SCHEMA TACTIC !!!!!

OM: unéquilibreperdu
BUTS Les championsdu1-0sont passésà"opérationportes ouvertes". Plus de spectacle,moins de résultats...
Trois Toulousains pour deux Olympiens, devant la ligne de but: problème de placement et de marquage
Il ya quasiment un an, le 10 février
2013, à Annecy, l’OM
avait mis fin à une série agaçante
et coûteuse: en six matches
depuis le début de l’année,
il avait encaissé 6 buts sur corners
ou coups francs indirects .
Défaite à Sochaux, nul à Rennes,
défaite devant Nancy au Vélodrome.
À partir du nul obtenu sur la
p e l o u s e d ’ É v i a n T h o -
non-Gaillard, l’OM n’allait plus
encaisser le moindre but sur phase
arrêtée, en adoptant un marquage
de zone, avec Gignac au
coin des six mètres. Série qui a
duré jusqu’en octobre dernier à
Ajaccio.
Àcoup de victoires 1-0 (7 avant
la trêve, 5 entre février et mai),
l’OMallait arracher la deuxième
place, inespérée en début de saison.
Qualifié pour la Ligue des
champions, le club a voulu se
voir plus beau pour viser plus
haut. Rajeunir l’effectif, produire
du spectacle, à la fois pour faire
plaisir au public et y trouver le
moyen de progresser et toujours
obtenir de bons résultats. Le syndromeDortmund...
En guise de quoi, l’OM est actuellement
cinquième, ce qui
n’est pas catastrophique, mais
on a vu presque autant de buts
en 18 matches officiels depuis le
début de la saison au Vélodrome
(56) qu’en 24 rencontres au total,
la saison dernière (57).
29 buts marqués, c’est bien,
presque autant que les 34 de
l’exercice précédent, sachant
que 5 avaient eu Limassol pour
victime. Mais 27 encaissés, c’est
énorme, comparé aux 23 de toute
la saison dernière (en dépit des
4 buts lyonnais et des 3 buts lorientais).
L’équilibre a été perdu,
sacrifié sur l’autel du jeu, devenu
jeu de quilles sur les corners...
◗ PROBLÈME TACTIQUE ?
Dès lami-temps de son deuxième
match (à Lyon), José Anigo a
enlevé un joueur offensif, abandonnant
le 4-2-3-1, pour le 4-3-3,
puis le 4-4-2 en losange. L’OMa
cru y retrouver son équilibre.
Mais en encaissant 5 buts au Vélodromecontre
Nice, il l’a de nouveau
perdu et l’entraîneur est revenu
au système de l’an passé.
Deux récupérateurs, une sentinelle,
un meneur de jeu, des
joueurs de couloir ?
Il n’y ani vérité, ni panacée. Au
soir d’OM-VA, José Anigo se résignait
à "accepter de perdre quatre
joueurs dès la perte du ballon et
défendre à six". Mais on a remarqué
un sauvetage de Thauvin
dans sa zone de but, contre Toulouse,
prouvant que les attaquants
n’abandonnent pas les défenseurs.
◗ PROBLÈME INDIVIDUEL ?
Les latéraux ont souvent été
pointés du doigt et le niveau de
Benjamin (le bien nommé) Mendy
est sérieusement en cause.
Comme le placement de Nkoulou
face à Nice, les bévues de
Diawara face à Nice et Monaco,
la fatigue de Fanni, remarquée
par un acteur direct du match
contre le TFC. Il reste que c’est
sur coup de pied arrêté que Toulouse
a marqué. Sujet qui n’est
pas devenu brûlant dimanche
soirmais où le mal nourrit le mal.
"Dès que le jeu approche de
leurs seize mètres, ils deviennent
fébriles", nous a confié l’un des
principaux protagonistes de dimanche.
On est revenu un an en
arrière. L’OM tremble sur chaque
corner, ce qui le rend plus
friable, notamment les sorties de
Steve Mandanda. Ce n’est pas le
seul détail qui cloche.
Le placement, contre Nice,
mais surtout Toulouse, a été catastrophique
sur le premier but,
l’engagement trop timide sur le
second. Si Mandanda est loin
d’être le seul coupable, sa stature
de leader légitime doit le voir
s’ériger en patron de sa surface.
Il doit commander son équipe et
impressionner l’adversaire.
Encaisser simplement un but
de moins à chaque match changerait
énormément

En losange et aux anges
LE JEU Le retour au 4-4-2, avec Payet plus en retrait,aprovoqué le meilleur résultat de la saison


"Le 4-4-2 nous a fait du bien,
les attaquants ont mieux
défendu sur la largeur"
ANDRÉ-PIERRE GIGNAC


Dans un schéma de jeu abandonné depuis le naufrage en Principauté, Giannelli Imbula a su semontrer utile et décisif sur le
troisième but olympien de la soirée.


Entre le système et les joueurs, entre
le schéma et l’animation, entre
le 4-4-2, le 4-2-3-1 et la performance
des joueurs, c’est un peu
l’histoire de l’oeuf et de la poule. Qui
dépend de qui, qui précède quoi et vice
versa ?
Les entraîneurs nous disent souvent
que les ingrédients mis par les
joueurs comptent beaucoup plus que
le dispositif qu’ils ont eux-mêmes
choisi. Modestie, volonté de mettre
les joueurs en valeur? Toujours est-il
qu’hier, José Anigo, pas plus que Frédéric
Hantz n’ont dérogé à la règle.
"Peu importe le système, ce qui compte
c’est l’animation de ce système,a ainsi
répondu l’entraîneur olympien. Et
ce soir, l’implication des joueurs a été
essentielle. Même à un quart d’heure
de la fin, ils ont eu le souci de rester sérieux."
"C’est un peu hybride ce qu’ils ont
fait, explique Frédéric Hantz . Nous savions
que le danger viendrait de devant
et ça a été le cas. Ils ont choisi un
s c h é m a d i f f é r e n t , m a i s s i
l’organisation a changé, l’animation a
été conforme à ce que l’on pensait. Ce
n’est pas l’organisation mais la qualité
individuelle et collective qui nousaperturbés
à Marseille, parce que nous
avons été trop apathiques."
Il est évident que si José Anigo a
choisi de revenir au 4-4-2, qu’il avait
abandonné après le match de Monaco,
comme il avait décidé de passer
dans ce système quand son équipe
avait pris l’eau à Lyon, en décembre,
c’est bien que les joueurs sont plus efficaces,
en telle ou telle circonstance,
dans tel ou tel dispositif. Le match
d’hier en a été l’illustration parfaite.
UnOM en losange, un OMaux anges:
le meilleur vu cette saison, face, il est
vrai, à un rival des plus faibles.
"On pouvait penser que nous partirions
sur une option plus défensive parce
que nous prenions des buts, souligne
José Anigo. Et, au contraire, nous
avons été plus offensifs. Ce n’est pas
plus mal."
Pour André-Pierre Gignac, bon et efficace,
et même passeur décisif, dans
n’importe quelle configuration, le système
a tout de même été capital dans
le 3-0 d’hier.
"Je me sens plus à l’aise en 4-4-2 parce
que je l’ai beaucoup pratiqué et ce
soir ça nous a fait du bien, car les attaquants
ont mieux défendu sur la largeur,
nous avons été plus agressifs,
nous leur avons l a i s s é moins
d’espace."
Meilleure défense, meilleure attaque
aussi. À l’image de BenjaminMendy,
rarement en difficulté sur son couloir
et très précis sur trois centres tendus.
Une géométrie variable qui a eu
le mérite de voir le losange permettre
un jeu en triangle plus efficace et des
une-deux dynamiques, comme sur le
but de Payet, parti d’une position plus
basse. "Dimitri a évolué dans un nouveau
registre et il aété plutôt bon, souligne
encore Dédé Gignac. Il s’est projeté
vers l’avant, nous a lancés dans la
profondeur, a bien défendu."
"Payet plus bas? Nous l’avons travaillé
dans la semaine, explique José
Anigo. Avec le staff, Albert, Franck,
Spino, nous échangeons et nous avions
senti ce changement. Peut-être que
nous ne le referons plus, mais ce soir,
çaamarché."

OM : la défense pas forcément fautive
Marseille / Publié le Jeudi 13/02/2014 à 10H57

La défense est-elle le souci majeur cette année à l'OM ? C'est ce que de nombreux spécialistes pointent du doigt. Pourtant, si l'on regarde les chiffres, ce n'est pas forcément la vérité. Ainsi, en 24 journées, les Olympiens ont vu leurs filets trembler à 26 reprises. Septième défense du championnat, Marseille a pourtant encaissé moins de buts que l'année dernière (29 buts) au même moment dans la saison.

Retour au 4-2-3-1? Cette semaine, José Anigo a entretenu le flou
quant au visage de son équipe. Contre Bastia,
le 4-4-2 avec un milieu en losange, où Dimitri
Payet occupait une position plus reculée, a
parfaitement fonctionné. "Ça m’a plu, a reconnu
l’entraîneur olympien. Après, je ne sais pas
si on va le remettre en place. D’un match à
l’autre, on ne présentera pas forcément la même
équipe, ni la même organisation. On
s’adapte en fonction de l’adversaire."
Pour contrer le bloc stéphanois - et sécuriser
les couloirs, très utilisés par les Verts -, Anigo
devrait démarrer dans un schéma en 4-2-3-1,
avec le retour de Cheyrou dans l’entre-jeu. S’il
monte en puissance, André Ayew semble encore
juste pour commencer

Saint-Etienne et Marseille se sont quittés sur un match nul (1-1), dimanche à Geoffroy-Guichard, en clôture de la 25e journée de Ligue 1. Un but de Brandao dans le temps additionnel a permis à l’ASSE de freiner l’OM, qui avait ouvert le score grâce à Nkoulou.
Et Brandao surgit... Alors que l’OM pensait avoir réalisé le coup parfait, son ex-attaquant brésilien est venu placer une tête dans le temps additionnel qui a permis à l’ASSE de plutôt bien s’en sortir (1-1), dimanche soir à Geoffroy-Guichard, dans ce choc décevant de la 25e journée de Ligue 1. Au terme d’un match assez terne, ce résultat n’arrange aucune de ces deux équipes, qui laissent Lille prendre un peu d’avance dans la course à la troisième place qualificative pour la Ligue des champions.
De la pelouse à la qualité de jeu, tout a failli être mauvais dans cette rencontre. Avant le but libérateur de Brandao (1-1, 90e+2), Saint-Etienne s’est rarement montré dangereux, hormis sur une tête de Kurt Zouma (9e) et une frappe de Fabien Lemoine (60e) au-dessus. Marseille, non plus, n’a pas brillé par ses ambitions, les latéraux n’apportant pas grand-chose offensivement. Mais un coup franc, bien frappé par Dimitri Payet et repris par Nicolas Nkoulou (1-0, 64e), a suffi pour ouvrir le score.

Un 3-5-2 à revoir ?
André-Pierre Gignac, quelques instants plus tard (82e), aurait pu doubler la mise et offrir aux siens précieux succès, mais il a manqué son face-à-face avec Stéphane Ruffier et, involontairement, laissé une chance aux Stéphanois de revenir… "On a eu une rigueur tactique qui a fait qu'on les a bien contenus, a-t-il réagi sur Canal+. Globalement, on a fait un bon match. Sur le plan comptable, ce n'est pas terrible mais dans le contenu on a fait les efforts, on a été solidaire."

On va s'en satisfaire...

Avec ce quatrième match consécutif sans défaite, après Valenciennes (2-1), Toulouse (2-2) et Bastia (3-0) au Vélodrome, les Marseillais restent dans la course au podium, mais ils ont laissé filer une belle occasion de doubler de tristes Verts. Reste que l’inhabituel 3-5-2 mis en place par José Anigo a apporté quelques satisfactions, défensives surtout. "On est déçu, à quelques secondes près on avait le bon résultat du week-end et puis…", a regretté l’entraîneur olympien.
"On était préparé à ces longs ballons dans la surface, a-t-il ajouté. On a mis en place l'organisation pour ramener le meilleur résultat possible. Si Saint-Etienne a été moins fort, c'est peut-être qu'on y est pour quelque chose. On devait retrouver un équilibre avec cette équipe parce qu'on marquait beaucoup mais on prenait des buts. On va s'en satisfaire." L’ASSE, qui restait sur un nul poussif à Toulouse (0-0), va devoir montrer autre chose si elle veut rester au contact.

C’était osé...
TACTIQUE José Anigoadisposésonéquipe en 3-5-2hier soir.Une première depuis longtemps Le 3-5-2 aurait pu être
une réussite hier. Un magique
système qui ne marchera pas
à tous les coups

Le talkie-walkie posé sur une table
installée au milieu de la tribune officielle
Pierre-Faurand, encore
partiellement en travaux, Franck Passi
a décortiqué chaque phase de jeu durant
les quarante-cinq premières minutes.
En hauteur, aux côtés de Thomas
Bénédet, le "monsieur vidéo" de l’OM,
l’adjoint de José Anigo était relié au
banc de touche marseillais jusqu’à la
mi-temps. Histoire d’avoir une vision
plus globale de la bataille tactique en
cours sur le rectangle vert. Un plan rodé
depuis plusieurs matches déjà.
Hier soir, comme d’habitude,
l’assistant de José Anigo est ensuite redescendu
au bord de la pelouse pour la
seconde période. Ses conseils, comme
ceux d’Albert Emon, ont sans nul doute
été précieux pour l’homme à la double
casquette. Dans le Chaudron,
l’entraîneur-directeur sportif a en effet
tenté un coup sacrément osé. Un trio
de défenseurs centraux (Diawara,
Nkoulou, Mendes), une autre ligne de
trois positionnée un cran au-dessus
(Dja Djédjé, Romao, Morel), deux milieux
plus offensifs (Payet et André
Ayew) et deux attaquants (Valbuena
tournant autour de Gignac). Un nouveau
schéma en 3-5-2, duquel la classe
biberon (Mendy, Imbula, Lemina,
Thauvin) était exclue au coup d’envoi.
La semaine passée, à l’issue du large
succès de l’OM face au SC Bastia (3-0),
Frédéric Hantz avait parlé - injustement-
d’un système "hybride" en évoquant
le 4-4-2 proposé par l’escouade
phocéenne. Dimitri Payet avait alors reculé
d’un cran pour évoluer dans une
position de relayeur, à la même hauteur
que Giannelli Imbula. L’adjectif
employé par le coach du Sporting
aurait davantage pu s’appliquer à la formation
mise en place hier par José Anigo.
Hybride, certes. Mais d’abord astucieuse,
puisqu’elle a surtout permis de
bloquer les couloirs, où les Stéphanois
Hamouma et Tabanou ont l’habitude
de créer le danger. Ils n’ont eu que rarement
l’occasion de la faire face à
l’escadron marseillais. Dja Djédjé, à
droite, Morel, à gauche, remplissant
avec conviction leur mission. Libéré,
l’ancien Merlu a aussi pu effectuer
quelques excellentes percées dans le
camp des Verts. Deux de ses centres
(27, 62) auraient même pu permettre à
Gignac d’inscrire son douzième but en
autant de rencontres. Mais APGamanqué
de réussite sur ses deux reprises de
volée.
Le but de Nkoulou (64), en revanche,
a fait bondir de joie le staff marseillais,
qui a cru pendant les vingt-cinq minutes
suivantes qu’il était en passe de
réussir un coup tactique de maître.
Brandao est finalement passé par là,
dans les ultimes instants de la partie.
Le Brésilien de 33 ans prouvait au passage
que José Anigo avait bien raison
de le craindre... En regagnant le vestiaire
du stade Geoffroy-Guichard,
l’enfant de Consolat faisait donc grise
mine. Il a de quoi être frustré par le résultat
final, en effet. Lors de sa prise de
fonctions, le 7 décembre, l’entraîneur
olympien savait qu’il ne pourrait pas
mettre en application ses idées tout de
suite, l’OM disputant alors un match
tous les trois jours. Si les éliminations
(prématurées et décevantes) en Ligue
des champions, coupe de France et
coupe de la Ligue font tache sur le bilan
de la saison, elles permettent en revanche
à l’équipe et son entraîneur de
bénéficier d’un peu plus de temps
pour préparer la Ligue 1, objectif N.1
du club. Durant la semaine, Anigo
avait d’ailleurs travaillé le plan à trois
défenseurs axiaux avec ses hommes.
Le 4-4-2 avec Payet en relayeur a été
une franche réussite face à Bastia. Le
3-5-2 aurait pu en être une autre hier.
Un magique système qui ne marchera
pas à tous les coups. Rien ne dit
d’ailleurs qu’il sera reconduit samedi
contre Lorient (17h), au stade Vélodrome,
où le combat sera tout autre.
À chaque match suffit sa peine.

Allez l'OM! Félicitations à Anigo/Emon pour la tactique adéquate qui a bien failli aboutir. Au début j'étais dubitatif après 5 mn de jeu bousculé par St-Etienne comme ils le font contre toutes les équipes chez eux, puis au fur et à mesure on s'est aperçu que les verts n'étaient plus dominatifs et surtout pas dangereux. Dommage que Gignac croque la feuille en oubliant Thauvin absolument seul... à 2 à 0 s'était plié. Puis vint le but heureux de Brandao avec ce ballon échouant juste à la base du poteau, n'importe où ailleurs et Mandanda était dessus. Pas de chance et vraiment frustrant! La défaite étant interdite, n'en déplaise aux éternels grincheux, la tactique était parfaite... Bravo Messieurs!

OM-Lorient : quel système de jeu ?

Marseille / Publié le Jeudi 20/02/2014 à 17H03

José Anigo est très satisfait du système de jeu employé à Saint-Etienne avec trois défenseurs centraux. Avant l'entraînement de cet après-midi, il a toutefois expliqué qu'il n'était pas certain de le conserver samedi face a Lorient au Vélodrome. La suspension d'Alaixys Romao entre dans sa réflexion.

Avec Valbuena, Payet, Ayew
Gignac, on ne peut pas dire que
nous sommes ultra-défensifs"
JOSÉ ANIGO

Retour au 4-4-2

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Après avoir expérimenté un 5-3-2 à Saint-Etienne dimanche dernier (1-1), José Anigo revient au 4-4-2 pour la réception de Lorient (coup d'envoi à 17h00). L'entraîneur marseillais a décidé d'associer Ayew, Cheyrou et Payet au milieu de terrain, derrière Valbuena, placé un numéro 10 pour alimenter en ballons Gignac et Thauvin.

Le onze de départ de l'OM:
Mandanda - Morel, Nkoulou, Mendes, Fanni - Ayew, Cheyrou, Payet - Valbuena - Thauvin, Gignac
Remplaçants: Samba, Diawara, Mendy, Dja Djédjé, Lemina, Imbula, Khalifa

OM-Lorient : Anigo opte pour un 4-4-2 en losange
Marseille / Publié le Samedi 22/02/2014 à 16H10

Voici le onze de départ que José Anigo, l'entraîneur de l'OM, a décidé d'aligner contre Lorient, ce samedi après-midi au Vélodrome :

Gardien : Mandanda (cap)

Défenseurs : Fanni, Nkoulou, Lucas Mendes et Morel

Milieux : Cheyrou, Ayew, Payet et Valbuena

Attaquants : Gignac et Thauvin

Remplaçants : Samba (g), Diawara, Mendy, Dja Djédjé, Imbula, Lemina et Khalifa

Le changement, c’est tout le temps
SYSTÈME Théoriquement très offensif, l’OMamieux maîtrisé le match quand un milieu a remplacé un attaquant

"Quand on est joueur
professionnel, les systèmes,
on les maîtrise tous"
JOSÉANIGO

Le changement, c’est maintenant?
Non, c’est tout le temps.
Même si, au slogan de Hollande
2012, José Anigo a substitué celui de
Pompidou 69 ou de Giscard 74, qui,
l’un et l’autre, ne lui ressemblaient
pourtant guère, "le changement dans
la continuité". Car, en changeant à
nouveau de schéma de départ, il est revenu
à celui de ces dernières semaines,
selon ses explications. "Ça fait pas
mal de temps qu’on joue en losange,
donc, ce schéma-là, on le maîtrise.
Quand on est un joueur professionnel,
les systèmes, on les maîtrise tous. Après,
il faut que ce soit bien expliqué et travaillé.
Il n’y avait aucun risque."
Pourtant, on a eu le sentiment qu’en
renonçant à réitérer l’expérience du
3-5-2 aligné à Saint-Étienne, le gardant
sans doute pour P a r i s ,
l’entraîneur marseillais voulait tout à
la fois surprendre son adversaire, le
maîtriser, mais aussi montrer qu’il
n’avait pas des conceptions ultra-défensives,
ce qui lui avait été parfois reprochéàGeoffroy-
Guichard. À tort, selon
nous, car Dja Djédjé et surtoutMorel
y avaient opéré comme de vrais milieux
excentrés et beaucoup apporté offensivement,
sur les côtés.
Hier, l’option de départ était la plus
offensive jamais tentée par l’OM depuis
longtemps: cinq joueurs à vocation
offensive. Certes, en 4-4-2, André
Ayew évoluant, comme Payet, au milieu,
derrière Valbuena enmeneur soutenant
le duo Thauvin-Gignac. Or, loin
de produire une fantasia offensive, cela
a abouti àun étouffement du jeu, un
manque de mouvement. Trop de
joueurs figés, peu venant de l’arrière,
les seuls déplacements dangereux
étant initiés par les percussions
d’André Ayew ou la plus perçante, signée
Morel avant la pause.
"En première mi-temps, nous avons
eu trop de déchet technique, ça manquait
de mouvement, de justesse dans
les passes, pour débloquer les situations,
explique José Anigo. On le leur a
montré à la pause et dès la reprise, c’est
allé bien mieux." Trop d’offensive tue
l’offensive, quand ces joueurs se marchent
sur les pieds ? "S’ils se marchent
dessus, c’est qu’ils ne se tiennent pas
aux espaces où on les a positionnés et si
on opère un changement, c’est aussi
pour cela, explique encore José Anigo.
Il y a des positions de départ, avec un
travail défensif et offensif, s’il n’est pas
maîtrisé, tu places l’équipe endéséquilibre
et c’est l’inverse dubut recherché. Le
changement, c’est pour retrouver
l’équilibre."
Un équilibre, qui paradoxalement, a
donc permis de mieux attaquer, avec
un attaquant de moins, Thauvin et un
milieu défensif de plus, Lemina, à partir
de l’heure de jeu. "C’est paradoxal,
mais quand tu es sur un banc, l’analyse
doit être rapide et si tu vois que dans tes
éléments offensifs, il y en a un qui est
moins bien et qu’aumilieu, tu possèdes
quelqu’un capable de remonter d’un
cran en te donnant plus de mouvements,
tu changes. Mario est entré, Dimitri
a été poussé devant et les choses
sont rentrées dans l’ordre, dans le même
système."
Christian Gourcuff a surtout mis sa
défaite sur le compte de l’usure physique
de son équipe. "Je trouve pourtant
que nous avons nous-même manqué
d e f r a î c h e ur p ar r a pp o rt à
Saint-Étienne et Bastia , indique
l’entraîneur marseillais. On sait pourquoi,
nous avons un peu trop travaillé
dans la semaine. Mais l’équipe désormais
est positionnée plus haut, elle est
plus agressive, cela a empêché Lorient
de développer son jeu."
Allez, dimanche au Parc, reste à trouver
un autre slogan, avec un autre système.
"La force tranquille" ou "Yes we
can" ?

Lorsque l'on évoque les manques à l'OM pour relever son niveau de jeu, on évoque généralement la défense, trop fragile. Mais pour le journaliste de Canal Plus Pierre Ménès, l'OM gagnerait plutôt à s'attacher les services d'un milieu relayeur de haut niveau. Il cite même un nom :

"Le problème de l'OM, c'est le milieu de terrain. C'est pour cela qu'Anigo change souvent de système, avec cinq défenseurs, ou cinq milieux... Marseille est en déficit d'un joueur de très haut niveau dans ce secteur de jeu, et je suis d'ailleurs étonné que ce ne soit jamais évoqué. J'entends souvent citer des noms pour l'an prochain comme Ochoa, Monnet-Paquet, qui sont des joueurs intéressants, mais il faut un huit de très bon niveau. Ça te changerait l'équipe. Dans les prix de Marseille, je pense qu'un mec comme l'Argentin Ever Banega (Valence, prêté aux Newell's Old Boys) serait une recrue intéressante. Un mec qui touche et remonte beaucoup de ballons. Un peu comme Moutinho de Monaco. Pas forcément ultra-brillant, mais qui donne le tempo, qui 'nettoie la balle'. Il y a un vide à ce niveau là, sachant qu'André Ayew a été longtemps blessé et qu'avec la nouvelle définition des postes, André va jouer un peu plus reculé qu'auparavant. Il peut apporter à ce poste, mais il faut lui laisser du temps pour revenir."





Et vous qu'en pensez-vous ?

?



Pensez-vous qu'Ever Banega serait une bonne recrue pour la saison prochaine ?

Oui

Non

Ne se prononce pas

OM: Anigo veut contrer le PSG

C’est sans pression que José Anigo se déplace à Paris, dimanche soir. "On le prend comme un match à 3 points. Il y a 11 matches à jouer derrière, peu importe le résultat, le championnat se n’arrêtera pas là", a expliqué l’entraîneur de l’OM, vendredi en conférence de presse, comme le rapporte le site du club, avant d’évoquer la confrontation face à l’équipe de Laurent Blanc: "On y va avec de la volonté et un esprit de gagne. On a une bonne équipe, avec des internationaux. On va y aller sans peur. On n'aura pas cette appréhension d’aller au Parc en se disant Zlatan fait peur. Collectivement, il y a des choses à faire pour pouvoir contrer cette équipe."

Bonjour
Mr Anigo a voulu renouveler sa tactique mise en place contre Saint-Etienne ,pour limiter la casse . Mais il a présumé de la qualité physique et technique de ses joueurs nettement inférieure à celle des internationaux du PSG . A cet effet ,outre les compétences de 2 ou 3 joueurs , nos joueurs sont lents et ne savent pas pratiquer le jeu à une touche de balle pour compenser leurs carences. Lorsqu'on est imprécis dans les passes longues ou moyennes ,lorsqu'on perd presque tous nos duels , on privilégie la passe courte en bougeant beaucoup . D'où une remise en cause du préparateur physique et ce depuis le début de saison. Certains doivent perdre encore des kilos !Nos joueurs malgré les déclarations fracassantes de certains dans la presse , nous ont paru très timorés ,ils n'ont pas osé. Et puis n'en déplaise à certains , Mr Anigo , Valbuena doit laisser la place soit à Ayew voire Payet en tant que meneur du jeu . En ce moment malgré ses tentatives à revenir au premier plan après sa blessure , il n'est vraiment pas à la hauteur ! Quant à Thauvin , il aurait mieux valu faire jouer Cheyrou beaucoup plus expérimenté dans des rencontres de cet acabit . Bon ,Mr Anigo , on ne vous jette pas la pierre , vous faites avec les moyens de bord , mais alors faites le à bon escient , au mieux .

Une soirée à tourner en rond
LE JEU Privé de Gignac, l’OM achangé plusieurs fois de visage pendant la rencontre. Sans trouver la bonne formule
L’OM a été incapable
de trouver la moindre
solution offensive après
l’ouverture du score

Mercredi, lors de son rendez-
vous hebdomadaire
devant la presse au
centre d’entraînement Robert
Louis-Dreyfus, José Anigo avait
loué la polyvalence de Florian
Thauvin.
"Il peut jouer en pointe, mais
aussi au milieu ou arrière gauche
! " , s’était laissé aller
l’homme à ladouble casquette.
Pourtant, le champion du
monde U20 fut l’un des rares
olympiensàévoluer dans lemême
registre toute la rencontre
hier soir: sur le côté droit de
l’attaque olympienne.
Confronté à l’absence
d’André-Pierre Gignac (suspendu),
Anigo avait décidé de tenter
un coup de poker dès le
coup d’envoi, en donnant à
son équipe un visage très "Barça",
avec Mathieu Valbuena désigné
pour jouer le rôle d’un
certain Lionel Messi.
Valbuena en position
d’avant-centre, ce n’était pas
une première. Didier Deschamps
avait osé ce pari... en finale
de la coupe de la Ligue, le
23 avril 2011 contre Montpellier!
L’OM, privé de Brandao
-rentré au Brésil pour se mettre
au vert- et Loïc Rémy, blessé,
s’était imposé 1-0, le "Petit"
livrant une prestation pleine
de hargne.
Hier soir, ce fut plus compliqué.
pourtant le premier quart
d’heure s’avérait prometteur,
Valbuena aspirant la défense niçoise
en décrochant pour servir
de rampe de lancement à
Thauvin et Payet.
Mais ces promesses sont restées
sans lendemain. Sans véritable
pointe, l’OM a passé son
temps à tourner en rond. De
quoi provoquer la colère des
supporters, frustrés de voir leur
formation incapable de trouver
la moindre solution offensive
après l’ouverture du score de
Valentin Eysseric.
Mais si l’OM a tourné en
rond dans le jeu, les Olympiens
n’ont également eu de cesse de
tourner dans différents rôles
sur le terrain.
Rapidement privé d’André
Ayew, José Anigoad’abord tenté
de réorganiser son équipe en
4-2-3-1 avant le repos. Benoît
Cheyrou, sentinelle à la Pirlo
au coup d’envoi, était ainsi
épaulé par Alaixys Romao derrière
le trio Thauvin-Valbuena-
Payet. Nouvelle donne dès
le coup d’envoi des quarante-
cinq dernières minutes avec
le retour à un 4-3-3 plus traditionnel,
avec Romao placé devant
la défense, et le tandem
Payet-Cheyrou appelé à alimenter
l’attaque Thauvin-Khalifa-
Valbuena.
Des changements tactiques
sensés apporter des solutions.
Au final, les Olympiens ont davantage
semblé perdus face à
un bloc niçois sans le peps de
janvier dernier, mais besogneux
au possible. Orphelins
d’André-Pierre Gignac, spectateur
impuissant de ce derby assis
sur un banc, derrière les
buts de David Ospina. Le seul
capable ces dernières semaines
de secouer sa formation
quand celle-ci avait la fâcheuse
tendance à ronronner, le seul à
tenter l’impossible et à croire
jusqu’au bout en ses chances.
Hier, Florian Thauvin a voulu
endosser ce costume, encore
trop grand pour lui, en multipliant
les frappes lointaines. La
preuve de l’impuissance de
l’OM à créer du danger dans la
surface de réparation adverse,
ou à trouver la profondeur. La
preuve que ce collectif reste
très approximatif. Un seul être
manquait et, pourtant, tout
semblait dépeuplé.
À force de tourner autour de
la défense azuréenne, l’OM a
perdu le chemin qui aurait dû
le conduire vers la troisième
marche du podium...

UNE INSTABILITÉ TACTIQUE
Il a été principalement reproché Élie Baup, limogé le 7 décembre, de ne
jamais modifier le 4-2-3-1 qui fut à la
base de la reconquête la saison dernière.
Cet hiver, l’OM est passé d’un extrême
à l’autre. Avec José Anigo, les Olympiens
ont testé un large catalogue de
schémas de jeu. Ça a parfois marché,
comme à Saint-Étienne, où le 3-5-2 a
permis à l’escadron marseillais d’être
solide et de ramener un point précieux
(1-1, le 16 février). Mais ce système
(auquel le Haut-Garonnais avait pensé
en son temps) n’a plus été utilisé depuis.
Avec ces nombreux changements,
entre 4-4-2 et 4-2-3-1 ressorti
du placard, les joueurs ne savent plus
où donner de la tête et ne parviennent
pas à trouver des repères. Éliminés de
toutes les coupes, ils ont pourtant une
semaine pour préparer chaque journée
de championnat. En vain.

Hier, pour la réception des cadors
rennais, le 4-4-2 en losange est
réapparu sur les radars. Mais depuis
quatre matches, les systèmes passent
et l’OM trépasse, ou presque. La solution
est à chercher ailleurs.

OM-Anigo: "Des choses intéressantes"
Après le résultat nul obtenu en fin de match à Sochaux (1-1), samedi en Ligue 1, José Anigo, l’entraîneur de l’OM, a affirmé qu’il n’y avait "rien de déshonorant de repartir" avec un seul point et a félicité ses joueurs pour leur deuxième période. "On a plutôt bien réagi et on sort avec un résultat logique. Au-delà du courage que l’on a montré pour revenir, on a vu des choses intéressantes", a-t-il ainsi expliqué, en conférence de presse à Bonal, rapporte le site du club olympien. Seul le manque de réussite est regretté par le directeur sportif: "On a eu beaucoup de situations en seconde période. Il manque un peu de confiance. Elle s’est effilochée au fil du temps car ce n’est jamais simple à l’OM quand on n’a pas de résultat. On se retrouve toujours pénalisé par cette ambiance bizarre autour du club. Il faut faire avec et tout donner. On l’a fait en seconde période. J’ai aimé leur attitude et leur réaction". Enfin, Anigo a évoqué la "période de doute" de Mathieu Valbuena. "C’est difficile pour lui mais je le connais bien, je sais qu’il reviendra à son meilleur niveau. Il est très fort dans sa tête mais il connaît un coup de moins bien. Il va nous permettre d’espérer dans ce championnat car il a quelque chose en plus", a-t-il espéré.

Àquel système allait-on avoir droit ? Un 4-4-2 losangé
ou à plat ? Un 3-5-2 ? Ou encore un 4-3-3 ?
Raté. Hier, pour la réception de l’ACA, José Anigo
et son staff sont revenus au 4-2-3-1 si cher à Élie
Baup. L’entraîneur-directeur sportif a également choisi
de ménager Mathieu Valbuena, légèrement touché
au dos, et de (re)lancer Giannelli Imbula aux côtés de
Romao. Lequel prophétisait, dans la semaine : "Qu’on
gagne d’abord, pour lamanière, on verra", a prévenu le
Togolais. Car si l’OM a enfin renoué avec la victoire
après unmois demars ignoble, la qualité de jeu est restée
à l’état de brouillon - doux euphémisme - face à la
lanterne rouge du championnat. Tout vient à point à
qui sait attendre…

OM:unentraîneur
par poste?
Bon, j'espère qu'il viendra Marcelo
Bielsa... Mais en attendant,
j'aurais bien aimé un groupe
d'anciennes gloires à la tête de
l’OM, style: Papin, Cascarino,
Boksic pour l'attaque; Amoros,
Dib, Tigana pour le milieu de
terrain; Boli, Mozer, Di Meco
Desailly pour la défense; Olmeta,
Bartez pour les gardiens ;
Waddle, Anderson, Völler pour
la technique. (...) Ça serait flambant
!

Tout n’est pasàjeter
LEMATCH LesOlympiensont gagnédevant leur possible futur coach. Certainsont peut-êtremarquédespoints Tous les deux buteurs hier soir, André-Pierre Gignac et Mathieu Valbuena ont retrouvé une certaine efficacité. André Ayew, lui, a été fidèle à lui-même,
se montrant toujours aussi irréprochable et combatif dans les duels

Mathieu Valbuena aurait pu dribbler sept
adversaires, faire un coup du sombrero,
rendre la défensemontpelliéraine ridicule
à grands coups de petits ponts et marquer le
but de l’année. Cela n’aurait rien changé. La vedette
de la soirée à La Mosson s’appelait bien
Marcelo Bielsa
Le technicien
argentin n’était pas là pour parler business,
mais bien pour observer sa possible future
équipe, décortiquer son jeu et analyser son rendement
actuel. Le score de la rencontre ? Il
n’avait pas de réelle importance en fin de compte.
L’ancien coach de l’Athletic Bilbaoa d’ailleurs
autant souri lorsque Manuel Amoros, assis à sa
droite, est revenu avec une bouteille de Nestea à
la main que lorsque l’OM a ouvert le score par
l’intermédiaire du "Petit" en fin de première période.
"El Loco"aplutôt observé les performances individuelles
de chaque Olympien, leur placement,
leur implication dans les duels. Il est sans
doute reparti surpris par certains (et pas que du
côté de l’OM…), mais aussi déçu par d’autres,
comme Nkoulou, largement fautif sur la première
égalisation de Cabella juste après la pause et
complètement dépassé sur la seconde de Sanson
(79). Les carences de l’effectif actuel ne datent
pas d’hier. En maître-tacticien, Bielsa les a bien
sûr relevées, même s’il n’a pas assisté en direct
aux pires sorties marseillaises, et notamment à
l’affront subi au stade Vélodrome face à un très
faible Stade Rennais (0-1) voilà deux semaines.
Heureusement pour lui, mais aussi pour les
joueurs présents cet après-midi-là sur la
pelouse… Il n’aurait pas reconnus ceux qu’il a
vus hier soir, combatifs, généreux dans l’effort
(ce qui n’était pas le cas face aux Bretons), mais
brouillons et maladroits dans la construction. Vu
le peu d’enjeu (si ce n’est le gaind’uneplacequalificative
pour la Ligue Europa, perspective qui
ne passionne pas, même à l’intérieur du club),
les hommes de José Anigo n’avaient pas franchement
de quoi êtremotivés.
La présence du probable successeur de
l’ancienMinot dans les tribunes de La Mosson a
pu, pour quelques-uns, les (re)booster. Particulièrement
ceuxqui savent d’ores et déjàqu’ils poursuivront
l’aventure la saison prochaine, comme
Payet, remplaçant au coup d’envoi, mais qui a eu
la bonne idée d’offrir la victoire à l’OM dans les
dernières minutes.
Les lacunes restent toutefois nombreuses,
dans beaucoupde domaines. Car le succès d’hier
soir est aussi l’un des plus chanceux de toute la
saison. Alignés dans le 4-2-3-1 si cher à Élie Baup
(ce n’est pas le système préféré de Bielsa, adepte
d’un 3-4-3plus offensif), les Olympiens sont souvent
retombés dans leurs travers défensifs, en ne
parvenant pas, par deux fois, à conserver
l’avance qu’ils possédaient. S’ils ont gagné, et
c’est bien là l’essentiel avant de recevoir le Losc,
candidat à la Ligue des champions, dimanche
prochain (21h), ils ont également offert quelques
pistes de travail à l’Argentin et son fidèle adjoint
chilien, Diego Reyes, quand bien-même ces
deux-là en avaient déjà quelques-unes.
Reste que tout n’est pas à jeter dans cetOM-là,
qui s’est imposépour la seconde fois consécutive
après son succès face à l’AC Ajaccio (3-1), il y a
une semaine. Une première en championnat
sous l’ère Anigo 2014. La dernière fois que les
Olympiens avaient remporté deux matches
d’affilée en L1 remontait en effet au bon enchaînement
dumois de novembre 2013, lorsqueMandanda
et ses partenaires étaient venus à bout de
Sochaux, de l’ACA et de… Montpellier.
Une question demeure cependant : cette victoire
à La Mosson apaisera-t-elle l’extrême tension
apparue dans les tribunes du stade Vélodrome
la semaine passée ?Dans le parcage visiteurs,
où avaient pris place un peu moins de 700 supporters
de l’OM hier soir, aucune hostilité n’a été
remarquée envers la direction du club et les
joueurs. Le plus acclamé ayant, une nouvelle
fois, été André Ayew. Par son comportement, irréprochable,
il a sans doute lui aussi marqué quelques
points devant Marcelo Bielsa…