HOMMAGE A MONSIEUR THIERRY ROLAND

Je tenais à faire part de ma tristesse suite au décès de Thierry ROLAND, un commentateur qui m'a fait vivre d'énormes moments de sport à la télévision... Bravo à lui pour sa belle carrière !!

Tommy Allez l'O.M a écrit:Je tenais à faire part de ma tristesse suite au décès de Thierry ROLAND, un commentateur qui m'a fait vivre d'énormes moments de sport à la télévision... Bravo à lui pour sa belle carrière !!

oui il se faisait une joie de commenter cet euro 2012 avec larqué lui avait 74 ans
il sera mort dans ses reves et ses projets

bienvenou a écrit:UN GRAND SUPPORTER DES BLEUS EST PARTI............


Décès du commentateur sportif Thierry Roland
Le commentateur sportif Thierry Roland, voix de légende du football à la télévision, qui avait dû renoncer in extremis à commenter l'Euro 2012 avec son complice Jean-Michel Larqué, est décédé à l'âge de 74 ans, a annoncé samedi à l'AFP la direction de la chaîne M6, mandatée par la famille.


"Informé par sa famille, M6 a l'immense chagrin d'informer du décès de Thierry Roland. La chaîne transmet son immense affection à sa femme Françoise et à son fils Gary", a indiqué à l'AFP le directeur de la communication de M6, Yann de Kersauson.

La date et les causes du décès n'ont pas été spécifiées.

L'Euro 2012 devait signer le grand retour du duo mythique qu'il a formé avec Jean-Michel Larqué, alors qu'ils n'avaient plus commenté de grande compétition internationale depuis l'Euro 2004. Les deux compères s'étaient retrouvés brièvement pour commenter le match Roumanie-France comptant pour les éliminatoires de l'Euro-2012.

Mais Thierry Roland avait dû renoncer le 13 juin, avant le match France-Ukraine, à commenter la compétition, n'étant pas totalement remis d'une opération liée à un calcul biliaire. I

Jean-Michel Larqué, binôme de légende de Thierry Roland, est apparu en larmes depuis Kiev à l'annonce du décès de son complice. Thierry Roland : le commentateur aux 13 Coupes du monde est mort
Décès du commentateur sportif Thierry Roland à l?âge de 74 ans
"Il se faisait une telle joie de reformer le tandem. Il est parti sans ça. Le plus terrible c'est que sa dernière joie j'aurais pu la lui procurer", a déclaré, en sanglots, le journaliste interrogé en direct sur BFM télévision.

Le sélectionneur de l'équipe de France Laurent Blanc a présenté ses condoléances à la famille du commentateur sportif Thierry Roland, décédé à l'âge de 74 ans.

"Je souhaite présenter mes condoléances à sa famille de la part de l'équipe de France, du staff et des joueurs, a déclaré Blanc. C'est un amoureux du sport qui disparaît, ça nous a beaucoup touchés."
Juste avant le début de la conférence de presse, au lendemain de la victoire de la France contre l'Ukraine (2-0), Laurent Blanc avait tenu à observer un moment de recueillement avec l'ensemble des journalistes.

En près de 60 ans de carrière, le journaliste, aussi populaire que controversé pour ses débordements verbaux et ses saillies franchouillardes, a commenté 13 Coupes du Monde et 9 Championnats d'Europe des Nations.

Divers Football Décès T. Roland-D. Cissé: "Un homme bon et juste"
Comme beaucoup d'autres footballeurs, Djbril Cissé a rapidement réagi lorsqu'il a appris la mort de Thierry Roland. "Je suis très triste, écrit l'international tricolore sur son compte Twitter. La perte de Thierry Roland me fait très mal au coeur. Un homme bon et juste nous quitte. Je tiens à transmettre à sa famille mes condoléances."

«après avoir vu ça, on peut mourir tranquille»
asséné après la victoire des Bleus à la Coupe du monde 1998 par l'ancien journaliste



Larqué : «Les bons souvenirs reviendront»
Effondré par la disparition de Thierry Roland avec qui il a commenté de très nombreux matches, Jean-Michel Larqué fait part de sa tristesse. Retrouvez toutes les réactions après le décès du célèbre commentateur sportif.
Jean-Michel Larqué (journaliste sur M6 et RMC) : «Il se faisait une telle joie de reformer le tandem. Il est parti sans ça. Le plus terrible c'est que sa dernière joie j'aurais pu lui procurer. Il se sentait partir, il se sentait faible, il m'avait dit que s'il lui arrivait quelque chose il me regarderait de là-haut depuis la grande prairie. Les bons souvenirs sont gommés par la nouvelle, mais ils reviendront un jour, forcément. Il faut laisser le temps au temps. En plus, je m'y étais un peu préparé mais on se dit que ça n'arrivera pas. C'est tout neuf.»

Eugène Saccomano (journaliste sur RTL) : «L'émotion l'a bouleversé, elle l'a terrassé. C'était un passionné absolu, un grand professionnel. Il avait chez lui la collection entière depuis les années 50 de France Football.»

Jean-Claude Dassier (ancien président de TF1) : «C'était un monument de la télévision et du commentaire sportif, un type remarquable sur le plan du boulot. Il était raillé pour ses tics de langage, mais sur le plan de la documentation, de la description, il était formidable.»

Bernard Tapie (ancien président de l'OM) : «Je suis un peu K.O. Il faisait partie de ces personnages qui rentraient dans toutes les maisons, c'est une personnalité qu'on n'oubliera jamais, à la fois très compétente, sachant être proche des gens, des joueurs, des dirigeants et gardant en même temps son libre arbitre, capable de faire des critiques. Avec lui, c'est la disparition de ce type de journalistes passionnés, qui n'hésitait pas à l'antenne à nous faire partager ses sentiments, ses joies et ses déceptions.»

Rolland Courbis (ancien entraineur de l'OM, consultant sur RMC) : «C'est beaucoup d'émotion, de tristesse, au lendemain d'un match qui a dû lui faire énormément plaisir, c'est un coup dur. C'était un gars qui était un énorme professionnel... Je me disais celui-là un jour, il mourra en commentant un match.»

Luis Fernandez (ancien joueur de l'équipe de France) : «C'est une grande tristesse, c'est la voix du foot qui s'en va, je ne lui connaissais pas d'ennemi, sur le plan humain, c'était quelqu'un d'exceptionnel. Thierry, c'était une référence, quelqu'un de très attachant. J'ai toujours aimé cet homme, c'est une grande perte pour le football. Il avait son style à lui, son vocabulaire, sa chaleur, on ne pouvait plus s'en passer de la voix de Thierry, pour moi on ne pourra pas le remplacer comme ça.»

Guy Roux (ancien entraineur d'Auxerre) : «C'était un titi parisien, un peu de gouaille, un peu d'accent de Paris et beaucoup d'humour. Il voyait très bien les matches, il avait une parfaite connaissance du jeu. «Franchouillard», pour moi, c'est un adjectif qui ne devrait pas exister, employé par ceux qui n'arrivent pas à s'exprimer avec autant de justesse que lui.»

Jean-Pierre Foucault (animateur TV) : «Il laisse le souvenir d'un complice puisqu'au-delà du football il savait tout faire dans notre métier : nous avions présenté Interville ensemble. C'était un homme fidèle en amitié, franc, direct, drôle. Il savait tout faire dans ce monde de la radio et de la télévision, même si sa spécialité était le commentaire sportif.»

Gérard Holtz (journaliste sur France 2) : «C'était le fils spirituel de Robert Chapatte. Les deux avaient en commun un côté titi parisien. C'était des vrais monuments, c'était presque du Pagnol. Il avait la France du football derrière lui.»

Michel Platini (président de l'UEFA) : «C'était la voix du foot pour des millions de personnes et c'était mon ami. Thierry, c'était aussi mon histoire, ma carrière, mes victoires, une partie de ma vie.»

Noël Le Graët (président de la FFF) : «La voix du football en France avait un nom, et c'était celui de Thierry Roland. En nous quittant Thierry Roland emporte avec lui une partie de l'Histoire du football, et saluer la mémoire de Thierry Roland c'est aussi revivre l'incroyable évolution du sport et du journalisme de sport, de l'après-guerre jusqu'à nos jours. Thierry Roland aura eu ce talent admirable et ce privilège de captiver avec sa voix et sa faconde singulière tous les Français amoureux de sport et en particulier de football. Nous ne l'oublierons pas.»

Frédéric Thiriez (président de la LFP) : «Cela faisait 50 ans que Thierry était la voix du football. C'était quelqu'un de très attachant. Il était proche des gens. Il va beaucoup nous manquer. La disparition de Thierry me fait une peine immense, d'autant que je l'avais encore eu au téléphone hier soir, juste après le match (NDLR: de l'équipe de France, victorieuse 2-0 en Ukraine), pour échanger sur la rencontre.»

Laurent Blanc (sélectionneur de l'équipe de France) : «Je souhaite présenter mes condoléances à sa famille de la part de l'équipe de France, du staff et des joueurs. C'est un amoureux du sport qui disparaît, ça nous a beaucoup touchés. J'ai eu la chance de le côtoyer en Corée, il est parti donc je suis triste aujourd'hui. C'était une encyclopédie du football et il avait toujours des anecdotes très croustillantes. Il est parti, qu'il repose en paix.»

Yann M'Vila (milieu de l'équipe de France) : «C'était un très grand monsieur pour la France. La première fois que je l'ai vraiment entendu, c'était en 1998 lors de la Coupe du monde. C'est une grande perte et toutes mes condoléances à sa famille et à ses proches.»

Gaël Clichy (latéral gauche de l'équipe de France) : «Ça représente 15 ans de ma vie de footballeur, les soirées passées sur le canapé avec ma famille. C'est un exemple à suivre pour tous les journalistes, il a travaillé pour les trois grandes chaînes en France et n'a pas fait d'erreurs dans ses choix. C'était un Monsieur du football pour qui j'avais beaucoup de respect.»

François Hollande (président de la République) : «Le monde du sport et du football perd l'un de ses plus populaires et ardents supporters. C'est avec tristesse que j'apprends le décès de Thierry Roland. Je tiens à saluer la mémoire de ce grand commentateur sportif, reconnu par tous, qui a consacré toute sa vie, avec passion et talent, au football français.»

Jean-Marc Ayrault (Premier ministre) : «Je salue l'une des figures les plus populaires du sport et des médias français. Avec sa disparition, c'est le monde du football français et du sport en général qui est en deuil (...) Aujourd'hui une grande voix du football s'est tue. Thierry Roland laisse le souvenir d'un homme dont la constance s'est inscrite sur des décennies. On se souviendra également d'un homme qui partagea avec l'ensemble du pays les plus grands moments du football français comme la victoire de l'équipe de France de football en 1998.»

Valérie Fourneyron (ministre des sports) : «Avec le décès brutal de Thierry Roland (...) s'éteint une véritable légende du football français et un monument de la télévision. Nous garderons l'image d'un homme populaire, qui exerçait son métier avec passion, avec compétence, avec sincérité et avec dévouement. C'est sa voix qui résonne dans la tête de tous les amoureux du ballon rond lorsque nous nous remémorons les temps forts du football français au cours des dernières décennies.»

C'est dur..

Tommy Allez l'O.M a écrit:C'est dur..

mais toi tu l'as pas connu comme moi

on regardait la 1 qui etait la seule chaine de telé

et des fois les matchs de l'edf en europe de l'est etaient en noir et blanc avec sa voix

bienvenou a écrit:

Tommy Allez l'O.M a écrit:C'est dur..

mais toi tu l'as pas connu comme moi

on regardait la 1 qui etait la seule chaine de telé

et des fois les matchs de l'edf en europe de l'est etaient en noir et blanc avec sa voix

et la retransmission sautait de temps en temps avec des fois des coupures de 5 minutes

en 1960

bienvenou a écrit:

bienvenou a écrit:

Tommy Allez l'O.M a écrit:C'est dur..

mais toi tu l'as pas connu comme moi

on regardait la 1 qui etait la seule chaine de telé

et des fois les matchs de l'edf en europe de l'est etaient en noir et blanc avec sa voix

et la retransmission sautait de temps en temps avec des fois des coupures de 5 minutes

en 1960

Oui mais ça fait au moins depuis 1998 que je le suivais, dernièrement sur W9 il commentait les matchs d'Europa League...

Le vote
Parmi ces phrases cultes de Thierry Roland, laquelle préférez-vous?
"J'ai bien l'impression que les mouches ont changé d'âne"
"C'est un pénalty très bien placé!"
"Olala ! Il a été fauché comme un lapin en plein vol!"
"Je crois qu'après avoir vu ça, on peut mourir tranquille"
"Monsieur l'arbitre, vous êtes un salaud"
.

Thierry Roland, mort d'un chauvin du foot aux phrases cultes (vidéo). Publié le samedi 16 juin 2012 à 10h01 - 11.


les larmes de larqué en vidéo tres emouvant

http://www.corsematin.com/article/thierry-roland-mort-dun-chauvin-du-foot-aux-phrases-cultes-video.682356.html

Thierry Roland et Christian Jeanpierre croient aux chances de l'équipe de France.Régis Durand de Girard

. Le commentateur sportif Thierry Roland, voix de légende du football à la télévision est décédé à l'âge de 74 ans.

"Je crois qu'après avoir vu ça, on peut mourir tranquilles. Enfin, le plus tard possible, mais on peut. Ah c'est super. Quel pied, ah quel pied ! Oh la la la la la la ! Oh c'est pas vrai !"

Cette phrase, Thierry Roland l’avait prononcée en direct, lors de la victoire de la France en Coupe du Monde 98.

Thierry Roland peut donc partir tranquille, même si "le plus tard possible" est encore sans doute trop tôt pour ses fans et pour toute une génération d'amateurs de football.

Thierry Roland est décédé, à l’âge de 74 ans. La chaîne de télévision M6 a annoncé ce samedi matin le décès du journaliste et commentateur sportif, inséparable compagnon de Jean-Michel Larqué. Thierry Roland avait renoncé cette semaine à commenter l'Euro-2012, n'étant pas totalement remis d’une opération.



La mort de Thierry Roland sonne le glas d’une époque mythique. Il devait faire son grand retour aux côtés de Jean-Michel Larqué lors du match France-Ukraine. «L'opération s'est bien passée. Mais ça reste récent, et je suis encore en période de convalescence. Je suis courbatu, j'ai des petits spasmes à droite à gauche. Donc très sincèrement, je ne me sens pas le courage d'aller en Ukraine», expliquait le commentateur sportif cette semaine. Il se voyait, une fois rétabli, commenter « quelques matches avec Jean-Michel Larqué pour la coupe du monde du Brésil si on obtient quelques matches, et pour l'Euro-2016 dans tous les cas».

Avec Thierry Roland, disparaît un pan de l’histoire de la télévision. En près de 57 ans de carrière, le journaliste de 74 ans a commenté 13 Coupes du Monde et 9 Championnats d'Europe des Nations.

En 1997, il avait obtenu un Sept d’Or du meilleur journaliste sportif. On se souvient de ses formules à l’emporte pièce lancées à la volée pendant les directs. Cette semaine encore, il avait d’un trait mis en pièces l’image de l’Ukraine lors d’une interview sur RTL . « Si je n’avais pas insisté comme j’ai insisté pour faire équipe avec Larqué, il ne serait pas là-bas à se faire chier dans ce pays à la con ».

Thierry Roland, c’est aussi beaucoup de controverses, des petites phrases toujours chauvines, parfois racistes, comme lors d'un match opposant l'Angleterre à l'Argentine en 1986 : "Est-ce qu'il n'y avait pas autre chose qu'un arbitre tunisien pour arbitrer un match de cette importance ?". Ou en 2002, lors d'un match entre la Corée du Sud et la France, lorsqu'il provoque une nouvelle polémique : "Il n'y a rien qui ressemble plus à un Coréen qu'un autre Coréen, surtout habillés en footballeurs, d'autant qu'ils mesurent tous 1,70 m, qu'ils sont tous bruns, à part le gardien."

Mais on préfèrera se souvenir de son duo légendaire avec Jean-Michel Larqué, qui donnera même lieu à un tube « Tout à fait Thierry ». Qu'on l'aime ou qu'on le déteste, Thierry Roland va manquer à la télévision.


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Quelques phrases cultes de Thierry Roland

- J'ai bien l'impression que les mouches ont changé d'âne. TF1 le 7 mars 2001, match La Corogne/PSG

- "Les limites des capacités humaines sont ce qu'elles sont mais là j'irais bien aux toilettes"

-"C'est David contre Goliath, c'est fluctuat contre Nec Mergitur"

- "Si j’avais autant de billets de 50 euros, qu’il y a de footballeurs qui sont allés aux putes, je vous assure je serais très riche dans le monde entier et pas seulement en France"

- Lors d'un match de Coupe du Monde en Corée : "Puisqu'il y a deux Lee sur le terrain, on peut faire une chambre."

- En première mi-temps ça sentait le pâté... et maintenant, ça sent le boudin.

- "C'est un pénalty très bien placé!"

- "La defense de l'Uruguay, c'est pas la Sécurité sociale"

- "Siffler un penalty à ce moment du match je n'ai pas peur de le dire, monsieur l'arbitre vous êtes un salaud "

- Japon-Croatie : "Il faudrait que ça se débride."

- "Olala ! Il a été fauché comme un lapin en plein vol !"

- "Attention aux joueurs de la Serbie-Monténégro, parce que dans le jeu aérien, ils ne sont pas manchots"

- "Ouhhh ! Contré par les bijoux de famille ! En tout cas, ça a fait avorter l'action !"

- "Et sur cette très belle frappe, le ballon n'a pas bougé."

- "Pour les marocains, le couscous est cuit !"

- "Il aurait marqué ce 3ème but, l'Equatorien, ils auraient débaptisé Quito et l'auraient appelés Lourdes!"

- "Le Mexique, c'est la meilleure équipe des Caraïbes."

- "Y avait pas la ligne droite de Longchamp" (pour parler d'un joueur qui était hors-jeu mais de quelques centimètres seulement)

- "Qu'est-ce qui ressemble plus à un coréen qu'un autre coréen ?"

- "Ce joueur là est loin d'être manchot de la tête !"

- "Roland : "la question SMS : quel est le grand attaquant espagnol qui évolue au Real Madrid ? Raul ou Ronaldo ? (temps de silence, on sent une réflexion intense). Ah, mais moi, je veux bien mon petit Joël, mais ils jouent tous les deux au Real Madrid" - Leboeuf : "oui, mais il y a espagnol dans la question" - Roland : "ah oui, c'est vrai"

- "On se retrouve dans quelques instants pour la deuxième mi-temps de ce match qui est loin d’être terminé ! "

- "Ces deux-là ne passeront pas leurs vacances ensemble"

- "Poborsky remplacé par Polak. Qui est tchèque, ha ha ha"

C’était unpersonnage
DÉCÈS ThierryRoland s’est éteint hier à 74 ans.
Il resteracommeunefiguredu journalismesportif
en France

Il incarnait le foot, comme
Robert Chapatte le vélo
et Roger Couderc le rugby.
Des autodidactes comme lui.




"Après avoir vu ça, on peut mourir
tranquille", avait-il dit le 12 juillet
1998, le soir de la victoire des
Bleus en Coupe du monde.


Né le 4 août 1937 à Boulogne-Billancourt,
Thierry Roland a couvert 13 Coupes du monde,
9 championnats d’Europe et plus de 1300 matches
de football. Il a également suivi des compétitions
d’athlétisme, de boxe et plusieurs Jeux olympiques.
Il avait démarré sa carrière à la RTF en 1955,
la poursuivant ensuite à l’ORTF, se rendant
à sa première Coupe du monde, en 1962, au Chili.
Il rejoint France Inter de 1969 à 1975,
puis Antenne 2 de 1975 à 1984 (c’est sur cette
chaîne qu’il commente son premier match en duo
avec Jean-Michel Larqué en 1979). Il signe à TF1
en 1984 et remporte le 7 d’Or du meilleur journaliste
sportif en 1997. Il est victime d’une rupture d’anévrisme
en 2003, puis mis à l’écart par la première chaîne fin
2004. Il sort de sa retraite en octobre 2005 et s’engage
avec M6, qu’il n’a pas quitté jusqu’à son décès d’un
accident vasculaire cérébral hier. Il était également
l’un des chroniqueurs phares des Grosses Têtes
de Philippe Bouvard et l’un des responsables du
Variétés Club de France avec Jacques Vendroux.


Ils ne passeront pas leurs vacances ensemble.
Tout à fait Thierry, aurait répondu
Jean-Mimi...
Voilà le symbole de ce que Thierry Roland
va laisser dans la mémoire collective:
une série de petites phrases, de formules
à l’emporte-pièce, lâchées sans
préméditation, dans le feu de l’action,
d’un match de foot ou d’une compétition
d’athlétisme, ses deux grandes passions
sportives.
Une passion qu’il n’aura pas vécue
jusqu’au bout en direct, puisqu’il n’était
pas venu en Ukraine ("ce pays à la con",
aura été sa dernière formule), où il devait,
à l’origine, commenter des matches
de l’Euro avec son ami Larqué sur M6.
Une opération pour des calculs rénaux
l’avait obligé à jouer les téléspectateurs à
son tour, à 74ans. Mais comme l’a révélé
sur France Info, Jacques Vendroux,
("l’un de mes deux petits frères avec
Jean-Mi", nous avait-il dit), il a pu regarder
Ukraine-France, avant d’être victime
d’unAVC dans la nuit.
La passion était son moteur, bien plus
que l’ambition, le carriérisme aux dents
qui rayent le parquet. C’était un journaliste
à l’ancienne, arrivé à la RTF dans le
fourmillement de l’après-guerre où tout
était à faire, à faire naître. Et, dans la foulée
de Georges Briquet (un nom qui ne
dit sans doute plus grand-chose au
grand public), Thierry Rolandavait incarné
le foot dans cette étrange lucarne, où,
en noir et blanc, on pouvait voir perdre
l’équipe de France, en Eurovision.
Thierry Roland incarnait le foot, commeRobertChapatte
le véloet RogerCouderc
le rugby. Des autodidactes comme
lui, à l’empathie contagieuse. Jusqu’à
mai 68, où le retour de bâton d’une direction
de l’information étatisée, avait envoyé
ces grandes figures au chômage.
Après quelques années sur France Inter,
il était revenu en force sur Antenne 2,
commenter le foot avec Bernard Père,
avant de former le duo que l’on sait
avec Jean-Michel Larqué, duo qui allait
peu après, être transféré sur
TF1, pour de longues et glorieuses
années.
Le succès ne laissant jamais indifférent,
Thierry Roland était
une idole pour certains, un gros
beauf pour d’autres. Celui qui
avait lancé en direct "M.Foote,
vous êtes un salaud" ou demandé
pourquoi on n’avait pas
choisi autre chose qu’un arbitre
tunisien, lors d’un match
de Coupe du monde. "Il y a
toujours un barbu dans
l’équipe d’Argentine" ou "il
n’y a rien qui ressemble
plus à un Lee qu’un autre
Lee" dans celle de Corée.
On s’en souvient comme de dialogues à
la Audiard. C’était un personnage.
Aussi bien digne des Tontons Flingueurs,
que des Guignols, ce qui
situe sa durée dans le temps, un
demi-siècle.
"Après avoir vu ça, on peut
mourir tranquille", avait-il dit
le 12 juillet 1998, le soir de la
victoire de l’équipe de France
en finale de la Coupe du
monde, face au Brésil
(3-0). "Mais le plus tard possible".
C’est malheureusement
toujours trop tôt.

Jean-Michel Larqué a choisi de
continuer de suivre l’Euro pour M6 malgré les circonstances.
Ce soir, il commentera donc bien Portugal - Pays-Bas
(20h45) en hommage à Thierry Roland.

Il avait démarré sa carrière à la RTF en 1955,
la poursuivant ensuite à l’ORTF, se rendant
à sa première Coupe du monde, en 1962, au Chili.

c'est d'ailleurs la 1ere coupe du monde que j'ai suivi en noir et blanc
en 1958 je n'avais pas encore la telé qui etait sur le marché en 1957

Di Meco: "Il adorait
les blagues" "Sur M6, je le côtoyais souvent. Il faisait de
temps en temps les émissions avec nous. Il
avait toujours un mot sympa. Chaque fois
qu’il me voyait, il me lançait : "C’est à cause de
toi qu’on n’est pas allé à la Coupe du monde en
1994, hein? C’est à cause de toi qu’on a perdu
contre la Bulgarie..." Alors, je lui disais : "Mais
Thierry, je n’ai pas joué contre la Bulgarie..." Et
il me répondait : "Justement, c’est parce que tu
n’as pas joué! Tu aurais été là, on y serait allé
aux États-Unis !" Il me la faisait tout le
temps. Chaque fois qu’il y avait des gens, il les
prenait à témoins et le redisait! Il adorait les
blagues. Je vais bientôt avoir 50 ans, j’ai été élevé
avec Thierry Roland. Pour moi un match de
foot, c’était avec la voix de Thierry Roland, sinon
ce n’était pas un bon match de foot. Je
n’ai pas souvenir qu’il ait taillé un mec pour le
plaisir de tailler. Il n’avait pas de tête de Turc
comme certains peuvent en avoir

Papin: "Il était
devenu mon ami" "Thierry était devenu un ami, je respectais
l’homme, le journaliste. Je sais combien il
aimait le football. C’est unenouvelle très triste
et je ne sais toujours pas quoi dire. J’essaie
de me remémorer les bonnes choses. Je l’ai
encore croisé dernièrement lors d’un apéritif,
et il avait toujours cette même joie de revoir
les footballeurs qu’il avait appréciés

aladin a écrit:

Il avait démarré sa carrière à la RTF en 1955,
la poursuivant ensuite à l’ORTF, se rendant
à sa première Coupe du monde, en 1962, au Chili.

c'est d'ailleurs la 1ere coupe du monde que j'ai suivi en noir et blanc
en 1958 je n'avais pas encore la telé qui etait sur le marché en 1957

Paix à son âme !

Dassier: "La voixdu football français"

Directeur des sports de TF1, devenu directeur des
opérations du groupe puis patron de l’information,
Jean-Claude Dassier a bien connu Thierry Roland.
Touché par sa disparition, l’ancien président de
l’OM était ému à l’heure d’évoquer son ancien compère.
"Ilavécu l’épopée de l’OMcommeune aventure glorieuse
du football français. C’était le ressort permanent
de Thierry : il adorait tout ce qui permettait au
foot français de figurer en bonne place. Il ne faut pas
oublier qu’il a commencé sa carrière avec des Bleus à
la peine. Avec cette renaissance, à la fois avec l’équipe
de France mais aussi en club avec l’OM, il avait enfin
la joie de voir le foot français briller. C’était sa satisfaction.
Je n’ai jamais vu un journaliste s’investir autant
dans son métier et dans le sport. C’était le premier des
supporters, quasiment la mascotte de l’équipe de
France. Premier supporter de Michel Platini aussi,
qu’il vénérait; et si tu avais le malheur de dire du mal
de "Platoche", Thierry te faisait la gueule pendant une
semaine. Toute cette période de succès avec cette génération
a été pour lui une bénédiction.
"Ce mec est sans équivalent, sa carrièrea été extraordinaire.
Ce n’était pas un ancien joueur et ses analyses
n’étaient pas pointues, mais il avait la passion du football.
Avec Robert Chapatte et Roger Couderc, c’était le
troisième pilier de la naissance du commentaire sportif
à la télévision. Couderc et lui avaient le même style
d’ailleurs, c’était "Allez les petits !" Des formules qui
soutenaient le maillot, une certaine idée du chauvinisme.
Thierry a été l’inventeur de cette façon de faire. Et
puis même quand il pouvait déraper, c’était parfois
maladroit et radical, mais toujours pour la même raison:
la défense de l’équipe de France. Malgré tout, il
était toujours en phase avec l’opinion et tout le monde
l’adorait. Il disait devant le micro ce que l’immense
majorité des supporters partageait. Ilamême fait école
chez les publicitaires avec son duo avec Jean-Michel
Larqué. C’est devenu un personnage immense
au-delà du football. Pour les gars de ma génération, la
mêmeque la sienne, c’est un pan énorme de notre histoire
qui s’en va. Thierry, c’était un enfant de la télé. Et
la voix du football français

Nicollin: "Un grand
collectionneur

"Son départ m’affecte. C’est le premier
journaliste TV qui nous a suivis à La Paillade.
Il était là en 1975 quand nous avions fait notre
exploit en Coupe de France (le club, en
DH, s’était qualifié en 16e de finale). Çam’avait
marqué parce que je le regardais à la télé et,
là, il venait nous voir. C’était extraordinaire.
Depuis, nous étions devenus amis. Je suis
aussi triste pour le Variétés Club de France,
dont il était responsable. On se retrouvait au
moins une fois par an. Je l’avais vu aux 80ans
de la Ligue (le 30 mai), je le sentais fatigué.
"C’était unhommeexceptionnel, un véritable
acteur du football français. Il venait également
souvent voir mes collections, on échangeait
pas mal. Il avait toute la collection des
France Football, comme moi. Ilme manquait
le N.3 et le N.7 et c’est Thierry qui me les
avait fait avoir par une de ses connaissances."

Sauzée: "À l’écran
comme dans la vie" "Il était à l’écran comme dans la vie. On a
bien rigolé au moment où TF1 suivait l’OM,
entre 1990 et 1993. Je me souviens d’une interview
d’après-match. Christian Jeanpierre
vient m’interroger au bord du terrain, et, en
plateau, on entend Thierry dire qu’il a "envie
de faire pipi" et Jean-Michel qu’il a "froid à la
zigounette"... C’était une autre époque!"

Michel Platini (à l’AFP) : "C’était la voix
du foot pour des millions de personnes et
c’était mon ami. C’était aussi mon histoire,
mes victoires, une partie de ma vie."

Laurent Blanc (conférence de presse) :
"J’ai eu la chance de le côtoyer en Corée.
C'était une encyclopédie du foot. Il avait
toujours des anecdotes croustillantes. Il
est parti, qu’il repose en paix."


Bernard Tapie (sur BFMTV):
"Avec lui, c’est la disparition de ce type
de journalistes passionnés, qui n’hésitait
pas à l’antenne à nous faire partager ses
sentiments, ses joies et ses déceptions

LABRUNE: "ÉCLECTIQUE ET SYMPATHIQUE
"La disparition subite de Thierry m’a fait beaucoup de peine. Ilamarqué
la mémoire collective et restera à jamais un monument du football
tricolore. Comme beaucoup de Français, j’ai vécu l’essentiel de mes
grands moments footballistiques à travers lui. Professionnellement, je
l’ai rencontré à Séoul pendant la Coupe du monde 2002. Par la suite, j’ai
eu la chance de le côtoyer plus personnellement en raison des liens
d’amitié très forts qui l’unissaient à Alain Louis-Dreyfus, le cousin de
Robert, ainsi qu’à RLD. Nous avons passé des soirées mémorables
ensemble, autour de nos passions communes: le foot, bien sûr, mais
aussi les chevaux, la boxe et la bonne chère. C’était un homme
éclectique, sympathique et talentueux."

16/06/2012 - 17:22
Décès T. Roland B. Lacombe: "Un personnage extraordinaire"
Bernard Lacombe a lui aussi réagi au décès ce samedi de Thierry Roland. "C'est un personnage extraordinaire, quand vous passez des soirées avec lui, c'était toujours dans la joie... Il aimait bien fumer son cigare, il aimait bien boire, c'était un bon vivant", s'est rappelé, sur RTL, le conseiller du président Aulas à l'Olympique Lyonnais au sujet du défunt. "C'était de l'amitié que nous avions entre nous tous... Il aura apporté plein de choses... C'était une figure du sport français... Thierry était un grand grand conteur, il racontait les histoires qu'il avait vécues. Je pense que quand on vit d'une passion, on vit différemment, et c'était le cas de Thierry".

Minute de silence avant Suède-France pour Thierry Roland

L'UEFA a annoncé qu'une minute de silence en l'honneur de Thierry Roland, décédé d'un AVC dans la nuit de vendredi à samedi, aurait lieu avant le coup d'envoi du match Suède-France, mardi soir (20h45) à Kiev

C'est beau l'hommage qui lui est rendu par tout le monde !