CO-PRESIDENT JEAN LUC MINGALLON

LA SECRETAIRE DU PRESIDENT

Remise de la Médaille de la Ville de Marseille par M. J-C GAUDIN (9 photos)
Aujourd'hui, Le maire de Marseille M. Jean-Claude GAUDIN a remis la Médaille de la Ville de Marseille au président M. Jean-Luc MINGALLON, pour l'ensemble du travail accompli par les dirigeants, les bénévoles ainsi que les joueurs du Groupe Sportif Consolat, — à Mairie De Marseille.

Nat / GSC

Jeudi 11 Septembre 2014
MINGALLON : "ON EST UNE ERREUR"
Promu en National cette saison, Consolat ne réalise pas des débuts rêvés. Dans un championnat où le milieu amateur côtoie le milieu professionnel, les écarts peuvent se ressentir. Ecart de niveau, mais surtout écart de budget. Le président, Jean-Luc Mingallon fait le point avec Actufoot13 sur ce début de saison. 

Le National

"De ce que j'ai vu depuis le début de saison, aucune équipe est au-dessus de nous"

Au bout de cinq journées, les hommes de William Prunier pointent à la 17e place avec seulement un point au compteur. Mais pas de quoi alarmer le président qui ne s'inquiète pas : nous n'avons pas été si mauvais que ça. Le championnat est à notre porté, il faut que l'on gagne en sérénité, mais pour cela il faut stopper la série de défaite. Il est vrai que depuis le début de saison Consolat n'est pas verni : la moindre petite erreur on la paye cash. Il faut dire qu'en face les équipes sont armées, pour la plus part, pour ce championnat avec des joueurs qui ont l'expérience de ce niveau. Et elle est peut être là, la différence : ce qui change par rapport à la CFA où tu peux trouver d'anciens pro en fin de carrière, là tu as des jeunes, des pro qui descendent de Ligue 2 et des joueurs qui ont de l'expérience. Certaines équipes ont ce qu'il faut, là où il faut, tout simplement. Mais alors est-ce que Consolat a un effectif moins bon? Jean-Luc Mingallon répond : de ce que j'ai vu depuis le début de saison, aucune équipe est au-dessus de nous. 

Le budget

Dans un championnat comme celui là, où une équipe se déplace au quatre coins de la France, où les équipes peuvent avoir un statut pro, la question du budget d'un club est importante. Nous l'avons posé à Jean-Luc Mingallon, qui y répond sans langue de bois. 

"Dans ce championnat, on est une erreur"

"Dans ce championnat, on est une erreur ! On a le plus petit budget de National. Quand nos adversaires descendent en avion nous on y va en train, en bateau (pour la Corse, ndlr) ou en mini-bus. On fait avec ce que l'on a ! Par exemple, nous sommes allés à Bastia en bateau. On jouait vendredi, nous sommes partis jeudi à 22 heures, les joueurs se sont couchés à minuit pour se réveiller à 6 heures du matin. Au niveau de l'organisme, c'est difficile pour les joueurs ! Et on ira à Strasbourg en train ! On ne peut pas faire arme égale avec une équipe de National au niveau financier, on ne peut pas !"

Pensez-vous que Consolat peut sortir de la zone rouge ? 

Le club n'a donc pas dit son dernier mot et souhaite bien se relever de cette situation. Demain à 20 heures, Consolat se déplace à Strasbourg face à un adversaire qui a l'ambition de retrouver le haut niveau. Un bon test donc pour les coéquipiers de Mramboini.

Le torchonbrûleentre Istres et Consolat
Lundi, Grégory Sofikitis, défenseur du GS Consolat,
s’engage avec le FC Istres, où il a fait ses débuts
en pro. Si ce départ ne devrait pas trop handicaper
le club marseillais qui ne l’utilisait pas
beaucoup, il a en revanche déclenché le courroux
de Nicolas Usaï, ancien du FCIOP et désormais
sur le banc de touche à Consolat.
"Le savoir-vivre n’est pas une question de budget,
de notoriété ou de classe sociale", écrit le coach
marseillais dans un communiqué

Consolatet Istres font lapaix
Le président de Consolat, Jean-Luc Mingallon,
et son directeur sportif, Djamal Mohamed, se
rendent jeudi matin à Istres pour rencontrer
Henry Cremades et les dirigeants istréens afin
de clairifier la situation au sujet de l’arrivée de
Sofikitis. "Nous nous sommes réunis pour régler
ce petit malentendu qui n’est pas dû à la direction
d’Istres ou de Consolat, ni des staffs. Désormais,
il est dissipé. Les joueurs contactent les
clubs de leur propre chef. On le regrette un peu,
mais c’est comme cela désormais. Il n’y a eu
aucun souci et il n’y en aura jamais avec Istres",
assure le président marseillais.
Tout est bien qui finit bien

LA RÉPONSE DE VINCENT LABRUNE aux propos de Jean-Luc Mingallon
"Des demandes ubuesques Contacté, le président de l’OM a tenu à répondre aux
propos de Jean-Luc Mingallon. "L’OM a beaucoup de respect
et de considération pour Consolat, comme pour
l’ensemble des clubs de la ville et de la région. D’une
façon plus générale, dans un environnement du football
français très durement touché par la crise économique,
le football professionnel participe très largement au soutien
du football amateur et joue pleinement son rôle social,
via la taxe de 5% sur les droits TV (51 millions d’¤),
les subventions versées aux sections amateurs (62 millions
d’¤), les dons en nature (7 millions d’¤). Dans ce
contexte, et face aux difficultés grandissantes auxquelles
doivent faire face les clubs en général et l’OM en particulier,
la direction du club est effectivement beaucoup
plus concernée par le maintien de la compétitivité de
son propre club que par des opérations de mécénat à
destination des clubs locaux. Ce qui ne veut pas dire que
nous n’en faisons pas, au contraire, assure Vincent Labrune,
qui évoque ensuite sa rencontre avec Jean-Luc
Mingallon. Cette situation n’est pas figée structurellement,
mais il est par contre très clair que, conjoncturellement,
nous n’avons malheureusement absolument
pas les moyens de répondre à des demandes ubuesques
telles que celles de Monsieur Mingallon. La seule et unique
fois où je l’ai rencontré, il m’a demandé non seulement
de lui prêter des joueurs, mais en plus de payer
leurs salaires…Je pense par ailleurs que dans le contexte
actuel, il est absolument ridicule de se noyer dans des
polémiques stériles datant d’un autre temps. Chaque
Marseillais doit aujourd’hui supporter Consolat. Ils font
honneur à leurs couleurs, à la ville de Marseille, et c’est
bien là le plus important."
Et de terminer en rappelant que l’OM avait laissé sa
part de la recette du match contre Grenoble, comme "le
veut la coutume". "L’OM, à la différence de nombre de
clubs pros, a laissé plus de 30 000 ¤ à Grenoble, de façon
à participer au développement de leur école de foot.
Nous aurions bien évidemment fait de même avec le
club de Consolat si le sort nous avait amenés à croiser
leur chemin dans la compétition." Peut-être la saison
prochaine alors…

JEAN-LUCMINGALLONHOSPITALISÉ
Le président historique de Consolat a été victime, jeudi soir,
d’un accident vasculaire cérébral (AVC) et a été admis en urgence
aux soins intensifs de La Timone. Le service des sports de
La Provence lui souhaite un prompt rétablissement.

NATIONAL
Consolat : l’état
deJean-Luc Mingallon
s’améliore
Le club des quartiers Nordapublié
un communiqué pour donner
des nouvelles de son président,
dont l'état de santé s'améliore
à la suite de son accident
vasculaire cardiaque subi jeudi
soir. Par ailleurs, le club et la famille
de Jean-Luc Mingallon remercient
l'ensemble des personnes
qui leur ont témoigné
leur soutien, et demandent à ce
qu'on le laisse se reposer pour
se rétablir pleinement.

NATIONAL
Consolat : l’état de Jean-Luc Mingallon s’améliore
Le club des quartiers Nord a publié un communiqué pour donner des nouvelles de
son président, dont l'état de santé s'améliore à la suite de son accident vasculaire
cérébral subi jeudi soir. Par ailleurs, le club et la famille de Jean-Luc Mingallon
remercient l'ensemble des personnes qui leur ont témoigné leur soutien,
et demandent à ce qu'on le laisse se reposer pour se rétablir pleinement

Mingallon dénonce les labels !CLUB / GSCMVENDREDI 05 FÉVRIER 2016
MINGALLON DÉNONCE LES LABELS !

Il y a quelques jours, Michel Gau, Président du District de Provence de football, a remis à Jean-Luc Mingallon et au Groupe Sportif Consolat le Label Ecole de Foot FFF pour la période 2014-2017. Le Président est content du travail effectué mais dénonce une obligation d'obtenir ces labels.

Jean-Luc, êtes-vous heureux ? C'était un objectif ?

Je suis content ! Je suis contre tous ces labels mais le club a été obligé de rentrer dans le rang afin de formaliser notre formation. Ce label, c'est grâce au travail de tous les entraîneurs de jeunes et de notre Directeur Sportif des équipes de jeunes Karim Yagoub. Je suis très content car c'est un travail d'équipe.

Vous êtes contre ce label ?

« Il faut être fou »
Je suis un vieux Président et je pense qu'il faut laisser le football au football. Les collectivités sont de plus en plus dures avec nous et en plus de cela, il faut former et avoir des diplômes. Je ne sais pas s'ils se rendent compte que tout cela n'est pas gratuit ! On exige de plus en plus de choses de nous alors qu'on a de moins en moins de moyens. De nos jours, il faut être fou pour vouloir créer un club pour occuper les jeunes du quartier ! Certains petits clubs n'ont pas de labels et à cause de cela, ils ne pourront pas avoir de subventions ou alors très peu. Je vous pose la question : Comment survivre ? Je suis craintif et réticent à cette idée d'imposer des labels.

Que faut-il faire ?

Ce que je trouve dommage, c'est que l'on nous baisse les subventions et que tout le monde dit Amen ! Il n'y a plus de solidarité entre les clubs. A l'inverse, ils sont tous divisés et les uns contre les autres. Je pense que petit à petit tous les clubs vont mourir. On a été Champion du Monde en 98 et Champion d'Europe en 2000 et il n'y avait pas toutes ces histoires de labels. On nous prend pour des c*** et au lieu de se serrer les coudes, on est en rivalité et divisé...

Qu'est ce que change ce label ?

« Il n'y aura plus de Zidane ! »
Ce label nous enlève de l'argent ! On va perdre 180.000 euros. Mais si on avait pas fait ce qu'il faut pour obtenir ce label, on nous aurait refuser les subventions. On est tombé dans le piège ! Dans 10 ou 15 ans, il n y aura plus de Zidane et plus de Nasri. Je suis très pessimiste car on manque de moyens ! Avoir un club, c'est quoi ? C'est s'occuper des gamins non pas pour gagner de l'argent mais pour les empêcher de faire des conneries. Mais comment y parvenir quand le Conseil Général ne vous donne que 50.000 euros au lieu de 120.000 ? On nous inflige une suppression de 25% de subventions et personne ne dit rien... Je peux vous dire qu'à Consolat, on sera très vigilent aux subventions que reçoivent toutes les associations de tous les sports. Enlèveront-ils les 25% à tout le monde ? En tout cas, pour nous, ce sera environ 52%...