DEUTSCHLAND ..NOUS GAGNONS TJS A LA FIN

LE PROGRAMME

Matches amicaux :
13-5 : Allemagne - Malte à Aachen
29-5 : Hongrie - Allemagne à Budapest
3-6 : Allemagne - Bosnie à Frankfort

Phase finale/Premier tour (Groupe C)
13-6 : Allemagne - Australie à Durban
18-6 : Allemagne - Serbie à Port Elizabeth
23-6 : Ghana - Allemagne à Johannesburg

Joachim Löw a donné une conférence de presse pour annoncer un pré-sélection de 27 joueurs allemands en vue de la Coupe du monde. La déception est pour Hummels, Höwedes ou le jeune Reus, qui pouvaient espérer être dans la liste. En revanche, le Hambourgeois Aogo fait son apparition.
La sélection allemande
GARDIENS : Butt (Bayern Munich), Neuer (Schalke 04), Wiese (Werder Brême)
DEFENSEURS : Mertesacker (Werder Brême), Westermann (Schalke 04), Lahm (Bayern Munich), Beck (Hoffenheim), Jansen (Hambourg), Tasci (Stuttgart), Aogo (Hambourg), Badstuber (Bayern Munich), Boateng (Hambourg), Friedrich (Hertha Berlin)
MILIEUX : Ballack (Chelsea/ANG), Khedira (Stuttgart), Özil (Werder Brême), Schweinsteiger (Bayern Munich), Trasch (Stuttgart), Trochowski (Hambourg), Kroos (Bayern Munich mais prêté au Bayer Leverkusen), Marin (Werder Brême)
ATTAQUANTS : Müller, Klose et Gomez (Bayern Munich), Podolski (Cologne), Cacau (Stuttgart), Kiessling (Bayer Leverkusen)

e portier du Bayern Munich qui a été sélectionné dans la liste des 27 joueurs sélectionnés pour le début du «stage de régénération» du 14 au 22 mai, a reconnu qu'il visait la place de numéro 1 de la Nationalmannschaft. «Tout joueur qui est retenu pour une Coupe du monde veut jouer, c'est le cas pour moi aussi, comme c'était le cas au Bayern quand je suis arrivé», a expliqué Butt.

A 35 ans, Butt mise sur son expérience. «Il est très important d'avoir quelqu'un d'expérience dans les buts, je suis aujourd'hui différent du joueur que j'étais à 25 ans», a insisté celui qui avait déjà été retenu lors de l'Euro 2000 et pour le Mondial 2002 sans jamais entrer en jeu. «En football, il y a toujours des péripéties et des choses bizarres qui se produisent», a prévenu le gardien bavarois.

Butt, qui a marqué 26 pénalties dans sa carrière, a estimé avoir de vrais atouts pour concurrencer Manuel Neuer (Schalke 04) et Tim Wiese (Werder Brême). Il n'a disputé que trois matches, tous amicaux, sous le maillot national. Le dernier, c'était en juin 2003

25 ans, Per Mertesacker a déjà un beau vécu international derrière lui, puisqu'il va participer à sa troisième compétition internationale cet été, après la Coupe du monde 2006 et l'Euro 2008. Deux évènements où l'Allemagne s'était illustrée, terminant troisième en Allemagne et finaliste en Austro-Suisse.


L'élément de base de la défense allemande a reconnu, sur le site de la Fifa, qu'il avait «hâte d'y être». Pour le géant du Werder Brême (1,96m), le secret de la réussite allemande réside dans la préparation : «Notre équipe possède une marge de progression importante, surtout quand nous nous retrouvons pour une période relativement longue. Pendant la préparation d'un tournoi, nous sommes extrêmement concentrés [...]

Nous ne sommes pas les favoris pour la course au titre mondial et nous ne devons pas partir du principe que ce sera facile. Nous devrons former une équipe soudée». Avec des joueurs du calibre de Schweinsteiger, Özil, Müller ou autre Tasci, nul doute que l'Allemagne sera bien là en Afrique du Sud, même si la Mannschaft ne fait pas partie des favoris de Jacquet

Michael Ballack forfait pour la Coupe du Monde
LEMONDE.FR | 17.05.10 | 16h04

Coup dur pour la sélection allemande.
Son capitaine, Michael Ballack, a été contraint de déclarer forfait pour la Coupe du Monde, lundi 17 mai, en raison d'une déchirure partielle aux ligaments de la cheville. Blessé lors de le finale de la Coupe d'Angleterre, samedi, avec son club, Chelsea, le milieu de terrain âgé de 33 ans sera éloigné des pelouses pendant au moins huit semaines
Le médecin de la Mannschaft a déclaré que "la cheville de Ballack devra dans un premier temps être plâtrée" avant que le joueur ne soit obligé de porter une chaussure spéciale durant deux semaines.
"C'est le football, vous devez faire avec. Mais oui, je suis en colère" a confié Ballack à la télévision allemande après son examen médical. De son côté le sélectionneur allemand Joachim Löw regrette l'absence d'un élément essentiel de son équipe : " Nous sommes choqués évidemment, et bien sûr tous très, très tristes. C'est un joueur de classe mondiale qui joue un rôle décisif pour nous. "
L'auteur du tacle, le ghanéen Kevin-Prince Boateng, possède déjà une solide réputation en Allemagne, où il est né. Formé au Herta Berlin, il évolue dans toutes les sélections jeunes du pays jusqu'en 2009, lorsqu'il s'illustre - déjà - pour un tacle violent contre l'international du Bayern de Munich, Miroslav Klose.
Bien décidé à tourner le dos à son pays de naissance, Boateng vient de demander l'accord de la FIFA pour participer à la Coupe du Monde en Afrique du Sud sous les couleurs du Ghana.Si sa dérogation est acceptée, le match Allemagne-Ghana du 23 juin pourrait être l'occasion du premier afffrontement entre frères dans une Coupe du Monde puisque Jérome, demi-frère de Boateng, a de fortes chances d'être retenu dans la sélection de Joachim Löw.

FIN!

Coup dur pour la sélection allemande.
ils exagerent les teutons
ballack il a rien fait de l'année genre remplacant de luxe à chelsea ..alors

bienvenou a écrit:Coup dur pour la sélection allemande.
ils exagerent les teutons
ballack il a rien fait de l'année genre remplacant de luxe à chelsea ..alors

Ya voll mein moderator ...
Pis si Ya voll ... Ya des lits !
Il peut aller s'allonger ...

RUMENIGE LUI A DIT
SI TU PISSE AU LIT
PAS LAK
............... BALLAK

Jonah Lomu avec la Mannschaft... En 2007, durant
la coupe du monde de rugby en France, Zinedine
Zidane avait, à Marseille, vécu une matinée décontractée
avec les All Blacks à leur hôtel, s’essayant même à
l’exercice des pénalités. À quelques semaines du Mondial
2010 en Afrique du Sud, c’est cette fois-ci un rugbyman
qui vient partager le quotidien de footballeurs. Jonah
Lomu, lui aussi ambassadeur d’Adidas, est jusqu’à
dimanche en Sicile où il dispense des conseils à l’équipe
d’Allemagne actuellement en stage à Sciacca.





On aurait pu s’attendre à voir le joueur de Marseille-Vitrolles,
icône du sport néo-zélandais, auprès de la sélection
kiwi, qui disputera à partir du 11 juin la deuxième
phase finale de coupe du monde de son histoire après
la campagne de 1982 en Espagne. Mais la sélection
néo-zélandaise est sous contrat avec un autre équipementier.
Les voies du sport business sont impénétrables.

Le défenseur latéral du Bayern Munich, Philipp Lahm, sera le capitaine de l'équipe d'Allemagne pour le Mondial 2010 après le forfait sur blessure de Michael Ballack, a annoncé vendredi le sélectionneur Joachim Löw lors d'une conférence de presse télévisée. Comme Lahm, deux autres joueurs étaient en balance pour hériter du brassard : l'attaquant Miroslav Klose et le milieu Bastian Schweinsteiger

APRES AVOIR ECRASE DES FOUDRES DE GUERRE MALTE ET HONGRIE
LA MANNSCHAAFT EST ARMEE POUR CONQUERIIR LE GLOBE

L'Allemagne est armée devant
L'Allemagne a encore empiler les buts contre la Hongrie, samedi à Budapest (3-0). Löw doit maintenant réduire sa liste de 25 à 23 joueurs.



Cacao , félicité par Gomez (gauche) et Marin, après son but contre la Hongrie, le troisième en deux matches.
L'Allemagne a encore empiler les buts contre la Hongrie, samedi à Budapest (3-0). Löw doit maintenant réduire sa liste de 25 à 23 joueurs.

Joachim Löw aura peu de temps pour savourer le facile succès de l'Allemagne samedi contre la Hongrie à Budapest (3-0). Le sélectionneur et ses adjoints doivent se pencher désormais sur la composition définitive de la liste pour l'Afrique du Sud qui compte encore à ce jour 25 noms, soit deux de trop. «Les entraîneurs vont se concerter dimanche et lundi avec l'encadrement et annoncer l'équipe mardi», a-t-il dit après la deuxième victoire de la Mannshaft par 3-0 après Malte, il y a une quinzaine. Contre la Hongrie, il avait laissé au repos ses cadres (Bastian Schweinsteiger, Thomas Müller, Hans-Joerg Butt et Philipp Lahm) pour effectuer plusieurs tests avec une organisation en 4-2-3-1.

Au stade Ferenc Puskas, l'Allemagne n'a pas eu à forcer son talent. Lukas Podolski a donné les premiers frissons aux Hongrois d'une lointaine et lourde frappe que le gardien Kiraly a détourné au-dessus de la transversale. Sur le corner, Mertesacker était fauché dans la surface et Podolski transformait le penalty d'un tir du gauche dans la lucarne droite (4e). Il a fallu ensuite aux Allemands plus d'une heure pour doubler la mise par Mario Gomez, buteur moins de dix minutes après son entrée en jeu sur une passe du jeune Marko Marin, très remuant (69e).

Ce match de préparation - l'avant-dernier avant la Bosnie-Herzegovine jeudi prochain - a aussi permis a l'attaquant d'origine brésilienne, Jeronimo Cacau, de se distinguer. Entré à la pause, il a inscrit le 3e but allemand après son doublé contre Malte suite à un dégagement malheureux du portier hongrois qui a heurté la tête d'un adversaire avant de revenir dans les pieds du joueur de Stuttgart (72e). La Mannshaft est armée devant

L'Allemagne a perdu un troisième joueur sur blessure, dimanche. Déjà privée de son capitaine Michael Ballack pour le Mondial (Chelsea, cheville) et du milieu de terrain Christian Träsch (Stuttgart, cheville également), la sélection allemande s'envolera pour l'Afrique du Sud sans son défenseur Heiko Westermann, qui s'est blessé peu avant la fin de la recontre amicale remportée samedi par l'Allemagne contre la Hongrie à Budapest (3-0). Le joueur de 27 ans, qui évolue à Schalke 04, souffre d'une fracture d'un os du pied, l'os naviculaire, d'après des examens effectués dimanche en milieu de journée. «Heiko aurait joué un rôle essentiel dans notre équipe. Il aurait été important pour nous en raison de sa polyvalence. A l'entraînement, il était dans une forme physique remarquable», a commenté Joachim Löw, le sélectionneur qui va devoir réviser ses plans avant de livrer, mardi, la liste des vingt-trois joueurs qu'il emmenera à la Coupe du monde

ALLEMAGNE● L’hécatombe
continue. Après les blessures du
capitaine Michael Ballack et du
milieu de Stuttgart Christian
Träsch, absents pour le Mondial,
la Mannschaft a enregistré
un nouveau forfait hier. Il s’agit
du défenseur Heiko Westermann
(Schalke 04), touché au
pied en amical face à la Hongrie
(3-0).

Joachim Löw a dévoilé sa liste définitive des 23 pour la Coupe du monde. Löw a écarté le seul défenseur de Hoffenheim Andreas Beck


Les 23 Allemands :
Gardiens : Manuel Neuer (Schalke 04), Tim Wiese (Werder Brême), Jörg Butt (Bayern Munich)
Défenseurs : Dennis Aogo (Hambourg), Holger Badstuber (Bayern Munich), Jerome Boateng (Hambourg), Arne Friedrich (Hertha Berlin), Marcell Jansen (Hambourg), Philipp Lahm (Bayern Munich), Per Mertesacker (Werder Brême), Serdar Tasci (Stuttgart)
Milieux : Sami Khedira (Stuttgart), Toni Kroos (Bayer Leverkusen), Marko Marin (Werder Brême), Mesut Özil (Werder Brême), Bastian Schweinsteiger (Bayern Munich), Piotr Trochowski (Hambourg)
Attaquants : Cacau (Stuttgart), Mario Gomez (Bayern Munich), Stefan Kiessling (Bayer Leverkusen), Miroslav Klose (Bayern Munich), Thomas Müller (Bayern Munich), Lukas Podolski (Cologne

Le président du Bayern Munich, Uli Hoeness, a conseillé à Michael Ballack, l'habituel capitaine de la Mannschaft blessé et forfait pour la Coupe du monde, de prendre sa retraite internationale. «Même si c'est difficile, il faut savoir reconnaître le moment, quand c'est fini», a déclaré Hoeness à Sport Bild, mercredi. «Je ne crois pas que ce soit très malin d'avoir encore l'Euro 2012 comme grand objectif dans son viseur.»

Agé de 33 ans, Ballack, après sa blessure à la cheville droite, avait affirmé vouloir continuer à jouer au plus haut niveau. Il avait d'ailleurs reçu le soutien du directeur technique allemand, Oliver Bierhoff, qui avait estimé que «l'Euro 2012, c'était certainement réalisable pour lui, l'âge ne jouant pas tellement de rôle».


cela me semble raisonnable

LES ALLEMANDS SONT TOUJOURS LA

Une Allemagne aux deux visages




Bastian Schweinsteiger inscrit le premier de ses deux penalties contre la Bosnie, jeudi à Francfort.

Trois buts, c'est le tarif de l'Allemagne en préparation au Mondial. Appliqué à nouveau jeudi soir à la Bosnie après un début poussif (3-1).

L'Allemagne a présenté deux visages totalement différents ce jeudi en match de préparation contre la Bosnie. Un visage inquiétant en première période, au cours de laquelle les Bosniaques ont dominé et rapidement ouvert le score (15e) par l'intermédiaire d'Edin Dzeko. L'attaquant bosniaque de Wolfsburg a bien profité des largesses de la défense allemande et notamment de la fébrilité de Lahm, le nouveau capitaine. Ce dernier s'est fait pardonner en seconde période, où la Mannschaft a été particulièrement impressionnante. Les entrées en jeu de Cacau et de Thomas Müller, à la place de Miroslav Klose et de Piotr Trochowski, ne sont pas étrangères à cela.

Le latéral droit a d'abord égalisé d'une sublime frappe du droit qui a terminé sa course en pleine lucarne (50e). Ensuite, Bastian Schweinsteiger a transformé les deux penalties que l'arbitre de la rencontre a sifflés en faveur de l'Allemagne (73e et 77e). Ce match était le troisième et dernier pour la Mannschaft avant son envol dimanche pour l'Afrique du Sud. Les vice-champions d'Europe 2008, privés pour le tournoi de leur Michael Ballack, avaient déjà marqué trois buts à Malte et la Hongrie, battus sur le même score (3-0).

Badstuber, Özil (Allemagne),



Défenseur latéral formé par le Bayern Munich, Badstuber (2 sélections) a été l'une des révélations de la saison. A 21 ans, il a joué la finale de la Ligue des champions et a été appelé par Low pour disputer le Mondial. Celui qui n'avait jamais évolué avec les pros du Bayern avant l'été dernier peut même jouer au milieu ou en défense centrale. Il représente l'avenir de la Mannschaft, tout comme Mesut Özil. Lui aussi âgé de 21 ans, le milieu offensif du Werder (9 capes) évolue au poste de neuf et demi dans le dispositif mis en place par le sélectionneur. Avec Brême, l'ex- prodige de Schalke 04 a inscrit 9 buts et fait 17 passes en 31 matches de Bundesliga cette saison.

C’est cette sacrée Ch’Allemagne !
Qui a eu cette idée folle de toujours être présente dans les grands moments ? Jamais vraiment favorite mais toujours placée, la troupe de Joachim Loew ne déçoit jamais et ne surprend que rarement. Après le retour au premier plan de la scène européenne du Bayern Munich, cette année sera-t-elle celle de l’Allemagne ?
1) Pourquoi ai-je choisi de présenter ce pays ?

La vie a mis sur ma route une femme à la double nationalité germano-néerlandaise. Je l’ai épousée et tous les deux ans, la fatidique question se pose : une fois la Suisse lamentablement éliminée, va-t-on soutenir la Mannschaft ou les Oranje ? Pour finir, c’est chaque année le même constat : impossible de supporter les casques à boulons. Et comme il est plus facile de critiquer gratuitement que d’encenser, mon choix s’est logiquement porté sur nos voisins du nord…

2) A quoi sert ce pays ?

On pourrait entrer dans un grand débat sur les conséquences socio-économiques de la chute du Mur de Berlin : le parachèvement de l'unification interne, le nouveau statut de puissance centrale en Europe, la volonté de maintenir le modèle économique allemand et l'adaptation du capitalisme rhénan à la mondialisation, entre la retenue traditionnelle en politique étrangère et la prise en charge de responsabilités nouvelles, mais on se ferait ch… Alors restons bien plus terre à terre et gardons à l’esprit que nous avons tous, un jour ou l’autre, aimé un aspect de la vie allemande. Dans un ordre non-défini : les attractions d’Europapark, Hans Schaudi et son fidèle Lumpi (mais attention, Liselotte n’est pas sa sœur…), les tronçons d’autoroute sans limitation de vitesse, les bières, les bières, les bières… Sur un plan purement footballistique, l’Allemagne sert à prouver une fois de plus qu’elle possède un des championnats les plus relevés au monde en envoyant en Afrique du Sud une équipe exclusivement composée de joueurs évoluant au pays. Il s’en est pourtant fallu de peu…



3) Comment se sont-ils qualifiés et surtout pourquoi ?

Rien à dire sur le comment. Les Allemands ont obtenu leur ticket pour l’Afrique du Sud super facilement, sans aucune défaite en dix matches et en n’encaissant en moyenne qu’un but toutes les deux rencontres. Le tout dans un groupe pas aussi facile qu’il n’en avait l’air au départ. Quant au pourquoi, la question ne se pose même pas ! Une Coupe du Monde sans l’Allemagne est tout simplement aussi inconcevable et improbable qu’une victoire en Grand Chelem de Stanislas Wawrinka ! Jugez plutôt : il s’agit de la quinzième participation consécutive de la Mannschaft. Une non-inscription en 1930 et une interdiction de participer en 1950, voilà les deux seules années où les (télé)spectateurs n’ont pas pu s’enthousiasmer devant le jeu créatif, original et débridé des Allemands.

4) Pourquoi vont-ils gagner la Coupe du Monde ?

Je pourrais simplement paraphraser Gary Lineker en disant que le football est un sport inventé par les Anglais, qui se joue à onze contre onze durant 90 minutes, et qu’à la fin ce sont toujours les Allemands qui gagnent. Un peu simpliste et pas toujours vrai… Alors laissons parler les chiffres. Lors des 14 dernières éditions, les bouffeurs de bratwurst sont allés 7 fois en finale. Or, chacun sait que dans une finale, on a statistiquement une chance sur deux de gagner. Ce raisonnement nous offre donc une chance sur quatre de voir le néo-capitaine Philipp Lahm soulever le trophée le 11 juillet. Raisonnement tiré par les cheveux ?! Pas tant que ça. Les 31 autres équipes engagées ont, elles, une cote bien inférieure, puisque chacune d’entre elle n’a qu’une chance sur trente-deux d’aller au bout du rêve… CQFD.

5) Pourquoi vont-ils se faire éliminer au premier tour ?

Parce que justement, les raisons évoquées juste en dessus ne sont que des déclarations de joueur frustré et hypothèses mathématiques relativement foireuses ! Le groupe de l’Allemagne n’a rien, mais alors vraiment rien d’une sinécure. Imaginons… Un début de compétition timide face aux kangourous australiens, une incapacité à passer l’écueil serbe et une crouille défaite face à des Ghanéens ultra-motivés, histoire de faire jaser… 2 points au compteur et retour à la maison pour suivre la suite de la compétition dans un hospice retranché de la Forêt Noire…

6) Qui sont les joueurs à surveiller ?

Plus besoin de surveiller Michael Ballack, la diva des stades est à moitié démontée et n’a pas souhaité faire appel aux soins d’un sorcier pour jouer cette Coupe du Monde. En l’absence de sa sainteté, je dirais dans un premier temps Philipp Lahm, en particulier dans les 10 minutes initiales du premier match, principalement lorsqu’il aura la balle à 25 mètres du but adverse, légèrement décalé sur le côté . Un conseil aux défenseurs australiens : ne le laissez pas frapper ! Sinon, il faudra se méfier de manière générale de tous les attaquants germains et de leur force de frappe. Cacau, le buteur de Stuttgart d’origine brésilienne ; Klose, qui marque environ une réussite toutes les deux sélections, ce qui devrait donc normalement lui garantir au moins un but et demi dans la compétition ; Podolski, sur penalty principalement, mais un accident peut toujours arriver ; Kiessling et son faux-semblant de MacGyver, 21 réussites en championnat cette saison.



7) Qui sont les joueurs à ne pas surveiller, mais dont on peut éventuellement se moquer ?

Michael Ballack, bien évidemment. Lors de la finale de la Cup, le prétentieux bellâtre a été victime d’un petit tacle de rien du tout de la part de Kevin-Prince Boateng. L’histoire ne serait pas si savoureuse si le joueur en question n’était pas Ghanéen, d’origine allemande, et ayant un frère faisant partie de la liste des 23 de Joachim Loew. Tu imagines le scandale ! Mais là où on peut réellement se moquer de lui, c’est lorsqu’il déclare quelques jours plus tard dans la presse allemande qu’il est modérément optimiste sur les chances de la Mannschaft. Cela donne une bonne idée de l’égo démesuré du personnage… Dans un registre plus léger, on pourra aussi rigoler quand le portier titulaire Manuel Neuer sortira sur blessure et cédera sa place à Butt… qui inévitablement, tôt ou tard, prendra un but. Enfin, on pourra aussi se moquer du sélectionneur national quand son équipe marquera et qu’il montrera au monde entier de monstrueuses auréoles sur sa chemise blanche…

Une bonne raison de les supporter ?

J’en vois deux. Premièrement, travaillant au centre ville de Lausanne, je suis certain que les Allemands seront nettement moins démonstratifs à St-François que les Espagnols, Italiens et Portugais. Je pourrai donc circuler sans trop de difficulté en cas de succès, et une victoire finale allemande me garantirait un été plutôt tranquille. Deuxièmement, il faut reconnaître qu’il en va de la crédibilité de la Coupe du Monde d’avoir des équipes telles que l’Allemagne dans les dernières équipes en compétition. Une demi-finale Corée du Nord – Nouvelle-Zélande, c’est peut-être marrant et exotique, mais ce n’est pas très vendeur…

9) Une bonne raison de ne pas les supporter ?

Parce que justement, il y en a marre de toujours voir les mêmes équipes aller au bout. Pour une première en Afrique, il serait temps qu’une équipe locale parvienne à se hisser le plus loin possible. Un peu de fraîcheur que diable ! Et franchement, si c’est au détriment de la sempiternelle Allemagne, ce ne serait pas plus mal.

10) Bon d'accord, mais sinon ?

Si on proposait à Joachim Loew de se raser le crâne en cas de succès final, juste histoire de voir à quoi il ressemble sans son immonde tignasse noiraude ?

La Nationalmannschaft compte bien 23 joueurs, comme toutes les autres équipes du Mondial,
mais la délégation allemande est arrivée en nombre en Afrique du Sud. Le staff qui encadre l'équipe compte pas moins de quarante personnes ! Parmi eux, quatre préparateurs physiques, six attachés de presse, un psychologue? et trois hommes à tout faire chargés de s'occuper des dix tonnes de bagages

sondage n3 trouvez vous que 40 personnes c'est trop oui non
6 attaches de presse pour ou contre

International allemand le plus capé de l'histoire, Lothar Matthäus travaillera comme consultant pour la télévision durant la Coupe du Monde de la FIFA 2010. Il se prépare à l'heure actuelle à suivre le tournoi en Afrique du Sud.

Au micro de FIFA.com, l'ancien Joueur Mondial de la FIFA évoque ses projets d'avenir, l'équipe d'Allemagne, ainsi que ses attentes envers la première édition de l'épreuve suprême organisée sur le continent africain.

Lothar Matthäus, vous serez consultant pour la la télévision lors de la Coupe du Monde de la FIFA 2010. Envisagez-vous votre avenir dans les médias ?
Ce qui est sûr, c'est que mon travail sera toujours lié au monde du football. Il est vrai que ces derniers mois, j'ai plus été présent en tant que journaliste que sur le terrain. J'ai beaucoup voyagé à l'étranger et c'était surtout pour la télévision. Néanmoins, j'aimerais bien endosser à nouveau le rôle d'entraîneur. Mais j'ai une image précise de ce que je veux. Il faut que les conditions proposées correspondent à mes attentes pour que j'accepte un nouvel engagement. J'ai eu quelques propositions pour lesquelles je n'étais pas loin de signer, mais je n'étais pas convaincu à 100 % et je ne suis pas le genre de personne qui se décide à la va-vite. Je suis patient.

L'Inter Milan, vainqueur de la Ligue des champions de l'UEFA, cherche un nouvel entraîneur. Entretenez-vous de bons contacts avec votre ancien club ?
Je suis en contact avec l'Inter Milan, mais pas de manière aussi intensive qu'avec le Bayern Munich. Le président de l'Inter n'est plus le même que quand j'y jouais, les personnes de l'époque n'occupent plus leurs postes. Je félicite le club une fois encore pour son triomphe en Ligue des champions. Sa victoire est méritée, même si les deux équipes me tiennent à cœur. Pour ce qui est du poste d'entraîneur, je ne me fais pas d'illusions. Je ne pense pas que mon nom soit cité dans les discussions. Je manque de résultats pour cela, même si j'ai déjà remporté quelques titres.

Le coup d'envoi de la Coupe du Monde de la FIFA, Afrique du Sud 2010 sera donné dans quelques jours. Qu'attendez-vous de cette édition de la compétition reine ?
Je m'attends à une grande fête du football, comme il y a quatre ans en Allemagne. Je pars du principe que nous allons vivre une compétition grandiose et pacifique. La phase finale va se dérouler dans un pays dont le peuple adore le football. Je suis sûr que l'enthousiasme des tribunes se répercutera sur le terrain et inversement.

Comme les 31 autres participants, l'Allemagne se consacre aux derniers jours de sa préparation. Quel regard portez-vous à l'heure actuelle sur la sélection de Joachim Löw ?
De loin, c'est difficile à savoir. Une chose est sûre : la préparation à la Coupe du Monde n'est pas optimale. La Mannschaft devra se passer pendant le tournoi de l'un de ses principaux leaders, Ballack, et les joueurs du Bayern Munich ont rejoint très tard le reste de l'équipe.

Vous venez d'évoquer la défection du capitaine de l'Allemagne. L'absence de Michael Ballack durant la compétition va-t-elle peser lourd dans la balance ?
C'est bien sûr un coup dur pour l'équipe. Mais par le passé, il est déjà arrivé qu'un groupe s'avère finalement plus soudé quand ce genre de chose se produit. Cela peut donner une nouvelle impulsion à une équipe. D'autre part, cela bouleverse la hiérarchie : les joueurs qui sont là depuis un certain temps sont davantage mis au premier plan. Au bout du compte, peut-être que l'absence de Ballack aura un impact positif.

Le gardien numéro un de la Mannschaft, René Adler, sera lui aussi absent en Afrique du Sud à cause d'une blessure. Un autre coup dur pour l'équipe d'Allemagne ?
Pour René Adler, je vois les choses un peu différemment. Ce n'est pas une aussi grande personnalité que Ballack. C'est très regrettable pour René qu'il soit obligé de manquer la Coupe du Monde et j'en suis désolé pour lui. Mais c'est la dure loi du football. Nous n'avons cependant aucun problème d'effectif dans les cages. Les trois portiers retenus évoluent au même niveau que René Adler. Mais il est indéniable que celui-ci a largement contribué à la qualification de l'Allemagne, surtout lors des matches contre la Russie.

Si les trois gardiens sélectionnés évoluent tous au même niveau qu'Adler, qui devrait être le numéro un en Afrique du Sud, selon vous ?
Avant qu'Adler se blesse, Manuel Neuer était le numéro deux et Tim Wiese le numéro trois. Logiquement, c'est Neuer qui devrait maintenant être le numéro un. Certains éléments parlent bien sûr en faveur de Wiese ou de Jörg Butt. Ils ont une plus grande expérience sur le plan international. Mais Neuer s'est montré excellent lors du Championnat d'Europe U-21. Je pense qu'il peut s'avérer très précieux pour l'équipe en Afrique du Sud.

Suite à la défection de Michael Ballack, que pensez-vous du nouveau capitaine, Philipp Lahm ?
Je vois bien Philipp Lahm comme successeur de Michael Ballack. La seule chose qui me gêne, c'est le fait qu'il soit défenseur latéral et ne joue pas dans l'axe. Mais il incarne tout ce qu'un capitaine doit apporter à son équipe. Il communique bien avec les autres joueurs, avec la Fédération allemande de football, avec les médias, avec tout le monde. Dans le cadre de la Coupe du Monde, c'est important. Il est reconnu et respecté de toutes parts, en particulier par ses coéquipiers en club. C'est un atout qui le rend précieux et grâce auquel il sera soutenu.

Jusqu'où pensez-vous l'Allemagne capable d'aller, après la troisième place en 2006 et la deuxième place lors de l'UEFA EURO 2008 ?
Les attentes envers l'équipe d'Allemagne sont bien sûr très élevées, mais d'autres pays l'ont rattrapée. Il nous manque des talents individuels capables de faire la différence à eux seuls, on l'a vu ces dernières années. Néanmoins, la Mannschaft jouit toujours du respect des autres nations et elle n'en est que plus dangereuse. L'équipe de Löw doit atteindre les quarts de finale, c'est obligé. Quant à aller plus loin, cela dépendra d'autres facteurs.

L’Allemagne a disputé quatre séances de tirs
au but en phase finale de la Coupe du monde et
les a toutes remportées. La France de Michel
Platini se souvient du triste épilogue de Séville
en 1982...