RETROUVAILLES DE JOUEURS EN VRAC ...........

Les débuts en professionnel d'un jeune berrois













1 / 1
Karim Azamoum est entré en jeu ce soir avec Troyes en Ligue 2




Affichage de l'image 1 sur 1
Publié le :
13/09/2013 à 23h22Par M.Danloy




Share on emailShare on facebookShare on twitter

More Sharing Services


Le berrois karim Azamoum est entré en jeu ce soir avec la formation de Troyes en Ligue 2 face à Chateauroux, l'ancien milieu de terrain de Hyères a disputé 34 minutes avec le club aubois. Une première pour ce jeune berrois arrivé dans l'Aube en début de saison.
Troyes s'est imposé 3-0.
On pourrait revoir Karim Azamoum dans la Région dans deux semaines à Parsemain avec le club Troyen.

Crédit photo: Karim Azamoum

SAO 6-2 TOUZGHAR
Moussa Sao, l'ancien du Cannes Bocca Futsal, accueillait au Stade Océane du Havre le RC Lens de Yoann Touzghar, l'ancien du RC Grasse, cette après midi. Pour cette 6ème journée de Ligue 2, Le Havre s'est largement imposé et Moussa Sao a inscrit son premier but en professionnel (6-2). Touzghar est entré en jeu mais n'a pas marqué.

Expat\'
Mardi 17 Septembre 2013
SAO, SA RÉACTION ET SON BUT
Une fusée. Lancée sur le côté droit. Le défenseur lensois se souviendra longtemps du numéro 9 de Moussa Sao.De toute façon, il n'a pu voir son visage. L'ancien du Cannes Bocca Futsal a inscrit, samedi dernier, son premier but en Ligue 2 avec le Havre. J'ai pensé à tout ce que j'ai pu faire pour en arriver ici. J'ai beaucoup progressé depuis mon arrivée, surtout dans la résistance au duel. Je me sens bien, confie l'attaquant. Son but à 2'30.

L1 /
Mercredi 25 Septembre 2013
RENÉ MARSIGLIA D'ATTAQUE
C’est un homme neuf qui nous a fait part de ses ambitions. Approché par plusieurs clubs et sélections depuis son retour des Emirats, René Marsiglia n’a donné suite à aucun projet. Pour l’heure. Mais il brûle d’envie de retrouver le haut niveau français.
René, le Courrier Picard vous annonce en pole position pour succéder à Francis de Taddéo à Amiens…
Je vous arrête tout de suite, cela ne se fera pas. Même si je n’étais pas hostile à l’idée de plonger dans un projet difficile, pour redresser un club où j’ai travaillé sept ans, les conditions d’un retour n’étaient pas été réunies.
Vous êtes donc prêt à reprendre du service ?
Les places sont rares, je ne suis pas le seul sur le marché mais je n’irai pas n’importe où.
Oui. J’ai eu la chance d’avoir plusieurs touches, notamment avec des sélections nationales et des clubs de Ligue 2 ou étrangers, mais je préfère attendre encore un peu. J’aspire à un projet où il y a un feeling avec les dirigeants, quelque chose de sérieux et de sincère. Trouver les bonnes personnes. En tout état de cause le danger ne m’effraie pas. Je sais pertinemment que si un club change de staff c’est parce qu’il est en difficulté. 
Qu’avez-vous fait depuis votre retour des Emirats ?
J'ai profité de cette période pour faire tout un ensemble de choses qui ne m’étaient plus accessibles. Ma famille et mes enfants ont été ma priorité absolue. Je suis parti à New York avec mon fils, pour un séjour surprise qu’il avait organisé, j'ai passé de beaux moments avec ma fille, bref j’ai pris du recul et cela m’a fait un bien fou.
Au point d’en oublier l’actualité du foot ?
Bien sûr que non. Je n’ai pas quitté des yeux ce qui se passait à Nice, j’ai regardé les matches, gardé des contacts sympas. Je vis dans la réalité du foot, conscient de ce que j’ai fait et sûr de ce que j’ai accompli. Mais je ne suis ni jaloux ni aigri. J’ai simplement ce goût d’inachevé qui me motive encore plus pour connaître à nouveau la Ligue 1, quitte à descendre d’un niveau pour mieux y remonter.

ECHOUAFNI ENTRAÎNEUR D'AMIENS
Olivier Echouafni nouvel entraîneur d'Amiens. L'ancien Niçois va découvrir sa première expérience sur un banc de touche avec le 17ème de National. Si les rumeurs envoyaient un autre ancien du Gym en Picardie, René Marsiglia - qui a précisé son refus - c'est bien Olivier Echouafni qui succède à Francis De Taddeo pour les deux prochaines saisons.

Alessandrini n'a pas suffi

Marseille / Publié le lundi 30 septembre 2013 à 06H07





Pas de case CFA. Après la bouillie de football offerte par les Rennais, hier en première période, Philippe Montanier a décidé de relancer Romain Alessandrini après la pause (ci-contre aux côtés de Foued Kadir). Un retour à la compétition pour le minot des Chartreux après sept mois et demi d'absence, en raison d'une rupture du ligament antérieur du genou droit, le 15 février.
Sifflé (au début) par le public breton pour ses déclarations à l'emporte-pièce, le Marseillais s'est montré remuant dès son entrée, apportant du dynamisme au jeu rennais : Féret, après un relais avec Kadir, trouvait d'ailleurs le poteau (53). Oliveira a finalement profité d'un contre favorable sur un dégagement de Djilobodji pour filer seul vers le but et réduire l'écart d'un plat du pied (2-1, 55e). L'ancien Clermontois, lui, n'a rien pu faire de plus (29 ballons joués, 5 gagnés, 10 perdus) pour éviter le naufrage.

Alessandrini n'a pas suffi

Marseille / Publié le lundi 30 septembre 2013 à 06H07





Pas de case CFA. Après la bouillie de football offerte par les Rennais, hier en première période, Philippe Montanier a décidé de relancer Romain Alessandrini après la pause (ci-contre aux côtés de Foued Kadir). Un retour à la compétition pour le minot des Chartreux après sept mois et demi d'absence, en raison d'une rupture du ligament antérieur du genou droit, le 15 février.
Sifflé (au début) par le public breton pour ses déclarations à l'emporte-pièce, le Marseillais s'est montré remuant dès son entrée, apportant du dynamisme au jeu rennais : Féret, après un relais avec Kadir, trouvait d'ailleurs le poteau (53). Oliveira a finalement profité d'un contre favorable sur un dégagement de Djilobodji pour filer seul vers le but et réduire l'écart d'un plat du pied (2-1, 55e). L'ancien Clermontois, lui, n'a rien pu faire de plus (29 ballons joués, 5 gagnés, 10 perdus) pour éviter le naufrage.

Accueil / Sports / Foot

Frédéric Marques, du foot au beach

Aix-en-Provence / Publié le mercredi 09 octobre 2013 à 05H58

• 
  Avec l'équipe d'Aix, 2e debout à gauche.
  Photos DR
  
  1/2
  Avec l'équipe d'Aix, 2e debout à gauche.
  Photos DR
  
  
• 
  Avec l'équipe d'Aix, 2e debout à gauche.
  Photos DR
  
  2/2
  Avec l'équipe d'Aix, 2e debout à gauche.
  Photos DR
  
  

Prec. Pause Suiv.
Image 1Image 2



Après avoir débuté à l'AS Aixoise où il y a évolué dix ans, Frédéric Marques a joué à un très bon niveau amateur au FC Rousset, à l'ES Milloise, à l'USR Pertuis et à l'AS Gardanne.
Défenseur central sobre, technique, il est parti en pros en D 2 et D3 au Portugal (Mafra et Arrifana) de 1998 à 2002 , puis suite à une blessure au genou, il a joué durant six mois à Oliveirense. "Cette expérience m'a permis de me forger un caractère, d'avoir une hygiène de vie irréprochable, de mettre du sérieux, de la rigueur dans tout ce que j'entreprends. Actuellement je joue au Futsal avec le MBT Marseille. Nous sommes en finale de la coupe de Provence et montons en Elite, mais mon plus beau souvenir est la finale de la coupe Rodolphe Pollack en U15 avec l'AS Aixoise au stade Vélodrome en lever de rideau d'OM - Angers".
Il connaissait le beach soccer pour y avoir évolué dans son enfance en vacances sur les plages du Portugal. Mais il a véritablement découvert cette spécialité en 2008 pendant la coupe du monde à Marseille. "J'ai participé au championnat en 2011 avec le Sportrip, puis j'ai cré le beach sccer Aix. Ayant eu l'opportunité de m'entraîner avec l'équipe de France de Beach, j'ai été retenu dans cette sélection conre la république Tchèque (trois matches) et marqué mon premier but contre les Pays-Bas en 2012".
Retenu pour une tournée à Tahiti, Frédéric a signé ensuite à Montredon-Bonneveine remportant le titre de champion de France. "Une participation à la Coupe d'Europe des Clubs Champions m'a permis d'apprendre, d'observer, de connaître de supers joueurs et de transmettre tous ces éléments à mon club".
À présent, Frédéric Marques, joueur et trésorier, se consacre totalement avec son club aixois. "Mon objectif est d'aller le plus loin possible en championnat et pourquoi pas être champion de France. J'ai aussi envie d'organiser des tournois internationaux pour connaître de nouvelles équipes, d'autres joueurs et bien sûr, je continuerai à m'entraîner sérieusement pour être retenu de nouveau en équipe de France de beach soccer".


Steven Imbert

Accueil / Sports / Foot

MONDIAL 2014 - BARRAGES AFRIQUE
Ben Youssef défie Nkoulou et Eto'o

Marseille / Publié le dimanche 13 octobre 2013 à 05H30

Le Marseillais devrait fêter sa première sélection avec la Tunisie contre le Cameroun

• 
  Formé à l'USTM et passé par Bastia, l'Espérance Tunis puis Leyton Orient, l'enfant de Félix-Pyat évolue désormais en Roumanie, au FC Astra Giurgiu. Et rêve de coupe du monde...
  Photos Patrick nosetto et dr
  
  1/2
  Formé à l'USTM et passé par Bastia, l'Espérance Tunis puis Leyton Orient, l'enfant de Félix-Pyat évolue désormais en Roumanie, au FC Astra Giurgiu. Et rêve de coupe du monde... Photos Patrick nosetto et dr
  
• 
  Formé à l'USTM et passé par Bastia, l'Espérance Tunis puis Leyton Orient, l'enfant de Félix-Pyat évolue désormais en Roumanie, au FC Astra Giurgiu. Et rêve de coupe du monde...
  Photos Patrick nosetto et dr
  
  2/2
  Formé à l'USTM et passé par Bastia, l'Espérance Tunis puis Leyton Orient, l'enfant de Félix-Pyat évolue désormais en Roumanie, au FC Astra Giurgiu. Et rêve de coupe du monde... Photos Patrick nosetto et dr
  

Prec. Pause Suiv.
Image 1Image 2



Avec Côte d'Ivoire - Sénégal, l'opposition entre la Tunisie et le Cameroun est l'affiche incontournable de ces barrages de la zone Afrique, ultime obstacle sur la route du Brésil. Un choc entre Olympiens, avec d'un côté Saber Khalifa - sans doute aligné cet après-midi dans le 4-3-3 élaboré par le Néerlandais Ruud Krol -, et de l'autre Nicolas Nkoulou, fidèle lieutenant du revenant Samuel Eto'o, aux relations tumultueuses avec sa fédération. Deux Olympiens, donc. Et un Marseillais : Syam Ben Youssef. Un vrai minot des quartiers Nord, né il y a 24 ans à Félix-Pyat, au coeur du 3e arrondissement, et formé sous les couleurs de l'USTM.
Aujourd'hui, il portera, sauf énorme retournement de situation, le maillot des Aigles de Carthage pour la première fois de sa carrière en match officiel (2 sélections en A'). Une trajectoire inespérée pour ce défenseur central recalé en fin de formation au SC Bastia - où il côtoyait Wahbi Khazri et Alexandre Song - et sans club pendant les six derniers mois de l'année 2011. "Il faut être fort mentalement pour encaisser tout ce que j'ai traversé, souligne-t-il, le ton serein. Pendant cette période, il faut s'entraîner seul, dans son coin, pour faire en sorte d'être prêt au moindre essai. Et des fois, tu dois faire 2 ou 3 heures d'avion pour te rendre compte que le club n'a pas besoin d'un défenseur..."
Mais le garçon n'est pas du genre à baisser les bras. Lors de l'été 2009, déjà dans la même situation, c'est en allant en vacances à Tunis, les crampons dans le sac, qu'il a frappé à la porte de l'Espérance. Résultat : deux saisons au sein du club le plus titré de Tunisie, un titre de champion, une finale de la Ligue des Champions africaine, et - déjà - une présélection en équipe nationale de Tunisie pour la CAN 2010. La roue semble avoir tourné. Mais l'univers du football est impitoyable. "Il y a eu des contacts, des promesses de certains clubs", se remémore-t-il. Sans suite.
Capitaine en Roumanie !
En fin de contrat à Tunis, Syam pense rapidement rebondir. Il ne se relancera finalement que six mois plus tard, donc, à Leyton Orient (D3 anglaise), avant d'éveiller l'intérêt du... FC Astra Giurgiu, en Roumanie ! "Honnêtement, je n'étais pas chaud du tout pour aller là-bas, s'amuse-t-il aujourd'hui. Mais, en fait, on a une mauvaise image de la Roumanie ici, en France. C'est un pays en plein développement et j'ai découvert une ville sympa, et un championnat d'un bon niveau."
Syam Ben Youssef devient rapidement un cadre de ce club qui veut détrôner le Steaua Bucarest, et s'est qualifié pour la première fois de son histoire pour les tours préliminaires de la Ligue Europe la saison dernière. Au point d'avoir récemment eu l'honneur de porter le brassard de capitaine ! "Tout ce que j'ai vécu, de Bastia à la Roumanie, ça m'a permis de gagner en maturité et en capacité d'adaptation", reconnaît-il, même si cela lui a coûté de disparaître des radars du précédent sélectionneur, Nabil Maaloul.
La récente nomination de Ruud Krol, à qui certains dirigeants ont soufflé à l'oreille les solides prestations de Ben Youssef, a changé la donne. Aymen Abdennour (Toulouse) et Karim Haggui (VfB Stuttgart) suspendus aujourd'hui, le Néerlandais a offert sa chance au Marseillais. Et il compte bien la saisir. "Jouer ce genre de rencontre, ça motive ! J'aime ce type d'atmosphère, cette pression... Mais sincèrement, je signe tout de suite pour une victoire 2-0 et une mauvaise prestation de ma part (rires). Je sais que ce genre de rendez-vous représente une belle occasion de me mettre en valeur, mais je n'y pense pas trop... Des fois, je me dis que je ne suis pas loin d'y arriver, d'autres fois que je suis loin."
Aujourd'hui, il sera bien en défense centrale de la Tunisie face au Cameroun. En rêvant, dans un coin de sa tête, à connaître le même parcours que ses anciens coéquipiers de l'Espérance, Saber Kahlifa ou Khaled Ayari (désormais à Angers, L2), d'autant que plusieurs clubs suivent sa progression. "On va tout donner pour les Tunisiens, qu'ils soient ici ou ailleurs dans le monde", termine-t-il. Syam Ben Youssef a déjà mesuré la portée du maillot qu'il s'apprête à enfiler.
À 19h à Radés (en direct sur C+ Sport) TUNISIE : Ben Cherifia - Derbali, S. Ben Youssef, Yahia, Mikari - Ragued, Ben Yahia, Chikhaoui - Khalifa, Allagui, Chermiti. CAMEROUN : Itandje - Nounkeu, Chedjou, Nkoulou, Kana-Biyik - Matip, Song, Makoun, Eyong - Eto'o, Choupo-Moting. MATCH RETOUR LE 17 NOVEMBRE

---

Aujourd'hui
Ethiopie - Nigéria15h, Foot +
Match retour le samedi 16 novembre
mardi
Ghana - Égypte18h
Match retour le mardi 19 novembre

---

À Ouagadougou, stade du 4 août.
Mi-temps : 1-0.
Arbitre : M. Sikazwe (Zambie).
Buts - Burkina Faso : Pitroipa (45+2), D. Koné (65), Bancé (86 sur pen.).
Algérie : Feghouli (50), Medjani (69).
Avertissements - Burkina Faso : Koffi (27). Algérie : Guedioura (72).
Burkina Faso : Diakité - D. Koné, B. Koné (Yago, , P. Koulibaly, Lingani (Panandetiguiri, 68) - Koffi (B. Traoré, 78), Kaboré (cap), Zongo, Pitroipa - Bancé, Nakoulma.
Entraîneur : Paul Put.
Algérie : M'Bohli - Mostefa, Belkalem, Bougherra (cap), Mesbah - Taïder (Lacen, 83), Medjani, Yebda (Guedioura, 67) - Feghouli (Kadir, 90+3), Soudani, Slimani. Entraîneur : Vahid Halilhodzic.
Match retour le mardi 19 novembre
À Abidjan, stade Houphouet-Boigny.
Mi-temps : 2-0.
Arbitre : M. Seechurn (Maurice).
Buts - Côte d'Ivoire : Drogba (5 s.p.), L. Sané (14 csc), Kalou (50).
Sénégal : P. Cissé (90+6).
Avertissements - Côte d'Ivoire : Barry (68), Tioté (86), Serey (90+4).
Sénégal : Kouyate (3).
Côte d'Ivoire : Barry - Aurier, Bamba, Zokora, Boka - Tioté, Serey - Kalou (Sio, 55), Y. Touré, Gervinho (Gradel, 89) - Drogba (cap) (L. Traoré, 77).
Entraîneur : Sabri Lamouchi.
Sénégal : Condoul - Gassama (Cissokho, 50), Kouyaté, L. Sané, Souaré - Gueye, Diamé (cap), A. Ndiaye (Mané, 46), Ndoye - Sow (Saivet, 79), P. Cissé.
Entraîneur : Alain Giresse.
Match retour le samedi 16 novembre

---

"KHALIFA, je le soûle avec l'om !"
Syam Ben Youssef a retrouvé Saber Khalifa, qu'il avait connu à l'Espérance de Tunis. "Déjà, à l'époque, je le soûlais avec l'OM, rigole-t-il. Il avait connu quelques différents avec les dirigeants et était parti quand il avait signé avec Évian, alors en L2, 6 mois avant le terme de son contrat. On a parlé de Marseille et l'OM, il a un bon ressenti sur la ville. Et je lui ai dit que s'il avait un problème, qu'il me le dise, je suis en place là-bas (rires) !"


Sébastien Aumage

L'ITW décalée de... Anthony ABOU DERAA (US Boulogne, National)
Malgré la déception de la descente l'an dernier avec Bourg-Péronnas (qui a finalement été repêché), Anthony Abou Deraa a vite retrouvé des couleurs dans le Pas-de-Calais, à Boulogne, toujours en National où il ne désespère pas de jouer le haut du tableau. En attendant cette perspective, et avant de recevoir le Paris FC ce vendredi, il se livre. La vie d'Anthony. (par Guillaume Bur)



Clara... et les chics types de l'USBO !
Anthony et les femmes
-Ton fantasme féminin ? Clara Morgane
-Ce que tu regardes en premier chez les femmes ? Ses yeux
-Plutôt blondes ou brunes ? Brunes
-Ton regard sur le foot féminin ? J'aime bien. Cela évolue de plus en plus et elles marquent beaucoup de buts.
-Une femme à la tête de la France ? Non

Anthony et le Pas de Calais
-Un lieu dans le Pas de Calais à nous faire découvrir ? Nausica
-Un bar pour prendre un verre ? Le Gibbs
-Un restaurant ? La Coquillette à Boulogne-sur-mer
-Une discothèque ? Le Pacha
-Une spécialité culinaire ? Le Welsh
-Le meilleur club du 62 ? US Boulogne Côte d'Opale


Mieniel le paresseux, Rimane le fashion, Dumas le chambreur...
[url=javascript:void(0)][/url]
Anthony à la relance cette saison dans le Nord !
Anthony et le football
-Qui sera champion de France ? L'OM
-Qui va gagner le Ligue des Champions ? Le FC Barcelone
-Les Bleus iront-ils à la Coupe du monde ? Oui
-Ton équipe préférée ? L'OM
-Ton joueur préféré ? Messi
-Ton entraineur préféré ? Jose Mourinho
-Ton meilleur souvenir footballistique ? Ma première entrée en pro avec Bastia (D2 à l'époque) à 17 ans.
-Ton pire moment sur un terrain ? Mon dernier match de Championnat l'an dernier avec Bourg-Péronnas, avec la relégation de National à CFA.
-Lequel de tes co-équipiers est le plus fashion ? Kevin Rimane
-Lequel est le plus paresseux à l'entrainement ? Thomas Mieniel
-Lequel est le plus chambreur ? Belloni Dumas
-Lequel est le plus technique ? Maurcio Perruchi
-Qui mériterait le Ballon d'Or ? Messi
-Quelles sont les ambitions pour Boulogne cette saison ? Faire une bonne première partie de championnat pour essayer de jouer la montée en fin de saison.


Vendredi tout est permis...
Anthony si tu étais...
-Un livre ? Un journal plutôt, L'Equipe
-Un film ? "Man on Fire"
-Une chanson ? "Formidable" (Stromae)
-Une émission télévisée ? Vendredi tout est permis
-Un plat cuisiné ? Les lasagnes
-Un pays ? La France
-Un autre sport ? Le tennis

Propos recueillis par G.B.



Anthony Abou Deraa
Né le 25 juin 1988 à Marseille
1,80 m - 70 kg
Poste : milieu offensif
Parcours : Bastia (2006-08), Cassis Carnoux (2008), Ajaccio GFC (2008-09), Marseille Consolat (2009-2011), Bourg Peronnas (2011-13), Boulogne (depuis 2013)

Peyre, les yeux dans les Dogues

Publié le 23/11/2013 à 07:59



/ Photo DR



Demain, il sera au Grand-Stade. Pas pour jouer ; saluer ses tout frais anciens coéquipiers. Simplement.
Déjà pas mal pour le Martégal qui, depuis l’été dernier, vit un rêve éveillé si on ose.
Un vrai conte de fées, tous comptes faits. Magnéto.
Peyre, prénom Thibaut, 21 ans depuis le 3 octobre dernier, «1m85 sous la toise pour 77 kg sur la balance» corrige-t-il d’emblée citant toutes les fiches sur Internet, a bien failli disparaître du foot pro au mois de juin, au moment où le Toulouse FC lui a signifié qu’il ne lui ferait pas signer de contrat professionnel. Au vrai, l’affaire s’est jouée entre sa pomme et son meilleur pote de formation chez les
Violets : Gaël Vena.
Cruel ballon rond…
«J’ai signé avec René Girard ! »
Las, ce central droitier, rugueux, passé également par l’OM - «1 saison en U13», claironne-t-il -, se retrouve sur le tapis. Vert, naturellement. Quelques touches, Luzenac fortement intéressé puis le voilà le 14 juin précisément qui paraphe un bail de 2 ans au Lille Olympique Sporting-Club !!
«Au départ, le Losc voulait m’engager 1 an et me prêter dans la foulée au club belge partenaire de Mouscron (D2). à l’arrivée, j’en prends pour 2 années et je reste chez les Dogues… ils m’avaient repéré lors de plusieurs matches amicaux organisés par mon agent (Dominique Six, ndlr).»
La roue de la fortune, vraiment. «Une deuxième chance inouïe», dit ce fils de père footballeur régional honnête. Qui s’emporte et tient à relater l’anecdote : «René Girard a rallié Lille le même jour.»
Son destin est alors tout-tracé, lui qui l’avait approché «si près-si loin» à 2 reprises en étant couché sur la feuille du TFC en 2012-2013, à Montpellier et Nancy.
«Le Losc, quelle machine… »
«ça se passe super-bien depuis mon arrivée, rappelle ce grand fan des défenseurs à l’italienne. Je suis le p’tit de la réserve qui est monté le plus m’entraîner avec l’équipe Une. J’en suis à 12 fois, chiffre-t-il. La dernière, c’était ce jeudi. Puis… j’étais
remplaçant en 16e de Coupe de la Ligue face à Auxerre (0-1 ap/29 octobre).»
La suite ? «Je m’accroche car à mon poste avec les Basa, Kjaer, Rozenhal, encore Jeanvier… il y a du monde. Quelle machine ! »
En attendant, l’entraîneur qui a changé de route en même temps que Thibaut Peyre, en pense beaucoup de bien : «C’est un Méridional, donc par définition jovial. Il fait de bonnes parties en CFA (8M sur 9, 2e du Gr. A avec 1 match en moins et le choc chez le leader Ivry cet après-midi). Il a mê-me des aptitudes pour latéral gauche. Reste à savoir s’il peut aller plus haut.» Autre voyage, dernière escale.

Zone de vérité
Samedi 23 Novembre 2013
AIMÉ CAPEL : "FAN DE FOOTBALL !"
Il y a des personnages que l'on croise sur un parcours de vie qui ne laissent pas indifférents. Evidemment, cela peut-être pour maintes raisons. Les pires comme les meilleures. La gentillesse et la droiture en font parties. Des qualités appréciables et que l'on retrouve chez notre "complice" de ce Zone de Vérité N°4 en la personne d'Aimé Capel, Mémé pour nombre de ceux qui le côtoient, l'ont contoyé et l'apprécient. Difficile de trouver des défauts à ce passionné de football, investi depuis si longtemps dans ce sport qu'il a pratiqué comme joueur et entraîneur, désigné Coach d'Or pour la saison 2003-2004  et qu'il transmet avec bonheur aujourd'hui aux plus jeunes amoureux du ballon rond.
J'ai terminé ma carrière de joueur à 38 ans !
Bonjour Aimé. Pouvez-vous nous retracer votre parcours de footballeur, vos débuts, les personnes importantes pour vous notamment, mais également votre parcours de coach ?
Ma première licence à l'AS Saint Augustin
Bonjour, j'ai 52 ans, j'ai commencé à jouer au football dans la cité des Moulins à Nice où je vivais avec mes parents et mes 3 frères. J'avais 7-8 ans quand j'ai signé ma première licence à l'AS Saint Augustin (j'y ai évolué dans toutes les catégories de pupilles à juniors). Je n'ai que de très bons souvenirs de cette période où pratiquement tous les joueurs étaient issus de la cité. Un véritable vivier.
Un homme a été prépondérant (...) c'est Monsieur Freddy Muleta
Un homme a été prépondérant durant cette période (années 70/80), c'était l'homme à tout faire du club : Entraîneur, joueur, copain, grand frère, conseiller etc. Cet homme c'est Monsieur Freddy Muleta qui est resté un ami. Ensuite après mon Service Militaire lorsque je suis passé Senior, et sur ses conseils, j'ai rejoint le Stade Laurentin. Durant plusieurs années j'ai évolué en DHR aux côtés de grands joueurs dont le regretté Manu Dominguez. Ensuite j'ai joué plusieurs saisons en PHA et PHB où j'ai terminé ma carrière de joueur à 38 ans ! Dans la continuité j'ai commencé à entraîner une année en Juniors puis j'ai enchaîné de Promotion de 1ère Division avec plusieurs montées successives pour atteindre la PHA ! Parallèlement j'ai passé mes diplômes pour obtenir le Brevet d'Etat 1er degré. 
Les valeurs ont beaucoup changé depuis quelques années
Pourquoi avoir arrêté de coacher les Séniors ? Les mentalités ont-elles changé ? On entend de plus en plus qu'il est difficile pour un entraîneur de se faire respecter.
Un ras le bol général
J'ai arrêté d'entraîner à la fin de la saison 2009/2010 en PHA pour diverses raisons. D'abord un ras le bol général dû à l'accumulation de petits soucis au niveau de la mentalité des joueurs où les valeurs ont beaucoup changé depuis quelques années. Moins d'implications, retards répétés, absences, motivation moindre et j'en passe. Attention de ne pas mettre tout le monde à la même enseigne !
Je n'avais plus de motivation et d'envie pour continuer
Mais je n'arrivais plus à retrouver les valeurs qu'on m'avait inculqué. Je n'avais donc plus de motivation et d'envie pour continuer. Par contre au niveau du respect qu'avaient les joueurs envers moi je n'ai jamais eu aucun soucis. C'était plutôt leur laxisme et leur désinvolture qui m 'agacaient.
Pourriez-vous revenir ?
Même si parfois ça me manque un peu et malgré quelques sollicitations de PHA ou PHB du département je n'ai pas envie pour le moment de me relancer dans un nouveau projet.
Tous les jours je consulte votre site
Quel regard portez-vous sur le foot en général et sur le foot amateur ? Vous tenez-vous toujours informé sur l'actualité du foot "06" ?
Plus que jamais je suis un fan de football ! Je regarde beaucoup de matchs à la télévision, je suis abonné à l'Ogcnice et je supporte particulièrement l'Olympique de Marseille mon club de coeur. Tous les jours je consulte votre site. Bravo pour toutes les infos et les résultats pratiquement en direct du dimanche soir ! De plus, je suis toujours en contact avec des joueurs et des coachs que j'ai côtoyé.
Je crois que vous jouez encore.
La 3ème mi-temps est très appréciée !
Actuellement je suis toujours éducateur au Stade Laurentin où je m'occupe de la catégorie Pré-Débutants. Je prends énormément de plaisir avec ces enfants qui veulent découvrir le football. Jusqu'à la saison dernière je jouais encore en championnat Vétérans à Cagnes-sur-Mer avec quelques anciens pros et des amis d'enfance. Cela me permet de ne pas couper complètement avec le terrain et en plus la 3ème mi-temps est très appréciée ! Actuellement je suis au repos forcé car j' ai subi récemment une intervention au tendon d'achille. Mais après la guérison je compte bien reprendre du service.
Que peut-on vous souhaiter ?
Prompt rétablissement à mon ami Thierry Jager et à sa compagne
Je souhaite à tous mes proches le meilleur surtout la santé et plus particulièrement à mes 3 enfants , à mon beau fils qui vit en Nouvelle Calédonie et bien sûr à mon petit-fils qui vient d'avoir 1 an. Je souhaite également un prompt rétablissement à mon ami Thierry Jager et à sa compagne après leur grave accident de la circulation. Merci.

Ahamada : «Chapeau à lui»
Lancé en L1 à 19 ans, soit avec deux années de plus que Mickaël Landreau, Ali Ahamada porte un regard admiratif et envieux sur la carrière du gardien de Bastia, nouveau recordman du plus grand nombre de matches disputés dans l'élite.

«Avoir disputé autant de matches, à ce niveau qui plus est, c?est énorme.» Ali Ahamada au sujet de Mickaël Landreau. (L'Equipe)










10
a+ a- imprimer RSS

«Ali Ahamada, que vous inspire la carrière de Mickaël Landreau ?
Avoir disputé autant de matches, à ce niveau qui plus est, c’est énorme. Chapeau à lui pour son record battu. Il restera dans les annales. Ce qui est impressionnant, c’est que malgré son âge, il fait toujours partie des meilleurs gardiens français. La preuve,  il est le troisième gardien de la sélection.

«Si j'atteins la barre des 400 matches, ce serait déjà énorme...» Il a débuté en L1 à 17 ans, vous à 19. Quand on est lancé aussi tôt dans le grand bain, a-t-on ce record dans un coin de l’esprit ?
Non, mais on espère toujours faire une belle carrière, dans la longévité. La vérité d’aujourd’hui n’est jamais celle de demain. On n’est jamais sûr de rien, surtout à ce poste. C’est aussi pour ça que ce qu’il a accompli, c’est magnifique. En plus, il n’a pas joué dans n’importe quelle équipe : Lille, Paris, Nantes, Bastia aujourd’hui…

Vous avez aujourd’hui 83 matches de L1 au compteur. La barre des 600, c’est possible, selon vous ?
Si j’atteins la barre des 400 matches, ce serait déjà énorme, je signerais tout de suite. En début de carrière, on nous le répète sans arrêts : l’objectif, c’est d’abord de signer un contrat pro. Ensuite de jouer un match, puis deux et enfin de s’installer pour devenir un professionnel confirmé. Combien de jeunes ont fait des débuts porteurs de beaucoup d’espoirs mais derrière, on n’a plus jamais entendu parler d’eux ? Il faut toujours repousser ses limites. C’est ce qui permet de durer dans ce milieu.

«Ce sera compliqué de le détrôner.» Il faut également bénéficier de circonstances favorables, non ?
Forcément. Dans un effectif pro, il y a au moins trois gardiens pour un seul poste. Beaucoup ont des qualités mais pas la chance de les montrer. Il faut de la chance, un concours de circonstances pour essayer de montrer qu’on peut gagner sa place. Et puis, il ne faut pas non plus être trop souvent blessé. Ça a été le cas de Mickaël Landreau qui a pu enchaîner pas mal de saisons. Ce sera compliqué de le détrôner.

Y a-t-il une qualité que vous lui enviez ?
Pour l’avoir côtoyé sur les pelouses de L1 et même à Clairefontaine, c’est un homme généreux. A Clairefontaine, il était venu me voir aux entraînements pour me donner des conseils. C’est un gardien complet, très fort sur sa ligne avec un jeu au pied remarquable. Il y a aussi le mythe des penalties… Même dans ce domaine-là, il est performant. C’est également un leader, quelqu’un qui sait remuer les troupes, diriger son navire.

A Clairefontaine, quels conseils vous avait-il donné ?
Il m’avait dit que j’avais d’énormes qualités, que ce que je faisais était bien, mais qu’il fallait que je travaille dur, que je ne lâche pas, que c’était un poste qui demandait beaucoup d’efforts. Il m’avait également dit que beaucoup de gardiens, lui y compris, aimeraient avoir mes qualités. Venant de lui, c’était flatteur, forcément.»

PORTRAIT
Romain Ciaravino à l'heure du choix
 Samedi 21/12/2013 à 07H07
L'ancien Istréen est en contacts avancés avec plusieurs clubs de la région




Son histoire a longtemps ressemblé à un conte de fées. Après avoir arpenté les terrains de CFA et CFA 2 avec Gap et Marignane, Romain Ciaravino signe à l'été 2007 au FC Istres, alors en National. "C'est Franck Priou, qui entraînait la réserve à l'époque, qui a insisté pour que je puisse faire un essai et c'est grâce à lui que j'ai pu signer professionnel", raconte le natif d'Orléans, reconnaissant.
La suite est un rêve éveillé : deux saisons pleines en National avec les Violets, ponctuées d'une montée en Ligue 2 en 2009. S'en suivent deux exercices réussis dans l'antichambre de la Ligue 1, pendant lesquelles Ciaravino s'éclate sur le front de l'attaque istréenne. Puis vient une proposition de Laval, à l'été 2011. Pensant avoir fait le tour de la question, Romain décide de tenter l'aventure. Une aventure qui ne commencera jamais puisqu'il va passer deux saisons à errer à l'infirmerie, en raison de blessures musculaires à répétition, et à cirer le banc de touche.
Un cauchemar pour Ciaravino, qui a même rejoint Amiens en janvier dernier, en National, pour tenter de se refaire la cerise. Mais après des débuts réussis ponctués par un but et une passe décisive lors de ses deux premiers matches, l'entraîneur amiénois, Francis De Taddeo, ne lui fait plus confiance et le relègue sur le banc des remplaçants.
Les deux pires années de sa carrière, assurément. "Je ne regrette rien, parce que je ne vis pas sur des regrets. Mais c'est vrai que le choix de partir à Laval ne s'est pas avéré concluant finalement, concède cet amoureux des États-Unis. Pourtant, je ne dirai jamais rien de négatif sur Laval, car le club a tout fait pour que je me soigne bien et j'y ai toujours beaucoup d'amis. Toute expérience est bonne à prendre", poursuit-il avec beaucoup de recul.
Facile alors de lui coller une étiquette de joueur fragile, pas adapté pour le haut niveau. "Mais ce sont des pépins musculaires dus aux caractéristiques de mon jeu. Je ne me suis jamais rien cassé", se défend ce grand amateur de tatouages. Revenu cet été à Marseille, auprès de sa famille et ses amis après un transfert avorté à Fréjus Saint-Raphaël, Ciaravino ne veut plus repartir. "J'ai 30 ans, ce n'est pas très vieux, mais je ne veux plus repartir aussi loin. Je suis bien ici et j'essaie de me trouver un challenge intéressant dans la région", explique-t-il.
Remis sur pied physiquement cet été par Maxime Matton, son ami et kiné, Ciaravino s'est entraîné avec plusieurs équipes du coin depuis la reprise. L'ES Pennoise de Bernard Rodriguez, mais également l'EUGA Ardziv d'Éric Berberian, un ancien coéquipier de son époque marignanaise. Il a également discuté avec Le Pontet ou encore le Sporting Toulon, sans toutefois s'engager dans aucune de ces équipes. La raison ? Ciaravino ne veut pas se tromper. "Depuis deux ans, j'ai surtout fait beaucoup d'efforts pour rien. Je cherche d'abord un club familial où je suis sûr de me régaler", assure-t-il. L'EUGA Ardziv, où Ciaravino prend plaisir à s'entraîner depuis une semaine, pourrait répondre à ce critère, sans aucun doute.
Mais il hésite à s'engager en DH. "Je ne sais pas si j'ai tourné la page du haut niveau. Ce n'est pas de la prétention car je sais d'où je viens, rappelle-t-il. Mais évoluer en DH, psychologiquement, ce n'est pas facile. Je me suis laissé le temps de parler avec tout le monde, de revenir à 200 % physiquement, je n'ai plus qu'à me décider." Mais c'est finalement peut-être le plus difficile...

Un truc comme ça, cela peut faire
tourner une saison ! C’est énorme",
le compliment provient de Fabien
Lamatina, l’autre héros de la
soirée du côté de l’USM. Car ce
"truc", ce sont les deux penalties détournés
coup sur coup par Samir
Kouakbi, le dernier rempart marignanais.
On jouait alors la 54e minute
et les deux équipes n’avaient pas
encore fait trembler les filets. Ce fut
le tournant du match, forcément !
"Je vois un terrain difficile, je pense
que les tireurs martégaux vont essayer
d’assurer, qu’ils ne vont pas tirer
trop haut, confie-t-il. Après dans
les courses, les appuis sont durs. Il
fallait se focaliser là-dessus. " Ce fut
fait et bien fait: un plongeon sur sa
droite face à Patrao. Un autre sur sa gauche face à Vincent… et le
tour est joué! "À cemoment-là, on ne pense qu’à sauver ses coéquipiers.
Nous avons connu une semaine difficile, cela nous a responsabilisés.
Cela ne m’était jamais arrivé de détourner deux penalties.
J’ai rarement autant de chances dans cet exercice. Qu’elle
tourne un peu, cela fait du bien! Mais rien n’est encore fait",
s’empresse d’ajouter le gardien de l’USM.
Martigues venait de laisser passer sa chance. Dans un "derby",
une rencontre fermée, c’est le genre de détail qui tue d’autant plus
que Lamatina venait y ajouter son grain de sel avec deux frappes
magnifiques… " Tout le monde a apporté sa pierre à l’édifice, ajoute
le double buteur du jour. Nous avons fait preuve de coeur, de
mental, face à une équipe du FCM qui était, je pense, supérieure à
la nôtre. Cela fait du bien de voir également les poteaux enfin rentrants
(sourires)."
Cela rigole forcément dans les vestiaires marignanais. Avec le
soulagement de Marc Vicendone, le président de l’USM, qui a pris
la décision en milieu de semaine de se séparer du duo Dalger-Macca.
"C’est une victoire importante, un cadeau de Nöel. Je suis également
content que le succès soit au rendez-vous pour la première
de Franck (Priou). Il ne faut pas s’enflammer, continuer à travailler.
Nous avons deux matches importants à domicile, en janvier,
face à Rodez et Hyères. Nous allons continuer à travailler."
La conclusion ne pouvait revenir qu’au grand bonhomme de ce
derby de l’Etang, Samir Kouakbi. "Cette victoire fait du bien, c’est
énorme. Il faut continuer sur la lancée. C’est peut-être le début de
belles choses ?" À Marignane, on l’espère...

Football: un Martégal prolonge son contrat avec Lille Le jeune Martégal Thibaut Peyre prolonge son contrat avec le LOSC jusqu'en 2016, l'ancien pensionnaire du centre de formation de Toulouse est prêté pour les 6 prochains mois à Mouscron en Belgique

Anthony Taugourdeau en spectateur averti




Voilà six ans qu'il est parti. Et, il s'est tellement bien adapté qu'il avoue mieux parler l'italien que le français à l'heure actuelle. Anthony Taugourdeau, formé à l'AFC et évoluant aujourd'hui en Série C avec l'UC Albinoleffe, a assisté hier en famille au match de l'équipe fanion de l'AFC.
À 24 ans, il est un jeune homme équilibré ; vivant de sa passion pour le ballon rond et papa d'un jeune Alessandro (3 ans). "Je suis parti de chez moi assez tôt, ça m'a donc aidé à devenir mature plus rapidement."
Après avoir débuté à l'AS Sainte-Marguerite, Anthony Taugourdeau a fait ses classes à Aubagne où il a joué de la catégorie benjamins aux U16 Nationaux. Ensuite, il a rejoint Martigues puis Cannes où il s'est fait remarquer par un recruteur italien. De là, la belle aventure a commencé. "Ça s'est fait un peu par hasard lors de la dernière journée de championnat", raconte-t-il aux anges. Après avoir posé ses valises à Pisa (2008-2009) puis à Carpi (2009-2010), c'est à Bergame qu'il s'est vraiment épanoui.
Sur le terrain d'abord, où il est parvenu à s'imposer. "Jusqu'à présent, j'étais un titulaire incontestable. Mais l'équipe étant actuellement dans une passe difficile, l'entraîneur a fait des choix et j'en ai fait les frais. Mais je compte bien retrouver ma place au plus vite", souligne ce milieu qui se démarque par son jeu au pied et sa vision du jeu.
Hors des stades ensuite où il a rencontré Elena, également passionnée de football. Et si leur petit Alessandro ne leur pas encore emboîté le pas, étant encore trop jeune, il a déjà pris la température au bord des terrains...
En attendant, Anthony Taugourdeau est ravi de revenir à Aubagne à l'occasion des fêtes de fin d'année. Pour le plus grand bonheur de sa maman Laurence, de son papa Michel (l'un des inconditionnels dirigeants de l'AFC) et de sa soeur Julie, bien évidemment très fiers de son parcours.

---

DH - Cédric BARDON (Misérieux-Trévoux) : « Une séparation inéluctable »
Trois victoires, neuf défaites, une spirale négative interminable et une douzième place en DH : le début de saison du promu AS Miserieux-Trevoux s’avère plus que décevant. Le départ de l’entraîneur Cédric Bardon n’est donc pas une surprise. Celui qui avait fait monter le club l’an dernier revient sur les raisons d’une séparation.
    

Cédric Bardon était arrivé de l'UGA Décines, en août 2012 >> Cédric Bardon, pouvez-vous revenir sur votre départ ?
« Il ne s’agit pas d’une démission, mais d’un accord commun avec les dirigeants. Quand l’équipe n’arrive plus à avancer, il faut savoir prendre la bonne décision. La défaite contre la lanterne rouge FC Charvieu-Chavagnieux (2-3 en savoir plus) a un peu précipité les choses. Le fait est qu’on ne progressait plus. Et quand on n’avance pas, on recule. Plutôt que de laisser tomber le club sans réagir, il faut essayer de sauver ce qui peut encore l’être. »


« JE COMMENÇAIS VRAIMENT A EN AVOIR RAS LE BOL »
>> Quels ont été les éléments déclencheurs ?
« Depuis un moment, je sentais que l’équipe ne répondait plus aux exigences qui sont les miennes sur l’investissement aux entrainements et l’état d’esprit pendant les matches. Le malaise s’est installé progressivement, cela devenait compliqué pour moi de voir mes joueurs prendre l’eau sans réagir. Notre séparation était inéluctable : quand on ne fait plus avancer son groupe, on se sent inutile. La décision est donc sage à la fois pour l’ensemble du club et pour ma santé mentale. Je commençais vraiment à en avoir ras-le-bol. »

>> En DH, rien n’a fonctionné : quel était le cœur du problème ?
« Nous n’avons pas la qualité pour jouer à ce niveau, c’est une certitude. On n’a pas du tout anticipé cette montée, on ne s’est pas suffisamment renforcé. Nous sommes repartis avec un groupe très jeune. Difficile d’exister dans un championnat tel que la DH sans moyen. On voulait repartir avec ceux qui étaient là, force est de constater que ce n’est pas suffisant. »


« J’AI COMMIS DES ERREURS, MAIS DIFFICILE D’EXISTER EN DH SANS MOYEN »

L'ancien pro de l'OL restera l'homme qui a fait monter l'ASMT en honneur (archives 2012/2013)
>> En savez-vous plus sur votre succession ?
« Honnêtement, pas la moindre idée. A vrai dire, je n’ai aucune envie d’en avoir. Le club est suffisamment intelligent pour se renforcer et trouver la personne pour faire le boulot. Je lui souhaite et reste convaincu que de bonnes choses peuvent être réalisées. Espérons que cela permettra aux joueurs de trouver un nouvel élan. »

>> Pour terminer, quels sont vos projets ?
« Aucun pour l’instant. Je veux d’abord récupérer psychologiquement. Une telle saison est usante, on a l’impression de passer le temps sans progresser ni faire progresser les joueurs. Je vais donc me concentrer sur mon travail. Si un club veut me proposer quelque chose, j’écouterai, mais ce n’est pas la priorité. Je vais également me remettre en question : les joueurs ne sont pas les seuls fautifs. Peut-être n’ai-je pas su trouver les bons arguments. J’ai sans doute commis des erreurs. Après, cela n’enlève rien au fait que jouer en DH est très difficile sans moyen ni renfort. »

Propos recueillis par Anthony Yatkin


M.Péchoux : « Je compte sur un sursaut des joueurs »
Marc Péchoux (président de l'AS Misérieux-Trévoux) :
« On s'est séparé d'un commun accord. Le passage de Cédric restera lié à la montée en honneur, qui était inespérée. Cette année, c'est compliqué. Vu les résultats, il fallait faire quelque chose. Cédric était d'accord avec nous sur ce point.
Pour sa succession, on a des pistes mais on n'a pas encore pris de décision. On a des solutions en interne pour assurer la reprise, ce qui nous laisse un peu de temps pour réfléchir. On espère que ce changement d'entraîneur va être un électrochoc pour une meilleure deuxième partie de saison. Nos jeunes sont encore un peu tendres pour le niveau, je le conçois. La montée était inespérée, pas prévue. Du coup il nous manque quelques joueurs de métier. Mais nos gars vont prendre de l'expérience. Je considère que tout n'est pas perdu. Je compte sur un sursaut des joueurs pour nous sortir de cette mauvaise passe et donner une meilleure image de l'AS Misérieux-Trévoux. »
J.B.


Cedric Bardon digest
Né le 15 octobre 1976 à Lyon
Profession : chef d'entreprise "L'Equipe RH"
Parcours joueur : OL, Rennes, Guingamp, Le Havre, Levski Sofia (Bulgarie), Famagouste (Chypre), Fréjus Saint-Raphaël (en tant que joueur).
Parcours entraîneur : UGA Décines, AS Misérieux-Trévoux (depuis août 2012)



AS Misérieux-Trévoux 2013/2014



DH - Le Classement


(source : Ligue Rhône-Alpes

Crystal Palace a officialisé ce mardi l'arrivée de Samir Belamri en provenance du 1er canton. Le gardien de but franco-algérien a signé un contrat le liant au 13e de Premier League jusqu'en 2016. Le montant du transfert n'a pas été communiqué. Agé de 32 ans, le joueur est notamment passé par l om , bastia, l iles rousse , cassis carnoux et toulon, ancien gardien de l'equipe de france espoir et de beach soccer ,avant de rejoindre l'Angleterre et West ham en 2010 avec son ami le joueur très expérimenter Guy demel, allez Samir Belamri tous tes amis son derrière toi pour te soutenir
Samir on est tous avec toi mon amiiiiiii

Expat\'
Vendredi 17 Janvier 2014
GOMES DA ROSA ET ROQUES AU CAMEROUN
En rupture de banc avec le Rayon Sports de Nyanza (Rwanda), qu’il a conduit au titre de champion la saison dernière dès sa première année sur le continent africain, le technicien français Didier Gomes da Rosa (à gauche sur la photo) est annoncé en début de semaine prochaine au Cameroun, pour discuter de son contrat avec le Cotonsport de Garoua. Effectivement, je suis attendu ce lundi à Douala pour évoquer les conditions financières et la durée. Je ne suis pas un aventurier, j’ai envie de m’inscrire dans le moyen terme avec le club champion du Cameroun. Objectif assigné : Faire aussi bien que la saison dernière, c'est-à-dire conserver le titre de champion et atteindre la phase des poules de la Ligue des champions d’Afrique. A noter qu’un autre Français, Sébastien Roques (à droite sur la photo), qui a récemment dirigé les clubs lituaniens de FK Atlantas Klaipeda et FK Kruoja Pakruojis, serait attendu à l’Union de Douala au Cameroun.

PARCOURS
Aux bons souvenirs de Jean-Luc Vannuchi

Avant le choc face à Consolat en CFA cet après-midi, l'actuel entraîneur de Martigues revient sur sa carrière professionnelle




Zamorano, Djorkaeff, Pagliuca, Zanetti, Ince... En septembre 1996, l'Inter de Milan et ses stars ont croisé la route de Jean-Luc Vannuchi alors défenseur de Guingamp. C'était au premier tour de la coupe UEFA. L'un des faits marquants de la carrière de l'entraîneur du FC Martigues. "C'est un moment exceptionnel d'avoir joué contre un tel club. On a perdu 3-0 à l'aller, mais surtout on a fait match nul 1-1 à San Siro dans un stade mythique. C'est le plus grand souvenir de ma carrière avec celui, la même saison, de la finale perdue en coupe de France face à l'OGC Nice, club que je venais de quitter", se remémore Vannuchi. Une rencontre pas comme les autres pour celui qui a joué durant neuf saisons sur la Côte d'Azur (1987-1996). "C'est dur de perdre une finale, en plus contre ses potes et surtout aux penalties (il est entré durant la prolongation et inscrira son tir au but, ndlr), mais cela reste un excellent moment même si sur le coup cela m'a donné un gros coup de déprime."
"On se doit de monter en National"
En fait, beaucoup ignorent la carrière de ce Marseillais qui a fait ses classes jusqu'à l'âge de 16 ans à Aix-en-Provence. Recruté en 1987 par Nice, il a effectué ses débuts en 1re division, face à Brest, le 18 janvier 1991. "Difficile d'oublier, surtout qu'en face il y avait Lama, Martins, Ginola, Guivarc'h..." se souvient Vannuchi. Chez les Aiglons, il a tissé des liens d'amitié avec Jérôme Alonzo. L'ancien gardien de l'OM et du PSG est d'ailleurs le parrain d'une de ses filles. Ce n'est d'ailleurs pas rare de le voir venir apporter son soutien à son ami et au FCM. L'amitié aurait pu être le seul bon souvenir niçois de "JLV", qui aurait pu ne pas devenir professionnel. "Je me suis blessé gravement aux ligaments croisés du genou gauche en 1991. Mais malgré un an d'indisponibilité, on m'a fait signer pro", raconte celui qui a connu huit blessures en quatorze années de haut niveau. "La qualité et la technique ne font pas tout, il faut aussi beaucoup de mental, assure Vannuchi. Sans cela, on n'arrive à rien." Des qualités qu'il demande à ses joueurs depuis qu'il a raccroché les crampons en 2004. Sa carrière d'entraîneur a démarré sur le banc de touche des 18 ans nationaux du Nîmes Olympique, puis sur celui de la réserve gardoise. Avant de prendre la succession de Laurent Fournier en décembre 2007 à la tête de l'équipe première.
Un coup d'essai qui se transforme en coup de maître puisque les Crocos accèdent à la Ligue 2. Mais un an plus tard, faute de résultats, c'est lui qui est débarqué. "C'était la première fois que j'étais confronté au chômage. Une période délicate pour n'importe quel joueur ou entraîneur", souligne JLV. En 2009, il rebondit au Paris FC (National) avant de prendre les rênes du FC Martigues en février 2012, alors bien mal embarqué, sans parvenir à éviter la relégation du club en CFA. Cette année, pour sa seconde saison pleine, l'objectif d'accession est clairement affiché. "Avec le groupe que l'on a construit on se doit d'y parvenir, ne cache pas Vannuchi. En football, la réussite n'est pas celle d'un seul homme. Sans les joueurs et sans son staff, un entraîneur n'est rien. Et j'ai la chance à Martigues de compter sur des mecs biens et d'être bien épaulé." L'union fait la force, c'est bien connu. Des qualités qui seront indispensables aujourd'hui face aux Marseillais du GS Consolat, leaders du groupe C, dans une rencontre déjà capitale afin de conserver toutes ses chances d'accession. Et de poursuivre l'aventure martégale.