NEW PRESIDENT ... VINCENT LABRUNE

LA RÉACTION
Labrune salue
"le bon sens du maire
Dans l’édition de "La Provence" du samedi
28juillet, Vincent Labrune rouspétait contre la programmation
des deux matches de l’OM à 14h. Il ironisait:
"Il n’y a pas un endroit en France où il fera plus
chaud en 2012 que le 19 août, à 14h, à Marseille. À
part peut-être le 26août à 14h à Montpellier ! Cette
double décision est prise en dépit du bon sens et, en
l’occurrence, ne tient absolument pas compte de
l’intégrité physique des joueurs."
Hier, le président olympiena accueilli avec satisfaction
la décision de Jean-Claude Gaudin: "Encore une
fois, l’idée n’est pas de rentrer dans une polémique
gratuite avec les instances du football français et le
diffuseur beIN, mais surtout de prendre en compte
les problèmes que peuvent entraîner les pics de chaleur
dans la région à cette période de l’année", a-t-il
expliqué lors d’une déclaration sur le site officiel du
club. Ceci aussi bien en ce qui concerne l’intégrité
physique des joueurs des deux équipes que, surtout,
les conditions dans lesquelles les nombreuses familles
vont pouvoir assister à la rencontre en cette
période estivale.
"Pour rappel, vendredi soir à Montpellier à 21h le
match a été interrompu pour permettre aux joueurs
de se réhydrater. Ne prenons pas de risques inutiles

Vincent Labrune est encore perplexe sur le transfert d’Azpilicueta vers Chelsea.




Aucun appel de Londres pour libérer Azpilicueta
22-08-2012






Vincent Labrune est encore perplexe sur le transfert d’Azpilicueta vers Chelsea.
Contrairement aux rumeurs lancées ces dernières heures, José Anigo et Vincent Labrune n’étaient pas dans la capitale anglaise hier pour finaliser le départ du latéral droit vers Chelsea.

Oui, Londres est bien en forme olympique. Avec Chelsea, Arsenal, Tottenham, West Ham, Fulham et Queens Park Rangers, la capitale anglaise héberge en effet près d’un tiers de la Premier League (la première division anglaise) et s’impose incontestablement comme LA place forte du football européen. Alors, puisque Londres est aussi réputée pour son shopping, les bords de la Tamise semblent tout désignés pour qui souhaiterait faire ses emplettes sur le marché des transferts.
Pourtant et contrairement aux insistantes rumeurs venues hier d’un nombre considérable de médias français et britanniques, José Anigo et Vincent Labrune n’étaient pas présents ces dernières heures dans la capitale anglaise pour faire avancer le mercato olympien. Le président et le directeur sportif de l’OM n’étaient pas à Londres pour finaliser le départ de Cesar Azpilicueta vers Chelsea. Ils étaient encore moins aux pieds de Big Ben pour concrétiser l’arrivée de Joey Barton à Marseille. Un mouvement que la presse anglaise annonçait hier puisque La BBC et The Guardian s’accordaient à l'unisson sur la finalisation prochaine du prêt du « mauvais garçon » (suspendu 12 matches de Premier League), à Marseille. Un prêt que les Queens Park Rangers souhaiteraient consentir à l’OM dans le cadre du transfert de Stéphane Mbia vers le club entraîné par Mark Hugues. Mais entre les désirs anglais et la volonté olympienne, il y avait encore hier un océan… ou plutôt la Manche, que la Direction olympienne n’a donc pas (encore) traversée.


Loïc Féry : « Oui, l’OM
est intéressé par Mvuemba »


Au milieu de toutes ces vagues d’informations, une certitude a tout de même émergé hier. L’OM est véritablement intéressé par la venue du Lorientais Arnold Mvuemba sous contrat jusqu’en 2014 avec le club entraîné par Christian Gourcuff. « Ce n’est pas nouveau, ils sont effectivement positionnés sur ce transfert auquel je ne pourrais d’ailleurs pas m’opposer puisque le joueur a une clause de sortie (NDLR : on parle de 2 à 3 millions d’euros) » nous a répondu hier le président des Merlus.
Contrairement à Chelsea qui se fait avare sur le dossier Azpilicueta, Loïc Féry ne s’est d’ailleurs pas économisé pour nous vanter les qualités de son joueur, jetant une véritable bouteille à la mer vers le Vieux Port.


« Nous avions fait
un très bon coup »


« Il a un très gros potentiel et a été aux portes de l’Equipe de France pendant près de deux ans » assurait hier le président lorientais. « C’est un peu un Amalfitano bis, en plus axial. Il distribue le ballon et loupe très peu de passes. Chez nous, c’est un peu le baromètre de l’équipe » nous a expliqué Loïc Féry avant de conclure : « Nous avions fait un très bon coup en le récupérant chez les Anglais quand Portsmouth s’était déclaré en faillite ». Comme quoi quelques bonnes affaires peuvent venir d’Outre manche…Mais pas de Londres.


Laurent Seguin


Vincent Labrune :
« C’est n’importe quoi ! »

Contacté hier par La Marseillaise, le président de l’OM a pris le temps de nous répondre pour démentir avec vigueur toutes les rumeurs lancées ces dernières heures.
La presse vous annonce aujourd’hui à Londres avec José Anigo ?
Non, c’est n’importe quoi ! Je ne sais pas qui a lancé ces informations, mais elles sont totalement fausses. Ça vient sûrement d’agents qui trouvent un intérêt à balancer ça. D’ailleurs si on alignait la somme des rumeurs qui courent depuis le début du mercato autour de l’OM, on aurait un drôle d’effectif à Marseille, non ? (rires).
Chelsea ne cherche pas
à recruter Azpilicueta ?
Oui, vendredi dernier ils sont venus vers nous avec une proposition de l’ordre de 4 millions d’euros, comme tout le monde le sait. Et on leur a répondu que ce n’était pas une offre. Pour le moment, ça s’arrête là. Peut-être qu’ils s’imaginent qu’en faisant courir un bruit de 8 millions d’euros ça fera avancer les choses, mais il n’en est rien.
C’est donc le statu quo ?
Parfaitement. Il est 15h30 à Londres et je n’ai pas plus de nouvelles de leur part. Pour le moment rien ne bouge.
Interview réalisée par LS

davidou38


30/08/2012 à 13h40 | 3

Marseillaisdebo,

La morale a bon dos... oui on ecrit vite ca, c'est un forum. La passion s'exprime a travers les doutes, les ecrits depassent parfois la pensée. Mais tu te trope de cible l'ami. Nous ne sommes pas juste des affabulateurs dont le seul delire est denigre le club aimé.

Le president Labrune a lui même declaré "nous avons pris la decision de conservé Loic", puis " en cas d'offre a hauteur de nos attentes nous y reflechieront" tout comme son DS "ce sera Azpi ou Mbia" maintenant ce sont les deux, puis "nous comptons sur Jordan, il aura du temps de jeu" pour maintenant dire a canal + "qu'il y a une possibilité en Angleterre, nous attendons les offrent"

Je ne reviens même pas sur le cas Barton, proposé on ne s'est comment, mais qui en aucun cas est un choix murement reflechi, de surcriot suspendu encore une 10zaine de match: en un mot STOOOOOOOOOOOOOOOOOP, chaque intersaison amene son lot de cochonerie, Niang,Heinze, Lucho, Azpi, Mbia, sans doute Remy ou A.Ayew, qui nous amene aujourd'hui a avoir en coupe d'Europe avec un banc qui a a peine quelques match de L1 dans les jambes:

si la tu ne vois pas l'urgence ou l'incompetence qui amene ce club a regresser depuis 20ans, c'est au mieux de la naivete, ou pire un manque de dicernement proche de l'agneau qu'on traine a l'abatoire avec le sourire.

y en a marre. L'OM, club le plus populaire de france et clubfrancais le plus connu au monde merite beaucoup mieux que ces fifres. Crise ou pas crise.

Et ce ne son quelke fÔtes d'ortaugrafe y si houla, qui changeront le fond de cette situation.

MERCATO● Aulas et l’exemple marseillais. Interrogé hier soir sur
le plateau duCanal Football Club, le président de l’Olympique Lyonnais,
Jean-Michel Aula s’est exprimé sur le mercato rhodanien. Avec
un petit clind’oeil à l’adresse de l’OM. "On devait réduire la masse salariale,
le départ de Lloris était inévitable. En tant que dirigeant, jeme
devais de prendre une décision. J’entends que notre mercato manque
d’ambition, mais il y a quelques semaines, les médias disaient la même
chose pour l’OM, et aujourd’hui, les Marseillais sont premiers

INSTANCES
Carton plein pour Vincent Labrune
Dans les couloirs de la
LFP, un confrère chambreur
lui a lancé : "Tu
n'étais pas en forme. 18
voix sur 19, c'est décevant
!"
Vincent Labrune avait le
sourire après avoir réalisé
un carton plein en
étant élu à une écrasante
majorité au comité
exécutif de la LFP. Le président
olympien devient
le candidat de l'UCPF au
Conseil d'administration
de la LFP dont l'élection
aura lieu d'ici le mois de
décembre..

ouvrons le tiroir caisse

LA PRÉSENCE
Vincent Labrune,
invité de Nicollin

Vincent Labrune aura, lui, entendu
la petite musique de la Ligue des
champions. Hier, il a passé la journée
à Montpellier sur invitation de
Louis Nicollin, le président du club
héraultais. Il a participé au déjeuner
officiel à la mi-journée, avant de visiter
le "musée" de Loulou dans sa propriété
du Mas Saint-Gabriel. Après le
succès de l’OM à Montpellier, Loulou
a reçu des mains de Labrune le
maillot de Raspentino qu’il avait rebaptisé
"Patatino". Quelques heures
plus tard, le patron du club olympien
assistait à la rencontre entre Montpellier
et Arsenal.

173 réactions
OM-OL: Labrune répond à Aulas Publié le 29 octobre 2012 à 15h42
De passage au centre d'entraînement Robert Louis-Dreyfus ce lundi matin, Vincent Labrune, président de l'OM, a répondu à Jean-Michel Aulas qui a demandé que la rencontre reportée de la 10e journée de Ligue 1 entre l'OM et l'OL soit rejouée le 28 novembre, date à laquelle sont prévus les quarts de finale de la Coupe de la Ligue (le président rhodanien, souhaitant éviter la date du 18 décembre, trois jours après un PSG-Lyon, demanderait en cas de qualification de l'OM ou de l'OL le report du quart). "Il y a un règlement, on s'y pliera tous. Le règlement est simple: le match doit se rejouer à la première date disponible. Il y a la date théorique du 28 novembre que demande Jean-Michel Aulas, mais ce serait dans le cas où l'OL et l'OM seraient éliminés de la Coupe de la Ligue. Dans le cas inverse, ce sera le 18 décembre, ce n'est pas une très bonne date car elle vient dans une série de cinq matches de Championnat, mais c'est comme ça, il faut s'y adapter. Je ne suis pas là pour parler des concurrents, ce sont des polémiques stériles

Labruneélu vice-président
du bureau de la LFP. Le président
de l’OMa été élu hier
vice-président du bureau de
la Ligue, aux côtés de
Jean-Michel Aulas, Bernard
Caïazzo, Jean-Pierre Louvel,
Philippe Piat, Pierre Repellini
et Michel Seydoux. Il fera
également partie de la Commission
du développement
économique, chargée du programme
stades, des compétitions
et licences clubs, éthique
et responsabilité sociétale,
image et communication.

LE POINTDEVUE
DE VINCENTLABRUNE Au lendemain de notre article sur l’OM
"Des problèmes insurmontables ?" où
étaient, notamment, évoqués les soucis
d’effectif auxquels Élie Baup est confronté,
Vincent Labrune a tenu à nous faire part de
son point de vue depuis la Chine où il se
trouve actuellement. ''L’Olympique de Marseille
a trois avants-centres (J. Ayew,Gignac,
Rémy par ordre alphabétique), tous
internationaux, pour une place (pour rappel
nous jouons en 4-2-3-1 depuis maintenant
deux ans). Peu d’équipes en L1 peuvent
afficher un tel potentiel à ce poste.
L’absence conjuguée de nos trois attaquants
dimanche n’a donc rien à voir avec
un problème structurel sur l’effectif en attaque,
il s’agit seulement d’un problème
conjoncturel lié à lamalchance, en
l’occurrence les blessures et les suspensions.
Cela ne nous empêchera pas d’être
compétitifs et ambitieux contre Bordeaux."

Labrune répond au Losc24 contributions Publié le mardi 27 novembre 2012 à 20H55


Le Losc n'a pas digéré la défaite contre l'OM, dimanche au stade Vélodrome (1-0). Cet après-midi, le club lillois, par la voix de son directeur général adjoint, Frédéric Paquet, est revenu sur les décisions arbitrales. "On a revu les images, et il n'y a pas du tout faute !, explique le dirigeant lillois. On prend un carton rouge alors que, quelques minutes avant, "Flo" subit un attentat qui n'est pas sanctionné. L'arbitrage ne peut pas avoir de conséquences aussi lourdes sur un match. Même si l'erreur est humaine, ce que l'on réclame, et pas seulement pour Lille mais pour tous les clubs, c'est une cohérence au niveau de l'arbitrage. Il faut que les arbitres soient vigilants parce que les conséquences sont importantes pour les clubs. On l'a subi à Marseille, mais il n'y a pas que nous."

Une sortie qui a eu le don d'agacer Vincent Labrune, le président olympien. Joint par "La Provence", il répond : "En préambule, je voudrais rappeler que l'OM est actuellement troisième au classement du fair-play, ce qui montre l'exemplarité de nos joueurs, assure-t-il. Nous sommes outrés par l'image que certains médias essaient de véhiculer sur notre équipe depuis dimanche soir. L'OM est un club qui se veut exemplaire dans l'attitude et le comportement, se refusant par exemple à toute forme de commentaires sur l'arbitrage. Concernant les Lillois, je pense qu'un grand club, et le Losc en est un, se doit de prendre un peu de hauteur dans la défaite. La dernière fois, au Trophée des champions à Tanger, ils ont refusé de monter sur le podium pour prendre leur médaille, provoquant l'incrédulité de nos amis marocains. L'arbitrage, déjà... Cette fois-ci, encore l'arbitrage. Je trouve ces remarques particulièrement déplacées venant d'un club qui est celui qui a obtenu le plus de penalties (13 dont 12 réussis) sans que personne, et sûrement pas l'OM, ne trouve quelque chose à y redire".

LA BRUNE C'EST PAS UNE BLONDE
IL A PAS LA LANGUE DANS SA POCHE

L'OM poursuit un fils Tapie pour injures

L'Olympique de Marseille a annoncé ce jeudi avoir engagé des poursuites pour injures à l'encontre de Stéphane Tapie, qui a vivement critiqué Vincent Labrune lors d'une émission de radio. Après la lourde défaite du club phocéen mercredi face à Lyon (1-4), le fils de Bernard Tapie a violemment mis en cause le président de l'OM après la diffusion d'une image de Canal + montrant ce dernier en train de rire dans une loge du Vélodrome alors que son équipe était en train de perdre. Au cours de l'émission «La 3e mi-temps» sur France Bleu Provence, Stéphane Tapie a ensuite donné le numéro de portable de Labrune à l'antenne, ce qui aurait valu à l'intéressé de recevoir de nombreux messages de supporters en colère.

Labrune et l'OM considèrent les propos tenus comme «profondément inadmissibles et extrêmement choquants», et le club a demandé à ses avocats de saisir la justice, selon un communiqué diffusé sur son site Internet. «En raison de la gravité objective des faits commis par Stéphane Tapie, complaisamment relayés par le site internet le Phocéen.fr et Radio France Bleu, l'OM et Vincent Labrune ont donné instruction d'obtenir condamnation des chefs d'injures publiques et d'incitation à la haine. Les actions en cours permettront également de déterminer les motivations précises de Stéphane Tapie et de son entourage pour ce qui apparaît, d'ores et déjà, être une volonté délibérée de déstabiliser l'institution, son président et à travers lui, son actionnaire», ajoute le club provençal. Selon les propres déclarations de Labrune, le dirigeant phocéen parlait alors avec l'agent de l'attaquant marseillais Loïc Rémy, qui venait de réduire le score, son seul motif de satisfaction au cours du match.

Stéphane Tapie : «J'assume tout» !

«Il va de soi qu'il est extrêmement choquant de laisser penser une seconde que Vincent Labrune puisse accueillir la défaite de son équipe avec le sourire», conclut le communiqué. De son côté, Stéphane Tapie a indiqué sur le site de La Provence ne «rien regretter», ou presque : «J'assume tout ! Je ne regrette absolument rien, ça me fait juste chier (sic) d'avoir donné son téléphone car c'était sous le coup de la colère. J'ai eu une réaction de supporter, comme après chaque match de l'OM. J'ai juste un privilège, celui de pouvoir m'exprimer à la radio

VINCENT LABRUNE:
"UNE MASCARADE Scandalisé comme rarement depuis qu’il est en poste
à la tête du club olympien, Vincent Labruneamal vécu
l’amalgame qui a été fait après la diffusion des images
par Canal+ et l’utilisation qui en a été faite par certains
hier.
Contacté dans la journée, entre deux réunions pour
l’UCPF et le conseil d’administration de la LFP, le président
de l’OM s’est dit meurtri et attend désormais que
l’affaire se règle devant les tribunaux.
"Je n’ai pas envie de polémiquer. Mais qui peut croire
une seconde, alors que l’OM est premier, que je suis
content de perdre? Personne de sérieux ne peut douter
de mon engagement et de mon amour pour le club.
C’est allé trop loin. C’est une mascarade qui se réglera
devant les tribunaux

OM-Labrune: "L'objectif réaliste, c'est la 5e place"
Si l’OM a bien réalisé un bon début de saison et conclut la phase aller à la troisième place, Vincent Labrune, interrogé par le site officiel du club, reste prudent pour la deuxième partie du championnat. "L’objectif réaliste, c’est ce qu’on avait décidé au mois de juin. A savoir une cinquième place car on considérait que, malgré les départs et hormis le PSG, il y avait 6 ou 7 équipes qui pouvaient jouer les compétitions européennes. Alors pourquoi pas finir cinquièmes ? Aujourd’hui, on voit le classement et on voit qu’on est en phase avec nos objectifs avec de la marge sur le quatrième du classement. On peut donc raisonnablement envisager une place européenne et même mieux si on garde le même état d’esprit, explique le président olympien, qui garde tout de même en tête cette troisième place qualificative pour la Ligue des champions. Ce qui est important au stade où on en est, sans parler de la problématique économique, c’est qu’il faut bien comprendre qu’on a réduit notre déficit économique et, si on est cinquième, on sera à l’équilibre. Quitte à être quatrième ou troisième, ce qui serait important pour le club serait d’être qualifié pour la Champions League. Aujourd’hui, on peut rêver potentiellement de se qualifier pour la Champions League et ce serait une grande nouvelle pour nous."

Vincent Labrune : «Le plus dur est derrière nous»
25/12/12 - Bilan à la mi-saison

Réduire le texteAgrandir le texteImprimer cet articleAu sortir de la victoire face à Saint-Etienne (1-0), le Président Vincent Labrune a tiré un bilan des cinq premiers mois de compétition de l’OM.

Président, l’OM vient de réaliser sa meilleure phase aller depuis 1998-99…
Il faut saluer le travail de tout le staff. D’Elie (Baup), de ses adjoints, de José (Anigo) et surtout tirer un grand coup de chapeau aux joueurs. On avait une configuration un peu compliquée cet été comme tout le monde le sait avec peu de moyens et un groupe restreint. Mais chacun d’entre eux s’est donné à 100% et aujourd’hui on arrive à un total plus qu’enviable et très satisfaisant. D’autant que le plus dur est derrière nous car on a réglé une grande partie de nos problèmes financiers et on a donc de bonne raisons d’espérer pour la deuxième partie de saison.

Que retenez-vous de ces premiers mois de compétition, l’état d’esprit ?
Le football, c’est collectif et c’est ce que je leur dis souvent comme après le match contre Lorient (0-3). L’important c’est la victoire mais si on se bat, si on est uni, si on va au combat et qu’on n’a pas de regrets… Le foot, c’est ça. Je crois que c’est ce qu’ils nous ont montré ce soir (contre Saint-Etienne, 1-0). On a n’a pas fait notre meilleur match sur le plan technique mais dans l’engagement, l’unité et le combat on était là pour battre une très bonne équipe de Saint-Etienne.

«On peut rêver potentiellement de se qualifier pour la Champions League et ce serait une grande nouvelle pour nous
»Quel est l’objectif désormais dans cette saison ?
L’objectif réaliste, c’est ce qu’on avait décidé au mois de juin. A savoir une cinquième place car on considérait que, malgré les départs et hormis le PSG, il y avait 6 ou 7 équipes qui pouvaient jouer les compétitions européennes. Alors pourquoi pas finir cinquièmes ? Aujourd’hui, on voit le classement et on voit qu’on est en phase avec nos objectifs avec de la marge sur le quatrième du classement. On peut donc raisonnablement envisager une place européenne et même mieux si on garde le même état d’esprit.

La troisième place est-elle jouable ?
Ce qui est important au stade où on en est, sans parler de la problématique économique, c’est qu’il faut bien comprendre qu’on a réduit notre déficit économique et, si on est cinquième, on sera à l’équilibre. Quitte à être quatrième ou troisième, ce qui serait important pour le club serait d’être qualifié pour la Champions League. Aujourd’hui, on peut rêver potentiellement de se qualifier pour la Champions League et ce serait une grande nouvelle pour nous.

OM - exclusif : Labrune répond à tout6 contributions Publié le dimanche 30 décembre 2012 à 20H12


Un an et demi après avoir pris la présidence de l'OM, Vincent Labrune dresse le bilan et regarde vers l'avenir. Du départ de Didier Deschamps à l'arrivée d'Élie Baup, de la volonté de Margarita Louis-Dreyfus au travail de José Anigo, de la 10e place en fin de saison dernière au statut de leader à la trêve hivernale, du quart de finale de Ligue des champions à l'absence de coupe d'Europe, des supporters olympiens au stade Vélodrome, du rectangle vert aux comptes marseillais... le président de l'OM fait un tour d'horizon complet de l'actualité olympienne

Mercato : Samba dans les pas de Mandanda594 contributions Publié le dimanche 30 décembre 2012 à 09H25

Brice Samba, qu'on compare à Steve Mandanda, est en tête pour briguer le poste de second gardien durant ce mercato


Samba semble promis à un avenir radieux.


L'OM a tranché. En quête d'une doublure pour Steve Mandanda, le club olympien a jeté son dévolu sur Brice Samba (18 ans), actuellement au Havre mais qui n'a pas disputé le moindre match en professionnel. En balance avec l'Istréen Denis Petric (24 ans) pour seconder "Il Fenomeno", le prometteur portier a remporté les suffrages des décideurs marseillais. Et, par effet domino, va remplacer Gennaro Bracigliano, devenu indésirable malgré son contrat qui court jusqu'en juin 2014.

Son nom avait déjà été soufflé à l'été 2010 par Nicolas Dehon, l'ex-entraîneur des gardiens de l'OM lors des deux saisons précédentes, à Didier Deschamps et José Anigo. Les dirigeants olympiens avaient fait part de leur intérêt au président Louvel lors du match de Coupe de France remporté (3-1 après prolongation) par l'OM, la saison dernière.

Un contrat de trois ans et demi à la clé

Pas étonnant de le voir ressurgir, comme révélé dans notre article du 27 décembre, à quelques heures de l'ouverture du mercato hivernal (le 1er janvier à minuit). Les négociations devraient commencer très rapidement avec, au minimum, un contrat de trois ans et demi à la clé.

"C'est un futur grand, un vrai gardien de talent, promet Dehon, joint hier en famille en Normandie. Je l'ai vu disputer un match en U16 et j'ai assisté à deux de ses entraînements. Ça m'a suffi pour me faire une idée de son potentiel. Il a tout pour réussir. Il dégage beaucoup de présence dans le but. Il est jeune c'est vrai, mais il a une force mentale extraordinaire. Techniquement, il est complet. Il est très à l'aise dans les airs, il n'a pas peur, ne doute pas, énumère-t-il. C'est un gardien moderne avec un gros potentiel. Je m'étais dit que si je retrouvais un club, je ferais tout pour le faire venir..."

Les louanges pleuvent sur Samba malgré son jeune âge. Cette saison, le Congolais (1, 86m, 79kg) a disputé huit rencontres de CFA. Sans oublier les 7e et 8e tours de Coupe de France pour ses premiers pas avec le groupe pro du HAC, pour deux victoires (2-0 contre Brétigny CSF et 3-1 face à Saint-Amand FC) et un but encaissé. Les comparaisons avec Mandanda sont cousues de fil blanc.

"Il y a quelque chose de Mandanda en Brice"

Pour rappel, en 2007, le portier olympien était lui aussi arrivé à Marseille en provenance du Havre. Son potentiel était alors mis en avant pour pallier l'indisponibilité sur blessure de Cédric Carrasso. Avec le succès que l'on connaît.

Dehon, le mentor du capitaine de l'OM, conclut : "Il y a quelque chose de Mandanda en Brice, surtout mentalement. Ils ont la même fibre. Et puis Steve le connaît un peu, je suis persuadé qu'il va le prendre sous son aile."

Qu'on se le dise : Samba marche dans les pas de Mandanda...

Vincent Labrune : "Notre but c'est de gagner, pas de vendre le club"

Publié le lundi 31 décembre 2012 à 09H15


Entretien exclusif : un an et demi après avoir pris la présidence de l’OM, le représentant de Margarita Louis-Dreyfus dresse le bilan et regarde vers l’avenir. Avec sérénité.

Vincent Labrune a répondu à nos questions. En toute transparence. Ce mot qu'il a placé comme un leitmotiv depuis qu'il a accepté de présider aux destinées du club.

Photo Cyril Sollier




Pas de chemise blanche, de costard ni d'écharpe. Mais plutôt un gros pull en laine, un blouson en peau et une barbe naissante. Après un millésime 2012 mouvementé, autant sur le plan sportif que financier, Vincent Labrune est "très fatigué". Le président de l'OM s'est donc octroyé un repos bien mérité pendant cette trêve des confiseurs. À l'abri des regards et aux côtés de sa compagne, Lætitia, et de sa fille, âgée de six mois, mais aussi de ses proches, qu'il a invités en cette période de fêtes. Et c'est au coeur de l'arrière-pays provençal, loin de Paris mais à proximité de la cité phocéenne, que le représentant de Margarita Louis-Dreyfus s'est établi. À la fois pour être plus proche de sa famille et de l'OM, les deux moteurs qui le font avancer. Sur une terrasse baignée de soleil et sous une température printanière, le dirigeant olympien est en pleine revue de presse.

Le rendez-vous est fixé depuis l'avant-veille. Après un onglet de boeuf au gorgonzola, un verre de vin rouge et un café, VLB a répondu à nos questions. En toute transparence. Ce mot qu'il a placé comme un leitmotiv depuis qu'il a accepté de présider aux destinées du club. Du départ de Didier Deschamps à l'arrivée d'Élie Baup, de la volonté de MLD au travail de José Anigo, de la 10e place en fin de saison dernière au statut de leader à la trêve hivernale, du quart de finale de Ligue des champions à l'absence de coupe d'Europe, des supporters olympiens au stade Vélodrome, du rectangle vert aux comptes marseillais... Vincent Labrune fait un tour d'horizon complet de l'actualité de l'OM. Et dresse le bilan de l'année qui vient de s'écouler. En attendant la reprise avec ambition. Entretien.

Vous avez pris vos fonctions il y a un an et demi. Vous attendiez-vous à ce que cela soit si éprouvant ?
Vincent Labrune : Oui. C'est justement parce que ça allait être dur et que nous étions dans un contexte financier très compliqué que l'actionnaire a décidé qu'on reprenne, elle et moi, la main sur le club. Nous l'avons dit et répété à l'époque, on avait 40M d'euros de pertes, ce qui n'est pas rien. Nous avions aussi des recettes en forte baisse, à la fois en droits TV, en sponsoring et en billetterie. Il était nécessaire et indispensable de mettre en place une politique de rigueur. Gérer l'OM, c'est très dur ; mais gérer l'OM sans argent, ça l'est encore plus ! On savait que cette politique ne serait pas très populaire, mais il n'y avait que l'actionnaire et son représentant qui pouvaient la mener à bien.

Vous répétez que l'OM est usant. Vous êtes vous aussi fatigué ?
V.L. : J'ai pris du poids, j'ai davantage de cheveux blancs, ça, c'est sûr (rires)... Mais je ne suis pas usé. J'aime les challenges, le combat et mon enthousiasme reste intact. La vie de l'OM n'est pas un long fleuve tranquille mais nous vivons une belle aventure humaine et je suis satisfait du travail que nous avons effectué jusqu'à aujourd'hui. J'espère que le meilleur est à venir.

Après la première partie de saison de l'OM, allez-vous désormais revoir vos ambitions à la hausse ?
V.L. : On a eu une analyse assez juste et objective du championnat à l'intersaison. Quand on fixe une 5e place du championnat dans le budget prévisionnel, ce n'est pas parce qu'on n'est pas ambitieux, c'est parce qu'on a regardé les forces en présence chez nos adversaires. Nous avons considéré qu'il y avait une équipe au-dessus du lot, le Paris SG, et qu'il y en avait six ou sept autres derrière qui allaient se battre pour les places européennes. Nous nous sommes dits, malgré la 10e place de la saison passée, que nous faisions partie de ces équipes-là et que la 5e place était un objectif à la fois réaliste et prudent. Aujourd'hui, à la trêve, nous sommes solidement installés dans le trio de tête, avec une certaine marge sur nos poursuivants. Si un match à trois se profile avec le PSG et l'OL, on compte le jouer le plus longtemps possible... On peut très bien finir sur le podium.

L'OM et la Ligue des champions, c'est en plus un lien très fort...
V.L. : Oui, je l'ai toujours dit, ça fait partie de l'histoire du club. C'est important pour son statut et sa notoriété en Europe. Le plus bel ambassadeur de la ville de Marseille, jusqu'à aujourd'hui, ça a toujours été l'OM. Et la meilleure exposition, c'est effectivement la Ligue des champions. Pour des raisons économiques, on ne pouvait pas s'en passer ces dernières années. Là, on pourrait le faire mais on aimerait vraiment la retrouver le plus vite possible. Si ça pouvait être cette année, pour le 20e anniversaire du sacre de 1993, nous serions les plus heureux.

Revenons sur la polémique de votre sourire lors de la défaite lyonnaise...
V.L. : Personne au monde ne peut penser une seule seconde qu'un président de club, quel qu'il soit, peut être content de perdre un match. Surtout lorsque la première place est en jeu... Et, en plus, contre l'OL, un club dont tout le monde sait que c'est un rival historique ! J'ai trouvé cette polémique totalement minable. Pour moi, il s'agit d'une basse récupération de personnes dont la seule volonté est de nuire à tout prix. Dans un souci de discrétion, depuis le début de ma prise de fonction, je suis les rencontres depuis une loge pour être à l'abri des regards alors que je pourrais m'afficher en tribune présidentielle. Et, pour l'anecdote, je n'ai jamais bu de champagne de ma vie... Je préfère cent fois le pastis (rires) !

Une fois que le stade Vélodrome sera fini, peut-on imaginer que le club soit vendu ?
V.L. : Non, et nous l'avons déjà clairement dit en juin 2011. Nous mettons tout en oeuvre pour que les comptes soient au vert et que le club soit le plus performant possible au moment de la livraison du futur Vélodrome (en 2014, ndlr). Notre objectif, c'est de gagner, pas de vendre le club !