LOLO BLANC, ANCIEN ENTRAINEUR DE L'EDF

jeudi 24 février 2011

REPÉRÉ ! - Laurent Blanc à Montpellier


Non, il n’a pas signé un contrat pour entraîner le MHSC. Mais Laurent Blanc, le sélectionneur de l’équipe de France a été aperçu en ville, hier. Lui qui a joué à Montpellier a profité d’une belle journée printanière en famille.

On ne sait pas, en revanche, s’il est passé voir Loulou à Marsillargues ou à Grammont pour s’expliquer sur la récente charge du patron du MHSC à son égard...

ÉQUIPEDEFRANCE● Blanc
ouvre la porte à Ribéry. Invité du
Canal Football Club hier soir,
Laurent Blanc a évoqué l’avenir
de Franck Ribéry chez les Bleus.
"S’il retrouve son meilleur niveau,
il faut se poser la question
de savoir s’il est indispensable à
l’équipe de France ou pas, en termes
sportifs, uniquement footballistiques,
a expliqué le sélectionneur
national. La réponse pour
moi est oui. Mais est-ce qu’il a retrouvé
son meilleur niveau ? Je
n’en suis pas encore sûr

Blanc impressionné par Abidal
Laurent Blanc avait trois bonnes raisons d'assister à Barcelone-Arsenal (3-1) ce mardi au Camp Nou : retrouver un stade où il eut le plaisir d'évoluer (1996-1997), goûter à un grand match de Ligue des champions, et observer les quelques internationaux français présents sur le terrain. Parmi eux, c'est Eric Abidal qui a sans aucun doute retenu le plus son attention.
«Sur un plan défensif pur, dit-il, il a toujours été l'un des meilleurs défenseurs français. Mais là où il a nettement progressé, c'est dans son autorité, dans sa faculté à réaliser le geste juste, dans sa capacité à ressortir le ballon proprement, sans s'énerver. Ce qu'il a fait contre Arsenal, c'est exceptionnel.» Le sélectionneur de l'équipe de France s'en est ouvert à Pep Guardiola - avec lequel il joua une année au Barça - qui lui confirma que «son» international français était bien cette année l'un des piliers de son équipe. -

ÉQUIPEDEFRANCE● Les Bleus pour le Luxembourg connus
aujourd’hui. C’est aujourd’hui en début d’après-midi (14h) que
Laurent Blanc dévoile la liste des joueurs pour affronter le Luxembourg
(éliminatoires de l’Euro) et la Croatie (amical). Plusieurs
Olympiens (Mandanda, Rémy, Valbuena) pourraient être retenus.

EN CLAIR IL TRANSMET LE MESSAGE A JOUANNO ... VA JOUER AVEC LES POLI TOCARDS...
NOUS ON S" OCCUPE DE FOOT

Blanc: «Ils devront être irréprochables»

Laurent Blanc a donc rappelé Franck Ribéry et Patrice Evra en équipe de France. Comme leurs partenaires, les deux joueurs «devront être irréprochables» pour prouver qu'ils ont bien leur place chez les Bleus. Sinon... (Photo Presse-Sports)
«Laurent Blanc, le retour de Patrice Evra s'explique-t-il par l'absence d'Eric Abidal ?
J'ai un élément qui nous a tous attristé, moi le premier, car j'ai eu Eric mardi soir très tard qui m'a annoncé ce que vous savez. Donc, il y a eu une réflexion nouvelle à ce niveau-là. Et comme depuis ma prise de fonction, ma réflexion a été de dire : «il y a des absents, quels sont les critères sportifs pour permettre d'aligner en mon âme et conscience les meilleurs joueurs ?» Et voilà la liste que je donne.

Ribéry, dont vous aviez dit qu'il serait indispensable à l'équipe de France quand il serait de nouveau à son meilleur niveau, est également de retour. Vous l'avez vu mardi soir en Ligue des champions, estimez-vous qu'il est à son meilleur niveau ? Et avez-vous des garanties sur son état d'esprit ?
Il est mieux physiquement notamment, il a enchaîné 4-5 matches sans blessures. Il est en train de retrouver certaines qualités qui lui manquaient depuis pas mal de temps. Notamment au niveau de la vitesse. J'ai vu un bon Franck Ribéry contre l'Inter. Je pense qu'il n'a pas encore retrouvé tout son potentiel mais il est sur le bon chemin. J'avais dit qu'en pleine possession de ses moyens, il postulait pour ce groupe France. J'estime qu'il est en assez bonne forme pour postuler. Quant a son niveau d'état d'esprit, on peut se poser la question sur lui comme sur d'autres. Là, j'ai été très clair. L'état d'esprit sera un critère important pour faire mes choix. Là aussi, il faut que tout le monde, lui y compris, soit irréprochable à ce niveau. C'est clair, c'est net. Si c'est le cas, tout le monde sera gagnant. Si ce n'est pas le cas, il faudra que je prenne une décision.

Avez-vous eu besoin de discuter avec Patrice Evra avant de le rappeler ?
Oui, j'ai discuté avec lui récemment. C'était très court car ça a été une discussion téléphonique. J'attends de le voir et de discuter avec lui car j'ai certaines choses à lui dire et j'aime bien le faire face à face. Je ne le connais pas. Je le connais de loin. Avant de dire certaines choses, il faut d'abord connaître la personne et surtout pouvoir lui dire en tête en tête. On va discuter lors de la semaine de préparation.

«Ribéry a envie de continuer sa carrière internationale»

Comment trouvez-vous Evra à Manchester ? On a l'impression qu'il a retrouvé le peps qui en faisait le joueur avant la Coupe du monde.
Vous avez vu le match contre Marseille ? Il a bien tenu son poste. Défensivement, il a des qualités, offensivement aussi. Il fait partie des meilleurs arrières gauches. On le sait, je vous l'avais dit. Après, il y a des éléments qui font que j'ai décidé de le prendre car il fait partie des meilleurs latéraux à gauche. On n'est pas titulaire indiscutable à Manchester United sans avoir certaines qualités. Ce sera une discussion personnelle mais j'attends de lui qu'il démontre, dans le domaine défensif notamment, qu'il a retrouvé une certaine efficacité.

Vous avez vu Franck Ribéry, dans quel état d'esprit est-il ?
Je l'ai vu mardi soir et je l'avais vu il y a quelques mois. C'est quelqu'un qui connaît le contexte et j'ai aussi senti que c'était quelqu'un qui a envie de continuer sa carrière internationale. A lui d'avoir les bons comportements, d'assumer certaines choses, d'être vraiment très motivé pour donner les meilleures réponses à beaucoup de gens qui s'en posent. Il est conscient que le contexte sera très particulier, difficile. Il ne faut pas se voiler la face.

Avec ces deux retours, doit-on y voir la volonté de fermer le «chapitre Knysna» ?
Ce n'est pas vouloir délivrer un message, quel qu'il soit. C'est de dire que depuis que je suis sélectionneur, je m'appuie sur des critères sportifs, en étant conscient quand même de ce qui s'est passé en Afrique du Sud parce qu'on ne peut pas y échapper. Les joueurs ne peuvent pas y échapper. D'ailleurs, vous êtes là (les journalistes) pour leur rappeler assez régulièrement. Donc, à un moment donné, si on veut fermer ce chapitre-là, il faut assumer certaines choses. Et ce n'est pas en s'échappant qu'on peut le faire.»

LE JOURNALISTE QUI A MIS CE TITRE petits mutins EST UN IGNORANT DU FOOT

DEUX TITULAIRES INDISCUTABLES
DANS 2 GRANDS CLUBS EUROPEENS ... CA SE PASSE DE COMMENTAIRES

bienvenou a écrit:

sa liste devient

Gardiens : Hugo Lloris (Lyon), Steve Mandanda (Marseille), Cédric Carrasso (Bordeaux)
Défenseurs : Bakary Sagna (Arsenal/ANG), Adil Rami (Lille), Philippe Mexès (AS Rome/ITA), Mamadou Sakho (Paris-SG), Gaël Clichy (Arsenal/ANG), Patrice Evra (Manchester United/ANG), Anthony Réveillère (Lyon), Laurent Koscielny (Arsenal/ENG)
Milieux de terrain : Alou Diarra (Bordeaux), Yann Mvila (Rennes), Florent Malouda (Chelsea/ANG), Yoann Gourcuff (Lyon), Jérémy Menez (AS Rome/ITA), Samir Nasri (Arsenal/ANG), Franck Ribéry (Bayern Munich/ALL), Blaise Matuidi (Saint-Etienne)
Attaquants : Kevin Gameiro (Lorient), Guillaume Hoarau (Paris-SG), Karim Benzema (Real Madrid/ESP), Loïc Rémy (Marseille)

Il prend également bonne note des «principes» que ne cesse de rabâcher Laurent Blanc à chaque rassemblement. Le désormais célèbre «ballon en l'air, ballon perdu» du sélectionneur l'a notamment incité à moins «jouer long». «Je me retiens un peu»,




sourit-il sans pour autant renier son style de jeu. «Moi, je suis quelqu'un qui prend beaucoup de risques. Je ne suis pas un joueur qui va jouer latéralement. Si je vois un petit trou pour faire la passe, je vais la tenter.» Irrité par la circulation de balle tricolore lors de la première manche à Metz, Laurent Blanc semble visiblement compter sur lui pour que ces risques soient payants vendredi

POUR FAIRE UN MATCH ..IL FAUT ETRE DEUX

Blanc : «Pas brillant»




Laurent Blanc a reconnu que l'équipe de France n'avait pas bien joué contre le Luxembourg. (


Laurent Blanc ne s'est pas voilé la face après le succès des Bleus au Luxembourg (2-0), vendredi soir : ses joueurs n'ont «pas été bons» dans l'animation offensive.

Même adversaire, même score, même constat. Cinq mois après, l'équipe de France a de nouveau remporté un succès «laborieux» contre le Luxembourg (2-0), vendredi soir. Dès son arrivée dans le chapiteau réservé à la presse, Laurent Blanc ne s'en est pas caché : malgré la présence de cinq joueurs à vocation offensive au coup d'envoi (Gourcuff, Nasri, Ribéry, Malouda, Benzema), les Bleus ne se sont pas montrés «brillants». Comme quoi, «une belle équipe, ça ne suffit pas», a souligné le sélectionneur. Irrité par le contenu proposé à Saint-Symphorien, le 12 octobre dernier, le technicien a encore trouvé des choses à redire sur la partition livrée par ses joueurs. Il n'en oublie pas l'essentiel : «On était venus avec un objectif : gagner». De ce point de vue-là, il n'est «pas déçu».

De son propre aveu, Laurent Blanc «ne s'attendait pas à un grand match». Contre un adversaire qui reste aussi regroupé que la sélection de Luc Holtz, le sélectionneur français a une nouvelle fois rappelé la nécessité «d'être deux» pour faire du spectacle. «Ou alors il aurait fallu marquer un ou deux buts dans les dix premières minutes. Et encore...» Le technicien se souvient que «la Bosnie en avait mis trois en un quart d'heure» ici même, sans que cela n'incite les Luxembourgeois à sortir davantage. Pour un «match plus débridé», il aurait fallu que les milieux offensifs français «ne reviennent pas autant derrière pour rechercher le ballon». «On avait des joueurs offensifs, mais on n'a pas réussi à se montrer offensifs. Certains auraient dû rester plus haut pour avoir davantage d'influence. On n'a pas été bons dans l'animation.»

Dans son analyse, Laurent Blanc a refusé d'incriminer certains joueurs en particulier. Lorsqu'on lui parle du rendement de Gourcuff, le sélectionneur rappelle que le Lyonnais a inscrit le deuxième but tricolore. «Et puis, vous me parlez de lui, mais il y en a eu d'autres...» Le technicien vise notamment Samir Nasri qui a multiplié les mauvais choix. «Il aurait pu être plus performant», admet-il sans en rajouter. Promu capitaine, le milieu d'Arsenal est voué à devenir un élément «important» au sein du groupe France. «Je le souhaite, il le souhaite aussi, souligne Blanc. C'est un leader technique qui évolue au coeur du jeu. Il est jeune, mais je n'ai pas hésité une seule seconde au moment de lui confier le brassard». Pour mémoire, le capitaine et le vice-capitaine de l'équipe de France seront officiellement connus «après le mois de juin». D'ici là, le sélectionneur promet «un match différent» mardi soir face à la Croatie. Un adversaire qui se rendra au Stade de France avec d'autres ambitions que celles des Luxembourgeois

Eliminatoires Euro 2012
Bleus : du changement en vue.Publié le lundi 28 mars 2011 à 07H42
Laurent Blanc a prévu des changements. Benzema est-il concerné ?

(Photo PQR/Le Parisien)

Plusieurs modifications sont annoncées par Laurent Blanc pour le match amical de demain face à la Croatie. Tour d’horizon des différentes réflexions du sélectionneur.

Quel gardien ?
Laurent Blanc a avoué samedi lors de son débriefing d’après match qu’il réfléchissait à l’identité de son gardien pour la Croatie. Hier matin, Hugo Lloris, le titulaire habituel, s’est entraîné normalement avec des exercices spécifiques tandis que sa doublure Steve Mandanda a de son côté participé à la séance de tennis-ballon avec ses coéquipiers. Blanc tranchera sans doute aujourd’hui lors de l’ultime entraînement à huis clos.

De nouveaux latéraux ?
Même s’ils n’ont pas démérité au Luxembourg, Bacary Sagna et Patrice Evra pourraient laisser leur place ce mardi au profit d’Anthony Réveillère et Gaël Clichy.
Ce dernier, qui n’a plus été titularisé en équipe de France depuis octobre dernier, pourrait hériter d’une nouvelle chance de convaincre Laurent Blanc.
Le Gunner, qui n’est pas dans une forme irrésistible avec son club ces derniers temps, est passé en quelques semaines d’un statut de titulaire en équipe de France à celui de doublure d’Abidal puis d’Evra... Avec quelques états d’âme.

Retour d’Alou Diarra au milieu ?
Remplaçant vendredi au Luxembourg, Alou Diarra va sans doute réintégrer le onze titulaire demain. Il reste une valeur sûre pour Laurent Blanc malgré la période difficile qu’il vit actuellement. Il pourrait même récupérer son brassard de capitaine. Le retour de Diarra aura des répercussions sur les cas de M’Vila ou de Gourcuff pour le poste de milieu relayeur. Blanc donnera t-il une nouvelle chance au Lyonnais, qui reste décevant dans le jeu même si ses stats chez les Bleus sont bonnes (3 buts lors des 5 derniers matchs), ou accordera t-il encore sa confiance au Rennais, qui l’a rarement déçu ?

Quid de Malouda et Ribéry ?
En attaque, Karim Benzema semble partant quasi certain. A moins que Laurent Blanc ne décide de le faire souffler. C’est sur les côtés que le sélectionneur s’interroge. Décevant depuis plusieurs mois en sélection, Florent Malouda pourrait laisser la place à Franck Ribéry sur le côté gauche. Laurent Blanc est tenté par le fait de voir enfin le Munichois à son poste de prédilection, quitte à rouvrir un débat vieux de plusieurs mois. A droite, Jérémy Menez, très bon face au Brésil (1-0), semble tenir la corde. A moins que le Marseillais Loic Rémy ne lui soit en définitive préféré…

2 commentaires Bleus
Pologne-France du 9 juin hors délais !

Les quatre prochains adversaires des Bleus sont des pays de l'Est de l'Europe (la Croatie ce mardi 29 mars, la Biélorussie le 3 juin, l'Ukraine le 6 juin et la Pologne le 9 juin) «mais je n'y suis pour rien et, en plus, ça me convient», a précisé Laurent Blanc

Bleus - Blanc a vu du mieux

BOFFFF IL A DIT AVOIR VU UN BON ZERO A ZERO


Laurent Blanc a trouvé des bonnes choses dans la prestation des Bleus face à la Croatie.
S'il n'a pas sauté au plafond, Laurent Blanc a apprécié la prestation de ses joueurs contre la Croatie (0-0), mardi au Stade de France.

Laurent Blanc avait promis «un match différent.» Cela n'engage que lui, mais le sélectionneur estime avoir tenu parole. A ses yeux, le nul (0-0) concédé contre la Croatie «a été un match plaisant qui n'avait rien à voir avec celui que l'on a vu vendredi soir au Luxembourg.» Au vu des occasions que se sont procurées les Bleus, on ne lui donnera pas totalement tort. Si Benzema s'était davantage appliqué en première période, ou si Rémy avait remporté son face à face contre Pletikosa, les faits lui auraient même donné raison.

Pas assez réalistes ou trop maladroits, c'est selon, les Bleus ont vu leur série de six victoires prendre fin mardi soir au Stade de France. Au-delà des chiffres, c'est dans l'animation offensive que Laurent Blanc a trouvé le plus à redire. Encore une fois, ses joueurs ont fait preuve d'un trop grand déchet technique. Le sélectionneur l'explique par «l'état du terrain», mais regrette aussi qu'ils n'aient pas pris davantage leur chance de loin. «On a des joueurs qui aiment entrer dans la surface de réparation et n'ont pas l'instinct de faire des frappes lointaines, souligne-t-il. C'est un domaine où il faudra être meilleur.»Par rapport au match disputé au Luxembourg, le technicien se satisfait au moins de disposer d'un groupe à l'écoute. Vendredi soir, il avait reproché à ses milieux de terrain d'être redescendus trop bas pour aller chercher le ballon. De ce point de vue-là, «la leçon a été retenue.» D'une manière plus générale, Laurent Blanc estime cependant que «l'animation offensive reste à améliorer.» «C'est la chose la plus difficile pour un entraîneur, mais les joueurs ont les qualités pour être meilleurs dans ce domaine.» Reste à le prouver

ben oui
il est respecté l"equipe ressemble à quelquechose et elle est en tete de son groupe quallificcatif de l'euro
je trouve que 37 % de mecontnets sont difficiles



Sur le banc de l'équipe de France depuis juillet dernier, le «Président» a-t-il déjà réussi à remettre les Bleus sur les bons rails ?
OUI : 58% NON : 38% NSP : 4% Nombre de votants: 5599
L'avis de la rédac' :
La tâche s'annonçait délicate. Le fiasco des Bleus en Afrique du Sud était encore frais. Arrivé à la tête des Bleus en juillet dernier, Laurent Blanc a connu des débuts difficiles : deux revers (en Norvège en amical : 1-2 ; face à la Biélorussie lors de la 1re journée des éliminatoires à l'Euro 2012 : 0-1). Depuis, le parcours des Bleus est satisfaisant : une place de leader de la poule D des éliminatoires à l'Euro 2012 (quatre victoire, une défaite), deux victoires de prestige (en Angleterre : 2-1 ; contre le Brésil : 1-0). L'équipe de France est invaincue depuis sept rencontres (six victoires, un nul). Elle semble avoir (re)trouvé une assise défensive et Laurent Blanc vient également de réussir à réintégrer - sans trop de heurts - les bannis (Evra et Ribéry)
. Petit bémol, l'efficacité et le réalisme offensifs ne sont pas toujours au rendez-vous. Selon vous, Laurent Blanc a-t-il déjà réussi son pari ?WWWWWWWOUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII

Bleus - Blanc a une pensée pour Mexès

Opéré mardi avec succès, après s'être rompu le ligament croisé antérieur du genou gauche dimanche contre la Juventus, Philippe Mexès, qui sera indisponible au moins quatre mois, a reçu les encouragements du sélectionneur de l'Equipe de France. Laurent Blanc a notamment déploré «avec beaucoup de regrets» sa blessure et «lui a souhaité un prompt rétablissement».

ALORS LOLO MONTPELLIER OU MARSEILLE

TOURNEZ MANEGE...............
Blanc: "Deux clubs que j’aime"
NEUTRALITÉ LOGIQUE
Le sélectionneur ne marque aucune préférence, mais cette finale remue beaucoup d’émotion chez lui



Ambassadeur de l’Institut du Cerveau et de la Moelle Épinière, présidé par le
professeur Gérard Saillant, Laurent Blanc, remettra, à l’issue de la finale, le
trophée du meilleur joueur du match. Puis, comme à Radès, après le Trophée
des champions, il ira rendre visite aux deux équipes dans les vestiaires, féliciter le
vainqueur, consoler le vaincu, saluer les joueurs, les entraîneurs, démarche qu’il
"aime beaucoup", de son propre aveu.
Auparavant, Laurent Blanc s’est confié. Lui qui, depuis sa nomination à la tête
des Bleus, ne s’exprimait que dans le cadre de l’équipe de France, sans jamais commenter
l’actualité, a fait une exception pour "La Provence"(et une pour "Midi Libre"
afin de respecter l’équilibre des forces en présence). Avec beaucoup de coeur


Vous avez vécu les deux dernières finales
sur le banc bordelais ; demain
soir, vous serez totalement neutre,
par fonction ?
Spectateur et content d’être au Stade
de France, pour ces deux clubs que
j’aime particulièrement.
Je n’ai pas de préférence, j’ai des amis
dans les deux clubs ; il y en a qui, malheureusement
seront déçus samedi
soir et d’autres, qui seront heureux.
Que le meilleur gagne! Ça m’est trop
dur de prendre une position. Et puis,
par fonction, effectivement, je me dois
d’être neutre.
❚ Que reste-t-il du Montpelliérain qui
est en vous ?
Beaucoup.Onne peut pas passer pratiquement
dix ans dans un club sans
qu’il n’en reste quelque chose, surtout
en ces années de formation. Le club
formateur de tout joueur professionnel
ne peut pas s’oublier.
C’est là que tout a commencé, là où on
apprend le métier, où on se lance dans
la carrière, où on connaît ses premières
victoires ou premières désillusions.
En plus, je suis originaire du coin, Alès,
ce n’est pas très loin. Et mes amis dans
le football sont de cette période-là.
Et j’ai débuté avec Jean-Louis Gasset;
à l’époque, je commençais, et lui, il finissait
sa carrière. Vingt-cinq après,
nous bossons ensemble en équipe de
France. C’est bien qu’il y ait des choses
qui restent toute la vie.
Ces années-là, entre 16 et 25 ans, ça
marque un jeune homme. Au-delà du
footballeur.
❚ Et du Marseillais, que reste-t-il ?
Cette ville et ce club m’attiraient.
Après maintes possibilités d’y venir, il
y a eu cette opportunité. Je n’y ai pas
réfléchi deux fois, parce que faire une
carrière en France et ne pas jouer à
l’OM, pour un Sudiste comme moi,
c’était manquer quelque chose. J’ai
sauté sur l’occasion et j’ai bien fait parce
que je confirme que ça fait partie
des grands clubs. Pour un joueur, c’est
le très haut niveau, celui qui réussit à
l’OM, réussira en Europe, parce qu’il
saura comment réagir lorsqu’il sera
confronté aux difficultés.
❚ Mais auriez-vous réussi à l’OM en venant
plus jeune ?
J’avais déjà de la bouteille. L’expérience,
le fait d’avoir bourlingué, fait ses
preuves, a aidé. Pour un jeune, c’est
certainement plus difficile. Quel que
soit l’âge, l’OM c’est exceptionnel.
Il faut savoir qu’on est dans l’excès et
vous le savez mieux que moi. Mais si
ça fonctionne bien, c’est extraordinaire.
❚ Vous avez souvent dit que vous
étiez attiré par ce qui est à l’opposé de
vous…
Je confirme. J’aime tout ce qui est mon
contraire. Cévenol, on est sudiste mais
taiseux, méfiant. Par rapport à Marseille,
nous sommes du Nord. J’aime
cette exubérance, cet excès, qui ne me
correspondent pas, mais qui m’attirent.
C’est pourquoi il faut être très armé
pour jouer à l’OM.
❚ Pensez-vous qu’une finale de Sudistes
puisse être très différente d’une finale
de Bretons ou de Nordistes ?
Ça va être très chaud, comme toutes
les finales, mais en plus, il y a la personnalité
des gens du Sud qui montent
dans la capitale. Ce sera plus chaud
qu’une rencontre entre gens d’une
autre culture, moins exubérants.
❚ Un OM-Nice, un Montpellier-Nîmes
réveilleraient de fortes inimitiés, mais
là on sent de la sympathie, une grande
proximité entre Marseillais et Montpelliérains.
Vous l’avez ressenti ainsi ?
Tout à fait. Je me souviens du premier
match professionnel auquel j’ai assisté
: c’était un OM - La Paillade, en
1977, en coupe à Alès. Avec mon père,
nous avions sauté la barrière et nous
étions sur la pelouse, j’avais huit ou
neuf ans. Il y avait Jean-Louis Gasset,
Di Nallo ; l’OM avait Béréta, Yazaldé ;
Trésor, qui ne jouait pas, était en tribune,
blessé. Ces maillots blancs, c’était
quelque chose pour moi ! Le grand
OM! Montpellier avait gagné sur un
but de Jean-Marc Valadier.
Et il n’y avait pas la moindre antipathie,
les deux clubs n’ont jamais été rivaux.
Montpellier est un club formateur,
il y a eu souvent des allers et retours
entre les deux clubs, une bonne
entente.
Enfin, vous ne pouvez pas vous imaginer
le nombre de supporters que l’OM
compte dans l’Hérault et encore plus
chez moi, dans le Gard.
Et puis, soyons réalistes, les deux clubs
ne boxent pas dans la même catégorie.
Même si un match reste un match.
❚ Vous souvenez-vous de votre premier
OM-Montpellier ou Montpellier-
OM ?
Un match amical au mois d’août, à
l’époque des Minots. Il y avait avec eux
un joueur emblématique, François
Bracci. La Mosson était pleine, ce devait
être en 1983.
Après, nous avons subi quelques revers,
parce que l’OM reste l’équipe-
phare.
❚ Le plus fort reste le 5-4 ?
Et j’étais Marseillais !
Ce match-là
nous lance
la saison.
Et Dieu
sait si à
la
mi-te
mps,
nous
étions loin
d’imaginer
q u e c e
match-là serait
une référenc
e p o u r
nous. Les
Montpelliérains
avaient
joué une excellente
première
mi-temps et
nous une médiocre.
Mais ils
avaient eu beaucoup,
beaucoup,
beaucoup de réussite
et converti toutes
leurs occasions
en but.
Les dix premières minutes
après la pause ont été
capitales ; quand nous
avons marqué le premier but,
nous n’avons pas songé que nous allions
gagner, mais nous avons senti
que les Montpelliérains n’étaient pas
sûrs d’eux. Cela s’est traduit par une
avalanche de buts et, si mes souvenirs
sont bons, nous avions aussi tiré deux
ou trois fois sur les poteaux. Un match
fantastique.
Quand tu le gagnes…
❚ La coupe de France termine quasiment
la saison. Mais la coupe de la Ligue
précède encore sept journées de
championnat. Dans quelle mesure a-t-elle
de l’influence ?
Pour arriver en finale, tu batailles toute
la saison. Alors, le jour-J, tu ne vas
pas bâcler le travail et je sais de quoi je
parle. L’an dernier, nous avions un
quart de finale de Ligue des champions
quatre jours plus tard et nous
nous sommes posé des questions ;
mais moi j’estime qu’une finale, tu
mets tout en oeuvre pour la gagner.
Donc, je pense que les finales devraient
toujours se jouer en fin de saison.
Comme ce n’est pas le cas, c’est sûr
que ce match peut influencer la suite.
Une victoire pourrait faire du bien
dans le sprint final pour l’équipe qui a
quelque chose à jouer.
❚ À l’inverse, une défaite peut être fatale.
Ce fut le cas l’an dernier avec Bordeaux
?
Nous n’étions déjà plus si bien avant la
finale. Psychologiquement, l’OM avait
vraiment marqué un point important
en gagnant la finale. Après, il y a eu l’élimination
en Ligue des champions.
❚ Et le match de dimanche dernier à
La Mosson, quelle influence peut-il
avoir sur la finale ?
L’OM a un petit ascendant psychologique,
en sachant qu’il peut s’imposer
même s’il est mené au score.
Mais le contexte est différent, la sanction
est immédiate, c’est une finale qui
se joue sans arrière-pensée. L’OM est
favori, il ne faut pas se le cacher,
mais à Montpellier de jouer son
va-tout. S’ils sont galvanisés,
d’abord par la finale, ensuite
par la personnalité de
l’adversaire, qui est
l’OM, ils peuvent réussir.
C’est tout l’intérêt
de cette finale.
❚ Les expulsions,
le retour
d e l ’ O M
surle fil peuvent-ils nourrir un sentiment
de revanche ?
Non. Il faut séparer les deux compétitions.
Le match de championnat a
confirmé que l’OM était une grosse cylindrée.
Mais on n’avait pas besoin de
ce match pour le savoir. Et Montpellier
le sait. Sur un match, tout est jouable.
Sur 38, non. En 90 minutes, ils peuvent
faire un coup.
❚ À titre professionnel, est-ce que
pour le sélectionneur, le comportement
d’un joueur lors d’une finale est plus important,
plus révélateur que lors d’un
match ordinaire ?
Exactement. Vous avez très bien résuméla
situation : réussir une grosse performance
lors d’une finale, ça veut dire
qu’on est vraiment prêt à jouer au
très très haut niveau.
Surtout dans le cadre d’un jeune
joueur qui n’a pas encore beaucoup
d’expérience. C’est donc très intéressant
pour moi de voir comment se
comporte un joueur dans un environnement
particulier, avec une sanction
directe, des efforts à faire pour être au
niveau.
Dans l’analyse que je peux faire des
joueurs pour l’équipe de France, ces
paramètres sont ceux qu’ils doivent faire
valoir. Les grands joueurs sont présents
dans les grands événements.
MarioALBANO
malbano@laprovence-presse.fr

Foot - FFF - Blanc prend du repos


Attendu ce dimanche à Rousset, dans le Gard, pour remettre les récompenses au Tournoi Laurent-Blanc, le sélectionneur français s'est excusé de son absence et a rejoint l'Italie pour quelques jours de vacances,

Pour eux, c’est la polémique
de trop. La goutte
d’eau qui fait déborder le
vase. Après les événements de
Knysna cet été lors de la Coupe
du monde en Afrique du Sud, la
dernière polémique survenue à
la suite des propos tenus par
François Blanquart, le DTN, et
Laurent Blanc, le sélectionneur
français, a de nouveau mis en
émoi tout le monde du football
amateur.
Encore et toujours, la Fédération
française de football, et son
président Fernand Duchaussoy,
sont au centre de toutes les
critiques. "Je pense que la FFF
fait un concours de conneries
(sic) depuis 2008, estime
Bernard Rodriguez, l’entraîneur
de l’AS Gémenos. Après le Mondial,
cette polémique vient mettre
de l’huile sur le feu, mais il
me semble qu’il va y avoir des
élections au mois de juin. Certaines
personnes avancent le fait
qu’elles sont bénévoles, mais
quand c’est le cas, on a encore
plus la possibilité de démissionner".
"On a toujours dit qu’on
luttait contre le racisme dans le
football et là, on voit que c’est
peut-être le contraire", regrette
également Grégory Iborra, le défenseur
de l’AS Gardanne.
Si François Blanquart a été
suspendu à titre conservatoire
par Chantal Jouanno, la ministre
des Sports, Laurent Blanc est
pour le moment épargné. Le sélectionneur
a fait amende honorable
dès la publication de ses
propos tenus en privé.
"C’est quelqu’un qui a joué
aux côtés de joueurs de toutes les
origines, rappelle Jean-Luc Mingallon,
le président de Consolat.
Ce serait intéressant de savoir ce
que peut penser Zinédine Zidane
de toute cette histoire, mais je
serais quand même étonné que
Laurent Blanc tienne ces propos
avec une connotation raciste".
"C’est un grand Monsieur du
football français, surenchérit
Chaïb Draoui, le président
d’Air Bel. Si on commence à parler
de quotas en équipe de France,
c’est vraiment dommage et regrettable
car on remet en cause
les valeurs fondamentales de la
République".
Le verbatim des discussions
de la réunion de travail du 8 novembre
soulève deux problèmes
de taille auxquels la DTN a
voulu s’attaquer : celui de la
bi-nationalité de certains
joueurs et le choix de la future
politique de jeu de l’équipe de
France.
"Depuis le début de sa prise de
fonction, Laurent Blanc clame
haut et fort qu’il souhaite développer
un football plus technique
et s’inspirer de l’Espagne,
poursuit Bernard Rodriguez,
qui estime que le problème
vient essentiellement de la manière
dont le sujet a été exposé.
Il y a une différence entre le fait
de dire ’on arrête les grands gabarits
et les costauds’ où il peut y
avoir un risque de discrimination
; et dire ’maintenant, on va
choisir de petits gabarits, plus
techniques’. Là, il n’y aurait
aucune discrimination, le choix
reposerait uniquement sur des
critères sportifs car il peut très
bien y avoir des joueurs de petite
taille et d’origine maghrébine ou
noire".
La polémique serait-elle alors
plus un problème de forme que
de fond? Toujours est-il que la
FFF se retrouve une nouvelle
fois au centre d’une salle affaire.
L’image du football n’en ressortira
certainement pas grandie.
À qui la faute