SCHEMA TACTIC !!!!!

Cet OM-là impressionnePar Vincent Duchesne, 24-09-2014

• [url=javascript:sizeplus()][/url]
  
• [url=javascript:sizemoins()][/url]
  
• [url=javascript:window.print()][/url]
  
• 0
  
• 
  
  
  
• Tweeter
  
  
• [url=javascript:void(0);]inShare[/url]
  

André-Pierre Gignac et l'OM ont écrasé Reims - Panoramic
En alignant une cinquième victoire consécutive en Ligue 1, Marseille a marqué les esprits mardi soir à Reims (0-5). A tel point que les victimes d’un soir voient en l’OM un candidat sérieux au titre.

Et si le principal et unique adversaire du Paris SG cette saison en Ligue 1, c’était l’OM ? Journée après journée, cette idée commence à se propager. Cette hypothèse ne cesse de prendre de l’épaisseur à mesure que Marseille avance. A un rythme effréné. Guingamp ? Logiquement dominé au Roudourou (0-1). Nice ? Balayé au Vélodrome (4-0). Evian TG ? Surclassé à Annecy (1-3). Rennes ? Puni sur la Canebière (3-0). Reims mardi soir ? Piétiné à Auguste-Delaune (0-5). Propulsé leader du championnat le week-end dernier, le club phocéen a ainsi poursuivi sur sa lancée dévastatrice en alignant une cinquième victoire consécutive en Champagne. 

Plus rapide, plus puissant, plus intense, plus technique, plus tactique. Cette équipe m'a donné l'impression d'un rouleau-compresseur
— Jean-Luc Vasseur (entraîneur de Reims)

Là où le PSG s’était fait piéger lors de la première journée (2-2) par manque d’efficacité dans la première demi-heure de jeu, Marseille s’est régalé. En ne commettant par la même erreur. En appuyant là où ça fait mal avec deux buts en 20 minutes. Mais surtout en déployant un jeu de qualité, fait de redoublements de passes, de décalages, de combinaisons… «On est plaisant à voir jouer, on régale nos supporters. C’est vraiment le top d’évoluer dans cette équipe et de la regarder. Il ne faut pas changer, rester dans cette dynamique», a souligné Romain Alessandrini, entré en cours de jeu ce mardi. «On dit toujours que le travail paie et on travaille beaucoup. J’ai vraiment l’impression que c’est en train de payer, admet Florian Thauvin. Le coach ne nous laisse pas une minute de répit. Il est toujours derrière nous. Qu’on gagne ou pas il ne nous lâche pas». Et cela se voit, se ressent. 

Cet OM version Bielsa semble monter en puissance à chaque sortie. «Ça va vite, dans l’impact c’est costaud. C’est une équipe qui pratique un beau football avec beaucoup de dynamisme. C’est une équipe qui est en train de naître», a reconnu Jean-Luc Vasseur, le coach rémois, admiratif devant la supériorité manifeste de l’adversaire, «plus rapide, plus puissant, plus intense, plus technique, plus tactique». «On a été dépassé. On était étouffé, ça courait dans tous les sens, de manière coordonné, a ajouté l’ancien entraîneur de Créteil. Cette équipe m'a donné l'impression d'un rouleau-compresseur». Un terme que l’on avait l’habitude d’associer au PSG la saison dernière. 

Si Marseille continue à jouer tel que je le vois jouer ces dernières semaines et que le PSG ne se réveille pas…
— Jean-Pierre Caillot, président de Reims

Ce «sentiment d’impuissance» révélé par Gaëtan Courtet était également l’une des marques de fabrique de la bande à Zlatan. Aujourd’hui, c’est la troupe de Marcelo Bielsa qui en impose. «Avec un Gignac qui marche sur l’eau», dixit l’attaquant rémois. Auteur d’un doublé contre Rennes samedi, le Martégal a remis ça à Reims. Ses 7^e et 8^e buts de la saison après seulement 7 journées ! Depuis David Trezeguet lors de la saison 1999-2000, aucun buteur n’avait atteint un tel total en si peu de temps. Pas même le colosse suédois. «Il est à l’image de l’équipe», se réjouit Dimitri Payet. A savoir euphorique et en pleine confiance. Jusqu’à quand ? Jusqu’où cet OM tout feu tout flamme peut-il aller ?

Si côté marseillais, le fameux «Il ne faut pas s’enflammer» revenait inlassablement dans toutes les bouches, les Rémois, eux, n’ont pas hésité à voir les choses en grand pour ce Marseille champagne. «J’ai été très impressionné par l’OM qui nous a donné une leçon de football, a ainsi déclaré Jean-Pierre Caillot, le président du Stade de Reims. Si Marseille continue à jouer tel que je le vois jouer ces dernières semaines et que le PSG ne se réveille pas, ce ne sera peut-être pas le champion que tout le monde attend à l’arrivée». «Je suis sûr qu’ils vont aller taquiner le PSG», a même prédit Jean-Luc Vasseur. «Les larges victoires peuvent générer de l'excès de confiance, mais nous allons essayer de nous en garder, a tenté de tempérer Marcelo Bielsa, dont le nom a été scandé à plusieurs reprises par les nombreux supporters marseillais présents au stade mardi soir. C'est bien sûr trop tôt pour parler du titre. Ne tirons pas de conclusion sur une portion du championnat, nous jugerons à la fin.» Nous n’en sommes après tout qu’à la 7^e journée…

Vidéo : le point sur l'OM avant le match de dimanche

Marseille / Publié le Vendredi 26/09/2014 à 19H45 http://www.laprovence.com/actu/region-en-direct/3057278/video-le-point-sur-lom-avant-le-match-de-dimanche.html

#article-texte .jDiaporama {width:480px !important;} #article-texte ul.diaporama1 {width:480px !important;} #article-texte .jDiaporama li span.desc {top: 269px;} #article-texte .jDiaporama_controls {top: 269px;} #article-texte .article-pic {width:480px !important;min-height: 364px;} #article-texte .jDiaporama .desc .legend {width: 310px;} #article-texte .boxpic {margin-top:5px;} #article-texte div.pic{padding-top: 2px;}







C'est en leader que l'Olympique de Marseille recevra, ce dimanche à 21h, Saint-Etienne sur la pelouse du Vélodrome. Après cinq victoires d'affilée, les Olympiens pointent en effet seuls à la première place du classement de Ligue 1. Notre journaliste sportif, Eric Puech, fait le point.

C’est
l’Argentine! À Marseille, le changement,
c’est maintenant! Dans les tribunes,
sur la pelouse, le Vélodrome
est transfiguré, l’OM métamorphosé.
Épatant leader du
championnat après huit journées,
le club olympien est désormais
"bielsa-isé". Les Verts ne diront
pas le contraire. Comme si
l’entraîneur argentin n’avait pas
seulement posé sa patte sur le
projet de jeu. La grinta des
joueurs en est le parfait exemple
tant les Marseillais, fantomatiques
l’an passé, courent après le
ballon comme des morts de
faim. On est à deux doigts de se
demander si, dans le vestiaire, le
maté des Torrente n’a pas remplacé
la chicha de Diawara.
Rénové dans le cadre de
l’Euro-2016, le stade marseillais
prend aujourd’hui des airs de forteresse
imprenable digne de La
Bombonera ou du Monumental,
les citadelles de Boca Juniors et
River Plate (lire ci-contre). Même
quand l’OM offre deux visages,
les fidèles encouragent,
chantent et sifflent quand cela le
nécessite. Un concert de décibels
étourdissant livrés en
choeur par les supporters. Sans
oublier de déverser les fameux
"papelitos". "Il fait peur, ce stade!",
lâchait hier Laurent Paganelli,
l’Avignonnais tout terrain
de C+. "Ça risque de faire peur à
pas mal de monde !", prolongeait
Dimitri Payet à la pause.
C’est l’Argentine !

OM : "Le départ de Valbuena a libéré plusieurs joueurs" (Pierre MénèS



Pierre Ménès le répète depuis plusieurs semaines : il apprécie les prestations de l'OM depuis le début de la saison. Lors d'un tchat accordé au quotidien 20 Minutes, le journaliste du CFC a déterminé les deux points déterminants du bon parcours des Olympiens.

"L’arrivée de Bielsa qui a apporté ses méthodes mais surtout une vraie volonté offensive, et le départ de Valbuena qui a libéré plusieurs joueurs à commencer par Payet.
Maintenant l’OM tourne sur une rotation inexistante, il faut voir s’il y aura des pépins physiques, mais ce n’est pas le plus important pour moi. J’attends avec impatience les prochaines rencontres de l'OM".

http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Le-pressing-de-bielsa-decortique/503648

Le 03/10/2014 à 11:20:00 | Mis à jour le 03/10/2014 à 12:56:25
FOOT
[size=40]LIGUE 1OMMarseille: le pressing de Bielsa décortiqué
Caen, qui reçoit ce samedi l'Olympique de Marseille (17h), peut s'attendre à subir l'intense pressing instauré par Marcelo Bielsa depuis son arrivée. En voici les clés, décortiquées en vidéo et avec l'éclairage de Johan Micoud.

[/size][size]TweeterPartagerPartager

[/size][size]TweeterPartagerPartager

76
a+a-imprimerRSS

Maseille-Saint-Etienne lors de la 8e journée de Ligue 1 (L'Equipe)

[/size]

Depuis son arrivée à Marseille, Marcelo Bielsa n’a pas trahi sa réputation d’entraîneur prônant un jeu offensif basé sur un pressing de tous les instants. Il suffit pour s’en convaincre de regarder n’importe quel match de l’OM cette saison. « À la perte du ballon, on le récupère dans les dix secondes, Bielsa y tient absolument, détaillait récemment  André-Pierre Gignac, premier concerné par la nouvelle stratégie (L’Equipe du 23 septembre 2014). Du coup, on court moins, et mieux. Même si j’avoue que le pressing est intense, difficile, il faut le faire pour le bien de l’équipe. »

Les chiffres confirment cette impression. Le parieur et spécialiste des statistiques Colin Trainor a récemment mis en évidence cette facette essentielle du jeu de l’OM de Bielsa. Pour quantifier le pressing, il a mis au point un outil, le nombre de passes adverses par action défensive aussi appelé PPDA (« passes per defensive actions »). Plus ce chiffre est bas, plus le pressing est intensif. En Ligue 1, le PPDA médian au cours des quatre dernières saisons a été de 10,75. Sur les sept premières journées de la saison 2014/15, celui de Marseille a été de 8,66, le plus faible ratio du championnat devant Toulouse (9,23) et le PSG (9,32). Voici en images l'analyse de Johan Micoud, consultant pour L'Equipe 21, et quelques séquences qui illustrent la parfaite application des principes du pressing par les Marseillais.

1. Le coup d'envoi

Troisième journée de championnat, Guingamp donne le coup d'envoi au Roudourou. Les quatre attaquants marseillais (Gignac, Payet, Ayew et Thauvin) sont alignés sur la ligne médiane et se lancent dès le coup de sifflet dans un sprint vers le camp adverse. L'image n’est pas sans rappeler les stratégies d’un autre grand technicien, Zdenek Zeman, dont l’équipe de Cagliari a commencé sa victoire contre l’Inter dimanche dernier avec pas moins de huit joueurs sur la ligne de milieu de terrain (à la différence de Marseille, Cagliari donnait le coup d’envoi). 







Résultat : Gignac récupère le ballon après quelques secondes, transmet à Payet qui décale Thauvin, déjà en position de tir, et l’OM s’est créé une grosse occasion de but, que l’ancien Bastiais ne concrétise pas. 

2. Un pressing qui entraîne des buts

Récupérer des ballons haut sur le terrain permet donc de se créer des occasions de but, c’est même l’un des objectifs premiers du pressing. Sur ce dégagement à la main de Ruffier dans l’axe lors du récente Marseille-Saint-Etienne, Yohan Mollo se retrouve encerclé par trois adversaires. Payet récupère et lance Ayew côté gauche d’un ballon un peu trop profond. C’est ici qu’intervient la deuxième récupération de balle marseillaise, due autant au bon pressing d’Ayew qu’à une erreur individuelle de François Clerc qui protège mal son ballon. Ayew remet à Payet qui marque son troisième but de la saison en Ligue 1.

3. Une forte présence dans le camp adverse

Un pressing intense nécessite d’avoir un nombre important de joueurs dans la moitié de terrain adverse. Cette image, tirée du dernier Reims-OM à la 80e minutes, alors que les Marseillais menaient déjà 5-0 à l’extérieur, montre la capacité des Marseillais à quadriller le territoire adverse tout au long d'un match :







Le pressing de l’OM était de la même intensité au début du match, et a abouti au premier but de Gignac. Au moment de la récupération Rémoise, pas moins de sept Marseillais sont dans la surface adverse ou à proximité (à une dizaine de mètres). Reims tente de relancer par du jeu court à deux reprises, sans parvenir à enchaîner plus d’une passe. Une fois le ballon récupéré par les hommes de Bielsa, forcément très haut, il leur suffit de deux passes pour mettre Benjamin Mendy en position de centre après un bon dédoublement. La suite illustre une autre force olympienne de ce début de saison : la précision dans les gestes décisifs avec un centre millimétré et une tête victorieuse de Gignac. 

4. Une bonne coordination

« Il est difficile de presser pendant tout un match, il y a forcément des moments plus pénibles, avec la fatigue et un manque de lucidité, analysait récemment le Niçois Eric Bauthéac dans L’Equipe (23 septembre). Mais on voit bien que tous les déplacements sont parfaitement coordonnés à l’entraînement... » Une coordination mise en évidence sur cette séquence, tirée du match face à Saint-Etienne.

Chaque joueur Marseillais harcèle le porteur du ballon quand celui-ci se trouve dans sa zone, quitte à sortir de celle-ci pour suivre le joueur jusqu’à ce qu’il fasse une passe avant de revenir se placer et d’attendre le prochain adversaire qui se présentera. Sur la séquence, André Ayew vient mettre la pression sur Kevin Monnet-Paquet dans le centre du terrain et le suit jusqu’au côté droit du terrain jusqu’à réussir à placer un tacle glissé. Saint-Etienne conserve le ballon, et Ayew revient immédiatement sur son côté gauche d’une course de 20 mètres avant d’y intercepter définitivement une mauvaise passe de Saint-Maximin. 

5. Un pressing immédiat à la perte de balle

Pour un pressing efficace, «il faut inculquer aux joueurs le réflexe de repartir dès la perte du ballon pour aller le récupérer tout de suite, explique l’ancien international Johan Micoud. On a plutôt tendance à reculer machinalement quand on perd le ballon, alors qu’au contraire il faut que celui qui est le plus près du ballon enclenche le pressing et aille très vite sur le porteur ». Sur la séquence ci-dessus, les Marseillais appliquent à la lettre ce principe : André Ayew, toujours lui, sprinte dès que le centre de Benjamin Mendy est repoussé, suivi ensuite par Gignac. 

6. Une différence évidente avec l'année dernière

« Ce qui est très important, c’est que tout le monde fasse le pressing en même temps, souligne Micoud. Si vous avez trois attaquants qui pressent très haut et tout le reste de l’équipe qui repart vers l’arrière, l’adversaire va trouver facilement des joueurs au milieu. » Une règle d’or que les Marseillais n’appliquaient pas avec la même constance l’année dernière comme on peut le voir sur ces images tirées de la rencontre Marseille-Monaco lors de la 4e journée du dernier exercice, avec un Joao Moutinho qui remonte le ballon dans l’axe du terrain sans être inquiété et a tout le temps d’ajuster sa passe décisive pour Emmanuel Rivière.

« Par rapport à la saison dernière, quand nous les avions battus à trois reprises, c’est le jour et la nuit. Ils étaient plus attentistes, moins sur les ballons, on pouvait se mettre à jouer » estimait l’Aiglon Bauthéac dans notre journal. Difficile de le contredire au vu de ces images.

Grégoire Fleurot

Ligue 1 : ces Marseillais ne lâchent rien
0 commentaire
Publié le 05/10/2014 à 06h00 , modifié le 05/10/2014 à 08h34

L’OM, leader intouchable, a signé, au bout du suspense, sa septième victoire d’affilée.

93e minute : Gignac vient d’offrir la victoire à l’OM. © Photo
Photo AFP









I
ls le tenaient, leur point. Après avoir concédé l'ouverture du score, par Romao (74e), les Caennais avaient su revenir dans la partie, par une tête d'Yroundu Musavu-king, dix minutes plus tard (84e). Et puis, André-Pierre Gignac, peu en vue jusque là, a surgi, pour planter un coup fatal aux locaux. D'une frappe dont il a le secret, l'attaquant marseillais a percé le rideau caennais, offrant à son équipe une victoire méritée mais longtemps retardée. Des Caennais appliqués Échaudé par la première période ratée de ses joueurs face au Paris SG il y a dix jours, l'entraîneur Patrice...

[size=32]OM-Toulouse : "Un redoutable combat tactique"[/size]

MARSEILLE / PUBLIÉ LE VENDREDI 17/10/2014 À 19H25





La Ligue 1 reprend ses droits ce week-end. L'OM reçoit Toulouse avec pour objectif une huitième victoire consécutive. Les Olympiens, menés par un André-Pierre Gignac en pleine bourre, arboreront un maillot collector pour l'occasion. Alexandre Jacquin, journaliste au service des sports, annonce un redoutable combat tactique entre les deux équipes.

Au lendemain du match où les coiffeurs ont battu Marignane (2-1),
une nouvelle opposition a eu lieu dans le huis clos de LaCommanderie,
hier après-midi. Cette fois, les titulaires habituels se sont
frottés à une sélection de jeunes. Marcelo Bielsa a particulièrement
mis l’accent sur le travail tactique

[size=36]Marseille pris au piège[/size]

Publié le 27/10/2014 à 03:49, Mis à jour le 27/10/2014 à 08:27

Ligue 1 - En clôture. L'OM a chuté hier soir à Gerland et voit le PSG revenir à 4 longueurs à 15 jours du «classique»

Gourcuff a inscrit son 3 e but de la saison./ Photo AFP

Lyon a trouvé la faille de l'OM version Bielsa hier soir à Gerland. Alors que l'Olympique de Marseille semblait imprenable depuis 8 journées, Hubert Fournier a mis en place une tactique qui a complètement déstabilisé l'actuel leader du championnat mais désormais plus qu'à quatre longueurs du PSG.
En évoluant très haut d'entrée de jeu et en faisant bien tourner le ballon, obligeant le bloc marseillais à s'écarter, les Lyonnais ont pris le match par le bon bout et ont surtout privé l'arme fatale de l'OM de sévir. En effet, Gignac n'a pas vu beaucoup le cuir en première période.
Cette grosse domination lyonnaise a duré une bonne vingtaine de minutes pendant lesquelles Marcelo Bielsa a aboyé des ordres à ses joueurs sans jamais se rasseoir sur sa glacière. Puis Thauvin et Ayew ont appliqué les consignes de leur coach, sont descendus récupérer le ballon plus bas, en s'appuyant sur Imbula ou Payet pour faire le relais à la transition offensive. Une configuration plus fidèle au match contre Toulouse (2-0) par exemple. Ayew s'est d'ailleurs procuré l'occasion la plus dangereuse dans ces 45 premières minutes après un bon service de… Payet. Mais le virevoltant Anthony Lopes est à la parade.

Sans Lopes, ça aurait été plus simple pour l'OM

Au retour des vestiaires, les Marseillais mettent enfin leur jeu en place en pressant beaucoup plus haut, beaucoup plus fort, des Lyonnais qui payent sans doute là leurs efforts consentis en première période. Gignac, Ayew et Thauvin se succèdent au tir mais le portier de l'OL est impressionnant de lucidité : comme sur ce ballon d'Ayew (suite à un superbe centre de Thauvin) où il sort un arrêt digne d'un gardien de handball. Il a même de la chance lorsqu'à la 56e minute, une frappe puissante de Mendy se conclut par un ballon sur son montant. Puis l'OM perd pied. Imbula est en retard sur le marquage de Gourcuff. Une seconde d'inattention au repli défensif et c'est la douche froide sur la 4e passe décisive de Lacazette dans l'intervalle pour le milieu offensif de l'OL qui, après un crochet dans la surface, signe son 3e but de la saison après son doublé à Montpellier le week-end dernier. Il renvoie par la même occasion Bielsa – dont le coaching n'a rien pu faire – à ses études.

---

[size]

Lyon 1 marseille 0

MT : 0-0. Stade Gerland, 38.712 spectateurs. Arbitre : M. Lionel Jaffredo.
Pour Lyon : Gourcuff (65).
LYON : Lopes - Jallet, Bisevac, Umtiti, Bedimo - Ferri (Mvuemba, 78), Gonalons (cap.), Tolisso - Gourcuff (Malbranque, 85) - Lacazette, Fekir (Njie, 60).
Entraîneur : Hubert Fournier.Avertissement : Bisevac (49).
MARSEILLE : Mandanda (cap.) - Romao, Nkoulou, Morel (Alessandrini, 73) - Dja djedje (Lemina, 34), Imbula, Mendy - Thauvin, Payet (Barrada, 78), Ayew - Gignac.
Entraîneur : Marcelo Bielsa.
Avertissements : Morel (, Romao (21), Ayew (74).[/size]

[size=40]Le mea-culpa de Bielsa

[/size][size]TweeterPartagerPartager

136
a+a-imprimerRSS
[/size]

Humble dans la victoire, Marcelo Bielsa sait aussi reconnaître ses torts après une défaite. «La défaite contre Lyon (0-1) a fait mal, très mal à tout le monde», a d'abord reconnu l'entraîneur marseillais ce mardi en conférence de presse, avant de prendre ses responsabilités. «Bien sûr qu'il y a des erreurs tactiques. Brice (Dja Djédjé) et Benjamin (Mendy) défendaient resserrés et quand on récupérait le ballon ils conservaient cette position intérieure. (…) Le changement de marquage que j’ai imaginé lors du changement Alessandrini-Morel n’a pas aidé à ce que les joueurs occupent comme il faut leurs postes alternatifs, et je n’ai pas trouvé le schéma tactique pour permettre à Gignac et Michy de jouer ensemble les 15 dernières minutes du match.» Pour finir, l'Argentin a interrogé les journalistes présents en salle de presse sur leur analyse de la rencontre.

LE MILIEU
Pas plus avancéRomao, Thauvin et Payet au repos, le milieu de
terrain olympien était le secteur de jeu le plus bouleversé
à Rennes. Et celui où, finalement, les absences
se sont fait le plus cruellement ressentir.
Remplacé par Mario Lemina à la récupération,
Alaixys Romaoamanqué de part son impact dans
les duels lors des périodes où Rennes se montrait
plus pressant; tout comme Dimitri Payet, dont
l’entrée en jeua apporté du tranchant et de la verticalité.
Abdelaziz Barrada s’est montré plus prudent,
voire studieux, et a essentiellement semblé
souffrir d’un cruel manque de rythme pour en faire
davantage. Mais sa qualité technique et son
sens du jeu sont indéniables. Romain Alessandrini,
lui, se voyait enfin offrir la possibilité de
s’exprimer plus que 20 minutes. Dans un contexte
particulier -hué lors de chaque prise de balle -, il
n’a pas vraiment saisi sa chance. Mais l’entrée
plus que timide de Florian Thauvin à sa place laisse
la concurrence ouverte à ce poste. Sans oublier
la prochaine suspension d’André Ayew à Paris, où
le couloir gauche sera vacant.