MATHIEU VALBUENAAAAAAAAAAAAA

Mathieu Valbuena : «Quand je suis moins bon, on le remarque très vite…»

Publié le 24/06/2014 à 08:14

Interview. Mathieu Valbuena, le nouvel homme fort de l'animation des Bleus, respire la sérénité

«Petit Vélo» avec une supportrice brésilienne : c ette équipe de France sait se rendre sympathique./ Photo AFP



Quelle est votre influence sur le jeu des Bleus et vous considérez-vous comme le véritable meneur de cette équipe ?

Mathieu Valbuena : «J'essaye de faire jouer mes partenaires… Et cela fait pas mal de temps que je suis régulier. En plus j'évolue dans un 4-3-3 que je connais bien, sur un côté, ce qui me permet de repiquer dans l'axe. Mais c'est l'état d'esprit de cette équipe qu'il faut louer. Même les remplaçants sont fiers et contents quand on marque. Cela dit, on verra quand on sera en difficulté, comment on réagira.»
Comment vivez-vous ce nouveau statut et avez-vous déjà pris autant plaisir dans une équipe ?
«Non. On prend beaucoup de plaisir en effet, à chaque entraînement, à chaque match. J'apprécie d'autant plus que j'ai vécu 2010 et 2012… On ne va pas revenir sur 2010, qui a été compliqué, et en 2012 je n'ai pas disputé une minute… ça avait été difficile à accepter.»
Avez-vous le sentiment que vous devez toujours prouver plus que les autres ?
«C'est habituel dans ma carrière… Cela s'est un peu calmé mais ce n'est pas pour ça que je vais me relâcher. Rien n'est acquis… Dans la vie, on ne peut pas faire l'unanimité. Mon gabarit m'a desservi ; sur le terrain quand je suis moins bon, on le remarque très vite, je le sais. Mais je continue mon bonhomme de chemin avec humilité et détermination.»
Quelles relations entretenez-vous avec Didier Deschamps ?
«À Marseille, il y a eu des débuts compliqués. Je n'étais pas dans ses petits papiers. Mais je suis en équipe de France avec lui. C'est un beau clin d'œil. Maintenant, ça se passe très bien… et j'espère que ça va continuer. Il a beaucoup d'expérience, de vécu. Il veut qu'on garde de l'humilité et qu'on ne s'enflamme pas. Quand il a quelque chose à dire, il le dit en tête à tête mais il sait mobiliser un groupe. Quand il y a 23 joueurs, il y a forcément des heureux et d'autres qui le sont moins parce qu'ils jouent moins, lui arrive à motiver et concerner tout le monde, à retirer le meilleur de chacun. Il nous inculque cette culture de la gagne, cette façon de mordre dans l'adversaire, de mettre beaucoup d'agressivité. Le jour où on se relâchera, là-dessus, on le paiera cash.»
Comment ne pas s'emballer pourtant après de si bons débuts ?
«Le football, ça va vite. Il y a cinq-six mois, il n'y avait pas un grand enthousiasme autour de cette équipe de France… On sent qu'actuellement il y a un grand soutien des supporteurs mais on est dans notre bulle et on sait que la route est encore longue.»
Sur u plan personnel, où se situera votre avenir ?
«Je ne fais pas la Coupe du monde pour trouver un club mais pour mon pays, mon avenir on verra après.»

Valbuena a fait du chemin
Mathieu Valbuena le sait : «On ne peut pas faire l'unanimité». Après avoir été longtemps discuté, le milieu de terrain marseillais a pourtant réussi à remporter l'adhésion générale. Ce n'était pas gagné...

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Mathieu Valbuena a conquis Didier Deschamps. (L'Equipe)




Mathieu Valbuena est le seul joueur à avoir pris part à tous les matches de l’ère Deschamps. Presque une anomalie quand on se rappelle l’historique entre les deux hommes. Lorsque l’actuel sélectionneur de l’équipe de France est arrivé à la tête de Marseille en 2009, "petit vélo" «n’entrait pas dans ses petits papiers». «Mais à force de travail, je suis parvenu à jouer et à gagner des titres avec lui, avant de le retrouver en sélection». «Il n’était pas toujours titulaire, confirme le technicien. Mais je le connais bien, il aime le foot. Quand ça va moins bien, il se réfugie dans le travail pour revenir. Par moments, il faisait des choses superflues. Il a gommé tout ça pour gagner en maturité et en efficacité. Aujourd’hui, il est récompensé de ses efforts.»



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Valbuena rappelle régulièrement qu’il n’a «jamais rien eu dans la facilité». Contrairement à Rio Mavuba qui s’est imposé à Bordeaux et avec qui il passait une grande partie de ses week-ends lorsqu’ils évoluaient tous les deux avec la réserve des Girondins, le milieu de terrain a dû en passer par la case amateur pour percer. Au Langon Castets FC en CFA 2 d’abord, à Libourne-Saint-Seurin ensuite. Un parcours tortueux dont il tire aujourd’hui sa force. «Ces joueurs-là, quand ils ont la chance de mettre un pied dans le monde professionnel, ils ont une détermination plus forte que les autres», estime Deschamps. «A chaque situation compliquée, il a toujours su réagir», appuie Mavuba. Cela ne l’a pas préservé de la frustration de vivre le Mondial 2010, mais surtout l’Euro 2012 sur le banc, sans la moindre minute de jeu à se mettre sous la dent. «Ça a été très difficile à accepter», dit-il encore aujourd’hui.



Mavuba : «Plus jeune, dès qu'il y avait un petit tournoi, il disait qu'il voulait finir meilleur joueur et il y arrivait.» Ces épreuves ont augmenté sa «détermination», un trait de caractère qui a constamment guidé sa carrière. «Plus jeune, dès qu’il y avait un petit tournoi, il disait qu’il voulait finir meilleur joueur et il y arrivait», souligne Mavuba. Elles lui font dire également qu’il n’a «jamais autant pris son pied» que lors de ce Mondial. Avec un but et une passe décisive, le meneur de jeu a contribué aux bons résultats des Bleus. «Débuter la compétition en tant que titulaire lui a donné confiance, reprend Mavuba. Il n’a pas envie de décevoir, il se donne à fond.» Valbuena confirme : «Qu’on remette mon statut en cause (comme lorsque Nasri lui a été préféré en Ukraine, NDLR), ça ne me dérange pas, j’ai l’habitude. Aujourd’hui, ça s’est calmé, mais ce n’est pas pour autant que je vais me calmer, au contraire. Je me dois d’être encore plus performant. Rien n’est acquis dans la vie et dans le foot. Encore plus dans le foot...»

Mavuba et Valbuena : le Mondial des copains du centre de formation des Girondins
1 COMMENTAIRE
Publié le 24/06/2014 à 04h17 , modifié le 24/06/2014 à 07h42 par 
Frédéric Laharie, envoyé spécial


Copains d'enfance, puis un peu moins proches, Rio Mavuba et Mathieu Valbuena ont renoué de forts liens d'amitié sous le maillot de l'équipe de France
Mathieu Valbuena et Rio Mavuba se retrouvent pour cette coupe du monde après s'être perdus de vue pendant quelques années© PHOTO 
ARCHIVES AFP FRANCK FIFE








S
i on leur avait dit ça, il y a onze ans… Si on leur avait dit qu'ils [size=13]se retrouveraient sous le maillot de l'équipe de France à disputer un match de Coupe du Monde au Brésil. Rio Mavuba et Mathieu Valbuena en avaient rêvé dans leur chambre du centre de formation des Girondins au Haillan. Mais la réalité était alors très loin de ce qu'ils vivent actuellement sous le maillot de l'équipe de France.
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• "On se connaît depuis qu'on est gamins"
  

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L'histoire est belle, faite de hauts et de bas. Avant de se retrouver au sommet, ils ont connu les années d'insouciance à Bordeaux : « On se connaît depuis qu'on est gamins, raconte Valbuena. Rio aimait bien mon père, il était tous les week-ends à la maison ».
A l'époque se souvient Mavuba, Valbuena perçait déjà derrière Mathieu : « Il a toujours aimé cette pression des grands rendez-vous. Dans les tournois de jeunes, il voulait terminer meilleur joueur. Il se battait sur chaque ballon », raconte Mavuba.
"On s'est perdu de vue pendant deux ou trois ans"
En 2003, leurs routes se sont séparées. Mathieu Valbuena n'est pas conservé par les Girondins au terme de sa formation. Trop petit, pas assez mûr. Le coup est très rude à encaisser. Rio Mavuba est là pour le consoler, l'épauler. Pour lui en revanche, la route vers une carrière professionnelle se dégage quand lors de la saison 2003-2004, Michel Pavon le lance en Ligue 1 avec d'autres jeunes produits issus de la pépinière bordelaise (Francia, Chamakh, Planus, etc). Et même un première sélection chez les bleus en août 2004, à 21 ans.
Pendant ce temps, Valbuena prend un chemin de traverse, via le foot amateur à Langon-Castets et Libourne. Leurs carrières professionnelles suivent un cours parallèle, avant de revenir par la grande porte à Marseille. Leurs liens d'amitié se distendent. Les choses de la vie. « On s'est perdu de vue pendant deux ou trois ans », reconnait Mathieu Valbuena.
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• Heureux de partager l'aventure au Brésil ensemble
  

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Ils se sont retrouvés depuis plusieurs mois. Aujourd'hui, ils sont franchement heureux de partager l'aventure d'une Coupe du Monde au Brésil. « C'est un petit clin d'œil de nous retrouver tous les deux à disputer une Coupe du Monde, surtout au Brésil, par rapport à ce qu'on a connu ensemble », sourit Mathieu, l'un des éléments moteur de cette équipe de France qui va tenter de valider sa première place du Groupe E mercredi soir contre l'Equateur à… Rio.
Mavuba tient lui un rôle de complément sur le terrain, fédérateur en dehors. « C'est quelqu'un de très attachant », souligne Valbuena, auteur d'un début de compétition tonitruant. « Il profite de la confiance qu'on lui donne, il n'a pas envie de décevoir », répond Mavuba.
Ils auront peut-être l'occasion de faire un petit bout de chemin ensemble dans cette Coupe du Monde. Comme au bon vieux temps.
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[size=36]Avec Valbuena, c'est quand même mieux[/size]

Publié le 26/06/2014 à 07:45, Mis à jour le 26/06/2014 à 07:56

Point de vue

Le milieu de l'équipe de France Mathieu Valbuena (d) après son but marqué contre la Suisse au Mondial, à Salvador AFP

Equa quoi ? Teur… E-qua-teur ! Et quoi de plus ? De la confiance, toujours, malgré tout, pour une équipe de France qui savoure avec bon goût son bien-être. Remarquez que Marcelle-la-sauterelle, dans notre jardin et la rosée du matin, avait sauté sur le brin d'herbe bleu (à moins que ce ne soit un bout de moquette…), délaissant le jaune rougeoyant au soleil de l'aurore. Nous étions donc totalement rassurés… Les hommes de Deschamps n'avaient plus qu'à pousser le ballon. Ce qu'ils ont fait avec conscience, patience… et quelques remplaçants, vaguement intimidés. Le billet pour les huitièmes dépassait en outre de leurs pochettes… Il n'y avait aucun danger. Tout cela peut expliquer ce défaut d'accélération, de précision. Mais quand même, Valbuena a bien manqué… Moins de liant, de vitesse, d'apesanteur dans le jeu français. Comme par hasard, Benzema s'est retrouvé embarrassé et l'attaque «plombée»
Sakho-le-cerbère, qui avait laissé le dentier de Suarez au vestiaire, a joué du coude dans le nez de Minda (ni vu, ni connu, je t'embrouille) avant d'être rattrapé par sa cuisse gauche. Pas bon pour la suite. Mais hier, ça ne risquait rien… Car, entre-temps, en face, Noboa avait glissé sa tête dans un filet à papillon, façon rôti de bœuf, Enner Valencia s'était mis à boiter (comme si «Superman» pouvait être atteint par les bassesses terrestres) et son homonyme, Antonio, avait ripé sur le ballon et labouré le tibia de Digne pour un carton trop rouge.
Bref, à l'ombre du bossu (Corcovado), les blancs, un peu pâles, sont quand même restés droit dans leurs bottes… Mais, oui, sans Valbuena, ils sont em… bottés, lourdingues quoi. Reste que ce nul, pour anecdotique, doit être considéré comme bienvenu car, nous le savons tous, l'euphorie chez les Français a toujours été source de désagrément.

[size=36]Valbuena: "Ça m'a permis de souffler"[/size]

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Si Olivier Giroud est entré en jeu pour tenter, en vain, de desserrer l'étau de la défense équatorienne mercredi, lors du nul (0-0) concédé par l'équipe de France, qui qualifie les Bleus pour un 8e de finale de Coupe du monde face au Nigéria, Mathieu Valbuena, l'un des cadres de Didier deschamps, remplaçant au coup d'envoi, n'a finalement pas quitté le banc. Et au regard du manque de fluidité offensive des Bleus, l'absence du Marseillais a pu se faire sentir. De là à juger que les Tricolores sont moins forts sans lui... "Je n'aurai pas cette prétention-là. On a vu une équipe aujourd'hui(mercredi) qui pouvait aussi marquer, on est tombé sur un bon gardien. Bien sûr j'aurai voulu apporter à l'équipe ce soir, mais bon, ça m'a permis de souffler aussi, c'est la décision du coach."

Félicitations à Équipe de France de Football et Mathieu Valbuena qui se qualifient pour les 8e de finale de la Coupe du Monde !





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Mondial 2014 : "Il y a de l'émerveillement" (Valbuena)
Publié le Vendredi 27/06/2014 à 11H03

Mathieu Valbuena, laissé au repos pour le match Equateur-France (0-0), a manqué à ses coéquipiers dans l'animation offensive des Bleus. Le meneur de jeu olympien s'est entretenu avec notre envoyé spécial.

Antoine Griezmann a dit ce que nous pensons, à savoir que vous aviez beaucoup manqué aux Bleus contre l'Equateur...
Mathieu Valbuena : "C'est gentil mais je n'aurai pas cette prétention-là, pas du tout. J'aurais voulu apporter à l'équipe mais j'ai aussi pu souffler, c'est la décision du coach. Personnellement, le coach m'avait prévenu depuis un petit moment. Il veut que tout le monde soit concerné. J'espère que mon repos sera bénéfique pour la suite de la Coupe du monde."

Mondial/France: Valbuena, maître des clés du jeu
27/06/2014 19:10
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Le milieu de l'équipe de France Mathieu Valbuena lors du match contre la Suisse, le 20 juin 2014 à Salvador - AFP/Archives Franck Fife
Ménagé contre l'Equateur (0-0), Mathieu Valbuena a beaucoup manqué à l'équipe de France, souvent apparue en panne d'idées offensivement, et son retour dans le onze-type contre le Nigeria ne sera pas de trop pour passer le cap des 8e de finale du Mondial.

Un seul être vous manque et tout est dépeuplé... ou presque. S'il fallait tirer un seul enseignement du match nul concédé mercredi contre la Tri, c'est que sans leur meneur de poche les Bleus n'ont clairement pas le même allant ni la même consistance en attaque.
Pour la première fois depuis sa prise de fonctions en juillet 2012, soit en 25 matches, Didier Deschamps n'a pas fait jouer Valbuena une seule minute. Et la dernière fois qu'il ne l'avait pas titularisé remonte au désastre du barrage aller à Kiev contre l'Ukraine (2-0), sans que l'entrée en jeu du Marseillais n'y ait d'ailleurs changé quoi que ce soit.
"Bien sûr j'aurais voulu apporter à l'équipe, mais bon, ça m'a permis de souffler aussi, c'est la décision du coach", déclarait à cet effet Valbuena passé par la zone mixte.
Cette fois, il s'agissait pour le sélectionneur effectivement de reposer son joueur, jamais économe d'efforts, mais également de voir vraiment comment la mécanique bleue pouvait fonctionner sans lui sur un match où la qualification et la première place du groupe E étaient promises aux Bleus.
Et il a probablement vu que l'ensemble manquait de simplicité, de liant, de percussion aussi, certes face à une équipe équatorienne particulièrement regroupée dans ses 40 mètres et qui avait décidé de verrouiller en défense.
Surnommé "Baixhino"
Non pas que la performance d'ensemble de la France ait été insipide ou anémique. Au contraire, collectivement il y a eu un souci de bien construire le jeu et le suppléant désigné de Valbuena à la baguette, Antoine Griezmann, n'a pas démérité. Mais la tâche était trop lourde pour ses seules frêles épaules.
"Mathieu nous apporte beaucoup et c'est clair que, sans lui, on a eu nettement moins de rendement offensif", reconnaissait d'ailleurs l'attaquant de la Real Sociedad après la rencontre.
Il est vrai que le positionnement de Moussa Sissoko à la place du Marseillais s'est traduit par un déficit technique en attaque et, par extension, moins de possibilités offertes à Benzema de marquer, même si le Madrilène s'est procuré quelques occasions.
Avec Valbuena, qui n'a jamais déçu en Bleu en 37 sélections et semble avoir atteint à 29 ans une évidente maturité dans son jeu, la France s'en trouve à la fois plus performante et efficace, mais aussi, cela compte un peu, plus belle à voir évoluer.
Celui que les Brésiliens apprécient pour ses chaloupes et surnomment affectueusement "Baixinho" (le petit), a depuis deux ans un excellent rendement puisque 11 de ses 12 passes décisives et 4 de ses 6 buts ont été réussis sous l'ère Deschamps.
De fait, si incombe à Benzema le rôle de leader technique de l'équipe depuis le forfait de Franck Ribéry (victime d'une lombalgie), les clés du jeu sont désormais bien propriétés de Valbuena. D'une certaine façon, l'absence au Mondial du Bavarois a pour effet de favoriser le plein épanouissement de "Little big man".
Face au Nigeria, "une équipe assez coriace, athlétique, physique, qui met aussi pas mal de coups", selon Valbuena, habitué à ce genre de traitement, sa justesse dans le jeu et sa précision sur les coups de pied arrêtés seront autant d'atouts pour les Français, lundi à Brasilia.

[size=40]Valbuena : «On a crié, on a chanté»

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Mathieu Valbuena a indiqué qu’il y avait eu une «très grosse ambiance» dans le vestiaire des Bleus après la victoire obtenue lundi soir face au Nigeria (2-0), synonyme de qualification pour les quarts de finale. «On a crié, on a chanté, on est fier de ce parcours-là, a souligné le milieu de terrain de l’OM. Il y a quelques mois de ça, personne ne pensait que l’équipe de France allait faire ce parcours-là. On était loin de tout ça. Comme quoi, le foot, ça va vite. On va continuer.»

Mondial 2014 : "On espère aller au bout" (Valbuena)

Publié le Lundi 30/06/2014 à 20H32







Le milieu de terrain des Bleus, Mathieu Valbuena, se confie au micro de TF1 après la qualification des Bleus pour les quarts de finale de la Coupe du monde: "J'espère qu'en France ils sont nombreux à faire la fête ce soir. On est fiers de s'être qualifiés, et on espère aller au bout. Y'as pas beaucoup de monde qui pouvait prédire ce parcours-là. C'est un groupe formidable, qui vit bien ensemble et qui a envie d'aller au bout ensemble. On a envie de la gagner. On va savourer ensemble, et on va fêter ça. Il faut vraiment savourer, c'est ce que nous dit le coach, c'est extraordinaire. On va quand même disputer un quart de finale de Coupe du monde, c'est incroyable".

Aurélie, la sœur de Valbuena, regardait France-Nigeria lundi dans le camping racheté par son frère à Pyla-sur-Mer


© PHOTO Pogba vient de marquer. La blonde Aurélie, la sœur de Mathieu Valbuena, laisse éclater toute sa joie.


PHOTO LAURENT THEILLET








L
undi soir, vers 20 heures, en quittant le Pyla Camping racheté par Mathieu Valbuena l'an dernier, on comptait deux silhouettes sur la crête de la dune du Pilat. C'est-à-dire deux personnes qui avaient préféré la pâleur du soleil déclinant à la chaleur des étreintes et des cris accompagnant la qualification de l'équipe de France pour les quarts de finale de la Coupe du monde face au Nigeria. Incroyable, non ? Cinq cents mètres plus au sud, le soleil rose et rouge, le sable jaune de la dune, les plaques de lumière sur la mer, tout le monde s'en fout. Au Pyla Camping, il fait quasiment plus chaud qu'au stade Mané-Garrincha de Brasilia. Au milieu des cris et des chants, une jeune...

France-Valbuena: "Vraiment fier d'être français"

cliquez pour agrandir

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Encore une fois décisif avec à son actif deux coups de patte à l'origine des deux buts de la victoire française sur le Nigeria (2-0) ce lundi, à Brasilia, en quarts de finale de la Coupe du monde, Mathieu Valbuena savoure cette qualification des Bleus au micro de beIN SPORTS. "C'est une joie immense, c'est difficile a réaliser. On est les plus heureux ce soir (lundi), on a gagné avec le cœur et les tripes. C'est ce qui fait la force de cette équipe de France depuis quelques temps." On le désigne une nouvelle fois homme du match (Paul Pogba a été désigné par la FIFA, ndlr), lui préfère louer le collectif : "Je ne sais pas, c'est l'équipe qu'il faut féliciter. On a eu une période plus compliquée, depuis le début, on s'était dit qu'on verrait l'état d'esprit de cette équipe dans les moments difficiles. On a montré beaucoup de valeur et d'abnégation, on est vraiment fier ce soir d'être français."

MATHIEU VALBUENA
[b]
"Ils n’étaient pas

meilleurs quenous
Quel sentiment prédominait dans le vestiaire?
La tristesse. Nous sommes très abattus parce qu’il n’y a pas à rougir
de cette défaite. De tels matches se jouent toujours sur des détails :
on prend un but sur coup de pied arrêté et ensuite, on court derrière
le score. Nous avons eu des occasions pour revenir, voire prendre
l’avantage. Mais ça n’a pas été le cas. C’est une énorme déception.
❚ Il y a eu des larmes? C’est la fin d’une aventure ?
Oui, parce que nous nous étions dit que nous voulions aller au bout.
Depuis le début. C’est dommage de s’arrêter en si bon chemin.
Quand tu arrives en quarts de finale, tu vois le bout se rapprocher,
tu y prends goût. C’est dommage que ça s’arrête si brutalement.
❚ Vous avez eu un sentiment d’impuissance ?
Non, mais on sait très bien que l’Allemagne est une équipe expérimentée
qui a l’habitude de tels moments. Mais nous neméritions pas
de perdre, ils n’étaient pas meilleurs que nous. Mais quand tu ne
mets pas les occasions, que Neuer fait tant d’arrêts, c’est difficile ;
nous sommes donc très déçus, parce que nous sommes des compétiteurs.
Mais il faut en tirer des enseignements positifs et je pense qu’il
y en a beaucoup.
❚ La France est à sa place, aux portes de la demi-finale ?
Vu la physionomie du match, je dirais non. Les Allemands n’ont pas
eu beaucoup d’occasions, ils ont marqué sur coup de pied arrêté.
Nous étions ambitieux et il est difficile de trouver les mots avec un
tel abattement. Mais il faut relever la tête en songeant à l’échéance
de l’Euro 2016. Le football est parfois cruel, et ça a été le cas.
❚ Vous aviez vraiment pour ambition de la gagner ?
Gagner la coupe du monde, c’est un rêve. Lors des qualifications,
nous avons montré un visage séduisant, beaucoup de coeur, un état
d’esprit formidable. Avec les talents que recèle cette équipe, on peut
espérer aller loin. Nous tombons contre l’Allemagne, il n’y a pas à
rougir, mais le rêve était d’aller au bout.
❚ Ça promet pour 2016 ?
Oui. Un groupe est né. Il y a quelques mois, on n’aurait jamais pu
penser à un tel parcours, avec la reconquête des Français ; on a senti
un gros enthousiasme autour de l’équipe de France et il fait
l’entretenir. Malgré l’élimination, beaucoup de Français sont fiers de
nous ; nous aussi.
❚ Où jouerez-vous la saison prochaine ?
Pour l’instant, je vais partir en vacances, ça va me faire du bien.

Mercato : Valbuena a signé au Dynamo Moscou

Publié le Samedi 02/08/2014 à 20H56

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Cette fois, c'est fait. Mathieu Valbuena s'est engagé pour les trois prochaines saisons avec le Dynamo Moscou (Russie). L'opération rapportera 7M€€ à l'OM. Une opération financière intéressante pour le club olympien qui avait acheté le joueur 80 000€€ en 2006 à Libourne. Le "Petit", lui, prend en revanche un énorme risque en s'exilant dans un championnat de seconde zone. A deux ans de l'Euro 2016 en France, son choix va faire parler...

Mathieu Valbuena s'exile en Russie
03/08/2014 05:35
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« Petit Vélo » rejoint le Dynamo Moscou, quatrième du dernier championnat russe. - (AFP)

Quels clubs pour les présidents ?

L'Olympique de Marseille et Mathieu Valbuena, c'est fini ! L'attaquant international français a signé pour trois ans au Dynamo Moscou. Le montant du transfert s'élève à 7,5 millions d'euros et le joueur touchera un salaire de 10 millions d'euros sur trois ans.
Ce transfert se concrétise après trois semaines de flottement, durant lesquelles il a été annoncé comme conclu avant d'être démenti peu après. Le joueur de poche (1,67 m) était arrivé hier à Moscou pour la visite médicale avant de signer le contrat.
Valbuena est arrivé à Marseille en 2006 contre une indemnité de transfert de 80.000 euros versée à Libourne-Saint-Seurin, son ancien club, qui évoluait en National (troisième division). En février, il avait prolongé son contrat avec Marseille pour deux saisons supplémentaires, jusqu'en 2017.
Avec l'OM, le natif de Bruges en Gironde a remporté un titre de champion de France en 2010 et trois Coupes de la Ligue (de 2010 à 2012), sous les ordres de Didier Deschamps.
Le petit meneur de jeu compte 38 sélections et 6 buts en équipe de France, dont il est un cadre et avec laquelle il a disputé le Mondial 2014 au Brésil.
Le Dynamo a déjà joué son premier match officiel cette saison, en concédant sur son terrain le match nul (1-1) jeudi contre les Israéliens de l'Hapoël Kiryat Shmona, lors du troisième tour préliminaire aller de la Ligue Europa.