NEW PRESIDENT ... VINCENT LABRUNE

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Thauvin : "Vincent Labrune m'a sauvé la vie"

Marseille / Publié le Jeudi 05/12/2013 à 11H27





Florian Thauvin a vécu une année 2013 couronnée de succès. Il a pris de son temps pour recevoir La Provence pour une interview dans laquelle il revient sur son accueil mardi soir à Lille ainsi que son transfert, très médiatisé, à Marseille cet été.
Comment se passe votre adaptation ?
Florian Thauvin : Ça se passe très bien. Rod (Fanni) m'a tout de suite mis dans le bain en plaisantant. J'échange avec tout le monde, mais, au début, j'ai pas mal parlé avec "Souley" (Diawara), Benoît Cheyrou, Nicolas Nkoulou et notre capitaine Steve Mandanda. Ça fait du bien.
Quelle relation avez-vous avec le président Labrune, qui a fait le forcing pour votre venue ?
F.T. : (Il réfléchit) Pour moi, il m'a sauvé la vie. Si quelqu'un a été déterminant dans ma vie, c'est bien Vincent Labrune.
C'est un peu fort, non ?
F.T. : Je n'aurais pas pu rester là-bas (à Lille, Ndlr) dans ces conditions. Si j'étais resté, cela n'aurait pas pu se passer correctement. Ce qu'il a fait, pour moi c'est... (Il cherche ses mots) Il m'a sorti du truc, quoi ! C'est la raison pour laquelle j'ai pu rebondir aussi vite.

Labrune : «Une décision douloureuse»
Le président de l'OM, Vincent Labrune a confirmé ce samedi le départ d'Elie Baup. «Cette saison, il n'a pas obtenu les résultats attendus», a-t-il expliqué. José Anigo sera sur le banc marseillais dès mercredi soir contre Dortmund.

Vincent Labrune attend un «choc psychologique» après le départ d'Elie Baup. (L'Equipe)










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Elie Baup a bien quitté l'OM ce samedi matin. Une décision «acté(e) après un entretien entre le président et le coach de l’OM à l’issue de l’entraînement», a précisé le club phocéen dans l'après-midi. La défaite concédée à domicile contre Nantes (0-1), vendredi soir a donc été celle de trop. «Cette saison, il n’a pas obtenu les résultats attendus, explique Vincent Labrune, le président de l'OM. 

«L'équipe n'affiche pas l'envie et la qualité qu'on est en droit d'attendre d'elle.» «Un choc psychologique doit avoir lieu pour nous permettre de retrouver toutes nos ambitions. L’équipe n’affiche pas l’envie et la qualité qu’on est en droit d’attendre d’elle, surtout dans un club tel que l’Olympique de Marseille.» Labrune salue toutefois le travail d'Elie Baup. «C'est la décision la plus difficile et douloureuse que (j'ai) eu à prendre depuis (que je) dirige le club (...) Elie Baup est unanimement apprécié  pour ses qualités humaines. Personne ne peut oublier le travail qu’il a accompli à l’Olympique de Marseille. Elie nous a permis d’arracher la deuxième place que personne ne nous promettait l’année dernière.»

«Comme cela est malheureusement le cas dans ces circonstances, le coach paye pour les mauvaises performances, mais j’attends maintenant une réaction très rapide de mes joueurs», poursuit Labrune. Le club olympien confirme également que José Anigo, le directeur sportif, devrait assurer l’intérim jusqu’à la trêve hivernale. Il sera présent sur le banc dès mercredi contre Dortmund en Ligue des champions. Une conférence de presse avec Vincent Labrune et José Anigo sera organisée lundi après-midi.

A l’heure de leur annoncé qu’il avait décidé de limoger Elie Baup, Vincent Labrune n’aurait pas hésité à asséner à ses joueurs ce qu’il avait pensé de leur prestation, vendredi, face à Nantes (0-1). "Vendredi, vous m'avez donné envie de vomir. Vous avez oublié deux choses, d'abord que vous jouez à l'Olympique de Marseille et ensuite que vous êtes des footballeurs professionnels", aurait ainsi lancé le président de l’OM, rapporte L’Equipe.

OM : "Retrouver une culture de la gagne" (Labrune)

http://www.laprovence.com/actu/om-en-direct/2660581/om-retrouver-une-culture-de-la-gagne-labrune.html

Depuis samedi, José Anigo a remplacé Elie Baup à la tête de l'équipe première de l'OM. Une décision qui n'a pas été prise sur un coup de tête à en croire Vincent Labrune. "J'ai été un peu inquiet avant Arsenal et après le PSG" affirme le président olympien. Ce dernier estime également que même lors des récents succés olympiens, l'équipe n'avait fait de "grands matches". Avec ce changement d'entraîneur, Vincent Labrune espère créer "un choc psychologique" afin de retrouver "une culture de la gagne". "Depuis quelques mois, je trouve qu'on est en train de banaliser la défaite" s'est-il agacé.
Concernant l'éventualité de voir José Anigo rester à la tête de l'équipe après la trêve hivernale, le président olympien est resté assez évasif : "Chaque chose en son temps" a-t-il simplement déclaré. 





A.Br.

En conférence de presse Vincent Labrune a estimé que José Anigo, le nouvel entraîneur intérimaire de l'OM, avait l'avantage de connaître "très bien" l'effectif olympien actuel. Pour le président olympien, cela sera un atout , notamment pour changer l'état d'esprit des joueurs qui le dérange fortement. "Certains ont oublié qu'ils portaient le maillot de l'OM" fustige Vincent Labrune. Ce dernier souligne qu'il "y a une somme de choses qui me déplaisent". Le président olympien prévient : "Il y a des états d'âme et ça, je ne peux pas l'accepter !" 

OM : "Tous coupables, mais l'entraîneur est le premier responsable" (Labrune)

Marseille / Publié le Lundi 09/12/2013 à 15H14





En préambule à la présentation de José Anigo, nommé entraîneur intérimaire après l'éviction d'Elie Baup, Vincent Labrune est revenu sur sa décision de se séparer du Haut-Garonnais. "Je remercie chaleureusement Élie Baup pour son passage à l'OM, dit le président du club. Il est compétent et nous a permis de revenir à la 2ème place et de participer à la Ligue des champions. On a été rattrapés par un principe de réalité. On a perdu 50% de nos matches officiels et on n'a pas vu de progression dans le jeu. Vendredi soir, j'ai acquis la conviction qu'on ne pouvait pas s'en sortir à court terme."
Et VLB de poursuivre : "On est tous coupables, des joueurs au président en passant par les dirigeants, le staff et les joueurs, mais le premier responsable est l'entraîneur, affirme-t-il. On a donc décidé que José prendrait la tête de l'équipe, au minimum jusqu'à la trêve. Je considère qu'on est dans l'urgence. Il faut retrouver une culture de la gagne, on est train de banaliser les défaites. Si on ne créait pas de choc psychologique, je ne voyais pas de solution."

IL A RAISON
 ON COMMENCAIT A TROUVER NORMAL DE PERDRE 1 MATCH SUR 2

 SURTOUT DS CE MAGNIFIQUE VELODROME COUVERT OU  LES RPOMUS REIMS ET NANTES SONT VENUS NOUS VIOLER

OM : "(Labrune)Il faut retrouver une culture de la gagne, on est train de banaliser les défaites.

 

OM : Labrune en prend pour son grade
Marseille / Publié le Mercredi 11/12/2013 à 10H58

Vincent Labrune ne s'est pas fait que des amis en se séparant d'Elie Baup. En effet, après le limogeage de l'homme à la casquette, certaines personnes n'hésitent pas à dire ce qu'elles pensent.

A commencer par l'ancien président de l'OM, Jean-Claude Dassier dans France Football : "Cette saison, ils ont annoncé un projet à moyen terme, ont pris Dortmund comme exemple, prolongé leur entraîneur en lui augmentant son salaire et quelques semaines plus tard, il se fait licencier et le projet est dézingué..."

De son côté, Jean-Michel Aulas n'hésite pas à en rajouter une petite couche à quelques jours du match entre les Olympiens. "Le président Labrune a souvent expliqué à tout le monde qu’il avait la science infuse. J’espère pour lui qu’il l’a bien", rajoute le truculent Lyonnais dans les colonnes de 20 minutes.

Labrune «prendra le temps»
Vincent Labrune, le président marseillais, a confirmé mardi que José Anigo resterait sur le banc jusqu'à ce qu'il trouve le technicien idoine pour conduire son projet à moyen terme.

Tant que Vincent Labrune n'aura pas trouvé «l'entraîneur idoine pour l'OM», José Anigo restera à la tête du club phocéen. (L'Equipe)










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Il reste officiellement deux matches à José Anigo dans l'intérim que lui a confié Vincent Labrune jusqu'à Noël, en remplacement d'Elie Baup. Mais rien ne dit qu'il ne le poursuivra pas après la trêve. «Je sais où j'en suis, a assuré l'entraîneur de l'OM ce mardi en point presse avant le match de Coupe de la Ligue contre Toulouse (mercredi 20h55, au Stade Vélodrome). Je me consacre pleinement à ce que je fais en ce moment, je suis un salarié du club, je suis à la disposition du président. S'il a besoin de moi, je continue, il connaît ma position par coeur.» Les deux hommes n'ont pas encore évoqué cette prolongation dans leurs discussions, car la préoccupation essentielle de Vincent Labrune concerne... les deux matches qui viennent.

«Avec José, je suis à l'aise pour réfléchir sur la suite» «Sur ce sujet de l'entraîneur, j'ai deux priorités, explique tout de même Labrune. Une à court terme, qui doit permettre à ce groupe de retrouver l'état d'esprit et la mentalité qui conviennent. Personne ne pouvait mieux rendre cet état d'esprit que José. On l'a vu contre Dortmund et à Lyon où on est revenu à 2-2 alors qu'on était mené 2-0. J'ai une deuxième priorité à moyen terme mais je prendrai le temps qu'il faudra pour trouver la personne idoine pour mettre en oeuvre le projet qu'on a construit sur 2-3 ans. Avec José, je suis à l'aise pour réfléchir sur la suite.» En d'autres termes, si le candidat retenu est libre le 20 janvier, José Anigo assurera l'intérim jusque-là. Et il finira la saison, si le technicien pressenti n'est libre qu'en mai prochain.

OM : Labrune parle du futur entraîneur
Pour Vincent Labrune, le prochain entraîneur de l'OM n'est pas forcément français. En fait, c'est ce qu'à sous-entendu le dirigeant au micro de RMC. "L'idée est de trouver un vrai technicien, à la hauteur de nos ambitions. L'OM a besoin d'un entraîneur capable de faire progresser l'équipe collectivement. Et ça ne court par les rues, surtout en France..."
Une mise au point qui tombe juste après les déclarations d'Alain Boghossian qui se dit intéressé par le projet sur le site Sport24.com. "Bien évidemment que je suis disponible. L'OM, c'est un challenge intéressant. Mes valises sont prêtes et j'attends que le téléphone sonne", conclut l'ancien Marseillais

OM-Labrune: "Personne ne connaît mieux l'effectif que José"

Vincent Labrune a confirmé mercredi lors d'un point-presse que José Anigo serait toujours l'entraîneur de l'OM à la reprise en janvier. En revanche, le président phocéen ne s'est pas avancé sur la suite de la saison. Reste que, pour lui, le directeur sportif de 52 ans est aujourd'hui l'homme idéal pour être à la tête de l'équipe première. "Personne, absolument personne, ne connaît mieux l'effectif que José Anigo, dans la mesure où il a recruté la plupart des joueurs, et l'environnement dans lequel il évolue depuis longtemps", a ainsi déclaré Labrune, dans des propos relayés par La Provence.Ce dernier semble ainsi vouloir se donner le temps pour trouver le technicien au profil idéal.

"Les résultats ne sont pas
à la hauteur de nos attentes
et de notre effectif."
VINCENT LABRUNE au micro de bein

(l'equipe)Avec José Anigo sur le banc ?
José sera bien évidemment là à la reprise, c’est l’homme
de la situation pour gérer l’urgence du court terme, pour
reconstruire cet état d’esprit et cette équipe. Il restera le
temps qu’il faudra, le temps de trouver l’entraîneur qui
portera le projet olympien pour les années à venir.
❚ Peut-on imaginer qu’un coach arrive en février ou mars?
Ce que j’imagine, ce sont les objectifs du club à court terme.
Cette saison, c’est de terminer sur le podium. Je sais
qu’on est loin, l’objectif est de reprendre des points, jouer à
notre niveau et rester accroché au wagon des équipes qui
peuvent postuler à la 3e place. Ça, on le fera avec José. La
question de l’entraîneur qui prendra la suite se posera en
temps et en heure, en tout cas après les vacances, mais pas
avant.

Il y a un an, jour pour jour, la fin de première partie de saison
olympienne était accompagnée de guitares au son gipsy.
Joueurs, membres du staff : tous fêtaient l’excellent bilan del’équipe d’Élie Baup en Ligue 1 (3e à égalité de points -38- avec le
PSG et Lyon) dans l’ancien salon du président situé sous la tribune
Jean-Bouin, pas encore détruite. À l’issue d’un court mais ô combienprécieux succès face aux Verts (1-0), Souleymane Diawara en profitaitaussi pour souffler sa 34e bougie. Des chants, des bulles, des rires,
une entente (quasi) cordiale : cette nuit du 23 au 24 décembre2012 reflétait l’état d’esprit d’un OM en reconquête. Vincent Labrune,
rejoint par des membres de sa famille, pouvait savourer.
Douze mois, une qualification (brillante) et une élimination (humiliante)
en Ligue des champions plus tard, le club marseillais dans son ensemble n’affiche plus du tout la même mine. L’homme à la
casquette ? Limogé depuis le 7 décembre. Les titulaires d’OM-Bordeauxdimanche
(2-2)? Partis du stade Vélodrome pour la plupart encoup de vent (Dimitri Payet ayant été le meilleur, de loin, à ce
jeu-là). Le président? La pression s’accroît sur lui depuis quelquessemaines. VLB cherche par tous les moyens à éloigner l’incendie qui
menace la maison blanche. Si José Anigo joue les pompiers de service et cumule les fonctions de directeur sportif et d’entraîneur
(jusqu’à quand cette situation bancale pourra-t-elle durer ?), leschantiers sont nombreux. 2014 sera une année charnière pour le
club. Ses premières semaines seront capitales pour l’avenir. Labruneaura des choix à faire. Il ne devra pas se tromper

OM : les chantiers de Labrune
Le président olympien va devoir gérer de nombreux dossiers dans les prochaines semaines. Tour d'horizon


Malgré les fêtes, Vincent Labrune ne fera pas de trêve. Entre l'avenir de son équipe, le mercato et sa recherche d'un futur entraîneur, le président de l'OM ne chômera pas. Son smartphone ne devrait pas cesser de carillonner d'ici la reprise...
Photo guillaume ruoppolo



Il y a un an, jour pour jour, la fin de première partie de saison olympienne était accompagnée de guitares au son gipsy. Joueurs, membres du staff : tous fêtaient l'excellent bilan de l'équipe d'Élie Baup en Ligue 1 (3e à égalité de points - 38 - avec le PSG et Lyon) dans l'ancien salon du président situé sous la tribune Jean-Bouin, pas encore détruite.
À l'issue d'un court mais ô combien précieux succès face aux Verts (1-0), Souleymane Diawara en profitait aussi pour souffler sa 34e bougie. Des chants, des bulles, des rires, une entente (quasi) cordiale : cette nuit du 23 au 24 décembre 2012 reflétait l'état d'esprit d'un OM en reconquête. Vincent Labrune, rejoint par des membres de sa famille, pouvait savourer.
Douze mois, une qualification (brillante) et une élimination (humiliante) en Ligue des champions plus tard, le club marseillais dans son ensemble n'affiche plus du tout la même mine. L'homme à la casquette ? Limogé depuis le 7 décembre.
Les titulaires d'OM - Bordeaux dimanche (2-2) ? Partis du stade Vélodrome pour la plupart en coup de vent (Dimitri Payet ayant été le meilleur, de loin, à ce jeu-là). Le président ? La pression s'accroît sur lui depuis quelques semaines. VLB cherche par tous les moyens à éloigner l'incendie qui menace la maison blanche.
Si José Anigo joue les pompiers de service et cumule les fonctions de directeur sportif et d'entraîneur (jusqu'à quand cette situation bancale pourra-t-elle durer ?), les chantiers sont nombreux. 2014 sera une année charnière pour le club. Ses premières semaines seront capitales pour l'avenir. Labrune aura des choix à faire. Il ne devra pas se tromper.

Taxe à 75%: l’OM devra sortir 8M Après la grève qui n’a jamais eu
lieu, le K.-O. Le chaos, lui,
n’est pas très lointain pour
certains clubs aux comptes bancals.
Le 29 décembre, à quelques heures
du réveillon, les présidents de Ligue1n’ont
pas été à la fête lorsqu’ils
ont appris que le Conseil constitutionnel
validait la taxe à 75% pour
les revenus supérieurs à 1million
d’euros annuels.
Une charge supplémentaire dont
les clubs seront forcés de s’acquitter
(pour une facture totale estimée à
44millions d’euros), au moment où
l’économie du football traverse une
récession profonde.
Problème, aucun dirigeant n’a anticipé
cet impôt et ne l’a inscrit dans
son budget prévisionnel. Soutenus
par des conseillers qui leur certifiaient
qu’ils pouvaient obtenir gain
de cause contre l’État, les présidents
de l’élite se retrouvent devant
le fait accompli. L’OM n’échappe
pas à la règle. Si le mercato hivernal
occupe les pensées de la direction
nuit et jour, cette taxe l’inquiète au
plus haut point.
Derrière Paris, contraint de payer
20 millions d’euros, le club olympien
est le plus durement touché.
Pour l’année 2013, il doit s’acquitter
d’une somme oscillant entre 7 et
8M¤ pour le mois d’avril. Soit le prix
d’un Giannelli Imbula. Ce n’est pas
tout. Cette taxe courant sur deux années
civiles (pour l’instant tout du
moins...), l’OM devra débourser à
peu près la même somme en avril
2015. Soit une addition totale de
15 M¤, ce qui correspond à
l’indemnité de transfert d’un Florian
Thauvin.
"En l’état, on ne dispose pas de
l’argent nécessaire pour payer",
confie-t-on avec inquiétude au centre
Robert Louis-Dreyfus. En pareilles
circonstances, le premier réflexe
est basique: mettre à l’encan
ses joueurs les plus bankables à
l’image de la décision prise par
l’Olympique Lyonnais (lire ci-dessous).
L’OM, qui a vuNicolas Nkoulou
(Naples) et André-Pierre Gignac
(West Ham) repousser des offres financièrement
intéressantes, a songé
à cette hypothèse.
Jusqu’à ce qu’une décision prise
en haut lieu n’y mette un terme. Accaparée
par la gestion de l’empire
Louis-Dreyfus, Margarita a expliqué
aux dirigeants olympiens que vendre
leurs meilleurs éléments n’était
pas obligatoire. L’actionnaire majoritaire
du club estime que l’équipe,
après une première partie de saison
ratée, a besoin de toutes ses forces
vives si elle veut atteindre l’objectif
fixé en fin de saison, le podium, et
espérer une nouvelle qualification
en Ligue des champions. Amoindrir
l’effectif ne serait pas une bonne
idée d’après la deuxième femme la
plus riche de France. De là à la voir
régler l’addition, il y a un pas.
D’après certains experts, l’OM
pourrait, du coup, demander
l’échelonnement de ces8M¤.

INCENT LABRUNE
"On respectera le règlement"





Mercredi, Vincent Labrune n'avait pas effectué le déplacement à Lyon pour les quarts de finale de la coupe de la Ligue, retenu pour des raisons personnelles. Un match qu'il a suivi devant sa télé et dont il ne décolère pas ; pas pour la prestation de son équipe, dont il reconnaît la faiblesse. Mais surtout pour l'action de la 35e minute sur Saber Khalifa, dont il n'a toujours pas digéré la décision ubuesque d'Antony Gautier. Le report de la rencontre, hier, lui a cependant permis de passer à autre chose...
Comment a été prise cette décision ?
Dans un premier temps, l'arbitre a considéré que le match pouvait débuter. Une demi-heure après, les pluies redoublant d'intensité, le terrain n'était plus praticable, dont acte. Je pense qu'il a pris la bonne décision.
À quelle date souhaitez-vous la reprogrammation de cette rencontre ?
Je n'ai pas de souhait ni de proposition à émettre, il y a un règlement. Et on respectera la règle, qui est qu'on jouera lors de la première date disponible dans le calendrier. Si on suit cette logique, ça sera le mercredi 29 janvier. La décision n'est pas arrêtée, mais il y a de grandes chances que le match ait lieu ce jour-là, à 21 heures.
Craignez-vous pour la tenue d'OM-Nice, mardi ?
C'est au service de la Ville de faire le nécessaire pour remettre le terrain en état. À cet instant (une heure après l'annonce du report, ndlr), les techniciens sont en train de réparer la pelouse suite à l'échauffement et le terrain sera rebâché jusqu'à mardi, donc on a bon espoir de jouer contre Nice.

VINCENT LABRUNE
"C'est inadmissible"

Le président de l'OM n'a pas digéré la défaite humiliante face à Nice (4-5), mardi en coupe de France




L'OM était formidable l'an dernier. Comment expliquez-vous, après un zéro pointé en Ligue des champions et deux éliminations en coupe, que l'équipe, renforcée par 40 M€ d'investissements l'été dernier, soit fort minable cette saison ?
Les résultats sont très loin d'être à la hauteur de nos espérances, c'est vrai. Mais j'explique l'enchaînement de mauvaises performances par un calendrier qui ne nous a pas été favorable et un manque de réussite dans les matches clé contre Monaco, Paris ou Arsenal. Les cadres qu'on a conservés n'ont pas eu la régularité qui était la leur l'année dernière et les jeunes ont eu besoin d'un temps d'adaptation.
On est très en dessous de notre potentiel, ça c'est sûr. Les premiers responsables, c'est nous. Il n'est pas envisageable une seconde qu'avec les joueurs qui composent notre équipe, on ne trouve pas une cohésion sur le terrain qui nous permette de finir à la hauteur de notre ambition, qui est toujours de terminer sur le podium.
Contre Nice, mardi, l'OM a encaissé cinq buts au stade Vélodrome. Cela n'était pas arrivé depuis 34 ans... Qu'avez-vous dit aux joueurs ?
Je suis président, mais je suis aussi supporter. Perdre quand on marque quatre buts, il fallait l'inventer. C'était un mauvais film de science-fiction. En rentrant dans le vestiaire à la fin du match, je me suis effectivement demandé depuis combien de temps l'OM n'avait pas encaissé cinq buts à domicile. C'est inadmissible. Je me suis permis de dire aux joueurs que cette fois, c'était trop, que c'était de l'amateurisme. Je ne peux pas leur en vouloir sur l'envie offensive, mais il y a des fautes de concentration indignes d'un club de Ligue 1. C'est simple, c'est la dernière fois. On a raté notre première partie de saison, on a fait un parcours catastrophique en Ligue des champions, on s'est fait éliminer en coupe de la Ligue. OK. Mais la coupe de France était importante pour nous. J'étais frustré, énervé par le comportement de certains, par l'image véhiculée.
Étaient-ils réceptifs ?
Ils le sont toujours. Le problème, c'est d'être obligé de les rappeler à l'ordre. J'aimerais bien qu'il y ait un fil conducteur : "tu es à l'OM, tu as un contrat, tu es bien payé, tu as des devoirs, des obligations et des objectifs." Maintenant, on attend d'eux qu'ils redorent notre blason et qu'ils nous mettent, en fin de saison, à la place qui doit être la nôtre.
Vous avez parlé avec José Anigo à l'issue de la rencontre ?
Bien sûr. Pour lui, c'est une grosse déception de voir à quel point les consignes, notamment défensives, n'ont pas été respectées. Je ne l'ai pas du tout sermonné. Je l'ai plutôt remobilisé sur l'objectif du championnat, dès dimanche à Monaco, et sur les raisons pour lesquelles, de mon point de vue, on a encore les moyens de jouer le podium. On regarde devant, il reste 18 matches. Le premier est compliqué, mais derrière, il y en a trois à domicile (VA, Toulouse et Bastia). On a beaucoup de choses à se faire pardonner.
Vous lui avez confié les rênes de l'équipe pour son caractère de meneur d'hommes. L'état d'esprit n'était pourtant pas au rendez-vous à Lyon et face à Nice... Comment l'expliquez-vous ?
On va remettre les choses dans l'ordre. On a considéré, en termes d'état d'esprit, que l'équipe n'y était plus du tout fin novembre. On n'a malheureusement pas pu continuer avec Élie. Il était important que José ramène un peu d'autorité et remette les choses à leur place en mettant certains face à leurs responsabilités. Jusqu'au quart de finale de coupe de la Ligue contre Lyon, on a enchaîné une série de cinq matches sans défaite. Il y avait un vrai mieux. Après, ces deux matches de coupe ont été très loin de répondre à nos attentes. Mais j'espère que dimanche, les joueurs seront capables de montrer autre chose. Depuis qu'on a changé d'entraîneur, on n'a pas été battu en championnat.
Peut-on imaginer que vous décidiez de lui retirer la gestion de l'équipe avant la fin de saison si la débandade continue ?
Non, c'est impossible. J'ai une très bonne relation avec lui. Il a pris cette responsabilité à coeur. Ça a été très bien perçu par le groupe, on ira jusqu'à la fin de saison comme cela. Ça n'aurait pas de sens de mettre trois entraîneurs sur le banc durant la même saison. Notre ambition n'a pas changé sur le moyen terme. Ce n'est pas en prenant un entraîneur dans la précipitation qu'on gère un club. On est sur des profils de technicien assez élevés, qui ne sont pas disponibles tout de suite. Et quand bien même ils le seraient, ce ne serait pas les mettre dans les meilleures dispositions que d'arriver à l'OM en février ou en mars. José va continuer jusqu'à la fin et je l'en remercie. C'est à nos joueurs de montrer que nous ne nous sommes pas trompés sur eux en prenant la décision, pour certains, de les conserver.
En revanche, ne serait-ce pas mettre José Anigo dans de mauvaises dispositions pour son avenir à l'OM, si la deuxième partie de saison était mauvaise ?
Non. Tout est transparent. On a dit qu'il prenait l'équipe pour quatre matches jusqu'à Noël, puis on a considéré, lui comme moi, qu'il y avait un mieux et qu'il était plus intéressant qu'il poursuive. Ne serait-ce que pour qu'on s'ouvre des perspectives plus larges dans la recherche de l'entraîneur idoine. Je ne remercierai jamais assez José d'avoir accepté de poursuivre sa mission puisque le champ des possibles qui s'ouvre à l'heure où on se parle, est sans commune mesure avec celui qu'on avait il y a trois semaines. Aujourd'hui, des opportunités sont en train de se créer.
Notre boulot, c'est d'anticiper la suite.Notre ambition n'a pas bougé d'un iota. Il vaut mieux prendre le temps de trouver la bonne personne pour mener à bien notre projet en tant qu'entraîneur. Aujourd'hui, personne ne connaît mieux nos joueurs que José.
Est-il lié à l'OM à vie ?
Vous lui demanderez. Il y a eu six ou sept présidents en quinze ans. Moi-même, je ne suis pas président à vie. Ce qui est certain, c'est que José a un contrat à durée indéterminée. Nous travaillons bien avec lui, nous sommes contents de lui. Il n'y a pas de discussion quant à son avenir au sein du club.
L'OM ne dispute plus que la Ligue 1. Cela peut-il influencer la fin du mercato ?
Non. On a été transparents. On a dit tout de suite qu'il n'y aurait pas d'arrivée s'il n'y avait pas de départ. Le deuxième sujet qui aurait pu se poser, en début de mercato, est le paiement de la taxe à 75 %. On doit s'acquitter de la somme de 8 M€ en avril, c'est de l'argent qu'on n'a pas. On aurait pu considérer qu'on pouvait faire partir un joueur, d'autant plus qu'on avait prévu l'été dernier de se séparer d'un élément. Mais on ne voulait pas s'affaiblir sportivement. Cette question-là a vite été évacuée par l'actionnaire qui, eu égard à la situation sportive, nous a demandé de ne pas vendre de joueur majeur, de manière à ne pas affaiblir l'équipe sur la deuxième partie de saison. L'effectif restera donc en l'état, sauf proposition mirifique, mais ça c'est valable aujourd'hui, comme c'est valable tout le temps.
De l'extérieur, on a l'impression que rien n'a changé depuis le départ d'Élie Baup. Regrettez-vous votre choix de vous être séparé de lui ?
Non. Je suis proche de lui, c'est un ami. J'ai souhaité qu'il soit l'homme capable de porter le projet sur deux ou trois ans. Il était the right man at the right place (la bonne personne au bon endroit, ndlr) quand on l'a pris à l'été 2012. Mais je suis arrivé à la certitude que ce n'était pas lui qui nous ferait avancer collectivement jusqu'où on veut aller à moyen terme. Donc, non, je ne regrette pas. Après, que rien n'ait changé, la défaite de mardi soir vous donne raison. Mais ça reste un match de coupe, qu'on le veuille ou non. Même si je l'ai très très mal vécu, et je ne vous le cache pas. J'ai eu le même sentiment au fond de moi que le jour où on a perdu contre Quevilly (le 20 mars 2012, 3-2 a.p., ndlr).
Toutefois, on ne peut pas dire que rien n'a changé. Il y a malgré tout une rigueur et un état d'esprit qui me semblent meilleurs. Mais maintenant, il faut le montrer.
Avez-vous conscience que si l'OM ne finit pas 3e, votre objectif initial, le club s'achemine vers l'une des pires saisons depuis que vous êtes arrivé en tant que président du conseil de surveillance, en 2008 ? (Il se tend) C'est bien pour cela que je ne suis pas content de ce qui se passe ! Mais on en parlera en fin de saison... Il faut avoir conscience qu'au niveau du championnat, la concurrence est sans commune mesure avec les années précédentes. Dans le football français, il y a un avant et un après-2011. Avec la présence du Qatar au PSG et les moyens colossaux mis dans leur effectif, l'adversité n'est plus la même.
(On le coupe) Mais le champion de France 2012 s'appelle quand même Montpellier...
Oui, mais c'était leur première saison ! Et Paris a changé d'entraîneur au bout de six mois. Ancelotti n'est arrivé qu'en janvier. Une équipe ne se bâtit pas du jour au lendemain. Ce PSG en est le meilleur exemple.
Donc, je reviens sur la concurrence... Depuis 2011, il y a le Qatar, et depuis cette saison, il y a Monaco. On a deux adversaires totalement atypiques auxquels l'OM n'a jamais été confronté dans l'histoire du championnat de France.
Quand vous voyez le stade aux trois-quarts vide, n'avez-vous pas l'impression de diriger l'OM le moins populaire de ces trente dernières années ? (Il se crispe) Mais non ! J'ai plutôt l'impression de diriger l'OM d'un stade en travaux. Depuis que je suis président, il y a des pylônes, des échafaudages... Historiquement, pour tous les clubs du monde, les périodes de travaux ne sont pas les meilleures en termes d'ambiance.
(On l'interrompt encore) Les précédents travaux ont démarré en 1996 quand l'OM était en 2e division. Il y avait pourtant une belle ambiance à l'époque...
Je vous dis quelque chose qui est factuel, et vrai. Vous pouvez me trouver des contre-exemples tant que vous voudrez, je vous dis que j'ai raison. Et je vais rajouter qu'il y a eu un vrai regain populaire il y a six mois avec notre belle deuxième partie de saison dernière. L'espoir est revenu et il y a eu un engouement sur la vente de nos abonnements. Après, que les déceptions à l'instant T soient à la hauteur des attentes, je trouve cela normal.
Mardi, les South Winners ont publié un communiqué appelant à "humilier ces sous-hommes" en parlant des joueurs. Comment réagissez-vous ?
Depuis le changement d'entraîneur, je considère qu'on ne peut rien reprocher à nos groupes de supporters. Ils ont été derrière l'équipe sans rajouter du bordel au bordel. Pour revenir au communiqué, c'est un peu violent sur la forme et je me garderais de commenter ces propos. Mais sur le fond, ils ont raison. Le comportement de l'équipe n'est pas satisfaisant.
Comprenez-vous que beaucoup de supporters rêvent de voir Margarita Louis-Dreyfus vendre l'OM ?
Quand tu es supporter, tu n'as qu'une envie et c'est normal : gagner des titres. Mais, depuis 2011, c'est assez compliqué de taper le PSG, dont le propriétaire est l'État le plus riche du monde au PIB/habitants. Que les supporters souhaitent avoir un actionnaire équivalent à celui du PSG, c'est normal. Je le comprends, mais il y a plusieurs bémols. Margarita Louis-Dreyfus n'est pas une actionnaire qui n'aide pas l'OM. Elle a fait des efforts importants et en fait encore, elle ne coule pas le club. Alors, oui, elle est dans une approche patrimoniale de ses intérêts personnels et pas dans une logique d'investissements. Par contre, c'est un atout gigantesque pour un club comme le nôtre, qui a vécu au-dessus de ses moyens et qui voit ses recettes économiques diminuer dans la conjoncture actuelle.
Et puis, on peut retourner la question : quel actionnaire va venir investir en France, le pays le plus taxé en Europe occidentale, pour se cogner le PSG et se heurter à la concurrence du Qatar ? On aura peut-être un jour un profil différent d'actionnaire potentiel dans les clubs de football, comme des États qui voudront faire des opérations de communication, mais, pour l'instant, c'est une chance d'avoir MLD. Dans la vie, on peut toujours avoir mieux. Mais il ne faut pas scier la branche sur laquelle on est assis.

L'OM lésé ?





Jeudi soir, dans son bureau du centre RLD, Vincent Labrune s'est entretenu par téléphone avec Frédéric Thiriez, le président de la LFP. Le patron olympien lui a fait savoir qu'il n'était pas forcément contre la présence de Monaco dans le championnat de France, mais que les conditions de l'application de l'accord ne lui convenaient pas. En cause ? La répartition, encore incertaine, des 50 M€ versés par l'ASM.
VLB considère en effet que l'OM est le premier lésé sportivement puisque son écurie doit désormais lutter avec deux mastodontes (le PSG et le club de la Principauté) pour espérer se qualifier en Ligue des champions.
Deux jours plus tôt, lors d'une réunion du bureau de la LFP à Paris, il avait été le seul avec Michel Seydoux (Lille) à voter contre l'idée. Pourquoi ? Parce qu'en cas de non qualification pour la C1, l'OM perd environ 25 M€. Il est en effet inconcevable pour le patron olympien que son club touche la même somme que d'autres écuries n'ayant aucune chance de participer à la plus prestigieuse compétition continentale.

ASM-OM : "Je reste optimiste" (Labrune)


Voici la réaction de Vincent Labrune, le président de l'OM, après la défaite des Olympiens à Monaco : "Disputer ce genre de rencontre, ce n'est pas nouveau, c'est le propre d'une équipe qui doute. Cela fait un petit bout de temps que l'on vit ces moments-là. Cette défaite contre Monaco est une très, très grosse déception. On fera un point sur le classement mercredi, à l'issue du match contre Valenciennes. Ce qui est sûr, c'est que je reste optimiste."

OM : Diouf tacle Labrune





Une fois encore Pape Diouf a glissé un petit tacle dont il a le secret. Au micro de RMC, l'ancien président de l'OM n'a pas manqué l'occasion d'écorner Vincent Labrune : "La responsabilité incombe à tous, du président jusqu'aux joueurs. Il faut maintenant que Marseille redevienne Marseille et ne pas tenter coûte que coûte - comme nous le dit le président - de singer Dortmund ou Arsenal."

OM : Labrune attend un renfort
29/01 22h46 - Football, L1
Après la victoire de l'OM face à Valenciennes (2-1), en match en retard de la 21e journée de Ligue 1, le président Vincent Labrune a annoncé mercredi le recrutement d'un joueur supplémentaire d'ici la fin du mercato (31 janvier). Le président marseillais n'a pas souhaité en dire plus sur le profil du joueur. «Ce sera quelqu'un d'expérimenté», a-t-il simplement précisé. Quant à la prestation de son équipe, il l'estime «bonne». «Nous sommes dans les temps définis pour tenter de revenir sur le troisième. Nous avions dit qu'il faudrait reprendre trois points par mois. En janvier, notre retard a été réduit de cinq», a poursuivi le président. «Nous venons de traverser des moments difficiles. Nous avons eu une rencontre constructive avec les supporters où chacun a pu dire ce qu'il avait à dire. Ils nous ont assuré de leur soutien, c'est l'essentiel», a ajouté Vincent Labrune.

Gaudinneveut pas vendre
leVél’,
"On ne s’immisce pas
dans un domaine qui
n’est pas le nôtre."
VINCENT LABRUNE