DEUTSCHLAND ..NOUS GAGNONS TJS A LA FIN
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Re: DEUTSCHLAND ..NOUS GAGNONS TJS A LA FIN

Football : l'Allemagne championne du monde !
Vainqueurs de l'Argentine 1-0 grâce à un but de Götze marqué à sept minutes de la fin des prolongations, la Nationalmannschaft ajoute une quatrième étoile à son maillot
aladin- Messages : 115038
Date d'inscription : 23/06/2009
Age : 37
Localisation : DANS LE REVE DES ENFANTS
Re: DEUTSCHLAND ..NOUS GAGNONS TJS A LA FIN
[size=30]ondial: un éclair et l'Allemagne s'embrase[/size]
14/07/2014 01:12
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L'attaquant allemand Mario Götze célèbre son but en finale du Mondial, le 13 juillet 2014 à Rio - AFP Odd Andersen
La Coupe du monde a pris pour la quatrième fois la direction de l'Allemagne victorieuse de l'Argentine (1-0), grâce à un éclair de Götze durant la prolongation en finale dimanche à Rio, déclenchant une vague d'enthousiasme dans tout le pays.

Ce but providentiel apporte une quatrième étoile à l'Allemagne, déjà sacrée en 1954, 1974 et 1990. Et il prive Lionel Messi, quatre fois Ballon d'or, du titre suprême, au terme d'une performance sans grand relief, achevée par un coup franc dans les nuages au bout de la prolongation.
Messi quitte cependant le Brésil avec une récompense, puisqu'il a été élu Ballon d'or (meilleur joueur) du Mondial, alors que l'Allemand Manuel Neuer est sacré "Gant d'or" (meilleur gardien) et le Français Paul Pogba, 21 ans, meilleur jeune.
La finale s'est jouée au-delà des 90 minutes car les deux équipes étaient à égalité (0-0) à l'issue du temps réglementaire.
Epilogue serré et tendu d'un Mondial plein de joie et de couleurs, le match s'est joué sur "un coup de dés"... Un débordement de Schürrle côté gauche, une ouverture dans la surface de réparation pour Götze, entré en jeu à la 88e minute. Contrôle de la poitrine et reprise du pied gauche, après 113 minutes de jeu. A sept minutes du terme de la prolongation, Götze, jusque-là l'une des déceptions du Mondial côté allemand, tenait sa revanche, offrant le titre à son pays.
Clin d’œil de la nuit... Ce but est le 171e inscrit en 64 matches disputés au Brésil depuis le 12 juin, ce qui égale le record établi en 1998.
Jusque-là, les deux équipes s'étaient créé un nombre équivalent d'occasions, même si les Argentins Higuain (20e) et son remplaçant Palacio (97e), s'étaient retrouvés seuls face au gardien allemand Neuer... Mais aucun des deux n'est parvenu à cadrer sa tentative.
Crescendo émotionnel
Impressionnante face au Brésil et à sa défense élastique (7-1) en demi-finales, l'Allemagne n'est jamais parvenue à trouver les mêmes espaces dans les rangs argentins. Peut-être en raison de l'absence du milieu de terrain Sami Khedira, contraint de laisser sa place juste avant le coup d'envoi en raison d'une blessure à un mollet. Son remplaçant Christoph Kramer a lui quitté le terrain en milieu de première période, victime d'un choc.
Le crescendo émotionnel de la finale a été suivi avec angoisse dans les deux pays, et notamment dans les deux capitales.
A Berlin, plus de 250.000 personnes, habillées aux couleurs nationales noir-rouge-or, devant la Porte de Brandebourg, au coeur de la ville, ont explosé de joie lorsque Götze a marqué. Puis sept minutes plus tard, pour célébrer la fin du match, synonyme d'un quatrième titre de champion du monde attendu depuis la réunification en 1990.
Sous les applaudissements, la sono a envoyé "We are the champions" du groupe Queen, repris en chœur par les supporters. Dans les rues, les cris ont résonné de toutes parts, au milieu des pétards et des coups de klaxon. Une foule aux couleurs noir-rouge-or criait sa joie, sur fond de fusées pyrotechniques décorant le ciel, prélude à un immense feu d'artifices.
A Rio, le Christ Rédempteur, qui domaine la fameuse baie, a été éclairé aux couleurs de l'Allemagne au coup de sifflet final.
Cette ambiance de fête contraste avec la tristesse qui a saisi l'Argentine, baignée de larmes et de tristesse depuis la fin de la prolongation. En guise d'épitaphe à la belle aventure et aux folles espérances, un groupe de jeunes croisé à proximité de l'Obélisque, lieu habituel des célébrations, tentait de se consoler en criant: "Merci, merci de nous avoir fait rêver".
Dilma Rousseff sifflée
Cette finale, suivie dans le monde entier, a été accompagnée d'un ballet diplomatique. Dans les tribunes, non loin de la légende Pelé, arborant un polo aux couleurs d'une compagnie aérienne, il y avait une grande fan de la Mannschaft, Angela Merkel. La chancelière allemande s'est installée la première en tribune d'honneur pour ne rien manquer de la cérémonie de clôture, plus d'une heure et demi avant le coup d'envoi. Elle a été rejointe par Joseph Blatter, président de la Fifa, et par le président russe Vladimir Poutine. Et elle a exulté à la fin.
La présidente brésilienne Dilma Rousseff a elle essuyé une bordée de sifflets à chaque fois que son visage apparaissait sur les écrans géants du Maracana.
Mme Rousseff a notamment été huée avant que les équipes ne montent recevoir leurs récompenses quelques minutes après la fin du match.
Elle se trouvait dans la tribune d'honneur aux côtés Joseph Blatter. Le président de la Fifa lui a transmis le trophée qu'elle a remis au capitaine allemand Philipp Lahm.
Mme Rousseff avait déjà été copieusement huée lors du match d'ouverture le 12 juin à Sao Paulo.
L'autre "match" du jour s'est joué dans les rues autour du Maracana, où la police de Rio a dispersé avec des gaz lacrymogènes quelque 300 manifestants opposés à la Coupe du monde qui tentaient de forcer un cordon de sécurité pour s'approcher du stade, juste avant le coup d'envoi de la finale.
Ces manifestants protestaient contre les sommes investies dans l'organisation du tournoi au détriment de l'amélioration des services publics (éducation et santé), au lendemain de l'arrestation de 19 activistes accusés de vandalisme lors de précédentes manifestations.
Pour faire face aux manifestants et à d'éventuels débordements, les grands moyens avaient été déployés à Rio: 25.787 hommes mobilisés dont 14.984 policiers militaires, 9300 soldats, 800 policiers d'élite et 1600 agents privés de la Fifa à l'intérieur du Maracana.
Un dispositif plus important que celui mis en place pour la visite du pape François en juillet 2013 pour les Journées mondiales de la jeunesse catholique (JMJ) à Rio.
14/07/2014 01:12



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L'attaquant allemand Mario Götze célèbre son but en finale du Mondial, le 13 juillet 2014 à Rio - AFP Odd Andersen
La Coupe du monde a pris pour la quatrième fois la direction de l'Allemagne victorieuse de l'Argentine (1-0), grâce à un éclair de Götze durant la prolongation en finale dimanche à Rio, déclenchant une vague d'enthousiasme dans tout le pays.

Ce but providentiel apporte une quatrième étoile à l'Allemagne, déjà sacrée en 1954, 1974 et 1990. Et il prive Lionel Messi, quatre fois Ballon d'or, du titre suprême, au terme d'une performance sans grand relief, achevée par un coup franc dans les nuages au bout de la prolongation.
Messi quitte cependant le Brésil avec une récompense, puisqu'il a été élu Ballon d'or (meilleur joueur) du Mondial, alors que l'Allemand Manuel Neuer est sacré "Gant d'or" (meilleur gardien) et le Français Paul Pogba, 21 ans, meilleur jeune.
La finale s'est jouée au-delà des 90 minutes car les deux équipes étaient à égalité (0-0) à l'issue du temps réglementaire.
Epilogue serré et tendu d'un Mondial plein de joie et de couleurs, le match s'est joué sur "un coup de dés"... Un débordement de Schürrle côté gauche, une ouverture dans la surface de réparation pour Götze, entré en jeu à la 88e minute. Contrôle de la poitrine et reprise du pied gauche, après 113 minutes de jeu. A sept minutes du terme de la prolongation, Götze, jusque-là l'une des déceptions du Mondial côté allemand, tenait sa revanche, offrant le titre à son pays.
Clin d’œil de la nuit... Ce but est le 171e inscrit en 64 matches disputés au Brésil depuis le 12 juin, ce qui égale le record établi en 1998.
Jusque-là, les deux équipes s'étaient créé un nombre équivalent d'occasions, même si les Argentins Higuain (20e) et son remplaçant Palacio (97e), s'étaient retrouvés seuls face au gardien allemand Neuer... Mais aucun des deux n'est parvenu à cadrer sa tentative.
Crescendo émotionnel
Impressionnante face au Brésil et à sa défense élastique (7-1) en demi-finales, l'Allemagne n'est jamais parvenue à trouver les mêmes espaces dans les rangs argentins. Peut-être en raison de l'absence du milieu de terrain Sami Khedira, contraint de laisser sa place juste avant le coup d'envoi en raison d'une blessure à un mollet. Son remplaçant Christoph Kramer a lui quitté le terrain en milieu de première période, victime d'un choc.
Le crescendo émotionnel de la finale a été suivi avec angoisse dans les deux pays, et notamment dans les deux capitales.
A Berlin, plus de 250.000 personnes, habillées aux couleurs nationales noir-rouge-or, devant la Porte de Brandebourg, au coeur de la ville, ont explosé de joie lorsque Götze a marqué. Puis sept minutes plus tard, pour célébrer la fin du match, synonyme d'un quatrième titre de champion du monde attendu depuis la réunification en 1990.
Sous les applaudissements, la sono a envoyé "We are the champions" du groupe Queen, repris en chœur par les supporters. Dans les rues, les cris ont résonné de toutes parts, au milieu des pétards et des coups de klaxon. Une foule aux couleurs noir-rouge-or criait sa joie, sur fond de fusées pyrotechniques décorant le ciel, prélude à un immense feu d'artifices.
A Rio, le Christ Rédempteur, qui domaine la fameuse baie, a été éclairé aux couleurs de l'Allemagne au coup de sifflet final.
Cette ambiance de fête contraste avec la tristesse qui a saisi l'Argentine, baignée de larmes et de tristesse depuis la fin de la prolongation. En guise d'épitaphe à la belle aventure et aux folles espérances, un groupe de jeunes croisé à proximité de l'Obélisque, lieu habituel des célébrations, tentait de se consoler en criant: "Merci, merci de nous avoir fait rêver".
Dilma Rousseff sifflée
Cette finale, suivie dans le monde entier, a été accompagnée d'un ballet diplomatique. Dans les tribunes, non loin de la légende Pelé, arborant un polo aux couleurs d'une compagnie aérienne, il y avait une grande fan de la Mannschaft, Angela Merkel. La chancelière allemande s'est installée la première en tribune d'honneur pour ne rien manquer de la cérémonie de clôture, plus d'une heure et demi avant le coup d'envoi. Elle a été rejointe par Joseph Blatter, président de la Fifa, et par le président russe Vladimir Poutine. Et elle a exulté à la fin.
La présidente brésilienne Dilma Rousseff a elle essuyé une bordée de sifflets à chaque fois que son visage apparaissait sur les écrans géants du Maracana.
Mme Rousseff a notamment été huée avant que les équipes ne montent recevoir leurs récompenses quelques minutes après la fin du match.
Elle se trouvait dans la tribune d'honneur aux côtés Joseph Blatter. Le président de la Fifa lui a transmis le trophée qu'elle a remis au capitaine allemand Philipp Lahm.
Mme Rousseff avait déjà été copieusement huée lors du match d'ouverture le 12 juin à Sao Paulo.
L'autre "match" du jour s'est joué dans les rues autour du Maracana, où la police de Rio a dispersé avec des gaz lacrymogènes quelque 300 manifestants opposés à la Coupe du monde qui tentaient de forcer un cordon de sécurité pour s'approcher du stade, juste avant le coup d'envoi de la finale.
Ces manifestants protestaient contre les sommes investies dans l'organisation du tournoi au détriment de l'amélioration des services publics (éducation et santé), au lendemain de l'arrestation de 19 activistes accusés de vandalisme lors de précédentes manifestations.
Pour faire face aux manifestants et à d'éventuels débordements, les grands moyens avaient été déployés à Rio: 25.787 hommes mobilisés dont 14.984 policiers militaires, 9300 soldats, 800 policiers d'élite et 1600 agents privés de la Fifa à l'intérieur du Maracana.
Un dispositif plus important que celui mis en place pour la visite du pape François en juillet 2013 pour les Journées mondiales de la jeunesse catholique (JMJ) à Rio.
aladin- Messages : 115038
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Re: DEUTSCHLAND ..NOUS GAGNONS TJS A LA FIN
[size=30]Mondial: et à la fin, c'est l'Allemagne qui gagne![/size]
14/07/2014 00:45
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L'attaquant allemand Mario Götze célèbre son but en finale du Mondial, le 13 juillet 2014 à Rio - AFP Juan Mabromata
Au bout du suspense et d'une tension extrêmes, l'Allemagne a décroché dimanche sa quatrième Coupe du monde en battant l'Argentine de Messi (1-0 a.p.), dans le pays et le temple du "futebol", au Maracana.

Grâce à un but de Götze à la 113e minute, la Nationalmannschaft succède au palmarès à l'Espagne, convertit en or son "Mineirazo" (7-1 contre le Brésil en demi-finale) et décroche sa quatrième étoile après le "miracle de Berne" de 1954, le sacre du "Kaiser" Beckenbauer en 1974 et celui de la génération Matthäus en 1990, année de la Réunification.
Elle égale l'Italie au nombre de sacres mondiaux (4), à une longueur du Brésil (5), tandis que l'Argentine en reste à deux (1978 et 1986) et que son capitaine Messi manque l'occasion d'égaler l'idole Maradona et d'entrer définitivement dans les cœurs de son pays.
A l'issue de cette 8e finale de Coupe du monde (record), l'Allemagne remporte son premier trophée depuis l'Euro-1996 et après une collection d'accessits qui l'avait consacrée comme l'équipe la plus régulière au plus haut niveau du XXIe siècle (2e au Mondial-2002, 3e au Mondial-2006, 2e à l'Euro-2008, 3e au Mondial-2010, demi-finaliste à l'Euro-2012).
Et c'est donc le grand espoir du "Fussball", qui peinait à devenir un joueur confirmé, qui a fait basculer la rencontre: Götze (22 ans) a repris un centre de Schürrle et trompé Romero d'un superbe enchaînement contrôle de la poitrine frappe croisée du gauche (113e).
"Super Mario", qui avait perdu sa place de titulaire au cours d'un tournoi décevant, est donc sorti du banc pour convoquer la gloire. Comme un symbole, "Götzinho" avait remplacé Klose (88e), sorti sous l'ovation du Maracana applaudissant l'attaquant de 36 ans qui a établi un nouveau record de buts en Coupes du monde (16), devant Ronaldo Fenômeno (15).
Götze oui, Messi non
L'Allemagne avait pourtant eu moins d'occasions nettes que son adversaire. Il y eut la tête de Höwedes sur le poteau sur un corner de Kroos (45e+1) et le tir à bout portant de Schürrle sur Romero (91e), rien d'autre de vraiment tranchant.
Alors que l'Albiceleste a accumulé les grosses occasions, dont deux manquées par Messi lui-même: un débordement mené quasiment jusqu'à la ligne de but, avant que Boateng ne sauve son camp (40e); et surtout cette frappe, depuis une bonne position à gauche, qui rase le poteau opposé (47e).
Le quadruple Ballon d'Or, qui expédiait le coup franc de la dernière chance dans les tribunes en toute fin de match, risque de méditer encore longtemps cette occasion manquée, reflétant un match terne de sa part, dans le droit-fil de sa demi-finale face aux Pays-Bas (0-0 a.p., 4-2 t.a.b.).
Mais l'Argentine aurait pu aussi l'emporter si Higuain avait cadré sa demi-volée, seul devant Neuer à l'entrée de la surface, ou si Palacios avait lui aussi cadré son lob, seul devant Neuer (97e)...
C'était un match à gagner, et surtout à ne pas perdre, d'où un engagement, une agressivité, une tension extrêmes transpirant d'un enjeu suprême, dans un Maracana des grands soirs où les chants des supporters des finalistes rivalisaient avec ceux des Brésiliens chambrant gentiment Maradona, et soutenant plutôt le bourreau de la Seleçao que le grand rival.
Crispations
Un match à ne pas perdre mais de haut niveau, plus riche en occasions et en frissons que la précédente édition, et pourtant quasiment jumeau de la finale de 2010 remportée par les Espagnols contre les Néerlandais sur un but d'Iniesta à la 116e minute.
Le match carioca répondait aux attentes, avec une certaine domination de l'Allemagne dans le jeu. Mais moins prégnante que précédemment dans la compétition. En face, Mascherano dirigeait la riposte et parvenait à crisper la Nationalmannschaft.
Mais l'entrejeu allemand a surtout été perturbé par des faits inattendus: Khedira, touché au mollet, a dû déclarer forfait juste avant le début et se faire remplacer dans le onze par Kramer. Lequel a dû quitter le terrain (32e) après avoir reçu un coup d'épaule dans la tempe peu avant de la part de Garay.
Joachim Löw a alors changé son dispositif tactique, avec Kroos reculant à la récupération et Özil reprenant le poste de meneur de jeu axial, tandis que Schürrle entrait sur l'aile gauche.
Kroos s'est aussi montré moins rayonnant qu'au cours du tournoi dont il a fini meilleur passeur (4 passes décisives, ex-aequo avec le Colombien Cuadrado) et Özil a élevé un peu son niveau, sans parvenir à sortir de le gros match qui aurait personnellement sauvé son tournoi.
Mais Götze, lui, l'a fait. Et cela suffisait au bonheur de l'Allemagne.
14/07/2014 00:45



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L'attaquant allemand Mario Götze célèbre son but en finale du Mondial, le 13 juillet 2014 à Rio - AFP Juan Mabromata
Au bout du suspense et d'une tension extrêmes, l'Allemagne a décroché dimanche sa quatrième Coupe du monde en battant l'Argentine de Messi (1-0 a.p.), dans le pays et le temple du "futebol", au Maracana.

Grâce à un but de Götze à la 113e minute, la Nationalmannschaft succède au palmarès à l'Espagne, convertit en or son "Mineirazo" (7-1 contre le Brésil en demi-finale) et décroche sa quatrième étoile après le "miracle de Berne" de 1954, le sacre du "Kaiser" Beckenbauer en 1974 et celui de la génération Matthäus en 1990, année de la Réunification.
Elle égale l'Italie au nombre de sacres mondiaux (4), à une longueur du Brésil (5), tandis que l'Argentine en reste à deux (1978 et 1986) et que son capitaine Messi manque l'occasion d'égaler l'idole Maradona et d'entrer définitivement dans les cœurs de son pays.
A l'issue de cette 8e finale de Coupe du monde (record), l'Allemagne remporte son premier trophée depuis l'Euro-1996 et après une collection d'accessits qui l'avait consacrée comme l'équipe la plus régulière au plus haut niveau du XXIe siècle (2e au Mondial-2002, 3e au Mondial-2006, 2e à l'Euro-2008, 3e au Mondial-2010, demi-finaliste à l'Euro-2012).
Et c'est donc le grand espoir du "Fussball", qui peinait à devenir un joueur confirmé, qui a fait basculer la rencontre: Götze (22 ans) a repris un centre de Schürrle et trompé Romero d'un superbe enchaînement contrôle de la poitrine frappe croisée du gauche (113e).
"Super Mario", qui avait perdu sa place de titulaire au cours d'un tournoi décevant, est donc sorti du banc pour convoquer la gloire. Comme un symbole, "Götzinho" avait remplacé Klose (88e), sorti sous l'ovation du Maracana applaudissant l'attaquant de 36 ans qui a établi un nouveau record de buts en Coupes du monde (16), devant Ronaldo Fenômeno (15).
Götze oui, Messi non
L'Allemagne avait pourtant eu moins d'occasions nettes que son adversaire. Il y eut la tête de Höwedes sur le poteau sur un corner de Kroos (45e+1) et le tir à bout portant de Schürrle sur Romero (91e), rien d'autre de vraiment tranchant.
Alors que l'Albiceleste a accumulé les grosses occasions, dont deux manquées par Messi lui-même: un débordement mené quasiment jusqu'à la ligne de but, avant que Boateng ne sauve son camp (40e); et surtout cette frappe, depuis une bonne position à gauche, qui rase le poteau opposé (47e).
Le quadruple Ballon d'Or, qui expédiait le coup franc de la dernière chance dans les tribunes en toute fin de match, risque de méditer encore longtemps cette occasion manquée, reflétant un match terne de sa part, dans le droit-fil de sa demi-finale face aux Pays-Bas (0-0 a.p., 4-2 t.a.b.).
Mais l'Argentine aurait pu aussi l'emporter si Higuain avait cadré sa demi-volée, seul devant Neuer à l'entrée de la surface, ou si Palacios avait lui aussi cadré son lob, seul devant Neuer (97e)...
C'était un match à gagner, et surtout à ne pas perdre, d'où un engagement, une agressivité, une tension extrêmes transpirant d'un enjeu suprême, dans un Maracana des grands soirs où les chants des supporters des finalistes rivalisaient avec ceux des Brésiliens chambrant gentiment Maradona, et soutenant plutôt le bourreau de la Seleçao que le grand rival.
Crispations
Un match à ne pas perdre mais de haut niveau, plus riche en occasions et en frissons que la précédente édition, et pourtant quasiment jumeau de la finale de 2010 remportée par les Espagnols contre les Néerlandais sur un but d'Iniesta à la 116e minute.
Le match carioca répondait aux attentes, avec une certaine domination de l'Allemagne dans le jeu. Mais moins prégnante que précédemment dans la compétition. En face, Mascherano dirigeait la riposte et parvenait à crisper la Nationalmannschaft.
Mais l'entrejeu allemand a surtout été perturbé par des faits inattendus: Khedira, touché au mollet, a dû déclarer forfait juste avant le début et se faire remplacer dans le onze par Kramer. Lequel a dû quitter le terrain (32e) après avoir reçu un coup d'épaule dans la tempe peu avant de la part de Garay.
Joachim Löw a alors changé son dispositif tactique, avec Kroos reculant à la récupération et Özil reprenant le poste de meneur de jeu axial, tandis que Schürrle entrait sur l'aile gauche.
Kroos s'est aussi montré moins rayonnant qu'au cours du tournoi dont il a fini meilleur passeur (4 passes décisives, ex-aequo avec le Colombien Cuadrado) et Özil a élevé un peu son niveau, sans parvenir à sortir de le gros match qui aurait personnellement sauvé son tournoi.
Mais Götze, lui, l'a fait. Et cela suffisait au bonheur de l'Allemagne.
aladin- Messages : 115038
Date d'inscription : 23/06/2009
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Re: DEUTSCHLAND ..NOUS GAGNONS TJS A LA FIN
Mondial 2014. L'Allemagne est championne du monde !
Brésil - 07h31 -
aladin- Messages : 115038
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aladin- Messages : 115038
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Re: DEUTSCHLAND ..NOUS GAGNONS TJS A LA FIN
[size=48][size=48][size=48]C
[/size][/size][/size]ette fois, c’est fait,
l’Allemagne tient
son succès. Depuis
que Jürgen Klinsmann
avait initié le changement
en 2006, en proposant
une Mannschaft
joueuse, qui avait séduit
son public sans atteindre
pourtant la finale chez elle, on se demandait
si l’Allemagne n’avait pas un
peu perdu de son caractère de vainqueur.

Mais voilà, JoachimLöw, successeur
élégant, mais voué aux défaites honorables,
en demi ou en finale, de l’Euro
ou du Mondial, a enfin ramené son
équipe à la hauteur des performances
du Bayern.
Avec un passe décisive de Schürrle
et un but de Götze, deux jeunes
joueurs qui n’étaient pas là en 2010 et
montrent que l’Allemagne peut encore
regarder loin.
Au-delà de toute considération partisane,
c’est une bonne chose pour le
football que de voir une formation résolument
offensive gagner une coupe
du monde marquée par le jeu offensif
et le spectacle, que les Argentins ont
d’ailleurs plus honoré hier en en finale
que lors du tournoi, en ayant plusieurs
balles de match, gâchées par Higuian,
Messi, puis Pälacio en prolongation.
Une belle finale âprement disputée,
un beau champion: le millésime 2014
est quasiment parfait.
On s’attendait à un match bloqué et
à une opposition de style, laquelle
était avérée par une première période
d’école ; ou d’écoles au pluriel. Celle
du jeu de passes courtes développé
par l’Allemagne, héritière, via Guardiola
et le Bayern, de l’Espagne des six dernières
années, mais avecmoins de patience
et plus de percussion. Un jeu de
position, avec des attaques placées, se
terminant systématiquement par un
dernier décalage sur le côté, souvent
vers Lahm ouMüller, à droite, pour un
centre. De l’autre côté, bien campés
sur leurs deux lignes de quatre, très
compactes, commandées parMascherano,
au mitan du dispositif, les Argentins,
misaient sur le contre, rapide, en
quelques touches et en action individuelle
ou à deux.
Schémas tactiques différents, mais
un jeu ni bloqué ni ennuyeux, car les
deux finalistes se sont créés des occasions.
Gênés par la blessure au mollet
de Khedira lors de l’échauffement, précipitant
la titularisation de Kramer,
puis le K.-O. du jeune milieu, remplacé
par Schürrle, les Allemands furent
sérieusement alertés par les deux balles
de but de Higuain dans la première
demi-heure. Sur la première, un cadeaudeKroos,
une tête en retrait, il rata
complètement sa frappe; "effet
Neuer"peut-être. Sur la deuxième,mise
au fond, il était hors-jeu.
Sérieusement en danger, l’équipe de
JoachimLöw a répliqué par deux tirs,
de Schürrle, puis Kroos, repoussés par
Romero, mais surtout un corner repris
de la tête parHöwedes, trouvant le poteau
sur son chemin.
Encore plus ouverte, la seconde période
valut par le coaching de Sabella,
passant en 4-3-3, avec l’entrée de
Aguero à la place de Lavezzi, avant de
reculer peu à peu avec les entrées de
Palacio et Gago, misant de nouveau
sur le contre.
C’est pourtant avec son trio qu’il
avait posé leplus de problèmes aux Allemands,
Messi ratant la balle de
match dès la reprise, d’une frappe trop
croisée.
Dans un match s’ouvrant de plus en
plus, la fatiguant aidant, la prolongation
n’était pas une fatalité, car de
nombreux mouvements allemands
auraient pu être mieux conclus, mais
Schürrle et Kroos, les révélations de la
coupe du monde, ont parfois manqué
de sang-froid ou d’adresse, ce dernier
ratant d’ailleurs la dernière occasion,
du plat du pied, après un travail de Lahm.
Mais la meilleure avait échu à
Höwedes, trop peu habile pour avoir
la spontanéité nécessaire dans la surface.
La prolongation aura été à la hauteur
dumatch et même plus, Schürrle,
puis Palacio ayant le but au bout du
pied, avant que le jeune Allemand, au
terme d’une course folle, s’en aille déposer
dnas la course de Götze,
l’offrande suprême. Contrôle, but. Le
tour était joué.
[/size][/size][/size]ette fois, c’est fait,
l’Allemagne tient
son succès. Depuis
que Jürgen Klinsmann
avait initié le changement
en 2006, en proposant
une Mannschaft
joueuse, qui avait séduit
son public sans atteindre
pourtant la finale chez elle, on se demandait
si l’Allemagne n’avait pas un
peu perdu de son caractère de vainqueur.

Mais voilà, JoachimLöw, successeur
élégant, mais voué aux défaites honorables,
en demi ou en finale, de l’Euro
ou du Mondial, a enfin ramené son
équipe à la hauteur des performances
du Bayern.
Avec un passe décisive de Schürrle
et un but de Götze, deux jeunes
joueurs qui n’étaient pas là en 2010 et
montrent que l’Allemagne peut encore
regarder loin.
Au-delà de toute considération partisane,
c’est une bonne chose pour le
football que de voir une formation résolument
offensive gagner une coupe
du monde marquée par le jeu offensif
et le spectacle, que les Argentins ont
d’ailleurs plus honoré hier en en finale
que lors du tournoi, en ayant plusieurs
balles de match, gâchées par Higuian,
Messi, puis Pälacio en prolongation.
Une belle finale âprement disputée,
un beau champion: le millésime 2014
est quasiment parfait.
On s’attendait à un match bloqué et
à une opposition de style, laquelle
était avérée par une première période
d’école ; ou d’écoles au pluriel. Celle
du jeu de passes courtes développé
par l’Allemagne, héritière, via Guardiola
et le Bayern, de l’Espagne des six dernières
années, mais avecmoins de patience
et plus de percussion. Un jeu de
position, avec des attaques placées, se
terminant systématiquement par un
dernier décalage sur le côté, souvent
vers Lahm ouMüller, à droite, pour un
centre. De l’autre côté, bien campés
sur leurs deux lignes de quatre, très
compactes, commandées parMascherano,
au mitan du dispositif, les Argentins,
misaient sur le contre, rapide, en
quelques touches et en action individuelle
ou à deux.
Schémas tactiques différents, mais
un jeu ni bloqué ni ennuyeux, car les
deux finalistes se sont créés des occasions.
Gênés par la blessure au mollet
de Khedira lors de l’échauffement, précipitant
la titularisation de Kramer,
puis le K.-O. du jeune milieu, remplacé
par Schürrle, les Allemands furent
sérieusement alertés par les deux balles
de but de Higuain dans la première
demi-heure. Sur la première, un cadeaudeKroos,
une tête en retrait, il rata
complètement sa frappe; "effet
Neuer"peut-être. Sur la deuxième,mise
au fond, il était hors-jeu.
Sérieusement en danger, l’équipe de
JoachimLöw a répliqué par deux tirs,
de Schürrle, puis Kroos, repoussés par
Romero, mais surtout un corner repris
de la tête parHöwedes, trouvant le poteau
sur son chemin.
Encore plus ouverte, la seconde période
valut par le coaching de Sabella,
passant en 4-3-3, avec l’entrée de
Aguero à la place de Lavezzi, avant de
reculer peu à peu avec les entrées de
Palacio et Gago, misant de nouveau
sur le contre.
C’est pourtant avec son trio qu’il
avait posé leplus de problèmes aux Allemands,
Messi ratant la balle de
match dès la reprise, d’une frappe trop
croisée.
Dans un match s’ouvrant de plus en
plus, la fatiguant aidant, la prolongation
n’était pas une fatalité, car de
nombreux mouvements allemands
auraient pu être mieux conclus, mais
Schürrle et Kroos, les révélations de la
coupe du monde, ont parfois manqué
de sang-froid ou d’adresse, ce dernier
ratant d’ailleurs la dernière occasion,
du plat du pied, après un travail de Lahm.
Mais la meilleure avait échu à
Höwedes, trop peu habile pour avoir
la spontanéité nécessaire dans la surface.
La prolongation aura été à la hauteur
dumatch et même plus, Schürrle,
puis Palacio ayant le but au bout du
pied, avant que le jeune Allemand, au
terme d’une course folle, s’en aille déposer
dnas la course de Götze,
l’offrande suprême. Contrôle, but. Le
tour était joué.
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Re: DEUTSCHLAND ..NOUS GAGNONS TJS A LA FIN
L'Allemagne quatre étoiles /VIDEOS
Le 13 juillet à 23h59 | Mis à jour il y a 23 heures http://www.lindependant.fr/2014/07/13/l-allemagne-quatre-etoiles,1907196.php

L'Allemagne est devenue championne du monde de football pour la quatrième fois en battant l'Argentine 1 à 0 après prolongation en finale dimanche à Rio. Le but a été inscrit par Götze à la 113e minute. Les Allemands avaient déjà été titrés en 1954, 1974 et 1990.

Allemagne - Argentine : Le résumé du match dans les conditions du direct (vidéo) sur WAT.tv
Le cours du match s'est joué au-delà des 90 minutes car les deux équipes étaient à égalité (0-0) à l'issue du temps réglementaire. Epilogue serré et tendu d'un Mondial plein de joie et de couleurs, le match s'est joué sur "un coup de dés"... Un débordement de Schürrle côté gauche, une ouverture dans la surface de réparation pour Götze, entré en jeu à la 88e minute. Contrôle de la poitrine et reprise du pied gauche, après 113 minutes de jeu. A sept minutes du terme de la prolongation, Götze, l'une des déceptions du Mondial côté allemand tenait sa revanche, offrant le titre à son pays. Ce but est le 171e inscrit en 64 matches disputés au Brésil depuis le 12 juin, ce qui égale le record établi en 1998. Jusque-là, les deux équipes s'étaient créé un nombre équivalent d'occasions, même si les Argentins Higuain (20e) et son remplaçant Palacio (97e), s'étaient retrouvés seuls face au gardien allemand Neuer... Mais aucun des deux n'est parvenu à cadrer sa tentative.
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Re: DEUTSCHLAND ..NOUS GAGNONS TJS A LA FIN
Mondial : l’Allemagne a bien mérité sa quatrième étoile
88 COMMENTAIRES
Publié le 14/07/2014 à 02h01 , modifié le 14/07/2014 à 07h39 par
Frédéric Laharie, envoyé spécial
VIDÉOS - La Mannschaft qui a battu l'Argentine en prolongations dimanche soir (1-0, but de Götze) fut la meilleure équipe du tournoi, portée par un projet initié il y a dix ans. Elle prend date pour l'Euro 2016
"Deutschland über alles !" Au bout du suspense et d'une tension extrêmes, l'Allemagne a décroché dimanche sa quatrième Coupe du monde.© PHOTO
AFP PEDRO UGARTE
U
n titre de champion du Monde ne se décerne pas sur le mérite. Mais il faut quand même bien reconnaître que l'Allemagne n'a pas volé sa quatrième étoile dimanche soir à Rio de Janeiro. Sur l'ensemble de la compétition, c'est bien la meilleure équipe qui a gagné. La mieux équilibrée, la plus complète jusque sur le banc de touche d'où sont sortis les deux joueurs décisifs sur le but de la 113e minute : Andre Schurrle et Mario Götze.
Sur la seule finale, l'Argentine peut nourrir de gros regrets. Elle s'est procurée les meilleures occasions (hors la tête sur le poteau du défenseur allement Howedes à la 45e minute) et a sûrement livré au Maracana de Rio son meilleur match de la compétition.
Mais elle n'avait pas la profondeur de banc de son adversaire, ni son entraîneur Alejandro Sabella la science du jeu de Joachim Löw. La sortie à la mi-temps d'Ezequiel Lavezzi, dont la vitesse de course avait mis Howedes au supplice pendant 45 minutes, restera l'un des faits marquants de la finale.
Le sacre de l'Allemagne, au contraire, est le fruit d'une longue marche vers les sommets depuis qu'après l'échec de l'Euro 2004 au Portugal, elle a opéré sa révolution.
Après deux demi-finales de Coupe du Monde, une finale d'Euro en 2008, la retrouver au plus haut niveau mondial est donc tout à fait logique.
Et, mauvaise nouvelle pour ses concurrents européens, elle sera très difficile à battre en 2016 en France. Hormis Klose (36 ans) et dans une moindre mesure Schweinsteiger (30 ans), tous les champions du Monde seront partants dans deux ans.
[size]
Auteur du but vainqueur, Mario Götze est rentré grâce à ce magnifique enchaînement contrôle de la poitrine-volée du gauche dans la grande histoire des finales de la Coupe du Monde.
Mais alors qu'on attendait plutôt un Thomas Muller ou un Toni Kroos, c'est son coéquipier du Bayern Munich Jerôme Boateng qui a fait la plus forte impression dimanche au Maracana. C'est lui qui est revenu pour contrer Messi devant sa ligne de but en fin de première période. Alors qu'Hummels, son coéquipier de la défense centrale, était marqué par la fatigue, c'est lui qui a tenu la maison derrière. Son replacement du poste d'arrière droit à la charnière centrale pour permettre à Lahm de retrouver son couloir de prédilection aura été l'un des éléments marquants du parcours allemand.
[/size]
[size]
Nous sommes à la 57e minute. Gonzalo Higuain est lancé en profondeur, dans le dos de la défense allemande. Habitué à jouer très loin de sa ligne de but, le gardien Manuel Neuer sort à sa rencontre, boxe le ballon à la limite de sa surface de réparation mais, pris par son élan, va percuter l'avant-centre argentin de la hanche.
L'image rappelle au pire l'agression de son prédécesseur Harald Schumacher sur le défenseur français Patrick Battiston en demi-finale du Mondial 1982 ? Au mieux la sortie musclée de Fabien Barthez, en finale 1998, face au Brésilien Ronaldo.
En tout cas, en choisissant de punir… Higuain d'un carton jaune, l'arbitre italien, Rizzoli, a pris une décision lourde de conséquence, d'autant qu'en première période, déjà, il aurait pu expulser un autre Allemand, Howedes pour un vilain tacle sur Zabaleta.
[/size]
[size]
Joachim Löw, sélectionneur allemand : « Ce titre, c'est dix ans de préparation et de 55 jours de vie commune. Le résultat d'un long travail. On y a cru, on a travaillé jusqu'au bout, on a connu quelques déceptions mais là, on est champions du Monde, on a été les plus performants sur sept matchs. Toutes ces émotions, cette pression sur l'équipe… Depuis le début, je savais qu'on ne gagnerait pas à onze joueurs, mais quatorze. On l'a vu en prolongations quand l'Argentine a commencé à être fatigué, Schurrle a pris la profondeur et Götze a les qualités techniques pour jouer partout et réaliser ce miracle ».
Des centaines de milliers d'Allemands ont laissé éclater leur joie dans Berlin dimanche soir.
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88 COMMENTAIRES
Publié le 14/07/2014 à 02h01 , modifié le 14/07/2014 à 07h39 par
Frédéric Laharie, envoyé spécial
VIDÉOS - La Mannschaft qui a battu l'Argentine en prolongations dimanche soir (1-0, but de Götze) fut la meilleure équipe du tournoi, portée par un projet initié il y a dix ans. Elle prend date pour l'Euro 2016

AFP PEDRO UGARTE
U
n titre de champion du Monde ne se décerne pas sur le mérite. Mais il faut quand même bien reconnaître que l'Allemagne n'a pas volé sa quatrième étoile dimanche soir à Rio de Janeiro. Sur l'ensemble de la compétition, c'est bien la meilleure équipe qui a gagné. La mieux équilibrée, la plus complète jusque sur le banc de touche d'où sont sortis les deux joueurs décisifs sur le but de la 113e minute : Andre Schurrle et Mario Götze.
Sur la seule finale, l'Argentine peut nourrir de gros regrets. Elle s'est procurée les meilleures occasions (hors la tête sur le poteau du défenseur allement Howedes à la 45e minute) et a sûrement livré au Maracana de Rio son meilleur match de la compétition.
Mais elle n'avait pas la profondeur de banc de son adversaire, ni son entraîneur Alejandro Sabella la science du jeu de Joachim Löw. La sortie à la mi-temps d'Ezequiel Lavezzi, dont la vitesse de course avait mis Howedes au supplice pendant 45 minutes, restera l'un des faits marquants de la finale.
Le sacre de l'Allemagne, au contraire, est le fruit d'une longue marche vers les sommets depuis qu'après l'échec de l'Euro 2004 au Portugal, elle a opéré sa révolution.
Après deux demi-finales de Coupe du Monde, une finale d'Euro en 2008, la retrouver au plus haut niveau mondial est donc tout à fait logique.
Et, mauvaise nouvelle pour ses concurrents européens, elle sera très difficile à battre en 2016 en France. Hormis Klose (36 ans) et dans une moindre mesure Schweinsteiger (30 ans), tous les champions du Monde seront partants dans deux ans.
- Le joueur
[size]
Auteur du but vainqueur, Mario Götze est rentré grâce à ce magnifique enchaînement contrôle de la poitrine-volée du gauche dans la grande histoire des finales de la Coupe du Monde.
Mais alors qu'on attendait plutôt un Thomas Muller ou un Toni Kroos, c'est son coéquipier du Bayern Munich Jerôme Boateng qui a fait la plus forte impression dimanche au Maracana. C'est lui qui est revenu pour contrer Messi devant sa ligne de but en fin de première période. Alors qu'Hummels, son coéquipier de la défense centrale, était marqué par la fatigue, c'est lui qui a tenu la maison derrière. Son replacement du poste d'arrière droit à la charnière centrale pour permettre à Lahm de retrouver son couloir de prédilection aura été l'un des éléments marquants du parcours allemand.
[/size]
- Le fait du match
[size]
Nous sommes à la 57e minute. Gonzalo Higuain est lancé en profondeur, dans le dos de la défense allemande. Habitué à jouer très loin de sa ligne de but, le gardien Manuel Neuer sort à sa rencontre, boxe le ballon à la limite de sa surface de réparation mais, pris par son élan, va percuter l'avant-centre argentin de la hanche.
L'image rappelle au pire l'agression de son prédécesseur Harald Schumacher sur le défenseur français Patrick Battiston en demi-finale du Mondial 1982 ? Au mieux la sortie musclée de Fabien Barthez, en finale 1998, face au Brésilien Ronaldo.
En tout cas, en choisissant de punir… Higuain d'un carton jaune, l'arbitre italien, Rizzoli, a pris une décision lourde de conséquence, d'autant qu'en première période, déjà, il aurait pu expulser un autre Allemand, Howedes pour un vilain tacle sur Zabaleta.
[/size]
- Ce qu'il en a dit
[size]
Joachim Löw, sélectionneur allemand : « Ce titre, c'est dix ans de préparation et de 55 jours de vie commune. Le résultat d'un long travail. On y a cru, on a travaillé jusqu'au bout, on a connu quelques déceptions mais là, on est champions du Monde, on a été les plus performants sur sept matchs. Toutes ces émotions, cette pression sur l'équipe… Depuis le début, je savais qu'on ne gagnerait pas à onze joueurs, mais quatorze. On l'a vu en prolongations quand l'Argentine a commencé à être fatigué, Schurrle a pris la profondeur et Götze a les qualités techniques pour jouer partout et réaliser ce miracle ».

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aladin- Messages : 115038
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Re: DEUTSCHLAND ..NOUS GAGNONS TJS A LA FIN
[size=36]Mannschaft : Götze, le geste de classe[/size]
Publié le 14/07/2014 à 08:00
NEUER (3/5).
[b]-[/b] Peu sollicité en première période malgré deux grosses occasions argentines, il n'a eu qu'un ballon à gérer sur un corner (36). En deuxième période, il se signale par une sortie presque «schumaresque» face à Higuain (57).
Lahm (4/5).
[b]-[/b] Pour son 20e match de Coupe du monde, le latéral a profité du manque de percussion des Argentins dans son couloir pour opérer de nombreuses montées ponctuées de centres dangereux.
Boateng (4/5).
[b]-[/b] Le patron de la défense centrale. Rapide et doté d'une bonne lecture du jeu, il a annihilé plusieurs actions dangereuses des attaquants adverses
Hummels (3/5).
[b]-[/b] Il a souvent souffert devant la vitesse de Messi (9) et de Lavezzi. Un peu moins en vue que lors de ces dernières prestations.
Höwedes (2/5).
[b]-[/b] Un carton jaune pour une grosse semelle sur Zabaleta (34), une tête sur le poteau (45 +2), avant que Müller ne soit signalé hors-jeu. À l'image d'Hümmels, il a souvent paru un peu lent au démarrage. Il se retrouve en bonne position dans la surface argentine mais manque de vivacité (80).
Schürrle (3/5).
[b]-[/b] Après le forfait de Khedira, blessé au mollet lors de l'échauffement, c'est Kramer qui a été titularisé en milieu défensif. Blessé dans un choc avec Garay, il a laissé sa place à Schürrle (32) Intéressant en fin de première période sur le plan offensif, il a disparu par la suite.
Mais c'est lui qui centre pour Götze pour le but allemand.
Schweinsteiger (3/5).
[b]-[/b] En l'absence de Khedira, il a connu des soucis et a notamment offert une occasion énorme à Higuain sur une tête en retrait malencontreuse (20). Une nervosité qui explique le carton jaune pour un croc-en-jambe sur Lavezzi (29). Par la suite, il a assuré un pressing constant au milieu du terrain.
Müller (3/5).- T
rès présent, il a souvent combiné avec Lahm sur le côté droit, distillant quelques centres dangereux en première période. Il a été moins tranchant en deuxième, mais les Allemands ont reculé.
Kroos (2/5).
[b]-[/b] Ses coups de pied arrêtés (corners et coup francs) ont raté la cible. Il a dû descendre d'un cran à la demi-heure pour remplacer Kramer et n'a pas eu son abattage habituel.
Özil (1/5).
[b]-[/b] Il a fallu attendre la 43e minute pour qu'il se signale sur un bon décalage pour Kroos. Il a été transparent, d'un bout à l'autre de la partie. Remplacé par Mertesacker (120), pour la forme.
Klose (2/5).
[b]-[/b] Il a joué comme à son habitude à l'affût du moindre ballon mais dans son rôle de pivot, il a souvent été un peu court pour être vraiment dangereux. Il se signale sur une tête à l'heure de jeu sur un centre de Müller. Remplacé par Götze (88) qui a donné la victoire à l'Allemagne sur un geste technique de classe dans la prolongation.
Publié le 14/07/2014 à 08:00
NEUER (3/5).
[b]-[/b] Peu sollicité en première période malgré deux grosses occasions argentines, il n'a eu qu'un ballon à gérer sur un corner (36). En deuxième période, il se signale par une sortie presque «schumaresque» face à Higuain (57).
Lahm (4/5).
[b]-[/b] Pour son 20e match de Coupe du monde, le latéral a profité du manque de percussion des Argentins dans son couloir pour opérer de nombreuses montées ponctuées de centres dangereux.
Boateng (4/5).
[b]-[/b] Le patron de la défense centrale. Rapide et doté d'une bonne lecture du jeu, il a annihilé plusieurs actions dangereuses des attaquants adverses
Hummels (3/5).
[b]-[/b] Il a souvent souffert devant la vitesse de Messi (9) et de Lavezzi. Un peu moins en vue que lors de ces dernières prestations.
Höwedes (2/5).
[b]-[/b] Un carton jaune pour une grosse semelle sur Zabaleta (34), une tête sur le poteau (45 +2), avant que Müller ne soit signalé hors-jeu. À l'image d'Hümmels, il a souvent paru un peu lent au démarrage. Il se retrouve en bonne position dans la surface argentine mais manque de vivacité (80).
Schürrle (3/5).
[b]-[/b] Après le forfait de Khedira, blessé au mollet lors de l'échauffement, c'est Kramer qui a été titularisé en milieu défensif. Blessé dans un choc avec Garay, il a laissé sa place à Schürrle (32) Intéressant en fin de première période sur le plan offensif, il a disparu par la suite.
Mais c'est lui qui centre pour Götze pour le but allemand.
Schweinsteiger (3/5).
[b]-[/b] En l'absence de Khedira, il a connu des soucis et a notamment offert une occasion énorme à Higuain sur une tête en retrait malencontreuse (20). Une nervosité qui explique le carton jaune pour un croc-en-jambe sur Lavezzi (29). Par la suite, il a assuré un pressing constant au milieu du terrain.
Müller (3/5).- T
rès présent, il a souvent combiné avec Lahm sur le côté droit, distillant quelques centres dangereux en première période. Il a été moins tranchant en deuxième, mais les Allemands ont reculé.
Kroos (2/5).
[b]-[/b] Ses coups de pied arrêtés (corners et coup francs) ont raté la cible. Il a dû descendre d'un cran à la demi-heure pour remplacer Kramer et n'a pas eu son abattage habituel.
Özil (1/5).
[b]-[/b] Il a fallu attendre la 43e minute pour qu'il se signale sur un bon décalage pour Kroos. Il a été transparent, d'un bout à l'autre de la partie. Remplacé par Mertesacker (120), pour la forme.
Klose (2/5).
[b]-[/b] Il a joué comme à son habitude à l'affût du moindre ballon mais dans son rôle de pivot, il a souvent été un peu court pour être vraiment dangereux. Il se signale sur une tête à l'heure de jeu sur un centre de Müller. Remplacé par Götze (88) qui a donné la victoire à l'Allemagne sur un geste technique de classe dans la prolongation.
aladin- Messages : 115038
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Re: DEUTSCHLAND ..NOUS GAGNONS TJS A LA FIN
[size=33]Mondial 2014. Entre euphorie allemande et fierté argentine[/size]
Monde - 14 Juillet
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L'Allemagne nageait dans le bonheur après un 4e sacre mondial, alors que les Argentins, fiers de leur équipe vice-championne, ont accueilli leurs joueurs en héros.
Mardi matin, plus de 400 000 personnes sont attendues pour fêter les joueurs allemands, Porte de Brandebourg, haut lieu symbolique du pays réunifié, au coeur de Berlin.
« Ce sont de merveilleux ambassadeurs de l'Allemagne, incroyablement sympathiques, cela me remplit de fierté », a déclaré lundi la ministre de la Défense, Ursula von der Leyen.
Dans la nuit de dimanche à lundi, plus de 250.000 personnes, habillées aux couleurs nationales noir-rouge-or, avaient, Porte de Brandebourg, explosé de joie lorsque Götze avait marqué. Puis sept minutes plus tard, pour célébrer la fin du match, synonyme d'un quatrième titre de champion du monde, le premier depuis la réunification à l'automne 1990.
La chancelière Angela Merkel et le président allemand Joachim Gauck avaient rendu visite aux joueurs dimanche soir dans les vestiaires pour les féliciter.
Un timbre spécial dédié aux quatre titres mondiaux va être édité en Allemagne, imprimé à 5 millions d'exemplaires.Outre les millions de personnes qui ont suivi la rencontre devant des écrans en plein air à travers le pays, les téléspectateurs ont fait sauté un record: ils étaient 34,65 millions devant la première chaîne publique ARD, à leur domicile, soit une part de marché de 86,3%. Le précédent record n'était pas vieux: c'était pour la demi-finale Allemagne-Brésil, 32,57 millions de téléspectateurs mardi.
Allemagne-Argentine a également généré 32,1 millions de tweets dans le monde, moins que la victoire en demi-finale (7-1) de l'Allemagne sur le Brésil (35,6 millions, record absolu tous sports confondus). En revanche, le coup de sifflet final marquant la victoire de l'Allemagne 1-0 a lui été marqué par un record de tweets, évalué à 618 725 en une minute.Aucun des deux pape --l'actuel et son prédécesseur-- n'ont regardé le match: François, de nationalité argentine, par respect de sa« neutralité », et Benoît XVI, de nationalité allemande, qui n'a jamais été un grand fan de foot, car il a « préféré aller dormir ».
Le pape émérite s'est néanmoins félicité du résultat, en raison notamment de la présence de joueurs bavarois dans l'équipe allemande.
A Buenos Aires, malgré la défaite, des milliers d'Argentins se sont mobilisés lundi pour rendre hommage aux joueurs de leur équipe nationale.
L'avion de la compagnie Aerolineas Argentinas peint aux couleurs de la sélection s'est posé peu après 10h45 locales à l'aéroport international d'Ezeiza, près de Buenos Aires.
A l'aéroport, le long de l'autoroute qui mène à la capitale, et dans le centre de Buenos Aires, des milliers de personnes étaient rassemblées pour féliciter les 23 joueurs et le sélectionneur Alejandro Sabella. « Nous sommes venus apporter notre soutien à la sélection, car ils ont tout donné pour nous et ils méritent notre soutien. Hier, nous avons beaucoup pleuré, mais nous sommes quand même allés faire la fête, ça a été dur, triste », résume Matias Ruiz, un lycéen de 17 ans, posté à l'aéroport.
En bus, ils se sont ensuite rendus au centre d'entraînement de la fédération argentine, à 3 km de l'aéroport, où il avaient préparé le Mondial, et où la présidente argentine Cristina Kirchner, qui n'a pas assisté à la finale, devait leur rendre visite.
Götze, héros de conte de fées
Toute Coupe du monde a sa belle histoire. Le héros de l'édition 2014 a donc pour nom Mario Götze. Le milieu du Bayern Munich était censé tenir un rôle de leader technique dans cette Coupe du monde au pays des Pelé, Garrincha et Ronaldo « O Fenomeno ». Mais, décevant, il perdu sa place de titulaire lors du 8e de finale.
La finale a viré au conte de fées pour Götze, devenu ce que les Anglais appellent un « super-sub », un « super remplaçant ». Le joueur du Bayern est entré à la 88e minute. Et pendant la prolongation, c'est lui qui a envoyé la Mannschaft au paradis, à la 113e minute dans une ville dont la baie est surmontée d'un Christ Rédempteur. Cette statue, parée aux couleurs de l'Allemagne au coup de sifflet final, n'a jamais aussi bien porté son nom que pour saluer la trajectoire de Götze au Mondial.
Retour aux préoccupations sociales
Privés de « leur » finale, dans « leur » Maracana, les fans brésiliens qui avaient acheté leur place se sont vengés sur la présidente du pays Dilma Rousseff, copieusement sifflée au moment de remettre la Coupe du monde au vainqueur.A travers le pays, les fans de la Seleçao ont célébré avec des pétards et des feux d'artifice... la défaite du grand rival argentin. Mais dès ce lundi, le pays va vivre un gros coup de blues. Sur un plan sportif, beaucoup de voix se sont élevées pour exiger une remise en cause des structures du foot brésilien.
Selon la presse brésilienne, le sélectionneur national Luiz Felipe Scolari a été limogé par sa fédération, après la défaite 3-0 de samedi contre les Pays-Bas pour la petite finale.
Sur le plan social, le géant sud-américain de 200 millions d'habitants va renouer avec ses préoccupations quotidiennes: croissance économique en panne, inflation dans le rouge, campagne électorale pour les élections d'octobre, transports publics et hôpitaux défaillants, corruption, insécurité, et bureaucratie endémique.
Ce lundi, le président de la Fédération internationale de football Joseph Blatter a estimé que le Mondial-2014 avait été « exceptionnel sur le terrain ». « On ne peut pas comparer les Coupes du monde, chaque Coupe du monde a sa particularité mais celle-ci, d'un point de vue du terrain, a été exceptionnelle. La barre est placée très haut pour la prochaine », a-t-il affirmé.
Monde - 14 Juillet
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Les Allemands explosent de joie. | AFP
L'Argentine fête ses héros. | AFP
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L'Allemagne nageait dans le bonheur après un 4e sacre mondial, alors que les Argentins, fiers de leur équipe vice-championne, ont accueilli leurs joueurs en héros.
Mardi matin, plus de 400 000 personnes sont attendues pour fêter les joueurs allemands, Porte de Brandebourg, haut lieu symbolique du pays réunifié, au coeur de Berlin.
« Ce sont de merveilleux ambassadeurs de l'Allemagne, incroyablement sympathiques, cela me remplit de fierté », a déclaré lundi la ministre de la Défense, Ursula von der Leyen.
Dans la nuit de dimanche à lundi, plus de 250.000 personnes, habillées aux couleurs nationales noir-rouge-or, avaient, Porte de Brandebourg, explosé de joie lorsque Götze avait marqué. Puis sept minutes plus tard, pour célébrer la fin du match, synonyme d'un quatrième titre de champion du monde, le premier depuis la réunification à l'automne 1990.
La chancelière Angela Merkel et le président allemand Joachim Gauck avaient rendu visite aux joueurs dimanche soir dans les vestiaires pour les féliciter.
Un timbre spécial dédié aux quatre titres mondiaux va être édité en Allemagne, imprimé à 5 millions d'exemplaires.Outre les millions de personnes qui ont suivi la rencontre devant des écrans en plein air à travers le pays, les téléspectateurs ont fait sauté un record: ils étaient 34,65 millions devant la première chaîne publique ARD, à leur domicile, soit une part de marché de 86,3%. Le précédent record n'était pas vieux: c'était pour la demi-finale Allemagne-Brésil, 32,57 millions de téléspectateurs mardi.
Allemagne-Argentine a également généré 32,1 millions de tweets dans le monde, moins que la victoire en demi-finale (7-1) de l'Allemagne sur le Brésil (35,6 millions, record absolu tous sports confondus). En revanche, le coup de sifflet final marquant la victoire de l'Allemagne 1-0 a lui été marqué par un record de tweets, évalué à 618 725 en une minute.Aucun des deux pape --l'actuel et son prédécesseur-- n'ont regardé le match: François, de nationalité argentine, par respect de sa« neutralité », et Benoît XVI, de nationalité allemande, qui n'a jamais été un grand fan de foot, car il a « préféré aller dormir ».
Le pape émérite s'est néanmoins félicité du résultat, en raison notamment de la présence de joueurs bavarois dans l'équipe allemande.
A Buenos Aires, malgré la défaite, des milliers d'Argentins se sont mobilisés lundi pour rendre hommage aux joueurs de leur équipe nationale.
L'avion de la compagnie Aerolineas Argentinas peint aux couleurs de la sélection s'est posé peu après 10h45 locales à l'aéroport international d'Ezeiza, près de Buenos Aires.
A l'aéroport, le long de l'autoroute qui mène à la capitale, et dans le centre de Buenos Aires, des milliers de personnes étaient rassemblées pour féliciter les 23 joueurs et le sélectionneur Alejandro Sabella. « Nous sommes venus apporter notre soutien à la sélection, car ils ont tout donné pour nous et ils méritent notre soutien. Hier, nous avons beaucoup pleuré, mais nous sommes quand même allés faire la fête, ça a été dur, triste », résume Matias Ruiz, un lycéen de 17 ans, posté à l'aéroport.
En bus, ils se sont ensuite rendus au centre d'entraînement de la fédération argentine, à 3 km de l'aéroport, où il avaient préparé le Mondial, et où la présidente argentine Cristina Kirchner, qui n'a pas assisté à la finale, devait leur rendre visite.
Götze, héros de conte de fées
Toute Coupe du monde a sa belle histoire. Le héros de l'édition 2014 a donc pour nom Mario Götze. Le milieu du Bayern Munich était censé tenir un rôle de leader technique dans cette Coupe du monde au pays des Pelé, Garrincha et Ronaldo « O Fenomeno ». Mais, décevant, il perdu sa place de titulaire lors du 8e de finale.
La finale a viré au conte de fées pour Götze, devenu ce que les Anglais appellent un « super-sub », un « super remplaçant ». Le joueur du Bayern est entré à la 88e minute. Et pendant la prolongation, c'est lui qui a envoyé la Mannschaft au paradis, à la 113e minute dans une ville dont la baie est surmontée d'un Christ Rédempteur. Cette statue, parée aux couleurs de l'Allemagne au coup de sifflet final, n'a jamais aussi bien porté son nom que pour saluer la trajectoire de Götze au Mondial.
Retour aux préoccupations sociales
Privés de « leur » finale, dans « leur » Maracana, les fans brésiliens qui avaient acheté leur place se sont vengés sur la présidente du pays Dilma Rousseff, copieusement sifflée au moment de remettre la Coupe du monde au vainqueur.A travers le pays, les fans de la Seleçao ont célébré avec des pétards et des feux d'artifice... la défaite du grand rival argentin. Mais dès ce lundi, le pays va vivre un gros coup de blues. Sur un plan sportif, beaucoup de voix se sont élevées pour exiger une remise en cause des structures du foot brésilien.
Selon la presse brésilienne, le sélectionneur national Luiz Felipe Scolari a été limogé par sa fédération, après la défaite 3-0 de samedi contre les Pays-Bas pour la petite finale.
Sur le plan social, le géant sud-américain de 200 millions d'habitants va renouer avec ses préoccupations quotidiennes: croissance économique en panne, inflation dans le rouge, campagne électorale pour les élections d'octobre, transports publics et hôpitaux défaillants, corruption, insécurité, et bureaucratie endémique.
Ce lundi, le président de la Fédération internationale de football Joseph Blatter a estimé que le Mondial-2014 avait été « exceptionnel sur le terrain ». « On ne peut pas comparer les Coupes du monde, chaque Coupe du monde a sa particularité mais celle-ci, d'un point de vue du terrain, a été exceptionnelle. La barre est placée très haut pour la prochaine », a-t-il affirmé.
aladin- Messages : 115038
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Re: DEUTSCHLAND ..NOUS GAGNONS TJS A LA FIN
[size=30]Mondial: "Ce profond sentiment de bonheur est éternel" déclare Löw[/size]
14/07/2014 12:54
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"Ce profond sentiment de bonheur est éternel", a déclaré un Joachim Löw radieux après la victoire de son équipe d'Allemagne en finale du Mondial-2014 face à l'Argentine (1-0 a.p.), dimanche au Maracana.

Q: Comment allez-vous fêter ce titre?
R: "Je ne veux pas perdre la tête (rires) ! Demain (lundi) non plus, nous partons pour Berlin, c'est ce que nous voulions. C'est logique de ne pas pouvoir vraiment réaliser après tant d'émotions, de pression aussi qui a pesé sur les joueurs et chacun de nous durant le tournoi. Mais ce profond sentiment de bonheur est éternel. Les joueurs ont tout donné, on a eu un Schweinsteiger et un Lahm exceptionnels. On leur avait dit: +Il faut tout donner comme jamais dans votre carrière, alors vous ramènerez le tournoi que vous n'avez encore jamais gagné+".
Q: Qu'a eu Khedira ?
R: "A l'échauffement il a eu un problème au mollet, et hier (samedi) déjà il avait ressenti une pointe. Ce (dimanche) matin ça allait, puis avant le match il est rentré au vestiaire pour se faire soigner. On espérait qu'il jouerait, mais on n'a pas pris le risque qu'au bout de 10 minutes quelque chose casse et d'avoir à faire un changement en début de match, et on a donc décidé de titulariser Kramer".
Q: Vous avez perdu des joueurs, et des remplaçants ont fait la décision...
R: "J'ai toujours dit qu'on ne jouait pas à 11 mais à 14, et que tous les joueurs devaient être prêts, que tous devaient être en alerte permanente. Dans ces conditions et températures, ils ne peuvent pas être au maximum pendant 90 minutes. On a senti vers la fin du temps réglementaire que l'Argentine était de plus en plus fatiguée, et il était important d'avoir Müller et Schürrle pour pouvoir jouer dans la profondeur".
Q: Qu'avez-vous pensé des plans de jeu?
R: "On sentait que les deux équipes voulaient gagner dans le temps réglementaire. Il y a eu des occasions, on en a concédé comme quand Kroos a fait une tête vers l'arrière pour Higuain. Nous aussi avons eu quelques occasions, et on était plus actifs, on avait beaucoup plus de possession, on a eu cette énergie dans la prolongation, on ne voulait pas aller aux tirs au but, et on a mis plus de pression sur l'adversaire, dans le jeu vers l'avant. L'Argentine voulait peut-être attendre et contrer, récupérer le ballon et lancer Messi et les attaquants. C'est très bien ce qu'ont fait Hummels, Boateng et Schweinsteiger qui étaient là pour aller sur Messi, pour qu'il ne puisse pas prendre sa lancée".
Q: Y a-t-il un héritage de l'Espagne et du Bayern de Guardiola dans votre équipe ?
R: "Ca fait beaucoup d'années qu'on travaille sur notre style de jeu, indépendamment de ce qui se fait dans d'autres équipes, on ne veut pas s'adapter à elles. Mais c'est vrai qu'il y a des entraîneurs comme Klopp, Guardiola ou Ancelotti qui travaillent le jeu et le font progresser au cours de la saison. Le Bayern sous Heynckes a gagné un grand titre il y a deux ans qui a donné de l'assurance aux joueurs qui croyaient qu'au Mondial c'était possible de le faire. L'Espagne est toujours une très bonne équipe, ils ont toujours un jeu de classe. Si Silva avait marqué le but du 2-0 dans leur premier match (contre les Pays-Bas, 1-5), qui sait s'ils ne seraient pas allés loin? Ce titre va nous pousser dans notre pays, on a beaucoup de jeunes joueurs. Klose, on va voir, il va peut-être continuer encore 4 ans, avec lui tout est possible (rire). Mais on a des jeunes comme Reus, Götze, Gündogan, Kroos qui n'a que 24 ans, qui peuvent faire beaucoup de choses dans leur carrière".
Q: Comment avez-vous progressé?
R: "Nous avons passé 55 jours ensemble, mais le projet a commencé il y a 10 ans avec Jürgen Klinsmann. Notre grande force a été de progresser continuellement ces dernièrs années, même si on ne gagnait pas à la fin, et on savait qu'on allait finir par gagner. Cette équipe le méritait, avec Lahm, Schweinsteiger, Mertesacker, Podolski, Klose, qui étaient là depuis dix ans et déçus de ne rien gagner. Cette équipe l'a mérité, on a produit les meilleures performances dans ces sept matches du tournoi. Un incroyable état d'esprit s'est développé, avec de grandes capacités et une grande force de volonté, c'est aussi pour cela qu'on a réussi. Je suis fier de l'équipe, et être la première équipe européenne à gagner le titre mondial en Amérique du Sud, ici dans le pays du foot, au Brésil, nous rend très fiers".
Q: Quel a été ce processus depuis 10 ans?
R: "La Bundesliga tient une grand part dedans, c'était important qu'après le Mondial-2010 avec notre équipe jeune beaucoup d'entraîneurs fassent confiance à des jeunes dans leur équipe. En 2000 et en 2004, le foot allemand était par terre, avec des éliminations dès le premier tour de l'Euro. En 2000, des mesures importantes ont été prises: il fallait former des joueurs, et être plus techniques. La seule vertu allemande ne suffit plus. On a fait des centres de formation et des écoles de foot qui ont aidé les équipes. Je suis très redevable de tout ça, notre titre est aussi un produit de la très bonne formation en Allemagne".
14/07/2014 12:54



"Ce profond sentiment de bonheur est éternel", a déclaré un Joachim Löw radieux après la victoire de son équipe d'Allemagne en finale du Mondial-2014 face à l'Argentine (1-0 a.p.), dimanche au Maracana.

Q: Comment allez-vous fêter ce titre?
R: "Je ne veux pas perdre la tête (rires) ! Demain (lundi) non plus, nous partons pour Berlin, c'est ce que nous voulions. C'est logique de ne pas pouvoir vraiment réaliser après tant d'émotions, de pression aussi qui a pesé sur les joueurs et chacun de nous durant le tournoi. Mais ce profond sentiment de bonheur est éternel. Les joueurs ont tout donné, on a eu un Schweinsteiger et un Lahm exceptionnels. On leur avait dit: +Il faut tout donner comme jamais dans votre carrière, alors vous ramènerez le tournoi que vous n'avez encore jamais gagné+".
Q: Qu'a eu Khedira ?
R: "A l'échauffement il a eu un problème au mollet, et hier (samedi) déjà il avait ressenti une pointe. Ce (dimanche) matin ça allait, puis avant le match il est rentré au vestiaire pour se faire soigner. On espérait qu'il jouerait, mais on n'a pas pris le risque qu'au bout de 10 minutes quelque chose casse et d'avoir à faire un changement en début de match, et on a donc décidé de titulariser Kramer".
Q: Vous avez perdu des joueurs, et des remplaçants ont fait la décision...
R: "J'ai toujours dit qu'on ne jouait pas à 11 mais à 14, et que tous les joueurs devaient être prêts, que tous devaient être en alerte permanente. Dans ces conditions et températures, ils ne peuvent pas être au maximum pendant 90 minutes. On a senti vers la fin du temps réglementaire que l'Argentine était de plus en plus fatiguée, et il était important d'avoir Müller et Schürrle pour pouvoir jouer dans la profondeur".
Q: Qu'avez-vous pensé des plans de jeu?
R: "On sentait que les deux équipes voulaient gagner dans le temps réglementaire. Il y a eu des occasions, on en a concédé comme quand Kroos a fait une tête vers l'arrière pour Higuain. Nous aussi avons eu quelques occasions, et on était plus actifs, on avait beaucoup plus de possession, on a eu cette énergie dans la prolongation, on ne voulait pas aller aux tirs au but, et on a mis plus de pression sur l'adversaire, dans le jeu vers l'avant. L'Argentine voulait peut-être attendre et contrer, récupérer le ballon et lancer Messi et les attaquants. C'est très bien ce qu'ont fait Hummels, Boateng et Schweinsteiger qui étaient là pour aller sur Messi, pour qu'il ne puisse pas prendre sa lancée".
Q: Y a-t-il un héritage de l'Espagne et du Bayern de Guardiola dans votre équipe ?
R: "Ca fait beaucoup d'années qu'on travaille sur notre style de jeu, indépendamment de ce qui se fait dans d'autres équipes, on ne veut pas s'adapter à elles. Mais c'est vrai qu'il y a des entraîneurs comme Klopp, Guardiola ou Ancelotti qui travaillent le jeu et le font progresser au cours de la saison. Le Bayern sous Heynckes a gagné un grand titre il y a deux ans qui a donné de l'assurance aux joueurs qui croyaient qu'au Mondial c'était possible de le faire. L'Espagne est toujours une très bonne équipe, ils ont toujours un jeu de classe. Si Silva avait marqué le but du 2-0 dans leur premier match (contre les Pays-Bas, 1-5), qui sait s'ils ne seraient pas allés loin? Ce titre va nous pousser dans notre pays, on a beaucoup de jeunes joueurs. Klose, on va voir, il va peut-être continuer encore 4 ans, avec lui tout est possible (rire). Mais on a des jeunes comme Reus, Götze, Gündogan, Kroos qui n'a que 24 ans, qui peuvent faire beaucoup de choses dans leur carrière".
Q: Comment avez-vous progressé?
R: "Nous avons passé 55 jours ensemble, mais le projet a commencé il y a 10 ans avec Jürgen Klinsmann. Notre grande force a été de progresser continuellement ces dernièrs années, même si on ne gagnait pas à la fin, et on savait qu'on allait finir par gagner. Cette équipe le méritait, avec Lahm, Schweinsteiger, Mertesacker, Podolski, Klose, qui étaient là depuis dix ans et déçus de ne rien gagner. Cette équipe l'a mérité, on a produit les meilleures performances dans ces sept matches du tournoi. Un incroyable état d'esprit s'est développé, avec de grandes capacités et une grande force de volonté, c'est aussi pour cela qu'on a réussi. Je suis fier de l'équipe, et être la première équipe européenne à gagner le titre mondial en Amérique du Sud, ici dans le pays du foot, au Brésil, nous rend très fiers".
Q: Quel a été ce processus depuis 10 ans?
R: "La Bundesliga tient une grand part dedans, c'était important qu'après le Mondial-2010 avec notre équipe jeune beaucoup d'entraîneurs fassent confiance à des jeunes dans leur équipe. En 2000 et en 2004, le foot allemand était par terre, avec des éliminations dès le premier tour de l'Euro. En 2000, des mesures importantes ont été prises: il fallait former des joueurs, et être plus techniques. La seule vertu allemande ne suffit plus. On a fait des centres de formation et des écoles de foot qui ont aidé les équipes. Je suis très redevable de tout ça, notre titre est aussi un produit de la très bonne formation en Allemagne".
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