NEW PRESIDENT ... VINCENT LABRUNE

On s’est fixé un cap, on s’y tient.
Il y a des hauts et des bas,
ce sont les montagnes russes.
On monte moins vite qu’on
ne descend, donc on ne va pas
s’enflammer"
VINCENT LABRUNE

OM-Bastia : "Il y a des hauts et des bas" (Labrune)

Les hommes de José Anigo ont réussi une très belle prestation ce samedi au stade Vélodrome en dominant facilement le SC Bastia, 3-0. Les Olympiens se rapprochent un peu plus du podium, mais pas de quoi créer victoire encore pour le président de l'OM, Vincent Labrune :

"On s'est fixé un cap, on s'y tient. Il y a des hauts et des bas, ce sont les montagnes russes. On monte moins vite qu'on ne descend, donc on ne va pas s'enflammer."

L’alliance OM-PSG

contre Monaco

L’OMmènelafronde
IMBROGLIO Auxcôtésdesixclubs, dont le PSG, Vincent Labruneconteste l’accordpasséentrela LFPetMonaco

L’an dernier à Geoffroy-Guichard, Vincent Labrune et Bernard Caïazzo étaient sur la même longueur d’onde
concernant l’AS Monaco. Les temps changent. Ils pourront en rediscuter dimanche

Le club olympien occupe tous les terrains. Le
sportif, évidemment, avec un déplacement
de haute importance dimanche à
Saint-Étienne, qui conditionnera forcément en
grande partie la fin de saison des troupes de José
Anigo. Mais le club olympien n’ambitionne pas
seulement une place sur le podium de la Ligue 1;
il défend aussi ses intérêts économiques.
Dans un contexte financier toujours plus complexe
- avec les recettes des droits télé revues à la
baisse, des revenus debilletterie fortement impactés
notamment par les travaux du stade Vélodrome,
et l’instauration de la taxe à 75%-, l’OM veille
au grain. Et l’accord trouvé entre la LFP et l’AS Monaco,
le24 janvier dernier - le clubde laPrincipauté
conservant son siège social sur le Rocher en
contrepartie de deux versements de 25 millions
d’euros à la Ligue - est forcément resté en travers
de la gorge de Vincent Labrune. "Notre position
n’a pas changé depuis janvier 2013", insiste le président
de l’OM, cosignataire d’un courrier adressé
hier aux 40 clubs professionnels afin de les informer
qu’une "action contentieuse" allait être engagée
pour remettre en cause cet accord. Labrune,
qui avait déjà voté contre cet accord il y a trois
semaines, mène ainsi la fronde aux côtés de Lille,
Bordeaux, Montpellier, Lorient, Caen et... du
PSG! "Cet accord est un non-sens pour le football
français en général et l’OM en particulier, peste le
président olympien. C’est une question de principe.
On n’a rien contre Monaco, mais cet accord n’a
tout simplement pas de sens et c’est pour ça qu’on
avait déjà voté contre. Aujourd’hui, il se trouve
qu’un club qui n’est pas élu au Conseil
d’administration de la LFP (Bordeaux, ndlr)adécidé
d’engager un recours. Nous nous y sommes associés,
en envoyant ce courrier à tous les clubs pros.
D’autres vont peut-être nous rejoindre, ou pas. On
verra ce qui se passe. Mais la principale question
est: comment se fait-il que des clubs ont voté
pour?"
Thiriez : "Une position mercantile"
Concrètement, l’AS Monaco doit s’acquitter de
50 M¤ en deux ans pour "s’acheter" le droit
d’évoluer en Ligue1. Mais si cette coalition se dit
"surpris(e) par le caractère précipité et peu transparent
de cet accord, qui sur le fondméconnaît plusieurs
principes de droit" pour motiver sa démarche,
les inquiétudes pourraient se trouver
ailleurs. Déjà, les avantages fiscaux de la Principauté
(*) permettront à l’ASM de rapidement
amortir cette somme. Et l’OM sait qu’il ne pourra
pas lutteràmoyen terme face à unclub monégasque
trop puissant; le PSG, de son côté, voit d’un
mauvais oeil cette concurrence émergente.Une alliance
de circonstance qui n’est pas pour déplaire
à l’OM, qui voit son entreprise prendre davantage
de poids.
En creux, certains mettent déjà en avant des
querelles concernant la future répartition de ce
petit magot. C’est la position qu’a soulignée hier
Frédéric Thiriez, dans un courrier adressé aux
clubs. "Ce qu’ils veulent en semant le désordre et la
confusion, c’est faire pression avant la discussion
sur la répartition des fonds versés par Monaco afin
d’être favorisés au détriment des autres clubs. Cette
position mercantile et irresponsable ne pourra
empêcher l’application d’un accord dans lequel la
Ligue est dorénavant pleinement engagée avec
l’appui d’une forte majorité des élus, l’avis favorable
du président de la FFF, et qui a été approuvé à
la fois par les pouvoirs publics français et laPrincipauté
deMonaco."
L’OM s’est lancé dans un nouveau match
contreMonacoet l’instance nationale. Sans aucune
certitude de pouvoir en sortir vainqueur...

(*) La Principauté de Monaco n’est pas soumise à l’impôt sur le
revenu ni à la taxe à 75%, et les charges patronales y sont très
faibles (15,4 %).

"Nous ne jouons jamais le vendredi,
sauf lorsqu’il y a un
match international en début
de semaine, c’est curieux,
non ?", remarque Vincent Labrune
extrêmement contrarié
par ce qu’il considère comme
"scandaleux et inacceptable".

L’OM est désavantagé
systématiquement
lors des semaines
internationales"
VINCENT LABRUNE

Vincent Labrune - Loïc Féry la "Friends Connection"
Marseille / Publié le Samedi 22/02/2014 à 05H53
Adversaires cet après-midi, au stade Vélodrome, les présidents des deux clubs s'apprécient


Entre l'OM et Lorient, c'est une histoire d'amitié. Si ce lien est surtout visible sur le terrain, où nombre d'anciens Lorientais ont enfilé le maillot olympien ces dernières années, il se traduit principalement en coulisses. Vincent Labrune (42...

Vincent Labrune- Loïc Féry
la"Friends Connection"
MARSEILLE-LORIENT Adversaires cet après-midi, au stadeVélodrome, lesprésidentsdes deux clubs s’apprécient

À l’OM, VLB n’est "que"
le représentant de l’actionnaire ;
LF est le propriétaire du FCL


"On a la même approche de
la gestion financière d’un club"
VINCENT LABRUNE

Entre l’OM et Lorient, c’est une histoire
d’amitié. Si ce lien est surtout visible
sur le terrain, où nombre d’anciens Lorientais
ont enfilé le maillot olympien ces dernières
années, il se traduit principalement
en coulisses. Vincent Labrune (42 ans), président
de l’OM depuis juin 2011, et Loïc Féry
(39 ans), propriétaire du FC Lorient depuis
août 2009, partagent une amitié réciproque,
nourrie par leurs atomes crochus: jeunes, décomplexés,
passionnés de gestion, tombés
dans le foot et maniant l’anglicisme à
l’extrême. Et, donc, à la tête de deux clubs de
foot, certes diamétralement opposés, mais
qui s’affrontent aujourd’hui, au stade Vélodrome,
pour la 26e journée de L1.
"On est de la même génération, onaun cursus
centré sur l’économie et la finance, même
si le sien est supérieur au mien, détaille Labrune,
titulaire d’une maîtrise en finance et
d’un DEA en économie internationale. On a
la même approche de la gestion financière
d’un club de foot. Pour nous, un joueur est un
actif et a une valeur comptable indépendamment
de sa valeur sportive. Et on partage le
même avis sur ce que doit être l’évolution des
revenus dans le football français, et
l’évolution de sa compétitivité."
Banquier de profession -ne lui dites surtout
pas qu’il est trader !- et diplômé de HEC,
Féry, qui a répondu à nos sollicitations par
courriel, éclaire : "C’est une relation professionnelle,
devenue amicale. Avec Vincent,
nous prenons plaisir à nous voir, de temps à
autre, à Londres ou à Paris principalement,
quand nos agendas respectifs nous le permettent.
Le fait que nous ayons sensiblement le
même âge, ainsi qu’une vision assez similaire
sur les problématiques qu’affrontent les clubs
dans l’environnement actuel, a
aidéànous rapprocher", souligne
le plus jeune président
d’un club de Ligue 1, au
parcours fulgurant (voir
par ailleurs) et à ladiscrétion
assumée. Pour illustrer
cette sympathie entre
eux, les deux compères
ont, par exemple, partagé
un dîner londonien, la
veille du match Arsenal-
OM, en compagnie...
de Joey Barton!
Installé avec sa femme et ses trois enfants
dans la capitale anglaise,àWimbledon, le natif
de Nancy dirige son entreprise de 85 salariés,
spécialisée dans la gestion de fortune et
basée à deux pas de Buckingham Palace :
Chenavari (lire encadré ). Un nom qu’il a
choisi en référence au pic éponyme, en Ardèche,
où il a grandi, et même passé son bac
dans un lycée de Montélimar. Des voyages, il
en a donc fait, et n’a pas fini. À son retour de
Hong Kong, il s’était ainsi intéressé avec
d’autres partenaires, au début des années
2000, à la reprise de l’OGC Nice, tout comme
Grenoble et Nîmes. Sans succès. Avant de jeter
son dévolu sur Lorient. Sans associés.
Féry: "Le FC Lorient
n’est pas le réservoir de l’OM"
Si Vincent Labrune est "probablement" le
président de Ligue 1 duquel il se sent le plus
proche, il entretient de bonnes relations
avec la plupart des autres dirigeants du
championnat. "J’ai déjeuné récemment avec
Michel Seydoux (Losc, Ndlr) et j’échange régulièrement
avec Bertrand Desplat (Guingamp),
Jean-Michel Aulas (Lyon), Jean-Raymond
Legrand (Valenciennes) et Nasser
Al-Khelaïfi (PSG)", énumère Féry. Malgré
tout, il y a une différence notable entre les
deux: à l’OM, VLB n’est "que" le représent
a n t de l ’ a c t i o n n a i r e , Margarita
Louis-Dreyfus, quand LF est le propriétaire
du FCL. On ne mélange pas les sardines et le
merlu. "C’est effectivement une différence majeure.
Nous en plaisantons ensemble, poursuit-
il. Je pense sincèrement qu’il gère l’OM
comme s’il en était le propriétaire, c’est-à-dire
qu’il défend fermement les intérêts de son actionnaire."
Quoi qu’il en soit, leur entente simplifie les
négociations entre les deux clubs. "Cela facilite
les discussions quand on doit faire des deals
de dernière minute, estime Labrune, en référence
aux cas de Aliadière, Romao ou Lemina.
Et comme nous sommes tous les deux assez
durs en négociations, notre relation nous
permet de bâtir des accords gagnant-gagnant
sur la durée entre nos deux clubs."
"Non, le FC Lorient n’est pas le réservoir
de l’OM, coupe Féry. Mais il est
vrai que les bonnes relations entre
les présidents facilitent les négociations
quand l’OM est intéressé
par un de nos joueurs. Donc il est
plus facile de trouver des accords
équilibrés pour les deux clubs."
Le transfert de Mario Lemina
àMarseille, le 2 septembre dans
les dernières heures du mercato,
en a pourtant fait tiquer plus
d’un. Et pour cause: Féry, qu’on
dit plus proche de VLB que de son entraîneur
général, lui a proposé ses joueurs à tour de
bras afin de respecter son "business plan" :
Aliadière, Ecuele-Manga, Monnet-Paquet,
Barthelmé... rien n’y a fait. Labrune, quiamené
le casting olympien, ne pouvait se le permettre,
car l’effectif était déjà bouclé dans
ces secteurs. Seul un poste au milieu de terrain
pouvait éventuellement l’intéresser. Par
amitié. Ce fut Mario Lemina, champion du
monde U20 quelques semaines plus tôt mais
àpeine dix matches de L1 au compteur, pour
environ 5M¤. Dans le même temps, VLB n’a
pas hésité à sacrifier Raffidine Abdullah et
Larry Azouni, deux purs produits marseillais,
formés au club et érigés en exemple de la
pouponnière olympienne.
Les supporters marseillais n’ont pas compris,
comme leurs homologues lorientais.
Les persifleurs soulignent que l’OM, via Vincent
Labrune, a sponsorisé l’Espace FCL,
l’écrin flambant neuf de 8,5M¤, sis à Ploemeur
et qui sert désormais de centre
d’entraînement à Christian Gourcuff et ses
hommes. Mais, à l’instar de leurs budgets
(130M¤ contre 36M¤), les deux entités demeurent
aux antipodes. "C’est difficile de
comparer l’OM et le FC Lorient !, s’exclame le
boss morbihannais. Mais nous nous rejoignons
sur de nombreux points. Dans la volonté
de vivre dans le monde réel, dans le souhait
de réformer les instances du foot professionnel,
dans la manière de traiter un club de football
comme une entreprise, évoluant toutefois
dans un écosystème particulier."
"Si on est tous les deux signataires du recours
contre l’AS Monaco, cela montre qu’on
partage vraiment des visions communes car
nos deux clubs sont très différents et ne subissent
pas de la même façon la concurrence monégasque",
résume de son côté le président
marseillais.
Cet après-midi, la "Friends Connection"
pourrait ne pas être réunie. Pas par superstition.
Tout simplement parce que le patron
breton décide toujours au dernier moment
de sesmouvements. Priorité au business.

OM: Labrune a trouvé son entraîneur
Alors que Le Parisien a révélé, vendredi matin, que la priorité de l’OM était d’engager Michael Laudrup au poste d’entraîneur pour la prochaine saison, Vincent Labrune a affirmé avoir trouvé le coach idoine. Le président de l’OM attend la réponse favorable d’un "étranger parlant bien français", comme il l’a indiqué à RMC. "Je ne sais pas qui je vais prendre, mais je sais qui je veux prendre et je jouerai ma carte à fond. Il est d'accord pour venir. Reste maintenant à régler l'arbitrage financier", a-t-il confié. Un salaire important pourrait être proposé, mais avec une enveloppe de transferts limitée, précise toujours la radio.

Le président olympien dit savoir quel entraîneur il souhaite à
l’OM. Mais le mystère demeure FUTURENTRAÎNEUR
Labruneprécise... enbrouillant les pistes "Il y a des journalistes qui
s’endorment en faisant des scénarios
et qui les écrivent le lendemain
matin dans le journal!"
S’il déplore le jeu de piste qui
s’est installé pour débusquer
l’identité du futur Jürgen Klopp
marseillais, Vincent Labrune
semble prendre un malin plaisir
à l’alimenter depuis le mois
de décembre. Vendredi, il s’est
ainsi trouvé submergé par les
questions et les propositions en
tout genre, au sortir du revers faceàNice.
Évidemment, le sujet intéresse
davantage qu’un succès de
l’OM3-0 face aux Aiglons dans
un Vélodrome enthousiaste...
Quelques minutes avant lui,
c’est JoséAnigo, casquette de directeur
sportif vissée sur la tête,
qui démentait la piste conduisant
au Danois Michael Laudrup,
pisté l’été dernier par le
PSG et récemment licencié par
Swansea. "J’ai découvert la rumeur
Laudrupaujourd’hui, soulignait
Anigo. Il yaura un candidat
pour poursuivremamission
d’entraîneur, mais pas celui
dont ona entenduparler".
"On prendra le temps qu’il
faudra, insiste le président
olympien, qui a cependant
confié à RMC savoir "qui (il)
veut prendre".
"Il y a tout un tas de paramètresàprendre
en compte, notamment
l’aspect financier et le classement
de l’équipe", a-t-il précisé
à l’issue d’OM-Nice. Le nom
de Roberto Di Matteo, champion
d’Europe avec Chelsea en
2012 et dont l’agent travaille régulièrement
avec l’OM, revient
aussi avec insistance. Licencié
en novembre 2012 par les Blues,
l’Italien est sans club... mais
perçoit toujours son salaire estimé
à 600 000 ¤ mensuels,
jusqu’en juin 2014! "C’est de la
spéculation, a coupé Labrune.
Il y a 25 noms qui m’ont appelé
directement, donc je ne peux
pas rentrer là-dedans."
De Lucescu à Bianchi...
Un élément semble acquis
dans l’esprit des huiles olympiennes
: le prochain entraîneur
de l’OM sera étranger et
devra maîtriser le français. Un
profil qui colle forcément avec
les identités du Suisse Lucien
Favre (Mönchengladbach) ou
du Roumain Mircea Lucescu
(Shakhtar Donetsk), alors que
les noms de Vahid Halilodzic
et... Bolo Zenden agitent actuellement
le web. Jusqu’à présent,
l’OMasu éviter toute fuite dans
ses discussions,même si le club
semble s’activer sur le continent
sud-américain, où plusieurs
profils peuvent séduire
(Carlos Bianchi...). Bref, le flou
demeure dans ce dossier. Qui
devrait, pourtant, rapidement
se décanter.

"On ne sera peut-être pas
sur le podium, mais on a
un statut à défendre"
VINCENT LABRUNE

◗ QU’EN PENSENT-ILS ?
Si Vincent Labrune, contacté hier,
n’a pas répondu, Élie Baup, lui, verrait
d’un bon oeil l’arrivée de Zinedine Zidane
sur son ancien banc de touche. "On
voit bien qu’il est prêt, explique l’ex-entraîneur
de l’OM. C’est un mec exceptionnel.
En terme d’image, ce serait extraordinaire.
Blanca eu sa chanceàBordeaux,
pourquoi Zidane ne l’aurait pas
à Marseille ? Mais son destin, c’est sans
doute de prendre le Real Madrid." Rolland
Courbis, qui a également occupé
le poste (de 1997 à 1999) est moins
d’accord. "L’OM est l’un des clubs les
plus difficiles à entraîner, insiste le technicien
montpelliérain. Est-ce que ce serait
une bonne idée?Non ! Ce serait plutôt
une catastrophe. Tu ne peux pas diriger
l’OM sans avoir entraîné ailleurs,
même si tu es Pelé. Si tu prends le staff
du Real et que tu le transfères à l’OM,
oui. Mais pas pour être numéro 1. Il est
trop intelligent pour se suicider. Il est
tout sauf idiot !"

LE FUTUR ENTRAÎNEUR FAIT PARLER
Selon José Anigo, si "on spécule beaucoup sur le nom de
l’entraîneur, je ne pense pas que cela perturbe le groupe, car ils
savent très bien depuis le début que je ne serai pas l’entraîneur
la saison prochaine, qu’il y en aura un autre. Le président a clairement
dit qu’il avait fait son choix."

"Je ne peux défendre l’indéfendable Comment en est-on arrivé là ?
Je ne viens pas défendre l’indéfendable. Notre
parcours à domicile est catastrophique pour atteindre
nos objectifs. Un certain nombre de
joueurs doivent comprendre ce que signifie
jouer à l’OM. Ils doivent nous montrer qu’ilsméritent
de porter ce maillot, ce qui n’a pas été le
cas pour plusieurs d’entre eux, (hier). On ne
peut pas s’être trompés sur tous. Je crois en eux.
❚ José Anigo est-il découragé?
Il a beaucoup de défauts, mais il est dépité par
la situation. On n’a pas le droit de ne pas
mouiller le maillot. Le club est une institution, a
des valeurs ; les joueurs doivent le comprendre.
❚ La saison est-elle déjà ratée ?
On assumera notre objectif de podium jusqu’au
bout. Ne pas être qualifié pour une coupe
d’Europe serait, sportivement, un gros échec.
Mais cela ne conditionnera pas de près ou de
loin la saison prochaine. On a de l’ambition, on
travaille sur l’entraîneur, les joueurs. On peut
encore sauver l’honneur et le statut du club. Même
la Ligue Europa est importante. Surtout en
entrant dans le nouveau stade.

Labrune défend Valbuena
Vincent Labrune s'est ému du «coup de gueule» de Mathieu Valbuena jeudi en conférence de presse. Il monte au créneau pour défendre son joueur. «Jamais je ne mettrais en doute son implication sur la fin de saison», a déclaré le président de l'OM.

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Mathieu Valbuena a mis les choses au point jeudi en conférence de presse. (L'Equipe)




Les propos tenus ce jeudi en conférence de presse par Mathieu Valbuena, touché par les critiques qui se sont abattues sur lui ces derniers jours, n’ont pas laissé les dirigeants marseillais indifférents. «Je ne veux pas être un bouc émissaire, a notamment clamé le meneur de jeu à ses détracteurs. On ne peut remettre en cause mon investissement pour l’OM.» José Anigo, son entraîneur, qui l’a découvert il y a 8 ans à Libourne, a été le premier à le défendre, louant son professionnalisme : «Je pars du principe que je n’ai pas à commenter ce genre de propos. Mais je n’ai pas de problèmes avec Mathieu. On peut toujours critiquer ses performances, pour lui comme pour d’autres, mais en tant que professionnel, il n’y a rien à dire.»



Labrune : «C'est un gars attachant»

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Quant à Vincent Labrune, le président de l’OM, il a également tenu à défendre son international : «C’est un joueur formidable par le club, c’est un gars attachant qui est important depuis des années, dans notre système de jeu et pour le club dans son ensemble. Il a été l’objet de critiques ces derniers jours. Il a admis celles concernant son rendement, mais pour le reste, humainement, je peux comprendre ses réactions sur certaines critiques erronées. Je ne contesterai pas son apport à l ‘OM. Et jamais je ne mettrais en doute son implication sur la fin de saison.»

OM-Labrune: "Je ne les ai pas fracassés" Publié le 28 mars 2014 à 10h08
Vincent Labrune affirme ne pas avoir eu d’entretiens avec ses cadres après sa sortie médiatique dans la foulée de la nouvelle défaite de l’OM face à Rennes (1-0) le week-end dernier. "Je n’ai pas besoin de déminer le terrain. Ça fait trois ans que je suis président et je protège systématiquement mon groupe, assure le président olympien ce vendredi dans les colonnes de L’Equipe. Son club ne s’est pas imposé depuis quatre matches et doit se déplacer à Sochaux samedi lors de la 31e journée de Ligue 1. "C’est la première fois que je vise les joueurs quand certains de mes confrères présidents le font toutes les semaines. Et je ne les ai pas fracassés, poursuit-t-il. Dans quelle entreprise au monde un président n’a pas le droit, de temps en temps, de dire qu’il n’est pas content de ses salariés ? Je ne le regrette pas. J’avais rencontré certains joueurs la veille du match face à Rennes, et j’ai trouvé qu’il y avait un décalage entre les paroles et les actes."

J.Ayew : Labrune déçu par Sochaux Prêté par l'OM à Sochaux, Jordan Ayew devrait jouer contre le club avec lequel il est sous contrat jusqu'en juin 2015 malgré l'existence d'un gentleman agreement rapportée par le président Vincent Labrune. «Nous avions établi qu'il ne jouerait pas contre nous s'il était prêté. J'apprends que Hervé Renard n'est pas au courant et qu'ils vont sans doute le faire jouer. C'est au mieux un malentendu, au pire de la mauvaise foi. J'en prends acte mais c'est quand même casser tous les us et coutumes», a regretté le dirigeant marseillais dans nos colonnes.

Jeudi, le président de Sochaux nous expliquait : «Il n’y a pas d’accord écrit, ni de gentleman agreement à ce sujet. (...) Il n’y a donc eu aucun accord. (...) Je suis parfaitement serein. Ce qui m’embête un peu, c’est que notre bonne foi puisse éventuellement être remise en cause.»

Vincent Labrune absent
pour raisons familiales
Le président de l’OM n’a pas
l’habitude de rater les rencontres
de son équipe. Il est même
l’un des dirigeants de Ligue 1
les plus impliqués à ce niveau,
puisqu’il suit les Olympiens
partout en France depuis qu’il
a pris la tête du club. Hier, VLB
n’a cependant pas effectué le
voyage dans le Doubs. Il était
absent pour raisons familiales

LE FUTURENTRAÎNEUR
Labruneprospecte toujours Depuis l’échec de la piste Villas-Boas, le président
de l’OM multiplie les contacts Le président olympien a dressé depuis le mois de
décembre le portrait-robot du prochain coach de
l’OM: il devra venir avec un projet de jeu et être capable
de faire progresser les jeunes. Il devra aussi
posséder un palmarès et avoir gagné des titres ou
des trophées. Un profil qui correspondait tout à fait
au Portugais André Villas-Boas, évincé de Tottenham
mi-décembre et contacté par Vincent Labrune
quelques jours plus tard.
Les deux hommes se sont rencontrés à plusieurs
reprises durant l’hiver. Ils avaient surtout discuté
de l’équipe, de la façon dont l’ancien adjoint de José
Mourinho allait la faire évoluer, mais aussi des
postes clés du onze titulaire et des noms que le "Special
Two" souhaitait pour les pourvoir. L’ancien entraîneur
de Porto avait même envoyé l’un de ses
émissaires à Saint-Étienne, le 16 février, afin de superviser
la formation de José Anigo.
S’il avait opté pour le défi marseillais, l’ex-coach
de Chelsea, âgé de 36 ans, ne serait également pas
venu seul et aurait emmené avec lui un ou plusieurs
adjoints dans le staff. L’affaire ne s’est finalement
pas conclue. Après la défaiteà domicile face à
Nice (0-1, le 7 mars), VLB a en effet compris que la
troisième place, qualificative pour les tours préliminaires
de la Ligue des champions, ne pourrait plus
être atteinte. Pas facile, dans ces conditions, de respecter
le projet réfléchi initialement, et de faire venir
les joueurs désirés par le vainqueur de la Ligue
Europa, en 2011.
Quelques jours plus tard, Villas-Boas s’est finalement
engagé avec le Zénith Saint-Pétersbourg, le
club russe lui ayant fait une offre qu’il ne pouvait
pas refuser. Depuis, Vincent Labrune continue de
prospecter et de multiplier les contacts à l’étranger.
Les noms de l’Espagnol Quique Sanchez Flores, ancien
coach de l’Atlético de Madrid (avec qui il a remporté
la C3 en 2010), et de l’Italien Massimiliano Allegri
(au Milan AC jusqu’en janvier), sont revenus
avec insistance ces derniers temps. Sans que ces pistes
puissent nous être confirmées.
Une chose est sûre: l’OM travaille dans le plus
grand secret et espère trouver l’homme idéal rapidement.
Son nom pourrait être dévoilé dans le courant
du mois d’avril

L'OM a la tête ailleurs

Labrune et Anigo reconnaissent être déjà tournés vers 2014-2015.

Par Alban Lagoutte

Publié le 3 avril 2014 à 16h35

Mis à jour le 3 avril 2014 à 18h15

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Du côté de l'Olympique de Marseille, les principaux décideurs sont déjà focalisés sur le prochain exercice dans l'espoir de bâtir une équipe bien plus compétitive que celle actuellement dirigée par José Anigo. Néanmoins, les Ciel et Blanc devront répondre présent sur le terrain vendredi soir, contre Ajaccio, en ouverture de la 32e journée de Ligue 1.
Sur le Vieux Port, un trait a déjà été tiré sur l'exercice 2013-2014. Des ratures plutôt... Durant la semaine, les conversations autour de l'Olympique de Marseille ont surtout tourné autour de la prochaine saison, du mercato estival à venir, de l'identité du prochain entraîneur, des joueurs qui seront invités à rester ou pousser vers la sortie, ... On en oublierait presque que, vendredi soir, André-Pierre Gignac et les siens disputent face à l'AC Ajaccio le match d'ouverture de la 32e journée de Ligue 1.
Mais qui s'intéresse encore à ces deux formations ? Les Marseillais peuvent à peine rêver de la Ligue Europa l'an prochain, alors que les Corses sont eux condamnés à être relégués. Avant la partie, c'est même Albert Emon qui a été envoyé en conférence de presse à la place de José Anigo, soit disant "pour qu'on fasse un peu connaissance, car la moitié de vous ne me connaît pas. Donc c'est bien pour tout le monde".

Repartir de l'avant
Albert Emon

[size]

Qu'y-a-t-il à ajouter sur le compte des champions de France 2010 ? En pleine crise de résultats, le directeur sportif qui a joue les intérimaires présente un bilan sportif pire que celui de son prédécesseur, Elie Baup. Les joueurs sont en dessous du niveau auquel ils sont attendus et, pour ajouter à cela, le vestiaire ne serait pas sain. "On ne joue plus rien, libérez-vous ! Jouez, tentez, créez, soyez dynamiques, soyez en action et pas en réaction... Voilà le message que José Anigo a voulu faire passer. Il est certain que si on peut avoir cette cinquième place, on va essayer de l'avoir. Même si on finit cinquième, ce sera une saison moyenne pour le club, avance Albert Emon dans La Provence.
"Les grands discours sont partis en même temps que les espoirs de podium. "La difficulté de cette fin de saison, c'est qu'elle arrive après plusieurs mois de difficultés. On ne peut pas enlever tout ce qui s'est passé avant, explique celui qui arrive tout droit du futur adversaire de l'OM, l'AC Ajaccio. La qualité de jeu est moyenne, on prend des buts sur coups de pied arrêtés, on n'en marque pas assez par rapport à notre effectif. Ça chagrine un peu. Ça donne des résultats en dents de scie qui ne sont pas en adéquation avec la qualité de l'effectif".
Autrement dit, comme Guillermo Ochoa et ses coéquipiers, qui ont déjà un pied en Ligue 2, on ne voit plus que sur du court terme dans le vestiaire olympien. L'exercice 2014-2015 est déjà dans toutes les têtes et, en coulisse, les premiers contours en ont sans doute déjà été dessinés. "Est-ce qu'on a bien préparé la saison prochaine ? Je l'espère. Est-ce qu'on a mis en valeur des joueurs qui peuvent être encore mieux l'an prochain ? Je l'espère. Est-ce que l'OM va s'arrêter à la fin de la saison ? Non, répète Emon. L'OM existera toujours. Après une saison moyenne, on fait un bilan pour repartir de l'avant". Plus que 7 matches alors... Encore 7 matches.[/size]

Labrune: «Un acte de vandalisme»
Des tags visant Vincent Labrune et José Anigo sont apparus ce vendredi matin au centre Louis-Dreyfus. Mais le président de l'OM ne veut pas leur accorder une importance démesurée.

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Vincent Labrune ne digère pas les insultes formulées à son encontre. (L'Equipe)




Après les tags insultants envers José Anigo il y a quelques semaines, c'est au tour de Vincent Labrune d'être la cible de nouvelles inscriptions sur les murs du centre d'entraînement de l'OM. Ces injures visent aussi José Anigo et Albert Emon pour leur demander de « dégager ».  la fresque de l'OM en haut de l'enceinte a aussi été dégradée. Le président de l'OM n'a pas souhaité réagir à ces tags, affirmant leur accorder « zero importance ». « Il s'agit d'acte de vandalisme stupide. Je suis surtout concentré sur la préparation de la saison prochaine », nous a confié Vincent Labrune.

OM : "Voyou, Chèvre", "Labrune sale Parisien"... La Commanderie taguée

 Publié le Vendredi 04/04/2014 à 10H55

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  "Voyou, Chèvre", "Labrune sale Parisien"... La Commanderie taguée.
  Photo J.T.
  
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  "Voyou, Chèvre", "Labrune sale Parisien"... La Commanderie taguée. Photo J.T.
  
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  "Voyou, Chèvre", "Labrune sale Parisien"... La Commanderie taguée. Photo J.T.
  

Le grand défi
de Labrune La réponse, particulièrement sèche,
de José Anigo, à la question sur
Marcelo Bielsa, vendredi à l’issue
d’OM-ACAjaccio,a estomaqué beaucoup
d’observateurs en conférence
de presse d’après-match. "Je n’en ai
rien à faire. Il faut parler de ça avec le
président, cela ne me regarde pas", a
lancé l’actuel entraîneur, qui cumule
pourtant cette casquette avec celle de
directeur sportif, poste qu’il occupe
depuis 2005.
Si la réplique interpelle, elle confirme
surtout que l’ancien Minot,
contesté par de nombreux supporters,
est mis à l’écart des décisions
concernant le futur organigramme
du club. Le dossier est en effet entre
les mains de Vincent Labrune qui le
gère quasiment seul, avec la bénédiction
de Margarita Louis-Dreyfus, propriétaire
de l’OM. Attirer un technicien
renommé, sur lequel le club
pourra s’appuyer pour poursuivre
son projet basé sur le recrutement de
jeunes espoirs, voilà le défi que tente
actuellement de relever VLB.
La piste Villas-Boas envolée, celle
menant à Bielsa n’a jamais été aussi
chaude. En cas d’échec, d’autres pourraient
être (ré)activées: les noms de
deux autres Argentins, l’ancien Olympien
Berizzo et l’ex-Parisien Pochettino,
sont revenus ces derniers temps,
comme ceux de l’Espagnol Quique
Flores et de l’Italien Allegri.
Quel que soit le prochain coach, il
sera le décideur N.1 pour tout ce qui
concerne la vie de l’équipe professionnelle.
Autre certitude : il ne débarquera
pas tout seul avec son baluchon,
comme avait pu le faire Élie Baup durant
l’été 2012, avant de repartir de la
même manière à la fin de l’automne
2013. Le staff technique du club devrait
donc subir quelques chamboulements
en fin de saison lorsque les cartes
du pouvoir sportif auront été redistribuées.
Et cela, même si la transition
doit se faire en douceur.
Déjà composé de deux adjoints (Albert
Émon e t Franck P a s s i ) ,
l’encadrement devrait donc voir
l’arrivée de visages supplémentaires,
comme ceux de Diego Reyes et Manuel
Amoros en cas de signature de
Marcelo Bielsa. Tout ce petit monde
pourra-t-il cohabiter sans embouteillage?
Cela semble impossible.

Le cadeau de Nicollin
à Labrune
Unis sur les bancs de la LFP,
Laurent Nicollin et Vincent Labrune
cultivent une vraie amitié.
À l’issue du match aller au
Vélodrome, le 29 novembre
dernier, le président de l’OM
avait offert aux Nicollin père
et fils deuxmaillots (un
d’Arsenal et un de Naples),
des boules de pétanque et un
livre sur l’histoire de son club.
Hier soir, avant le coup
d’envoi, le patron du club héraultais
a rendu la pareille,
avec un carton de vin rosé provenant
de sa récolte personnelle.
Un geste apprécié par
VLB.