AC ARLES AVIGNON //LIGUE 2 / CLUB ET STADE

l'ACA prend l'eau samedi 30 octobre 2010 à 20H54
Après deux matches sans défaites, l'AC Arles-Avignon a été défait sur la pelouse synthétique -et détrempée- de Lorient (2-0), ce samedi, pour la 11e journée de Ligue 1. Les Merlus ont renoué avec la victoire, malgré une pluie battante, grâce à des buts de Gameiro (56e) et Kitambala (77e).

Football - Lorient-ACA : la surprise Kaba Diawara samedi 30 octobre 2010 à 18H26
FaruK Hadzibegic a décidé de titulariser Kaba Diawara pour affronter Lorient, ce samedi à 19 heures, au stade du Moustoir. Le vétéran de l'AC Arles-Avignon (34 ans), que ses coéquipiers appellent "papy", a été préféré à Benjamin Psaume pour épauler Franck Dja Djédjé et Deme Ndiaye dans la ligne d'attaque du promu provençal, en quête d'une première victoire dans le Morbihan.
Le onze de départ de l'ACA :
Gardien : Merville
Défenseurs : Laurenti, Soro, Pavon, Germany
Milieux : Ait Ben Idir, Piocelle (c), Bouazza, N'Diaye
Attaquants : Diawara, Dja Djédjé
Remplaçants : Planté, Psaume, Cabella, Corrèze, Fanchone

La rechute au mauvais moment
En s’inclinant logiquement à Lorient, l’AC Arles-Avignon
se met dans une situation quasi inextricable

Arles-Avignon peut-il
encore y croire?
FOOTBALL - L1 L’ACA doit gagner 1 match sur 2 pour se sauver

Sébastien Piocelle estime que l’ACA, qui n’a pas encore remporté
un match, doit en gagner 12 ou 13 pour se maintenir...

Deux points sur 33 possibles.
Alors que le championnat
de Ligue1 atteindra
son premier tiers de compétition
à l’occasion de la prochaine
journée, l’AC Arles-Avignon
présente un bilan comptable catastrophique.
Battu à neuf reprises et toujours
dans l’attente d’un premier
succès parmi l’élite, le
club réalise le pire début de
championnat pour un promu
depuis le lancement de la Ligue1
en 2002 (*).
À titre de comparaison, Boulogne-
sur-Mer, immédiatement
redescendu en Ligue2 en
mai à l’issue d’un exercice où
33points et dix victoires seulement
suffisaient pour se sauver,
comptait neuf unités au même
stade la saison dernière.
Douze victoires au moins
Plus qu’un "exploit" comme
le qualifie Faruk Hadzibegic, le
maintien auquel veulent continuer
de croire les Acéistes tant
que leur mort mathématique
n’est pas acquise, revêtirait à
présent le caractère d’un véritable
miracle.
Car la tentation de condamner
d’ores et déjà l’ACA, basée
sur un calcul tout simple, est
grande. "Il va nous falloir douze
ou treize victoires maintenant",
pronostiquait Sébastien Piocelle
à Lorient. Étant donné qu’il
reste vingt-sept matches à
jouer, voilà les Provençaux
dans l’obligation d’en remporter
au moins la moitié.
Un projet qui paraît bien utopique
quand on se rend compte
qu’Arles-Avignon n’a plus
goûté à la victoire en compétition
officielle depuis le 14 mai
au soir, quand son succès (1-0)
sur Clermont-Ferrand lui a
ouvert les portes de la L1.
"On peut y arriver, continue
de se persuader Hadzibegic. On
est lucide sur notre situation,
mais on reste professionnels et
soudés. On n’a pas le droit de lâcher."
Mais de rêver, oui...


(*) Après 11 journées, Le Mans comptait
4 points lors de la saison 2003-2004 ;
Metz en avait engrangé 5 en 2007-2008
et Istres 6 en 2004-2005. Dans les trois
cas, les clubs étaient redescendus en
Ligue 2 au terme du championnat

le docteur de l'ACA viré
Publié le mercredi 03 novembre 2010 à 17H58


Le ménage continue à l'ACA. Depuis hier, le docteur Pierre Gibert ne fait plus partie du staff du promu provençal. Il a été licencié par le club "non pas pour mes compétences, précise le docteur Gibert, mais pour rupture de ma période d'essai et mon manque de disponibilité. Or, j'ai répondu à la lettre aux demandes du club. Je suis déçu, mais je ne veux pas faire de vague". Pierre Gibert suivait le club depuis un an

1ERE VICTOIRE D ARLES


Arles-Avignon (20) 3 - 2 Caen (14)
Germany (24e)
Diawara (33e, 75e sp) // El-Arabi (10e)Traoré (66e)

Hadzibegic : «Grâce à la volonté» 06/11/2010 21:42

Arles-Avignon - Caen : 3-2
Faruk Hadzibegic (entraîneur d'Arles-Avignon) : «On a gagné grâce à la volonté de ne rien lâcher de tous. On a eu quelques difficultés en début de rencontre mais l'équipe a su rester calme et changer la donne. A 2-2 j'étais déçu, mais pas inquiet et le troisième but était mérité, même si Dja Djédjé aurait pu le marquer avant ! C'est bon pour le moral et je dédie cette victoire à tous ceux qui travaillent pour le club et les supporters. C'est une victoire qui peut nous relancer même si le chemin est encore très long.»




Franck Dumas (entraîneur de Caen) : «Ce qui me dérange c'est que je n'ai pas grand-chose à reprocher à mes joueurs. Mais le plus important c'est la naïveté qu'on a. C'est ce qui nous tue et nous a tués lors du dernier match. On est comme en apprentissage. J'ai honte par rapport aux supporters mais il faut séparer l'envie et le contenu qui n'a pas été mal. On a fait trop d'erreurs individuelles qui nous coûtent cher ce soir. Je ne veux pas en dire plus car j'en dirais trop.» (

COM le 6 novembre à 23:07
Hadzibegic est un bon entraineur et il est en train de remettre Arles-Avignon sur les bons rails et comme l'a dit supporter6935 Caen et Lyon ne seront pas les dernières équipes à perdre des points là bas.

JackyF le 6 novembre à 22:51
Bravo Avignon, fier de vous!! Vous la méritez cette victoire, vous avez sortit la tête de l'eau et montrez à tout le monde que vous pouvez jouer en L1, bonne continuation et bonne future victoire je l'espère..

worldfoot le 6 novembre à 22:08
C'est bon pour le moral , c'est bon pour le moral, c'est bon bon, c'est bon bon ... ok je sors ^^

supporter6935 le 6 novembre à 21:58
et dire qu'on critquait lyon qui avait fait un nul a arles ,mais on vous l'a dit l'équipe qui joue avec hadzibegic na rien a voir avec l'équipe d'arle du début de saison que certaine équipe ont rencontré il y en auras d'autre qui vont déchanter

Viseur le 6 novembre à 21:57
Caen n'a plus les tripes....

l'ACA engrange sa première victoire (3-2)
Publié le samedi 06 novembre 2010 à 20H49


Opposé à Caen pour le compte de la 12e journée, l'AC Arles-Avignon signe sa première victoire de la saison (3-2). Les hommes de Faruk Hadzibegic ont réagi après l'ouverture du score de El Arabi (10e) grâce à des réalisations de Gaël Germany (24e) et Kaba Diawara (33e). Les Normands ont ensuite égalisé (Traoré, 66e) mais c'était sans compter sur Franck Dja Djédjé. L'attaquant provençal a provoqué un penalty à la 75e, transformé par Diawara. Après 12 journées, l'ACA compte cinq points au compteur.

"Cette victoire n’est
qu’une étape, rien de plus"
FOOTBALL - L1 Arles-Avignon veut garder la tête froide après son premier succès


"Si l’on croit à un exploit,
c’est comme si on
s’insultait nous-même."


Faruk Hadzibegic, qui étreint son staff à l’issue du match contre
Caen, veut que ses joueurs se reconcentrent au plus vite.





Il y a des principes auxquels
Faruk Hadzibegic n’entend
pas déroger. Samedi soir, à
l’issue de la première victoire
de son équipe contre Caen, l’entraîneur
de l’AC Arles-Avignon
n’a pas apprécié qu’une équipe
de l’émission Jour de foot pénètre
dans le vestiaire pour immortaliser
la joie de ses
joueurs. Après avoir rapidement
indiqué le chemin de la
sortie aux intrus de la télé, le
technicien bosnien a même
"convoqué" son président en
bord de pelouse, toujours sous
l’oeil de la caméra de Canal +,
pour lui signifier son agacement.
"C’est mon domaine et celui
de mes joueurs, cet espace
n’appartient qu’à nous", justifiait-
il encore hier.
C’est que Faruk Hadzibegic,
qui avait vu son équipe s’écrouler
à Lorient après deux matches
nuls très encourageants à
Brest et face à Lyon, sait trop
bien que ce succès inédit
n’autorise à aucune euphorie.
"Dimanche matin, j’ai ouvert
les journaux et j’ai regardé le
classement : on est toujours derniers
!", veut-il relativiser.
Car s’il ne leur a pas interdit
d’aller fêter l’événement dans
la nuit avignonnaise, Faruk Hadzibegic
avait, dès le coup de sifflet
final, tempérer l’excitation,
légitime, de ses joueurs. Jusqu’à
samedi et le prochain rendez-
vous à Monaco, le coach
acéiste va d’ailleurs s’astreindre
à faire conserver la tête froide
à son groupe.
"Cette victoire n’est qu’une
étape de passée, rien de plus, explique-
t-il. Si on se met à croire
qu’on a réalisé un exploit, c’est
comme s i on s ’ i n s u l t a i t
nous-mêmes. Car je considère
que quand on est vraiment pro
dans la semaine, la victoire le samedi
en est une conséquence logique.
C’est une victoire qui fait
du bien à tous les niveaux, point
final !"
"Le classement, à la rigueur,
on s’en fout, acquiesce Sébastien
Piocelle. On sait qu’on va
occuper la dernière place pour
un bon moment encore. À chaque
match, maintenant, l’objectif
sera de limiter les écarts et de
grignoter des points au fur et à
mesure."
"Je ne regarde même pas où
sont les autres, renchérit Faruk
Hadzibegic. De toute façon, il
ne faut pas compter sur eux."
Malgré les victoires concomitantes
des équipes qui précèdent
l’ACA, son capitaine estime
pourtant que la situation
des Provençaux est aujourd’hui
un peu plus enviable. "Après cette
journée, il y a plus d’équipes
concernées par le maintien, observe
Sébastien Piocelle, il y a
eu un resserrement."
C’est exact : de 11, le retard
sur le premier non relégable
n’est plus "que" de 9 points. Et
trois équipes, désormais, sont à
cette portée (Nancy, Caen et Sochaux).
Voilà qui incite au mois
à ne pas relâcher l’effort.

ACA : l'adjoint aux sports Alain Bompard sort de sa réserve
Publié le mardi 09 novembre 2010 à 20H40


"Il n'y en a pas que pour l'ACA", lâche l'adjoint aux sports de la ville d'Avignon, Alain Bompard, dans un entretien à a paraître ce mercredi dans La Provence. Crise, avenir, identité : l'élu (et ancien président de Saint-Etienne) revient sur le cas du club de football acéiste. "Je n'ai pas parlé pour ne pas ajouter une crise politique à une crise sportive".

Regrette-t-il l'investissement consenti par la ville d'Avignon ? "Si c'était à recommencer, je le referai 25 fois. Avignon n'était pas prêt pour la Ligue 1. Mais qu'auraient dit les gens si on avait refusé la montée ? Quand on voit 12 000 personnes au Parc des sports pour l'ACA ou 15 000 pour le rugby à XIII qui viennent à 95% du Vaucluse, on se rend compte qu'il y avait une soif de sport de haut niveau ici. Dire que c'est un échec, ce n'est pas honnête".

Mais Alain Bompard aborde aussi les autres dossiers sportifs de la ville. "Je suis venu il y a deux ans pour mener à bien un plan Marshall des infrastructures sportives. Schlepper, Stuart Mill... 70 % a déjà été réalisé. Il ne reste plus que des petits travaux comme pour le terrain du FC Monclar. En attendant, ce n'est pas dramatique qu'ils fassent 1km pour jouer à Dulcy".

Le président Marcel Salerno a dévoilé ce mardi au Parc des sports, en présence du maire arlésien, Hervé Schiavetti (PCF), et de l'adjoint au maire d'Avignon chargé des sports, Alain Bompard (UMP), la nouvelle tenue de l'AC Arles-Avignon. La tunique conserve ses couleurs jaune et bleu avec l'ajout des armoiries d'Arles et d'Avignon sur les flancs. Ce maillot sera étrenné dimanche 21 novembre, face à Bordeaux, lors de la 14e journée de Ligue 1.

LE CALENDRIER
Samedi 13 novembre, 13e journée - Ligue 1.
Monaco - ACA .........................................19h, Foot +
Dimanche 21 novembre, 14e journée - Ligue 1.
ACA - Bordeaux ......................................17 h, Foot +
Samedi 27 novembre, 15e journée - Ligue 1.
Valenciennes -ACA .................................19h, Foot +
Samedi 4 décembre, 16e journée - Ligue 1.
ACA - Nancy.............................Horaire à déterminer
Samedi 1 décembre, 17e journée - Ligue 1.
ACA - Lille ...............................Horaire à déterminer
◗ MAILLOTS BRADÉS
Il reste près de 300 anciens maillots de l’AC Arles-
Avignon à la boutique du club.
Une vente à des tarifs préférentiels sera ainsi organisée
vers la fin du mois de novembre afin que ces
tuniques devenues collector trouvent preneurs

ACA: enchaîner sur le Rocher
Lanterne rouge, Arles-Avignon espère bonifier son premier succès chez des Monégasques en regain de forme
"Notre unique
impératif est d’être
professionnel à 100 %."
FARUK HADZIBEGIC

Humilité et travail." Pour
un peu, Faruk Hadzibegic
ferait accrocher la devise
au fronton des nouveaux locaux
de l’AC Arles-Avignon. Car
la formule revient dans la bouche
de l’entraîneur bosnien du
promu provençal telle une rengaine.
C’est que l’homme est lucide.
Et qu’il n’entend pas se
laisser griser par le premier succès
décroché par son équipe il y
a une semaine aux dépens de
Caen (3-2).
Et pour cause : pas aidé par
les résultats positifs de ses
concurrents du bas de tableau,
l’ACA demeure une indéboulonnable
lanterne rouge. Un statut
qu’il conservera quoiqu’il advienne
ce soir à Monaco, la seule
préoccupation des Acéistes
étant de s’obstiner à réduire
match après match l’écart abyssal
qui les sépare encore du premier
non relégable (9 points).
"Gagner à Monaco, évidemment
j’en rêve, consent Faruk
Hadzibegic, mais ça ne nous empêchera
pas d’être toujours derniers
dimanche matin. Alors, ne
nous mettons pas un couteau
sous la gorge. Notre unique impératif
jusqu’à la fin de la saison
est d’être professionnel à
100% le plus souvent possible,
d’honorer notre maillot et notre
métier."
Pour autant, le coup est-il
jouable en Principauté, où les
hommes de Guy Lacombe,
aujourd’hui relégables (18es),
n’ont à ce jour remporté
qu’une victoire (contre Auxerre
fin août) et concédé trois nuls ?
"Cette équipe n’est pas à sa place",
tranche le technicien acéiste,
qui l’a vu s’incliner à Marseille
mercredi en coupe de la
Ligue dans une rencontre où elle
"méritait au moins le match
nul". Lors de sa soirée au Vélodrome,
"coach Faruk" a surtout
relevé "la vitesse impressionnante
en phase offensive" des Monégasques.
Mais aussi leurs "problèmes
de concentration en défense.
À nous de les pousser à la
faute", exhorte l’entraîneur
d’Arles-Avignon.
Seul Charisteas rentre
Mais face à une équipe qui
reste sur un festival à Nancy
(4-0) la semaine dernière, et qui
récupère de précieuses cartouches
offensives avec les retours
de Mbokani et Niculae (son
meilleur buteur, Park, étant
pour sa part retenu en sélection
sud-coréenne), l’ACA devra encore
faire dans la débrouille en
raison d’une infirmerie qui ne
désemplit pas.
Dans un groupe de 17 éléments,
seul l’attaquant grec Angelos
Charisteas, jamais décisif
jusqu’alors, est rentrant. "C’est
au milieu qu’on est en difficulté
actuellement", cible Hadzibegic,
toujours privé d’Ayasse et
d’Aït Ben Idir, et qui a vu Sébastien
Piocelle écourter la séance,
hier, pour cause de douleur persistante
à la cuisse.
Au-delà des incertitudes sur
le physique de ses joueurs, l’entraîneur
ne cache pas non plus
une inquiétude sur leur état de
fraîcheur mentale: "Après avoir
accroché Lyon, contre qui on
était gonflés à bloc, on s’est trop
relâchés à Lorient. J’espère que
notre victoire contre Caen ne
produira pas les mêmes effets

Laurenti : «on reste sur une petite série»Faruk Hadzibegic (entraîneur d'Arles-Avignon): «C'est un très bon point. On a su rester solide et bien en place. Il y a eu de l'engagement et de la volonté. Même si on a parfois été en difficulté sur les longs ballons monégasques, on ne leur a pas laissé beaucoup d'espace. On était venu pour gagner et avec un peu plus de réussite, on aurait pu faire la différence. Je félicite mon équipe, mais aussi celle de Monaco qui a su rester fair-play. Mon équipe progresse et travaille. On vient de très loin et ça peut être un match référence pour la suite. Mon équipe est faite de joueurs d'expérience.»

Fabien Laurenti (capitaine de Arles-Avignon):«On a fait une bonne première mi-temps, bien en place avec deux ou trois contres. En deuxième mi-temps, on a subi et on a souffert dans le dernier quart d'heure. On peut avoir des regrets car on a eu des occasions. Mais on est satisfait. Il faut être honnête. Le nul est équitable. On n'a pas encaissé de but et on reste sur une petite série depuis Caen. On a beaucoup de retard sur nos concurrents directs. Notre objectif est de faire une série. On est obligé de faire également des coups à l'extérieur. On en est conscient mais on en est capable»

Arles-Avignon: un point, c’est tout
L’ACA a décroché son troisième match nul à Monaco, le deuxième sans encaisser de but. C’est déjà ça
Face à son ancien club, Camel Meriem avait à coeur de briller. Il s’est véritablement imposé comme
le dépositaire du jeu acéiste

Stade Louis II. Mi-temps : 0-0. Arbitre : M. Buquet.
Temps: doux. Pelouse : excellente. Spectateurs: 5161.
Avertissement - Arles-Avignon: Meriem (80 ).
AS Monaco: Ruffier (cap) - Adriano, Hansson, Puygrenier, Bonnart - Mendy, Gosso (Coutadeur,
74) - Aubameyang, Malonga (Bulot, 64), Niculae (Gakpé, 67) - Mbokani.
Entraîneur : Guy Lacombe.
AC Arles-Avignon : Merville - Laurenti (cap), Pavon, Soro, Germany - Erbate, Fanchone -
Dja Djédjé (Bouazza, 67), NDiaye, Meriem (Diawara, 87) - Psaume (Piocelle, 77).
Entraîneur : Faruk Hadzibegic.
En décrochant son troisième
match nul de la saison
hier à Monaco (0-0), une
semaine après une première
victoire face à Caen, l’AC Arles-
Avignon est-il plus avancé
ce matin? Oui, d’un point, pourrait-
on se contenter de répondre
avec un brin de mauvais esprit,
au vu de la physionomie
d’une partie des plus ennuyeuses.
Mais fidèle, finalement,
aux promesses d’une affiche opposant
deux équipes en position
de relégables.
En affinant l’analyse, on remarquera
que la lanterne rouge
provençale engrange ainsi pour
la première fois 4 points en une
semaine, et que, comme à
Brest, en réussissant à cadenasser
le jeu et à faire déjouer son
adversaire, elle n’a cette fois encore
pas encaissé de but. Faruk
Hadzibegic a beau se défendre
d’être un entraîneur frileux, il
sait aussi que c’est en dressant
des barrières à l’extérieur que
son équipe de laborieux pourra
garder l’espoir de grignoter son
retard au classement.
Alors, forcément, on n’a pas
eu souvent l’occasion de s’enflammer,
hier soir, dans la cathédrale
de Louis-II. S i
Jean-Alain Fanchone avait alluméla
première mèche à la 3e minute
d’une frappe des 20 mètres
claquée par Ruffier au-dessus
de sa transversale (la tête de
Deme Ndiaye sur le corner qui
suivit échoua dans le petit filet
du portier monégasque), ce
n’est que juste avant la demi-
heure de jeu que le rachitique
public présent, hier, en
Principauté eut l’occasion de
sortir de sa torpeur polie. Malheureusement
pour l’ACA, la reprise
de Franck Dja Djédjé, servi
par Ndiaye, s’envolait trop
(28).
Dans la foulée, Adriano sonnait
le réveil d’une équipe de
Monaco jusque-là apathique
en faisant briller Merville (30).
Deux équipes apathiques
Puis Benjamin Psaume s’essaya
depuis l’extérieur de la surface
de réparation (32) avant
que Adriano, au final le plus
dangereux des Monégasques,
s’offrent la plus belle opportunité
en trouvant la barre du gardien
acéiste (36). Au bout des
quarante-cinq premières minutes,
on se demandait laquelle
des deux équipes se déciderait
à desserrer le frein à main pour
rendre attractive une partie
d’une désolante fadeur.
À l’entame du second acte,
les hommes de Guy Lacombe
trouvaient enfin l’accélérateur,
mais Aubameyang, en tergiversant
au moment d’allumer Merville
(51), semblait indiquer que
ce match avait été inscrit au programme
monégasque de la
Journée mondiale de la gentillesse,
organisée hier.
D’autant que la domination
des joueurs de la Principauté,
certes indiscutable au niveau
de la possession du ballon, demeurait
toujours aussi stérile à
l’approche des buts provençaux.
Gakpé, entré après l’heure
de jeu, Adriano puis Aubameyang,
essayèrent bien d’inquiéter
Merville, mais le gardien
acéiste, lui, parvenait à rester
en éveil sur chacune de ces
tentatives (68, 73, 83).
Les "supporters" monégasques,
harangués par Guy Lacombe,
mais surtout navrés de
la maladresse de leurs champions,
se faisaient enfin entendre
dans les dix dernières minutes...
pour conspuer les leurs et
couvrir les chants de la cinquantaine
de fans acéistes qui, seuls,
assuraient l’ambiance. Mais
mêmece début de révolte en tribunes
ne permettait pas à la
partie de s’extirper de sa médiocrité.
Arles-Avignon ne s’autorisait
pas à faire la fine bouche après
cette purge. Ce nouveau point
pris, dans les circonstances actuelles,
suffit à son bonheur


Faruk Hadzibegic, entraîneur
de l’ACA : "Pour nous, c’est un
très bon point. Il est rassurant
car on n’a pas encaissé de but,
on a été solides. J’ai apprécié l’engagement
et la volonté de mes
joueurs. On était venus ici avec
l’objectif de gagner le match,
mais une bonne équipe de Monaco
nous en a empêchés. On a
parfois été en difficulté sur les
ballons longs, parce qu’ils ont de
grands gabarits et un bon jeu de
tête, mais on s’en est bien sortis
au final. Avec un peu plus de réussite
et un zeste de provocation
supplémentaire on aurait pu faire
la différence. Mais il ne faut
pas cracher dans la soupe, c’est
un bon résultat."
Guy Lacombe, entraîneur de
Monaco: "Notre adversaire a
bien bouclé le terrain, ça a été un
peu compliqué pour trouver les
solutions. On disputait notre troisième
match en une semaine,
mes joueurs ont été courageux
mais ils manquaient de jus. Niculae
revenait après quatre semaines
d’arrêt, Mbokani aussi manquait
de tranchant, et mes deux
côtés auraient dû être plus performants
parce que je les avais
ménagés sur le dernier match.
Ce sont de jeunes joueurs, ils ont
un peu de mal à gérer à la fois le
stress et la fatigue. On avait pourtant
ce qu’il fallait pour marquer
ce soir, mais comme je leur ai dit
après le match, on n’aurait pris
qu’un point à Nancy et trois
contre Arles-Avignon, c’était pareil.
Dans les temps difficiles
qu’on connaît, il faut rester soudés.
En ce moment, mes joueurs
font ce qu’ils peuvent, et je regrette
que le public ne les encourage
pas plus.

Le dossier Estevan reste ouvert
LIGUE 1 L’AC Arles-Avignon etsonex-entraîneur n’ont pas trouvé d’entente hierauxprud’hommes


Michel Estevan n’a pas trouvé de compromis avec son ancien club hier, au Conseil de prud’hommes
d’Arles. Les deux parties se retrouveront au printemps
C’est une audience presque
exclusivement consacrée
aux péripéties extra-sportives
de l’AC Arles-Avignon qui
s’est tenue hier après-midi devant
le bureau de conciliation
du Conseil de prud’hommes
d’Arles. Sur les trois dossiers inscrits
à l’ordre du jour, deux
concernaient la SASP (société
anonyme sportive professionnelle)
du club, poursuivie devant
la juridiction du travail par
deux de ses anciens employés.
Et non des moindres.
Car le greffe, à la surprise
d’un Michel Estevan qui lui-même
l’ignorait, avait convoqué à
la fois Denis Goavec, ancien entraîneur
adjoint licencié avant
même le début de la saison de
Ligue 1, et le coach limogé à la
mi-septembre, au sortir d’une
cinquième défaite de rang en
forme de déroute à Paris (4-0).
Si le Breton, qui a rompu le
contact avec son ex-compagnon
de route, s’est fait représenter,
Michel Estevan s’est rendu
en personne au tribunal, accompagné
de son avocat,
Me Pierry Fumanal. Dans les
deux cas, sans surprise, la tentative
de conciliation n’a pas excédé
les cinq minutes. Et les deux
demandeurs, auxquels faisait faceMe
Gérard Finelli, l’avocat du
club, en sont ressortis avec une
nouvelle convocation, pour le
13 avril prochain, devant le bureau
de jugement cette fois.
Plus de 2 millions de
dommages et intérêts
L’ACA, qui fait l’objet de pas
moins de cinq procédures
prud’homales (lire par ailleurs),
se prépare donc un printemps
judiciaire qui pourrait sérieusement
mettre à mal son équilibre
financier. À l’heure où sa santé
sportive se rétablit lentement, il
faut espérer que ces démêlés en
coulisses n’altèrent pas le rendement
des joueurs sur le terrain.
Car pour un club fonctionnant
avec le plus petit budget
de l’élite (18 M¤), les prétentions
de celui qui fut plus qu’un
entraîneur durant ses cinq ans
passés sur le banc, avec quatre
montées à la clé, pourraient représenter
à elles seules une menace
pour sa solvabilité. Michel
Estevan demande en effet plus
de 2 millions d’euros au total.
Une somme colossale au regard
d’un autre dossier emblématique
de même nature (1),
calculée notamment sur le paiement
de 21 mois de salaires restants
à 35 000 ¤ (soit 735000¤),
une indemnité de rupture de
contrat de 600 000 ¤ et un préjudice
moral estimé à 500 000 ¤.
Des chiffres évidemment
contestés par la direction de la
SASP, qui n’entend pas se délester
de plus de 370 000 ¤ en indemnisation
des émoluments
de son ancien entraîneur. "Je
n’ai aucune inquiétude", assurait
il y a peu le président Marcel
Salerno. "La faute reprochée
à mon client ne tient pas", rétorquait
alors Me Fumanal. Les
deux parties ont désormais cinq
mois pour affûter leurs arguments.
Et clore un dossier qui
continue de porter atteinte à
l’image de l’ACA.


- 11 septembre 2010. L’ACA
s’incline lourdement (4-0) à Paris.
C’est la cinquième défaite
d’affilée pour le promu. Le
13 septembre, Robert Duverne,
entraîneur adjoint, démissionne.
Dans les jours qui suivent,
Michel Estevan laisse entendre
dans la presse qu’il sent que
son éviction est proche.
- 16 septembre. Le président
Salerno, prenant prétexte des
propos de son entraîneur dans
les médias, met Michel Estevan
à pied. Jean-Louis Saez et Kader
Ferhaoui prennent les rênes
de l’équipe à la veille du
derby contre l’OM (perdu 3-0).
- 23 septembre. Marcel Salerno
convoque Michel Estevan
pour l’entretien préalable à son
licenciement.
- 8 octobre. L’avocat de l’entraîneur
saisit les Prud’hommes
d’Arles.
- 15 novembre. Convoqués devant
le bureau de conciliation
de la juridiction, le club et l’entraîneur
ne trouvent pas de terrain
d’entente. Ils se retrouveront
devant le bureau de jugement
le 13 avril 2011


Une procédure
de plus depuis hier

Après l’ancien directeur financier et l’ex-directeur du marketing du club,
le médecin licencié il y a deux semaines va demander réparation.


Ils sont donc cinq à avoir déposé une demande en réparation d’un
licenciement qu’ils jugent abusif devant une juridiction prud’homale.
Hormis Michel Estevan et Denis Goavec, Patrick Onderbeke, ancien directeur
financier du club, et Jean-Jacques Allais, qui en était le directeur
du marketing, sont en procédure contre l’ACA devant le Conseil de
prud’hommes d’Avignon, ville dans laquelle ils exerçaient leurs fonctions
à l’époque. Tous deux sont des proches de Jean-Marc Conrad, le
prédécesseur de Marcel Salerno à la présidence, écarté à l’intersaison.
Depuis hier, leur avocat,Me Serge Billet, a saisi la juridiction prud’homale
d’Arles pour y défendre les intérêts du docteur Pierre Gibert, licencié
à son tour il y a deux semaines. Le médecin du club a été démis de
ses fonctions officiellement pour un manque de disponibilité d’un jour
dans la semaine, qu’il consacrait encore à la clientèle de son cabinet à
Châteaurenard. Officieusement, les relations cordiales qu’il continuait
d’entretenir avec Jean-Marc Conrad ont également pesé dans son éviction.
Mais si Marcel Salerno s’est toujours défendu de la chasse aux sorcières
dont l’accusent ces exclus, la note risque d’être salée : les demandes
des trois clients de Me Billet se chiffrent à un total "d’environ
600000¤.

La Provence partenaire de l’ACA. Arles-Avignon a associé son
destin avec celui de notre quotidien en paraphant une convention hier,
dans les locaux de notre agence d’Arles. Cette signature a eu lieu en présence
de Marcel Salerno, président de l’ACA, Jean-Luc Delanoue, directeur
du développement de Sport Vision, la régie commerciale de l’ACA,
Jean-Michel Marcoul, rédacteur en chef en charge des éditions régionales
de La Provence, Lionel Fassy, responsable du service promotion de
notre quotidien, et Sylvie Ariès, chef d’agence

Vente privée de produits
dérivés le 24 novembre.
Mercredi 24 novembre, au Parc
des Sports d’Avignon à 18h, Arles-
Avignon organise une vente
privée des produits dérivés réservée
à tous les abonnés. Au cours
de cette soirée, 50% de réduction
(sur présentation de leur carte)
pour tous les abonnés, de 40%
de réduction pour le grand public,
est prévue sur l’ensemble
des achats. Après l’entraînement,
l’ensemble des joueurs et du staff
de l’ACA sera présent pour une
séance de dédicaces, jusqu’à 19h.

L’ACA EST LE PLUS MAL EN POINT DES CLUBS QUI ONT ACCÉDÉ À L’ÉLITE EN EUROPE
Arles-Avignon, cancre d’une Ligue 1 à la traîne

Les plus mauvais promus d’Europe
France 13e journée
ACA 20e, 6 points (1v, 3n, 9d) relégable
Angleterre 13e journée
Blackpool 15e, 15 points (4v, 3n, 6d)
Espagne 11e journée
Levante 19e, 8 points (2v, 2n, 7d) relégable
Italie 12e journée
Cesena 19e, 11 points (3v, 2n, 67d) relégable
Allemagne 12e journée
Kaiserslautern 15e, 11 points (3v, 2n, 7d)

Lanterne rouge de la Ligue 1
française avec seulement 6
points pris au bout de 13 journées
de championnat, l’AC Arles-
Avignon, pour sa première expérience
à ce niveau, suit de très
loin le parcours des deux équipes
avec lesquelles il a accédé à
l’élite au mois de mai dernier.
Après un départ en trombe (4e
fin septembre), Caen, champion
de Ligue2 en titre, le précède de
8 unités; Brest, révélation du premier
tiers de la compétition, en
est le surprenant leader, à 16
points devant l’ACA.
Club atypique à l’identité diluée
sur deux villes et deux départements
en raison de son manque
d’infrastructures et aux
moyens financiers très en dessous
des standards de la Ligue 1
(18M¤ de budget), l’ACA ne produit
pas seulement le plus mauvais
bilan sportif du football français
depuis le début de cette saison.
Les Provençaux, qui n’ont
entamé leur redressement que
depuis un mois (1 victoire, 3
nuls, 1 défaite lors des cinq derniers
matches) après huit revers
successifs, portent également à
l’heure actuelle le bonnet d’âne
de la classe des promus des principaux
championnats européens.
Le "jumeau" Blackpool
se débrouille mieux
La comparaison la plus légitime
peut être faite avec ses
"confrères" de la Premier League
anglaise, qui compte autant de
clubs que la L1 et qui en est aussi
à son13e épisode. C’est d’ailleurs
de l’autre côté de la Manche
qu’on trouve une sorte de jumeau
de l’ACA : le Blackpool FC,
avec son mini-budget (8,5M¤ !)
et son stade riquiqui (16500 places,
mille de moins que le Parc
des sports d’Avignon). De retour
dans l’élite 40 ans après son dernier
séjour, l’ancien club de l’attaquant
acéiste Hameur Bouazza,
qui est actuellement lemoins
performant des promus anglais
(avec West Bromwich Albion et
Newcastle), a néanmoins déjà
remporté quatre victoires. Avec
15 points, les "Tangerines" sont
15e au classement. Il existe certes
des promus en plus mauvaise
posture dans les championnats
des autres nations majeures du
football sur le Vieux continent.
Mais tous font, pour l’heure,
mieux que l’ACA. Ainsi, en Espagne,
Levante, avant-dernier
(19e), a gagné deux fois en 11 journées
et totalise 8 points. En Allemagne,
Kaiserlautern a enregistré
trois succès en douze matches
(15e, 11 points). En Italie, enfin,
si Cesena et Brescia n’arrivent
pas encore à s’extirper de la
zone de relégation, ils comptent
pourtant trois victoires et 11
points en douze rencontres.
Mêmeles compétitions supposées
moins relevées telles que les
championnats portugais et belge
ne possèdent d’équivalent à la situation
des Provençaux : vainqueur
à deux reprises au cours
des onze premières journées du
championnat lusitanien, Portimonense
a 8 points dans son escarcelle
; outre-Quiévrain, le parcours
d’Eupen est plus ressemblant.
En quatorze matches, le
club de la communauté allemande
de Belgique est en perdition à
l’avant-dernière place. Avec
deux victoires et 8 points


Des statistiques qui consolent

◗ D’AUTRES CLUBS
À 1 VICTOIRE
Comme l’ACA, d’autres clubs inscrits dans
les championnats européens n’ont à ce
jour remporté qu’une victoire. Ils sont ains
i trois en Turquie (Kasimpasa,
Sivasspor et Bursaspor) et deux en Belgique
(Charleroi et Lierse) et au Portugal
(Naval et Maritimo Funchal). Pêle-mêle,
on peut également citer les Anglais de
West Ham, les Espagnols de Saragosse
(où évoluait le défenseur acéiste Franciso
Pavon l’année dernière), les Polonais de
Cracovie ou encore les Grecs de Xanthi.
◗ ILS N’ONT TOUJOURS PAS
GAGNÉ
En terme de résultats, l’ACA ne présente
pas le pire bilan du Vieux continent. Deux
clubs n’ont pas encore connu la victoire
cette saison : Willem II aux Pays-Bas (2
points en 13 matches) et Cukaricki en Serbie
(3 points en 12 matches

◗ MERIEM APTE
POUR BORDEAUX
Ménagé depuis le match de samedi
dernier à Monaco, où il avait
reçu un coup sur le quadriceps,
au même endroit qu’une précédente
béquille prise contre Caen
la semaine d’avant, le meneur de
jeu de l’ACA Camel Meriem jouera
dimanche contre un de ses anciens
clubs, Bordeaux. En revanche,
Kermorgant (ischios), Abenzoar
(adducteur), Ayasse (voûte
plantaire), Johnathan (cuisse) et
Ghilas (cheville), tous en phase
de reprise, sont forfait pour la réception
des Girondins.
◗ CHARISTEAS DE
RETOUR EN GRÈCE?
Angelos Charisteas prépare son
départ. S’il ne serait pas chaud à
l’idée de rejoindre Panserraïkos,
le club de sa ville natale de Serres
(1ère division grecque), où sa
venue est souhaitée, il attend
d’autres offres de clubs grecs. Salonique
serait une autre piste

Les souvenirs de Carrasso
LIGUE 1 Le portier de Bordeaux, qui affronte l’ACA demain, a grandi entre Arles et Avignon


Aujourd’hui Bordelais, Cédric Carrasso, dont la famille vit encore à Maillane, en pays d’Arles, s’est
révélé à l’Olympique Avignonnais en poussins
et pupilles.






"J’ai joué contre Cissé,
Givet et Corrèze, qui
sont de ma génération


LE RETOUR D’ALVARO MEJIA
Outre le retour de Jamel Aït Ben Idir et la mise à l’écart du Grec Angelos
Charisteas, sur le départ, c’est la principale information concernant
le groupe retenu par Faruk Hadzibegic pour affronter Bordeaux:
le défenseur espagnol Alvaro Mejia sera là. L’ex-Madrilène,
qui avait repris l’entraînement collectif en début de semaine, s’était
blessé aux côtes il y a un mois et demi contre Auxerre (il avait violemment
heurté le poteau sur un duel aérien

Cédric Carrasso a de la mémoire.
Pour preuve, il affirme
sans réfléchir plus de
cinq secondes que, demain, il
foulera à nouveau la pelouse du
Parc des sports d’Avignon pour
la première fois en compétition
officielle depuis... "un tournoi
de l’Avenir en poussins avec
l’Olympique Avignonnais".
Vingt ans après, à l’heure d’affronter
l’AC Arles-Avignon, le
gardien de but des Girondins de
Bordeaux, natif de la Cité des Papes,
ne se fait pas prier pour évoquer
son éveil au football. Au Stade
Maillanais d’abord, dans le
village du poète provençal Frédéric
Mistral où résident toujours
ses parents. Puis à l’OA, où il passera
"quatre années géniales
avec de supers éducateurs, Denis
Cornier puis Jean-Paul Mader",
avant de répondre à la proposition
des responsables des jeunes
de l’OM, séduit par sa
deuxième année exceptionnelle
en pupilles.
"Cette année-là, on a tout gagné,
se souvient-il comme si
c’était hier . Le championnat, la
Coupe Rhône-Durance et une
douzaine de tournois à travers la
France. Comme moi, beaucoup
de joueurs de cette équipe sont ensuite
partis dans les centres de formation
de clubs professionnels."
En grandissant au beau milieu
du pays d’Arles, Cédric Carrasso
aurait tout aussi bien pu s’affirmer
à l’ACA. Mais "mes parents
travaillaient à Avignon et mes
grands-parents y habitent encore,
raconte-t-il. Arles était plus
tournée vers Marseille." La "faute"
à la géographie footballistique
du coin, le massif des Alpilles
faisant office de frontière
entre les districts de Rhône-Durance
et de Provence. Pour
autant, Cédric Carrasso garde
aussi plein de souvenirs de ses
confrontations contre l’ACA.
"C’était quand même notre
grand rival dans la région, on bataillait
dur avec eux, se remémore-
t-il. J’ai joué contre Djibril Cissé,
Gaël Givet et Emmanuel Corrèze,
qui sont de lamême génération."
L’arrivée impromptue de l’AC
Arles-Avignon dans la cour des
grands ne laisse évidemment
pas insensible le troisième gardien
des Bleus, qui suit son évolution
avec intérêt. "J’ai gardé le
contact avec Nanou Corrèze, qui
me tenait informé, révèle Cédric
Carrasso. Ça fait vraiment plaisir
de voir un club à ce niveau
dans la région. Même si c’est dur
avec Marseille à côté, qui écrase
tout. J’en suis la preuve vivante,
puisque j’ai rejoint l’OM."
S’il n’entend pas faire de cadeaux
aux attaquants acéistes
demain, l’ex-Olympien se veut
optimiste pour la suite de la saison
de l’ACA. "Ils ont eu du mal
à se mettre en place au début,
mais c’est normal, estime-t-il. Ils
font de belles choses en ce moment
et ils sont loin d’être définitivement
décrochés. Tout va tellement
vite dans ce championnat".
Une chose est sûre, en tribune
demain, ils seront quelques-uns
à n’avoir d’yeux que pour Cédric
Carrasso : outre les parents et les
grands-parents, les collègues et
anciens coéquipiers pupilles de
l’OA seront là. "Il y aura tout le
monde !", s’enthousiasme-t-il.
Ce ne sera pas de trop pour le
consoler, espèrent les supporters
acéistes...

ACA- 2 Bordeaux 4

: incidents avec les supporters bordelais
Publié le dimanche 21 novembre 2010 à 18H00


Les forces de l'ordre sont intervenus à la mi-temps dans la zone des supporters bordelais au Parc des Sports d'Avignon. Des heurts ont éclaté et les policiers ont lâché des bombes lacrymogènes. Durant les 45 premières minutes, les supporters bordelais ont allumé plusieurs fumigènes et de nombreux pétards.