HOMMAGE OLYMPIEN

OM-Bastia : un message de paix avant le match

Deux minutes. Il n’en faudra pas plus pour découvrir demain au stade Vélodrome lors du match OM-Bastia, la vidéo conçue par trois artistes marseillais comme le lancement d’un message de paix international. Tout a débuté il y a deux mois, par l’indignation du peintre Franck Katz : "J’ai été choqué par le fait qu’on refuse au dalaï-lama pour des questions de visa, de se rendre aux obsèques de Nelson Mandela."

Cette révolte, il l’exprime sur une toile de 6 m² sur laquelle il peint, avec ses doigts (sa marque de fabrique), les deux prix Nobel de la Paix. La réalisation de l’œuvre en 45 h non-stop est filmée par le réalisateur Stéphane Doyen. Mais pour pouvoir crier ce qu’il peint, l’artiste s’en remet à Jo Popo, le chanteur du groupe de rap 3e Œil, qui offre son texte et sa voix au projet. Baptisé "Peace forever", il devient un clip dans lequel des hauts dignitaires de toutes religions font le signe de la colombe en croisant leurs mains.

La vidéo sera diffusée dès demain sur Youtube et deviendra par la même occasion le passeport de la fresque pour une ambitieuse odyssée : "Nous allons la faire voyager jusqu’en Inde, pour que le dalaï-lama puisse y apposer ses mains, explique Jo Popo, avant de la déposer sur le tombeau de Nelson Mandela."

Pas besoin de dons pour cela : "Un simple clic sur la vidéo de Youtube va permettre d’autofinancer le projet", insiste Jo Popo, "fier de faire naître à Marseille un tel élan qui donne à chacun la possibilité de se sentir messager de paix."

FOOTBALL
L’OMStarClub auxcôtésdes sinistrésduVar
Denombreux anciensOlympiens, parmi lesquels Robert Pires,Manuel
Amoros, Marcel Dib, Jean-Marc Ferreri, Stéphane Porato, Patrick
Blondeau, Frédéric Brando, Sabri Lamouchi ou Habib Beye,
participeront demain, à Hyères(*), à unmatch de gala contre une
sélection varoise. L’intégralité de la recette sera reversée aux communes
sinistrées par les violentes intempéries du mois de janvier.
(*) Stade Perruc, 21 avenue Général Brosset, Hyères 83400. Entrée: 6 ¤.
- 18h15 (lever de rideau) : AS Monaco U15 DH (entraînée par S. Porato) – sélection varoise U15
- 19h30: OM Star Club - sélection varoise des clubs des communes sinistrées

ALAINCASANOVA, ENTRAÎNEURDE TOULOUSE
"Ça se jouera entre l’ASSE et l’OM" L’ex-Olympien
insiste sur le retour
d’André Ayew.

❚ Alain, vous venez d’affronter l’OM et
Saint-Étienne à une semaine d’intervalle,
quelle différence entre les deux ?
Au moment où nous les avons rencontrés,
les Stéphanois étaient plus en
confiance. L’OM avait perdu à Monaco,
c’était dur, alors que l’ASSE restait sur
une bonne dynamique. Le résultat
d’OM-Bastia sera important, un bon médicament
pour l’OM. Même si Sainté
marche fort à domicile, l’OM est capable
de faire un bon résultat à Geoffroy-Guichard.
❚ Quelle équipe vous a posé le plus de
problèmes ?
Le jeu des deux équipes est totalement
différent. Saint-Étienne pose des problèmes
au moment de la transition offensive,
à la récupération du ballon. Chez
nous, ils sont venus attendre, contrer,
avec un bloc très bas, peu de prises de
risques, des contre-attaques-éclairs, incisives.
Ils sont dangereux dès qu’ils récupèrent
le ballon, ça va vite vers l’avant,
avec Hamouma, Tabanou, Corgnet ou
Gradel.
L’OM a joué contre nous en 4-2-3-1,
mais est revenu au 4-4-2 en losange face
à Bastia et je les ai trouvés beaucoup
mieux.
Les styles sont différents, c’est difficile
de comparer un match à l’extérieur et un
autre chez nous. Saint-Étienne ne nous a
pas permis de mettre notre jeu en place,
ils ont agi en fonction de nous, tandis
que l’OM a joué son jeu et nous avons pu
leur poser des problèmes. L’OM est dangereux
offensivement, avec Gignac,
Thauvin, Valbuena, Payet, d’autant que
les boulons ont été resserrés sur le plan
défensif, ils sont mieux positionnés, anticipent
la perte et ont amélioré beaucoup
de choses depuis le match de Monaco.
❚ Qui est le mieux armé pour la troisième
place? Lille, qui l’occupe, Lyon,
Saint-Étienne, l’OM ?
Saint-Étienne m’a fait forte impression
par sa solidité, sa discipline, sa rigueur,
sa force mentale et une volonté d’aller
t r è s v i t e v e r s
l ’ a v a n t . Chez
nous, ils visaient
un point en comptant
sur une ouverture
pour un mini
hold-up. Je les
sens bien, ils sont
souverains à domicile,
avec un
fort soutien populaire.
L’OM doit retrouver
une certaine
solidité, ce qui
est en cours, plus
de constance, de
régularité. Je vois
Lille dans une spirale
négative et
Lyon devra faire
face à un calendrier
très chargé. Dans mon esprit, ça se
jouera entre Saint-Étienne et l’OM.
❚ Qui vous paraît le plus en forme ?
Saint-Étienne sur le plan de la confiance.
Mais l’OM, avec le retour d’André Ayew,
le bien que procurent sept points sur
neuf, aura une bonne dynamique.
❚ Qu’est-ce qui fera la différence, sur ce
match, puis sur toute la fin de saison ?
Pour l’OM, la capacité à bien défendre à
la perte du ballon et sur les coups de
pied arrêtés, avoir un bon jeu de passes à
la récupération pour servir Dédé ou des
joueurs venus de l’arrière. Et surtout la
constance. L’OM n’a pas souvent enchaîné,
mais avec Ayew et un Valbuena qui
revient en forme, un Payet en confiance,
le talent de Thauvin, la grande forme de
Gignac, l’OM peut y arriver. Mandanda
aura un rôle capital lors des trois mois à
venir.
%2 février (23e journée) :
OM - Toulouse .......................................................2 - 2
%7 février (24e journée) :
Toulouse - Saint-Étienne ......................................0 - 0

L’OM STAR CLUB
CE SOIRÀHYÈRES
Plusieurs anciens Olympiens, comme
Robert Pires, Manuel Amoros,
Marcel Dib, Jean-Marc Ferreri, Stéphane
Porato, Patrick Blondeau,
Sabri Lamouchi ou Habib Beye, participeront
ce soir, à Hyères (*), à
un match de gala contre une sélection
varoise. L’intégralité de la recette
sera reversée aux communes
sinistrées par les violentes intempéries
du mois de janvier.
➔ (*) Stade Perruc, 21 avenue Général Brosset,
Hyères 83400. Entrée: 6 ¤.
- 18h15 (lever de rideau) : AS Monaco U15 DH
(entraînée par S. Porato) - sélection varoise U15
- 19h30: OM Star Club - sélection varoise des
clubs des communes sinistrées

Hodoul, gardien de fortune
SAINT-ÉTIENNE-OMFévrier 1970: Jean-Paul Escale blessé par Hervé Revelli, le libero olympien
Jean-Louis Hodoul finit dans le but et devra s’incliner malgré une mi-temps héroïque Hodoul, dernier défenseur devant Keita,
va remplacer Escale après sa blessure
dans un choc avec Revelli


L’ASSE était l’épouvantail de l’époque, champion
en 1964, 67, 68, 69 et bientôt 70. L’OM était le
challenger qui montait (vainqueur de la coupe
en 1969, futur champion en 71 et 72). Autant dire
qu’en février 1970, entre les Verts d’Albert Batteux,
emmenés par Herbin ou Keita, et le club marseillais,
qui venait de récupérer Skoblar à l’automne, on vivait
les prémices du passage de relais. La rivalité était forte
mais entre supporters, on arrivait encore à se... supporter.
Sur le terrain, c’était chaud. À l’aller, le Vélodrome
avait été envahi, à la suite du refus du but égalisateur
de Djorkaeff. Un an avant, un tacle de Keita avait endommagé
la cheville de Hodoul, remis à temps pour
les demi-finales de coupe. Là, c’est une semelle de
Hervé Revelli qui allait faire basculer le match (le
"fausser" comme allait tirer Le Provençal). Sur une action
que l’on voit ci-contre, le Gardannais allait enfoncer
ses crampons dans la cuisse du gardien olympien.
"Vous ne pouvez pas savoir combien je suis désolé
pour Jean-Paul, qui est un bon copain, je jouais le ballon,
c’est involontaire", devait dire Revelli à Louis Dupic,
dans les vestiaires. Explication avec laquelle ni Escale
ni Zvunka n’allaient être d’accord. Mais que
l’avant-centre stéphanois nous répète encore en
2014. L’essentiel, alors, c’était la conséquence: largement
ouvert, Escale allait sortir.
Pas de gardien remplaçant à l’époque
"À l’époque, il n’y avait pas de gardien remplaçant,
seulement un douzième homme qui était un joueur de
champ, raconte Jean-Louis Hodoul, le libero marseillais.
Alors, il fallait toujours qu’un joueur soit prêt
à toute éventualité. C’était moi. De temps en temps, à
l’entraînement, je me plaçais dans le but. Mais
s’amuser entre potes au Vélodrome et entrer dans le
but à Geoffroy-Guichard devant 30 ou 35000 spectateurs,
ce n’est pas du tout pareil."
D’ailleurs, le défenseur marseillais, seul joueur à
avoir connu à la fois la montée en 66, puis les deux
victoires en coupe en 69 et 72 et les titres de champion
en 71 et 72, reconnaissait en ce 1er février 1970:
"À l’entraînement, je suis un bien meilleur gardien.
Avec Jean-Paul dans le but, nous aurions fait au moins
match nul."
À la pause, les deux équipes étaient en effet à 0-0,
malgré le lourd handicap que constituait l’absence de
Bonnel, blessé ,et un Magnusson extrêmement discret,
au point que le président Rocher, aussi chambreur
que le serait plus tard Jean-Michel Aulas, allait
dire : "Je serais président de Marseille, j’infligerais des
amendes à certains joueurs."
"Escale n’aurait pas pris ces deux buts"
Dans les rangs olympiens, c’est Roland Merschel,
milieu de terrain venu de Strasbourg, qui allait
s’improviser dernier défenseur. "C’est drôle, je ne me
souviens pas avoir eu un libero aussi blond, rigole
Jean-Louis Hodoul, depuis sa maison des Pennes-Mirabeau
où il coule une paisible retraite de golfeur amateur
à la Cabro d’Or. Mais je confirme qu’Escale
n’aurait pas encaissé les deux buts que j’ai pris, notamment
la frappe de Jean-Michel Larqué de 20 mètres.
J’ai plongé mais j’étais un peu court. Et puis sur l’autre,
je suis sorti devant Parizon, mais je suis sûr que
Jean-Paul aurait été plus efficace, car les sorties dans
les pieds, c’était son point fort, il jaillissait vite."
Mené 2-0, l’OM réduirait l’écart par Josip Skoblar,
mais repartirait encore battu. "Je n’ai jamais gagné à
Geoffroy-Guichard, dit Jean-Louis Hodoul. Mais à
l’époque, il n’y avait pas grand monde non plus qui gagnait
au Vélodrome!" Un an plus tard, Hodoul serait
champion de France, mais devrait céder sa place
l’année suivante à Bernard Bosquier, venu de...
Saint-Étienne, au grand regret de Josip Skoblar, toujours
fan de Hodoul, quarante ans après. Comme libero,
pas comme gardien, bien sûr.

ASSE-OM : Galtier flatte les Olympiens
Marseille / Publié le Samedi 15/02/2014 à 12H28

Christophe Galtier est un fin stratège. En conférence de presse, le coach stéphanois n'a pas hésité à mettre la pression sur les épaules des Marseillais.

Pour lui, pas de doute : le favori, c'est l'OM. "C'est Marseille qui a investi beaucoup d'argent sur le marché des transferts et qui a un très gros potentiel. Ces attaquants sont tous des internationaux et André-Pierre Gignac tire toute son équipe vers le haut. Il a également à ses côtés des joueurs de talent".

Bon dimanche, et même bon
week-end ! Il aurait pu être excellent,
voire même exceptionnel,
tant une victoire à Geoffroy-Guichard
aurait eu un caractère unique cette saison
où l’OM n’a battu aucune équipe
du Top 6, sauf Saint-Étienne au match
aller (2-1).Qu’il aurait donc pu battre
unedeuxième fois, hier soir. Celan’a tenu
qu’à quelquesminutes et à quelques
centimètres.
Passer si près de l’exploit peut susciter
une certaine frustration. Voir Brandao
égaliser dans le temps additionnel,
alors qu’il avait été jusque-là biencontenu
dans le jeu aérien, ça laisse des regrets,
maismoins que le moment où est
survenue cette égalisation, alors que
Mandanda n’avait pas eu de véritable
arrêt à effectuer jusqu’ici et moins que
les circonstances dans lesquelles le ballon
est arrivé devant le but, après une
faute d’attention sur le côté droit, sur
un ballon sorti en touche.
La frustration est à la hauteur de ce
qu’aurait représenté un succès dans le
Chaudron, face à un rival direct, le jour
où Lillen’a pu prendrequ’unpoint à Annecy,
en égalisant aussi à ladernière minute
face à Évian-Thonon-Gaillard.
L’OMaurait pu revenir à trois points du
podium. À défaut, il ne s’en éloigne pas,
alors que la 25e journée ne s’annonçait
pas comme des plus favorables.
Regret encore car, après le but de Nicolas
Nkoulou, sur un joli coup franc de
Dimitri Payet au deuxième poteau,
l’OM aurait pu ajouter un second but
qui aurait réglé définitivement le problème.
On songe notamment à cette percée
d’André-Pierre Gignac, s’arrachant au
milieu de trois défenseurs stéphanois et
voyant Stéphane Ruffier gagner son face-
à-face en déviant la frappe de
l’avant-centre olympien. On pense encore
à un tir trop enlevé de Brice
DjaDjédjé, déjà plus difficileàmettre.
Il suffit de comparer la joie stéphanoise
au moment de ce but et la déception
olympienne pour comprendre que
l’OMn’est pas passé loin d’une belle affaire
qui aurait sans doute donné un
gros coup au moral du rival stéphanois,
avec qui l’OM est appelé à lutter
jusqu’au bout, comme avec Lille et
Lyon.
C’est sans doute l’importance de cette
confrontation qui l’a longtemps bloquée.
Saint-Étienne a biendominé territorialement
en première période et vu
Zoumaplacer au-dessus de la barre une
reprise de la tête qui ne demandait qu’à
entrer.Mais Gignac ayant, d’une spectaculaire
volée, lui aussi raté la cible, le
nombre d’occasions était égal.
Le spectacle fut décevant entre deux
équipes réputées pour leur jeu offensif
et finalement assez prudentes. Mais la
seconde période, avec les incessantes
montées d’un Morel étonnant de fraîcheur,
offrant encore un centre voyant
Gignac réussir une volée en ciseau couchée,
mais contrée, permit à l’OM de
monter en régime et de ne s’exposer
qu’aux frappes de loin de Lemoine ou
Mollo et aux centres aériens.
Dommage de ne pas revenir avec
trois points ? Une chose est certaine :
après son succès facile devant Bastia
(3-0), ce nul à Saint-Étienne est encore
plus significatif: l’OM est un candidat
très crédible à l’élection européenne...

Mort deJeanAppietto,
l’avocat dufootball Jean Appietto adorait venir plaider à Marseille, partageant les
commentaires sur l’OM avec ses confrères Avocat historique du football
français, Jean Appietto est décédé
samedi matin à son domicile parisien,
à l’âge de 82 ans. Durant quarante
années, dans les tribunaux
français et internationaux, il a porté
la cause du football avec intelligence
et finesse. Le ballon rond
auramarqué la vie de cet enfant de
Bocognano, fils adoptif d’Ajaccio.
Gamin, il jouait sous les couleurs
rouge et blanc de l’Athlétic Club
Ajaccio.
La passion du foot ne l’a jamais
quitté. Jeune avocat "monté" à Paris,
il suit les traces de son "maître
à penser", Me Antoine Robaglia et
l’ancien président de la Ligue Antoine
Carisoli le choisit rapidement
comme défenseur de
l’institution.
Il a été l’un des acteurs judiciaires
dans tous les grands procès
mettant encause le football, rappelant
à la barre des tribunaux, au
nom de la Ligue et de la Fédération,
que le foot devait avant tout
être propre. Il était là dans les
audiences où l’on parlait d’achat
de matches, de corruption de
joueurs. Son souvenir le plus fort
a u r a é té l e p r o c è s d e
l’effondrement de la tribune du stade
de Furiani, sa Corse et sa passion
étaient alors meurtries. Face
aux juges, sa grande stature et son
verbe précis en imposaient.
"L’Équipe" était sa première lecture
de la journée, uniquement parce
que La Corse puis Corse Matin ne
lui était livrée dans son cabinet parisien
qu’en fin d’après-midi.
Un fidèle d’Ajaccio où il se ressourçait
régulièrement. "C’était
un vrai brave homme, le coeur
sur la main", dit de lui Jean-Jacques
Campana, avocat marseillais
des instances nationales du football.
Marié à une magistrate
aujourd’hui à la retraite, Jean Appietto
est dépeint par son confrère
Frédéric Thiriez, président de la Ligue,
comme "un home cultivé
qui avai t un vrai sens de
l’amitié, amoureux de la Corse,
son île natale, très apprécié de
ses collègues du barreau de Paris".
Et d’ajouter : "Jean nous
manquera beaucoup".

◗ DISPARITION DE SAÏD FAKHRI
Ancien vice-président du conseil de surveillance de l’OM et actionnaire
principal de l’AS Cannes, Saïd Fakhri est décédé mercredi
soir, à Dakar, à l’âge de 77 ans. "Le monde du football
perd un homme remarquable", a réagi Vincent Labrune hier
après-midi dans un communiqué.

Pancho,merlucontrel’OM
OM-LORIENTDécembre2001, Abardonado, dans  le camp adverse, aux côtés du buteurKeita

Pancho devant Runje et Swierczewski, trompés par le rebond sur le poteau.
Le Marseillais est content de ne pas avoir marqué lui-même

Période délicate que ce début décembre
2001. Dans la semaine,
une discussion vive entre deux
des principaux dirigeants du club,
Pierre Dubiton et Étienne Ceccaldi,
s’était finie par un coupde tête du premier
au second. Quelques jours auparavant,
l’entraîneur, Tomislav Ivic, victime
d’une alerte cardiaque, avait été
hospitalisé avant une rencontre de
coupe de la Ligue contre Montpellier
et Zoran Vujovic assurait l’intérim
avant la nomination d’Albert Emon.
Pour la sérénité, on pouvait trouver
mieux.
Période délicate aussi pour le plus
marseillais des Merlus, Pancho Abardonado.
Arrivé à Lorient en septembre,
il allait jouer pour la première fois
contre l’OM, au Vélodrome. "On
m’avait proposé Galatasaray ou le Servette
de Genève, mais j’avais tenu à
être prêté en Ligue 1 et lorsque
l’entraîneur, Angel Marcos, m’a appelé,
il m’avait convaincu, sans me promettre
que je serais titulaire, mais que
je jouerais plus qu’à l’OM. De fait,
j’allais être titulaire 28 fois, etmêmedevenir
capitaine en fin de saison! Mais
au départ, je jouais gros, on me disait
qu’à l’OM, j’avais été chouchouté et
qu’à Lorient, il fallait que je prouve
que j’avais le niveau."
Un but de Seydou Keita
Au moment où il arrive à Marseille,
Pancho a déjà reçu des coups de fil
toute la semaine : des interviews, des
copains qui le chambrent. "Et puis,
j’appartenais toujours à l’OM, dans
ma t ê te c’ é t a it mon c l u b . À
l ’ é c h a u f f e m e n t, l es g e n s
m’encourageaient, j’avais du mal à
memettre dans lapeau d’unadversaire.
D’ailleurs, quand Seydou Keita a
marqué, pendant quelques secondes,
je me suis demandé pourquoi il fêtait
ça: il avaitmarqué contre l’OM!Àpartir
de là, j’ai compris que j’étais à Lorient
et que le sort de l’OM était secondaire."
L’OM avait bien démarré : Cavens
avait marqué. Ce jeune Belge qui était
passé du statut d’espoir à celui
d’attaquant désespérant, avait arraché
un mètre carré de pelouse pour sa première
apparition, en août, lors du jubilé
Boli, en ratant une frappe. Mais ce
soir-là, il allait fêter son but en sortant
toute sa panoplie: à genoux, les pouces
montrant son nom, l’écusson, les
flingues mimés avec les index.
Tout !...
Le coup franc canon
d’André Luiz
Mais la superbe équipe bretonne
avait égalisé par Keita, reprenant un
corner, le ballon rebondissant sur
Swi e r c zews k i , s o u s l e nez
d’Abardonado. "Heureusement, ce
n’est pas moi qui avais marqué ! Et
Feindouno avait mis le deuxième, sur
un centre de Darcheville. À la pause,
on entendait Bernard Tapie qui leur
passait un savon dans le vestiaire de
l’OM. Et ils allaient égaliser. Puis André
Luiz devait finir par nous mettre
un coup franc surpuissant sous la
barre, à troisminutes de la fin."
Bien que battus, les Merlus allaient
pointer à la 8e place à la trêve.
Mais finir par descendre.
"Nous n’avons plus pensé qu’aux
coupes. Nous avons atteint les deux
finales, perdu faceàBordeaux et gagné
la coupe de France face à Bastia.
Merveilleux, d’autant que mon copain
Richard Martini était venu me
rejoindre à la trêve. Mais j’aurais
préféré le maintien."
L’OM, pour sapart, finirait en milieu
de tableau. Et Pancho devrait
attendre l’automne 2013pour revenir
jouer dans son club de coeur, en
renfort de la réserve.

Décès d'un ancien vice-président du conseil de surveillance de l'OM

Marseille / Publié le Vendredi 21/02/2014 à 09H19





Ancien vice-président du conseil de surveillance de l'OM et actionnaire principal de l'AS Cannes, Saïd Fakhri est décédé mercredi soir, à Dakar, à l'âge de 77 ans. "Le monde du football perd un homme remarquable", a réagi Vincent Labrune hier après-midi dans un communiqué.

%Marc Lavoine a les yeux
de Chimène pour l’OM
Outre l’incontournable Patrick
Bosso, un autre comédien garnissait
les travées du Vélodrome,
hier. Écharpe de l’OM
autour du cou, Marc Lavoine
n’a rien raté dumatch contre
Lorient et a devisé avec les
Olympiens à l’issue de la rencontre
dans un salon du Vélodrome.
À l’affiche deCrossing
Lines, série policière diffusée
sur TF1, Marc Lavoine
est en tournage dans la région
pour un mois. Il a déjà prévu
d’assisterà OM-Nice.

https://www.facebook.com/photo.php?v=628637123857993&set=vb.573461659375540&type=2&theater

Le CRI de JOIE de nos Olympiens après la victoire face à Lorient
C'est beau ! ça donne des frissons !
On n'aime cette complicité entre les Olympiens !
Liker la #TeamOM !

J'espère que cet fois vous allez nous montrée que vous êtes fier de portée se maillot car vous devez vous rachetez de match aller qui est toujours dans la tête des marseillais !!!!! Peux importe le score nous voulons des guerriers sur la pelouse du parc qui vont mouillée le maillot qu'il portent sur le dot , et mettre enfin le pied a Zlatan le fanfaron car le jeu du PSG tourne autour de lui alors messieurs a vous de nous prouvez que vous êtes enfin fier d'êtres Marseillais comme vous le dites si bien lors de la signature de vos contrats !!!!!!!! Allez l'OM

L'ANALYSE DE JOSEPH-ANTOINE BELL, ANCIENPORTIERDE L’OM(1985-88)
"Ungrandgardiende but, c’est comme uneassurance"

Ce sont deux très bons gardiens. Je ne
suis pas sûr que la différence entre eux
est telle qu’elle pousserait le PSG à
échanger Sirigu contre Mandanda ;
tout comme je suis persuadé que l’OM
n’échangera pas Mandanda contre Sirigu...
❚ Quels sont leurs points communs?
Ils sont grands tous les deux, mais ils
sont différents. Ce sont deux vrais gardiens
de but, donc ils sont responsables
et sérieux. Leur responsabilité s’étend
même à l’ensemble du vestiaire, ils
constituent une référence morale pour
le reste de l’équipe. Ce sont aussi des
garçons remarquables, très simples à
gérer pour leurs entraîneurs car ils font
les trois-quarts du travail tout seul.
❚ Et quelles sont leurs différences ?
Dans la mentalité, leur perception du
rôle de gardien varie. Sirigu est avant
tout un dernier rempart, c’est-à-dire
qu’il sauve les buts comme il peut; Steve
Mandanda est, lui, un vrai gardien
de but car il essaie de garder le ballon.
Dans sa tête, quand il boxe un ballon, je
crois être certain qu’il se demande s’il
n’yapas moyen de le capter, tandis que
Sirigu s’occupe surtout de l’éloigner.
C’est une question de mentalité et
d’apprentissage. Plus jeune, je pense
que Mandanda a vu des gens qui faisaient
de la prise de balle un élément
important du jeu de gardien. Comme je
l’ai prôné. Quand vous détournez le ballon,
vous ne savez pas où il va, sur qui il
va tomber; quand il file en corner, le
danger est encore présent. L’OM a cette
tradition de grands gardiens en lui. À
une époque, on a refourgué un joueur
(Andreas Kopke, ndlr) qui était plus un
boxeur qu’un gardien. Il boxait tous les
ballons! Les gens l’ont d’abord applaudi
en pensant que c’était de la rigueur.
À la longue, ils se sont rendus compte
que c’était inefficace. Détourner la balle,
c’est pour les défenseurs. Pas pour
les gardiens de but!
❚ Quelle est leur place dans leur équipe
respective ?
Dans leur registre, autant leur équipe
dépend d’eux, autant ils dépendent de
leur équipe. Et de ce point de vue là, Sirigu
est plus chanceux que Mandanda
cette année. Sirigu a l’opportunité de
s’appuyer sur une vraie équipe.
Le grand gardien de but dans une grande
équipe, c’est celui qui est comme
une assurance. On ne souscrit pas un
contrat pour tous les jours, mais pour le
jour où on ena besoin.À cemoment-là,
on est couvert. Eh bien, Sirigu est
l’assurance du PSG. Mercredi, Casillas
a fait un arrêt à 1-0 et, derrière, le Real a
déroulé (6-1); mais si le Real n’était pas
une grande équipe, le but de Huntelaar
aurait pu avoir d’autres conséquences.
Sirigu est derrière une grande équipe,
donc il a un arrêt ou deux à faire dans
un match. Le jour où il ne le fait
pas, son équipe gagne tout de même
3-1.
❚ Lequel a votre préférence ?
J’aurai toujours une préférence pour
un gardien qui capte le ballon plutôt
qu’un qui le détourne.
❚ Qui sont les cinq meilleurs gardiens
du championnat selon vous?
Sirigu et Mandanda donc, mais aussi
Subasic (Monaco), qui aligne les bonnes
performances. Il y a Ruffier
(Saint-Étienne) aussi, mais il doit franchir
un cap. Et puis après, je dirais
Enyeama, à Lille, qu’il ne faut pas
oublier. Il a été un peu trop sous les
feux de la rampe. Il faut être costaud
pour rester imperméable car, une fois
au sommet, tous les regards sont braqués
sur vous

Ce n’est plus le même
Marseille que lors de notre
victoire en coupe. L’OM va
beaucoup mieux. À nous
d’y aller en combattants,
avec le couteau entre
les dents, pour montrer
qu’on est encore là"
ÉRIC BAUTHÉAC

Pixie"
sur la pelouse
Le degré de nostalgie que l’on peut
ressentir au stade Vélodrome est-il
proportionnel à l’ennui du moment?
Toujours est-il que revoir
Dragan Stojkovic a ravivé de merveilleux
souvenirs d’un artiste du
ballon rond à une époque glorieuse. Cruel pour l’OM qui l’a
invitéàdonner le coup d’envoi, ce qui a fait mesurer la différence
entre gloire et médiocrité. Toujours magnifique le "Pixie",
qui a donné le coup d’envoi, avant d’embrasser André Ayew
qu’il avait vu bébé dans les bras de son père

Lors du match OM-Nice, il y a eu un artice sur les Cecifoot de Laurent Delpino dans le programme officiel du match




Cliquez pour agrandir

L’honneur, seul enjeu

pour l’OM à Sochaux (17h)