HOMMAGE OLYMPIEN

LE MOT

Trace
Joey Barton qui arrive, Kassim Abdallah
qui débute, Stéphane Mbia qui s’en va, peu
après Cesar Azpilicueta et le pauvre vieux
Loulou Diarra. Des adieux, des bye bye, des
welcome, c’est la vie de l’OM depuis plus de
cent ans.
Après, quelle trace laisseront ces joueurs ?
Seul le temps le dira. Les titres, mais aussi
l’implication personnelle, les rendent inoubliables
ou les enrobent de goudron et de plumes
dans la mémoire collective.
Une trace, André-Pierre Gignac n’en avait
pas vraiment laissé jusqu’ici. En quelques buts
et avec une détermination remarquable, il
continue de creuser son sillon. La merveille
d’hier va finir par l’inscrire dans les esprits.
Mais c’est collectivement que cet OM au recrutement
initial sans clinquant et raillé par
de grandes gueules, va laisser une trace dans
sa propre histoire. Quatre victoires en quatre
journées, ça n’était arrivé qu’une seule fois au
club marseillais: en 1932, pour les débuts du
professionnalisme (contre Lille, Nîmes, Racing
et Mulhouse). À l’époque, l’entraîneur
olympien était l’Anglais Charlie Bell, ancien
joueur des Queens Park Rangers...
Mais même si l’OM n’avait pas gagné hier,
débuter par trois succès aurait été valorisé
par la rareté de la perf (1975-76, 1990-91 et
1998-99).
Il reste à gagner à Nancy le 16 septembre,
pour passer la cinquième et approfondir la trace.
Mais déjà, chapeau !

L’ANALYSE d’Alain Pécheral
"Ce qui est pris
n’est plusàprendre Mémoire vivante de l’histoire de l’OM, ancien
journaliste au Provençal puis à L’Équipe,
Alain Pécheral est quelque peu étonné par le
bon départ pris par le club olympien. "Je suis
un peu surpris car l’OM reste sur deux matches
probants, à Montpellier et contre Rennes. On
ne pouvait pas se baser sur les deux premières
rencontres: contre Reims, un promu, et Sochaux,
sans doute l’une des plus faibles équipes
de D1 que j’ai vue depuis très longtemps. J’étais donc sur la réserve.
Là, l’OM prend position. L’équipe a trouvé un équilibre. L’OM
avait déjà fait 15 fois trois victoires sur les quatre premières journées,
dont 8 fois avec un match nul et 7 fois avec une défaite", détaille
l’auteur de "La grande histoire de l’OM".
Avant de nuancer : "C’est un très bon départ, c’est super, mais je
partage l’opinion d’Élie Baup. Il ne faut pas s’enflammer, même si
c’est mieux de compter quatre succès plutôt que quatre défaites.
Avec un départ de quatre victoires en autant de matches, il n’y a pas
eu tellement de champions. C’est la 32e fois que cela arrive en championnat
et la proportion de clubs sacrés n’est pas énorme. Metz l’a
faità quatre reprises mais n’a jamais été champion de France! Strasbourg
l’a fait en 1947 et en 1950 sans succès. Toulouse est le dernier
à l’avoir réussi (en 2010-2011), mais il n’est pas allé au bout.
"Il n’y a pas eu beaucoup de champions avec quatre succès d’affilée"
"Un championnat est très long. C’est bien car ce qui est pris n’est
plus à prendre. Mais je ne tire aucune conclusion définitive. Que
l’OM puisse viser le podium, je le pense ; jouer le titre, c’est prématuré
de le dire. Il ne faut pas oublier qu’il y a un super favori cette
saison comme il n’y en avait plus eu depuis la domination de Lyon et
de Saint-Étienne: le PSG. De toute façon, l’OM doit jouer les premiers
rôles, donc viser le podium."
Avant cela, Mandanda et consorts vont devoir digérer la trêve internationale
et penser àNancy, dimanche 16 septembre. "L’OM peut
battre son record avec cinq succès en autant de matches, surtout
qu’il reste sur quatre victoires successives en Lorraine! C’est assez
exceptionnel. Alors, pourquoi pas? À moins que ’Jeannot’ Fernandez
n’ait mis en place une énième ruse... Mais c’est toujours pareil :
il y a des matches jugés faciles qui se perdent, d’autres plus difficiles
qui se gagnent. A priori, la série de rencontres à venir est à la
portée des Olympiens. Parfois, on croit ces matches gagnés à
l’avance, et c’est là où on laisse des points en route. Mais, à
l’extérieur, l’OM a les armes pour jouer le contre."

Panchoet lemaillot sans nom
NANCY-OMOctobre 1998 : Blanc, Roy, Luccin, Camara,Domoraudabsents, Abardonado arrive

● Adieu "Tatane".
L’ASNancy-Lorraine a rendu
hommage à Jean-Antoine
Redin, hier, avec une minute
de silence. Décédé le 27 août
dernier à Bastia, "Tatane",
son surnom, avait entraîné
Nancy, lançant au passage la
carrière deMichel Platini,
après avoir oeuvré en tant
que défenseur dans
l’arrière-garde nancéienne.
Redin avait également dirigé
le SC Bastia, menant le Sporting
à la victoire en Coupe de
France (1981).

Moussa Sow (attaquant de Fenerbahçe) :
"C'est une déception car on mène au score à
dix minutes de la fin et on se fait rattraper.
C'est rageant. L'OM a fait un bon match.
Valbuena a éclairé le jeu, c'est lui qui
monopolisait le ballon."

SIX SUR SIX !!!!!!!!!!!!!!!18 POINTS SUR 18

Omar Sy: "Il y a un esprit OM" Publié le 24 septembre 2012 à 16h22
Alors que le film "les Seigneurs", comédie sur le foot, sort ce mercredi, Omar Sy et Franck Dubosc ont livré à Football-mag.fr leur vision du football. Le héros de Camping revient notamment sur son personnage inspiré de Cristiano Ronaldo, alors que le copain de Nicolas Anelka parle de sa passion pour le ballon rond. Si Omar Sy reconnaît que le PSG "est assez impressionnant", il avoue être "fan de l'OM".

Dernier sursaut d’orgueil
VA-OMMai 1963: condamnésà laD2, lesOlympiens répondent auxmoqueriespar unevictoire
Étienne Sansonetti avait inscrit le but
de la victoire à Valenciennes


Triste saison que 1962-63. Celle de la désillusion.
L’OM, descendu en 1959 pour la première fois de
son histoire, est remonté en 1962. Il va jouer la coupe
des villes de foire, un premier match européen
contre l’Union St Gilloise; mais après le limogeage
d’Armand Penverne, la chute s’accélère et l’OM va retourner
enD2. En mai, pour l’avant-dernier matchàValenciennes,
un an après le match de la montée au même
endroit, les jeux sont déjà faits. "L’année d’avant, nous
étions remontés grâce à l’entraîneur, Otto Gloria, explique
Henri Leonetti, l’un des Marseillais de cet OM; dès
son arrivée, il nous avait envoyés passer des tests médicaux
à La Timone et avait constaté que nous avions été
épuisés par le précédent entraîneur, Troupel, qui nous
faisait faire des footings de l’Huveaune à Montredon,
avec des sacs de 10 kg. Lui, il nous a fait jouer au ballon.
Mais l’année d’après, il est parti, ça n’a pas marché et encore
moins quand Luis Miro est arrivé à son tour. Il était
bidon, Sanso l’imitait quand il parlait..."
Dans une équipe où il y avait à la fois de bons joueurs
et des hommes de caractère comme Milazzo, Bruneton,
Serge Roy (le père d’Éric), des gars du cru tels que Leonetti,
Sejnera, Moulon, Sansonetti, tandis que pointaient
des jeunes tels qu’Escale, Joseph, Tassone, Dogliani,
"nous valions mieux que la 20e place, ça reste assez
incompréhensible", déplore Leonetti, cinquante après.
Il est vrai que le recrutement de quelques gars sur le retour,
à l’image de Hector Rial, ancien vainqueur de la
coupe d’Europe avec le Real Madrid de Di Stefano,
n’avait pas arrangé un effectif peu homogène.
Un but de Sansonetti
"Bref, arrivés à Valenciennes, où il pleuvait comme le
poing, on s’est fait chambrer par le public et Masnaghetti,
le buteur en a rajouté en disant que le record
d’Andersson (35 buts), il allait le pulvériser. C’est là que
l’un d’entre nous lui a lancé: "toi, tu as encore une heure
pour aller t’acheter une armure." Et de fait,
je crois qu’il
a failli avec une
cheville en l’air.
"Nous, ça nous a secoués. Il y a eu un duel homérique
entre Fanfan Milazzo et Jo Bonnel, alors à VA. Moi, je me
suis chopé avec le délégué, qui nous avait chambrés aussi
; il était assis devant une grosse flaque d’eau et à
l’occasion d’un dégagement en touche, je l’ai bien arrosé.
À l’arrivé, on a gagné, sur un but de Sanso."
Étienne Sansonetti, l’un des nombreux gâchis de
l’histoire de l’OM, buteur régulier, qui venait de signer
son dernier but à l’OM, avant d’aller, un peu à VA, puis
surtout à Bastia et Ajaccio, mettre des buts en série.
Peu à peu, beaucoup de joueurs allaient partir, comme
Henri Leonetti, futur fondateur de l’équipe de foot
corpo de l’Aérospatiale, longtemps l’une des meilleures
de France.
L’OM plongeait dans un purgatoire de trois ans

LES GRANDES DATES

◗ AVE JOSIP !
18 décembre 1966, VA-OM: 2-1.
Un jour historique pour l’OM: les débuts en
fanfare de son plus grand joueur, Josip Skoblar.
Il marque un but, met un adversaire
K.-O. sans être expulsé, met un missile de
30mètres sur la transversale. "L’OM a mis un
tigre dans son moteur", titre Le Provençal.
◗ SALE AFFAIRE
20 mai 1993, VA-OM: 0-1.
Match inoubliable pour l’affaire qu’il a déclenchée.
L’OM, à six jours de sa finale de Ligue
des champions contre Milan, n’est pas encore
assuré du titre et doit gagner, sans avoir de
blessés. Chose faite, 1-0, but de Boksic, match
sans relief. Mais on apprend ensuite que Glassmann,
Burruchaga et Robert ont été, l’un approché,
les autres corrompus. VA finira ruiné,
l’OM relégué, sans pouvoir défendre sa coupe
d’Europe et Tapie (entre autres) condamné.
◗ INAUGURATION
24 septembre 2011, VA-OM : 1-1.
L’OM ouvre le score par Diawara, Mandanda détourne
un penalty, mais à 10, Fanni expulsé, l’OM
concède l’égalisation de Saez dans le temps additionnel.
C’est le premier match de l’OM dans le
nouveau et magnifique stade du Hainaut, à quelques
pas de l’ancien, Nungesser.

OM-Cheyrou: "Ils se sont fait «André-Pierriser»" Publié le 7 octobre 2012 à 23h28
Après le match nul de l'Olympique de Marseille face au Paris Saint-Germain, dimanche, lors de la 8e journée de Ligue 1 (2-2), Benoît Cheyrou n'a pas hésité à ironiser sur le doublé d'André-Pierre Gignac, après une semaine passée à entendre parler de Zlatan Ibrahimovic. "Ils se font fait «André-Pierriser», a sourit le milieu marseillais, au micro de Canal+. On a fait un match courageux en donnant tout. On a eu une deuxième période fermée où les deux équipes étaient fatiguées. Beaucoup de gens nous voyaient perdre 6-0 mais on a prouvé qu'on pouvait rivaliser. C'est un bon match de notre part."

Ancelotti : « Un nul logique »

«C’est un nul logique. L’OM a bien commencé et nous avons bien réagi. Le résultat est pas mal comme la performance de l’équipe. En seconde période, on aurait pu plus utiliser notre vitesse mais notre adversaire n’était pas facile. Le match de mercredi ne nous a pas permis de jouer avec plus d’intensité. Le match a été correct et bien arbitré. Il y a eu de la fatigue en seconde période. L’OM a bien défendu et pour casser cette défense, il aurait fallu plus d’intensité et de vitesse. Zlatan Ibrahimovic a très bien joué sur deux coups de pied arrêtés. Il est bien utilisé, il marque, c’est bien pour nous.
Le championnat est long, l’OM est une bonne équipe. On verra une bonne course pour le titre.»

SOLIDARITÉ
L’OM n’oublie pas Mathéo L'OM s'est associé à la chaîne de solidarité créée
pour soutenir le petit Mathéo, sept ans, dont l'état
de santé nécessite une greffe de la vessie. Pour cela,
le petit garçon doit se faire opérer aux
États-Unis. Hier soir, une vingtaine de jeunes du centre
de formation était donc présente au Loft, à La
Valentine, où se déroulait une soirée caritative en
l'honneur du jeune enfant.
Les Olympiens étaient notamment accompagnés
par Henri Stambouli et Robert Nazaretian. L'association
Jean-Louis Noell, parrainée par André-Pierre Gignac,
a aussi largement participé au financement
du voyage. Grâce à cet élan de générosité, Mathéo
pourra donc partir se faire soigner à Boston.

Aprèsdouze ans
àla présidence de la DNCG,
François Ponthieu
vise la succession
de Noël LeGraët à la tête
de la Fédérationfrançaise
de football. L’avocat
marseillais de50ans SA VISION DE L’OLYMPIQUE MARSEILLE
"Le club a trouvé un excellent équilibre

"L’OM a eu la chance d’avoir un investisseur
Robert Louis-Dreyfus qui, devant la DNCG,
a toujours été un homme de parole et
tenu ses engagements. Il voyait l’intérêt du
club avant le sien. Sinon il serait parti il y a
très longtemps. Aujourd’hui, la méthode de
gestion de son épouse et de Vincent Labrune
me semble être la bonne. Ils ont conservé
les équilibres économiques au prix d’un travail
de fond sérieux, gardé les résultats sportifs.
Ils ont mis l’accent sur le coeur du débat
: la formation et l’importance donnée au
centre de formation, tout en conservant
l’identité marseillaise. On peut dire ce que
l’on veut sur les tribunes gérées par les supporters,
mais j’allais dans le virage Nord
quand j’étais enfant, les tribunes étaient à
moitié vides. Les gens ne venaient que pour
les grands matches. Les supporters ont réussi
à faire un vrai club populaire. Toutes ces
personnes peuvent assister, pour un prix
très correct, à un match de foot.
"L’équilibre trouvé par l’OMme paraît excellent.
Petit à petit, le travail va porter ses
fruits. Même sans Ligue des champions, on
doit tenir son budget. Ce qui a été montré
ces derniers mois à Marseille, c’est que l’on
peut avoir une équipe compétitive en faisant
jouer des jeunes, en payant moins en
masse salariale globale après avoir fait partir
les plus gros salaires. On n’a pas forcément
la meilleure équipe si on paye plus
cher les joueurs."

Un match de l'OM Star Club en hommage aux deux gendarmes tuées dans le Var1 contribution Publié le mercredi 24 octobre 2012 à 15H22


L’Olympique de Marseille, en collaboration avec les gendarmes de Pierrefeu (Var) et Lançon-de-Provence, organise un match caritatif ce samedi 27 octobre à 16 h au stade Bernard-Casoni, à Lançon-de-Provence. Les gendarmes des deux villes seront opposés à l'OM Star Club.

Une manière de rendre hommage aux deux gendarmes tuées en juin dernier lors d'une intervention, Audrey Bertaut et Alicia Champlon. Cette dernière était une fervente supportrice de l’OM et une habituée du stade Vélodrome. Les anciens de l'OM Johnny Ecker, Marcel Dib, Frédéric Meyrieu, Patrice Eyraud, Patrick Cubaynes, Daniel Xuereb, Ludovic Asuar, Pierre Issa, Cédric Mouret ou encore Pancho Abardonado seront sur la pelouse.

L’intégralité des fonds récoltés lors de ce match seront reversés aux familles des victimes via l’association Etoiles bleues, située à Pierrefeu-du-Var. Le tarif d'entrée est de 5 euros. Une tombola avec des maillots officiels dédicacés est aussi prévue.