EQUIPE DE FRANCE

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Créé le 16/11/2013 - 09:18
Valbuena: "Il faut que nous restions soudés"

Entré en jeu en fin de match, Mathieu Valbuena n’a pas caché sa déception après la défaite de l’équipe de France contre l’Ukraine vendredi soir en barrages aller de la Coupe du monde 2014. "Ce n’est pas le score qu’on espérait. Forcément, c’est dur, mais il ne faut pas baisser la tête. On n’est qu’à la mi-temps de cette confrontation. Ça sera difficile, mais on le savait déjà avant le match. A nous de rester concentré et de faire un grand match au match retour, a confié le Marseillais dans les coursives du Stade Olympique de Kiev. "Si on l’a pas là (la moelle), on ne l’aura jamais. On joue une qualification pour la Coupe du monde. Le score est en notre défaveur, mais il ne faut pas baisser la tête. Lors des jours qu’il nous reste, il faut que nous restions soudés, être entre nous pour resserrer les liens et faire un gros résultat. On sait que ça sera difficile mais on a le mental et j’espère la force pour y arriver, souligne le meneur de jeu. On sait très bien qu’ils ont mis beaucoup d’impact, qu’ils ont été rugueux dans les duels, parfois à la limite. On sait très bien qu’en match aller-retour, cela se joue sur l’engagement, celui qui a le plus faim. Ce soir, on s’est fait bouger, mais il reste un match devant nous."

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Créé le 16/11/2013 - 09:10
Benzema: "On sait qu’on est meilleurs qu’eux"

Karim Benzema s’est confié après la défaite de l’équipe de France vendredi soir à Kiev (2-0) contre l’Ukraine en barrages aller de la Coupe du monde 2014. "On sait que ça va être difficile mais il ne faut pas baisser les bras. Il reste 90 minutes pour inverser la tendance. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé. On était prêts, a assuré l’attaquant des Bleus, entré en jeu en seconde période. Ce n’est pas qu’ils en voulaient plus que nous. On sait que ce sont deux gros matches et c’était un gros match ce soir. On avait de l’envie mais voilà... C’est vrai que sur quelques actions, sur l’impact physique ils étaient plus présents, et on sait que sur ces matches, c’est très important." Le Madrilène pense au match retour dès mardi au Stade de France. "Ça va être difficile, on sait qu’ils vont jouer tous derrière. On savait qu’ils allaient jouer comme ça. Sur le papier, on sait qu’on est meilleur qu’eux mais il n’y a pas que le talent, il y a aussi le physique. Il ne faut pas être abattu, il y a un autre match. On va tous s’entraider, se serrer les coudes. On n’a plus le choix, si on veut aller au Brésil, il faut gagner, il faut marquer des buts."

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Créé le 16/11/2013 - 09:08
Nasri: "J’aurais pu la piquer, frapper fort au premier poteau…"

Samir Nasri a réagi à la défaite des Bleus vendredi soir en Ukraine (2-0) en barrages aller de la Coupe du monde 2014. "C’est dur à encaisser. Sur la physionomie du match, le 2-0 n’est pas mérité, a-t-il jugé. C’est difficile, mais il reste un match retour au Stade de France. On montrera un visage plus agressif. On va tout essayer pour inverser la vapeur. qu’on a eu des occases, moi le premier. Sur les deux buts, on a aussi fait preuve de malchance parce que Hugo (Lloris) les touche tous les deux. Mis à part ça, on n’a pas été véritablement mis en danger". Nasri regrette surtout son face à face manqué avec Pyatov, la seule occasion nette de l’équipe de France dans ce match aller. "Je n’hésite pas. Ma première idée, c’est de croiser le ballon parce que je me dis que le gardien ne va pas prendre de but sur son côté fermé. Je vois qu’il est positionné, que l’angle est ouvert, mais quand je baisse la tête pour me concentrer sur ma frappe et que je ferme le pied, je vois qu’il m’a attendu et qu’il est déjà là. J’ai des regrets parce que je me dis que j’aurais pu la piquer, frapper fort au premier poteau, mais si je la pique et que je la manque, je suis ridicule. L'ancien Marseillais se projette sur le match retour mardi au Stade de France. "Voilà, je vais juste me rejouer l’action 200 000 fois dans ma tête en espérant que mardi, j’en aurai une autre, mais que cette fois elle ira au fond, confie-t-il. Il faudra marquer très tôt. On a vu que c’était une équipe bien en place alors avec deux buts d’avance… Ça risque d’être compliqué, mais on essaiera de faire le nécessaire."

Lemerre : «Oui, j'y crois»







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Face à la morosité ambiante, Roger Lemerre, l’ancien sélectionneur des Bleus, s'est, lui, montré optimiste à deux jours du match retour de l’équipe de France face à l’Ukraine. « Rien n’est impossible, a-t-il déclaré ce dimanche sur Canal+ Sport. Comment ne pas apporter du crédit à une équipe nationale ? Ça c’est insupportable. Même les supporters n’ont pas confiance… la première des choses qu’un athlète souhaite, c’est que son environnement aie confiance, alors aidons les, ils nous le rendront. Il faut que le groupe prenne conscience que c’est possible. C’est possible en agissant comme l’Ukraine l’a fait, en laissant moins d’espaces, en harcelant en permanence cette équipe ukrainienne jusqu’à ce qu’elle flanche. Ça se mérite une victoire, pour le mériter il faut être conquérants sur le terrain. Donc oui j’y crois car nous sommes en France. Ils sont le dos au mur et dans cette situation tout peut arriver. »

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A la veille du match capital #FRAUKR, arrivée des joueurs et du staff de l'#EDF à leur hôtel d'Enghien-les-Bains (95)

Créé le 18/11/2013 - 12:48
Les Bleus sont à Enghien-les-Bains

A la veille du barrage retour des éliminatoires de la Coupe du monde 2014, l'équipe de France a quitté ce lundi son centre d'entraînement de Clairefontaine pour investir un hôtel du côté d'Enghien-les-Bains (95). Les Bleus ont rejoint leur demeure en fin de matinée, et ce dans le but d'éviter d'avoir à passer trop de temps sur la route en car le jour du match, pour couvrir la distance entre le Stade de France et le CTNFS, situé dans les Yvelines.

En 4-3-3 avec Benzema !
Info L'Equipe. Les Bleus devraient se présenter en 4-3-3 face à l'Ukraine, mardi soir en barrage retour. Avec Varane et Sakho en charnière centrale, mais aussi Benzema en pointe.

INFO L'ÉQUIPE
Benzema devrait être titulaire contre l'Ukraine mardi. (L'Equipe)










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Changement de joueurs, changement de système. L’équipe de France qui se présentera mardi soir face à l’Ukraine (21h00) devrait ne plus avoir grand-chose à voir avec celle qui s’était inclinée vendredi soir à Kiev (0-2). Des titulaires alignés ce soir-là, seuls Lloris, Debuchy, Evra, Pogba, Matuidi et Ribéry devraient conserver leur place si l’on se fie à la mise en place effectuée par Didier Deschamps lors de la dernière séance d’entraînement des Bleus, lundi soir.

Benzema n'a plus été titularisé depuis cinq matches
Le premier changement de taille concerne le poste d’avant-centre. Après avoir été titularisé lors des cinq derniers matches des Bleus, Olivier Giroud devrait, cette fois, prendre place sur le banc. Malgré son entrée quelconque vendredi soir, Karim Benzema tient la corde pour évoluer seul en pointe, soutenu sur les ailes par Valbuena et Ribéry. L’attaquant madrilène n’avait plus été titularisé depuis le déplacement des Bleus en Géorgie (0-0) début septembre.

Pour le système et alors qu’il avait privilégié le 4-2-3-1 au match aller, le sélectionneur devrait cette fois miser sur un 4-3-3, schéma qu’il avait testé à trois reprises aux entraînements la semaine passée. Dans cette configuration, Yohan Cabaye devrait évoluer au poste de sentinelle dans un milieu à trois où Blaise Matuidi et Paul Pogba conserveraient leur place. En défense centrale, la suspension de Laurent Koscielny et la prestation plus que médiocre d’Eric Abidal en Ukraine devraient conduire Deschamps à s’appuyer sur la charnière Varane-Sakho. Les deux joueurs ont déjà évolué ensemble face à la Géorgie (3-1, le 22 mars) et lors de la seconde période contre l’Australie (6-0).


L'équipe probable :

Lloris – Debuchy, Varane, Sakho, Evra – Pogba, Cabaye, Matuidi – Valbuena, Benzema, Ribéry.
D. D., et G.D.

Football / Equipe de France : pourquoi ils ont tout à perdre
OLIVIER SCHLAMA
19/11/2013, 06 h 00



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"Une France qui gagne attire les entreprises, comme en Allemagne", selon l’économiste Philippe Villemus. (PHOTO - CHRISTOPHE FORTIN)
L’équipe de France joue gros ce soir face à l'Ukraine, elle joue son ticket pour le Mondial 2014 au Brésil... Et la confiance, moteur de l’économie, aussi.
 
1993-2013 : une malédiction ? La non-qualification à la Coupe du monde 1994, suite à un but de dernière seconde de la Bulgarie avec Ginola en parfait bouc émissaire, trouvera-t-elle le même cruel écho vingt ans plus tard, ce soir, face à l’Ukraine ? Car à vingt ans d’intervalle, c’est bien la même crise économique majeure qui fracture le pays. La même perte de confiance qui fissure la société.
"Le foot, c’est le miroir de la société"





Or, la confiance est le principal moteur de l’économie. Un fiasco de plus, avec une équipe que la France aime à critiquer, aggraverait la société de la défiance.
Pour Philippe Villemus, économiste montpelliérain, "sur une longue période, le foot, c’est le miroir de la société", déjà en proie au doute. "Quand on sonde les Français, ils disent à 80 % qu’ils sont heureux mais qu’ils n’ont plus confiance envers les autres, envers un avenir collectif et notamment les institutions. Ce qui renforce des extrêmes."
C’est ce qui inquiète Philippe Villemus. "La défiance envers les institutions se creusera en cas d’absence de ticket pour Rio." En premier lieu envers la Fédération de football qui n’a pas su "tourner la page" de la triste dernière Coupe du monde.
À l’époque déjà, les "bonnes décisions n’avaient pas été prises. Ni par le monde du football ni par le ministère des Sports". Et d’ajouter : "Ils ont préféré la honte à l’élimination. Ils auront peut-être la honte et l’élimination", formule l’économiste qui craint un choc psychologique.
"500 M € de perte sèche pour l’économie" selon Philippe Villemus, économiste
Alors que règne déjà "un climat de morosité et un moral des ménages au plus bas, l’équipe de France a peu à gagner si elle se qualifie mais elle a beaucoup à perdre si elle ne se qualifie pas. Une France qui gagne attire les entreprises, comme en Allemagne", note Philippe Villemus, ancien collaborateur de Michel Platini pour la coupe du monde 98.
Certes, le chiffre d’affaires global du secteur, 2,5 milliards d’euros, subira un coup d’arrêt. Mais à la marge : "La perte sèche est évaluée à 500 M€ pour l’économie française - vente de téléviseurs, publicité, médias, produits dérivés, ce qui est peu - dont 40 M€ pour la fédération de football", confie encore Philippe Villemus.
Une non-qualification aurait aussi un impact sur la politique
Les sponsors, eux, ne vont pas se retirer pour autant, leur engagement étant signé sur plusieurs années. Une non-qualification aurait aussi un impact sur la politique. Rien de moins. "C’est le seul sport où il y a une implication véritablement politique. Où les conseils régionaux et généraux aident les plus petits clubs. C’est aussi une mauvaise nouvelle pour le président Hollande déjà en panne de popularité."
Enfin, la sanction sera évidemment sportive. "Cette équipe deviendrait une nation secondaire d’un sport universel, pronostique le spécialiste. Enregistrant inévitablement une chute du nombre de licenciés, un impact négatif très fort sur le foot amateur et de quartier et des retombées économiques en berne alors que cette fédération est déjà sous pression depuis 2006." Sans parler de l’image dégradée d’un sport-roi qui donne le “la” à l’ensemble du sport français qui brille dans peu de discipline...

LA COMPOSITION Plusieurs changements sont opérés
Valbuena, Varane, Sakho: opérationfraîcheur

Si Laurent Koscielny n’avait pas complètement perdu les
pédales en fin de match, vendredi soir, il aurait été le
meilleur joueur français à Kiev. Qu’est-ce qui lui a pris? Il
n’a pas eu le courage de venir s’expliquer, la fuite étant une
attitude bien plus commode. Aujourd’hui, il est le seul absent
certain du match retour, pour cause de suspension.
Raphaël Varane, dont le forfait à Kiev, en raison d’une inflammation
au genou, avait simplifié le choix de Didier Deschamps,
va pourvoir revenir dans l’équipe de départ. Mais il
l’aurait fait même sans le carton rouge de Koscielny, car Éric
Abidal, déjà en perdition face à la Finlande, n’est plus un
joueur de niveau international, malgré son expérience. Il a
été dépassé par la vitesse des Ukrainiens.
C’est donc une charnière renouvelée à 100% qui va jouer
le retour: Varane-Sakho, dont la vitesse sera essentielle si
les Bleus dominent et s’exposent à des contres. Si marquer
est indispensable, ne pas encaisser des buts l’est tout
autant. Pour compléter la défense, Clichy a des chances de
piquer la place du populaire Evra.
Autre changement, mais de taille, sur le plan offensif : le
retour Mathieu Valbuena, seul joueur à avoir disputé toutes
les rencontres de l’ère Deschamps. Émoussé ces dernières
semaines, il a pu récupérer en ne jouant qu’un quart
d’heure à l’aller. L’Olympien, a souvent été l’homme des
buts ou des passes décisives dans de gros matches, avec
l’OM ou avec les Bleus. Il trouve là un défi à samesure.
Mais Valbuena pourrait ne pas évoluer comme meneur de
jeu, plutôt comme ailier droit, au large champ d’action, permettant
la rentrée de Cabaye et un passage au 4-3-3, pour
soutenir Pogba et Matuidi, mais aussi les montées de Debuchy.
Car pour gagner, il faudra se montrer offensif et multiplier
les centres. Mais vers qui? Giroud, utile même s’il a
été souvent ceinturé par Kacheridi? Selon le dernier entraînement,
on va assister au retour de Benzema, ce qui laisse
dubitatif.

20:20 - 19/11
Onze de départ
Le onze attendu ! Avec cinq changements
Comme nous vous l'annonçons depuis hier, Didier Deschamps a procédé à cinq changements dans son onze de départ par rapport à la défaite du match aller vendredi (0-2). Koscielny (suspendu), Abidal, Nasri, Rémy et Giroud sont respectivement remplacés par Varane, Sakho, Cabaye, Valbuena et Benzema. Le sélectionneur adopte pour l'occasion un 4-3-3.

L'équipe : Lloris - Debuchy, Varane, Sakho, Evra - Pogba, Cabaye, Matuidi - Valbuena, Benzema, Ribéry.

Deschamps change (presque) tout
Comme nous vous l'annoncions dès lundi, l'équipe de France se présentera en 4-3-3 face à l'Ukraine en barrage retour. Sakho, Varane, Cabaye, Valbuena et Benzema sont titulaires.









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La composition de départ des Bleus

H. Lloris
M. Debuchy
R. Varane
P. Evra
M. Sakho
Y. Cabaye
B. Matuidi
F. Ribéry
M. Valbuena
K. Benzema
P. Pogba
P. Pogba


On ne sait pas encore quelle sera l’issue du barrage retour entre la France et l’Ukraine. Mais en décidant de changer de système de jeu et en lançant cinq nouveaux joueurs par rapport à l’équipe alignée à Kiev, on parie que Didier Deschamps espère une conclusion plus heureuse que vendredi dernier. Alors que le sélectionneur avait opté pour un 4-2-3-1 au match aller, il a cette fois décidé de disposer son équipe en 4-3-3, conformément à ce que laissait présager la dernière séance d’entraînement effectuée lundi soir au Stade de France.

Varane et Sakho en charnière

Dans ce système, Yohan Cabaye remplace numériquement Samir Nasri. Le joueur de Newcastle évoluera en position de sentinelle dans un milieu à trois où figurent également Blaise Matuidi et Paul Pogba. En défense, la piètre prestation d’Eric Abidal en Ukraine et la suspension de Laurent Koscielny ont conduit Deschamps à revoir entièrement sa charnière centrale. Gêné la semaine passée par une inflammation au genou, Raphaël Varane sera associé à l’ancien Parisien Mamadou Sakho. Les deux joueurs ont déjà évolué ensemble à deux reprises : face à la Géorgie (3-1, le 22 mars) et lors de la seconde période contre l’Australie (6-0) le mois dernier.

Benzema est bien titulaire en pointe
Autre changement apporté par le sélectionneur – et pas des moindres - : le retour de Karim Benzema en pointe au détriment d’Olivier Giroud. Après avoir débuté les quatre derniers matches de l’équipe de France sur le banc, l’attaquant madrilène aura la charge d’aider les Bleus à remonter leur handicap de deux buts sur la sélection dirigée par Fomenko. Il pourra, pour y parvenir, s’appuyer sur le soutien de Franck Ribéry à gauche et de Mathieu Valbuena à droite. A moins que l’exploit ne vienne finalement du banc tricolore. Jeudi, Deschamps a confié que ceux qui entreraient en jeu auraient peut-être un rôle «plus important» que ceux qui débuteraient.

Sakho héros, Cabaye au fourneau

Publié le 20/11/2013 à 03:53, Mis à jour le 20/11/2013 à 07:29



Le milieu tout-terrain de Newcastle, Yohan Cabaye, auteur d'une très grosse perf'./ Photo AFP



LLORIS (12/20).- Rien à se mettre sous les gants avant la pause - le seul tir cadré des Ukrainiens, et sur lequel il est battu, trouvant la poitrine de Debuchy (Iarmolenko, 45+1). Pas plus en seconde, sauf sur une dernière volée de Konoplianka dans la niche (90+3).
debuchy (14).- Le roi de l’anticipation, hier, et une volonté évidente de dédoubler avec Valbuena. Remplacé par SAGNA, car averti.
varane (14).- Sûrement pas à 100% (genou), le Madrilène. ça ne s’est pas vu dans la qualité de sa relance, notamment longue. Un régal.
Sakho (16).- Monsieur 100.000 volts ! Un but, pas si évident à mettre (1-0, 22e) ; un sauvetage, sous la forme d’une volée chipée devant Zozulia (45+1). En deux mots : une première niveau international avec l’agressivité qui avait tant manqué aux Bleus vendredi à Kiev. Et, en seconde, le but de la qualif’ (3-0, 72e)… Waouh.
évra (14).- Dans la lignée du match aller : besogneux et rigoureux. Même s’il se fait enrhumer par Iarmolenko (18). Sa reprise entraîne le but décisif (3-0, 72e). Tandis que son petit-numéro dans la surface a mis sur orbite son compère Ribéry (64).
pogba (15).- Plus haut c’est encore mieux… Impact et projection, mais tentatives hors-cadre (tête 9, frappe 26). Sinon : assurance tout risque.
cabaye (15).- Quelle première du Magpy : pressing et grattage d’abord, justesse et orientation du jeu ensuite. Du même tonneau après le repos : toujours au mastic.
matuidi (14).- Peut-être un ton au-dessous par rapport à ses deux camarades de l’entrejeu, cependant précieux. Comme à son habitude. Une opportunité, également, en bout de course, lancé par Ribéry (51).
valbuena (14).- Le jour et la nuit avec Nasri… A mené les troupes même le plus souvent exilé sur son aile droite. Aura provoqué moult coups francs dont celui qui amène l’ouverture du score (1-0, 22e). émoussé à l’heure de jeu.
benzema (12).- Drôle de soirée. Un premier but, valable, refusé pour hors-jeu alors que la marque est de 1-0 (30e) ; une deuxième réalisation, validée, or inscrite en position illicite (2-0, 34e).
ribéry (14).- Mine de rien, Franky est à l’origine des 3 buts via 3 tirs : fusant repoussé par Piatov (1-0, 22e) ; du gauche queuté (2-0, 34e) ; du droit qui se transforme en passe «dé» pour Sakho (3-0, 72e). Remplacé par GIROUD, tronche sortie par Piatov (85).

Mondial-2014: la presse de nouveau sous le charme des Bleus


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Par AFP
Publié le 20/11/2013 à 07h13
Mise à jour : 20/11/2013 à 10h59
Des supporters fêtent la victoire des Bleus le 19 novembre 2013 sur les Champs Elysées à Paris (AFP - Fred Dufour)
La presse française est tombée de nouveau sous le charme de l'équipe de France, après sa qualification mardi soir pour le Mondial-2014, au Brésil, face à l'Ukraine (3-0) et lui envoie ce mercredi des "bravo" pour "cet exploit."
Comme souvent, Libération y est allé de son jeu de mots et titre en Une : Rio, Bravo ! En pages intérieures, Libé poursuit : "un carnaval pour Rio" pour les "Bleus."
Dans la même veine, pour Le Midi Libre, La Charente Libre et l'Est Eclair, c'est "samba pour les Bleus." Pour le deuxième, "l'équipe de France a réalisé un véritable exploit", pour le troisième, elle "a déjoué les pronostics." Pour La Voix du Nord, c'est même "samba do Brasil!"
Bravo! titre sobrement de son côté, Les Dernières Nouvelles d'Alsace.

Et "Respect", estime L'Equipe. Car "jamais, depuis la Coupe du monde 2006, l'équipe de France n'avait disputé un match d'une telle intensité, conduit avec un tel état d'esprit", relève Fabrice Jouhaud pour qui "une page s'est tournée."
Jamais, jusqu'à mardi soir, dans l'histoire des barrages d'un Mondial une équipe ne s'était qualifiée au retour après une manche aller perdue 2 à 0.
La Dépêche du Midi a vu des Bleus "ressuscités" et Patrice Chabanet, dans le Journal de la Haute-Marne, salue une "équipe transcendée par l'enjeu. Piquée au vif par l'avalanche des critiques. Et chapeau, donc, à une équipe qui nous a souvent déçus." C'est "le bonheur retrouvé", souligne La Provence.
Et il était difficile d'y échapper... Et 1, et 2, et 3-0 ! titrent Libération Champagne, l'Indépendant et Le Parisien/Aujourd'hui en France, en référence à la victoire sur le Brésil (3-0), en finale de la Coupe du monde 1998. Pour Stéphane Albouy (Le Parisien): "quel bonheur de sentir la révolte d'une équipe poussée par un stade entier."

Deschamps a déjà coché une vingtaine de noms

Depuis que l'équipe de France a validé son billet pour la Coupe du monde, au prix d'un match retour plein contre l'Ukraine après sa défaite à Kiev, ils sont nombreux à rêver du Brésil. Didier Deschamps n'aura cependant droit qu'à 23 joueurs. Comment choisir ? "Mes choix répondront à une préoccupation: bâtir le groupe le plus apte à aller le plus loin possible. J'ai toujours dit que la porte n'était pas fermée. Mais pour qu'un joueur entre, il faut qu'un joueur sorte", répond le sélectionneur des Bleus, interrogé ce jeudi dans les colonnes de L'Equipe. Autant dire qu'il ne sera pas facile pour ceux qui n'étaient pas de l'aventure collective ces derniers mois de gagner leur place. Et qu'on devrait en savoir plus sur la liste possible en mars, à l'occasion du match amical contre les Pays-Bas. "J'ai une ligne et je m'y tiens, a précisé l'ancien entraîneur de Marseille. Ceux qui seront là auront une forte probabilité d'être au Brésil. J'ai dû faire beaucoup de changements, souvent contraint et forcé par les blessures, les suspensions. Un noyau existe. Pour une vingtaine d'entre eux, c'est clair. A condition que leur niveau de performance et leur temps de jeu en club soient satisfaisants. Il faut que les joueurs jouent mais pas trop dans l'idéal. La fraîcheur est un élément déterminant."

Un espoir en moins pour les Bleus
samedi 30 novembre 2013
Etienne Moatti

Qualifiée en barrages contre l'Ukraine, la France est le pays européen le moins bien classé avant le tirage au sort de la phase de poules de la Coupe du monde 2014. (Photo Jean-Louis Fel/L'Équipe)









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C'est confirmé : le dernier classement FIFA, plus favorable à la France, ne sera pas pris en compte pour le tirage au sort.

LES ESPOIRS de Didier Deschamps vont être douchés. Avant-hier, dans nos colonnes, le sélectionneur national pensait qu'il était encore possible que le dernier classement FIFA soit pris en compte pour établir la répartition des équipes avant le tirage au sort de la Coupe du monde, prévu...

Mondial 2014 : la France échappera-t-elle au mauvais sort ?

Publié le Vendredi 06/12/2013 à 07H08

Ce soir à 13 heures (19h en France) à Costa do Sauipe, au Brésil, a lieu le tirage au sort des groupes pour la Coupe du monde 2014


Quel sera le groupe de la France ? réponse à partir de 19 heures...
Photo - AFP



Après sa qualification renversante en barrages, la France va goûter vendredi à un nouveau frisson avec le tirage au sort du Mondial 2014 au Brésil où tous les scénarios, le pire comme le meilleur, sont possibles.
A 188 jours du coup d'envoi le 12 juin à Sao Paulo, Didier Deschamps, sélectionneur des Bleus, pensait peut-être compter, comme au temps où il était joueur, sur un coup d'éclat de son ancien équipier Zinédine Zidane. "Zizou" est en effet une des huit anciennes gloires du foot préposées au tirage, qui sera conduit par le secrétaire général de la FIFA Jérôme Valcke.
Sauf que "Zizou" n'espère pas, lui, un tirage clément pour les Bleus, comme il l'a dit jeudi : "La meilleure des choses serait de tomber contre des équipes difficiles, pour ne pas se dire 'on va jouer des petites équipes' mais pour se dire 'il faut sortir de cette poule'. Peut-être que pour d'autres sélections ce n'est pas le cas, mais pour les Français c'est le mieux."
La France reversée dans le pote 2 ? 
Sous le soleil de Costa do Sauipe, station balnéaire de luxe du nord-est du Brésil, à 70 km de Salvador de Bahia, Didier Deschamps aura alors peut-être des sueurs froides à partir de 17h00 (13h00, heure locale). Pour rappel, la FIFA a décidé cette année d'un tirage préalable au tirage proprement dit, pour sortir du pot 4 une des neuf équipes européennes non têtes de série, dont la France, et l'envoyer dans le pot 2.
Problème : cette équipe européenne héritera alors forcément d'une tête de série sud-américaine
du pot 1, Brésil, Argentine, Colombie ou Uruguay. Et cet Européen se retrouvera également avec un autre représentant du vieux continent resté dans le pot 4. S'ils y sont encore, le Portugal de Cristiano Ronaldo, l'Italie de Balotelli ou les Pays-Bas de Robben seraient des adversaires redoutables.
Groupe de la mort ?
Pour des Bleus tombés dans le pot 2, un groupe de la mort serait donc possible, avec pour adversaires possibles en poule le Brésil de Neymar, le Mexique de "Chicharito" Hernandez et la Selecçao portugaise. Mais une telle poule ne serait un cadeau pour personne. Les Brésiliens, même s'ils ont endossé l'habit de favoris depuis le retour de leur coach mascotte Luiz Felipe Scolari - sélectionneur lors de la 5e et dernière étoile mondiale des Auriverde en 2002 -, craignent en effet toujours les Bleus, depuis cette finale
du Mondial 1998 perdue à cause d'un certain Zidane, encore lui. Mais une place dans le pot 2 ne serait pas automatiquement un traquenard pour les Bleus, qui pourraient aussi bénéficier d'un tirage plus aisé avec la Colombie, l'Australie et la Bosnie, le bizuth de cette Coupe du monde.
Dans ce cas, les deux places en 8e de finale sembleraient promises à la bande à Falcao et celle de Ribéry. Rester dans le pot 4 ne garantirait pas davantage un été paisible aux Français. Avec un Portugal reversé dans le pot 2, le scénario du groupe de mort resurgirait aussitôt.
Réponse ce soir à 17 heures

Suisse-Pont: "La France sera un très gros morceau"

Adjoint du sélectionneur suisse Ottmar Hitzfeld, Michel Pont tente de débarrasser son équipe de toute étiquette de favori du groupe E de la Coupe du monde 2014, celui de la France. "Vous savez, on est un tout petit pays d’Europe même si on était dans le premier chapeau, estime-t-il sur RMC. La France sera un très gros morceau, quand on voit ce qu'elle a pu faire durant nonante (soixante, ndlr) minutes contre l'Ukraine."

Debuchy: "On veut finir premiers"

Comme la plupart des acteurs du foot français, Mathieu Debuchy s’est dit "satisfait" du tirage au sort de la Coupe du monde 2014 mais ne veut pas tomber dans l’euphorie. "Dans une coupe du monde, tous les joueurs sont à fond. On a vu récemment qu’on abordait les matches soi-disant faciles de mauvaise manière et ça nous retombait dessus, a commenté sur RMC le latéral droit de Newcastle. On veut finir premiers du groupe et passer. On se doit de passer cette poule."

La France est mieux lotie que le

Portugal, l’Italie, l’Angleterre ou

la Croatie, qui étaient toutes

dans le même pot que les BleusC’est vrai: en décembre 2009, tout le
monde s’était réjoui du tirage de la
Coupe du monde en Afrique du Sud.
Mais c’était surtout parce que la France
avait évité le pire. Au tirage. Parce qu’au grattage,
à Knsyna, le pire était survenu.
Cette fois-ci, on abeau chercher à relativiser,
à se demander où est le piège, à
s’essayer à la langue de bois, on a beaucoup
de mal à ne pas se dire que Michel Platini a
raison quand il se demande si Didier Deschamps
n’est pas né dans un bénitier, lui
qui, sur le terrain n’était pas un saint..
Oui, un bon tirage, ça existe, on l’a rencontré.
Comparé aux autres, le groupe de la
France ne peut que donner le sourire. Certes,
il faudra confirmer sur le terrain, mais la
France est mieux lotie que le Portugal,
l’Italie, l’Angleterre ou la Croatie, qui étaient
toutes dans le même pot que les Bleus et
sont moins vernis.
◗ LE GROUPE DE LA VIE
On utilise si souvent l’expression "groupe
de la mort" que le groupe E mérite celui de
"groupe de la vie" pour la France, qui affrontera,
dans l’ordre, le Honduras, la Suisse et
l’Équateur (lire les détails page suivante).
Premier avantage : la localisation des matches
permet de loger à Ribeirao Preto, à
300km au nord de Sao Paulo, les voyages
vers les lieux des matches n’étant pas trop
épuisants. En outre, si le premier match, à
Porto Alegre, va se jouer par une température
quasiment hivernale, les autres, à Salvador
et Rio, se disputeront en climat tempéré
et pas en Amazonie ou en zone équatoriale,
ce qui aurait avantagé les deux adversaires
américains.
Jouant le 15, les Bleus auront aussi quelques
jours de préparation supplémentaire.
Le danger, c’est évidemment de se croire
qualifié avant d’arriver, puis de paniquer.
Onabien constaté, contre l’Ukraine, la différence
qui pouvait exister entre une équipe
de France dos au mur, motivée au maximum,
et sa version suffisante et sans agressivité.
Les Bleus doivent même se qualifier avec
suffisamment de marge pour garder des forces
en vue des huitièmes, à Brasilia ou Sao
Paulo. Et plus si affinités...
◗ LES GROUPES DE LA MORT
Bien heureux les Bleus, si bien servis par
la main de Geoff Hurst, triple buteur en finale
de la Coupe du monde 1966. Bien plus
que les Italiens, éjectés du "pot 4", européen,
pour se retrouver dans le 2. Par tirage
au sort, là où on avait longtemps envisagé la
référence au classement Fifa qui aurait placé
la France dans la position de la Squadra
Azzurra, avec l’Uruguay et l’Angleterre et le
Costa Rica, capable de brouiller les cartes.
Le groupe le plus dur semble cependant
être le G, avec l’Allemagne et le Ghana (comme
en 2010), opposés au Portugal et aux
États-Unis. Aucune comparaison avec le B
où l’Espagne et les Pays-Bas semblent nettement
supérieurs, comme l’Argentine doit
survoler le F.
◗ LES OLYMPIENS
La Côte d’Ivoire va-t-elle enfin aller en huitièmes
après deux essais infructueux? Pour
une fois, les partenaires de Didier Drogba,
pour lequel on a gardé une affection certaine
en Provence, ne sont pas tombés sur
deux ou trois têtes d’affiche. Colombie, Japon
et Grèce sont à la portée des hommes
de Sabri Lamouchi.
Pour le Ghana des frères Ayew, on l’a vu,
ce sera plus ardu. Pour le Cameroun de
Nkoulou, opposé au Mexique, à laCroatie et
au Brésil (match d’ouverture), ce sera aussi
très difficile. Enfin, l’Algérie, dont la qualification
a encore suscité divers mouvements
de fouleàMarseille comme à Paris, va avoir
du mal face à la Belgique, la Russie et la Corée
du Sud. Une qualification, pour ces nations
africaines, relèverait de l’exploit.
Tandis que les Bleus, avec ce tirage, s’ils
ne se qualifient pas, peuvent envisager de
demander l’asile politique en Amérique du
Sud, se faire transférer au Brésil et ne plus
revenir. Mais nous les pensons capables de
faire mieux que ça...