RETROUVAILLES DE JOUEURS EN VRAC ...........

Football / Belhanda : "On souffre... sur le terrain"

Younès Belhanda : "Ici, il fait - 15°C. On reste à la maison". (AFP)
L'ex meneur de jeu montpelliérain, exilé à Kiev où il a été transféré en juin dernier, raconte son quotidien dans la capitale ukrainienne secouée par les émeutes politiques, alors que le championnat fait relâche jusqu'en mars.

Comment vivez-vous les manifestations et les affrontements entre opposants et policiers, en Ukraine ?

Ça se passe surtout dans le centre-ville. C’est embêtant pour nous car le siège du club s’y trouve et tu ne peux pas y mettre les pieds. Après, dès qu’on s’éloigne du centre de Kiev, c’est plus calme.
Je comprends les revendications des gens qui veulent se rapprocher de l’Union européenne. Quand je vois qu’il m’a fallu trois mois pour faire rentrer mes affaires dans le pays, je sais pourquoi...

Jouer au foot dans ces conditions, c’est faisable ?
Oui, l’accès à notre camp d’entraînement n’est pas perturbé, on ne ressent pas d’insécurité. De toute façon, le championnat ne reprend que début mars. On est actuellement entre deux stages à Marbella, au sud de l’Espagne. Ici, il fait -15 °C, donc on reste à la maison. C’est plutôt sur le terrain qu’on souffre.

C’est-à-dire ?

Les préparations sont beaucoup plus dures que ce que j’ai connu en France. Au niveau discipline, c’est presque militaire. Hier, on a joué deux matches d’affilée l’un après l’autre. Avec ça, je pense qu’on sera prêts pour notre match d’Europa League contre Valence, le 20 février.

CFA 2
César Diop, pleinement épanoui à l'ES Pennoise

La Penne-sur-Huveaune / Publié le Samedi 18/01/2014 à 05H53



Le Sénégalais prend plaisir à jouer à l'ES Pennoise, près de sa famille.Il fait part de son expérience dans ce club où il se sent bien.
Photo M. urban


À l'ES Pennoise, César Diop a trouvé son équilibre. Et, l'entraîneur Bernard Rodriguez est bien content de pouvoir s'appuyer sur un tel joueur dans son dispositif. "C'est un très bon relais sur le terrain, comme dans les vestiaires", témoigne ...

Des nouvelles de... Christian MALOD (Ex Marseille Consolat)
L'ancien pensionnaire de Marseille Consolat s'est engagé avec le club de Hienghène, vice champion en titre de Superligue, et vainqueur de la Coupe de Nouvelle Calédonie en 2013...      

   

Christian Malod est passé notamment par le FC Villefranche, l'UGA Décines et l'AS Saint Priest. Maintenant, c'est direction Hienghène, en Nouvelle Calédonie
Christian Malod s'envole aujourd'hui même vers de nouveaux horizons. Après avoir bourlingué dans pas mal de clubs de la région, l'ancien technicien du SO Chambéry, cinquante-quatre ans, avait posé ses valises à l'AS Saint-Priest, en début de saison. En tant que directeur sportif. Mais les soucis financiers du club rhodanien l'obligent à quitter son poste fin décembre. Libre, il s'est donc laissé convaincre par Hienghene, club vice-champion de Nouvelle Calédonie et vainqueur de la coupe Nationale la saison dernière.
"C'est une nouvelle aventure pour moi, un dépaysement total. Et aussi une belle opportunité. J'étais déjà en contact avec la fédération depuis plus d'un an et demi, et j'avais été sollicité par ce club. A l'époque, j'avais décliné l'offre. Et puis, ils ont remis le couvert correctement. Je me suis donc laissé tenter". Objectif, être champion de Nouvelle Calédonie, ni plus, ni moins. "C'est un challenge excitant à relever. Bien évidemment, sportivement, l'attente est forte, et il va falloir assurer".


Objectif doublé coupe - championnat

S'ils gagnent le championnat, Christian Malod et sa troupe se qualifieraient pour la Ligue des Champions d'Océanie
Le club de Hienghène Sports, situé dans une petite ville à cinq heures de route au Nord de Nouméa, la capitale, est en pleine ascension, et il entend bien bousculer la hiérarchie établie dans ce championnat. Un championnat assez relevé. "La Nouvelle Calédonie, au niveau football, ça n'a rien à voir avec la Guadeloupe, la Réunion ou la Martinique. C'est beaucoup plus professionnel, beaucoup plus suivi aussi, plus médiatique. Et le niveau est bien supérieur. Pour comparer avec la métropole, je l'assimile à du CFA 2". Le championnat, qui débute le 7 mars, se déroule sur dix mois, pour s'achever fin décembre. "Le vainqueur de la Superligue dispute la Ligue des Champions d'Océanie. Derrière, il y a donc une compétition continentale à disputer, ce n'est pas rien", ajoute Christian Malod. Et de conclure. "Cette année, nous sommes très ambitieux. L'objectif, c'est de faire le doublé coupe - championnat. Pour cela, il faudra battre la concurrence du FCN Gaïtcha, le champion sortant, et de l'AS Magenta, le club phare de l'ïle, issu de la capitale Nouméa". Rien que ça ...

François Ducruet


Christian Malod digest
Né le 18 avril 1959 à Belley (01)
Poste occupé : entraîneur de Hienghène Sports (Nouvelle Calédonie)
Diplôme : DEF
Différents Clubs : FC Bourg-Péronnas, CS Louhans-Cuiseaux, Marseille Consolat, Beaune, FC Villefranche, AS Saint-Priest, UGA Décines, SO Chambéry, AS Saint-Priest, Hienghène Sports (Nouvelle Calédonie)

Foot : le Vauclusien Noël Tosi postule pour être sélectionneur du Togo

Arles Avignon / Publié le Mercredi 12/03/2014 à 18H50





La fédération togolaise a lancé un appel à candidature en vue de remplacer Didier Six à la tête de la sélection nationale. Plusieurs dossiers sont arrivés au secrétariat général de la FTF. Si les noms de François Zahoui et Jean-Michel Cavalli ont été avancés, celui de Noël Tosi a été confirmé par l'intéressé lui-même.
L'ancien sélectionneur de la Mauritanie et du Congo, actuellement adjoint de Franck Dumas à l'AC Arles-Avignon, a aussi postulé pour prendre la direction des Eperviers. "Je connais bien les Africains et je les aime. J'ai l'expérience, je suis invaincu en Afrique, je suis quelqu'un qui a fait de la formation. Je remplis tous les critères pour postuler", a résumé Tosi, en contrat à l'ACA jusqu'à la fin mai, même s'il est actuellement en arrêt de travail pour soigner un problème récurrent à un genou.

samedi 22 mars 2014 - 18h01

Actualité

SAGA "BLEU MEDITERRANEE"

De nombreux internationaux ont été formés sur le territoire de la Ligue. En cette année de Coupe du Monde, nous vous proposons, chaque week-end, un petit tour d'horizon de ces Bleus au label méditerranéen qui ont fait leurs premiers pas de footballeur au sein de clubs de notre Ligue. Cinquième partie avec Georges Casolari, Bernard Casoni et Djibril Cissé.




Georges Casolari (AS Monaco)

Formé à Monaco, Georges Casolari (3 sélections en Equipe de France) est resté fidèle au club de la Principauté durant plus d'une dizaine d'années, totalisant 256 matches en championnat (Champion de France 1961, 1963, Coupe de France 1963). Il fut donc l'un des grands acteurs du doublé historique 63 au poste de défenseur. Après onze saisons à l'ASM, il boucla sa carrière à l'US Toulouse.



Bernard Casoni (AS Cannes)

Il est l'un des joueurs ayant atteint la barre symbolique des 30 sélections en Equipe de France (participation au Championnat d'Europe 1992). Formé à Cannes, il s'est révélé à Toulon alors en Division 1. Dès lors sa carrière s'est emballée avec un transfert au Matra Racing Paris. Une expérience mitigée qui le renvoie à Toulon pour une saison avant un long bail fructueux à Marseille (Champion de France et finaliste de la Coupe de France 1991, Champion 1992, Champion de D2 1995), avec deux belles campagnes européennes à la clé (finaliste de la Coupe des clubs champions 1991, vainqueur de la Ligue des Champions 1993) comme défenseur puis remplaçant. Après une période sur le banc d'éducateur auprès des jeunes de l'OM puis responsable de l'équipe réserve, il est devenu entraîneur en chef de Marseille le temps d'une saison. La suite a été plus mouvementée avec des passages à l'Etoile du Sahel, au Stade Tunisien et au Club Africain en Tunisie, à Cannes, à la tête de la sélection d'Arménie, à Bastia et Evian. Il vient d'être démis de ses fonctions à Auxerre où il a été remplacé par Jean-Luc Vannuchi, jusqu'alors entraîneur de Martigues.



Djibril Cissé (Athlétic Club Arlésien)

Djibril Cissé a commencé à jouer au pied des arènes en Arles (District de Provence). En jeunes, il évolue ensuite à Nîmes puis rejoint Auxerre pour parfaire sa formation. C'est dans l'Yonne qu'il glane ses premiers trophées (Coupe Gambardella 1999, Coupe de France 2003, meilleur buteur de Ligue 1 2002 et 2004). Il est rapidement repéré et transféré à Liverpool (Angleterre) où il remporte la Ligue des Champions et la Super Coupe d'Europe 2005 et la Coupe d'Angleterre 2006 ! Désireux de revenir en France pour intégrer de façon durable l'Equipe de France (41 sélections, 9 buts), le leitmotiv de sa carrière, il signe à Marseille (finaliste de la Coupe de France 2007) avant de s'expatrier à nouveau à Sunderland (Angleterre), au Panathinaïkos d'Athènes en Grèce (Champion et Coupe 2010, meilleur buteur 2010 et 2011), à la Lazio Rome (Italie), aux Queens Park Rangers (Angleterre), à Al-Gharafa Doha (Qatar), à Krasnodar (Russie) pour finalement revenir en France à Bastia. En sélection, il a remporté le titre européen Moins de 19 ans en 2000 et disputé deux Coupes du Monde sans succès (2002, 2010).



Rendez-vous le week-end prochain pour redécouvrir trois autres Bleus issus de la Ligue de Méditerranée…

BLEUS DE MEDITERRANEE Morgan Amalfitano (Cannes), Dominique Baratelli (Stade Niçois), Bruno Bellone (Cannet-Rocheville), Henri Biancheri (SMUC Marseille), Patrick Blondeau (Septèmes Marseille), Antoine Bonifaci (Nice), Alain Boghossian (Saint-Arnoux-Saint-Auban), François Bracci (Sainte-Marguerite Marseille), Gérard Buscher (Manosque), Eric Cantona (Caillols Marseille), Georges Carnus (Marignane), Cédric Carrasso (Maillane)...

Bruno Rodriguez :" Quand j'ai arrêté, je ne voulais plus entendre parler de foot "
dimanche 23 mars 2014 BASTIA
DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL ANTOINE MAUMON DE LONGEVIALLE

L'ancien attaquant Bruno Rodriguez a été boulanger durant un an avant de se rendre compte que le milieu du football lui manquait. (Pascal Pochard/L'Equipe)









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L'ancien attaquant a été boulanger durant un an avant de se rendre compte que le milieu lui manquait. Directeur sportif d'un petit club entre 2010 et 2013, il se retrouve aujourd'hui candidat en position non éligible aux municipales.

PARMI LES RECONVERSIONS que les footballeurs envisagent, Bruno Rodriguez a peut-être choisi l'une des moins courantes : boulanger sur les marchés. « J'ai fait ça avec un ami juste après la fin de ma carrière , raconte-t-il. C'était pour m'occuper, travailler, faire rentrer de l'argent : le cheminement normal d'une personne normale. » Cet épisode n'a duré qu'un an, mais il n'a pas...

C’est l’homme des montées !
La Montagne
Lu 9 fois


MehdiMessaoudi rêve d’uneopportunité pour revivreses émotions stéphanoises. - MARSILHAC Thierry

Originaire de Nice, formé à Saint-Etienne, international marocain avec les U 19, Mehdi Messaoudi rêve d’un rebond mais aussi, après Gap et Grenoble, de fêter une troisième montée.

Si dans la grande famille des Verts de « Sainté », il ne présente pas les mêmes états de service qu'un Oleksiak, Authié, Boudarène, Hernandez ou Flauto dont les détours en haute Auvergne furent marqués par des fortunes diverses, il n'empêche que Mehdi Messaoudi, arrivé dans la cité de Gerbert en novembre, a lui aussi son nom inscrit en lettres capitales au c'ur du volumineux registre récapitulant près de 650 joueurs ayant contribué en 81 ans à bâtir la légende de l'ASSE.
Un bout de match, 34 minutes exactement, un soir de décembre 2008, a permis à Messaoudi de respirer l'air de la Ligue 1 et surtout de voir son rêve devenir réalité dans le Chaudron, sous le même maillot que Janot, Payet, Gomis, face à Auxerre. Cet épisode victorieux restera pourtant sans lendemain pour ce pensionnaire du centre de formation arrivé de Nice, sa ville natale, cinq ans plus tôt, avec dans ses bagages une Coupe Nationale des Ligues remportée avec la sélection de Méditerranée à Vichy.
Mehdi évoluait alors à l'AS Cannes qui l'avait déniché à Saint-Augustin un petit club de la Baie des Anges. Tout souriait. Ajaccio, Montpellier, Monaco lui tendirent la même perche que Sainté, mais une visite guidée de l'Etrat, la notoriété des Verts et l'accueil très chaleureux du Forez finirent par faire pencher la balance. L'aventure pouvait commencer.
La claque stéphanoise
Elle se passa pour le mieux dans le meilleur des mondes jusqu'au moment où les portes du professionnalisme se refermèrent sans explications franchement convaincantes. « J'ai pris une grande claque. Je mouillais le maillot, je me donnais toujours à fond, j'avais l'impression de compter et puis tout s'est écroulé », confesse-t-il plein de nostalgie. « Des marchands de rêve, beaucoup trop gourmands » compromirent sa carrière au top et coupèrent net son élan comme ses chances de porter le maillot du Maroc qu'il enfila lors des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations avec les U19.

S'en suivit un retour chez les amateurs et deux montées avec le Gap de Franck Priou en National et le Grenoble d'Olivier Saragaglia en CFA. Quatre années de bons et loyaux services, des performances sportives, une qualité reconnue auraient sans doute mérité un rebond. Le Qatar aurait pu servir de tremplin, mais le challenge était conditionné par la prise de la nationalité. Il refusa, effectua une pige d'un mois à Beaulieu-sur-Mer (DHR) tout proche de sa famille, avant que ne se présente l'opportunité aurillacoise favorisée par Samir Bakir et Youssef Idrissi.
A 25 ans, Mehdi Messaoudi mesure toute la fragilité du monde du ballon rond, mais il ne tire toujours pas un trait sur ses objectifs de conquête. « Je ne pourrai faire le deuil de Saint-Etienne que si je retrouve une Ligue 1. Ce sentiment d'inachevé est très dur à effacer ».
L'histoire ne révèle pas encore si Messaoudi fera de vieux os dans le Cantal, mais on peut dire que ce solide gaillard qui affectionne le milieu du terrain et plus précisément un poste de sentinelle a pris beaucoup de place dans l'organisation défensive aurillacoise. En contribuant comme à Gap et à Grenoble à son hermétisme. Pour une troisième montée ? Réponse sous peu.

DOUBLE VIE

Il gère la carrière de Casoni et... une ferme




Marseille / Publié le Lundi 14/04/2014 à 05H35


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Certains sont avocats ou spécialistes du marketing. Des métiers qui permettent d'avoir des connexions évidentes avec le monde du football. Mais ce n'est pas le cas de tous. Dans la vie de tous les jours, d'autres sont plutôt dentistes, patrons de brasseries, vendeurs de sous-vêtements à la mode, voire... agriculteurs. Bienvenue dans le monde des agents doubles ! Malgré l'obtention de la licence, sésame obligatoire pour exercer légalement, de plus en plus d'impresarios sont contraints d'avoir une autre activité. "Ils assouvissent leur passion, mais les subsides proviennent d'un autre métier", souligne Jean Lapeyre, directeur général adjoint de la FFF. "Une multitude d'agents vivotent ou ne vivent pas du tout du football", ajoute Loïc Ravenel, collaborateur scientifique au Centre International d'Études du Sport (CIES).

Loïc Popioleck fait partie de ces impresarios qui cumulent deux casquettes. Détenteur de la licence depuis 2009 où il a figuré parmi les mieux notés de sa promotion, cet ancien commercial dans les fruits et légumes est agriculteur. "Je suis un paysan !" clame-t-il souvent, fier de cette appellation d'origine contrôlée. Installé à Sauveterre (Gard), sur l'île de la Barthelasse à une dizaine de kilomètres d'Avignon, il gère avec son épouse une exploitation agricole de quarante hectares, baptisée le Mazet des Papes et spécialisée dans une production estampillée bio. Une (double) vie trépidante qui ne lui laisse que peu de répit. "Je suis toujours à fond", souriait Loïc Popioleck en décrochant son téléphone en fin de semaine passée. Debout à 5 heures du matin pour sortir les animaux de la ferme, ce breton d'origine russe passe d'une activité à l'autre sans transition. Hier après-midi, après avoir proposé un brunch dans son domaine, il s'est enfermé dans une pièce pour vacciner une brebis.

Et le foot dans tout ça ? S'il intervient sur d'autres dossiers et a des connexions aux Pays-Bas, il gère principalement les intérêts de Bernard Casoni. L'ancien Olympien venant d'être limogé par Auxerre, Loïc Popioleck prospecte actuellement pour lui dégoter un nouvel employeur pour la saison prochaine. Ses pratiques peuvent détonner dans ce milieu tellement particulier qu'est le football. Avec Casoni comme avec ses autres clients, il applique une méthode particulière : "Y a du bon sens dans ce que je fais, je pense au projet avant l'argent", assure-t-il. Ce qui ne manque pas de surprendre ses interlocuteurs. Le bon sens paysan, en quelque sorte...

Laporte : "On peut gagner comme en prendre 6 à Barcelone..."


Marseille / Publié le Dimanche 20/04/2014 à 05H38







En France, son nom est connu des initiés. De l'autre côté des Pyrénées, Aymeric Laporte est considéré comme l'une des valeurs montantes de la Liga. Ainsi va la vie de l'Agenais de 19 ans qui s'est imposé au sein de la défense centrale de l'Athletic Bilbao. Conscient de détenir une pépite, le club basque chouchoute son international espoirs français (3 capes), le cajole, le protège de l'extérieur.
Avant de défier le FC Barcelone, ce soir, consigne lui a été donnée de ne pas évoquer celui qui lui a permis de s'émanciper, un certain Marcelo Bielsa, ni son avenir... alors que le Barça a les yeux de Chimène pour un joueur sous contrat jusqu'en 2018 et dont la clause libératoire a été fixée à 36 M€ ! S'il baragouine quelques mots de basque et parle parfaitement l'espagnol, il reste attaché à sa patrie et au maillot bleu qu'il endosse depuis les U17. "L'Espagne m'a permis de jouer en Première division, mais je me sens totalement français", lance celui qui espère taper dans l'oeil de Didier Deschamps. Un autre Basque...
Comment Bilbao aborde-t-il ce déplacement ?
Avec l'envie de gagner, surtout que ça fait longtemps qu'on ne s'est plus imposé au Camp Nou. Une victoire nous permettrait de consolider notre quatrième place. C'est notre objectif, on veut participer de nouveau à la Ligue des champions.
Est-ce le bon moment pour défier le Barça ?
Non. D'un match à l'autre, Barcelone peut prendre 2-0 comme ils peuvent te mettre 6-0. Tâchons de faire un match sérieux. Il est presque impossible qu'ils perdent quatre rencontres d'affilée. On a la pression, le Barça va vouloir se racheter.
Vous êtes méconnu en France. Cela vous gêne-t-il ?
Pas du tout. En Espagne, on me connaît parfaitement, c'est déjà pas mal. Ce que je voudrais, c'est que le sélectionneur sache qui je suis, ce que je fais. Je travaille tous les jours pour le séduire. Je laisse faire les choses. Je suis bien dans ma peau. J'espère être sélectionné un jour.
À quoi est due votre ascension fulgurante ?
À mon mental, mon envie permanente de progresser, mon ambition et la confiance de mes entraîneurs, celui de la saison passée (Marcelo Bielsa) et celui de cette année (Ernesto Valverde).

SAGA "BLEU MEDITERRANEE"
De nombreux internationaux ont été formés sur le territoire de la Ligue. En cette année de Coupe du Monde, nous vous proposons, chaque week-end, un petit tour d'horizon de ces Bleus au label méditerranéen qui ont fait leurs premiers pas de footballeur au sein de clubs de notre Ligue. Neuvième partie avec Rod Fanni, Mathieu Flamini et Sébastien Frey.

Rod Fanni (FC Martigues)

Né dans les Bouches-du-Rhône, Rod Fanni n'a pas eu besoin de chercher très loin son club formateur. A Martigues (District de Provence), il fait tranquillement ses gammes pour arriver en équipe première en National puis en Ligue 2. Sa trajectoire est ensuite moins rectiligne avec des passages à Lens, Châteauroux, Nice (Coupe de la Ligue 2006), Rennes (finaliste de la Coupe de France 2009) puis Marseille où il garnit son palmarès (Coupes de la Ligue 2011, 2012, Trophée des Champions 2011). Episodiquement convoqué en Equipe de France, il pallie souvent des absences de titulaires et ne compte que 5 sélections.

Mathieu Flamini (Olympique de Marseille)

Pur produit du centre de formation de Marseille, Mathieu Flamini n'a connu qu'une seule saison au plus haut niveau avec son club formateur. Mais une saison qui compte puisqu'il a été finaliste de la Coupe UEFA 2004. Il décide ensuite, contre l'avis de ses dirigeants, de signer à Arsenal (Angleterre) où il étoffe rapidement son palmarès (Community Shield 2004, Coupe d'Angleterre 2005) passant cependant à côté de deux grands rendez-vous (finaliste de la Ligue des Champions 2006 et de la Coupe de la League 2007). Il part alors au Milan AC en Italie pour quelques saisons, alternant les postes de titulaire au milieu de terrain et de remplaçant. Le bilan est toutefois satisfaisant avec deux trophées (Champion d'Italie et Supercoupe d'Italie 2011). En Bleu, il s'illustre en Espoirs en remportant deux fois le Tournoi de Toulon (2004, 2005) et découvre l'Equipe de France (3 sélections) avec une participation au Championnat d'Europe 2008. Il est de retour, cette saison, à Arsenal.

Sébastien Frey (AS Cannes)

Brillant gardien de but qui lui a valu de garder les cages de l'Equipe de France (2 sélections) et de participer sans jouer au Championnat d'Europe 2008, Sébastien Frey a été formé à Cannes où il a appris tous les rudiments du poste. Le point de départ d'une carrière essentiellement italienne puisqu'après une seule saison professionnelle sur la Croisette, il a franchi la frontière pour évoluer dans cinq clubs du Calcio : Inter de Milan, Hellas Verone, Parme (Coupe d'Italie 2002), Florence et Gênes. Le palmarès est maigre mais sa cote a toujours été élevée dans la botte italienne. Il joue désormais, depuis le début de la saison, à Bursaspor en Turquie.
Rendez-vous le week-end prochain pour redécouvrir trois autres Bleus issus de la Ligue de Méditerranée…

Quatre clubs de Montpellier à Fès, en mai




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Les anciens de Saint-Martin ont profité du tournoi pour s’organiser un match. En souvenir de la grande époque de l’AS Saint-Martin, années 80. "Les jambes sont moins rapides, les corps moins sculptés mais le plaisir est là. Celui de se revoir, surtout".
(Christine Palasz)
2 de 7

(C.P.)
3 de 7
"Ce qui est sympa, c’est qu’ils s’autogèrent, s’auto-arbitrent". Apprennent les réflexes du parfait footballeur. Se serrent la main au coup de sifflet final. Imitent les grands quand ils marquent un but. "Le vice n’est pas encore là". Rien que du bonheur.
(C.P.)
4 de 7
30 équipes, des mini-matches de 10mn où, de toute façon, tous sortiront vainqueurs. "Il n’y a pas de classement". Pas de pression surdimensionnée. "On joue pour jouer. L'important, c’est qu’ils s’appliquent à bien le faire", explique un éducateur. Et à respecter les codes.
(C.P.)
5 de 7
Alain, d’Hérault sport, anime le plateau débutants. "On est là, tous, pour le plaisir des gamins" et ils le leur rendent bien. Les U6 et U7 se partagent un synthétique ; les U8-U9 sont sur celui d’à côté, et c’est parti pour une journée de foot.
(C.P.)
6 de 7
Muret (U17) a tiré le premier et, pour sa première participation, remporté le trophée. Un titre convoité par Fès et Heidelberg, en finale du tournoi des villes jumelées. Des Marocains fidèles à cette compétition et beaux joueurs : du 2 au 4 mai, ce sont eux qui recevront quatre clubs de la ville : Saint-Martin Gazélec, ASPTT, Paillade Mercure et Celleneuve.
(C.P.)
7 de 7
Les arbitres -une vingtaine d’officiels- revendiquent eux aussi cette fidélité au tournoi. "À nous quatre, on fait cent ans de Saint-Martin", plaisante Pierre (à. g), aux côtés de Tony, Mebarek, José.
(C.P. )



Le 48em tournoi de Saint-Martin s’est clôturé sur des buts en série, hier, à Grammont. Et l’an prochain, le club fêtera ses 50 ans. Zoom sur le tournoi de Pâques aux saveurs toujours particulières.
Matches couperet qui provoquent pleurs ou ferveur. "On est en finale, on est en finale !" Gens qui rient et crient l’après-midi. C’est le sport, le foot. "C’est plus difficile à gérer chez les plus grands, U15 ou U17", avoue un arbitre, ou quand les éducateurs oublient qu’il ne s’agit que d’un jeu. Les organisateurs ont eu quelques fils à retordre, parfois dans leurs propres rangs. Même si le jeu l’a emporté le plus souvent.
Les Pennes-Mirabeau, avec deux équipes en finale (U11 et U13), étaient aux anges, comme Grasse et ses minots jouant à une touche de balle, du soutien, de l’envie. Ces petits ont déjà tout compris !

SAGA "BLEU MEDITERRANEE"

De nombreux internationaux ont été formés sur le territoire de la Ligue. En cette année de Coupe du Monde, nous vous proposons, chaque week-end, un petit tour d'horizon de ces Bleus au label méditerranéen qui ont fait leurs premiers pas de footballeur au sein de clubs de notre Ligue. Dixième partie avec André-Pierre Gignac, David Ginola et Gaël Givet. 


 
André-Pierre Gignac (ES Fos-sur-Mer)
« Dédé » de Marseille est un enfant du pays. Né à Martigues, il a commencé à jouer à Fos-sur-Mer (District de Provence) en Débutants avant de poursuivre son apprentissage à Martigues. Afin de poursuivre sa progression, il met le cap sur la Bretagne et Lorient en Ligue 2. Prêté une saison à Pau en National, il est finalement transféré à Toulouse où il fait valoir ses talents de goleador (meilleur buteur de Ligue 1 2009). Arrivé à grands frais à Marseille, il tente de devenir l'attaquant indiscutable de son club de cœur (Coupes de la Ligue 2011, 2012, Trophée des Champions 2011). Du côté des Bleus, il fait quelques apparitions plus ou moins remarquées, participe au Mondial 2010, et totalise 17 sélections (4 buts).
 
David Ginola (OGC Nice)
On ne le sait pas forcément mais David Ginola a commencé à progresser à Nice en section sports-études et lors des entraînements avec les jeunes du centre de formation. Mais c'est surtout à Toulon qu'il a envisagé une carrière professionnelle, alors qu'il avait été recalé à l'OGCN pour franchir le cap. Repéré, il monte à Paris pour rejoindre le RC Paris devenu le Matra Racing (finaliste de la Coupe de France 1990). Mais l'expérience tourne court et il décide de se relancer à Brest durant deux saisons avant de revenir par la grande porte à Paris, cette fois au PSG où il va éclater au grand jour au poste d'attaquant (Champion de France 1994, Coupes de France 1993, 1995, Coupe de la Ligue 1995). Ce sera ensuite le grand saut outre-Manche où il devient l'un des meilleurs joueurs de la Premier League en jouant successivement pour Newcastle, Tottenham (Coupe de la League 1999), Aston Villa puis Everton. Ses relations avec l'Equipe de France ont été parfois houleuses (17 sélections, 3 buts) et il n'a finalement pas eu la carrière en bleu qu'il aurait pu prétendre.
 
Gaël Givet (AC Arles)
Pré-formé à Arles où il a joué en jeunes (District de Provence) et où il a connu Djibril Cissé, Gaël Givet est en train de boucler la boucle puisqu'il défend cette saison les couleurs d'Arles-Avignon en Ligue 2. Entretemps, sa carte de visite s'est bien remplie avec une longue période à Monaco en formation puis dans le secteur professionnel (Coupe de la Ligue 2003, finaliste de la Ligue des Champions 2004). Il évolue par la suite à Marseille mais l'aventure n'est pas satisfaisante et il décide alors de s'expatrier à Blackburn (Angleterre). Après avoir disputé plus d'une centaine de matches en Premier League, il est donc revenu au pays. Champion d'Europe Moins de 19 ans en 2000, il a également joué avec les Bleus (12 sélections), faisant partie du groupe France, finaliste de la Coupe du Monde 2006.

Mon destin est magnifique"
SABRI LAMOUCHILe sélectionneur de la Côte d’Ivoire
, Aixois d’adoption, aborde la coupe du monde avec ambition
LeTholonet. La campagne aixoise
exhale une quiétude insoupçonnée
à cinq minutes de là, sur
l’autoroute. Adossé à la Sainte-Victoire,
abrité par de hautes branches, Sabri
Lamouchi recherche le soleil, en
ce milieu de printemps. Il vient de rentrer
de Côte d’Ivoire et passe deux
jours en famille, au moment où nous
le rencontrons.
Depuis la fin de sa carrière à l’OM,
en dépit d’un court séjour au Qatar,
samaisonest ici. Il aime lavie de village
et l’apprécie d’autant plus qu’il
part le lendemain pour Dallas. C’est
là qu’il se trouve actuellement avec
l’équipe de Côte d’Ivoire, dans des
conditions climatiques qui ressemblent
à celles qu’ils trouveront à Recife
et Fortaleza. Un sélectionneur à
l’image du joueur qu’il était: lucide,
calme,mais enthousiaste. Intelligent




du monde, enfin...
Ce n’est pas ainsi que je pensais la
disputer. Joueur, on est acteur. Entraîneur,
c’est différent, avec d’autres responsabilités.
❚ Votre liste de 28 joueurs ivoiriens
qui sont partis en stage aux États-Unis,
sachant que vous allez en éliminer cinq,
renvoie à votre mésaventure en 1998.
Quelle est la meilleure solution dans ce
type de situation ?
Il n’y en a pas. Il faut trouver la
moins mauvaise.
J’ai vécu cela il y a seize ans, ce fut
très difficile à digérer et les joueurs qui
ne seront pas retenus dans ma sélection
seront marqués. Les années qui
ont suivi 1998 m’ont profondément
touché, un rêve s’est évaporé, et
quand on sait quel a été le résultat et
l’endroit où se jouait cette coupe du
monde, ce fut difficile. Mais avec mes
responsabilités actuelles, je ne raisonne
pas de la même manière.
J’en ai pris 28, en raison de l’état de
certains joueurs, du fait que nous nous
préparons au Texas, je préférais avoir
les joueursàma disposition et ce n’est
pas avec joie que je dirai à cinq personnes
que l’aventure s’arrête le 1er juin.
En connaissance de cause, j’essaierai
d’être humain, mais je me dois de demeurer
professionnel. J’ai agi dans
l’intérêt général.
C’est tout un peuple qui attend. En
1998, je n’ai pas cherché à comprendre,
ça ne servait à rien. Je sais qu’un
sélectionneur se retrouve seul dans
ces moments-là. Aimé Jacquet avait
choisi en son âme et conscience et même
si les résultats ne lui avaient pas
donné raison, je n’aurais pas rejoué
cette coupe du monde 1998.
J’ai eu la chance d’être champion
avec Monaco, de jouer en Italie. J’ai
conscience d’être un privilégié de la
vie, mon métier est ma passion. Il y a
pire comme situation, mon destin est
magnifique...
❚ Vivre une coupe du monde de
l’intérieur, ce n’est pas donné à tout le
monde...
J’ai dit à mes adjoints, Jean-Marc
Kuentz, Olivier Pedemas, Jean-Paul
Ancian: "Ne subissons pas la coupe du
monde, il faut la savourer comme si
c’était la dernière. Car rien ne garantit
que ce ne sera pas le cas. Il faut éviter
toute frustration ultérieure."
Pour le jeune technicien que je suis,
vivre sa première expérience en le faisant
à la tête d’une grande nation,
avec de tels joueurs, c’est une fierté. Je
suis fier d’avoir qualifié la Côte
d’Ivoire pour sa troisième coupe du
monde. Surtout auBrésil.
❚ Le Français qui a participé au plus
grand nombre de coupes du monde est
un Aixois, le premier à avoir emmené
les Éléphants au Mondial, vous êtes
peut-être au bon endroit...
Henri Michel, oui. Cinq coupes du
monde, c’est inouï. Nous nous sommes
croisés ici, nous avons discuté de
la Côte d’Ivoire. Je n’ai ni la prétention
ni l’objectif d’en faire autant. Quand
j’ai passé mes diplômes, je voulais me
faireplaisir, prendre un club, sans songer
à unposte de sélectionneur.
❚ Comment est-ce arrivé ?
Le président de la fédération ivoirienne,
Augustin Sidy Diallo, m’a donné
un rendez-vous à Paris. Nous devions
discuter une heure et demie, ça a
durécinq heures. Il a vu d’autres candidats
et j’ai eu l’honneur d’être choisi.
Je n’avais pas imaginé cela en commençant
à jouer en D2 à Alès, mais
c’est ainsi: une rencontre, un projet et
carte blanche avec mes hommes, mes
idées. Après quelques difficultés, nous
commençons à voir l’effet de notre travail.
J’espère que cette coupe du monde
permettra d’en récolter le fruit.
❚ Qu’est-ce qui a été difficile?
Le contexte, l’opinion publique, la
contestation. La Côte d’Ivoire, qui n’a
jamais rien gagné depuis vingt ans,
mais possède de grands joueurs, donnait
les clefs de sa sélectionàun technicien
inexpérimenté. J’ai compris cette
inquiétude, j’aurais réagi ainsi si
j’avais été supporter, mais l’initiative
du président Diallo est innovante. Il
ne prend pas quelqu’un pour se couvrir,
mais pourmener à bienunprojet.
Et aujourd’hui, j’ai la confiance de
mes joueurs.
Le problème d’un sélectionneur,
c’est le manque de temps. Et notre génération
de joueurs majeurs a pris de
l’âge; or, s’ils n’ont rien gagné, il fallait
identifier les problèmes, comprendre
que le talent ne suffit pas au haut niveau.
Chaque joueur peut faire gagner
un match, mais c’est le groupe qui
peut faire gagner un titre. Nous avons
redistribué les cartes, parce que
l’équipe nationale n’appartient
qu’aux Ivoiriens.
❚ Le tirage avait été très défavorable
en 2006 et en 2010. Aujourd’hui, il est
plus clément. L’objectif est de passer le
premier tour ?
Même si Didier Drogba est compétitif,
j’aurais aimé l’avoir il y a quatre ou
cinq ans, comme Touré, Zokora... Je
ne peux pas empêcher mon président
ou les supporters de rêver à la victoire
finale mais mon objectif est de sortir
de la poule.
Elle est très homogène: la Colombie
sera pleine de surprise, un bloc compact,
un potentiel offensif, même si
Falcao ne peut pas être à son meilleur
niveau. La Grèce n’a perdu que4matches
sur 55 avec son sélectionneur, et
le Japon marque beaucoup de buts et
a acquis la discipline de Zaccheroni.
Ce groupe n’est donc pas facile,
mais nous pouvons en sortir si nous
sommes à 100%. Et après, en huitième
de finale, tout est possible. N’oublions
pas que ce n’est que la troisième coupe
du monde de la Côte d’Ivoire mais
nous avons deux top players, Didier
Drogba et Yaya Touré. Ne pas penser
que nous puissions aller au bout, ne
m’empêche pas d’être ambitieux. Il
faudra travailler et bien récupérer, en
dépit des contraintes, des voyages.
❚ Comment voyez-vous les Bleus ?
La France a un effectif de grande
qualité qui s’est sensiblement rajeuni,
Didier veut réussir la coupe du monde
et préparer l’Euro. Je les vois passer le
premier tour, sans difficulté. Et après,
ça ne tient pas à grand-chose...
❚ Quels sont vos favoris, outre le Brésil,
bien sûr ?
Les Sud-Américains partent avec un
avantage. Le Chili peut surprendre. Espagne-
Pays-Bas, malheur au vaincu!
❚ Et votre avenir ?
Le travail au quotidien me manque.
Une coupe dumonde, sa préparation,
c’est très intense, mais après, il y a un
vide, j’aspire à entraîner un club. Mais
je ne veux songer à rien d’autre pour le
moment que la Côte d’Ivoire et la coupe
du monde. Je me concentre sur elle
uniquement. Ce sera peut-être la seule,
alors je ne veux pas me polluer
l’esprit avec autre chose.

Yannick Konki a changé la photo de son profil.
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