AC ARLES AVIGNON //LIGUE 2 / CLUB ET STADE

MATCH AMICAL
Arles-Avignon passe enfin à l’offensive

ARLES-AVIGNON 2
NÎMES 1

Stade de la Petite Crau, à Saint-Rémy de Provence.
Mi-temps: 2-0.
Arbitre : M. Malige.
Buts - Arles-Avignon : Johnathan (11), Psaume
(45). Nîmes: Mostefa (56 s.p.).
Arles-Avignon- Première mi-temps: Planté - Piocelle
(cap), Pavon, Soro, Germany - Aït Ben Idir,
Corrèze - Cabella, Psaume, Johnathan - Charisteas.
Deuxième mi-temps: Merville - Laurenti, Pavon,
Soro, Fanchone - Ayasse, Aït Ben Idir - Dja Djédjé,
Meriem, Bouazza - K. Diawara.
Entraîneur : Faruk Hadzibegic.
Nîmes: Butelle - Mostefa (cap.), Poulain, Zarabi, Sidibé
- Stosic, Bocognano, Davidas - Cavalli, Traoré,
Haguy.
Entrés en jeu : Al Shaïbani (g.), Saïfi, Buac, Farras,
Chauveau, Myrthe.
Entraîneur : Jean-Michel Cavalli.




C’est l’enseignement principal du
match amical disputé hier à Saint-Rémy:
l’AC Arles-Avignon peut marquer
des buts, quand bien même fut-ce
contre une formation de Ligue 2. Et la
lanterne rouge de L1 a regoûté au plaisir
de la victoire, ce qui ne lui était plus arrivé
depuis le 30 juillet dernier. C’était déjà
en amical (contre Saint-Étienne), sur
le même score...
"Un succès est toujours bienvenu, surtout
dans notre situation, reconnaissait
le nouvel entraîneur acéiste, Faruk Hadzibegic.
Après un stage de quatre jours et
malgré la fatigue, c’est bon d’être récompensé
du travail effectué." La large revue
d’effectif réalisée face à Nîmes (*) a permis
de donner du temps de jeu à chacun
et certains ont marqué des points. À
commencer par Rémy Cabella, qui portait
pour la première fois le maillot de
l’ACA. Blessé durant la préparation (déchirure
partielle du quadriceps droit), le
petit milieu de terrain a montré, durant
45 minutes, toute sa technique, une bonne
vision et une disponibilité intéressante.
C’est lui qui a amené le premier but:
servi par Psaume, Cabella a fait jouer sa
vitesse pour tenter une frappe dans la
surface... qui s’est transformée en passe
décisive pour Johnathan. Très en jambe,
le jeune Brésilien, positionné milieu
gauche, a devancé l’arrière-garde nîmoise
pour ouvrir le score (11).
L’ACA doublait la mise en cherchant
à jouer vite et dans la profondeur. Johnathan
trouvait Charisteas, peut-être
hors-jeu au départ de l’action.
L’attaquant grec temporisait avant de
décaler Psaume, qui prenait l’espace
pour aller inscrire du gauche son premier
but cette saison (45). Si la formation
de la première période s’est montrée
séduisante, celle alignée après la
pause ne parvenait pas à se dépêtrer du
pressing gardois. Dans la confusion,
Mostefa réduisait le score sur penalty
après une faute de Soro dans la surface.
Faute de percussion, malgré de vaines
tentatives, l’ACA est resté à la portée de
Nîmes, mais décroche un succès qui devrait
faire du bien au moral.
BenoîtGILLES
* Les 19 joueurs valides ont joué.
Basinas était malade et Kermorgant laissé au
repos à cause d’une contracture à la cuisse.


Charisteas a réussi à décaler
Psaume sur le premier but de
l’ACA.

ARLES-AVIGNON
Les premiers effets Hadzibegic

Faruk Hadzibegic a pu profiter de 4 jours de stage en Espagne
pour se familiariser avec l’effectif de l’ACA





"Je retire des choses positives
de ce que l’on a fait au stage et ce
que l’on a montré en amical
contre Nîmes. Ça peut être la base
pour corriger et améliorer encore
beaucoup de choses".
Le nouveau coach de l’AC Arles-
Avignon sait l’ampleur de la
tâche qui l’attend. S’il savourait
sa première victoire aux commandes
du club provençal
contre un pensionnaire de Ligue
2, Nîmes, samedi soir en
amical (2-1), le Bosnien mesure
également le chemin restant à
parcourir pour décrocher les
premiers points en Ligue 1 cette
saison. Dernier après huit revers
en autant de rencontres,
l’ACA a renoué avec le succès
qu’il n’avait plus connu depuis
plus de deux mois. "Contre Nîmes,
on a vu beaucoup d’engagement
et de volonté de bien faire",
analyse le technicien acéiste.
S’il est encore beaucoup trop
tôt pour tirer des conclusions
du stage effectué la semaine dernière
à Peralada (Espagne), certaines
phases de jeu et l’animation
offensive portent déjà la
patte "Hadzibegic". En Catalogne,
le coach de l’ACA a pu travailler
dans la sérénité et insuffler
ses premières directives,
avec une certaine intensité et
une intransigeance évidente.
"Je suis satisfait du déroulement
de ce stage, confirme-t-il.
Nous avons effectué trois entraînements
par jour. On est une petite
équipe qui a besoin de bosser.
On n’est pas ici pour rigoler.
À force de travail, on va essayer
d’apporter un petit peu plus".
Avec footing dès le réveil, séance
de muscu et d’aérobie avant
le déjeuner puis des ateliers
avec ballon en fin de journée,
les coéquipiers de Sébastien Piocelle
n’ont pas chômé.
Aux côtés de ses adjoints,
Jean-Louis Saez et Kader Ferhaoui,
qui avaient assuré l’intérim
depuis l’éviction de Michel
Estevan, Hadzibegic a également
pu se familiariser avec un
groupe qu’il découvre. "Déjà,
on a travaillé l’aspect physique.
Ensuite, on a essayé d’expliquer
comment on souhaite procéder
sur le plan technique. Durant ce
stage, on a aussi beaucoup discuté,
pour se connaître, pour se rapprocher".
À l’aune de son discours, on
sent l’entraîneur assez droit
dans ses bottes. "Moi, je ne suis
pas ici pour faire plaisir à qui
que ce soit, assène-t-il. J’ai un
profil d’entraîneur qui essaie de
tirer le maximum de l’effectif
dont je dispose. Je dois m’adapter
aux joueurs, aller au plus simple".
L’effet sera-t-il visible sur
un plan comptable dès samedi
à Brest ?

ACA-Caen fixé le samedi 6 novembre à 19h lundi 11 octobre 2010 à 10H42

Le comité de programmation audiovisuelle de la LFP a fixé les dates et horaires de la 12e journée de Ligue 1. Si le PSG et l'OM auront, comme prévu, les honneurs de Canal +,

l'AC Arles-Avignon recevra Caen le samedi 6 novembre, à partir de 19h.
La rencontre du promu provençal se déroulera devant les caméras de Foot +.:
Samedi 6 novembre à 19h (Foot + et Orange World) AC Arles-Avignon – Caen

Psaume: "Je n’allais pas lâcher"
LIGUE 1 Sur le départ en août, le lutin de l’ACA s’est battu pour être de nouveau titulaire


Fin août, peu avant la clôture
du mercato estival, Benjamin
Psaume était prié
d’aller chercher du temps de
jeu ailleurs.


"On n’est pas un groupe
exceptionnel, mais c’est
un groupe sain. Il n’y
a pas de tricheurs



La faute à un effectif
pléthorique (18 recrues cet
été). Le co-président arlésien
Marcel Salerno évoquait "un excédent"
et "Benji" recevait alors
de nombreuses offres "intéressantes"
de plusieurs clubs de Ligue
2.
Le chouchou du Parc des
Sports d’Avignon aurait même
pu rejoindre le club espagnol
de David Trezeguet, Hercules
Alicante. Seulement voilà,
l’ailier de poche d’Arles-Avignon
n’a pas voulu quitter un
club où il se "sent bien".
Contre Caen, en coupe de la
Ligue (0-1), il a retrouvé une
place de titulaire qu’il n’avait
plus connu depuis le 14 mai
dernier, lors de l’ultime journ
é e d e L i g u e 2 c o n t r e
Clermont. Il avait d’ailleurs inscrit
le buteur victorieux, synonyme
d’accession.
Durant la mise à pied de Michel
Estevan et l’intérim assuré
par Saez et Ferhaoui, Psaume
avait retrouvé le sourire, titularisé
ensuite contre Montpellier
et Auxerre.
Le nouveau coach Faruk Hadzibegic
lui fera-t-il également
confiance? Son but
contre Nîmes en amical semble
lui donner davantage de crédit.
❚ Comment avez-vous vécu
l’été agité de l’ACA ?
Ça a été une période compliquée.
J’ai tout entendu sur
mon compte. Ce fut difficile à
vivre. Les secousses au sein du
club n’ont pas été faciles à vivre
non plus pour le groupe,
parce qu’on voit bien qu’il y a
des problèmes, mais on n’a pas
notre mot à dire. On est un peu
tributaires des décisions des dirigeants.
❚ Certaines rumeurs vous plaçaient
même sur le départ...
J’ai appris que j’étais transférable,
que l’on ne comptait pas
sur moi. Avec tout ce qu’il s’est
passé, tu es obligé de gamberger.
Ça a commencé dès la reprise
le 28 juin, puis au stage en
Espne (à Peralada, Ndlr). Mais
j’ai gardé la même ligne directrice.
Ce qui m’intéresse, c’est
le carré vert ; ce qu’il y a autour,
ce n’est pas mon problème. Je
n’aime pas cette partie-là du
foot.


"J’avais toujours rêvé
de retrouver la Ligue 1.
Je voulais prouver que
j’avais le niveau


❚ Au cours des trois derniers
matches, vous êtiez de nouveau
titulaire. Avez-vous changé votre
façon de travailler ou modifié
votre degré d’implication ?
Non, pas du tout. Même si je
n’ai pas la trentaine, je pense
avoir quand même une bonne
expérience dans le foot.
J’ai connu la galère, les succès,
alors j’ai relativisé. Quand je
suis arrivé à Arles, je m’en souviens
bien, j’étais chômeur,
donc j’ai fait la part des choses
quand on m’a parlé de départ.
J’avais toujours rêvé de retrouver
la Ligue 1 (qu’il a connue
avec Toulouse entre 2004 et janvier
2006, Ndlr) je n’allais pas lâcher
sans rien faire, je voulais
prouver que j’avais le niveau.
J’ai eu des propositions, mais
je ne me voyais pas retourner
en Ligue 2. Au fond de moi, je
ne me voyais pas partir.
❚ Désormais, vous semblez
plus libéré sur le terrain et vous
retrouvez vos jambes de fin de
saison dernière.
Je suis le même qu’en National,
je suis le même qu’en Ligue
2: je vais sur le terrain pour
prendre du plaisir. Là, j’ai eu
ma chance, je fais mon maximum,
mais je sais que tout
n’est pas parfait. Je suis encore
court physiquement, je n’avais
plus été titulaire depuis quatre
mois.
❚ Comment se passe votre entente
avec Camel Meriem?
C’est un plaisir de jouer avec
lui ! J’aime les créateurs comme
lui. On se trouve bien, à bas
e de mouvements, de
une-deux, de passes en profondeurs.
On permute beaucoup:
quand je repique dans l’axe, lui
va sur le côté, et inversement.
Et je peux aussi davantage me
concentrer pour déborder.
❚ Comment qualifiez-vous la
situation actuelle de l’équipe ?
C’est un bilan très négatif.
On savait que ce serait dur.
Tout va très vite dans le foot.
Dans notre situation, il faut se
concentrer uniquement sur le
terrain. Il ne faut pas regarder
l’extrasportif, sinon tu es foutu.
On nous compare à Grenoble,
bien sûr, mais je ne pense pas
que tout est à jeter. On n’a pas
de réussite, mais je suis persuadé
que ça va tourner. On ne va
pas lâcher. Tout le monde a envie,
ceux qui ne jouent pas essaient
de gagner leur place.
Je ne dis pas que nous sommes
un groupe exceptionnel ni que
l’on est tous potes, mais c’est
un groupe sain. Il n’y a pas de
tricheurs.
❚ Grenoble avait perdu ses
douze premiers matches la saison
dernière en Ligue 1. Vous y
pensez?
Ce ne sont que des statistiques
mais j’aimerais bien ne pas faire
comme eux. Si on retrouve le
mêmeétat d’esprit que celui affiché
contre Montpellier, je me
dis que ça va tourner. Ce n’est
pas possible autrement... L’objectif,
c’est de faire un gros
match et de prendre enfin des
points.


Poussé vers la sortie à la fin du mercato estival, Benjamin Psaume a retrouvé ses galons de titulaire à La Mosson, contre Montpellier.
Le chouchou du Parc des Sports, buteur ce samedi en amical, pense que la roue va tourner pour l’ACA.




9e journée
Samedi 16 octobre
Brest -Arles-Avignon................19h, Foot +
OM- Nancy ..................................19h, Foot +
Nice - Saint-Étienne ...................19h, Foot +
Montpellier - Sochaux ................19h, Foot +
Caen -Monaco............................19h, Foot +
Auxerre - Bordeaux ...................19h, Foot +
Toulouse - Paris SG .................21h, Orange
Lyon - Lille ................................21h, Canal +
Dimanche 17 octobre
Lens - Rennes ..............................17h, Foot +
Lorient - Valencienne ..................17h, Foot +
Lyon - Lille ..................................21h, Canal +
PTS J G N P BP BC G
1. Rennes 18 8 5 3 0 12 4 8
2. Saint-Etienne 17 8 5 2 1 13 7 6
3. Lille 14 8 3 5 0 11 5 6
4. Toulouse 14 8 4 2 2 10 7 3
5. Brest 14 8 4 2 2 7 4 3
6. Sochaux 13 8 4 1 3 16 9 7
7. Paris SG 12 8 3 3 2 11 6 5
8. OM 12 8 3 3 2 14 10 4
9. Caen 12 8 3 3 2 8 8 0
10. Bordeaux 11 8 3 2 3 8 7 1
11. Montpellier 11 8 3 2 3 7 9 -2
12. Valenciennes 10 8 2 4 2 8 8 0
13.Nice 10 8 2 4 2 7 10 -3
14. Auxerre 8 8 1 5 2 11 10 1
15. Monaco 8 8 1 5 2 7 7 0
16. Lorient 8 8 2 2 4 7 9 -2
17. Lyon 8 8 2 2 4 7 11 -4
18. Nancy 8 8 2 2 4 9 15 -6
19. Lens 5 8 1 2 5 7 17 -10
20.Arles-Avignon 0 8 0 0 8 3 20 -17



LE PROGRAMME
Samedi 16 octobre
Ligue 1 - 9e journée
Brest - ACA ........................................................................... 19h, Foot +
Dimanche 24 octobre
Ligue 1 - 10e journée
ACA - Lyon ............................................................................ 17h, Foot +
Samedi 30 octobre
Ligue 1 - 11e journée
Lorient - ACA.........................................................................19h, Foot +
Samedi 6 novembre
Ligue 1 - 12e journée
ACA - Caen ............................................................................19h, Foot +
Samedi 13 novembre
Ligue 1 - 13e journée
Monaco - ACA....................................................... horaire à déterminer

samedi 16 octobre 2010 00:14
«Il n'y aura pas de passe-droit»
Nouvel entraîneur de l'ACA, Faruk Hadzibegic a «besoin de compétiteurs» pour sortir le promu de l'ornière. Ça commence à Brest (19h00).




Faruk Hadzibegic sait qu'il a beaucoup de travail pour tenter de savuer Arles-Avignon de la relégation.(EQ)
Nommé entraîneur d'Arles-Avignon il y a deux semaines, Faruk Hadzibegic a «besoin de compétiteurs» pour sortir le promu de l'ornière.

«Faruk Hadzibegic, à quoi vous a servi le stage à Peralada (Espagne) lors de la trêve internationale ?Ce stage était prévu avant même mon arrivée. J'ai pu en profiter pour rencontrer les joueurs individuellement, mais aussi travailler tactiquement, techniquement et physiquement. J'ai trouvé des joueurs choqués par la situation sportive. Ne pas avoir un point en huit matches, c'est difficile à vivre. Mais ils ne sont en aucun cas abattus ou résignés.

Vous avez récemment déclaré que l'état physique de l'effectif était «inquiétant»...Tout simplement parce qu'il n'y a pas eu de préparation physique ! Ce n'est pas une critique vis-à-vis de l'ancien entraîneur (Ndlr : Michel Estevan) ou de l'ancien préparateur physique (Ndlr : Robert Duverne). Ils n'y sont pour rien, puisque beaucoup de joueurs sont arrivés alors que le Championnat avait débuté. Alors, il faut presque tout reprendre à zéro... J'ai hérité d'une situation, mais je ne suis pas là pour me plaindre.Votre arrivée pourrait-elle relancer des joueurs comme Psaume ou Diawara, peu ou pas utilisés depuis le début de la saison ?J'ai vingt-huit joueurs dans l'effectif. Ils sont tous importants, mais moi, j'ai besoin de compétiteurs. Tous les joueurs ont semblé adhérer à mon discours. Après, on verra sur le terrain.Avez-vous la volonté de ramener l'effectif à des proportions plus raisonnables ?C'est une idée que nous n'avons pas abandonnée. C'est aux joueurs de nous montrer que nous avons tort en envisageant de dégraisser. L'idéal, ce serait que je puisse travailler avec 25 éléments maximum, gardiens compris. Mais attention : on ne donnera de l'argent à aucun joueur pour qu'il parte.

Il y a dans votre groupe des joueurs qui ont un CV (Charisteas, Bassinas, Pavon, Mejia) et...(Il coupe). Pour moi, peu importe qu'on ait joué au Real Madrid ou qu'on soit champion d'Europe. Il n'y aura pas de passe-droits, pour personne. Je le répète, j'ai besoin de compétiteurs, de mecs qui veulent s'en sortir. Le passé ne m'intéresse pas. C'est la première fois que je reprends une équipe qui est dans une telle situation. Je ne vais pas me baser sur ce que j'ai pu connaître à Niort, Dijon ou Bastia ! Chaque situation est différente.Avez-vous eu le temps de visionner tous les matches de votre nouvelle équipe ?J'ai pu en regarder certains. A Montpellier (1-3), Toulouse (1-2) ou même face à l'OM (0-3), l'ACA a montré des choses intéressantes. Cette équipe a le niveau de la Ligue 1. Il faut y croire. Moi, je suis optimiste. On ne peut pas descendre plus bas. La vingt-et-unième place n'existe pas ! Il reste quatre-vingt dix points à prendre...»

CAPTAIN PIOCELLE
http://www.lequipe.fr/Football/breves2010/20101016_215441_hadzibegic-c-est-enorme.html

Hadzibegic : «C'est énorme»
Ouf ! Arles-Avignon a glané son premier point de la saison à Brest (0-0). «Mentalement, c'est énorme», assure Hadzibegic.

Foot - L1 : Arles-Avignon enfin ! On va appeler ça la solidarité entre promus. Enfin, Arles-Avignon a glâné samedi son premier point en Championnat à Brest (0-0). «On n'avait que notre engagement et notre volonté pour lutter. C'est notre premier point, c'est énorme, mentalement c'est vraiment plus qu'un point pour nous. On va s'appuyer la dessus mais le chemin est long. Ce que j'ai apprécié aujourd'hui c'est que mon équipe n'a pas réagi mais a agi. C'est un point mérité», se réjouissait Faruk Hadzibegic à la fin du match. Les Provençaux, recroquevillés en défense tout au long de la rencontre, laissent ainsi aux Grenoblois le triste record du plus mauvais début de Championnat (11 défaites d'affilée).

«On se positionnait en favori et je crois qu'on avait plus ou moins la crainte de cet adversaire. On ne savait pas s'il fallait se livrer ou pas.» Alex Dupont
De son côté, Alex Dupont, l'entraîneur brestois, regrettait la fin de la belle série bretonne (trois victoires d'affilée), surtout que ses troupes ont touché la barre adverse à deux reprises (Poyet, 66e ; Ewolo, 86e ): «C'est le verre à moitié vide, à moitié plein. C'était un match compliqué mais il y a quand même un point au bout. On se positionnait en favori et je crois qu'on avait plus ou moins la crainte de cet adversaire. On ne savait pas s'il fallait se livrer ou pas. Ils ont joué à onze devant leur but mais tous les matches ne seront pas comme ça, même si cela nous servira pour la suite.» La satisfaction du soir, tout de même : Elana n'a toujours pas encaissé de buts depuis ... 611 minutes. (avec AFP)

L’ACAtient son premier point!
En arrachant le nul à Brest, le promu
provençal débloque enfin son compteur
après 9 journées. Historique



Faruk Hadzibegic
/ entraîneur d’Arles-Avignon :
"Brest a dominé la totalité du
match, en ayant la possession
du ballon, mais, heureusement
pour nous, ils n’ont pas eu
beaucoup de situations dangereuses,
sauf sur deux frappes
sur la barre en deuxième
mi-temps. Aujourd’hui, on
n’avait pas d’autres moyens
pour lutter avec cette équipe et
aller chercher ce point qui,
au-delà d’un plan comptable,
va compter énormément pour
le mental. Ce qui très bien pour
nous, c’est de ne pas avoir encaissé
de but en déplacement
alors qu’on en avait pris une
moyenne de 2,75 jusque-là. Cette
fois on a réussi à fermer la
boutique, et on va pouvoir s’appuyer
sur cette performance
pour avancer. C’est que ça n’a
pas été brillant, on a souffert,
mais on a montré la volonté nécessaire
à une équipe qui est
capable d’aller compliquer la
vie aux autres. Il y a eu des cris
de joie dans le vestiaire, même
si on n’a pas gagné, parce que
ça fait vraiment plaisir. C’est
un bon départ pour nous, mais
le chemin est encore long."
Marcel Salerno / coprésident
d’Arles-Avignon : "Ce résultat
appartient aux joueurs et au
coach, et uniquement à eux.
Compte tenu du nombre de
blessés que nous déplorions, je
crois que cette prestation en
est que plus méritoire. Les
joueurs avaient le trouillomètre
à zéro mais ils ont su surmonter
leur appréhension
pour prendre un point qui me
ravit."

LES JOUEURS
Une défense aux allures de coffre-fort
Comme ses partenaires, Fabien Laurenti a su maîtriser
les débordements brestois

Billetterie : ACA - Lyon, c’est parti !
La billetterie pour le match ACA -
Lyon, dimanche à 17 h (Foot + et
Orange world), est ouverte. Il est
possible de se procurer des
billets à la boutique du Parc des
sports d’Avignon dès demain et
jusqu’à samedi, de 13h à 19 h, et
au siège du club à Arles jeudi et
vendredi, de 14h à 18 h. Des places
sont aussi disponibles sur le
site internet www.acarlesavignon.
fr et sur les réseaux Ticketnet
et Francebillet.
Tarifs : de 20 ¤ à 50¤.


FOOTBALL LIGUE 1 ARLES-AVIGNON
Saez et Ferhaoui, les
nouveaux lieutenants
Ils sont arrivés aux commandes
de l’ACA alors que le club traversait
une nouvelle période de
turbulences. Peut-être la plus sérieuse.
Michel Estevan remercié,
Arles-Avignon se trouvait privé
de tête sur le banc. Mais hors de
question pour Jean-Louis Saez et
Kader Ferhaoui, les nouveaux adjoints
d’Hadzibegic, d’endosser
le costume de sauveurs. Ce serait
mal connaître les deux hommes.
Eux préfèrent évoquer la cause
"acéiste".
"On est tous dans le même
club. Tout le monde se sentait
concerné", explique Saez, alors
entraîneur de la réserve. Naturellement,
les deux hommes ont été
maintenus dans le staff à l’arrivée
de FarukHadzibegic. Par souci
de continuité d’abord. Et surtout
parce que leur présence traduit
la philosophie du Bosnien,
un technicien désireux de s’imprégner
de l’environnement de
son nouveau club. "Je m’adapte,
je fais confiance, avoue Hadzibegic.
Et je n’avais aucune raison
de douter d’eux."
Le courant n’a pas tardé à passer
dans un trio qui respire la
complicité. Les trois entraîneurs
préparent les séances ensemble,
avec des rôles bien définis. "Kader
transmet son expérience du
haut niveau, confie Saez. Moi je
connais le club et la région. C’est
important que Faruk se repose
sur nous."
Un entraîneur très attentif à
l’action menée par ses adjoints.
"Jean-Louis, c’est déjà un entraîneur.
Il sait ajuster les exercices, il
est exigeant. Il est plus facile de
parler football avec Kader. Il
connaît le haut niveau, mais doit
encore progresser dans son approche
des entraînements", indique
Hadzibegic.
À eux trois, ils ont su insuffler
un vent d’optimisme et de plaisir
dans un groupe alors moribond.
Quant au Bosnien, il fait déjà
l’unanimité. "On partage à trois,
glisse Ferhaoui. Faruk aime communiquer.
Il fait aussi en sorte
que l’on prenne des initiatives. Il
n’est pas figé, ce n’est pas un dictateur."
Avec Fabien Campioni,
l’entraîneur des gardiens, le staff
de l’ACA donne un sentiment de
cohésion, même si Hadzibegic
reconnaît qu’il "manque deux ou
trois personnes pour être un peu
plus professionnel". L’éternelle
quête de l’ACA

au vu de la prestation des LYONNAIS MERCREDI
CE SERA A GUICHETS FERMES

la billetterie pour ACA-Lyon ouverte
Publié le mercredi 20 octobre 2010 à 16H11



La billetterie pour le match ACA - Lyon, dimanche à 17h (Foot+ et Orange world), est ouverte. Il est possible de se procurer des billets à la boutique du Parc des sports d'Avignon dès demain et jusqu'à samedi, de 13h à 19h, et au siège du club à Arles jeudi et vendredi, de 14h à 18h.

Des places sont aussi disponibles sur le site internet www.acarlesavignon.fr et sur les réseaux Ticketnet et Francebillet. Tarifs : de 20 € à 50€.

LIGUE 1 Lyon au Parc des Sports d’Avignon à 17 h
Du très lourd pour l’ACA

Le moment de se lâcher...
CHOC Après avoir pris son premier point à Brest, Arles-Avignon espère faire aussi bien contre l’ogre lyonnais


Faruk Hadzibegic souhaitait "valoriser et remercier" les hommes du
match à Brest. Sans surprise, l’entraîneur acéiste a donc reconduit le
groupe des 16 joueurs auteurs du nul au stade Francis Le Blé. Il a ajouté
Fanchone, de retour de suspension (pour une solution défensive de
plus sur le banc), et Deme Ndiaye, qui pourrait débuter "pour apporter
de la vitesse" devant. Car s’il n’a rien révélé de ses intentions, le technicien
bosniaque a toutefois consenti que des changements étaient "possibles".
"À Brest, j’avais mis en place un système pour contrecarrer
leur façon de jouer. Contre Lyon, on fera encore avec les moyens du
bord, explique Faruk Hadzibegic, mais en essayant d’imposer nos arguments.
Même si les Lyonnais sont en pleine confiance ; même si c’est
une équipe qui ne doute pas et qui peut gérer son effectif."
Le moment est-il donc mal choisi pour se frotter à l’armada rhodanienne?
"De toute façon on n’a pas le choix, rétorque Hadzibegic. Nous
sommes 20es, il y a aujourd’hui dix-neuf Lyon devant nous. Nous ne
devons nous retrancher derrière aucune excuse. Nous sommes payés
pour faire le boulot sur le terrain. On s’est préparés pour faire mal à
Lyon. Mon objectif est de gagner 3 points. C’est clair et net. Si c’est
pour jouer "petit bras ", autant rester à la maison


Une semaine après un
match nul historique à
Brest (0-0), où l’AC Arles-
Avignon a empoché le premier
point de son histoire en Ligue
1, c’est l’Olympique lyonnais
qui se dresse devant le promu.
Pas un cadeau à l’heure de
confirmer le sursaut d’orgueil enregistré
en Bretagne.
À peine remis sur le chemin de
la guérison par l’urgentiste Faruk
Hadzibegic, le club demeure
assez largement distancé en bas
de classement (Auxerre, premier
non relégable, est à 7 points). On
serait tenté de dire que ce rendez-
vous face à un cador tombe
au plus mauvaismoment.
Et ce, d’autant que l’OL vient
d’enchaîner, toutes compétitions
confondues, quatre succès
(11 buts marqués), dont le dernier
en date, sans forcer son talent,
mercredi contre le Benfica
en Ligue des champions (2-0).
Un peu d’air pour l’entraîneur
rhodanien, Claude Puel, qui reste
sur la corde raide en raison
d’un début de saison en demi-
teinte. On se souvient
d’ailleurs qu’au plus fort de la
"crise" lyonnaise du début de
l’automne, le président Aulas
avait accordé sa bienveillance à
son entraîneur et assuré qu’il serait
temps de faire le point après
ce déplacement en terre avignonnaise.
Avec un OL qui reprend du
poil de la bête et n’a plus de
temps à perdre, il y a des airs de
"mission impossible" pour les
Acéistes.
Conscients qu’il n’existe plus
d’autre choix que d’essayer de
grappiller le maximum de points
pour continuer à croire en un improbable
maintien, les cadres de
l’effectif n’accordent donc aucune
importance à la valeur de leur
adversaire du jour. "Désormais,
tous les matches sont importants
pour nous, confirme Fabien Laurenti.
On est obligés de les aborder
à 100%." Sur la même longueur
d’ondes, Camel Meriem
note que "dans notre situation,
on ne part jamais favori d’un
match, on est toujours désigné
comme le "petit". On a tout à gagner."
"On ne doit pas se poser de
questions, on n’a plus le temps",
renchérit le revenant Kaba
Diawara, qui prolonge : "On n’a
pas assez de points aujourd’hui
pour se donner le luxe de choisir
nos matches."
Après les gifles distribuées par
le Paris SG (4-0), l’OM (0-3) et
Auxerre (0-4), l’ACA, qui a modestement
entamé son "opération
reconquête" chez un autre promu,
devra donc laisser au vestiaire
la fébrilité et la naïveté affichées
jusque-là face aux cadors
de la compétition. "Si on ne fait
pas preuve d’efficacité contre ces
équipes-là, on le paie cash,
consent Camel Meriem. Surtout
qu’on a tendance à accuser le
coup quand on prend un but."
"On n’a vraiment rien à perdre
dans ce genre de rendez-vous,
veut convaincre Fabien Laurenti.
On doit se lâcher !"
Face au septuple champion de
France, auteur d’un sans-faute
en Ligue des champions pour
l’heure (3 victoires), renouveler
la performance défensive produite
à Brest et enlever un deuxième
point auraient déjà la saveur de
l’exploit. Par les temps qui courent,
Arles-Avignon s’en contentera.
Laurent

Arles-Avignon a de son côté tenu Lyon (1-1) en échec. (

Arles-Avignon - Lyon : 1-1
«On va s'attaquer à Goliath», avait prévenu Faruk Hadzibegic, l'entraîneur d'Arles-Avignon, avant la réception de Lyon. Les Provençaux auront donc tenu à merveille le rôle de «David». Une semaine après avoir décroché son premier point en Ligue 1 sur la pelouse de Brest, l'ACA a récidivé à domicile devant les Gones. Solidaire et dominateur en première période, le promu, qui a perdu Meriem dès la 22e minute après un méchant coup de coude de Cris, a même ouvert la marque par l'intermédiaire de Dja Djedje (36e). Mais Briand s'est chargé de ramener les deux formations à égalité dès le retour des vestiaires (47e). A défaut d'avoir engrangé un troisième succès de rang en Championnat, l'OL a évité la défaite. Une bien maigre consolation pour Aulas et Puel. -

Faruk Hadzibegic (Entraîneur d'Arles-Avignon) : «Je crois qu'on mérite largement le point du match nul. On a été dix minutes en difficulté en début de seconde période contre une équipe de qualité qui nous a fait reculer. Ce point va nous rassurer pour la suite d'autant qu'on peut améliorer beaucoup de choses. Je suis satisfait et j'espère que le public l'est aussi. On a tout donné et les visages étaient joyeux dans le vestiaire. On va emmagasiner de la confiance et c'est énorme. Cela peut nous donner une âme. Le système très offensif des Lyonnais après le repos nous a gênés mais nous ne sommes que des hommes. C'est comme ça.»

Marcel Salerno (Président d'Arles-Avignon) : «Je savais qu'il y aurait un déclic mais je ne savais pas quand. C'est ce soir et j'espère que les supporters sont enfin satisfaits. C'est un renouveau que j'attribue entièrement à notre entraîneur.»

L’ACA confirme son renouveau
Au culot d’abord, puis au courage, Arles-Avignon a réussi à accrocher Lyon au terme d’un match homérique



Franck Dja Djédjé résiste à l’assaut musclé de Pape Diakhaté. Sous une pluie battante, Arles-Avignon a
poussé l’OL dans ses derniers retranchements. De bon augure pour la suite

Parc des sports d’Avignon. Mi-temps: 1 -0. Arbitre : M.Viléo.
Temps: pluvieux. Pelouse : grasse et glissante.
Spectateurs : 11 547.
Buts - Arles-Avignon : Dja Djédjé (36). Lyon: Briand (47).
Avertissements - Lyon: Källström (27), Cissokho (31).
AC Arles-Avignon : Merville - Laurenti, Pavon, Soro, Germany - Piocelle (cap), Aït Ben Idir,
Ayasse - Meriem (Psaume, 22), Bouazza (Charisteas, 63), Dja Djédjé (Ndiaye, 70). Entraîneur:
Faruk Hadzibegic.
Lyon: Lloris - Reveillère, Cris (cap), Diakhaté, Cissokho (Lacazette, 57) - Makoun, Källström
(Gomis, 46), Gourcuff (Pjanic, 46) - Briand, Lisandro, Bastos. Entraîneur : Claude Puel.

Faruk Hadzibegic : "On mérite
largement ce nul. On a eu dix minutes
difficiles en début de
2e mi-temps, quand Lyon nous a
fait reculer et a eu la chance
d’égaliser. On peut regretter l’occasion
manquée en fin de match
par Ndiaye, mais c’est encore un
point énorme pour nous, qui
nous rassure pour la suite.
Quand on fait presque jeu égal
avec Lyon dans notre situation,
c’est beaucoup. D’autant qu’on
peut améliorer encore des choses.
Mes joueurs ont tout donné,
je suis très content pour eux."
Claude Puel: "Notre 2e période
était plus conforme à ce qu’on
aurait dû faire lors de la première.
C’était un match difficile à
préparer après la coupe d’Europe,
et on a manqué d’influx. Bravo
à Arles-Avignon, qui a joué
crânement sa chance


C’est désormais une réalité :
depuis le retour d’un stage
en Espagne qui lui aura
fait un bien fou sous la férule de
son nouveau gourou bosniaque,
l’AC Arles-Avignon n’a plus
grand-chose à voir avec l’équipe
qui, en début de saison, enfilait
les défaites (huit d’affilée) comme
d’autres les perles. Si le promu
provençal, avec 2points au
compteur ce matin, est encore
loin de verser dans l’euphorie, la
quête du maintien lui semble un
peu moins improbable. Et son
capital confiance augmente doucement
mais sûrement.
Car hier, huit jours après avoir
décroché son premier point en
Ligue 1 chez un autre promu,
Brest (0-0), les hommes de Faruk
Hadzibegic ont confirmé
leurs nouvelles dispositions
d’une façon encore plus probante
: sur la pelouse détrempée du
Parc des sports d’Avignon, c’est
l’armada lyonnaise, en route
pour les huitièmes de finale de
la Ligue des champions, que
l’ACA a accrochée(1-1).
Devant un public enfin enthousiasmé
par leur culot puis
leur courage, les Acéistes, pour
la première fois de la saison,
n’ont pas perdu à domicile.
Après les roustes infligées par
l’OM (0-3) et Auxerre (0-4) dans
la même enceinte, ils ont surtout
réussi à tenir tête au troisième
et meilleur représentant du
football hexagonal en C1. S’il n’y
a pas de quoi se taper sur le ventre,
il n’est pas interdit non plus
d’exprimer une satisfaction empreinte
d’espoir.
Dans le même temps, on se
gardera d’avancer de la frustration,
tant les septuples champions
de France, menés au score
à la pause, ont poussé les Provençaux
dans leurs retranchements
tout au long d’une seconde période
qu’ils ont entamée en recollant
immédiatement à la marque.
Jusqu’alors, pourtant, on
n’avait vu qu’à une seule reprise
l’ACA prendre l’avance au tableau
d’affichage. C’était à Sochaux,
lors de la première journée.
Dans le Doubs, c’était déjà
Franck Dja Djédjé qui avait scoré.
Hier, l’attaquant franco-ivoirien
a confirmé qu’il demeurait
la meilleure arme offensive de
son équipe en marquant son
troisième but personnel avec
aplomb et sang-froid : après
avoir enrhumé Diakhaté, il s’en
allait battre Lloris à la sortie
d’un crochet sur le portier du
gardien des Bleus (1-0, 36).
Uneréalisation qui récompensait
quarante-cinq premières minutes
pleines d’abnégation du
côté acéiste. Quand Briand, sur
corner, remit les pendules à
l’heure dès le retour des vestiaires
(1-1, 47), le spectre d’une
nouvelle douche fit son retour.
Mais sous une pluie qui redoublait
d’intensité, Merville assura
l’essentiel face à Gomis (66) puis
devant Lacazette (70). On se prit
même à rêver d’un premier succès
quand Deme Ndiaye se présenta
seul face à Lloris. Mais
l’ailier sénégalais manqua la cible
(70).
Le coup fut donc presque parfait
pour une équipe qui vient
peut-être, en deux rencontres,
de se faire enfin une crédibilité
dans l’élite. Comme l’a répété
son entraîneur hier, c’est déjà
"énorme

Hadzibegic : "L'ACA a presque fait jeu égal avec Lyon"
Publié le lundi 25 octobre 2010 à 11H12



Interrogé à l'issue du match nul entre l'AC Arles-Avignon et Lyon (1-1), hier au Parc des sports, Faruk Hadzibegic est satisfait du comportement de ses protégés. L'entraîneur acéiste estime que le point pris face aux hommes de Jean-Michel Aulas est rassurant.

"On mérite largement ce nul, assure le technicien bosnien. On a eu dix minutes difficiles en début de 2e mi-temps, quand Lyon nous a fait reculer et a eu la chance d'égaliser. On peut regretter l'occasion manquée en fin de match par Ndiaye, mais c'est encore un point énorme pour nous, qui nous rassure pour la suite. Quand on fait presque jeu égal avec Lyon dans notre situation, c'est beaucoup. D'autant qu'on peut améliorer encore des choses. Mes joueurs ont tout donné, je suis très content pour eux."

Au culot d'abord, puis au courage, Arles-Avignon a réussi à accrocher Lyon au terme d'un match homérique


Franck Dja Djédjé résiste à l'assaut musclé de Pape Diakhaté. Sous une pluie battante, Arles-Avignon a poussé l'OL dans ses derniers retranchements. De bon augure pour la suite.

Photo Cyril Hiely


C'est désormais une réalité: depuis le retour d'un stage en Espagne qui lui aura fait un bien fou sous la férule de son nouveau gourou bosniaque, l'AC Arles-Avignon n'a plus grand-chose à voir avec l'équipe qui, en début de saison, enfilait les défaites (huit d'affilée) comme d'autres les perles. Si le promu provençal, avec 2 points au compteur ce matin, est encore loin de verser dans l'euphorie, la quête du maintien lui semble un peu moins improbable. Et son capital confiance augmente doucement mais sûrement.

Car hier, huit jours après avoir décroché son premier point en Ligue 1 chez un autre promu, Brest (0-0), les hommes de Faruk Hadzibegic ont confirmé leurs nouvelles dispositions d'une façon encore plus probante : sur la pelouse détrempée du Parc des sports d'Avignon, c'est l'armada lyonnaise, en route pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions, que l'ACA a accrochée (1-1).

Devant un public enfin enthousiasmé par leur culot puis leur courage, les Acéistes, pour la première fois de la saison, n'ont pas perdu à domicile. Après les roustes infligées par l'OM (0-3) et Auxerre (0-4) dans la même enceinte, ils ont surtout réussi à tenir tête au troisième et meilleur représentant du football hexagonal en C1. S'il n'y a pas de quoi se taper sur le ventre, il n'est pas interdit non plus d'exprimer une satisfaction empreinte d'espoir.

Dans le même temps, on se gardera d'avancer de la frustration, tant les septuples champions de France, menés au score à la pause, ont poussé les Provençaux dans leurs retranchements tout au long d'une seconde période qu'ils ont entamée en recollant immédiatement à la marque. Jusqu'alors, pourtant, on n'avait vu qu'à une seule reprise l'ACA prendre l'avance au tableau d'affichage.

C'était à Sochaux, lors de la première journée. Dans le Doubs, c'était déjà Franck Dja Djédjé qui avait scoré. Hier, l'attaquant franco-ivoirien a confirmé qu'il demeurait la meilleure arme offensive de son équipe en marquant son troisième but personnel avec aplomb et sang-froid: après avoir enrhumé Diakhaté, il s'en allait battre Lloris à la sortie d'un crochet sur le portier du gardien des Bleus (1-0, 36). Une réalisation qui récompensait quarante-cinq premières minutes pleines d'abnégation du côté acéiste.

Quand Briand, sur corner, remit les pendules à l'heure dès le retour des vestiaires(1-1, 47), le spectre d'une nouvelle douche fit son retour. Mais sous une pluie qui redoublait d'intensité, Merville assura l'essentiel face à Gomis (66) puis devant Lacazette (70). On se prit même à rêver d'un premier succès quand Deme Ndiaye se présenta seul face à Lloris. Mais l'ailier sénégalais manqua la cible (70). Le coup fut donc presque parfait pour une équipe qui vient peut-être, en deux rencontres, de se faire enfin une crédibilité dans l'élite. Comme l'a répété son entraîneur hier, c'est déjà "énorme


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Estevan réclame plus de 2 millions à l'ACA
Publié le mardi 26 octobre 2010 à 17H08



L'entraîneur provençal demande plus de 2 millions euros à son ancien club au titre de rupture abusive du contrat de travail, d'indemnité conventionnelle de rupture et de dommages et intérêts. Un chiffre évidemment contesté par le président Salerno. Cette requête sera examinée lundi 16 novembre par le bureau de conciliation des prud'hommes à Arles.

Estevan réclame
plus de 2M¤ à l’ACA
LIGUE 1 Rendez-vous aux prud’hommes le 15 novembre

Le bras de fer entre Michel
Estevan et Marcel Salerno
se poursuit. Et il est bien
loin de s’achever. Il a pris une
nouvelle tournure ces dernières
heures, avec un document où il
est précisé que le technicien provençal
réclame 2028500euros à
son ancien club. Une somme
qui comprend 73500¤ pour rupture
abusive de contrat,
600 000 ¤ d’indemnité conventionnelle
de rupture et 500000¤
de dommages et intérêts.
Pour l’avocat de Michel Estevan,
Me Perry Fumanal, ce chiffre
sonne comme une évidence
pour un entraîneur de Ligue 1.
D’autant plus qu’il base cette demande
sur le précontrat signé
par Estevan avec Jean-Marc
Conrad, l’ancien président de
l’ACA. "J’affirme que le club doit
2 ans de salaires à 35 000 ¤ par
mois à mon client, explique-t-il.
Les dommages et intérêts sont justifiés
parce que Michel Estevan a
été roulé dans la farine ces derniers
mois. Le droit à l’image l’est
aussi car il a perdu des contrats.
Quant à la faute, elle ne tient
pas."
Loin d’être surpris, le président
Salerno appréhende ce
nouveau face-à-face avec son ancien
entraîneur dans la plus
grande sérénité. "Je m’attendais
à tout de la part de ce monsieur,
avoue-t-il . Cela me dépasse. Je
n’ai jamais voulu licencier mon
entraîneur. Bien entendu, on
conteste ce chiffre. Il lui reste
9 mois de salaire à 25 000 ¤ et
12 mois à 12 000 ¤. Faites le
calcul." La requête de Michel Estevan
sera examinée par le bureau
de conciliation des
prud’hommes d’Arles le 15 novembre.
Les chances sont toutefois
très minces de voir les deux
parties se quitter après une franche
accolade. "Je n’ai aucune inquiétude,
insiste le patron de
l’ACA. Je n’ai commis aucune faute.
Je pense que la tête de ce monsieur
a tourné." L’avocat du technicien
provençal observe lui aussi
que Michel Estevan comme le
club ne sont plus sur la même
longueur d’ondes depuis bien
longtemps. "On est obligés d’en
passer par là, indique-t-il. On est
arrivés à un tel climat de haine
entre les deux parties, seul un juge
peut trancher."
Selon lui, cinq autres anciens
salariés de l’ACA ont assigné le
club aux prud’hommes. Le président
Salerno se défend de mener
une chasse aux sorcières
vis-à-vis des proches de
Jean-Marc Conrad. "Mon arrivée
n’a pas plu à certaines personnes,
glisse-t-il. Ces gens se sont
mis eux-mêmes dans une position
difficile. Ce sont eux qui
cherchent à me chasser." L’affrontement
entre Michel Estevan
et son ancien club promet
de faire des étincelles le 15 novembre.

La guerre se poursuit désormais devant les tribunaux entre
Marcel Salerno et Michel Estevan

L’ACA EN DANGER?
La somme réclamée par Michel
Estevan pourrait grever le budget
de l’ACA, qui s’élève à près de
18 millions d’euros. Surtout que
l’avocat de Michel Estevan a pris
ses précautions en adressant déjà
un courrier à la DNCG à ce sujet.
"Il s’agit d’essayer de faire
bloquer les provisions par la DNCG,
explique-t-il. Car je m’interroge
sur la solvabilité du club, surtout
avec le nombre de salariés
aux prud’hommes".
Là encore, Marcel Salerno calme
les inquiétudes. "Le club ne sera
pas en péril, assure-t-il. Tous les
supporters peuvent dormir tranquilles.
Mon souci, c’est que mon
équipe puisse continuer à honorer
ce club. Le reste, j’en fais
mon affaire". Voilà une nouvelle
ombre au tableau alors que le
club relevait la tête sur le terrain.
N.Ba

Football - ACA : Hadzibegic égratigne M. Viléo
Publié le mercredi 27 octobre 2010 à 16H58



La blessure de Camel Meriem s'avère finalement plus grave que prévue. Le milieu de terrain d'Arles-Avignon souffre d'une fracture du nez. Meriem avait été contraint de quitter ses partenaires après 17 minutes de jeu dimanche contre Lyon, blessé par le défenseur lyonnais Cris. Le Brésilien est aussi à l'origine du coup reçu sur la cheville par Dja Djédjé. Ce qui n'a pas été du goût de l'entraîneur bosnien, Faruk Hadzibegic. "L'arbitre (M. Viléo, ndlr) aurait dû revenir sur sa décision après la blessure de Meriem, observe-t-il. Camel saignait, sa blessure était visible. Or, il n'a pas sifflé de faute ni sorti le moindre carton carton. Ce n'est pas normal du tout". Les deux joueurs devraient tout de même tenir leur place à Lorient, samedi

FOOTBALL LIGUE 1
L’ACA expérimente
le synthétique à Avignon

Pour préparer le match à
Lorient, l’équipe s’entraîne à
Dulcy aujourd’hui et demain

Déjà bien heureux de bénéficier,
au stade Fournier d’Arles,
d’un terrain d’entraînement
dont le gazon naturel est d’une
qualité acceptable, l’AC Arles-
Avignon avait anticipé les déplacements
à Lorient (samedi)
et Nancy, deux clubs évoluant
sur une pelouse synthétique de
dernière génération. Il s’est mis
en quête d’installations qui lui
permettraient de se familiariser
à cette surface. En pays d’Arles,
le club n’a pas trouvé son
bonheur : le synthétique de
Port-Saint-Louis, à cinquante kilomètres
de ses bases, que l’ACA
avait utilisé la saison dernière
quand Arles s’était enveloppée
d’un manteau neigeux, ne présente
pas les mêmes caractéristiques
que ceux de la Ligue 1.
Quant au stade de Saint-Rémy,
il semble simplement que les dirigeants
acéistes n’y aient pas
songé.
En signe de reconnaissance
envers la municipalité d’Avignon,
partenaire indispensable
de l’aventure dans l’élite, c’est
dans la cité des Papes que l’équipe
de Faruk Hadzibegic s’entraînera
aujourd’hui et demain
(10h-11h30), au stade Dulcy. "Je
souhaite que l’on partage davantage
notre présence entre Arles et
Avignon, souligne l’entraîneur.
Avignon fait partie du club. Il
faut respecter les efforts réalisés
par la ville."
Là, dans l’antre des treizistes
du SOA, les manchots de l’ACA
pourront se faire une idée précise
de ce qui les attend samedi,
en Bretagne. "On était partis
dans l’idée de s’y entraîner toute
la semaine, révèle Luis de Sousa,
manager général. Mais pour des
joueurs qui ne sont pas habitués
à cette surface, on a eu peur que
leurs articulations soient trop sollicitées".
La crainte de la blessure
est l’argument qui revient le
plus souvent dans la bouche des
détracteurs et des sceptiques du
synthétique, dont fait partie Faruk
Hadzibegic. "Je suis surpris
que l’on autorise des matches sur
cette surface, s’étonne l’entraîneur
bosnien. Les joueurs souffrent,
le jeu est différent, les défenseurs
ne peuvent plus tacler. Et
avec le froid, les terrains sont glissants.
C’est dangereux". Le staff
médical provençal a préféré limiter
l’expérience aux deux jours
précédant le voyage en Bretagne.
"On a beaucoup de joueurs
fragiles des tendons, confirme Iuri
Annechiaricco, le kiné du
club. Mieux vaut ne pas prendre
de risques". Autant en garder
sous la semelle pour le Moustoir

Luis de Sousa: "Je marche
beaucoup à l’affectif"
LIGUE 1 Le manager de l’ACA évoque son été pourri et le renouveau du club
"Le président a fait
amende honorable,
il m’a avoué
qu’il s’était trompé."

"Avec Faruk, j’ai
l’impression que ça fait
dix ans qu’on travaille
ensemble."
La redistribution des rôles en cours à l’AC Arles-Avignon voit le
retour de Luis de Sousa en première ligne.

Il avait claqué la porte du
club avec fracas à l’annonce
de la reconduction de Michel
Estevan (mis à pied une
première fois quelques jours
auparavant), début juillet à Peralada,
en Espagne. Après
s’être occupé du chantier du
Parc des sports d’Avignon durant
l’été, Luis de Sousa a retrouvé
son poste de manager
général de l’ACA après le limogeage
de l’entraîneur provençal.
Arrivé à Arles dans les valises
de Marcel Salerno au moment
où le club montait en Ligue
2, celui qui a occupé la même
fonction à l’OM après avoir
fait ses classes à Toulouse, d’où
il est originaire, a accepté, malgré
l’extrême prudence qui le
caractérise, de lever un coin de
voile sur son rôle et de livrer
une part de sa vérité.
❚ Comment définiriez-vous votre
rôle de manager général ?
Il existe différentes composantes
dans le domaine sportif : le
médical, le technique, l’intendance,
la logistique et la communication.
Je suis chargé de
coordonner tout ça, mettre du
liant dans les rouages pour que
les joueurs et le staff bénéficient
des meilleures conditions pour
exercer leur métier.
❚ Intervenez-vous au niveau
du recrutement des joueurs ?
Pas pour le moment. Mais j’ai
joué un rôle dans ce domaine la
saison dernière, en suppléant le
directeur sportif, Fabrice Bertone,
qui était trop seul devant
l’ampleur de la tâche (il a fait venir
Deme Ndiaye et André
Ayew, ndlr).
❚ C’est votre réseau dans le milieu
du foot pro qui vous autorisait
à le faire ?
Parce que je pense pouvoir amener
des idées et un regard.
Après, c’est au président et au
coach de décider s’ils souhaitent
que je m’investisse plus.
❚ Vous semblez très proche de
certains joueurs...
C’est vrai. Prenez Deme Ndiaye,
par exemple. Récemment, il a
traversé une mauvaise période
parce que personne ne s’occupait
du visa nécessaire à sa femmepour
qu’elle puisse le rejoindre.
Il m’appelait tous les jours.
J’ai pris l’affaire en main, sa femme
est là depuis quinze jours, et
ça se ressent sur le terrain.
❚ Quels rapports entretenezvous
avec Faruk Hadzibegic ?
Dire que tout se passe bien alors
que ça ne fait qu’un mois qu’on
se connaît, ça ferait un peu lèche-
cul (sic), mais c’est la vérité
! J’ai l’impression que ça fait
dix ans qu’on travaille ensemble.
Ona les mêmes idées sur la rigueur
qu’on doit imposer aux
joueurs, les règles de vie entre
nous. Il m’aide d’ailleurs à les
faire appliquer. On a un échange
perpétuel. Et ça ne peut fonctionner
que comme ça.
❚ Justement, avec la réorganisation
en cours (un nouveau directeur
des services, un nouveau
comptable et un superviseur des
clubs adverses ont été installés
récemment), le club a-t-il gagné
en crédibilité ?
Si on veut qu’il évolue, c’est une
obligation. Il fallait mettre les
bons hommes aux bonnes places.
Aujourd’hui, tout le monde
tire dans le même sens, pour
que le club avance.
❚ Ça a mis du temps à se mettre
en place...
Cet été, le président pensait
qu’on pouvait faire un management
"à l’ancienne", que ça allait
marcher tout seul. Mais il a
eu trop de choses à gérer en même
temps, le passage devant la
DNCG, le recrutement... Et la
guerre médiatique avec
Jean-Marc Conrad a rajouté de
la confusion.
❚ Pour quelles raisons avezvous
démissionné de votre poste
le 8 juillet dernier ?
Quand j’ai vu la tournure que
prenaient les choses avec Michel
(Estevan), j’ai senti que ça
finirait mal. C’est comme
quand tu te fâches avec ta femme
puis que tu pars à Venise
avec elle et que ça se passe super
bien. Quand tu reviens de
Venise, tu fais quoi? Quand j’ai
décidé de prendre du recul,
c’est parce que je sentais que le
président et le coach étaient en
train de se remettre ensemble.
Ils étaient sur le chemin de Venise.
Et je savais qu’à leur retour,
il y aurait un souci.
C’était impossible de tout effacer
après ce qui s’était passé. En
plus, dans l’intervalle, j’avais
commencé à dessiner les
contours d’une équipe avec Laurent
Roussey que le président
m’avait présenté. On était partis
dans l’idée de renforcer celle de
l’année dernière avec pas plus
de huit joueurs, mais de bon niveau.
On avait notamment ciblé
Batlles, Plestan, Mollo... Comme
je me suis senti désavoué
par le retour de Michel Estevan,
j’ai préféré me mettre en retrait.
❚ Pourquoi avoir accepté de revenir
?
Le président a fait amende honorable
auprès de moi, il m’a
avoué qu’il s’était trompé. Et
comme je marche beaucoup à
l’affectif...
❚ La saison de l’ACA est-elle enfin
lancée ?
Quand j’ai pris la parole lors du
dernier stage en Espagne, j’ai
dit aux joueurs que c’était un
stage de début de saison classique
et que le championnat commençait
à Brest.
❚ Les trois mois perdus seront-
ils insurmontables ?
Ce sera très dur. Mais ça reste
possible statistiquement. Il
nous faut absolument faire une
série