SCHEMA TACTIC !!!!!

◗ LESCOUPS DE PIEDARRÊTÉS AU PROGRAMME
Pris à défaut à deux reprises mercredi contre Rennes, les Olympiens
ont particulièrement mis l’accent sur les coups de pied
arrêtés, hier après-midi. Les joueurs appelés à être titulaires
contre Lens, dimanche soir, ont travaillé le marquage et le placement,
ainsi que la sortie du ballon. Avec une opposition réduite

OM-Bielsa: "Des actions au détriment du collectif"

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Dimanche soir, en clôture de la 12e journée de Ligue 1, l'Olympique de Marseille a beaucoup souffert pour se défaire du Racing Club de Lens (2-1). Tout au long de la partie, les Phocéens ont été mis en danger par un pressing haut des Artésiens et ont trop souvent perdu des ballons dans leur trente derniers mètres, la faute à des initiatives individuelles incontrôlées. "Quand le porteur du ballon ne trouve pas de partenaire, soit il dégage loin, soit il tente des gestes risqués, répond à ce sujet Marcelo Bielsa sur le site officiel du club. Quand on perd des options de passe et que l'on ne veut pas balancer loin devant, il en résulte des actions d'excès sur le plan individuel qui sont au détriment du collectif

"Il y a la main magique
de Bielsa, mais
il manque à l’OM
un artiste aumilieu

◗ BIELSA TRAVAILLE
LA TACTIQUE
Au lendemain d’une journée
marquée par deux séances
de travail, Marcelo Bielsa
n’avait prévu qu’un entraînement,
hier. Au programme,
une mise en place
tactique en vue du déplacement
au Parc des Princes,
dimanche. Les coups de
pied arrêtés ont une nouvelle
fois été au menu.

[size=30]BIELSA : «ON VA PRENDRE DES RISQUES»[/size]
FOOTLIGUE 1PSG - OM


L'entraîneur de l'OM, Marcelo Bielsa, a livré vendredi en conférence de presse quelques clés avant le choc de dimanche au Parc des Princes (21h00): «Il y a une grosse attente autour de ce match, la répercussion du résultat est forcément aussi grande.

Le 07/11/2014 à 15:56:00 | Mis à jour le 07/11/2014 à 17:09:13
FOOT
[size=40]LIGUE 1OMBielsa : «On va prendre des risques»
L'entraîneur de l'OM, Marcelo Bielsa, a livré vendredi en conférence de presse quelques clés avant le choc de dimanche au Parc des Princes (21h00).

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L'enjeu : «une réputation mondiale»

«La réputation de ce "Clasico" est mondiale. Il y a une grosse attente autour de ce match, la répercussion du résultat est forcément aussi grande. Le PSG est une grande équipe avec des joueurs très connus, faire référence à eux ce serait répéter ce qu'on lit partout. Le prestige de cette équipe augmente l'intérêt pour ce match.»

La préparation : «pareille que d'habitude»

[size]«La préparation est pareille que d'habitude, au niveau des points c’est la même chose qu'un autre mais la répercussion n'est pas pareille», a expliqué le technicien argentin, qui a toutefois exclu de mettre une pression supplémentaire à ses joueurs en insistant sur la dramaturgie de ce rendez-vous. «La préparation mentale ne peut jamais être jouée par un entraîneur. Si ce dernier a recours a des clichés, le joueur comprend que l’entraîneur ne parle pas mais répète. Le grand poids du travail de joueur et de l’entraîneur est que le travail effectué joue sur l’auto-estime de chacun : beaucoup de gens se sentent mieux quand leur équipe gagne et inversement, c’est pour cela que le maillot est si important. Mais manipuler le footballeur avec toutes ces données sentimentales n’est pas un procédé noble. De toute manière, ce match véhicule beaucoup d’émotions positives.»

Et si on a pu observer que les Marseillais étaient moins assidus au pressing lors de leurs dernières sorties, Marcelo Bielsa a tenu à en prendre la responsabilité : «Quand l’équipe court, c’est grâce aux joueurs, et quand elle ne court pas, c’est parce que l’entraîneur ne l'a pas assez préparée mentalement pour ça. Cela ne vient pas de l’enchaînement des matches, d’ailleurs la moitié de l’équipe n’avait pas joué contre Rennes. Quand l’effort ne se maintient pas tout le temps nécessaire, l’entraîneur en est responsable, car il n’a réussi à inculquer la force mentale nécessaire à souffrir l’indispensable.»

La tactique : «bloquer Ibra» et «prendre des risques»

L'entraîneur de l'OM part du principe que la star du PSG va bien disputer la rencontre : «Ibrahimovic, de ce que j'ai vu, est en condition de jouer». Il est donc central dans la tactique que doit élaborer le technicien argentin : «Il va falloir gêner Ibra au centre du terrain. Il faudra l'accompagner dans ses courses et ne pas le lâcher. On essayera de faire que les qualités d'Ibrahimovic n'influencent pas le jeu.» Deuxième clé : «La monopolisation du ballon va être très importante dans cette rencontre. Il faut des récupérations et ne pas perdre le ballon.» Et enfin, il va falloir tenter : «Nous allons prendre les risques afin de pouvoir développer notre jeu et arracher la victoire.» Parce que Marcelo Bielsa l'avoue, le choc de dimanche lui fait dresser quelque peu les poils sur les bras : «Le système de jeu du PSG est le genre de système que j'affectionne à défier. On va prendre les risques nécessaires pour aller gagner à Paris.»
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Le 07/11/2014 à 15:56:00 | Mis à jour le 07/11/2014 à 17:09:13
FOOT
[size=40]LIGUE 1OMBielsa : «On va prendre des risques»
L'entraîneur de l'OM, Marcelo Bielsa, a livré vendredi en conférence de presse quelques clés avant le choc de dimanche au Parc des Princes (21h00).

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L'enjeu : «une réputation mondiale»

«La réputation de ce "Clasico" est mondiale. Il y a une grosse attente autour de ce match, la répercussion du résultat est forcément aussi grande. Le PSG est une grande équipe avec des joueurs très connus, faire référence à eux ce serait répéter ce qu'on lit partout. Le prestige de cette équipe augmente l'intérêt pour ce match.»

La préparation : «pareille que d'habitude»

[size]«La préparation est pareille que d'habitude, au niveau des points c’est la même chose qu'un autre mais la répercussion n'est pas pareille», a expliqué le technicien argentin, qui a toutefois exclu de mettre une pression supplémentaire à ses joueurs en insistant sur la dramaturgie de ce rendez-vous. «La préparation mentale ne peut jamais être jouée par un entraîneur. Si ce dernier a recours a des clichés, le joueur comprend que l’entraîneur ne parle pas mais répète. Le grand poids du travail de joueur et de l’entraîneur est que le travail effectué joue sur l’auto-estime de chacun : beaucoup de gens se sentent mieux quand leur équipe gagne et inversement, c’est pour cela que le maillot est si important. Mais manipuler le footballeur avec toutes ces données sentimentales n’est pas un procédé noble. De toute manière, ce match véhicule beaucoup d’émotions positives.»

Et si on a pu observer que les Marseillais étaient moins assidus au pressing lors de leurs dernières sorties, Marcelo Bielsa a tenu à en prendre la responsabilité : «Quand l’équipe court, c’est grâce aux joueurs, et quand elle ne court pas, c’est parce que l’entraîneur ne l'a pas assez préparée mentalement pour ça. Cela ne vient pas de l’enchaînement des matches, d’ailleurs la moitié de l’équipe n’avait pas joué contre Rennes. Quand l’effort ne se maintient pas tout le temps nécessaire, l’entraîneur en est responsable, car il n’a réussi à inculquer la force mentale nécessaire à souffrir l’indispensable.»

La tactique : «bloquer Ibra» et «prendre des risques»

L'entraîneur de l'OM part du principe que la star du PSG va bien disputer la rencontre : «Ibrahimovic, de ce que j'ai vu, est en condition de jouer». Il est donc central dans la tactique que doit élaborer le technicien argentin : «Il va falloir gêner Ibra au centre du terrain. Il faudra l'accompagner dans ses courses et ne pas le lâcher. On essayera de faire que les qualités d'Ibrahimovic n'influencent pas le jeu.» Deuxième clé : «La monopolisation du ballon va être très importante dans cette rencontre. Il faut des récupérations et ne pas perdre le ballon.» Et enfin, il va falloir tenter : «Nous allons prendre les risques afin de pouvoir développer notre jeu et arracher la victoire.» Parce que Marcelo Bielsa l'avoue, le choc de dimanche lui fait dresser quelque peu les poils sur les bras : «Le système de jeu du PSG est le genre de système que j'affectionne à défier. On va prendre les risques nécessaires pour aller gagner à Paris.»
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Si proches, et si loin à la fois. Opposés en clôture de
la 14e journée de Ligue 1, ce soir au stade Vélodrome(
21h), l’OM et les Girondins de Bordeaux entretiennent
une longue histoire dans le football français,
empreinte de rivalité.Commeen témoigne cette 52e rencontre
en première division, à Marseille, entre les deux
clubs (28 victoires olympiennes, 18 nuls, 5 défaites).



Mais si l’OM a l’occasion, dès ce soir, de reprendre les
rênes du championnat que le PSG lui a provisoirement
piquées vendredi, la formation au scapulaire, quatrième
au classement, espère faire un coup au Vel’ (où on attend
54000 spectateurs environ).
Ce match au sommet marque aussi les retrouvailles
entre deux clubs que tout oppose : de l’identité des deux
villes, entre Marseille la fiévreuse et Bordeaux la discrète,
à l’ADN de chaque institution, en passant par la ferveur
des supporters. Et sans parler du palmarès... Finalement,
la seule nouveauté commune, cette saison, pour
les Olympiens et les Girondins est d’être dirigés par
deux (fortes) têtes, novices en L1 : Marcelo Bielsa et
Willy Sagnol. Deux personnages aux antipodes, mais qui
obtiennent des résultats depuis leur nomination respective.
Chacun à leur manière.
Le premier, qui dort (presque) en survêtement,
s’appuie sur une science du jeu infaillible, des principes
intangibles et 24 ans d’expérience au plus haut niveau.
Le second, toujours impeccablement cintré dans ses
chemises, découvre un nouveau métier, apprend une
nouvelle vie après une carrière de joueur bien remplie
au niveau international. Depuis leur arrivée, l’un et
l’autre se rejoignent néanmoins en impulsant une philosophie
de jeu audacieuse, portée vers l’avant.
Bielsa - Sagnol, le contraste
À ceci près que "Bielsa le Fada" vit sa passion pour le
ballon rond jusqu’à la dernière goutte. Hier encore, le
gourou de Rosario s’est pointé au stade Lebert, à Marseille,
pour observer la victoire des U19 nationaux de
l’OM, face à Monaco (4-3), explosant de joie sur le
deuxième but de Porsan-Clemente. À la pause, il en a
profité pour gribouiller le onze de ce soir sur une feuille
volante. Sagnol, lui, préfère déléguer à ses adjoints le
soin de superviser les autres équipes du club.
Fin septembre, en conférence de presse, l’ex-sélectionneur
des Espoirs s’était d’ailleurs exprimé sur la patte
Bielsa. "Il a une méthode forcément très particulière,
qui amène toujours des résultats immédiats, mais qui ne
durent jamais, expliquait-il. J’ai connu des entraîneurs
comme ça, Felix Magath par exemple. En Allemagne,
dans tous les clubs qu’il a faits, il a eudes résultats immédiats.
Mais lorsqu’on considère les joueurs comme des
machines, au bout d’un moment, on se heurte à l’homme
et ça devient difficile." Il avait, ensuite, précisé sa pensée,
quelques jours plus tard. "On est tous d’accord, journalistes,
entraîneurs, joueurs, présidents pour dire que la méthode
qui marche, c’est celle qui fait gagner. Donc, sa méthode,
c’est celle qui fonctionne. Mais il y a trois semaines,
on m’a interrogé à ce sujet et j’ai dit que cette méthode
était très exigeante physiquement, qu’on ne savait pas
ce que ça donnerait sur la durée. Du coup, on a interprété
ça comme’ Sagnol critique Bielsa’. Ça me désole...", déplorait-
il. Il n’avait pas encore connu la polémique avec ses
propos sur le "joueur typique africain".
Interrogé vendredi sur le parallèle avec "Quälix" (le
surnom de Magath outre-Rhin, un calembour entre son
prénom et le verbe quälen, qui signifie… torturer), le
technicien argentin a répondu à la comparaison. Dans
son style. "Je ne connais pas assez Felix Magath pour savoir
si cette comparaison est un éloge ou une critique.
Mais, si c’est pour le prestige de Magath, je le prends comme
un éloge. Et je le remercie, a déclaré El Loco. J’en profite
pour valoriser la culture tactique qu’a apportée Willy
Sagnol."
Les amabilités entre les deux se termineront ce soir
avec la poignée de mains d’avant match. Et les choses
sérieuses pourront dès lors commencer.
Jean-

Différence
de style
Par Sébastien AUMAGE
Jusqu’à hier, Marcelo Bielsa et
Willy Sagnol ne s’étaient échangés
des amabilités que par médias
interposés. L’ex-sélectionneur
des espoirs avait d’abord apporté
son bémol sur les méthodes
de l’idole de Rosario, qu’il
comparait à Felix Magath pour sa
stratégie à court terme, avant de
corriger ses propos face à la levée
de bouclier. L’Argentin, malin,
lui avait répondu en lui adressant
des louanges, vendredi, lors
du point presse. Les deux hommes
sont des novices en Ligue 1.
C’est sans doute là leur seul
point commun. Hier, pendant
que Sagnol exultait pour célébrer
le but de Touré, Marcelo
Bielsa poussait une gueulante
pour "fêter" à sa manière
l’égalisation de Lemina. Gignac libère
son équipe à cinq minutes
du coup de sifflet final ? El Loco
profite du passage du buteur sur
l e banc de touche, venu
l’enlacer, pour lui rappeler ses
consignes défensives. Ce n’est finalement
que lors du but de Batshuayi
que l’entraîneur olympien
s’est - enfin- lâché, serrant les
poings pour savourer sa victoire.
À la manière qu’il l’avait fait la
veille, du côté du stade Roger-Lebert,
pour le but de Porsan-Clemente
en U19 Nationaux. Le bonheur
simple d’un coach qui, cette
fois-là, n’était pas encore dans la
réflexion du coup d’après

[size=36]om : "15 ans que je réfléchis" (bielsa)
OM en direct-Région en direct
Mercredi 26/11/2014 à 15H41 Marseille[/size]




Présent en conférence de presse avant le match contre le FC Nantes vendredi soir (rencontre à suivre en direct sur LaProvence.com), Marcelo Bielsa a longuement parlé de l'idée d'associer deux numéros 9 :
"Aligner Gignac et Batshuayi est une alternative. Mais ça fait 15 ans que je réfléchis sur le thème d'associer deux numéros 9. C'était la même réflexion avec Batistuta et Crespo. Associer deux numéros 9, c'est trouver une certaine commodité pour celui qui fait des concessions et qui abandonne son poste."

"Ils t'obligent à
défendre. Ils répètent,
répètent, répètent, et
à unmoment donné,
ils te broient "
MICHELDER ZAKARIAN

EXPLICATIONS
Pourquoi les Olympiens carburent au superMarcelo Bielsa est d’une exigence extrême. Aussi
bien envers lui-même que son staff et ses ouailles.
ElLoco réclame un investissement sans faille aux
entraînements comme en match. Et il n’aime rien
tant que s’appuyer sur un onze similaire d’un
match à l’autre, sauf si les blessures ou les suspensions
l’en empêchent. Beaucoup de supporters redoutaient
que les Olympiens tirent rapidement la
langue, éreintés par la répétition des efforts, usés
par l’enchaînement des matches.
D’autant que la préparation estivale n’avait rien
eu de classique. "C’est l’une des moins dures que
j’aie connue", dévoilait Dimitri Payet il y a peu. Féru
de préparation physique, Bielsa a apposé sa griffe
d’emblée et imposé son style bien à lui. Plutôt
que d’infliger des footings à répétition avec des
charges de travail colossales, il a programmé un calendrier
de matches amicaux digne d’un vrai marathon,
jalonné de cinq rencontres en quinze jours.
Alors que la mi-saison se profile, Gignac et ses
partenaires carburent toujours au super et finissent
leurs matches en trombe en faisant rompre
leurs rivaux. Grâce, notamment, à un calendrier allégé.
L’absence de coupe d’Europe permet au staff
d’insister au maximum sur la régénération. Un
autre facteur explique également cette fraîcheur
physique. Elle découle directement de la méthode
bielsiste. Celle-ci repose sur plusieurs fondamentaux
immuables : la répétition des gestes,
l’accélération et la tonicité. Les exercices de pressing
effectués en comité restreint permettent aux
Olympiens de récupérer le ballon haut et rapidement,
mais surtout de ne pas courir dans le vide. Ce
qui permet, aussi, de soigner l’aspect mental. Mais
qui n’empêchera pas un quelconque coup de pompe.
Au centre Robert Louis-Dreyfus, tout le monde
en est conscient.

Le réalisme à la sauce Bielsa
6 réponses

« L’OM est une équipe difficile à jouer, c’est ce qu’on fait de mieux actuellement. Ils sont très bons dans la possession du ballon, les couloirs sont difficiles à maîtriser, il y a de l’engagement, de l’impact… C’est une très bonne équipe qui fait le boulot. » Si Albert Cartier n’a pas été avare de louanges à la fin du match contre Metz, ce n’est pas le premier à dresser une couronne de lauriers à l’entraîneur argentin. Par sa qualité de rouleau compresseur qui aime à jouer toujours plus en avançant, l’OM impressionne. Et ce dimanche contre les Lorrains, encore davantage car les Marseillais n’ont pas réalisé un grand match. Mais ils se sont montré réalistes et ont encore inscrit 3 buts. Beaucoup plus qu’à Lorient, moins bien que contre Bordeaux. Mais cet OM-là tient la route. Et Bielsa applique totalement ses idées.
Loin des clichés habituels.
Il est habituellement convenu selon lui, qu’un entraîneur préfère ne se créer qu’une seule occasion et la mettre au fond plutôt que de s’en créer un bon nombre et de n’en mettre qu’une seule au fond. Ce qui serait une forme d’échec. Bielsa soutient le contraire. Selon lui, il faut toujours chercher à se créer beaucoup d’occasions, il en restera toujours quelque chose. « Pour moi, ce n’est pas discutable. On évalue les équipes au nombre de buts marqués mais aussi pour le nombre d’occasions qu’elle se crée. Car il faut juger au delà des résultats et analyser la production globale. Le pourcentage doit s’analyser sur une grande quantité de rencontres, pas sur une poignée de matches. Alors oui pour le résultat sec, il vaut mieux en avoir une seule et la transformer mais pour un projet au long cours, il vaut mieux s’en créer plein, quitte à en louper beaucoup au début, avec le temps, la quantité de buts va augmenter. » Et l’OM le prouve en étant meilleure attaque en ce moment même du championnat. Avec l’un des meilleurs buteurs Gignac qui talonne Lacazette, avec son rythme de champion.
Payet et Mandanda au top
Mais ceux qui font la différence totalement, c’est trois membres de la colonne vertébrale de cette équipe, Payet, NKoulou, Mandanda. Dimitri Payet est redevenu l’excellent joueur qu’il était à Saint-Etienne puis à Lille pour sa deuxième année d’exercice. Sa justesse de passe est tout-à-fait bluffante et intéressante pour « déséquilibrer » l’adversaire. Mais ce qui est tout aussi structurant, c’est la régularité de Mandanda. Au delà des occasions réussies, il y a aussi sa sûreté de main au moment où l’adversaire peut parfois prendre l’avantage. Derrière une équipe qui prend des risques, rien n’est plus rassurant.
Pas d’éléments extérieurs perturbateurs
Il y a encore deux choses qui font la différence : les efforts de replacement de tous les joueurs offensifs surtout. Personne ne se laisse aller à des états d’âme, sauf sans doute Thauvin recadré par Bielsa dans le vestiaire contre Metz. Mais chacun respecte les consignes. C’est un vrai plus pour le groupe. Et de deux, Bielsa n’assomme pas les joueurs de consignes contradictoires. Sa méthode est connue de tous, ses principes fondateurs tout autant. Et il n’y plus aucune porosité avec d’autres secteurs du club qui pouvaient mettre à certaines époques, leur grain de sel dans la gestion sportive de cette équipe ( ce qui aurait largement plu à Didier Deschamps, par exemple…). Pas de directeur sportif, de membre du centre de formation, et un président qui se tient désormais à distance. Sans doute serait-il intéressant de travailler plus avant sur la connaissance des adjoints de Bielsa, et de la dynamique de ce staff pour voir comment il fonctionne. Qui détient une partie du pouvoir et comment ces adjoints influencent Bielsa dans sa réflexion, mais aujourd’hui de ce que l’on observe, l’équipe se régule elle même. C’est le cas quand l’ambiance n’est pas viciée et que tout le monde tire dans le même sens…
 
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OM : du travail devant le but au programme
OM en direct - Région en direct
Mercredi 10/12/2014 à 17H32 Marseille






Les Olympiens ont eu droit à un entraînement poussé ce mercredi après-midi de près de 2 heures, révèle OM.net. Au programme : de nombreux excercices tecnhinques durant lesquels les hommes de Marcelo Bielsa ont répété les passes, les placements, les relances. Ensuite, c'est un travail devant les buts qui a occupé les joueurs.

[size=40]Bielsa : «Pas les mêmes erreurs»
Quatre jours après l'élimination contre Grenoble (CFA) en 32es de finale de la Coupe de France, Marcelo Bielsa a livré son analyse sur cette désillusion. «Les contre-attaques adverses nous ont fait très mal.» «On ne devrait pas les répéter vendredi» contre Montpellier, a-t-il assuré.

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Marcelo Bielsa a analysé l'élimination contre Grenoble. (L'Equipe)

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«Vous avez assumé la défaite contre Grenoble dès la fin de la rencontre dimanche. Est-ce une manière de protéger vos joueurs?
Quand je parle publiquement, il se peut que je ne dise pas tout ce que je pense, mais je ne dis jamais le contraire de mes pensées. La différence entre les deux équipes était énorme. C’est la responsabilité de l’entraîneur de faire en sorte que son équipe ne commette pas d’erreurs qui réduisent les différences entre les deux effectifs. L’entraîneur doit faire en sorte que chaque joueur exploite son potentiel. Je n’ai pas réussi à le faire contre Grenoble. On a facilité leur réussite avec nos erreurs. Je me sens responsable de la manière de jouer de mon équipe.



[size]Quels enseignements tirez-vous des défaites contre Montpellier (2e j.) et Grenoble?
Les matches contre Montpellier et Grenoble ont des points communs. A chaque fois, les contre-attaques adverses nous ont fait très mal. Elles se produisent quand on perd le ballon et que le repli défensif est désorganisé. C’était évident contre Grenoble. On ne devrait pas les répéter vendredi. Dans le foot il n'y a jamais de garantie. On ne peut rien promettre. Mais j'ai une certitude: tous les matches que l'on joue nous sommes capables de les gagner. Nous allons le démontrer vendredi.

Comment allez-vous vous organiser pendant la CAN, avec les absences de Nkoulou et Ayew?
Je vais utiliser les joueurs que j’ai à disposition.

Voulez-vous conserver André Ayew jusqu’à la fin de la saison?
C’est une décision du club et d’André Ayew. Ils décideront ce qu’ils décideront.



Pensez-vous aligner Benjamin Mendy sur le côté à la place d’André Ayew?
On a essayé avec Gignac, avec Payet. Il va falloir continuer d’explorer des pistes. Benjamin Mendy, c’est une option, mais je ne l’imagine pas pour le match de vendredi contre Montpellier. Je préfère une option plus offensive. Si Mendy joue devant, le latéral qui le remplacera sera moins offensif.

Pouvez-vous nous donner votre onze?
Je n’ai pas encore mon onze titulaire. J’ai encore quelques doutes. Fanni et Morel sont de très bonnes options en défense centrale. Leurs remplaçants sont Aloe et Doria.

Comment expliquez-vous la différence de performance entre vos matches à domicile et à l’extérieur?
On joue toujours pareil. Les statistiques des matches le confirment. On essaie toujours de dominer et d’attaquer.»
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Qui jouera à gauche? Privé d’Ayew et Alessandrini, Marcelo Bielsa se creuse la tête
pour composer le couloir gauche de son attaque. "J’ai déjà essayé
Gignac et Payet et on peut continuer à explorer des solutions pour
améliorer le rendement de l’équipe", a glissé l’Argentin. Mendy?
"Oui, mais cela signifierait que le latéral gauche serait moins offensif
que lui." Boutobba? "Il faut être très prudent dans le développement
des jeunes joueurs, éviter de les lancer trop tôt, surtout dans le
contexte de l’OM. Et Boutobba est très jeune". Thauvin tient la corde,
Gignac glissant alors sur le côté droit