PAYS BAS ...L"AUTRE PAYS DU FROMAGE
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Re: PAYS BAS ...L"AUTRE PAYS DU FROMAGE
Mondial 2014. Le Pays-Bas se qualifie dans la douleur
Brésil - 05 Juillet - 0
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L'Argentine et les Pays-Bas s'affronteront à Sao Paulo en demi-finale du Mondial-2014, pour une réédition de la finale de 1978, remportée à domicile par les Argentins.
L'excellent gardien Keylor Navas, à nouveau auteur d'un match exceptionnel, n'a pu sauver les siens après les tirs au but manqués par son capitaine Bryan Ruiz et par Michael Umana devant Tim Krul, entré en jeu pour les tirs au but.
Pour accéder à leur quatrième finale de Coupe du monde, après celles de 1974, 1978 et 2010, les hommes de Louis van Gaal devront battre l'Argentine, qui a écarté la Belgique samedi à Brasilia (1-0) grâce à Higuain.
L'autre demi-finale opposera, mardi à Belo Horizonte, l'Allemagne et le Brésil, qui a perdu son attaquant vedette Neymar, victime d'une fracture d'une vertèbre et forfait jusqu'à la fin du tournoi.
A Salvador, la meilleure attaque du tournoi, portée samedi par le trio Depay, Robben et von Persie, a buté sur Navas, révélation du Mondial dans le but costaricien.
Navas encore et toujours
Le gardien de Levante (Espagne) a notamment repoussé les tirs de Robin van Persie (22', 84'), Memphis Depay (29'), et un coup franc direct de Wesley Snjeider (39'). Il est sorti dans les pieds de van Persie (42') et s'est envolé pour sortir une tête de Ron Vlaar (94').
En fin de match, il a été sauvé par son poteau (82') et sa barre transversale (119') sur des tentatives de Sneijder, et par son milieu Yeltsin Tejeda (90'+3) qui, sur la ligne de but, a repoussé sur la barre une frappe de van Persie!Le Costa Rica, petit pays d'Amérique centrale de quelque 4,6 millions d'habitants, n'a quasiment jamais inquiété la défense Oranje, sauf quand Joel Campbell (60') et Marcos Urena (98') se sont écroulés dans la surface après un contact avec un défenseur.
Les Ticos ont d'ailleurs attendu la 117e minute pour cadrer leur première frappe !
Argentins et Néerlandais s'affronteront mercredi pour la cinquième fois en Coupe du monde. En 1978, l'Albiceleste s'était imposée en finale, à Buenos Aires, avec notamment un doublé de Mario Kempes (3-1 a.p.).
PAYS-BAS - COSTA RICA : 0-0 (0-0, 4-3, t.a.b)
Arbitre : M. Irmatov (Ouzbékistan). À Salvador (Arena Fonte Nova).
BUTS. Pays-Bas :
AVERTISSEMENTS. Pays-Bas : Martins Indi (64'), Huntelaar (111'). Costa Rica : Diaz (38'), Umana (52'), Gonzalez (81'), Acosta (107').
PAYS-BAS : Cillessen (Kreul, 120') - Kuyt, de Vrij, Vlaar, Martins Indi, Blind - Wijnaldum, Sneijder - Robben, van Persie (cap.), Depay (Lens, 76'). Sélectionneur : Louis van Gaal.
COSTA RICA : Navas - Gamboa (Myrie, 79'), Acosta, Gonzalez, Umana, Diaz - Tejeda, Borges - Ruiz (cap.), Campbell (Urena, 66'), Bolanos. Sélectionneur : Jorge Luis Pinto Afanador (Colombie).
Brésil - 05 Juillet - 0
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- Tim Krul, entré en jeu juste avant les pénaltys, a stoppé deux tentatives costariciennes. | Photo : AFP
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L'Argentine et les Pays-Bas s'affronteront à Sao Paulo en demi-finale du Mondial-2014, pour une réédition de la finale de 1978, remportée à domicile par les Argentins.
L'excellent gardien Keylor Navas, à nouveau auteur d'un match exceptionnel, n'a pu sauver les siens après les tirs au but manqués par son capitaine Bryan Ruiz et par Michael Umana devant Tim Krul, entré en jeu pour les tirs au but.
Pour accéder à leur quatrième finale de Coupe du monde, après celles de 1974, 1978 et 2010, les hommes de Louis van Gaal devront battre l'Argentine, qui a écarté la Belgique samedi à Brasilia (1-0) grâce à Higuain.
L'autre demi-finale opposera, mardi à Belo Horizonte, l'Allemagne et le Brésil, qui a perdu son attaquant vedette Neymar, victime d'une fracture d'une vertèbre et forfait jusqu'à la fin du tournoi.
A Salvador, la meilleure attaque du tournoi, portée samedi par le trio Depay, Robben et von Persie, a buté sur Navas, révélation du Mondial dans le but costaricien.
Navas encore et toujours
Le gardien de Levante (Espagne) a notamment repoussé les tirs de Robin van Persie (22', 84'), Memphis Depay (29'), et un coup franc direct de Wesley Snjeider (39'). Il est sorti dans les pieds de van Persie (42') et s'est envolé pour sortir une tête de Ron Vlaar (94').
En fin de match, il a été sauvé par son poteau (82') et sa barre transversale (119') sur des tentatives de Sneijder, et par son milieu Yeltsin Tejeda (90'+3) qui, sur la ligne de but, a repoussé sur la barre une frappe de van Persie!Le Costa Rica, petit pays d'Amérique centrale de quelque 4,6 millions d'habitants, n'a quasiment jamais inquiété la défense Oranje, sauf quand Joel Campbell (60') et Marcos Urena (98') se sont écroulés dans la surface après un contact avec un défenseur.
Les Ticos ont d'ailleurs attendu la 117e minute pour cadrer leur première frappe !
Argentins et Néerlandais s'affronteront mercredi pour la cinquième fois en Coupe du monde. En 1978, l'Albiceleste s'était imposée en finale, à Buenos Aires, avec notamment un doublé de Mario Kempes (3-1 a.p.).
PAYS-BAS - COSTA RICA : 0-0 (0-0, 4-3, t.a.b)
Arbitre : M. Irmatov (Ouzbékistan). À Salvador (Arena Fonte Nova).
BUTS. Pays-Bas :
AVERTISSEMENTS. Pays-Bas : Martins Indi (64'), Huntelaar (111'). Costa Rica : Diaz (38'), Umana (52'), Gonzalez (81'), Acosta (107').
PAYS-BAS : Cillessen (Kreul, 120') - Kuyt, de Vrij, Vlaar, Martins Indi, Blind - Wijnaldum, Sneijder - Robben, van Persie (cap.), Depay (Lens, 76'). Sélectionneur : Louis van Gaal.
COSTA RICA : Navas - Gamboa (Myrie, 79'), Acosta, Gonzalez, Umana, Diaz - Tejeda, Borges - Ruiz (cap.), Campbell (Urena, 66'), Bolanos. Sélectionneur : Jorge Luis Pinto Afanador (Colombie).
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Re: PAYS BAS ...L"AUTRE PAYS DU FROMAGE
Mondial 2014 : les Pays-Bas battent le Costa Rica après des tirs au but dingues
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Publié le 06/07/2014 à 06h00 , modifié le 06/07/2014 à 06h55 par
SudOuest.fr avec AFP
Les deux équipes n'étaient pas parvenue à se départager (0-0). Louis van Gaal, l'entraîneur néerlandais a changé son gardien juste avant la série de tirs au but. Un choix gagnant !
Samedi 5 juillet 2014 à 22:00
Pays-Bas
Costa Rica
Tirs au but4 - 3
0-0
Mi-temps0 - 0
Arbitre : Ravshan Irmatov
Stade : Arena Fonte Nova (Salvador de Bahia, Brésil)
51179 spectateurs (98%)
Actions
Tirs au but4 - 3
2ème mi-temps des prolongations0 - 0
1ère mi-temps des prolongations0 - 0
2ème mi-temps0 - 0
1ère mi-temps0 - 0
Le match a démarré à 22:00
Tirs aux buts
Buts
Cartons
Remplacements
Compositions d'équipes
3-4-33-4-3
Coupe du Monde
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L
es Pays-Bas qui ont battu le Costa Rica au bout d'un suspense intenable (0-0 a.p, 4 t.a.b 3) grâce à deux arrêts de Tim Krul aux tirs au but, samedi à Salvador, ne sont plus qu'à une marche de la finale qu'ils avaient atteinte il y a quatre ans à Johannesbourg.
Mais quel thriller ! Et quelle résistance des hommes de Jorge Luis Pinto ! Arjen Robben et Cie ont dû s'en remettre aux tirs au but alors qu'ils avaient tout tenté sans jamais parvenir à ouvrir le coffre défendu par un Navas à nouveau gigantesque.
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Robin van Persie a buté toute la partie sur Keylor Navas© Photo AFP FABRICE COFFRINI
Pour venir à bout des Costariciens, Louis van Gaal avait à nouveau innové sur le plan tactique en réintroduisant un système à trois attaquants (Depay, Van Persie, Robben) soutenus par un milieu de terrain composé de quatre éléments.
Adieu le 5-3-2 des matches précédents. Un système offensif donc, preuve que les Oranje ont assumé leur statut de favori, en qualité de vice-champions du monde alors que le Costa Rica n'avait jamais fait partie du top-8 d'un Mondial auparavant.
Contrairement à leurs matches précédents où ils agissaient davantage par réaction, les Pays-Bas ont donc pris le contrôle du match (63% de possession en première période) mais sans réussir à l'enflammer avant deux tirs de Van Persie et Sneijder après vingt minutes de jeu.
Arjen Robben est en grande forme, mais il n'est pas parvenu à trouver la faille dans la défense costaricienne© Photo AFP FABRICE COFFRINI
Mais le gardien Keylor Navas leur a rappelé qu'il n'était pas pour rien considéré comme l'un des meilleurs gardiens du tournoi.
Quel arrêt par exemple à la 39e sur un coup franc de Sneijder, qui prenait tout droit la direction de la lucarne ! Et il en a réussi bien d'autres.
En pleine réussite, Navas était sauvé par son montant sur un coup franc de Sneijder (82e) puis sur une reprise de Van Persie (90e+2). Le talent et la chance, qui a pourtant fini par l'abandonner en fin de partie.
Keylor Navas, le gardien du Costa Rica a été héroïque, sauf pendant la séance de tirs au but...© Photo AFP GABRIEL BOUYS
Déjà passé par l'épreuve des tirs au but au tour précédent face à la Grèce, le Costa Rica pensait pouvoir s'en sortir de la sorte. Mais le dieu du football a cette fois choisi le camp d'en face.
Est-ce le coup de poker qu'a tenté Van Gaal qui a perturbé les Costariciens ? Le sélectionneur néerlandais a en effet changé de gardien avant la séance de tirs au but, remplaçant Jasper Cillessen par le plus imposant Tim Krul à la... 120e.
Jasper Cillessen est remplacé par Tim Krul© Photo AFP GABRIEL BOUYS
Bonne pioche, le gardien de Newcastle a détourné les envois de Ruiz et Umana, qualifiant les siens.
Le premier tir au but stoppé par Tim Krul© Photo AFP FABRICE COFFRINI
Tim Krul arrête son deuxième tir au but et propulse les Pays-Bas en demi-finale© Photo AFP FABRICE COFFRINI
Pour le Costa Rica, la belle aventure s'est donc terminée à Salvador, sur un sentiment de fierté sans doute.
En début de tournoi, Jorge Luis Pinto, coach colombien du Costa Rica, n'imaginait probablement pas être à pareille fête. Parmi les huit meilleures nations du monde.
Même les plus optimistes des observateurs n'auraient pensé que les Costariciens sortent vivants du "groupe de la mort" où ils faisaient figure d'oiseau pour la chat au milieu de trois grandes nations du football, l'Angleterre, l'Italie et l'Uruguay.
Mais ce sont bien les Néerlandais qui auront le privilège de défier l'Argentine en demi-finale, avec la possibilité de se retrouver une nouvelle fois en finale, comme il y a quatre ans.
Déjà trois fois finalistes (1974, 1978 face à ... l'Argentine et donc 2010), les Oranje devront toutefois vaincre l'Albiceleste de Lionel Messi. Un sacré défi que le sorcier Louis van Gaal a déjà hâte de relever.
Le pari de Louis van Gaal juste avant les tirs au but a été couronné de succès© Photo AFP GABRIEL BOUYS
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Publié le 06/07/2014 à 06h00 , modifié le 06/07/2014 à 06h55 par
SudOuest.fr avec AFP
Les deux équipes n'étaient pas parvenue à se départager (0-0). Louis van Gaal, l'entraîneur néerlandais a changé son gardien juste avant la série de tirs au but. Un choix gagnant !
Samedi 5 juillet 2014 à 22:00
Pays-Bas
Costa Rica
Tirs au but4 - 3
0-0
Mi-temps0 - 0
Arbitre : Ravshan Irmatov
Stade : Arena Fonte Nova (Salvador de Bahia, Brésil)
51179 spectateurs (98%)
Actions
Tirs au but4 - 3
- [ 1 - 1 ]Van Persie
[ 0 - 1 ]Borges - [ 2 - 1 ]Robben
[ 2 - 1 ]Bryan Ruiz - [ 3 - 2 ]Sneijder
[ 2 - 2 ]González - [ 4 - 3 ]Kuyt
[ 3 - 3 ]Bolaños - [ 4 - 3 ]Umaña
2ème mi-temps des prolongations0 - 0
- 120'+1
Cillessen
par Krul - 111'
Huntelaar - 107'
Acosta Zamora - 106'
Martins Indi
par Huntelaar
1ère mi-temps des prolongations0 - 0
- 97'
Tejeda
par Cubero
2ème mi-temps0 - 0
- 81'
González - 78'
Gamboa
par Myrie - 76'
Depay
par Lens - 66'
Campbell
par Ureña - 64'
Martins Indi - 52'
Umaña
1ère mi-temps0 - 0
- 37'
Júnior Díaz
Le match a démarré à 22:00
Tirs aux buts
Buts
Cartons
- 64'
Martins Indi
37'
Júnior Díaz - 111'
Huntelaar
52'
Umaña - 81'
González - 107'
Acosta Zamora
Remplacements
- 76'
Depay
par Lens
66'
Campbell
par Ureña - 106'
Martins Indi
par Huntelaar
78'
Gamboa
par Myrie - 120'+1
Cillessen
par Krul
97'
Tejeda
par Cubero
Compositions d'équipes
3-4-33-4-3
- Titulaires
- Remplaçants
- 1
Cillessen - 2
Vlaar - 3
De Vrij - 4
Martins Indi - 5
Blind - 9
Van Persie - 10
Sneijder - 11
Robben - 15
Kuyt - 20
Wijnaldum - 21
Depay
- 1
Keylor Navas - 2
Acosta Zamora - 3
González - 4
Umaña - 5
Borges - 7
Bolaños - 9
Campbell - 10
Bryan Ruiz - 15
Júnior Díaz - 16
Gamboa - 17
Tejeda
- 7
Janmaat - 8
De Guzmán - 12
Verhaegh - 13
Veltman - 14
Kongolo - 16
Clasie - 18
Fer - 22
Vorm - 17
Lens - 19
Huntelaar - 23
Krul
- 11
Barrantes - 12
Francis Box - 13
Granados - 14
Brenes - 18
Pemberton - 20
Diego Calvo - 23
Cambronero - 8
Myrie - 21
Ureña - 22
Cubero
Coupe du Monde
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L
es Pays-Bas qui ont battu le Costa Rica au bout d'un suspense intenable (0-0 a.p, 4 t.a.b 3) grâce à deux arrêts de Tim Krul aux tirs au but, samedi à Salvador, ne sont plus qu'à une marche de la finale qu'ils avaient atteinte il y a quatre ans à Johannesbourg.
Mais quel thriller ! Et quelle résistance des hommes de Jorge Luis Pinto ! Arjen Robben et Cie ont dû s'en remettre aux tirs au but alors qu'ils avaient tout tenté sans jamais parvenir à ouvrir le coffre défendu par un Navas à nouveau gigantesque.
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Robin van Persie a buté toute la partie sur Keylor Navas© Photo AFP FABRICE COFFRINI
Pour venir à bout des Costariciens, Louis van Gaal avait à nouveau innové sur le plan tactique en réintroduisant un système à trois attaquants (Depay, Van Persie, Robben) soutenus par un milieu de terrain composé de quatre éléments.
Adieu le 5-3-2 des matches précédents. Un système offensif donc, preuve que les Oranje ont assumé leur statut de favori, en qualité de vice-champions du monde alors que le Costa Rica n'avait jamais fait partie du top-8 d'un Mondial auparavant.
Contrairement à leurs matches précédents où ils agissaient davantage par réaction, les Pays-Bas ont donc pris le contrôle du match (63% de possession en première période) mais sans réussir à l'enflammer avant deux tirs de Van Persie et Sneijder après vingt minutes de jeu.
Arjen Robben est en grande forme, mais il n'est pas parvenu à trouver la faille dans la défense costaricienne© Photo AFP FABRICE COFFRINI
Mais le gardien Keylor Navas leur a rappelé qu'il n'était pas pour rien considéré comme l'un des meilleurs gardiens du tournoi.
Quel arrêt par exemple à la 39e sur un coup franc de Sneijder, qui prenait tout droit la direction de la lucarne ! Et il en a réussi bien d'autres.
En pleine réussite, Navas était sauvé par son montant sur un coup franc de Sneijder (82e) puis sur une reprise de Van Persie (90e+2). Le talent et la chance, qui a pourtant fini par l'abandonner en fin de partie.
Keylor Navas, le gardien du Costa Rica a été héroïque, sauf pendant la séance de tirs au but...© Photo AFP GABRIEL BOUYS
Déjà passé par l'épreuve des tirs au but au tour précédent face à la Grèce, le Costa Rica pensait pouvoir s'en sortir de la sorte. Mais le dieu du football a cette fois choisi le camp d'en face.
Est-ce le coup de poker qu'a tenté Van Gaal qui a perturbé les Costariciens ? Le sélectionneur néerlandais a en effet changé de gardien avant la séance de tirs au but, remplaçant Jasper Cillessen par le plus imposant Tim Krul à la... 120e.
Jasper Cillessen est remplacé par Tim Krul© Photo AFP GABRIEL BOUYS
Bonne pioche, le gardien de Newcastle a détourné les envois de Ruiz et Umana, qualifiant les siens.
Le premier tir au but stoppé par Tim Krul© Photo AFP FABRICE COFFRINI
Tim Krul arrête son deuxième tir au but et propulse les Pays-Bas en demi-finale© Photo AFP FABRICE COFFRINI
Pour le Costa Rica, la belle aventure s'est donc terminée à Salvador, sur un sentiment de fierté sans doute.
En début de tournoi, Jorge Luis Pinto, coach colombien du Costa Rica, n'imaginait probablement pas être à pareille fête. Parmi les huit meilleures nations du monde.
Même les plus optimistes des observateurs n'auraient pensé que les Costariciens sortent vivants du "groupe de la mort" où ils faisaient figure d'oiseau pour la chat au milieu de trois grandes nations du football, l'Angleterre, l'Italie et l'Uruguay.
Mais ce sont bien les Néerlandais qui auront le privilège de défier l'Argentine en demi-finale, avec la possibilité de se retrouver une nouvelle fois en finale, comme il y a quatre ans.
Déjà trois fois finalistes (1974, 1978 face à ... l'Argentine et donc 2010), les Oranje devront toutefois vaincre l'Albiceleste de Lionel Messi. Un sacré défi que le sorcier Louis van Gaal a déjà hâte de relever.
Le pari de Louis van Gaal juste avant les tirs au but a été couronné de succès© Photo AFP GABRIEL BOUYS
aladin- Messages : 115038
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Re: PAYS BAS ...L"AUTRE PAYS DU FROMAGE
[size=30]Mondial: Les Pays-Bas retrouvent l'Argentine en demi-finales[/size]
06/07/2014 00:54
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Les Néerlandais célèbrent leur qualification pour la demi-finale de la Coupe du monde acquise aux tirs au but contre le Costa Rica, le 5 juillet 2014 à Salvador. - AFP Ronaldo Schemidt
L'Argentine et les Pays-Bas s'affronteront mercredi à Sao Paulo en demi-finale du Mondial-2014, pour une réédition de la finale de 1978, remportée à domicile par les Argentins.
Les Néerlandais se sont qualifiées dans la douleur samedi à Salvador en battant aux tirs au but le Costa Rica (0-0, 4 t.a.b. 3), surprenant premier du "groupe de la mort" (Uruguay, Italie, Angleterre) et tombeur de la Grèce en 8e de finale.
L'excellent gardien Keylor Navas, à nouveau auteur d'un match exceptionnel, n'a pu sauver les siens après les tirs au but manqués par son capitaine Bryan Ruiz et par Michael Umana devant Tim Krul, entré en jeu pour les tirs au but.
Pour accéder à leur quatrième finale de Coupe du monde, après celles de 1974, 1978 et 2010, les hommes de Louis van Gaal devront battre l'Argentine, qui a écarté la Belgique samedi à Brasilia (1-0) grâce à Higuain.
L'autre demi-finale opposera, mardi à Belo Horizonte, l'Allemagne et le Brésil, qui a perdu son attaquant vedette Neymar, victime d'une fracture d'une vertèbre et forfait jusqu'à la fin du tournoi.
A Salvador, la meilleure attaque du tournoi, portée samedi par le trio Depay, Robben et von Persie, a buté sur Navas, révélation du Mondial dans le but costaricien.
Le gardien de Levante (Espagne) a notamment repoussé les tirs de Robin van Persie (22, 84), Memphis Depay (29), et un coup franc direct de Wesley Snjeider (39). Il est sorti dans les pieds de van Persie (42) et s'est envolé pour sortir une tête de Ron Vlaar (94).
En fin de match, il a été sauvé par son poteau (82) et sa barre transversale (119) sur des tentatives de Sneijder, et par son milieu Yeltsin Tejeda (90+3) qui, sur la ligne de but, a repoussé sur la barre une frappe de van Persie!
Le Costa Rica, petit pays d'Amérique centrale de quelque 4,6 millions d'habitants, n'a quasiment jamais inquiété la défense Oranje, sauf quand Joel Campbell (60) et Marcos Urena (98) se sont écroulés dans la surface après un contact avec un défenseur.
Les Ticos ont d'ailleurs attendu la 117e minute pour cadrer leur première frappe !
Argentins et Néerlandais s'affronteront mercredi pour la cinquième fois en Coupe du monde. En 1978, l'Albiceleste s'était imposée en finale, à Buenos Aires, avec notamment un doublé de Mario Kempes (3-1 a.p.).
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06/07/2014 00:54
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Les Néerlandais célèbrent leur qualification pour la demi-finale de la Coupe du monde acquise aux tirs au but contre le Costa Rica, le 5 juillet 2014 à Salvador. - AFP Ronaldo Schemidt
L'Argentine et les Pays-Bas s'affronteront mercredi à Sao Paulo en demi-finale du Mondial-2014, pour une réédition de la finale de 1978, remportée à domicile par les Argentins.
Les Néerlandais se sont qualifiées dans la douleur samedi à Salvador en battant aux tirs au but le Costa Rica (0-0, 4 t.a.b. 3), surprenant premier du "groupe de la mort" (Uruguay, Italie, Angleterre) et tombeur de la Grèce en 8e de finale.
L'excellent gardien Keylor Navas, à nouveau auteur d'un match exceptionnel, n'a pu sauver les siens après les tirs au but manqués par son capitaine Bryan Ruiz et par Michael Umana devant Tim Krul, entré en jeu pour les tirs au but.
Pour accéder à leur quatrième finale de Coupe du monde, après celles de 1974, 1978 et 2010, les hommes de Louis van Gaal devront battre l'Argentine, qui a écarté la Belgique samedi à Brasilia (1-0) grâce à Higuain.
L'autre demi-finale opposera, mardi à Belo Horizonte, l'Allemagne et le Brésil, qui a perdu son attaquant vedette Neymar, victime d'une fracture d'une vertèbre et forfait jusqu'à la fin du tournoi.
A Salvador, la meilleure attaque du tournoi, portée samedi par le trio Depay, Robben et von Persie, a buté sur Navas, révélation du Mondial dans le but costaricien.
Le gardien de Levante (Espagne) a notamment repoussé les tirs de Robin van Persie (22, 84), Memphis Depay (29), et un coup franc direct de Wesley Snjeider (39). Il est sorti dans les pieds de van Persie (42) et s'est envolé pour sortir une tête de Ron Vlaar (94).
En fin de match, il a été sauvé par son poteau (82) et sa barre transversale (119) sur des tentatives de Sneijder, et par son milieu Yeltsin Tejeda (90+3) qui, sur la ligne de but, a repoussé sur la barre une frappe de van Persie!
Le Costa Rica, petit pays d'Amérique centrale de quelque 4,6 millions d'habitants, n'a quasiment jamais inquiété la défense Oranje, sauf quand Joel Campbell (60) et Marcos Urena (98) se sont écroulés dans la surface après un contact avec un défenseur.
Les Ticos ont d'ailleurs attendu la 117e minute pour cadrer leur première frappe !
Argentins et Néerlandais s'affronteront mercredi pour la cinquième fois en Coupe du monde. En 1978, l'Albiceleste s'était imposée en finale, à Buenos Aires, avec notamment un doublé de Mario Kempes (3-1 a.p.).
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Re: PAYS BAS ...L"AUTRE PAYS DU FROMAGE
[size=40]Vlaar très incertain pour les demies[/size]
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Touché à un genou en fin de match samedi face au Costa Rica (0-0, 4 tab à 3), Ron Vlaar est très incertain pour la demi-finale de mercredi contre l'Argentine, a annoncé la Fédération néerlandaise (KNVB) ce dimanche. Le défenseur d'Aston Villa, qui n'a pas encore manqué une seule minute de cette Coupe du monde, ne s'est pas entraîné dimanche à Rio. Comme les autres titulaires face aux Ticos, il s'est contenté de faire du vélo en salle de soins pendant une demi-heure.
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Touché à un genou en fin de match samedi face au Costa Rica (0-0, 4 tab à 3), Ron Vlaar est très incertain pour la demi-finale de mercredi contre l'Argentine, a annoncé la Fédération néerlandaise (KNVB) ce dimanche. Le défenseur d'Aston Villa, qui n'a pas encore manqué une seule minute de cette Coupe du monde, ne s'est pas entraîné dimanche à Rio. Comme les autres titulaires face aux Ticos, il s'est contenté de faire du vélo en salle de soins pendant une demi-heure.
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Re: PAYS BAS ...L"AUTRE PAYS DU FROMAGE
[size=36]Pays-Bas-Kuyt: "On forme une équipe"[/size]
voir la photo
Présent en 2010 lors de l'épopée malheureuse des Oranje, qui s'est terminée sur une défaite en finale au bout de la prolongation face à l'Espagne, Dirk Kuyt a soif de revanche. Sur le banc au début de la compétition, l'attaquant du Fenerbahçe a su convaincre Louis van Gaal et a depuis pris la place de Daryl Janmaat sur le flanc droit de l'équipe néerlandaise. Un nouveau rôle que l'ancien Red accepte sans broncher. "Les joueurs ont bien tiré les penaltys et Krul a été magique. Il intimidait les joueurs adverses et il s'est donné à fond. On a 23 joueurs et chacun est très fort dans son domaine. Quand l'entraîneur a besoin de l'un d'entre nous, il répond présent. On a prouvé une fois encore qu'on ne réussit pas avec seulement 11 joueurs. On forme une équipe, une équipe avec un objectif", a déclaré via la Fifa l'ancien joueur du Feyenoord après le match.
voir la photo
Présent en 2010 lors de l'épopée malheureuse des Oranje, qui s'est terminée sur une défaite en finale au bout de la prolongation face à l'Espagne, Dirk Kuyt a soif de revanche. Sur le banc au début de la compétition, l'attaquant du Fenerbahçe a su convaincre Louis van Gaal et a depuis pris la place de Daryl Janmaat sur le flanc droit de l'équipe néerlandaise. Un nouveau rôle que l'ancien Red accepte sans broncher. "Les joueurs ont bien tiré les penaltys et Krul a été magique. Il intimidait les joueurs adverses et il s'est donné à fond. On a 23 joueurs et chacun est très fort dans son domaine. Quand l'entraîneur a besoin de l'un d'entre nous, il répond présent. On a prouvé une fois encore qu'on ne réussit pas avec seulement 11 joueurs. On forme une équipe, une équipe avec un objectif", a déclaré via la Fifa l'ancien joueur du Feyenoord après le match.
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Re: PAYS BAS ...L"AUTRE PAYS DU FROMAGE
[size=36]Les Pays-Bas dans le sillage de Robben[/size]
Publié le 07/07/2014 à 09:03
Le dernier qualifié. Ce quart de finale paraissait déséquilibré, mais il a préservé le suspense jusqu'à la séance de tirs au but. Et son inimaginable scénario
.
On peut tout dire avec les statistiques. Mais sur le dernier quart de finale, elles résument assez bien la domination écrasante des hommes de Louis van Gaal. 64 % de possession, 20 tirs à 6 dont 15 cadrés, 33 centres à 9, 11 corners à 1 et 13 hors jeu à 2. N'en jetez plus, la coupe est pleine, même si la cage de Keylor Navas est restée inviolée.
Emmenés par un Arjen Robben insaisissable au physique monstrueux, les Pays-Bas ont accumulé les occasions. Une vingtaine au total, dont un poteau et une transversale sur des tentatives de Wesley Sneijder. Il y avait toujours Keylor Navas sur la trajectoire (sept arrêts décisifs), un pied, un genou ou un dos pour faire échec aux tentatives bataves.
Les Néerlandais ont aussi été maladroits, à l'image de ce centre de la gauche où trois «Orange» se loupent aux six mètres ou à ce raté de Van Persie, loin de la forme qu'il avait démontrée face aux Espagnols.
[size=23]Van Persie fatigué
Et le hold-up n'était pas loin. En toute fin de rencontre, les Costariciens ont été à deux doigts de faire sauter la banque, mais Cillessen a fait son arrêt du match. Finalement, au terme de cette attaque défense, les Pays-Bas ont rejoint l'Argentine en demie. Finalistes malheureux en 1974, 1978 et 2010, les «Orange» sont toujours en lice pour une quatrième finale. Mais il faudra être beaucoup plus réaliste face aux Argentins qui ne sont pas du genre à se lancer à l'abordage.
La question est aussi de savoir si le physique suivra. On ne se fait pas de souci pour Arjen Robben, qui a couru comme un lapin sur son côté droit. En revanche, Robin Van Persie semble en perte de vitesse.
Klass-Jan Huntelaar pourrait être une solution de repli, mais on sait maintenant que les Bataves n'ont droit qu'à deux remplaçants sur le terrain...
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Publié le 07/07/2014 à 09:03
Le dernier qualifié. Ce quart de finale paraissait déséquilibré, mais il a préservé le suspense jusqu'à la séance de tirs au but. Et son inimaginable scénario
.
On peut tout dire avec les statistiques. Mais sur le dernier quart de finale, elles résument assez bien la domination écrasante des hommes de Louis van Gaal. 64 % de possession, 20 tirs à 6 dont 15 cadrés, 33 centres à 9, 11 corners à 1 et 13 hors jeu à 2. N'en jetez plus, la coupe est pleine, même si la cage de Keylor Navas est restée inviolée.
Emmenés par un Arjen Robben insaisissable au physique monstrueux, les Pays-Bas ont accumulé les occasions. Une vingtaine au total, dont un poteau et une transversale sur des tentatives de Wesley Sneijder. Il y avait toujours Keylor Navas sur la trajectoire (sept arrêts décisifs), un pied, un genou ou un dos pour faire échec aux tentatives bataves.
Les Néerlandais ont aussi été maladroits, à l'image de ce centre de la gauche où trois «Orange» se loupent aux six mètres ou à ce raté de Van Persie, loin de la forme qu'il avait démontrée face aux Espagnols.
[size=23]Van Persie fatigué
Et le hold-up n'était pas loin. En toute fin de rencontre, les Costariciens ont été à deux doigts de faire sauter la banque, mais Cillessen a fait son arrêt du match. Finalement, au terme de cette attaque défense, les Pays-Bas ont rejoint l'Argentine en demie. Finalistes malheureux en 1974, 1978 et 2010, les «Orange» sont toujours en lice pour une quatrième finale. Mais il faudra être beaucoup plus réaliste face aux Argentins qui ne sont pas du genre à se lancer à l'abordage.
La question est aussi de savoir si le physique suivra. On ne se fait pas de souci pour Arjen Robben, qui a couru comme un lapin sur son côté droit. En revanche, Robin Van Persie semble en perte de vitesse.
Klass-Jan Huntelaar pourrait être une solution de repli, mais on sait maintenant que les Bataves n'ont droit qu'à deux remplaçants sur le terrain...
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Re: PAYS BAS ...L"AUTRE PAYS DU FROMAGE
[size=36]Krul : l'incroyable coup de maître de van Gaal[/size]
Publié le 07/07/2014 à 09:03
S'il est un Néerlandais qui espérait que le quart entre le Costa Rica et les Pays-Bas se termine aux tirs au but, c'est bien Tim Krul. Le gardien de Newcastle, troisième choix de Louis van Gaal, avait en effet été prévenu par son sélectionneur qu'il pourrait rentrer si la qualification devait se jouer aux tirs au but. Le gaillard (1,90 m et 75 kg) a potassé. Il n'a pas dû chercher longtemps des vidéos pour découvrir les habitudes des tireurs costariciens. Et pour cause, les Ticos ont en effet éliminé la Grèce en 8e de finale aux penalties. Dans ses buts, Tim Krul prend de la place et les fines gâchettes d'Amérique centrale l'ont sans doute remarqué. Ironie du destin, c'est Bryan Ruiz, capitaine des Ticos et joueur de Fulham qui a failli le premier, dès le deuxième tir. Tim Krul a déplié sa carcasse à gauche toute, détournant le ballon comme à la parade. Et comme les Néerlandais se montraient d'une précision diabolique après avoir caviardé des occasions immanquables durant le temps réglementaire, c'est le défenseur Michael Umana qui s'est retrouvé à jouer un quitte ou double. Raté, Krul ayant encore plongé du bon côté.
On ne sait si cette tactique fera jurisprudence, mais on peut lever son chapeau devant Louis van Gaal. On ne jouait pas un quart de finale de Coupe du Midi et il fallait oser se passer d'un joueur de champ frais pour aligner son gardien remplaçant pour une hypothétique séance de tirs au but.
Publié le 07/07/2014 à 09:03
S'il est un Néerlandais qui espérait que le quart entre le Costa Rica et les Pays-Bas se termine aux tirs au but, c'est bien Tim Krul. Le gardien de Newcastle, troisième choix de Louis van Gaal, avait en effet été prévenu par son sélectionneur qu'il pourrait rentrer si la qualification devait se jouer aux tirs au but. Le gaillard (1,90 m et 75 kg) a potassé. Il n'a pas dû chercher longtemps des vidéos pour découvrir les habitudes des tireurs costariciens. Et pour cause, les Ticos ont en effet éliminé la Grèce en 8e de finale aux penalties. Dans ses buts, Tim Krul prend de la place et les fines gâchettes d'Amérique centrale l'ont sans doute remarqué. Ironie du destin, c'est Bryan Ruiz, capitaine des Ticos et joueur de Fulham qui a failli le premier, dès le deuxième tir. Tim Krul a déplié sa carcasse à gauche toute, détournant le ballon comme à la parade. Et comme les Néerlandais se montraient d'une précision diabolique après avoir caviardé des occasions immanquables durant le temps réglementaire, c'est le défenseur Michael Umana qui s'est retrouvé à jouer un quitte ou double. Raté, Krul ayant encore plongé du bon côté.
On ne sait si cette tactique fera jurisprudence, mais on peut lever son chapeau devant Louis van Gaal. On ne jouait pas un quart de finale de Coupe du Midi et il fallait oser se passer d'un joueur de champ frais pour aligner son gardien remplaçant pour une hypothétique séance de tirs au but.
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Re: PAYS BAS ...L"AUTRE PAYS DU FROMAGE
Le 06/07/2014 à 17:18:00 | Mis à jour le 06/07/2014 à 17:30:12
FOOT
[size=40]COUPE DU MONDEHOLCillessen n'était pas au courant pour son remplacement et s'excuse pour son emportement
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Jasper Cillessen a été remplacé par Tim Krul juste avant les tirs au but. (L'Equipe)
[/size]
Remplacé à la dernière minute de la prolongation par Tim Krul, samedi face au Costa Rica lors de la victoire des Pays-Bas en quarts de finale (0-0, 4 tab à 3), Jasper Cillessen a adressé ses excuses à ses partenaires pour son geste d'humeur survenu au moment de quitter la pelouse. «Je tiens à m'excuser. Je l'ai déjà fait auprès de Frans Hoek (l'entraîneur des gardiens de la sélection batave) et je vais le faire devant toute l'équipe, a déclaré ce dimanche le portier néerlandais titulaire, qui a violemment frappé dans des bouteilles d'eau avant d'aller s'asseoir sur le banc. Je ne savais pas que c'était prévu et ce changement a été un choc pour moi.»
Après la rencontre, le sélectionneur batave Louis van Gaal a confié que cette stratégie avait été envisagée en amont en cas de séance de tirs de but. Krul ayant stoppé deux tentatives costaricaines et qualifié son pays pour les demies, ce coaching payant a donné raison au futur entraîneur de Manchester United, obligeant du même coup Cillessen à faire profil bas.
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Jasper Cillessen a été remplacé par Tim Krul juste avant les tirs au but. (L'Equipe)
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Remplacé à la dernière minute de la prolongation par Tim Krul, samedi face au Costa Rica lors de la victoire des Pays-Bas en quarts de finale (0-0, 4 tab à 3), Jasper Cillessen a adressé ses excuses à ses partenaires pour son geste d'humeur survenu au moment de quitter la pelouse. «Je tiens à m'excuser. Je l'ai déjà fait auprès de Frans Hoek (l'entraîneur des gardiens de la sélection batave) et je vais le faire devant toute l'équipe, a déclaré ce dimanche le portier néerlandais titulaire, qui a violemment frappé dans des bouteilles d'eau avant d'aller s'asseoir sur le banc. Je ne savais pas que c'était prévu et ce changement a été un choc pour moi.»
Après la rencontre, le sélectionneur batave Louis van Gaal a confié que cette stratégie avait été envisagée en amont en cas de séance de tirs de but. Krul ayant stoppé deux tentatives costaricaines et qualifié son pays pour les demies, ce coaching payant a donné raison au futur entraîneur de Manchester United, obligeant du même coup Cillessen à faire profil bas.
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Re: PAYS BAS ...L"AUTRE PAYS DU FROMAGE
[size=40]Les Pays-Bas remontés contre la FIFA
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La FIFA a démenti l’information selon laquelle les Pays-Bas seraient jetés hors de leur hôtel pour faire place à des dignitaires et des sponsors s'ils venaient à se qualifier pour la finale. «La situation n’est pas celle-là ..., a déclaré la porte-parole de la FIFA Delia Fischer. Ils ont défini la date à laquelleils partiraient de leur camp de base». Les Néerlandais se sont rendus à Sao Paulo ce lundi, un jour plus tôt que prévu, pour le match de mercredi contre l'Argentine. Ils resteront dans un hôtel désigné par la FIFA s'ils se qualifient pour la finale à Rio, a dit M. Fischer. Plus tôt, le président de la fédération néerlandaise (KNVB), Bert van Oostveen s’était plaint. «C'est juste une honte ce qui pourrait se produire, a-t-il indiqué aux médias néerlandais. Les joueurs sont habitués à l'hôtel et ils pourraient avoir à faire de la place pour le plus grand match de leur carrière. Je pense que ce n'est pas dans l'intérêt du football que les athlètes doivent céder leur place.»
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La FIFA a démenti l’information selon laquelle les Pays-Bas seraient jetés hors de leur hôtel pour faire place à des dignitaires et des sponsors s'ils venaient à se qualifier pour la finale. «La situation n’est pas celle-là ..., a déclaré la porte-parole de la FIFA Delia Fischer. Ils ont défini la date à laquelleils partiraient de leur camp de base». Les Néerlandais se sont rendus à Sao Paulo ce lundi, un jour plus tôt que prévu, pour le match de mercredi contre l'Argentine. Ils resteront dans un hôtel désigné par la FIFA s'ils se qualifient pour la finale à Rio, a dit M. Fischer. Plus tôt, le président de la fédération néerlandaise (KNVB), Bert van Oostveen s’était plaint. «C'est juste une honte ce qui pourrait se produire, a-t-il indiqué aux médias néerlandais. Les joueurs sont habitués à l'hôtel et ils pourraient avoir à faire de la place pour le plus grand match de leur carrière. Je pense que ce n'est pas dans l'intérêt du football que les athlètes doivent céder leur place.»
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Re: PAYS BAS ...L"AUTRE PAYS DU FROMAGE
[size=40]Vlaar très incertain pour les demies[/size]
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Touché à un genou en fin de match samedi face au Costa Rica (0-0, 4 tab à 3), Ron Vlaar est très incertain pour la demi-finale de mercredi contre l'Argentine, a annoncé la Fédération néerlandaise (KNVB) ce dimanche. Le défenseur d'Aston Villa, qui n'a pas encore manqué une seule minute de cette Coupe du monde, ne s'est pas entraîné dimanche à Rio. Comme les autres titulaires face aux Ticos, il s'est contenté de faire du vélo en salle de soins pendant une demi-heure.
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Touché à un genou en fin de match samedi face au Costa Rica (0-0, 4 tab à 3), Ron Vlaar est très incertain pour la demi-finale de mercredi contre l'Argentine, a annoncé la Fédération néerlandaise (KNVB) ce dimanche. Le défenseur d'Aston Villa, qui n'a pas encore manqué une seule minute de cette Coupe du monde, ne s'est pas entraîné dimanche à Rio. Comme les autres titulaires face aux Ticos, il s'est contenté de faire du vélo en salle de soins pendant une demi-heure.
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Re: PAYS BAS ...L"AUTRE PAYS DU FROMAGE
[size=40]Van Gaal : «On veut stopper Messi»
Avant la demi-finale face à l'Argentine, mercredi (22h00), le sélectionneur des Pays-Bas, Louis van Gaal, n'a pas voulu faire une fixette sur Lionel Messi... dont il se méfie quand même.
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Louis van Gaal n'a pas pu éviter les questions sur Messi. (Reuters)
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Louis van Gaal a ciblé la menace. Le sélectionneur des Pays-Bas a eu beau garantir qu’il n’avait pas prévu de plan anti-Messi («On a un plan contre l’Argentine», a-t-il corrigé lorsque la question lui a été posée), le technicien n’a pas pu s’empêcher de ressortir la "Pulga" du lot avant la demi-finale programmée mercredi (22h00) à l’Arena Corinthians. Avec quatre buts et une passe décisive depuis le début de la Coupe du monde, l’attaquant de Barcelone a pesé lourd dans le bon parcours de l’Albiceleste. Suffisamment, en tout cas, pour éteindre les critiques qui l’ont régulièrement accompagné lorsqu’il évoluait sous le maillot national.
Le «défi» de Messi
[size=18]A lire aussi
Foot - CM - HOL Van Persie et Janmaat à part
Foot - CM - HOL De Jong, retour surprise ?
Foot - CM - HOL Vlaar très incertain pour les demies
Que lui était-il reproché ? De ne pas afficher le même niveau de performance en sélection qu’en club. «S’il a été élu meilleur joueur du monde, ce n’est pas pour rien, a rappelé Van Gaal. Il a inscrit beaucoup de buts avec son club, mais c’est plus difficile à réaliser au niveau international. Il veut profiter de cette Coupe du monde pour changer ça, c’est son défi, mais nous, on veut le stopper. Ça sera un gros challenge.» Pour l’atteindre, le futur entraîneur de Manchester United mise un peu sur «la chance», mais également sur la capacité de ses joueurs à «forcer (leur) chemin». Notamment sous l’impulsion d’Arjen Robben.
Avec l’attaquant du Bayern Munich (trois buts et une passe), les Pays-Bas disposent eux aussi d’une individualité capable de faire pencher la balance. «Il fait un job fantastique, a confirmé Stefan de Vrij. Il est très important pour nous, il fait un tournoi magnifique». Alors que l’issue de la rencontre pourrait dépendre du duel Robben-Messi, Van Gaal a estimé qu’entre son équipe et l’Albiceleste, «il n’y avait pas de favori». «A ce niveau-là, c’est du 50/50». Mais il a aussi rappelé que «l’Argentine est au-dessus du Costa Rica», que les Oranje avaient éliminé aux tirs au but lors du tour précédent. Et pas seulement parce qu’elle a Messi…
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Avant la demi-finale face à l'Argentine, mercredi (22h00), le sélectionneur des Pays-Bas, Louis van Gaal, n'a pas voulu faire une fixette sur Lionel Messi... dont il se méfie quand même.
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Louis van Gaal n'a pas pu éviter les questions sur Messi. (Reuters)
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Louis van Gaal a ciblé la menace. Le sélectionneur des Pays-Bas a eu beau garantir qu’il n’avait pas prévu de plan anti-Messi («On a un plan contre l’Argentine», a-t-il corrigé lorsque la question lui a été posée), le technicien n’a pas pu s’empêcher de ressortir la "Pulga" du lot avant la demi-finale programmée mercredi (22h00) à l’Arena Corinthians. Avec quatre buts et une passe décisive depuis le début de la Coupe du monde, l’attaquant de Barcelone a pesé lourd dans le bon parcours de l’Albiceleste. Suffisamment, en tout cas, pour éteindre les critiques qui l’ont régulièrement accompagné lorsqu’il évoluait sous le maillot national.
Le «défi» de Messi
[size=18]A lire aussi
Foot - CM - HOL Van Persie et Janmaat à part
Foot - CM - HOL De Jong, retour surprise ?
Foot - CM - HOL Vlaar très incertain pour les demies
Que lui était-il reproché ? De ne pas afficher le même niveau de performance en sélection qu’en club. «S’il a été élu meilleur joueur du monde, ce n’est pas pour rien, a rappelé Van Gaal. Il a inscrit beaucoup de buts avec son club, mais c’est plus difficile à réaliser au niveau international. Il veut profiter de cette Coupe du monde pour changer ça, c’est son défi, mais nous, on veut le stopper. Ça sera un gros challenge.» Pour l’atteindre, le futur entraîneur de Manchester United mise un peu sur «la chance», mais également sur la capacité de ses joueurs à «forcer (leur) chemin». Notamment sous l’impulsion d’Arjen Robben.
Avec l’attaquant du Bayern Munich (trois buts et une passe), les Pays-Bas disposent eux aussi d’une individualité capable de faire pencher la balance. «Il fait un job fantastique, a confirmé Stefan de Vrij. Il est très important pour nous, il fait un tournoi magnifique». Alors que l’issue de la rencontre pourrait dépendre du duel Robben-Messi, Van Gaal a estimé qu’entre son équipe et l’Albiceleste, «il n’y avait pas de favori». «A ce niveau-là, c’est du 50/50». Mais il a aussi rappelé que «l’Argentine est au-dessus du Costa Rica», que les Oranje avaient éliminé aux tirs au but lors du tour précédent. Et pas seulement parce qu’elle a Messi…
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Re: PAYS BAS ...L"AUTRE PAYS DU FROMAGE
[size=40]Ces cinq-là sont des artistes
Les Néerlandais ont toujours eu des artistes dans leur sélection. De Johan Cruyff à Dennis Bergkamp, sans oublier Van Basten et Robben, voici notre Top 5.
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Johan Cruyff a remporté le Ballon d'Or à trois reprises. (L'Equipe)
[/size]
1) Johan Cruyff
Premier Néerlandais Ballon d’Or, une distinction remportée trois fois (1971, 1973 et 1974), Johan Cruyff a martyrisé les défenses avec l’Ajax dans les années 70 (trois C1 en 1971, 1972, 1973) grâce à sa technique balle au pied et son agilité. Seule ombre au tableau : il n’a jamais remporté la Coupe du monde. Il n’était pourtant pas loin en 1974, mais il est passé complètement à côté de sa finale.«Cruyff voulut être à la fois au four et au moulin et le trouble qu'il était censé jeter dans l'équipe allemande se retourna contre la sienne propre, un peu à la façon d'un boomerang», avait-on écrit dans notre quotidien au lendemain de la finale perdue (1-2) contre la RFA.
2) Marco van Basten
Autre décennie, autre période glorieuse pour les Pays-Bas et autre artiste : Marco van Basten. Lui aussi Ballon d’Or à trois reprises (1988, 1989 et 1992), lui aussi vainqueur de trois Coupes d’Europe (C1 en 1989 et 1990, C2 en 1987), ce redoutable buteur a réussi là où Johan Cruyff a failli : remporter un trophée avec l’équipe des Pays-Bas. L’Euro 1988 en RFA. Une compétition qu’il a marquée de son empreinte, terminant meilleur buteur avec cinq réalisations, dont sa superbe volée en finale contre l’URSS (2-0).
3) Dennis Bergkamp
Dennis Bergkamp, c’était la classe à l’état pur. Un joueur qui faisait l’amour au ballon. Comme Cruyff et Van Basten, c'est un enfant de l'Ajax. Une technique hors du commun, du sang froid dans la surface, et... des buts de légende. Notamment celui inscrit à la dernière minute du quart de finale du Mondial 1998 contre l'Argentine (2-1). A l'instar de ses glorieux aînés, Bergkamp a soulevé plusieurs Coupes d’Europe (C2 en 1987 et C3 en 1994), a été une icône à l’étranger, à Arsenal (1995-2006), mais il n’a jamais remporté le Ballon d’Or.
4) Arjen Robben
Contrairement aux trois artistes précédemment cités, Arjen Robben n'est pas issu du centre de formation de l'Ajax. L’ailier néerlandais vient du FC Groningue. Celui qui a longtemps été surnommé l’homme de cristal pour sa propension à se blesser est entré dans la caste des très grands joueurs grâce à Jupp Heynckes. Sa technique sûre, son sens du dribble et sa vitesse (37,4 km / h au Brésil, un record en Coupe du monde), en font un des joueurs les plus redoutés de la planète. Un des plus titrés aussi (champion des Pays-Bas, d'Angleterre, d'Espagne et d'Allemagne, 4 coupes nationales et une C1). En grande forme depuis le début du Mondial, il sera l’atout numéro un des Oranje contre l’Argentine mercredi (22h00) en demi-finales.
5) Ronald Koeman
Qui a dit qu’il fallait être un joueur offensif pour être un artiste ? On peut très bien être défenseur et entrer dans cette catégorie. C’est le cas de Ronald Koeman. Dur sur l’homme, rugueux, Robocop était également un redoutable buteur, avec une spécialité : les coups francs. Pendant sa carrière, il a inscrit 193 buts. Aucun défenseur n’a fait mieux. Quant aux titres, il n’a rien à envier aux quatre autres, puisqu’il a quasiment tout gagné, marquant notamment le but de la victoire en finale de la C1 en 1992 (1-0 contre la Sampdoria). «Le premier coup franc dans un match, je le tire en force dans le mur. Comme ça, il y a des trous à la deuxième tentative.» Ronald Koeman, c’est de la poésie
Les Néerlandais ont toujours eu des artistes dans leur sélection. De Johan Cruyff à Dennis Bergkamp, sans oublier Van Basten et Robben, voici notre Top 5.
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Johan Cruyff a remporté le Ballon d'Or à trois reprises. (L'Equipe)
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1) Johan Cruyff
Premier Néerlandais Ballon d’Or, une distinction remportée trois fois (1971, 1973 et 1974), Johan Cruyff a martyrisé les défenses avec l’Ajax dans les années 70 (trois C1 en 1971, 1972, 1973) grâce à sa technique balle au pied et son agilité. Seule ombre au tableau : il n’a jamais remporté la Coupe du monde. Il n’était pourtant pas loin en 1974, mais il est passé complètement à côté de sa finale.«Cruyff voulut être à la fois au four et au moulin et le trouble qu'il était censé jeter dans l'équipe allemande se retourna contre la sienne propre, un peu à la façon d'un boomerang», avait-on écrit dans notre quotidien au lendemain de la finale perdue (1-2) contre la RFA.
2) Marco van Basten
Autre décennie, autre période glorieuse pour les Pays-Bas et autre artiste : Marco van Basten. Lui aussi Ballon d’Or à trois reprises (1988, 1989 et 1992), lui aussi vainqueur de trois Coupes d’Europe (C1 en 1989 et 1990, C2 en 1987), ce redoutable buteur a réussi là où Johan Cruyff a failli : remporter un trophée avec l’équipe des Pays-Bas. L’Euro 1988 en RFA. Une compétition qu’il a marquée de son empreinte, terminant meilleur buteur avec cinq réalisations, dont sa superbe volée en finale contre l’URSS (2-0).
3) Dennis Bergkamp
Dennis Bergkamp, c’était la classe à l’état pur. Un joueur qui faisait l’amour au ballon. Comme Cruyff et Van Basten, c'est un enfant de l'Ajax. Une technique hors du commun, du sang froid dans la surface, et... des buts de légende. Notamment celui inscrit à la dernière minute du quart de finale du Mondial 1998 contre l'Argentine (2-1). A l'instar de ses glorieux aînés, Bergkamp a soulevé plusieurs Coupes d’Europe (C2 en 1987 et C3 en 1994), a été une icône à l’étranger, à Arsenal (1995-2006), mais il n’a jamais remporté le Ballon d’Or.
4) Arjen Robben
Contrairement aux trois artistes précédemment cités, Arjen Robben n'est pas issu du centre de formation de l'Ajax. L’ailier néerlandais vient du FC Groningue. Celui qui a longtemps été surnommé l’homme de cristal pour sa propension à se blesser est entré dans la caste des très grands joueurs grâce à Jupp Heynckes. Sa technique sûre, son sens du dribble et sa vitesse (37,4 km / h au Brésil, un record en Coupe du monde), en font un des joueurs les plus redoutés de la planète. Un des plus titrés aussi (champion des Pays-Bas, d'Angleterre, d'Espagne et d'Allemagne, 4 coupes nationales et une C1). En grande forme depuis le début du Mondial, il sera l’atout numéro un des Oranje contre l’Argentine mercredi (22h00) en demi-finales.
5) Ronald Koeman
Qui a dit qu’il fallait être un joueur offensif pour être un artiste ? On peut très bien être défenseur et entrer dans cette catégorie. C’est le cas de Ronald Koeman. Dur sur l’homme, rugueux, Robocop était également un redoutable buteur, avec une spécialité : les coups francs. Pendant sa carrière, il a inscrit 193 buts. Aucun défenseur n’a fait mieux. Quant aux titres, il n’a rien à envier aux quatre autres, puisqu’il a quasiment tout gagné, marquant notamment le but de la victoire en finale de la C1 en 1992 (1-0 contre la Sampdoria). «Le premier coup franc dans un match, je le tire en force dans le mur. Comme ça, il y a des trous à la deuxième tentative.» Ronald Koeman, c’est de la poésie
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Re: PAYS BAS ...L"AUTRE PAYS DU FROMAGE
France/Monde - Demi-finales
[size=30]Un avant-goût de finale[/size]
09/07/2014 05:35
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Entre Arjen Robben et Lionel Messi, c'est aussi le titre de meilleur joueur du Mondial qui se joue. - (AFP)
Les Pays-Bas défient ce soir l’Argentine pour une place en finale. Un affrontement pimenté par le duel à distance entre Arjen Robben et Lionel Messi.
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De Lionel Messi ou d'Arjen Robben qui restera au tapis ? C'est en filigrane l'un des enjeux de la lutte que vont se livrer les Oranje et l'Albiceleste dans ce remake de la finale si controversée de la Coupe du monde 1978 (lire par ailleurs). Les deux équipes s'étaient retrouvées en quarts de finale en 1998, les Pays-Bas ayant pris leur revanche (2-1), avant de se neutraliser en phase de poules en 2006 (0-0). Mais cette fois, il s'agit ni plus ni moins que de l'avant-dernière étape avant la conquête du Graal, le 13 juillet au Maracana de Rio de Janeiro. La bataille s'annonce donc spectaculaire. Elle le sera d'autant plus qu'Argentine et Pays-Bas comptent dans leurs rangs deux immenses stars du jeu.
Louis Van Gaal " plus grand entraîneur des Pays-Bas " selon Advocaat
Côté argentin, Messi cherche à devenir l'égal du légendaire Diego Maradona en remportant l'unique titre qui manque encore à son prestigieux palmarès. Avec quatre buts inscrits, l'attaquant du FC Barcelone a jusqu'ici tenu à bout de bras sa sélection, assez quelconque depuis le début du tournoi.
L'Argentine apparaît toutefois démunie sur le front offensif, Angel Di Maria étant forfait et Sergio Aguero se remettant à peine d'une blessure à la jambe gauche. Heureusement, il reste Gonzalo Higuain qui a ouvert son compteur au Brésil lors des quarts de finale face à la Belgique (1-0).
Robben est quant à lui inarrêtable et devrait recevoir le soutien du public brésilien, traditionnellement très hostile aux Argentins. Alors que Robin Van Persie s'est éteint après le premier tour, l'ailier du Bayern Munich multiplie les rushs aux quatre coins du terrain. En plus de ses trois réalisations, il a effectué une passe décisive et a tenté neuf fois sa chance au but. Et ses dribbles (62 réussis depuis le début de la compétition) provoquent à chaque fois la panique dans la défense adverse.
Le match se jouera également sur le banc de touche. Tout oppose Louis Van Gaal, tacticien hors pair et futur entraîneur de Manchester United, et l'austère Sabella. Le technicien néerlandais est qualifié de « plus grand entraîneur des Pays-Bas » par Dick Advocaat (l'un de ses prédécesseurs) depuis qu'il a réussi un fabuleux coup de bluff en quarts de finale contre le Costa Rica en changeant de gardien pour la séance de tirs au but. Bonne pioche, le remplaçant Tim Krul a écœuré les Ticos. Reste à savoir comment le portier n° 1 Jasper Cillessen aura digéré cet affront en mondovision.
En adepte du tableau noir, Van Gaal devrait en tout cas réserver un traitement de choc à Messi. Le 3-4-3 de mise en quarts pourrait être reconduit mais Louis Van Gaal reste très secret sur ses intentions. Et la possible indisponibilité de son meilleur défenseur central, Ron Vlaar, l'ennuie sans doute beaucoup.
Le pragmatique Sabella espère de son côté marcher sur les traces de son mentor Carlos Bilardo, l'homme qui avait bâti une armée toute dévouée à Maradona en 1986 lors du dernier sacre mondial de l'Albiceleste, et refaire le même coup avec Messi pour décrocher enfin une troisième étoile. Mais une seule question l'obsède : sa défense tiendra-t-elle le coup face à la vitesse de Robben ?
le chiffre
5
C'est le nombre de matchs remportés par l'Argentine dans cette Coupe du monde.L'Albiceleste a ainsi gagné tous ses matchs. Après trois victoires au premier tour contre la Bosnie-Herzégovine, l'Iran et le Nigeria, les joueurs d'Alejandro Sabella ont été poussés en prolongations par la Suisse lors des huitièmes de finale. Angel Di Maria avait sauvé les siens dans les derniers instants du match. Les Argentins ont éliminé la Belgique au tour suivant. Ce sont les seuls à avoir réalisé le grand chelem cette année.
en bref
Fin de la malédiction pour Van Persie ?
Dès lors qu'il s'agit d'un match à élimination directe, Robin Van Persie n'a jamais marqué dans un Mondial. Après avoir débuté sa Coupe du monde en trombe avec trois buts lors des deux premiers matchs, « RVP » est depuis à l'arrêt. En 2006, il avait marqué un seul petit but, en phase des poules face à la Côte d'Ivoire. Un but aussi en 2010 face au Cameroun, au même stade. En championnat d'Europe, le bilan n'est pas plus brillant : deux buts en phase de groupes en 2008 et un seul en 2012.[/size]
[size=30]Un avant-goût de finale[/size]
09/07/2014 05:35
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Entre Arjen Robben et Lionel Messi, c'est aussi le titre de meilleur joueur du Mondial qui se joue. - (AFP)
Les Pays-Bas défient ce soir l’Argentine pour une place en finale. Un affrontement pimenté par le duel à distance entre Arjen Robben et Lionel Messi.
L'Allemagne mortifie le Brésil | |
Voir l'infographie en grand format |
De Lionel Messi ou d'Arjen Robben qui restera au tapis ? C'est en filigrane l'un des enjeux de la lutte que vont se livrer les Oranje et l'Albiceleste dans ce remake de la finale si controversée de la Coupe du monde 1978 (lire par ailleurs). Les deux équipes s'étaient retrouvées en quarts de finale en 1998, les Pays-Bas ayant pris leur revanche (2-1), avant de se neutraliser en phase de poules en 2006 (0-0). Mais cette fois, il s'agit ni plus ni moins que de l'avant-dernière étape avant la conquête du Graal, le 13 juillet au Maracana de Rio de Janeiro. La bataille s'annonce donc spectaculaire. Elle le sera d'autant plus qu'Argentine et Pays-Bas comptent dans leurs rangs deux immenses stars du jeu.
Louis Van Gaal " plus grand entraîneur des Pays-Bas " selon Advocaat
Côté argentin, Messi cherche à devenir l'égal du légendaire Diego Maradona en remportant l'unique titre qui manque encore à son prestigieux palmarès. Avec quatre buts inscrits, l'attaquant du FC Barcelone a jusqu'ici tenu à bout de bras sa sélection, assez quelconque depuis le début du tournoi.
L'Argentine apparaît toutefois démunie sur le front offensif, Angel Di Maria étant forfait et Sergio Aguero se remettant à peine d'une blessure à la jambe gauche. Heureusement, il reste Gonzalo Higuain qui a ouvert son compteur au Brésil lors des quarts de finale face à la Belgique (1-0).
Robben est quant à lui inarrêtable et devrait recevoir le soutien du public brésilien, traditionnellement très hostile aux Argentins. Alors que Robin Van Persie s'est éteint après le premier tour, l'ailier du Bayern Munich multiplie les rushs aux quatre coins du terrain. En plus de ses trois réalisations, il a effectué une passe décisive et a tenté neuf fois sa chance au but. Et ses dribbles (62 réussis depuis le début de la compétition) provoquent à chaque fois la panique dans la défense adverse.
Le match se jouera également sur le banc de touche. Tout oppose Louis Van Gaal, tacticien hors pair et futur entraîneur de Manchester United, et l'austère Sabella. Le technicien néerlandais est qualifié de « plus grand entraîneur des Pays-Bas » par Dick Advocaat (l'un de ses prédécesseurs) depuis qu'il a réussi un fabuleux coup de bluff en quarts de finale contre le Costa Rica en changeant de gardien pour la séance de tirs au but. Bonne pioche, le remplaçant Tim Krul a écœuré les Ticos. Reste à savoir comment le portier n° 1 Jasper Cillessen aura digéré cet affront en mondovision.
En adepte du tableau noir, Van Gaal devrait en tout cas réserver un traitement de choc à Messi. Le 3-4-3 de mise en quarts pourrait être reconduit mais Louis Van Gaal reste très secret sur ses intentions. Et la possible indisponibilité de son meilleur défenseur central, Ron Vlaar, l'ennuie sans doute beaucoup.
Le pragmatique Sabella espère de son côté marcher sur les traces de son mentor Carlos Bilardo, l'homme qui avait bâti une armée toute dévouée à Maradona en 1986 lors du dernier sacre mondial de l'Albiceleste, et refaire le même coup avec Messi pour décrocher enfin une troisième étoile. Mais une seule question l'obsède : sa défense tiendra-t-elle le coup face à la vitesse de Robben ?
le chiffre
5
C'est le nombre de matchs remportés par l'Argentine dans cette Coupe du monde.L'Albiceleste a ainsi gagné tous ses matchs. Après trois victoires au premier tour contre la Bosnie-Herzégovine, l'Iran et le Nigeria, les joueurs d'Alejandro Sabella ont été poussés en prolongations par la Suisse lors des huitièmes de finale. Angel Di Maria avait sauvé les siens dans les derniers instants du match. Les Argentins ont éliminé la Belgique au tour suivant. Ce sont les seuls à avoir réalisé le grand chelem cette année.
en bref
Fin de la malédiction pour Van Persie ?
Dès lors qu'il s'agit d'un match à élimination directe, Robin Van Persie n'a jamais marqué dans un Mondial. Après avoir débuté sa Coupe du monde en trombe avec trois buts lors des deux premiers matchs, « RVP » est depuis à l'arrêt. En 2006, il avait marqué un seul petit but, en phase des poules face à la Côte d'Ivoire. Un but aussi en 2010 face au Cameroun, au même stade. En championnat d'Europe, le bilan n'est pas plus brillant : deux buts en phase de groupes en 2008 et un seul en 2012.[/size]
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Re: PAYS BAS ...L"AUTRE PAYS DU FROMAGE
[size=30]Mondial: l'ombre de 1978 planera sur les retrouvailles Argentine/Pays-Bas[/size]
08/07/2014 10:58
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L'Argentin Mario Kempes (g) célebre son second but face aux Pays-Bas lors de la finale du Mondial à Buenos Aires, le 25 juin 1978 - AFP/Archives
Argentins et Néerlandais écriront mercredi en demi-finale du Mondial un nouveau chapitre de leur grand "classique", marqué par le souvenir de 1978 et le premier titre de l'Argentine à domicile en pleine dictature militaire qui a ensuite eu des répercussions sur la reine des Pays-Bas.
Le 25 juin 1978, le dictateur Jorge Videla levait les bras au ciel après le triomphe de l'Albiceleste (3-1 a.p.), en finale à Buenos Aires, devant des Néerlandais privés de Johan Cruyff, resté au pays par choix personnel.
Les cris des 71.000 spectateurs présents au stade Monumental couvraient ceux des prisonniers enfermés secrètement à dix rues de là, dans l'Ecole supérieure mécanique de l'armée (Esma), centre de torture emblématique de la dictature (1976-83).
Trente six ans plus tard, l'histoire rattrape deux pays au destin lié: la reine des Pays-Bas, Maxima Zorreguieta, qui est née et a grandi à Buenos Aires, doit composer avec un père qui fut secrétaire d’État à l'Agriculture pendant la junte militaire, qui avait fait 30.000 "disparus".
En tant qu'ancien ministre de la dictature, Jorge Zorreguieta n'avait pas été autorisé à assister au mariage princier en février 2002, ni même à la cérémonie d'intronisation du nouveau roi Willem-Alexander, l'époux de sa fille, le 30 avril 2013.
"Quand ils jouaient à River (River Plate est le club qui évolue au Monumental), selon le sens du vent, nous pouvions entendre les cris après chaque but. Cela se mélangeait avec ce qui se passait ici à l'intérieur, parce qu'il y a eu un arrêt (des tortures) avec la présence de la presse étrangère", relate la journaliste Miriam Lewin, une des survivantes de l'Esma.
"Utilisés politiquement"
Le régime militaire, malgré des appels au boycott précédant le tournoi, s'est servi de "son" Mondial pour améliorer l'image d'un pays plongé dans la terreur.
Des médias étrangers, notamment néerlandais, ont tout de même réussi à lever une partie du voile qui masquait la réalité, avant que le monde ne découvre l'ampleur de la tragédie.
"La Coupe du monde a été la campagne de propagande la plus extraordinaire et la plus géniale de la dictature militaire, et son unique succès, parce que l'autre (campagne) c'était les Malouines", explique Lewin.
En 1982, l'armée argentine avait subi un humiliant camouflet dans cet archipel de l'Atlantique Sud, après 74 jours de combats face aux Anglais.
Une polémique secoue toujours l'Argentine: la fête qui a suivi le sacre de 1978 servait-elle de caution pour la dictature ou d’échappatoire pour une société accablée par la situation politique?
Dans le documentaire "Mondial-78, l'histoire parallèle", Estela de Carlotto, la leader des Mères de la place de Mai (une association de mères de disparus) raconte qu'elle et son mari pleuraient la disparition de leur fille et d'un petit-fils pendant que sa famille célébrait les buts de l'Argentine. "Pendant que vous criez, vous étouffez les cris des torturés", disait-elle.
En 2006, Maxima, encore princesse, avait rencontré à sa demande Estela de Carlotto, dont l'association a permis de retrouver 110 enfants disparus ou volés par les militaires. "C'était une rencontre très positive. Parce qu'elle a montré qu'elle n'était pas indifférente à la violation des Droits de l'homme. Elle a une grande sensibilité et elle m'a paru très intelligente", a rapporté Carlotto à l'AFP en 2013.
Sur un autre terrain, sportif celui-là, l'Argentine s'interroge encore aujourd'hui sur le rôle des joueurs pendant le Mondial controversé.
"Il ne fait aucun doute que nous avons été utilisés politiquement, mais je ne me sens pas comme un acteur" de la dictature, dit Ricardo Villa, un des champions du monde.
Son coéquipier Daniel Bertoni, auteur du dernier but en finale, reconnaît pourtant: "Nous les avons aidés, parce qu'avec nos victoires, ils sont restés un petit peu plus longtemps au pouvoir".
Depuis la finale de 1978, l'Argentine n'a plus jamais gagné en Coupe du monde contre les Pays-Bas, qui l'ont éliminée (2-1) en quart de finale en 1998 avant de la neutraliser (0-0) en poules en 2006.
08/07/2014 10:58
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L'Argentin Mario Kempes (g) célebre son second but face aux Pays-Bas lors de la finale du Mondial à Buenos Aires, le 25 juin 1978 - AFP/Archives
Argentins et Néerlandais écriront mercredi en demi-finale du Mondial un nouveau chapitre de leur grand "classique", marqué par le souvenir de 1978 et le premier titre de l'Argentine à domicile en pleine dictature militaire qui a ensuite eu des répercussions sur la reine des Pays-Bas.
Le 25 juin 1978, le dictateur Jorge Videla levait les bras au ciel après le triomphe de l'Albiceleste (3-1 a.p.), en finale à Buenos Aires, devant des Néerlandais privés de Johan Cruyff, resté au pays par choix personnel.
Les cris des 71.000 spectateurs présents au stade Monumental couvraient ceux des prisonniers enfermés secrètement à dix rues de là, dans l'Ecole supérieure mécanique de l'armée (Esma), centre de torture emblématique de la dictature (1976-83).
Trente six ans plus tard, l'histoire rattrape deux pays au destin lié: la reine des Pays-Bas, Maxima Zorreguieta, qui est née et a grandi à Buenos Aires, doit composer avec un père qui fut secrétaire d’État à l'Agriculture pendant la junte militaire, qui avait fait 30.000 "disparus".
En tant qu'ancien ministre de la dictature, Jorge Zorreguieta n'avait pas été autorisé à assister au mariage princier en février 2002, ni même à la cérémonie d'intronisation du nouveau roi Willem-Alexander, l'époux de sa fille, le 30 avril 2013.
"Quand ils jouaient à River (River Plate est le club qui évolue au Monumental), selon le sens du vent, nous pouvions entendre les cris après chaque but. Cela se mélangeait avec ce qui se passait ici à l'intérieur, parce qu'il y a eu un arrêt (des tortures) avec la présence de la presse étrangère", relate la journaliste Miriam Lewin, une des survivantes de l'Esma.
"Utilisés politiquement"
Le régime militaire, malgré des appels au boycott précédant le tournoi, s'est servi de "son" Mondial pour améliorer l'image d'un pays plongé dans la terreur.
Des médias étrangers, notamment néerlandais, ont tout de même réussi à lever une partie du voile qui masquait la réalité, avant que le monde ne découvre l'ampleur de la tragédie.
"La Coupe du monde a été la campagne de propagande la plus extraordinaire et la plus géniale de la dictature militaire, et son unique succès, parce que l'autre (campagne) c'était les Malouines", explique Lewin.
En 1982, l'armée argentine avait subi un humiliant camouflet dans cet archipel de l'Atlantique Sud, après 74 jours de combats face aux Anglais.
Une polémique secoue toujours l'Argentine: la fête qui a suivi le sacre de 1978 servait-elle de caution pour la dictature ou d’échappatoire pour une société accablée par la situation politique?
Dans le documentaire "Mondial-78, l'histoire parallèle", Estela de Carlotto, la leader des Mères de la place de Mai (une association de mères de disparus) raconte qu'elle et son mari pleuraient la disparition de leur fille et d'un petit-fils pendant que sa famille célébrait les buts de l'Argentine. "Pendant que vous criez, vous étouffez les cris des torturés", disait-elle.
En 2006, Maxima, encore princesse, avait rencontré à sa demande Estela de Carlotto, dont l'association a permis de retrouver 110 enfants disparus ou volés par les militaires. "C'était une rencontre très positive. Parce qu'elle a montré qu'elle n'était pas indifférente à la violation des Droits de l'homme. Elle a une grande sensibilité et elle m'a paru très intelligente", a rapporté Carlotto à l'AFP en 2013.
Sur un autre terrain, sportif celui-là, l'Argentine s'interroge encore aujourd'hui sur le rôle des joueurs pendant le Mondial controversé.
"Il ne fait aucun doute que nous avons été utilisés politiquement, mais je ne me sens pas comme un acteur" de la dictature, dit Ricardo Villa, un des champions du monde.
Son coéquipier Daniel Bertoni, auteur du dernier but en finale, reconnaît pourtant: "Nous les avons aidés, parce qu'avec nos victoires, ils sont restés un petit peu plus longtemps au pouvoir".
Depuis la finale de 1978, l'Argentine n'a plus jamais gagné en Coupe du monde contre les Pays-Bas, qui l'ont éliminée (2-1) en quart de finale en 1998 avant de la neutraliser (0-0) en poules en 2006.
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Re: PAYS BAS ...L"AUTRE PAYS DU FROMAGE
- Coupe Du Monde 2014 : Pays-Bas: Van Persie s'entraîne à l'écart du groupe
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Re: PAYS BAS ...L"AUTRE PAYS DU FROMAGE
Orange mécanique ou Messi céleste ?
Publié le 09/07/2014 à 08:06
Aujourd'hui. Pays-Bas – Argentine, à 22 heures, Arena de São Paulo. Arbitre : M. Cüneyt Cakir (TUR). Qui pour défier la Mannschaft…
Il faudra bien un Messi aérien, en fin de soirée, dans l'enceinte de São Paulo, pour se jouer de la redoutable machine batave./ A .
Une équipe ultra-offensive cependant qui a du mal à concrétiser ces derniers temps, une autre qui ne se procure pas des tonnes d'occasions tout en étant hyper-réaliste. Hollande-Argentine, donc. Voilà, en somme, ce qui nous attend tout à l'heure pour l'antépénultième match du Mondial. Une partie d'échecs, colorée et contrastée, mettant aux prises deux styles. Mais il serait vraiment (trop) dommageable de réduire le bras de fer annoncé à cette équation.
Les plus de 40 ans nous ne le pardonneraient pas…
1978 : Kempes voit double
Si les deux nations se sont déjà rencontrées à quatre reprises en phase finale de Coupe du monde, pour un bilan en faveur des Oranje (2 victoires, 1 nul), le match qui comptait vraiment est revenu dans l'escarcelle des Ciel et Blanc : finale 1978, à Buenos Aires, 3-1 après prolongation pour la bande à Passarella avec deux buts de Kempes mais sans Cruyff resté au pays pour raisons personnelles (victime d'une tentative d'enlèvement !). Drôle de contexte et atmosphère tendue avec un coup d'envoi
retardé et une cérémonie de clôture boycottée par les Néerlandais.
Vingt ans plus tard, Dennis la malice
On préfère retenir l'avant-dernier affrontement entre les deux pays (l'ultime c'était à la Coupe du monde 2006 avec un 0-0 en poule), qui remonte au Mondial-98 en France, à Marseille. Dans un Vélodrome bondé, Claudio López (17e) a répondu à Kluivert (12e) ; ce score de parité durera jusqu'à la 89e et le chef-d'œuvre de Bergkamp.
Ouverture gauche-droite de 80m signée Frank De Boer pour le magicien d'Arsenal qui, pleine surface de réparation, contrôle façon porte-manteau, efface d'un crochet intérieur Ayala avant de tromper Roa lunette opposée d'une demi-volée fouettée du droit. Et Dennis paya sa demie !
Aujourd'hui, Bergkamp et Kluivert ont été remplacés par Robben et van Persie. D'autres fantastiques qui, peut-être davantage qu'une Argentine par trop soliste (seul le roi Léo…), se sont fondus dans l'ensemble batave. L'entraîneur Louis van Gaal avait étonné avec son 3-5-2 de derrière les fagots ; mais ça, c'était avant. Avant la fessée donnée au champion du monde espagnol en titre (5-1). Ses trois centraux bétonnent, les pistons coulissent sur les côtés, Sneijder distribue et le duo des «oui», devant, est en charge de la finition. Chaque joueur a son rôle, chaque rôle a son joueur.
Aucun grain de sable n'a réussi à écrouler le beau château. Jusqu'alors. Les lumières de Lionel Messi y parviendront-elles ? Là est la réponse. Dans la main, pardon le pied, gauche du N°10 blaugrana, qui a déjà sauvé des eaux sa sélection cinq fois. Soit à chaque match. Récapitulons : but vainqueur vs la Bosnie puis l'Iran ; doublé contre le Nigeria, offrande en 8e face à la Suisse, dernier relais devant la Belgique en quart.
Vous avez dit décisif ?
Publié le 09/07/2014 à 08:06
Aujourd'hui. Pays-Bas – Argentine, à 22 heures, Arena de São Paulo. Arbitre : M. Cüneyt Cakir (TUR). Qui pour défier la Mannschaft…
Il faudra bien un Messi aérien, en fin de soirée, dans l'enceinte de São Paulo, pour se jouer de la redoutable machine batave./ A .
Une équipe ultra-offensive cependant qui a du mal à concrétiser ces derniers temps, une autre qui ne se procure pas des tonnes d'occasions tout en étant hyper-réaliste. Hollande-Argentine, donc. Voilà, en somme, ce qui nous attend tout à l'heure pour l'antépénultième match du Mondial. Une partie d'échecs, colorée et contrastée, mettant aux prises deux styles. Mais il serait vraiment (trop) dommageable de réduire le bras de fer annoncé à cette équation.
Les plus de 40 ans nous ne le pardonneraient pas…
1978 : Kempes voit double
Si les deux nations se sont déjà rencontrées à quatre reprises en phase finale de Coupe du monde, pour un bilan en faveur des Oranje (2 victoires, 1 nul), le match qui comptait vraiment est revenu dans l'escarcelle des Ciel et Blanc : finale 1978, à Buenos Aires, 3-1 après prolongation pour la bande à Passarella avec deux buts de Kempes mais sans Cruyff resté au pays pour raisons personnelles (victime d'une tentative d'enlèvement !). Drôle de contexte et atmosphère tendue avec un coup d'envoi
retardé et une cérémonie de clôture boycottée par les Néerlandais.
Vingt ans plus tard, Dennis la malice
On préfère retenir l'avant-dernier affrontement entre les deux pays (l'ultime c'était à la Coupe du monde 2006 avec un 0-0 en poule), qui remonte au Mondial-98 en France, à Marseille. Dans un Vélodrome bondé, Claudio López (17e) a répondu à Kluivert (12e) ; ce score de parité durera jusqu'à la 89e et le chef-d'œuvre de Bergkamp.
Ouverture gauche-droite de 80m signée Frank De Boer pour le magicien d'Arsenal qui, pleine surface de réparation, contrôle façon porte-manteau, efface d'un crochet intérieur Ayala avant de tromper Roa lunette opposée d'une demi-volée fouettée du droit. Et Dennis paya sa demie !
Aujourd'hui, Bergkamp et Kluivert ont été remplacés par Robben et van Persie. D'autres fantastiques qui, peut-être davantage qu'une Argentine par trop soliste (seul le roi Léo…), se sont fondus dans l'ensemble batave. L'entraîneur Louis van Gaal avait étonné avec son 3-5-2 de derrière les fagots ; mais ça, c'était avant. Avant la fessée donnée au champion du monde espagnol en titre (5-1). Ses trois centraux bétonnent, les pistons coulissent sur les côtés, Sneijder distribue et le duo des «oui», devant, est en charge de la finition. Chaque joueur a son rôle, chaque rôle a son joueur.
Aucun grain de sable n'a réussi à écrouler le beau château. Jusqu'alors. Les lumières de Lionel Messi y parviendront-elles ? Là est la réponse. Dans la main, pardon le pied, gauche du N°10 blaugrana, qui a déjà sauvé des eaux sa sélection cinq fois. Soit à chaque match. Récapitulons : but vainqueur vs la Bosnie puis l'Iran ; doublé contre le Nigeria, offrande en 8e face à la Suisse, dernier relais devant la Belgique en quart.
Vous avez dit décisif ?
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Re: PAYS BAS ...L"AUTRE PAYS DU FROMAGE
[size=40]Van Gaal : «Le pire scénario»
Louis Van Gaal a fait part de sa déception après l'élimination des Pays-Bas en demi-finale de la Coupe du monde (0-0, 4 t. a.b à 2). La séance de tirs au but perdue face à l'Argentine lui a laissé un goût amer.
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34
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[/size]
«Louis Van Gaal, regrettez-vous de ne pas avoir fait rentrer Krul pour la séance de tirs au but ?
Si j’avais eu l’opportunité de le faire le rentrer, je l’aurais fait, mais j’avais déjà effectué mes trois changements. Ce n’était pas possible.
Pourquoi alors avoir procédé à vos trois changements en cours de match ?
J’ai remplacé Martins Indi par Janmaat parce qu’il avait un carton jaune. Concernant De Jong, je n’ai pas voulu prendre de risques du fait qu’il revenait de blessure. Je pensais également que Clasie nous permettrait de mieux jouer vers l’avant. Quant à van Persie, il était épuisé.
En général, je ne m’intéresse pas à ce que les gens disent. Le foot, c’est marquer un but de plus que l’adversaire, on ne l’a pas fait. On n’a pas créé grand-chose, mais l’Argentine non plus. Pourtant, il y avait Robben, Van Persie, Messi, Lavezzi… C’était un match tactique. Le perdre au penalty, c’est le pire scénario possible. C’est une grosse déception.
Pourquoi avoir décidé de laisser Vlaar tirer en premier ?
Je me pose également la question… Je vous vais faire une confidence, je lui ai demandé parce qu’il avait été le meilleur joueur sur le terrain, que je le sentais en confiance. Mais ce n’est pas facile de tirer en premier.
[/size]
Nous avons joué un tournoi fantastique. Personne n’imaginait nous voir si haut. Nous avons battu une équipe du Mexique qui était coriace, le Costa Rica qui était très bien organisé. Et ce soir (mercredi), nous sommes tombés contre l’Argentine - qui est une grande équipe - sans avoir perdu. Lors d’une séance de tirs au but, il faut un peu de chance. Romero a été très bon. Ça fait mal.
Désormais, vous allez viser la troisième place contre le Brésil ?
Je ne pense pas que ce match devrait se jouer. D’abord, ce n’est pas fair-play parce qu’on a un jour de récupération de moins que le Brésil. Ensuite, parce qu’il n’y a rien de pire que de perdre deux fois de suite après avoir fait un tournoi fantastique. Je l’avais déjà dit il y 10 ans : on ne devrait pas jouer pour cette troisième place. Ça ne consolera pas du fait de ne pas être champion.»
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Louis Van Gaal a fait part de sa déception après l'élimination des Pays-Bas en demi-finale de la Coupe du monde (0-0, 4 t. a.b à 2). La séance de tirs au but perdue face à l'Argentine lui a laissé un goût amer.
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«Louis Van Gaal, regrettez-vous de ne pas avoir fait rentrer Krul pour la séance de tirs au but ?
Si j’avais eu l’opportunité de le faire le rentrer, je l’aurais fait, mais j’avais déjà effectué mes trois changements. Ce n’était pas possible.
Pourquoi alors avoir procédé à vos trois changements en cours de match ?
J’ai remplacé Martins Indi par Janmaat parce qu’il avait un carton jaune. Concernant De Jong, je n’ai pas voulu prendre de risques du fait qu’il revenait de blessure. Je pensais également que Clasie nous permettrait de mieux jouer vers l’avant. Quant à van Persie, il était épuisé.
«On n'a pas créé grand-chose, mais l'Argentine non plus»
[size]Vous étiez présenté comme la meilleure équipe, avec le meilleur entraîneur. Est-ce une déception de ne pas aller au bout ?En général, je ne m’intéresse pas à ce que les gens disent. Le foot, c’est marquer un but de plus que l’adversaire, on ne l’a pas fait. On n’a pas créé grand-chose, mais l’Argentine non plus. Pourtant, il y avait Robben, Van Persie, Messi, Lavezzi… C’était un match tactique. Le perdre au penalty, c’est le pire scénario possible. C’est une grosse déception.
Pourquoi avoir décidé de laisser Vlaar tirer en premier ?
Je me pose également la question… Je vous vais faire une confidence, je lui ai demandé parce qu’il avait été le meilleur joueur sur le terrain, que je le sentais en confiance. Mais ce n’est pas facile de tirer en premier.
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«On ne devrait pas jouer pour cette troisième place»
[size]Quel bilan faîtes-vous de ce Mondial ?Nous avons joué un tournoi fantastique. Personne n’imaginait nous voir si haut. Nous avons battu une équipe du Mexique qui était coriace, le Costa Rica qui était très bien organisé. Et ce soir (mercredi), nous sommes tombés contre l’Argentine - qui est une grande équipe - sans avoir perdu. Lors d’une séance de tirs au but, il faut un peu de chance. Romero a été très bon. Ça fait mal.
Désormais, vous allez viser la troisième place contre le Brésil ?
Je ne pense pas que ce match devrait se jouer. D’abord, ce n’est pas fair-play parce qu’on a un jour de récupération de moins que le Brésil. Ensuite, parce qu’il n’y a rien de pire que de perdre deux fois de suite après avoir fait un tournoi fantastique. Je l’avais déjà dit il y 10 ans : on ne devrait pas jouer pour cette troisième place. Ça ne consolera pas du fait de ne pas être champion.»
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Re: PAYS BAS ...L"AUTRE PAYS DU FROMAGE
[size=30]ondial: Robben et Messi, un match dans l'ombre[/size]
10/07/2014 01:33
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Le Néerlandais Arjen Robben agacé, face à l'Argentine, le 9 juillet 2014 à Sao Paulo - AFP Nelson Almeida
Le spectacle promis par le duel à distance entre l'Argentin Lionel Messi et le Néerlandais Arjen Robben a laissé sur leur faim les 63.267 spectateurs de l'Arena Corinthians de Sao Paulo mercredi lors d'une demi-finale de piètre facture remportée aux tirs au but par l'Albiceleste.
A mille lieues du festival offensif de la veille (7-1) entre des Allemands déchaînés face aux pauvres Brésiliens, les stars de la seconde demi-finale ont semblé jouer avec le frein à main.
Les défenses ont sans cesse pris le dessus et le spectacle s'en est forcément ressenti. Et le match qui a accouché d'un triste 0-0 n'a désigné un vainqueur que via les tirs au but.
Durant les 120 minutes de jeu, ceux qui sont considérés comme les deux meilleurs joueurs du tournoi ont été quasi invisibles.
Il faut dire que les deux hommes ont fait l'objet d'une surveillance très rapprochée, constamment pris entre deux joueurs.
Balle de match Robben à la 90e
Robben, qui a sans cesse changé de côté pour tenter de trouver de l'espace, a souvent buté tantôt sur Marcos Rojo, tantôt sur Martin Demichelis quand ce n'était pas Javier Mascherano qui venait tacler, voire même prendre de vitesse le Néerlandais.
L'ailier du Bayern n'a quasiment pas touché le "Brazuca" durant les 45 premières minutes. Frustrant.
Auteur de trois buts et d'une passe décisive depuis le début du tournoi, Robben n'a pas eu la même influence mercredi que lors des matches précédents.
A la 90e, il aurait toutefois pu propulser les siens au paradis en s'infiltrant dans la défense sud-américaine mais l'excellent Mascherano est parvenu à le contrer in extremis.
Ses équipiers ont semblé s'en remettre à lui durant la prolongation en lui confiant régulièrement le ballon mais après les 120 minutes du quart de finale face au Costa Rica, la fraîcheur lui a manqué.
Messi a lui demandé beaucoup de ballons mais sans en faire forcément bon usage. Que de pertes de balles et de mauvaises passes inhabituelles! Ce n'était pas du grand Messi. Son coup franc au quart d'heure était bien trop mou pour inquiéter le gardien Jasper Cillessen.
Enfermé par cinq défenseurs
"La Pulga" s'est employée à user la défense néerlandaise, notamment Bruno Martins Indi parfois obligé de commettre la faute et averti peu avant la pause, avant de quitter ses partenaires à la pause. Mais les Néerlandais ont tenu.
"On joue contre l'Argentine, pas contre Messi", avait déclaré Louis van Gaal mardi. Reste que le sélectionneur néerlandais avait mis en place un schéma destiné à ce que le N.10 de l'Albiceleste touche le moins possible le ballon.
Messi, quatre buts depuis le début du tournoi, a été remarquablement tenu hors du match par les défenseurs durant 120 minutes.
Pas né de la dernière pluie, Van Gaal avait pris ses précautions avec cinq défenseurs et deux milieux défensifs.
"Lionel Messi a réussi de grandes choses en club. Il a tout gagner avec le Barça alors qu'il en va différemment avec l'Argentine. Je crois qu'il veut changer cela", avait redouté le sélectionneur néerlandais mardi.
Auteur d'un des quatre tirs au but réussi, Messi est à une finale d'y parvenir. Mais il devra montrer un autre visage face à l'Allemagne.
10/07/2014 01:33
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Le Néerlandais Arjen Robben agacé, face à l'Argentine, le 9 juillet 2014 à Sao Paulo - AFP Nelson Almeida
Le spectacle promis par le duel à distance entre l'Argentin Lionel Messi et le Néerlandais Arjen Robben a laissé sur leur faim les 63.267 spectateurs de l'Arena Corinthians de Sao Paulo mercredi lors d'une demi-finale de piètre facture remportée aux tirs au but par l'Albiceleste.
A mille lieues du festival offensif de la veille (7-1) entre des Allemands déchaînés face aux pauvres Brésiliens, les stars de la seconde demi-finale ont semblé jouer avec le frein à main.
Les défenses ont sans cesse pris le dessus et le spectacle s'en est forcément ressenti. Et le match qui a accouché d'un triste 0-0 n'a désigné un vainqueur que via les tirs au but.
Durant les 120 minutes de jeu, ceux qui sont considérés comme les deux meilleurs joueurs du tournoi ont été quasi invisibles.
Il faut dire que les deux hommes ont fait l'objet d'une surveillance très rapprochée, constamment pris entre deux joueurs.
Balle de match Robben à la 90e
Robben, qui a sans cesse changé de côté pour tenter de trouver de l'espace, a souvent buté tantôt sur Marcos Rojo, tantôt sur Martin Demichelis quand ce n'était pas Javier Mascherano qui venait tacler, voire même prendre de vitesse le Néerlandais.
L'ailier du Bayern n'a quasiment pas touché le "Brazuca" durant les 45 premières minutes. Frustrant.
Auteur de trois buts et d'une passe décisive depuis le début du tournoi, Robben n'a pas eu la même influence mercredi que lors des matches précédents.
A la 90e, il aurait toutefois pu propulser les siens au paradis en s'infiltrant dans la défense sud-américaine mais l'excellent Mascherano est parvenu à le contrer in extremis.
Ses équipiers ont semblé s'en remettre à lui durant la prolongation en lui confiant régulièrement le ballon mais après les 120 minutes du quart de finale face au Costa Rica, la fraîcheur lui a manqué.
Messi a lui demandé beaucoup de ballons mais sans en faire forcément bon usage. Que de pertes de balles et de mauvaises passes inhabituelles! Ce n'était pas du grand Messi. Son coup franc au quart d'heure était bien trop mou pour inquiéter le gardien Jasper Cillessen.
Enfermé par cinq défenseurs
"La Pulga" s'est employée à user la défense néerlandaise, notamment Bruno Martins Indi parfois obligé de commettre la faute et averti peu avant la pause, avant de quitter ses partenaires à la pause. Mais les Néerlandais ont tenu.
"On joue contre l'Argentine, pas contre Messi", avait déclaré Louis van Gaal mardi. Reste que le sélectionneur néerlandais avait mis en place un schéma destiné à ce que le N.10 de l'Albiceleste touche le moins possible le ballon.
Messi, quatre buts depuis le début du tournoi, a été remarquablement tenu hors du match par les défenseurs durant 120 minutes.
Pas né de la dernière pluie, Van Gaal avait pris ses précautions avec cinq défenseurs et deux milieux défensifs.
"Lionel Messi a réussi de grandes choses en club. Il a tout gagner avec le Barça alors qu'il en va différemment avec l'Argentine. Je crois qu'il veut changer cela", avait redouté le sélectionneur néerlandais mardi.
Auteur d'un des quatre tirs au but réussi, Messi est à une finale d'y parvenir. Mais il devra montrer un autre visage face à l'Allemagne.
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Re: PAYS BAS ...L"AUTRE PAYS DU FROMAGE
Mondial: l'Argentine au rendez-vous de la finale au bout du suspense
10/07/2014 01:28
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Le gardien argentin Sergio Romero arrête le tir au but du Néerlandais Wesley Sneijder, le 9 juillet 2014 à Sao Paulo - AFP Damien Meyer
L'Argentine de Lionel Messi a gagné le droit de défier l'Allemagne en finale du Mondial-2014, mercredi à Sao Paulo, pour un remake de celles de 1986 et 1990, en s'imposant face aux Pays-Bas au bout du suspense (0-0 a.p., 4-2 t.a.b), au terme d'une rencontre terne et extrêmement décevante sur le plan du jeu.
La star du FC Barcelone n'a donc plus qu'une étape à franchir pour rejoindre dans les annales l'idole du peuple argentin, Diego Maradona, sacré en 1986. Il aura d'ailleurs l'occasion de venger l'honneur du "Pibe de oro", en larmes après son revers contre la Nationalmannschaft quatre ans plus tard (1-0), et tentera ainsi de décrocher enfin cette troisième étoile qui se refuse depuis 28 ans à son pays.
Il peut d'ores et déjà remercier Sergio Romero, le héros improbable du match. Remplaçant à Monaco, le gardien argentin a repoussé deux tirs au but néerlandais à l'issue de la prolongation, accaparant enfin la lumière après avoir été tapi dans l'ombre sur le Rocher. Une revanche éclatante pour le portier, qui a ciré le banc toute la saison en Ligue 1.
Mais qu'importe la manière et qu'importe l'identité du sauveur: l'Argentine est en finale au Brésil, son plus vieil ennemi, et cela suffit au bonheur des supporteurs de l'Albiceleste, en nombre à l'Arena de Sao Paulo. Le dernier trophée majeur des Argentins date de 1993 (Copa America), c'est dire l'excitation des fans avant le grand soir prévu dimanche au Maracana de Rio de Janeiro.
Les Pays-Bas, vice-champions du monde, ne sont eux pas parvenus à rééditer leur performance de 2010 et vont de nouveau quitter une Coupe du monde sans trophée, une mauvaise habitude que la science de Louis Van Gaal et le talent d'Arjen Robben n'ont pas réussi à effacer.
Vingt-quatre heures après l'humiliation infligée par l'Allemagne au Brésil sur son sol (7-1), le spectacle n'a pas été au rendez-vous sous la pluie battante de Sao Paulo. On attendait notamment le duel haut de gamme entre les deux grandes stars du tournoi, Lionel Messi et Arjen Robben. Les deux vedettes ont été quasiment invisibles.
Messi et Robben transparents
"Leo" a eu la désagréable surprise d'apprendre la titularisation du rugueux Nigel De Jong, chargé de lui gâcher la fête. Quatre ans après son geste de kung-fu en finale de la Coupe du monde sur le torse de Xabi Alonso, le milieu de Manchester City a parfaitement rempli son rôle en muselant la "Pulga" argentine sans avoir besoin de sortir la boîte à gifles.
Messi a bien essayé quelques percées mais son influence a été minime sur le jeu de son équipe, deux, voire trois joueurs adverses le prenant systématiquement au marquage. D'un point de vue tactique, le 3-5-2 de Louis Van Gaal a fonctionné et Ron Vlaar, la tour de contrôle batave, a beau ne pas être le plus rapide des défenseurs, il n'a pas connu trop de soucis pour annihiler les rares actions argentines.
Sans Angel Di Maria, forfait, et avec un Kun Agüero blessé à la fin du premier tour et entré trop tardivement (82e), les troupes d'Alejandro Sabella ne pouvaient s'en remettre qu'au génie de Messi. Mais celui-ci n'avait plus la force pour être l'homme à tout faire de son équipe, après l'avoir porté à bout de bras durant quatre semaines. Côté argentin, c'est surtout Javier Mascherano qui s'est distingué au milieu dans son rôle de sentinelle.
Robben a été encore plus transparent. Le supersonique attaquant "oranje" représentait la principale menace pour une défense albiceleste réputée friable. Il n'a jamais réussi à faire de grosses différences balle au pied.
Un coup-franc sans conséquences de Messi (14e), une tête d'Ezequiel Garay, largement au-dessus (24e), deux tentatives lointaines de Sneijder (12e, 49e) et deux balles de match gâchées par Gonzalo Higuain (76e) et Robben (90e): c'est tout ce que le public a eu à se mettre sous la dent en 120 minutes avant la dramatique séance de tirs au but.
Un menu d'une pauvreté affligeante pour une demi-finale d'un Mondial, surtout après le festival allemand de la veille. Que le héros de la rencontre ait été un gardien oublié dans le Championnat de France suffit à décrire le niveau d'ensemble de la partie. Mais l'Argentine n'en a cure. Elle est à une marche du sommet.
10/07/2014 01:28
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Le gardien argentin Sergio Romero arrête le tir au but du Néerlandais Wesley Sneijder, le 9 juillet 2014 à Sao Paulo - AFP Damien Meyer
L'Argentine de Lionel Messi a gagné le droit de défier l'Allemagne en finale du Mondial-2014, mercredi à Sao Paulo, pour un remake de celles de 1986 et 1990, en s'imposant face aux Pays-Bas au bout du suspense (0-0 a.p., 4-2 t.a.b), au terme d'une rencontre terne et extrêmement décevante sur le plan du jeu.
La star du FC Barcelone n'a donc plus qu'une étape à franchir pour rejoindre dans les annales l'idole du peuple argentin, Diego Maradona, sacré en 1986. Il aura d'ailleurs l'occasion de venger l'honneur du "Pibe de oro", en larmes après son revers contre la Nationalmannschaft quatre ans plus tard (1-0), et tentera ainsi de décrocher enfin cette troisième étoile qui se refuse depuis 28 ans à son pays.
Il peut d'ores et déjà remercier Sergio Romero, le héros improbable du match. Remplaçant à Monaco, le gardien argentin a repoussé deux tirs au but néerlandais à l'issue de la prolongation, accaparant enfin la lumière après avoir été tapi dans l'ombre sur le Rocher. Une revanche éclatante pour le portier, qui a ciré le banc toute la saison en Ligue 1.
Mais qu'importe la manière et qu'importe l'identité du sauveur: l'Argentine est en finale au Brésil, son plus vieil ennemi, et cela suffit au bonheur des supporteurs de l'Albiceleste, en nombre à l'Arena de Sao Paulo. Le dernier trophée majeur des Argentins date de 1993 (Copa America), c'est dire l'excitation des fans avant le grand soir prévu dimanche au Maracana de Rio de Janeiro.
Les Pays-Bas, vice-champions du monde, ne sont eux pas parvenus à rééditer leur performance de 2010 et vont de nouveau quitter une Coupe du monde sans trophée, une mauvaise habitude que la science de Louis Van Gaal et le talent d'Arjen Robben n'ont pas réussi à effacer.
Vingt-quatre heures après l'humiliation infligée par l'Allemagne au Brésil sur son sol (7-1), le spectacle n'a pas été au rendez-vous sous la pluie battante de Sao Paulo. On attendait notamment le duel haut de gamme entre les deux grandes stars du tournoi, Lionel Messi et Arjen Robben. Les deux vedettes ont été quasiment invisibles.
Messi et Robben transparents
"Leo" a eu la désagréable surprise d'apprendre la titularisation du rugueux Nigel De Jong, chargé de lui gâcher la fête. Quatre ans après son geste de kung-fu en finale de la Coupe du monde sur le torse de Xabi Alonso, le milieu de Manchester City a parfaitement rempli son rôle en muselant la "Pulga" argentine sans avoir besoin de sortir la boîte à gifles.
Messi a bien essayé quelques percées mais son influence a été minime sur le jeu de son équipe, deux, voire trois joueurs adverses le prenant systématiquement au marquage. D'un point de vue tactique, le 3-5-2 de Louis Van Gaal a fonctionné et Ron Vlaar, la tour de contrôle batave, a beau ne pas être le plus rapide des défenseurs, il n'a pas connu trop de soucis pour annihiler les rares actions argentines.
Sans Angel Di Maria, forfait, et avec un Kun Agüero blessé à la fin du premier tour et entré trop tardivement (82e), les troupes d'Alejandro Sabella ne pouvaient s'en remettre qu'au génie de Messi. Mais celui-ci n'avait plus la force pour être l'homme à tout faire de son équipe, après l'avoir porté à bout de bras durant quatre semaines. Côté argentin, c'est surtout Javier Mascherano qui s'est distingué au milieu dans son rôle de sentinelle.
Robben a été encore plus transparent. Le supersonique attaquant "oranje" représentait la principale menace pour une défense albiceleste réputée friable. Il n'a jamais réussi à faire de grosses différences balle au pied.
Un coup-franc sans conséquences de Messi (14e), une tête d'Ezequiel Garay, largement au-dessus (24e), deux tentatives lointaines de Sneijder (12e, 49e) et deux balles de match gâchées par Gonzalo Higuain (76e) et Robben (90e): c'est tout ce que le public a eu à se mettre sous la dent en 120 minutes avant la dramatique séance de tirs au but.
Un menu d'une pauvreté affligeante pour une demi-finale d'un Mondial, surtout après le festival allemand de la veille. Que le héros de la rencontre ait été un gardien oublié dans le Championnat de France suffit à décrire le niveau d'ensemble de la partie. Mais l'Argentine n'en a cure. Elle est à une marche du sommet.
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Re: PAYS BAS ...L"AUTRE PAYS DU FROMAGE
[size=33]Mondial 2014. L'Argentine en finale au bout du suspense ![/size]
Brésil - 00h46 - 0
écouter
L'Argentine s'est qualifiée pour la finale du Mondial en battant les Pays-Bas au bout d'un match ennuyeux et vierge de but, après la séance de penalties (0-0, 4-2 tab.)
24 ans après, l'Argentine goûtera de nouveau à une finale de Coupe du monde. Face à des Pays-Bas qu'elle n'avait plus battu depuis 1978, l'Albiceleste s'est imposé au terme de la séance de tirs au but. Les Sud-Américains ont rendu le plus bel des hommages à Alfredo Di Stefano, décédé lundi à 88 ans.
Les deux formations ont joué leur place en finale du Mondial sur une séance de tirs au but. Une « habitude » pour les Pays-Bas qui avaient sorti le Costa Rica en quart de finale. Mais Van Gaal n’a pas pu utiliser son joker,Tim Krul, entré en jeu face au Costa Rica.
Défenses verrouillées
Cette fois, les Pays-Bas n'ont pas réédité leur performance de 2010, en finale face à l'Espagne. Ron Vlaar, l'un des meilleurs joueurs néerlandais du tournoi, a manqué son tir au but, tout comme Welsey Sneijder. En face, Messi, Garay, Agüero et Rodriguez ont qualifié l'Argentine. Une qualification pour une quatrième finale de Coupe du monde, qui plus est sur les terres de l'ennemi juré.
Si les spectateurs s'attendaient au même festival que la veille entre l'Allemagne et le Brésil (7-1), ils ont été déçus. La faute aux défenses qui ont parfaitement verrouillé n’obligeant Cillessen et Romero qu’à de rares interventions.
L'Argentine affrontera l'Allemagne. | AFP
Possesseurs du ballon en première période, les Argentins ont laissé le contrôle du jeu aux Oranje, espérant profiter des contres et de la vitesse de Messi, Perez et Lavezzi. Dominés dans le jeu en début de rencontre, les Néerlandais ont fait le dos rond, usant de leur puissance physique pour contrer les rapides attaquants argentins. Mais devant, calme plat. Robben et Van Persie étaient privés de ballon, eux aussi bien pris par la défense sud-américaine.
Messi et Robben, soirée difficile
Peu enlevée, la seconde période a surtout été marquée par les fautes des 22 acteurs, le terrain rendu glissant par la pluie et la tension palpable qui a annihilé les joueurs.
Attendus comme les sauveurs Robben et Messi ont globalement déçu. Preuve de la difficile soirée vécue, l’attaquant argentin n’a pas touché un seul ballon dans la surface adverse. Robben aurait pu forcer le destin des Pays-Bas à la 91e minute. Sur une déviation de l’extérieur du pied par Sneijder pour Robben, l’attaquant a vu le retour de Mascherano l’empêcher de frapper à bout portant.
Au bout de l’ennui des prolongations, l’Argentine a eu deux balles de match. Délesté de son vis-à-vis Palacio a d’abord manqué son lob sur Cillessen en n’appuyant pas assez sa tête (116’), ensuite la reprise de volée de Rodriguez après un centre au second poteau de Messi n’a pas inquiété le portier batave (118’).
PAYS-BAS - ARGENTINE : 0-0, 4-2 tab.
63 267 spectateurs. Estádio Arena Corinthians. À São Paulo.
Arbitre : M. Cüneyt Çakir.
AVERTISSEMENTS. Pays-Bas : Martins Indi (45'), Huntelaar (105') - Demichelis (49')
PAYS-BAS : Cillessen - Kuyt, Vlaar, de Vrij, Martins Indi (Janmaat 46'), Blind - Wijnaldum, de Jong (Clasie 63') - Sneijder - Robben, van Persie (cap.) (Huntelaar 96'). Sélectionneur : Louis van Gaal.
ARGENTINE : Romero - Zabaleta, Demichelis, Garay, Roja - Biglia, Mascherano, E. Pérez (Palacio 81') - Higuaín (Agüero 82'), Messi (cap.), Lavezzi (M. Rodriguez 101'). Sélectionneur : Alejandro Sabella.
Brésil - 00h46 - 0
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- L'Argentine célèbre son accession en demi-finale. | AFP
- Sergio Romero a détourné deux penalties. | AFP
- Jasper Cillessen a touché le tir au but de Maxi Rodriguez mais les Pays-Bas échouent en demies. | EPA / MAXPPP
- Alejandro Sabella peut exulter : l'Argentine est en finale du Mondial. | Reuters
- Ezequiel Garay et Robin van Persie. | Reuters
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L'Argentine s'est qualifiée pour la finale du Mondial en battant les Pays-Bas au bout d'un match ennuyeux et vierge de but, après la séance de penalties (0-0, 4-2 tab.)
24 ans après, l'Argentine goûtera de nouveau à une finale de Coupe du monde. Face à des Pays-Bas qu'elle n'avait plus battu depuis 1978, l'Albiceleste s'est imposé au terme de la séance de tirs au but. Les Sud-Américains ont rendu le plus bel des hommages à Alfredo Di Stefano, décédé lundi à 88 ans.
Les deux formations ont joué leur place en finale du Mondial sur une séance de tirs au but. Une « habitude » pour les Pays-Bas qui avaient sorti le Costa Rica en quart de finale. Mais Van Gaal n’a pas pu utiliser son joker,Tim Krul, entré en jeu face au Costa Rica.
Défenses verrouillées
Cette fois, les Pays-Bas n'ont pas réédité leur performance de 2010, en finale face à l'Espagne. Ron Vlaar, l'un des meilleurs joueurs néerlandais du tournoi, a manqué son tir au but, tout comme Welsey Sneijder. En face, Messi, Garay, Agüero et Rodriguez ont qualifié l'Argentine. Une qualification pour une quatrième finale de Coupe du monde, qui plus est sur les terres de l'ennemi juré.
Si les spectateurs s'attendaient au même festival que la veille entre l'Allemagne et le Brésil (7-1), ils ont été déçus. La faute aux défenses qui ont parfaitement verrouillé n’obligeant Cillessen et Romero qu’à de rares interventions.
L'Argentine affrontera l'Allemagne. | AFP
Possesseurs du ballon en première période, les Argentins ont laissé le contrôle du jeu aux Oranje, espérant profiter des contres et de la vitesse de Messi, Perez et Lavezzi. Dominés dans le jeu en début de rencontre, les Néerlandais ont fait le dos rond, usant de leur puissance physique pour contrer les rapides attaquants argentins. Mais devant, calme plat. Robben et Van Persie étaient privés de ballon, eux aussi bien pris par la défense sud-américaine.
Messi et Robben, soirée difficile
Peu enlevée, la seconde période a surtout été marquée par les fautes des 22 acteurs, le terrain rendu glissant par la pluie et la tension palpable qui a annihilé les joueurs.
Attendus comme les sauveurs Robben et Messi ont globalement déçu. Preuve de la difficile soirée vécue, l’attaquant argentin n’a pas touché un seul ballon dans la surface adverse. Robben aurait pu forcer le destin des Pays-Bas à la 91e minute. Sur une déviation de l’extérieur du pied par Sneijder pour Robben, l’attaquant a vu le retour de Mascherano l’empêcher de frapper à bout portant.
Au bout de l’ennui des prolongations, l’Argentine a eu deux balles de match. Délesté de son vis-à-vis Palacio a d’abord manqué son lob sur Cillessen en n’appuyant pas assez sa tête (116’), ensuite la reprise de volée de Rodriguez après un centre au second poteau de Messi n’a pas inquiété le portier batave (118’).
PAYS-BAS - ARGENTINE : 0-0, 4-2 tab.
63 267 spectateurs. Estádio Arena Corinthians. À São Paulo.
Arbitre : M. Cüneyt Çakir.
AVERTISSEMENTS. Pays-Bas : Martins Indi (45'), Huntelaar (105') - Demichelis (49')
PAYS-BAS : Cillessen - Kuyt, Vlaar, de Vrij, Martins Indi (Janmaat 46'), Blind - Wijnaldum, de Jong (Clasie 63') - Sneijder - Robben, van Persie (cap.) (Huntelaar 96'). Sélectionneur : Louis van Gaal.
ARGENTINE : Romero - Zabaleta, Demichelis, Garay, Roja - Biglia, Mascherano, E. Pérez (Palacio 81') - Higuaín (Agüero 82'), Messi (cap.), Lavezzi (M. Rodriguez 101'). Sélectionneur : Alejandro Sabella.
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Re: PAYS BAS ...L"AUTRE PAYS DU FROMAGE
[size=32]Mondial 2014 : les Pays-Bas terminent 3ème, le Brésil 4ème[/size]
PUBLIÉ LE SAMEDI 12/07/2014 À 23H48
Le Brésil a subi une nouvelle lourde défaite ce samedi pour le match comptant pour la troisième place de la Coupe du monde, sur le score de 3-0 face aux Pays-Bas.
Les Oranje terminent donc troisième de la compétition devant le Brésil quatrième.
PUBLIÉ LE SAMEDI 12/07/2014 À 23H48
Le Brésil a subi une nouvelle lourde défaite ce samedi pour le match comptant pour la troisième place de la Coupe du monde, sur le score de 3-0 face aux Pays-Bas.
Les Oranje terminent donc troisième de la compétition devant le Brésil quatrième.
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Re: PAYS BAS ...L"AUTRE PAYS DU FROMAGE
Mondial 2014 : les Pays-Bas troisièmes, le Brésil de nouveau humilié
13 COMMENTAIRES
Publié le 13/07/2014 à 07h30 , modifié le 13/07/2014 à 08h39 par
SudOuest.fr, avec AFP
Les Pays-Bas ont battu le Brésil 3 à 0 lors de la finale pour la troisième place samedi à Brasilia
Brésil
Pays-Bas
[size=58]0-3[/size]
Mi-temps0 - 2
Stade : Mané Garrincha (Brasilia, Brésil)
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ACTIONS
Buts
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[size][size]
Cartons
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[size][size]
Remplacements
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[size][size]
COMPOSITIONS D'ÉQUIPES
4-2-3-13-5-2
[/size][/size]
[size][size]
[/size][/size]
[size][size]
DA SILVA
Thiago
N°3 - Défenseur
Brésil
Coupe du Monde
6 matches
1 buts
1 passes décisives
95 min. / match
3 avertissements
[/size]
T
rois jours après le terrible 7 à 1 face à l'Allemagne, le Brésil ne s'est pas rattrapé. Les Pays-Bas ont pris la troisième place du Mondial 2014 en humiliant une nouvelle fois la Seleçao 3 à 0 dans la petite finale, samedi au stade Mané-Garrincha de Brasilia,
Le sélectionneur Luiz Felipe Scolari et l'avant-centre Fred, sur le banc, ont été hués à leur entrée dans le stade tandis que Neymar, blessé mais en tenue sur le banc, a été acclamé.
Le coeur n'y était plus pour les quintuples champions du monde qui visaient le sacre suprême sur leurs terres.
Finalistes en 2010, les Oranje de Louis van Gaal en voulaient sans doute un peu plus dans ce rendez-vous où la motivation est toujours très difficile à trouver. Triples finalistes (1974, 1978 et 2010), les Bataves quittent le tournoi sans avoir connu la défaite.
Etrillée en demi-finales, la Seleçao ne s'est jamais vraiment montrée dangereuse face aux Pays-Bas, qui restaient sur une cruelle désillusion devant l'Argentine, qualifiée pour la finale aux tirs aux buts (0-0, 4 t.a.b. 2).
Malgré six changements, dont le retour de suspension de son capitaine Thiago Silva et la titularisation de Jô en attaque à la place de Fred, la Seleçao n'a guère trouvé plus de solutions qu'avant.
© PHOTO AFP VANDERLEI ALMEIDA
Après un peu plus d'un quart d'heure, le Brésil, sans défense ou presque et sans grande conviction devant, était menée 2 à 0.
Dès la 2e minute, Robben était accroché par Thiago Silva à la limite de la surface. L'arbitre algérien Djamale Haimoudi n'hésitait pas: il désignait le point de penalty et donnait un carton jaune au capitaine brésilien. Van Persie se présentait et trompait Julio Cesar (3).
© PHOTO AFP FABRICE COFFRINI
© PHOTO AFP FABRICE COFFRINI
Puis, un centre de De Guzman, remplaçant de dernière minute de Sneijder blessé à l'échauffement, était renvoyé en catastrophe par David Luiz vers Blind, étrangement seul, qui trompait d'un tir dans la lucarne le portier auriverde (17).
Les Auriverde tentaient bien de se porter à l'attaque mais de façon désordonnée et peu percutante pour tromper de solides Néerlandais. Leur gardien Cillessen n'était guère mis à contribution hormis sur de rares tirs cadrés peu appuyés.
Cette finale de consolation, dont l'intérêt est régulièrement remis en cause, sombrait dans l'ennui et l'à-peu près, les deux équipes semblant avoir hâte d'en finir. Et puis Wijnaldum enfonçait le clou dans le temps additionnel (90+1) d'une reprise à bout portant.
© PHOTO AFP DAMIEN MEYER
L'histoire -surtout les statisticiens- retiendra que pour la première fois les Pays-Bas terminent 3e d'un Mondial et que le Brésil hérite de la 4e place pour la deuxième fois après 1974.
© PHOTO AFP EVARISTO SA
[/size]
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Publié le 13/07/2014 à 07h30 , modifié le 13/07/2014 à 08h39 par
SudOuest.fr, avec AFP
Les Pays-Bas ont battu le Brésil 3 à 0 lors de la finale pour la troisième place samedi à Brasilia
Samedi 12 juillet 2014 à 22:00
Brésil
Pays-Bas
[size=58]0-3[/size]
Mi-temps0 - 2
Arbitre : Djamel Haimoudi
[size]Stade : Mané Garrincha (Brasilia, Brésil)
[/size]
68034 spectateurs [ltr](98%)[/ltr]
[size][size]ACTIONS
Buts
[/size][/size]
- 3'
Van Persiesur pénalty - 16'
Blind - 90'+1
WijnaldumPasseur Janmaat
[size][size]
Cartons
[/size][/size]
- 2'Thiago Silva
9'
Robben - 54'Fernandinho
36'
De Guzmán - 68'Oscar
[size][size]
Remplacements
[/size][/size]
- 46'Luiz Gustavo
par Fernandinho
70'
Blindpar Janmaat - 57'Paulinho
par Hernanes
90'
Clasiepar Veltman - 73'Ramires
par Hulk
90'+3
Cillessenpar Vorm
[size][size]
COMPOSITIONS D'ÉQUIPES
4-2-3-13-5-2
[/size][/size]
- TITULAIRES
- REMPLAÇANTS
[size][size]
[/size][/size]
- 3Thiago Silva
- 4David Luiz
- 8Paulinho
- 11Oscar
- 12Júlio César
- 14Maxwell
- 16Ramires
- 17Luiz Gustavo
- 19Willian
- 21Jô
- 23Maicon
- 1Cillessen
- 2Vlaar
- 3De Vrij
- 4Martins Indi
- 5Blind
- 8De Guzmán
- 9Van Persie
- 11Robben
- 15Kuyt
- 16Clasie
- 20Wijnaldum
- 1Jefferson
- 2Dani Alves
- 6Marcelo
- 9Fred
- 13Dante
- 15Henrique
- 20Bernard
- 22Victor
- 5Fernandinho
- 7Hulk
- 18Hernanes
- 12Verhaegh
- 14Kongolo
- 17Lens
- 19Huntelaar
- 21Depay
- 23Krul
- 7Janmaat
- 13Veltman
- 22Vorm
[size][size]
DA SILVA
Thiago
N°3 - Défenseur
Brésil
Coupe du Monde
6 matches
1 buts
1 passes décisives
95 min. / match
3 avertissements
[/size]
T
rois jours après le terrible 7 à 1 face à l'Allemagne, le Brésil ne s'est pas rattrapé. Les Pays-Bas ont pris la troisième place du Mondial 2014 en humiliant une nouvelle fois la Seleçao 3 à 0 dans la petite finale, samedi au stade Mané-Garrincha de Brasilia,
Le sélectionneur Luiz Felipe Scolari et l'avant-centre Fred, sur le banc, ont été hués à leur entrée dans le stade tandis que Neymar, blessé mais en tenue sur le banc, a été acclamé.
Le coeur n'y était plus pour les quintuples champions du monde qui visaient le sacre suprême sur leurs terres.
Finalistes en 2010, les Oranje de Louis van Gaal en voulaient sans doute un peu plus dans ce rendez-vous où la motivation est toujours très difficile à trouver. Triples finalistes (1974, 1978 et 2010), les Bataves quittent le tournoi sans avoir connu la défaite.
Etrillée en demi-finales, la Seleçao ne s'est jamais vraiment montrée dangereuse face aux Pays-Bas, qui restaient sur une cruelle désillusion devant l'Argentine, qualifiée pour la finale aux tirs aux buts (0-0, 4 t.a.b. 2).
Malgré six changements, dont le retour de suspension de son capitaine Thiago Silva et la titularisation de Jô en attaque à la place de Fred, la Seleçao n'a guère trouvé plus de solutions qu'avant.
© PHOTO AFP VANDERLEI ALMEIDA
Après un peu plus d'un quart d'heure, le Brésil, sans défense ou presque et sans grande conviction devant, était menée 2 à 0.
Dès la 2e minute, Robben était accroché par Thiago Silva à la limite de la surface. L'arbitre algérien Djamale Haimoudi n'hésitait pas: il désignait le point de penalty et donnait un carton jaune au capitaine brésilien. Van Persie se présentait et trompait Julio Cesar (3).
© PHOTO AFP FABRICE COFFRINI
© PHOTO AFP FABRICE COFFRINI
Puis, un centre de De Guzman, remplaçant de dernière minute de Sneijder blessé à l'échauffement, était renvoyé en catastrophe par David Luiz vers Blind, étrangement seul, qui trompait d'un tir dans la lucarne le portier auriverde (17).
Les Auriverde tentaient bien de se porter à l'attaque mais de façon désordonnée et peu percutante pour tromper de solides Néerlandais. Leur gardien Cillessen n'était guère mis à contribution hormis sur de rares tirs cadrés peu appuyés.
Cette finale de consolation, dont l'intérêt est régulièrement remis en cause, sombrait dans l'ennui et l'à-peu près, les deux équipes semblant avoir hâte d'en finir. Et puis Wijnaldum enfonçait le clou dans le temps additionnel (90+1) d'une reprise à bout portant.
© PHOTO AFP DAMIEN MEYER
L'histoire -surtout les statisticiens- retiendra que pour la première fois les Pays-Bas terminent 3e d'un Mondial et que le Brésil hérite de la 4e place pour la deuxième fois après 1974.
© PHOTO AFP EVARISTO SA
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