Sol, et bien d’autres groupes... la division est d'abord liée à la pluralité des regroupements, même si tous se revendiquent d’un seul et même mouvement, le 15-M (en référence à la première grande manifestation du 15 mai). Elle se fait ensuite par commissions: travail social, éducation, lutte contre les explusions immobilières... Sans hiérarchie établie et par quartier.

"Nous faisons de la politique, oui. Mais de rue, sans but électoraliste"

Chaque fin de semaine, les différentes commissions se réunissent par secteur pour plancher sur l'actualité, les solutions à proposer et les moyens de développer l'action. Etudiants, chômeurs ou fonctionnaires, ils sont regroupés par compétences. A quelques mètres du stand installé Puerta del Sol par Luis, Juan attend patiemment ses camarades de la commission éducation, visiblement en retard. "Je suis professeur dans un collège public, sans aucun problème économique, avec un emploi stable", s'exclame-t-il pour se présenter. A 32 ans, il vit encore chez ses parents et s'est décidé à rejoindre le mouvement "après avoir vu le comportements des forces de police lors des premières manifestations". Aujourd'hui, il continue de s'investir pour "sauver le service public dans son ensemble" et parce qu'il avoue "ne plus croire aux compétences des partis politiques existants ni aux syndicats. Notre force est là: nous ne sommes ni l'un, ni l'autre." Quoi exactement, alors? La question engendre un sourire. Préambule à une réponse vague. "Nous faisons de la politique, oui. Mais de rue, sans but électoraliste. Voilà pourquoi nous n'avons pas créé de parti. Nous nous définissons comme un mouvement pacifiste qui veut redonner au citoyen sa place de décideur dans la société espagnole". Sans aucune récupération politique possible? A quelques jours des élections, l'interrogation est sur toutes les lèvres de ceux qui s'approchent du stand. Maria de los Santos, 62 ans, interpelle Juan. La réponse fuse. "J'irai voter dimanche, sans doute blanc, je peux vous le dire. Allez voir sur notre site, notre position est claire: "Vote comme tu veux mais surtout pas PPSOE" (initiales des deux partis principaux, sur le modèle de l'UMPS en France). Personne ne s'est intéressé à nous durant la campagne. Seuls des membres d'Izquierda Unida ont tenté des choses pour nous récupérer, en vain. On ne les a pas mis dehors à coups de pieds au c... mais c'est juste parce que nous sommes pacifistes."

"Ils se condamnent en refusant de chercher une forme d'articulation politique"

Une volonté de rester apolitique qui serait le premier facteur d'essouflement de la médiatisation du mouvement, selon certains spécialistes. "Le problème de ce type de mouvement, c'est qu'il se condamne seul en refusant de chercher une forme d'articulation politique, analysait lundi le politologue Josep Ramoneda, dans son éditorial pour le journal El País. Quand il trouve un sujet et lui donne une certaine visibilité, cela fonctionne bien. Mais quand il se limite à formuler des critiques, le mouvement finit inévitablement par perdre du poids." Les Indignés auraient-ils raté le tournant politique qui s'offrait à eux? "Penser cela, c'est ne pas comprendre notre initiative directice, juge Juan. Dans mon entourage, on me pose souvent cette question sur le fait de ne pas créer un parti politique. Les gens ne comprennent pas qu'il faut changer les scrutins électoraux avant de penser à rajouter de nouveaux partis. Le problème, c'est le bipartisme, pas le manque de parti."

"La venue du Pape à Madrid, le véritable tournant pour notre visibilité médiatique"

Mais alors qu'ils avaient réussi à exister durant la campagne des élections municipales, en mai dernier, ils ont cette fois totalement disparu de la campagne. "Il y a eu un véritable tournant, affirme Sara, membre de la commission sociale de Madrid centre. C'est la venue du Pape à Madrid (le 18 août dernier). Nous étions divisés sur le fait de manifester contre cette visite. Mais surtout, une grande majorité des Espagnols n'a pas compris que nous avons manifesté contre l'argent public dépensé pour recevoir le Pape et non contre la religion en général. Il y a eu pas mal de malentendus ce jour-là, ce qui a desservi totalement notre action. Des dérapages, aussi. On a perdu en crédibilité." La date du 12 juin dernier est également évoquée, la levée du campement de la Puerta del Sol ayant fortement diminué la visibilité du mouvement. "Les médias sont passés à autre chose après notre départ de Sol, affirme Ernesto, membre de la commission économie du quartier de Malasana. Les politiques, eux, ne se sont jamais intéressés à nous. Alors, il n'est pas étonnant de remarquer que nous n'avons pas existé durant la campagne électorale. Nous étions là avant, nous serons là après. Ce n'est qu'une étape, on voit beaucoup plus loin."
1 000 manifestants dimanche dernier à Madrid, une semaine avant les élections

S'ils étaient des dizaines de milliers à dénoncer le système financier, le chômage ou les coupes budgétaires dans la santé et l'éducation, le 15 mai et le 15 octobre dernier, lors des grands rassemblements à Madrid, seules mille personnes ont manifesté, dimanche, Puerta del Sol, pour marquer leur opposition au bipartidisme, une semaine avant les élections. Signe d'une méthode, celle des rassemblements de rue, qui peine à fonctionner dans le temps. "Ce qui compte, c'est que nous soyons structurés et présents dans les quartiers. Il faut garder en tête deux valeurs essentielles du mouvement, rappelait alors Clara, 27 ans. Nous sommes apolitiques et pacifistes." Le mot est repris constamment, par tous. Véritable porte-drapeau du 15-M. "Oui, nous sommes pacifistes et c'est bien ce qui gêne les politiques, soutient Luis, au moment de ranger ses tracts, alors que l'horloge de la Puerta del Sol sonne neuf fois. Enfin, "pacifistes", pour le moment... Regardez les Grecs, quand un peuple n'a plus rien à perdre..." L'expression du visage traduit ce que les mots ne disent pas de l'état d'esprit général: les oubliés de la campagne électorale sont encore contre toute forme de violence mais plus que jamais indignés.

CE SERA BEINTOT A NOUS DE DEFILER



jeudi 17 novembre 2011 23:56
Grèce: des dizaines de milliers de Grecs défilent contre l'austérité
Plus de 40.000 personnes ont défilé jeudi en Grèce contre les mesures d'austérité préparées par le nouveau gouvernement grec de coalition de Lucas Papadémos, confronté jeudi à son premier test social après un confortable vote de confiance obtenu mercredi au parlement.
A Athènes, la police a recensé 27.000 manifestants dans un défilé compact et sombre.

Les forces de l'ordre ont effectué quelques rares tirs de gaz lacrymogènes pour riposter à des jets de pierre par des groupes de gens cagoulés devant le Parlement. Quelques poubelles ont aussi été incendiées sur le passage du cortège, notamment devant la direction de la police et quelques vitrines ont été endommagées.

L'an dernier, les cortèges, traditionnels chaque 17 novembre en Grèce pour la commémoration de l'anniversaire de la révolte estudiantine contre la junte des colonels en 1973, avaient attiré 20.000 personnes dans la capitale, selon la police.

A Salonique, la 2eme ville au nord du pays, la police a comptabilisé 15.000 manifestants.

Comme l'an dernier, les cortèges d'étudiants, de militants de gauche et d'anarchistes protestaient avant tout contre les réformes d'austérité (hausses des taxes, baisses de salaires etc.) introduites par le nouveau gouvernement de coalition, qui va les concrétiser dans le projet de budget 2012 présenté vendredi au Parlement.

"La junte ne s'est pas terminée en 1973, soulèvement contre le gouvernement UE-FMI !", pouvait-on lire sur les banderoles dans le défilé placé sous la surveillance de quelque 7.000 policiers déployés dans les rues de la capitale grecque.

Marita, 23, étudiante à l'Ecole Polytechnique, bastion du soulèvement de 1973, établissait un parallèle entre passé et présent: "le gouvernement actuel (de coalition, ndlr) n'est pas issu des élections. Qu'est ce que c'est sinon une junte ?".
"Nous les ficherons tous dehors !", promettait d'ailleurs une banderole.

Le gros des troupes était constitué par des proches de l'opposition parlementaire de gauche, le parti communiste (KKE) et la gauche radicale (Syriza), qui ont refusé de se joindre à la coalition gouvernementale regroupant socialiste, droite et extrême-droite.

Cette entrée de l'extrême droite au gouvernement, une première depuis la chute de la dictature des colonels, a donné un tour très politique à la manifestation. "A bas le gouvernement fascisant", proclamait ainsi une bannière.

Le gouvernement d'union nationale formé vendredi dernier sous la direction de l'ex-vice-président de la Banque centrale européenne Lucas Papademos est bâti sur une alliance historique pour tenter de sauver le pays de la faillite et d'une possible sortie de la zone euro.

Après avoir reçu le soutien de 255 députés sur 300 mercredi soir dans un vote de confiance au parlement, il a engagé des discussions avec les banques du monde entier pour mener à bien la gigantesque et délicate opération d'effacement volontaire de dette qui doit permettre de ramener l'endettement public de la Grèce à 120% de son PIB en 2020 au lieu de plus de 160% actuellement.

Jeudi, à Francfort, le directeur-général de l'Institut international de la finance (IIF) Charles Dallara a estimé un accord possible sur ce sujet dans les prochaines semaines.

Pour assurer le quotidien, et tant que la Grèce est exclue des marchés financiers à long terme pour se refinancer, le nouveau gouvernement discute parallèlement avec les créanciers du pays pour la mise en place du nouveau prêt de 100 milliards concédé lors du sommet de la zone euro du 27 octobre en échange de la poursuite de la cure d'austérité engagée en 2010.

Mais dans l'immédiat, il se heurte à un premier écueil pour obtenir le déblocage d'une tranche de prêt de 8 milliards d'euros vitale pour le pays, qui sans ce versement, risque un défaut de paiement rapide.

Les créanciers du pays, qui ont perdu patience avec la classe politique grecque, exigent de chaque parti politique membre de la coalition gouvernementale qu'il s'engage par écrit à respecter le programme d'austérité. Ce que rechigne à faire le leader de la Nouvelle Démocratie (droite) Antonis Samaras, peu désireux d'associer son nom aux politiques d'austérité mises en place par le précédent gouvernement socialiste.

Tous les efforts faits par le gouvernement et le confortable vote de confiance obtenu par M. Papademos au parlement n'ont pas suffi à rassurer le FMI à Washington, qui a renforcé la pression jeudi soir sur la fragile Grèce en disant qu'il attendait encore un "soutien politique large" aux mesures de redressement économique, avant de reprendre le versement de son prêt.

Bruxelles aussi a manifesté son insatisfaction. Horst Reichenbach, qui dirige la nouvelle "task force" européenne chargée d'aider la Grèce à mettre en oeuvre ses réformes structurelles a souligné que "peu d'avancées" avaient été réalisées sur le dossier du recouvrement de l'impôt, chiffrant à 60 milliards le montant des impayés.

Indignés de La Défense: "on y est, on y reste!"
"On y est, on y reste!": malgré leur nombre limité et les interventions régulières des forces de l'ordre, les dizaines d'Indignés qui campent depuis deux semaines dans le quartier d'affaires de La Défense (Hauts-de-Seine) restent déterminés.

"Le plus dur, ce n'est pas le froid, c'est la répression policière", soupire Mathilde, cheveux roux en bataille et yeux cernés, émergeant d'un duvet. "Chaque jour, on construit le campement, chaque soir les policiers détruisent tout", déplore-t-elle mercredi matin.

Les manifestants, qui entameront vendredi leur troisième semaine sur place, se sont installés à la fin du sommet du G20 de Cannes, le 4 novembre. Leur nombre oscillant entre plusieurs centaines et quelques dizaines, loin de l'ampleur d'autres mouvements en Europe ou aux Etats-Unis.

"Fatalisme", "individualisme", "manque de médiatisation": plusieurs raisons sont invoquées pour expliquer le manque d'engouement pour le mouvement, pourtant largement relayé sur les réseaux sociaux.

"Il fait froid, ça n'aide pas et puis on parle peu de nous dans les médias ou seulement pour évoquer les violences de la police, ça ne donne pas envie de nous rejoindre", lâche Olivier, un ingénieur de 33 ans, qui quitte la Défense au lever du jour, un duvet accroché au sac à dos, pour rejoindre son travail.

"Nous ne sommes pas résignés: on y est, on y reste", martèle Thierry, 56 ans, présent depuis 11 jours. "Nous sommes juste au début, il y a un gros soutien sur internet", assure un autre Indigné.

Dès le premier soir d'installation, les tentes ont été confisquées par les forces de l'ordre. Mardi soir, une centaine de policiers et de gendarmes mobiles sont de nouveau intervenus pour enlever cartons, bâches et pancartes, emportant aussi de la nourriture et des effets personnels, selon des Indignés.

Une intervention qui vise "à nettoyer l'esplanade des cartons et des meubles amassés par les Indignés", mais "pas à évacuer les personnes, ni à procéder à des interpellations", selon la préfecture des Hauts-de-Seine.

Une poignée d'irréductibles continue pourtant à dormir chaque nuit au pied de la Grande Arche de La Défense, serrés les uns contre les autres dans des sacs de couchage, sous l'oeil des forces de l'ordre.

Vers 7 heures du matin, le regard encore endormi de quelques-uns croise celui des travailleurs qui s'échappent de la bouche de métro.

"Vous nous intéressez, venez débattre", "Et vous, qu'est-ce qui vous fait battre le coeur?" interpellent quelques pancartes posées à même le sol.

"Vous avez du courage!" leur lance Marie-Suzanne Roussel, documentaliste au ministère du Développement durable. "Ils nous offrent une nouvelle réflexion, une nouvelle forme de pensée et c'est un combat pacifique", approuve-t-elle.

D'autres sont indifférents voire critiques: "Charlots!, lâche un homme en passant rapidement devant le campement, "ils n'ont qu'à aller bosser!"

Dans la bouche des Indignés, un seul mot d'ordre: "Nous ne partirons pas".

tetel201Il y a 1 minute
cordellia 01 :
cela ressemble à un squat de sdf comme tu dis à cause des interventions irrégulières et violentes des forces de "l'ordre" (ou plutôt du gang totalitaire), qui malmènent ces personnes qui revendiquent pour notre bien à tous. A la place de mettre des commentaires vaseux, tu ferais mieux de les rejoindre.
Les actions entrainées à leur égard sont intolérables et d'une rare violence, les flics sont là pour taper, face à des manifestants non violents. honte aux dirigeants français,la France se transforme en état totalitaire, ainsi qu'à la police, qui prouve encore une fois qu'ils n'ont rien dans le crâne. Et vive les indignés!!!

y a 8 heures
L'indignation des peuples face au capital : rien à dire

Gilles BRISET (conducteur professionnel) Il y a 11 heures
viviane petiteux, ils ont quelques chose dans le pantalon, si on ne fais rien, on vas droit dans le mur!
à 56 ans, je suis prêt à les rejoindre!

Grachus BaboeufIl y a 12 heures
le Karcher est toujours en Panne, par manque de pièces de contrefaçons importées illégalement de Chine, mais bientôt il servira à nettoyer l’Élysée,BRAVO Les Petits.

citoyen du monde 54Il y a 13 heures
le propos n est pas de faire beau dans le paysage mais la prise de conscience collective voir mondiale

"Jusqu’à ce que la
politique change, jusqu’à
ce que le gouvernement
montre qu’il a écouté et
traduit en actes ce pour
quoi nous nous battons,
nous n'irons nulle part."
LES INDIGNÉS DE LONDRES
REFUSENT DE LEVER LEUR CAMP

retroussez vous les manches
bientot ce sera notre tour en france

samedi 19 novembre 2011 00:28
Occupy Wall Street promet d'aller plus loin, après une journée "historique"
Occupy Wall Street s'est dit déterminé vendredi à construire un mouvement "encore plus large", au lendemain d'une journée de mobilisation "historique" aux Etats-Unis, organisée pour marquer ses deux mois d'existence.
Mais le maire de New York Michael Bloomberg a minimisé l'impact des manifestants anti-Wall Street, soulignant que dans sa ville, de nombreux syndicalistes avaient participé au rassemblement phare, une marche en soirée sur le pont de Brooklyn.

Des manifestations anti-Wall Street ont également eu lieu jeudi dans plusieurs autres villes américaines dont Los Angeles, Dallas, Seattle, Portland et Washington.

La plupart se sont déroulées dans le calme, mais des incidents ont aussi opposé des manifestants à la police, notamment à New York, où 250 personnes ont été arrêtées, sept policiers et dix manifestants blessés.

Avec le soutien des syndicats et des étudiants, le mouvement a affirmé y avoir rassemblé dans la soirée jusqu'à 30.000 personnes lors d'une marche sur la partie piétonne du pont de Brooklyn. La police n'a donné aucune estimation.

"Une des choses à noter, c'est qu'une partie importante des gens étaient des syndicalistes, privés ou municipaux. Ils avaient leurs pancartes et leurs leaders, ce n'était pas vraiment les manifestants qui ont campé sur le square Zuccotti", a déclaré le maire.

"C'était un succès. Nous étions plus nombreux que lors de la manifestation du 5 octobre, le précédent rassemblement organisé avec les syndicats", a estimé de son côté Bill Dobbs, un porte-parole d'Occupy Wall Street (OWS).

"Une journée historique d'action", affichait le site internet d'OWS, se félicitant de "l'ascension d'un mouvement puissant et divers pour la justice sociale".

Occupy Wall Street dénonce les excès du monde de la finance et les inégalités croissantes aux Etats-Unis.

Le mouvement n'a pas de leader et refuse d'être associé à un parti politique.

Les manifestations avaient été prévues avant l'opération policière qui a démantelé le camp d'OWS
sur le square Zuccotti dans la nuit de lundi à mardi.

"C'était la bonne chose à faire, au bon moment", a déclaré vendredi M. Bloomberg, en soulignant qu'aucun élu local n'avait demandé sa réouverture.

"Avant même le démantèlement du camp, nous travaillions dans de nombreux endroits et nous continuons. Le travail ne s'arrête pas", a précisé Bill Dobbs, expliquant qu'OWS réfléchissait à sa "stratégie" et à "comment construire un mouvement plus large pour avoir un impact sur la politique".

Mais quelle stratégie ? Les protestataires ne sont pas toujours d'accord entre eux, certains avouent en privé ne pas avoir de plan précis.

Outre New York, plusieurs campements, déjà menacés par l'hiver, ont été fermés par la police ces derniers jours, après une concertation téléphonique entre des maires, notamment à Portland, Denver, Oakland, Burlington, Salt Lake City et Saint Louis.

Jusqu'à présent, l'opinion publique américaine est restée plutôt favorable au mouvement.

Mais avec les images de violence, le nombre des Américains hostiles au mouvement a augmenté, selon un sondage publié cette semaine.

Ainsi, 45% en ont une opinion défavorable, contre 36% le mois dernier. Ceux favorables à OWS sont passés de 35 à 33%, selon ce sondage de l'institut Public Policy Polling (PPP). "La controverse autour des manifestations commence à noyer leur message", a estimé Tom Jensen, analyste de PPP

je suis totalement solidaire et j'etends le titre
LES INDIGNES ...A LA CONQUETE DE L "EUROPE !!!! QUE DIS JE ...DU MONDE

Les forains bloquent à nouveau le centre-ville Publié le mardi 22 novembre 2011 à 07H59


Comme hier matin, la circulation est perturbée dans le centre-ville d'Aix-en-Provence à la suite d'un mouvement des forains du marché textile, inquiets pour l'avenir de leur activité sans cesse restreinte selon eux. Ils ralentissent le trafic tour à tour du côté du Pasino et de la Rotonde selon France Bleu Provence.

VAGUES DE DEMISSION..............EN EGYPTE ...EN BELGIQUE ..EN FRANCE






CES DEUX LA
ILS SONT TELLEMENT ETRANGERS AU PEUPLE FRANCAIS ET A SES PREOCCUPATIONS
QUE JE LES AI MIS DANS CETTE SECTION EVOLUTIONS ETRANGERES

les journaux allemands, sceptiques, refusent eux de croire à une pérennisation
de ce format à trois pour résoudre la crise
mario angela et nico et le menage a trois va capoter
la belle angela devra en choisir un des deux


L'Italie fait les frais de l'enlisement de la crise en zone euro
L'Italie a payé cher vendredi l'enlisement de la crise dans la zone euro avec des taux d'emprunt qui ont bondi à des niveaux record lors d'une émission de dette, au lendemain d'un mini-sommet entre Berlin, Paris et Rome qui a déçu les marchés.


Les taux des obligations italiennes à six mois ont bondi à 6,504% contre 3,535% lors d'une opération similaire le 26 octobre tandis que les taux à deux ans se sont envolés à 7,814%, contre 4,628%, du jamais vu depuis la création de la zone euro.

Ces niveaux sont jugés insoutenables sur la durée pour la péninsule qui croule sous une dette colossale représentant environ 120% de son PIB.

Le Trésor a toutefois réussi à lever comme prévu 10 milliards d'euros grâce à une demande qui reste soutenue.

Les tensions sur les marchés ont rendu l'équilibre de la dette "précaire" et "alimentent les doutes" sur sa solvabilité, a reconnu vendredi le gouverneur de la Banque d'Italie, Ignazio Visco, soulignant l'urgence de relancer une croissance en panne.

Dans ce contexte de tension maximale avec des places financières européennes dans le rouge, l'Italie recevait la visite du commissaire européen aux Affaires économiques Olli Rehn, dans le cadre d'une mission de surveillance des finances publiques italiennes.

"L'Italie fait face à d'immenses défis" mais la relance de la croissance et l'assainissement des finances publiques sont des objectifs "atteignables", a insisté M. Rehn, lors d'une audition au Parlement italien.

Arrivé dans la capitale italienne avec un agenda chargé, le vice-président de la Commission européenne doit notamment rencontrer le chef du gouvernement Mario Monti, le super-ministre du Développement économique Corrado Passera, la ministre de l'Emploi Elsa Fornero et le numéro deux de la Banque d'Italie, Fabrizio Saccomanni.

Une conférence de presse est prévue à 16H00 GMT.

Bruxelles, tout comme le Fonds Monétaire International (FMI) dont la première mission doit arriver à Rome à la fin du mois, surveillent le respect des engagements budgétaires de l'Italie et la mise en oeuvre des réformes structurelles promises pour relancer une croissance en panne.

A la tête du pays depuis moins de deux semaines, Mario Monti a assuré jeudi, lors d'un mini-sommet à Strasbourg devant le président français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel, que l'Italie "ferait ses devoirs à la maison" et tiendrait l'objectif de l'équilibre budgétaire en 2013.

Un objectif qui impliquera l'adoption rapide de nouvelles mesures de rigueur.

Les plans d'austérité draconiens adoptés en juillet et en septembre ne seront en effet pas suffisants alors que les dernières statistiques publiées (consommation, production industrielle) alimentent les craintes d'une entrée en récession de la troisième économie de la zone euro.

Face au défi de la croissance, M. Monti doit s'atteler à la réforme des retraites et du marché du travail ainsi qu'à la libéralisation de l'économie italienne pour y insuffler plus de concurrence.

Mais les investisseurs, déçus par le mini-sommet européen de Strasbourg jeudi, ne voient toujours pas le bout du tunnel.

Alors qu'ils espéraient un infléchissement de la position allemande pour permettre à la Banque Centrale Européenne (BCE) d'acheter massivement la dette des pays en difficulté, Angela Merkel n'a rien cédé sur ce point malgré les pressions de la France.

La chancelière a également réaffirmé son opposition aux euro-obligations mais a obtenu l'aval de la France à une révision des traités européens pour accroître la surveillance budgétaire.

Paris et Berlin feront des propositions en ce sens avant le sommet européen du 9 décembre et souhaitent que Rome s'y associe.

Ce mini-sommet a en effet marqué le retour dans la cour des grands de l'Italie après les ratés de l'ère Berlusconi.

Si la presse italienne salue la "confiance" placée par le couple franco-allemand en M. Monti, les journaux allemands, sceptiques, refusent eux de croire à une pérennisation de ce format à trois pour résoudre la crise

manifestations dans le monde entier des Indignés le 10 decembre 2011.
Preparez vos baskets

narbonne a écrit:manifestations dans le monde entier des Indignés le 10 decembre 2011.
Preparez vos baskets

bienvenue mon ami narbonne sur le forum

oui preparons nos baskets

le 10 decembre c'est un samedi juste dans 2 semaines

je vais voir sur le tarn si queqluechose se trame pour y participer en REEL

dimanche 27 novembre 2011 18:22
A Rennes, les altermondialistes d'Attac mettent en garde face à une "hémorragie sociale"
L'organisation altermondialiste Attac a plaidé dimanche pour une "refondation sociale et démocratique" de l'Europe face aux risques d'éclatement de la zone euro et d'"hémorragie sociale" liés à la crise de la dette, en clôture de ses assises annuelles qui se sont tenues à Rennes.


"La crise de la dette nous place devant l'alternative suivante: le pire, un éclatement de la zone euro et l'exacerbation des nationalismes, ou le meilleur, une reconquête citoyenne de la politique", a déclaré Thomas Coutrot, économiste et co-président d'Attac.

"La hausse des taux plonge la zone euro entre dans une spirale de régression où les politiques d'austérité nous enfoncent de manière irrévocable", a-t-il ajouté, évoquant une "hémorragie sociale, régression historique qui balaie l'Europe du Sud et commence à remonter au Nord, y compris en Allemagne".

"Ce n'est pas une crise portugaise, grecque ou irlandaise, mais une crise globale de l'Europe. Au lieu de nous opposer les uns aux autres, il faut refonder sur une base sociale et démocratique la zone euro et l'UE", a souligné M. Coutrot, interrogé par l'AFP en marge de ces assises qui ont réuni quelque 150 participants dans la capitale bretonne.

Les délégués d'Attac, organisation qui revendique 10.000 adhérents, ont planché sur la "feuille de route 2012" du mouvement, à commencer par la mise en oeuvre avec des syndicats, la Fondation Copernic ou encore les Amis de la Terre d'un "audit citoyen de la dette public".

"La dette publique va s'accentuer dans les mois qui viennent et être de plus en plus structurante du débat politique. Il convient de se doter des outils citoyens pour nourrir cette réflexion", a expliqué M. Coutrot.

Outre une taxation des transactions financières, qu'elle exige depuis sa création en 1988, Attac réclame un encadrement drastique des produits dérivés ainsi qu'une interdiction de la spéculation sur les dettes publiques et les matières premières, a détaillé M. Coutrot.

Jugeant "inéluctable" une nationalisation des banques minées par la crise, l'organisation demande à ce que celles-ci soient également "socialisées, en étant placées sous le contrôle de la société civile, et non de technocrates".

"La crise repose très profondément la question de la démocratie aujourd'hui, avec des alternances (politiques) qui se succèdent sans résoudre aucun problème", juge M. Coutrot.

2012 .......... si les indignés sont au chomage
grace au temps gagné
ils pourront intensifier leurs luttes

Madrolle : "Les propos de Claude Guéant
sont d’une indécence inouïe"
le mardi 29 novembre 2011 à 15H01


En déplacement à Marseille hier après deux fusillades, le ministre de l'Intérieur s'exprimait ce matin sur RTL, n'hésitant pas à assurer que "le climat de sécurité s'améliorait" dans la cité phocéenne, où "les habitants ne cessent de dire leur satisfaction".

Des propos qui ont fait bondir Christophe Madrolle, secrétaire général adjoint du Mouvement Démocrate et conseiller communautaire MPM : "Les propos de Claude Guéant sont d’une indécence inouïe. Si c’est une blague, elle n’est pas drôle. Qui, peut aujourd’hui décemment affirmer que ‘’la sécurité s’améliore à Marseille ? (...)
"Qui sont ces Marseillais qui éprouvent un 'sentiment de sécurité améliorée' ? Claude Guéant est un Ministre coupé des réalités de terrain. Je l’invite à venir s’installer à Marseille et partager le quotidien d’insécurité des habitants de notre ville !"

Et d'insister : "Alors que notre ville vient de vivre un nouveau week-end de braquages sanglants, le Ministre ose se féliciter des 'coups de filets dans le milieu du grand banditisme'. On croit rêver ! (...) Qu’il cesse ces déclarations provocatrices, et se concentre enfin sur les moyens à apporter à la deuxième ville de France.

Aston


29/11/2011 à 17h29 | 2

bjr à tous ; oui le centre ville on a peur de le frequenter nous Marseillais!!et ceux qui se disent Marseillais vous les voyous arretez de voler les gens qui travaillent et qui ont pû s acheter des chaines en or. arretez de voler ces pauvres gens. Oui on a peur , peur de quoi de se retrouver en prison pour s etre defendu. Car s il faut se defendre on sait faire aussi mais on ferme notre gueule car a la fin c'est nous qui sommes punis;Non Guéant à Marseille ça va mal tres mal;Les rues en ville ? oui frequentable le matin l apres midi evitez ils sont reveillés, normal ils ont volé toute la nuit; bien placé pour le savoir. bref ça va mal et cela ne s'arrange pas...Enfin je pense qu 'on a ce qui faut dans la poche oui.
àguila


29/11/2011 à 17h22

j'ai rarement entendu autan de connerie de la part d'un ministre, il prend les marseillais pour des débilles, c'est vraiment une honte, malheureusement beaucoup de marseillais
et français irons voter pour ces canailles en 2012?

lecanardboiteux
29/11/2011 à 16h41
La politique consistant à ne remplacer qu'1seul départ à la retraite sur 3 a totalement désorganisé notre police autant que les 35 heures ....
Ceci concerne tous les services et meme les plus "pointus" comme la crim , la BRB , les stups , la financière ont été totalement décapités et ont perdu entre 1/3 et la moitié de leur personnel en 10 ans ....
Cherchez l'erreur ....monsieur guéant

lecanardboiteux29/11/2011 à 16h36
On ne peut pas se ballader en ville en portant une chaine en or .... Meme des vieux de plus de 80 ans se font agresser ...
Et tout le monde peut voir qu'il n'y a plus de policiers sauf à la porte d'aix et près de la mairie ... La politique consista

Blinsbling
29/11/2011 à 15h41 ce guéant n'est qu'un bobo de droite parisien,qui ne connait même pas le prix d'une baguette de pain,c'est vous dire le décalage qu'il a avec la france,et qui ensuite veut se donner l'image d'un dur,mais, c'est du pipo !! il y croit même pas à ce qu'il dit !!

GRÈCE ● La zone euro
approuve le versement d'un prêt.
La zone euro a accepté, hier,
après plusieurs mois de discussions
de débloquer une tranche
de prêt de 8milliards d'euros
pour la Grèce, vitale pour éviter
au pays de se retrouver en faillite
d'ici le 15 décembre. Le versement
de ce prêt, tiré du premier
plan de sauvetage du printemps
2010, était suspendu à une exigence
de la zone euro et du FMI
de voir les trois principaux partis
politiques s'engager par écrit
à appliquer les réformes acceptées
par le gouvernement grec

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