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Traoré a «fait le tour» en France

Très peu utilisé par Antoine Kombouaré au Paris-SG cette saison (11 minutes en Ligue 1, 90 en Coupe de France et en Ligue Europa), Sammy Traoré, probablement remplaçant contre Bate Borisov jeudi soir en Ligue Europa, vit une situation «frustrante» mais «pas démotivante». Prévenu qu'il ne jouerait pas beaucoup, le grand défenseur «s'accroche». «Je peux encore rendre des services à ce club. Je l'ai prouvé en répondant présent à chaque fois qu'on a fait appel à moi», confie Traoré

«Je pourrais jouer dans beaucoup de clubs de L1»

Arrivé à Paris en 2006 (il a été prêté à Auxerre en 2007-08), le Malien n'a que faire de ceux disant qu'il n'est plus au niveau et qu'il attend la fin de son contrat en juin. «Je ne me sens pas décliner, mais c'est certain que, moins on joue, moins on est dans le rythme. Après, si tout le monde avait mon état d'esprit, il y a longtemps que le PSG aurait retrouvé la Ligue des champions», lâche Traoré qui n'est «ni le grand frère ni la grande soeur dans le vestiaire.»

A 34 ans, comment voit-il son avenir ? «Je pense jouer encore deux ou trois ans au haut niveau, en première division. J'ai encore les jambes pour, dit-il. En France, j'ai fait le tour. Les Etats-Unis ou le golfe Persique, c'est envisageable. Après, si un club intéressant de L1 fait appel à moi... Quand je vois certains matches de L1, je me dis que je pourrais jouer dans beaucoup de clubs.» Son appel sera-t-il entendu ?

Sakho : «Cultiver la gagne»

Indiscutable dans la défense du Paris Saint-Germain, Mamadou Sakho sait que les semaines qui vont suivre vont être déterminantes pour la suite de la saison. «On ne fait pas de calcul, a-t-il prévenu ce lundi sur le site officiel du club, deux jours avant le quart de finale de Coupe de France face au Mans. On se donne à fond pour gagner tous les matches. C'est important de cultiver la gagne.»

Pour cela, la récupération entre les matches est primordiale. «Il faut vite récupérer, car on doit être efficace à chaque match. Après chaque rencontre, on met donc l'accent sur la récupération avec des étirements, des soins auprès des kinés et évidemment une bonne sieste l'après-midi.»

9 commentaires L1 - Paris-SG
Avec Edel, «c'est réglé»

Apoula Edel, le gardien du Paris-SG qui s'est accroché avec Antoine Kombouaré dimanche soir (voir liens), était attendu mardi en conférence de presse aux côtés de son entraîneur. Finalement, le gardien d'origine camerounaise n'était pas présent. Le technicien kanak est tout de même revenu sur l'incident qui l'a opposé à son portier. S'il a tenu à dédramatiser la situation, il a reconnu que les échanges avaient été musclés. Mais, après les excuses du joueur, il a assuré que le dossier était clos.

«C'est réglé. Après les matches, il y a toujours un peu de tension, a-t-il expliqué. Il y a des attitudes que je n'aime pas et je l'ai remis en place. A l'issue de cet entretien, un peu chaud c'est vrai, il s'est excusé. J'ai accepté ses excuses et dès le lendemain on s'est remis à bosser. Edel est performant en ce moment. Que ce soit contre Nice, Borisov ou Toulouse, il a été très bon. Il gardera donc le but contre Auxerre samedi».

«Je ne peux pas vous assurer que c'est lui qui finira la saison»
«Dans une saison, on vit onze mois sur douze ensemble, a-t-il poursuivi. Il y a de temps en temps des tensions. Mon boulot, c'est de gérer tout ça. Quand il y a des choses qui ne vont pas, je le dis avec mes mots. Des fois, c'est plus tendu que d'autres. Mais le plus important est de régler ça très vite. Aujourd'hui, Edel a plus de tension sur les épaules. Il sait que Coupet est là et qu'il n'a pas le droit de se louper, il a un contrat qui n'est toujours pas signé:

je comprends que psychologiquement, c'est plus dur. Je ne peux pas vous assurer que c'est lui qui finira la saison mais pour l'instant, je suis à fond derrière lui.
On a beau dire ce qu'on veut, moi je le trouve performant et c'est moi qui décide.
A Nice, c'est lui qui fait qu'on ramène les trois points; contre Borisov, il a été décisif et face à Toulouse, c'est lui qui pousse Machado à mettre la balle hors du but. Autant on peut dire quand il n'est pas bon, autant il faut dire quand il est bon; et sur les trois derniers matches, il a été très bon.»

Ligue 1: l’équipe type de la 25e journée à l'Ouest
Football lundi 28 février 2011
Cinq Lorientais, quatre Rennais, un Caennais et un Brestois forment l’équipe type du week-end en Ligue 1.

Si Rennes l’a emporté facilement devant Lens (2-0), Lorient a ramené un bon match nul de Valenciennes (0-0) alors que Caen en a fait de même à Monaco (2-2). Brest a dû, lui, se contenter d’un point chez la lanterne rouge, Arles-Avignon (1-1).



AUDARD (6,5, Lorient). Réduit au chômage technique durant une heure, il a ensuite été précieux grâce à sa présence dans le domaine aérien. Décisif sur une tête à bout portant de Pujol (64'), il a bien fait son travail en préservant le point du nul.

DAF (6, Brest). En terme de percussion, Ghilas, c’est tout bon. Il s’en est pourtant assez bien accommodé quand l’attaquant algérien rodait sur son côté.

BOURILLON (7, Lorient). Dans une défense au sein de laquelle il était le seul à évoluer à son poste, il a dégagé une belle sérénité et a gagné de nombreux duels. La preuve qu’il peut aussi être très bon dans un contexte pas forcément favorable.

BOYE (6,5, Rennes). Troisième titularisation de sa carrière, et il dégage désormais une belle assurance. Sans jamais en faire trop. Belle tête défensive sur corner (54').

THEOPHILE-CATHERINE (6, Rennes). Quand on aura répété une énième fois que l’inutilité de son pied gauche est un vrai handicap, on aura fait le tour des reproches possibles. Pour le reste, rien à dire, du bon travail défensif.

MONNET-PAQUET (6,5, Lorient). A croire que l’air du Nord lui a fait le plus grand bien à l’ancien Lensois. Un volume de courses énorme, de jolis percées dans son couloir droit et au final l’un de ses matches les plus convaincants de la saison. Remplacé par AUTRET (70'), qui n’a pas eu l’occasion de se mettre en évidence.

LEMOINE (6,5, Rennes). Très actif, il est l’un des Rennais qui a touché le plus de ballons en première période. Bon à la récupération, il a, le plus souvent bien orienté le jeu, en jouant très simple. Il a commencé à piocher après l’heure de jeu. Sorti sous les applaudissements nourris du public à la 70e, et remplacé par MANDJECK.

MVUEMBA (7, Lorient). Auteur d’une grosse première mi-temps au cours de laquelle il a touché un grand nombre de ballons et parfaitement orienté le jeu. Un peu moins en vue lorsque Lorient s’est retrouvé à dix, mais un gros travail à la récupération.

EL-ARABI (Caen, 6,5) : chargé d’animer le jeu offensif avec Nivet, l’international marocain a souvent plongé sur les côtés, où sa technique et ses appels ont fait souffrir les latéraux monégasques. Une volonté incessante de provoquer récompensée par son 12e but de la saison, d’un joli coup de tête, son premier dans le jeu depuis le 20 novembre ! Dans le jeu, il a aussi retrouvé du peps. Aurait pu faire gagner le match à son équipe sur son face à face de la 89e.

BOUKARI (7, Rennes). Un gros volume de jeu pendant tout le match. Il est bien plus qu’un simple attaquant de couloir. Il sait temporiser quand il le faut, décaler, dribbler, et aussi frapper de 20 mètres. Quel but d’ailleurs, sur son premier missile parti dans la lucarne droite de Runje.

KITAMBALA (7, Lorient). Il a prouvé que son très bon match livré face à Bordeaux n’était pas qu’un feu de paille, et qu’il avait bien retrouvé ses jambes du début de saison. Dans tous les bons coups ou presque en première période, il a posé d’énormes problèmes à la défense valenciennoise grâce notamment à ses prises de balle. Remplacé par DOUKOURÉ (70'), auteur d’une rentrée volontaire comme milieu droit.

«La trace» de Montano
Samedi, Victor Hugo Montano retrouvera pour la première fois Montpellier où il a passé cinq saisons. Il s'y sent encore chez lui.
«Je suis parti l'esprit tranquille, sans rien devoir à personne», estime Victor Hugo Montano avant de retrouver Montpellier, samedi.

Il ne sait pas comment il sera accueilli. «Mais bien, j'espère....», rigole Victor Hugo Montano. Pour la première fois depuis son départ à Rennes, cet été, l'attaquant colombien remettra les pieds à La Mosson, samedi soir. Montpellier, c'est encore «(sa) maison». Il y a laissé «des souvenirs, des gens, mais surtout une trace». «Je suis content et fier d'avoir fait cinq années là-bas. C'est grâce à ce club que je me suis fait un nom». Après avoir participé activement à la remontée du club en L1 (15 buts), il a contribué à le propulser sur la scène européenne dès la saison suivante (11 buts). «Montpellier m'a beaucoup donné, et je lui ai beaucoup donné aussi, résume-t-il. C'était surtout important pour moi que le club touche un peu d'argent au moment de mon transfert. Je suis parti l'esprit tranquille, sans rien devoir à personne».

Blessé à l'aller, Montano s'est plongé dans ces retrouvailles dès samedi soir, dans la foulée du succès contre Lens (2-0). L'ancien joueur de Millonarios Bogota venait d'inscrire son troisième but en autant de journées, et les premiers textos n'ont pas manqué de fuser. «Ça a chambré gentiment, raconte-t-il. Ils m'ont dit que ma série allaient prendre fin contre eux». Ils ? Geoffrey Jourdren, Joris Marveaux ou encore Karim Aït-Fana. «On se fera la bise avant le coup d'envoi, mais je reste avant tout un compétiteur. Tout ce qui m'importe, c'est d'être prêt le jour J. Si je suis venu à Rennes, c'est pour franchir un palier». Jusqu'à présent, trop de pépins physiques l'ont «coupé dans son élan». «J'ai été malheureux...», dit celui qui a tout de même marqué 7 buts en 20 titularisations.

Pendant les six premiers mois de la saison, Montano a assumé seul les responsabilités de l'attaque rennaise.

Pierre-Alain Frau a fait part, mercredi, de son incompréhension face à la décision des dirigeants de Lille de ne pas lui prolonger son contrat, qui arrive à échéance en juin. «C'est leur choix. Il faut faire des choix quand on est dirigeant. Mais dès le départ, j'ai dit que je ne comprenais pas trop pourquoi. Et je ne comprendrai jamais», a déploré Frau, relégué sur le banc mais auteur du but de la victoire dimanche à Marseille (2-1) lors de la 26e journée de L1.

«Je n'ai pas de piste»

«On ne m'a rien proposé. J'aurais aimé, mais bon, c'est la vie», a-t-il ajouté, reconnaissant que la «situation lui pèse» et qu'il est «impatient de savoir ce qui va se passer». Interrogé sur les propos de son coach Rudi Garcia, qui considère que Frau est meilleur lorsqu'il est dans l'incertitude, le joueur s'est révolté: «Il faut bien se trouver une excuse alors que pas grand monde ne comprend. Il faut se trouver des choses à dire.» Concernant son avenir, Frau, qui a inscrit cette saison 5 buts et donné une passe décisive en 714 minutes de jeu (21 matches dont 8 en titulaire), a reconnu qu'il était dans le flou total. «J'écoute ce qui se dit mais je n'ai pas de piste», a-t-il confié

Alan Patrick : Talent en devenir !
il y a 4 heures |
Alan Patrick fait partie des talents en devenir. Agé de 19 ans Patrick est déjà un joueur très technique, il peut évoluer en tant que meneur de jeu et sur les côtés. « Concernant Lille je ne suis au courant de rien. En revanche je peux vous confirmer qu’un club hollandais est très intéressé. Lors de la dernière semaine du mercato estival 2010, le Shaktar a fait une offre de 6 millions d’euro, mais le club brésilien de Santos a refusé parce qu’ils considèrent qu’il est encore trop jeune. Mais si l’intérêt de Lille se confirme pourquoi as étudié la chose. D’autant que je pense qu’il serait profitable à Alan d’aller rapidement en Europe afin qu’il s’aguerrisse durant un an ou deux avant d’intégrer un club plus huppé. »

Nenê : «Je suis le problème du PSG»




Nene reconnaît avoir été «nul» contre Montpellier. (EQ)
Seul joueur parisien à être venu s'exprimer devant les micros à l'issue du match nul concédé par Paris face à Montpellier (2-2), Nenê a balancé une phrase lourde de sens : «Ce soir, c'est dur... On ne peut pas perdre des points comme ça. Et moi j'étais nul... Avant j'étais la solution de l'équipe, maintenant je suis le problème...» Dans les couloirs du Parc des Princes, il se murmurait qu'un clash aurait pu avoir lieu dans le vestiaire après la rencontre.

ON EST PAS DES MACHINES

CA LAISSE SOUS ENTENDRE QUE LES AUTRES ...OUI avec des fortifiants

C1 - Källström : «Pas des machines»




Källström à la lutte avec Di Maria. (EQ)
«Forcément déçu», Kim Källström reconnaît qu'il sera difficile de relever la tête après la claque reçue à Bernabeu (3-0), synonyme d'élimination. «Mais on n'a pas le choix»

«Kim Källström, quelle analyse faites-vous de cette rencontre ?C'est difficile de faire une analyse à chaud. Forcément, on est déçus. Personnellement, je pense que la qualif' s'est peut-être jouée sur notre première période à Lyon. On avait eu des situations très intéressantes à exploiter, mais on n'avait pas réussi à marquer. A partir de là, c'était compliqué de venir ici avec l'obligation de gagner. Malgré tout, notre première période n'a pas été si mauvaise que ça. On a eu des occasions, eux aussi. Mais sur la deuxième mi-temps, il n'y a rien à dire. Ils méritent leur qualification. De temps en temps, il faut accepter de perdre contre meilleur que soi
.C'est le premier but qui vous a «tué» ?Non, ce but n'a pas changé énormément de choses pour nous. On était de toute façon dans l'obligation de marquer.

C'est surtout le deuxième but qui nous a fait mal.Claude Puel avait annoncé qu'il faudrait être «costaud défensivement». Est-ce dans ce domaine que vous avez failli ?C'est possible. Maintenant, on ne peut pas non plus tout mettre sur les défenseurs. Ce serait trop facile de dire qu'ils n'ont pas été bons. C'est collectivement qu'on n'a pas défendu comme il fallait. C'est dommage parce qu'on y était parvenus à l'aller. On n'a pas su le refaire aujourd'hui.

Le Real en a profité.Samedi, vous accueillerez le Stade rennais. Comment faire pour relever la tête ?On est obligés. Ce sera difficile, mais il n'y a pas d'autres solutions. Après, est-ce qu'on va réussir à le faire ? On verra... On n'est pas des machines, il y a de la déception, mais on va tout faire pour. Il y a une autre compétition, trois points en jeu, un trophée au bout... On n'a pas le choix, même si ce soir, c'est difficile.Vous parlez de déception. Peut-on aussi parler d'abattement ?Non, le mot est trop fort.»

18 mars 2011
L'énigme André
Arrivé au mercato chez des Girondins en peine, le Brésilien André reste invisible. Flop ou pépite en devenir ?

Le rendement du Brésilien André suscite les interrogations.
Arrivé en fin de mercato avec une étiquette de sauveur, l'international brésilien des Girondins, André, est encore loin de faire vibrer les supporters bordelais.

72 minutes de jeu en Ligue 1 et un tir cadré. Tel est le maigre bilan de l'attaquant brésilien des Girondins, André, depuis son arrivée fin janvier. Il aurait pu l'augmenter de quelques minutes s'il n'avait pas oublié son maillot au vestiaire, dimanche, quand Jean Tigana a souhaité le faire entrer en jeu contre Monaco. «C'est un joueur qui a besoin de temps mais il n'en a pas, parce qu'il doit faire ses preuves», plaide son partenaire offensif, Anthony Modeste. Pourtant, quand André a débarqué à Bordeaux, il était loin d'être un inconnu pour le staff technique, qui le suit depuis plus d'un an. Jean Tigana aurait bien voulu le recruter dès son arrivée en Gironde, quand le joueur portait encore les couleurs de Santos, mais il se l'était fait souffler par le Dynamo Kiev, plus prompt à sortir son chéquier pour aligner les huit millions nécessaires. Six mois et un échec sportif plus tard sous le maillot ukrainien, il a donc posé ses valises en Gironde pour un prêt payant avec option d'achat. Mais difficile, pour l'heure, de se faire une idée du véritable niveau de l'international brésilien qui cumule un temps de jeu famélique. «Jean s'y attendait, avoue le président Triaud. Il nous avait dit qu'il fallait deux mois pour le préparer car il a très peu joué depuis juin». «Il faut qu'il mette un peu plus du sien pour montrer ce qu'il sait faire, même si c'est difficile, note Modeste. Après, est-ce que c'est un championnat pour lui ? Je ne sais pas et ce n'est pas à moi d'en juger. Je sens qu'il a du potentiel, mais il y a des choses qu'on ne peut pas faire à sa place.»

Fin connaisseur du marché brésilien, dans lequel il a dégoté quelques pépites, le conseiller du président Aulas à Lyon, Bernard Lacombe, connaît le joueur qu'il a vu «jouer avec Santos» et qu'il avait trouvé «très intéressant» : «Jean (Tigana) m'avait appelé pour m'en parler, précise-t-il. Pour moi, il a les qualités pour s'adapter en L1. Il va vite, il se déplace bien et il est très adroit devant le but. Mais le problème avec les Brésiliens est qu'il ne faut pas être trop pressé, surtout qu'il est arrivé dans une période compliquée pour Bordeaux.» Les Girondins ont jusqu'à la fin du championnat pour décider du sort d'André, mais le président Triaud lance comme un avertissement : «Il faudra qu'il soit efficace parce que l'option d'achat est loin d'être basse... » Pour commencer, souhaitons qu'André n'oublie pas son maillot pour le déplacement à Valenciennes, samedi.

Bastos de retour dans un mois

Victime d'une lésion du ménisque externe du genou gauche de opéré en fin de semaine dernière au Brésil, Michel Bastos ne rentrera pas à Lyon avant la fin du mois d'avril. Le milieu de terrain brésilien restera en effet dans son pays le temps de sa rééducation. «Son opération s'est très bien passée. Il a commencé sa rééducation dont on va être tenu au courant, a déclaré Claude Puel en conférence de presse, mercredi. Il va rester là-bas pendant quatre à cinq semaines. Il devrait ensuite revenir pour être opérationnel. On verra alors où il en sera.»

30/03/2011 12:09 - Modifié le 30/03/2011
TFC : Casanova recadre Sissoko



Sissoko plein champ, avec Haruna à ses trousses : image-symbole du dernier succès à domicile du Toulouse FC, où Moussa avait marqué un doublé./

Les propos de Moussa Sissoko sur ses velléités de départ du Toulouse Football Club, , n'ont pas eu l'air de plaire à l'entraîneur des Violets.

En effet Alain Casanova a recadré son joueur, affirmant qu'il n'était pas d'accord pour que son joueur quitte le club à la fin de la saison. "Pour moi, Moussa n'a pas fini sa postformation. Il n'a pas réalisé cette année une saison accomplie. Sa progression passe par une prise de conscience de ses manques. Il y a quelques mois, il était au-dessus de ses camarades. Aujourd'hui, certains l'ont rejoint, et peut-être dépassé", explique le coach toulousain sur le site du club

Hazard pas encore roi des Belges(AFP) Jeudi 31 mars 2011

L'entraîneur adjoint de l'équipe de Belgique Marc Wilmots a commenté jeudi l'actuel statut de réserviste d'Eden Hazard chez les Diables Rouges en estimant que le joueur de Lille "a tout pour arriver au top niveau mais que le seul talent ne suffit pas".

"Eden a tout pour arriver au top niveau. Je ne parle pas de Lille, mais du vrai top niveau en Angleterre ou en Espagne. Mais que pour y arriver le seul talent ne suffit pas. Il peut faire basculer un match à tout moment mais, dans son jeu, il y a encore des moments d'absence. C'est cela qu'il doit travailler, sa constance", explique le technicien sur la RTBF.

"Certains ne voient que les qualités d'Eden" déclare encore Wilmots. "La presse française est parfois aveuglée par ses coups d'éclats. Ce qu'elle dit aujourd'hui d'Eden, elle le disait il y a un an et demi de Gourcuff. Aujourd'hui, avec le recul, peut-on dire qu'elle lui a rendu service ?"

La Belgique a remporté ses deux derniers matches de qualifications pour l'Euro-2012, conservant ses chances. Eden Hazard est resté sur le banc lors du succès en Autriche 0-2 vendredi et n'a joué que la dernière demi-heure face à l'Azerbaïdjan mardi (4-1).

"Malheureusement pour Eden, la richesse de notre secteur offensif est réellement exceptionnelle", a expliqué Wilmots qui assure qu'il "aime beaucoup Hazard, un joueur très important pour le groupe".

: 1 avril 2011
Bastos : «Lyon n'est pas mort»
En rééducation après une opération à un genou, Michel Bastos espère rejouer avec l'OL avant la fin de la saison. «Le titre, j'y crois à fond».




Michel Bastos n\'a plus joué depuis le 12 mars et un match à Sochaux qui a confirmé sa blessure et entraîné l\'opération. (EQ)
En rééducation après une opération à un genou, Michel Bastos espère rejouer avant la fin de la saison. Et a foi en l'OL : «Le titre, j'y crois à fond».

Opéré du ménisque du genou gauche il y a quelques jours - l'intervention s'est «super bien» passée - et actuellement en pleine rééducation au Brésil, Michel Bastos espère retrouver son équipe d'ici quatre à cinq semaines pour participer au dernier sprint pour le titre. Une course dans laquelle il estime que l'OL a toutes ses chances, malgré le septicisme qui a pu s'exprimer depuis le début de la saison.

«Personne ne nous a épargnés. "Lyon est cuit, Lyon est foutu..." On a entendu beaucoup de choses. Mais, moi je vous dis que Lyon n'est pas mort. Même si on a du retard sur Lille (l'OL est 4e de L 1 avec 6 points de retard sur le leader lillois), on va aller au bout. Et je veux revenir dans l'équipe pour aller chercher le titre.»

Le gaucher lyonnais évoque aussi son choix de s'être fait opérer dans son pays, chez lui, à Curitiba. Il confie que sa rééducation ne lui laisse guère le loisir de regarder les matches de Lyon qu'il «préfère» d'ailleurs ne pas voir car «c'est trop douloureux». Bastos évoque encore son avenir en sélection qui le boude depuis la Coupe du monde mais où il espère avoir «une nouvelle chance». Il évacue enfin la piste le menant la saison prochaine à la Juventus Turin. «Je ne prête pas attention à tout ça. Je suis concentré sur mon genou, ma rééducation et la fin de saison de l'OL. Le reste, c'est mon agent qui s'en occupe. On verra la question de mon futur plus tard.»

«J'y crois à fond»,

Armand n'est pas gauche
Replacé latéral gauche contre Lyon (1-0), Sylvain Armand pourrait retrouver ce poste mercredi en Coupe à Angers. Il se tient prêt.
Contre Lyon, Armand a été performant au poste de latéral gauche. Il pourrait rejouer là à Angers, en Coupe.
Latéral gauche dimanche soir contre Lyon (1-0), Sylvain Armand pourrait retrouver le même poste mercredi soir en demie de Coupe à Angers.
Titularisé au poste de latéral gauche dimanche face à Lyon (1-0), pour laisser sa place dans l'axe au buteur Zoumana Camara, Sylvain Armand est revenu sur ce choix de dernière minute d'Antoine Kombouaré : «Cela a été la grande surprise, a reconnu l'ex-Nantais. Je l'ai appris à la causerie d'avant-match. J'ai du très vite me concentrer sur le poste pour retrouver les repères car je n'avais plus joué latéral depuis le match contre Sochaux en janvier (le 15 janvier exactement, victoire de Paris 2-1). Les efforts ne sont pas les mêmes, mais j'ai donné le maximum pour répondre à la demande du coach. Si je vais poursuivre à ce poste en Coupe de France mercredi ? Je n'ai aucun indice, mais si c'est pour le bien du collectif...»
Tandis que sur le terrain, les remplaçants qui sont rentrés contre Lyon (Clément, Tiéné) ou pas (Bodmer, Bahebeck, S.Traoré) terminaient la séance du jour (léger footing et soins pour la plupart) par des exercices devant le but d'Apoula Edel (frappes, reprises de volée) sous l'oeil attentif de Kombouaré, Armand profitait de son passage devant la presse pour distribuer les louanges à ses coéquipiers Zoumana Camara («Son but n'est pas le plus beau, mais il est important, ça récompense ses efforts, il a fait un gros match»), Mamadou Sakho («Il est vraiment énorme, en Ligue 1, c'est le meilleur à son poste») et Claude Makelele, pour finir. Admiratif : «Make, il fait vraiment une belle saison. A 38 ans, si je pouvais courir comme lui, je signerais tout de suite. Même si dimanche, il ne voulait pas trop que je monte, que je dépasse le milieu de terrain, et qu'on s'est un peu "pris la tête" (rires), il va nous manquer l'an prochain dans le vestiaire...» - Recueilli par Olivier SCHWOB, au Camp des Loges

Dalmat assume tout
Stéphane Dalmat a reconnu que ses performances sportives «sont très en dessous de ce qu'il espérait». Mais il aimerait être jugé pour son rendement su...Dalmat assume tout"
Stéphane Dalmat a reconnu vendredi que ses performances sportives «sont très en dessous de ce qu'il espérait», il aimerait néanmoins être uniquement jugé pour son rendement sur le terrain.
Interpellé en février dernier, Stéphane Dalmat ne s'était plus exprimé face à la presse depuis. Vendredi, le milieu de terrain est venu briser le silence. Si le numéro 10 breton estime toujours que ses performances sportives «sont très en dessous de ce qu'il espérait», il aimerait néanmoins être uniquement jugé pour son rendement sur le terrain.
«Qu'on me juge ou me critique en tant que footballeur, je peux l'accepter. Mais qu'on me juge en tant qu'homme, je ne trouve pas cela très correct. Je sais que j'ai fait des erreurs, mais je ne me suis jamais plaint. J'assume tout, mais je n'accepte pas qu'on critique ma vie privée. Cela ne concerne que moi», a-t-il déclaré, faisant allusion aux réticences qu'il provoque au sein du club depuis son arrivée en Bretagne.

Sous contrat jusqu'en 2012, Dalmat espère profiter de la fin de saison et du prochain exercice pour inverser la tendance. «Quand je suis arrivé à Sochaux, c'était la même chose. À l'arrivée, en trois ans, j'ai vécu des moments extraordinaires et j'ai su me faire accepter des gens, qui ont su me comprendre. Je veux laisser une petite trace quand je quitterai ce club. Le meilleur est peut-être à venir», a-t-il conclu.

Nene, la métamorphose
Nenê est redevenu décisif mercredi contre Angers en demi-finale de la Coupe de France (3-1). Comment a-t-il opéré cette transformation ?

Ces dernières semaines, on parlait davantage de Nene pour ses difficultés et son individualisme forcené que ses buts en pagaille. Un changement de décor brutal, si l'on se souvient de la première moitié de saison du Brésilien, au cours de laquelle il a inscrit 13 buts lors des 18 premières journées de Championnat. Depuis le 8 janvier et un match de coupe de France contre Lens (5-1), Nenê n'avait plus marqué. Et les résultats du PSG s'en sont ressentis.

Antoine Kombouaré a consacré beaucoup de temps à le réconforter ces dernières semaines. Afin d'éviter que le Brésilien ne soit isolé, l'entraîneur du PSG lui a demandé de simplifier son jeu. Nene l'a écouté. Il privilégie maintenant le jeu en première intention et les passes intérieures plutôt que les dribbles impossibles, même s'il ne se prive pas, de temps en temps, d'un geste de classe, comme ce coup du sombrero contre Angers. «Il y a des joueurs comme ça, dès qu'ils arrivent sur un terrain, ils pensent qu'ils peuvent régler tous les problèmes, être le sauveur, explique Kombouaré. Il me rappelle David Ginola. Ce sont des mecs attachants, mais à qui il faut savoir dire les choses de temps en temps.»

Outre Kombouaré, Robin Leproux, le président du PSG, et Claude Makele, le capitaine, l'ont recadré. Les autres membres de l'effectif lui ont également renouvelé leur confiance, comme l'explique Grégory Coupet : «Nene nous a vraiment porté pendant six mois. On a toujours eu confiance. On s'est réunis, on s'est parlé pour lui dire qu'on croyait en lui». Et visiblement, ça a marché. -

Kenavo" Sébastien (vidéo)
Football. Signature. Le jeune Sébastien Salles-Lamonge rejoint le Centre de Formation du Stade Rennais pour cinq saisons.



Le jeune pensionnaire des U15 du TPF a signé pour 5 saisons en faveur du centre de formation de Rennes./ Photo José Navarro.

VIDEO-

http://www.ladepeche.fr/article/2011/04/23/1066763-Kenavo-Sebastien-video.html

- À tout juste 15 ans, Sébastien Salles-Lamonge, qui évolue cette saison en U15 à Tarbes, voit son avenir en rouge. En rouge et noir plus exactement puisque le jeune protégé de Carlos Amorin va prendre la direction, en septembre prochain, du centre de formation du Stade rennais, centre de formation « number 1 » de l'Hexagone.

Après avoir commencé à l'école de football de Séméac, Sébastien a rejoint, il y a 4 ans, l'école de foot du TPF. Aujourd'hui, il évolue comme numéro 10 au sein des U15 Elite du club bigourdan.

Dans l'élite tricolore
« Unanimement, il fait partie des 3 meilleurs Français de son âge. Il y a deux ans, quand on est allé à Auxerre, sur 36 gamins, il y avait… Sébastien », déclare Carlos Amorin, son éducateur au TPF.

Un peu fier de son « prodige », le coach tarbais ? On le serait à moins, surtout qu'il reconnaît de grandes qualités à Sébastien. « Techniquement, il est au-dessus du lot, et en plus, il a envie d'apprendre encore. C'est plutôt un numéro 10, mais il est capable de s'adapter à toutes les situations », poursuit Carlos Amorin.

Rennes plutôt que le Barça
Polyvalent, le jeune Tarbais a vu arriver bien des sollicitations. Des centres de formations français, mais aussi ceux de grands clubs prestigieux européens (et notamment le Barça) ont eu les yeux de Chimène pour Sélastien. Mais la tête sur les épaules pour son jeune âge, le jeune garçon a choisi le CFO, numéro 1 dans l'Hexagone. « C'était trop tôt pour partir à l'étranger. Le centre de formation du Stade rennais est un centre familial. Pour l'étranger, c'était un peu tôt par rapport à mon âge, mais aussi par rapport aux problèmes de langue », expliquait de son côté le numéro 10 des U15.

Carlos Amorin sait, lui, qu'il va perdre une pépite, mais il est heureux et fier pour son jeune protégé, qui partira, pour cinq ans, représenter la Bigorre et surtout le savoir-faire des éducateurs tarbais sur les terrains de l'Hexagone.

En attendant, qui sait, de le retrouver au plus haut niveau. Tout le mal qu'on lui souhaite
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