LA CAVERNE DES TROPHEES DE L"OM

"Merci pour cette coupe,
maintenant place au titre". Message entendu


La coupe de toutes les promesses

En toute simplicité. Autant la fête
sur le Vieux-Port avait été extravagante
au lendemain de la victoire sur
Bordeaux, autant la présentation de
la coupe de la Ligue, hier après-midi
au Vélodrome, fut pleine de sobriété.
Cinq minutes après l’ancien gardien
de l’OM, Vedran Runje, premier à sortir
s’échauffer, c’était la bousculade
dans le tunnel.
Acteur des qualifications contre
Saint-Étienne et Lille, Elinton Andrade
serrait fort la coupe de la Ligue
contre son coeur. Fou de joie huit
jours plus tôt au Stade de France, le
Brésilien cédait finalement le trophée
à Mamadou Niang. Et c’est en
petites foulées, et en dépit d’ischio-
jambiers douloureux qui
l’avaient obligé à déclarer forfait face
à Lens, que le capitaine de l’OM
portait la coupe vers le rond central.
Suivi de ses partenaires, le Sénégalais
saluait le public avant de regagner la tribune,
sa fille dans les bras. En le raccompagnant,
le Virage Nord entonnait
"Nous serons champions de France..."
Et pendant que José Anigo suivait la scène
depuis la sortie du tunnel, les images
de joie du Vieux-Port éclaboussaient les
deux écrans géants.
Mais la célébration tournait court et
la coupe se retrouvait placée entre les
deux bancs de touche (banderole publicitaire
oblige au centre du terrain),
avant de repartir dans les coulisses du
Vélodrome. En fait, la coupe de la Ligue
allait faire son retour sous la forme d’un
tifo superbe déployé dans le virage
Nord ; en face, les Ultras sortaient une
banderole : "Merci pour cette coupe,
maintenant place au titre".



La coupe de la Ligue a été sobrement présentée aux
spectateurs du Vélodrome.

BON DANS CETTE CAVERNE AUX TROPHEES

JE COMMENCE A FAIRE DE LA PLACE POUR METTRE
LE TITRE DE CHAMPION F DE FRANCE 2010



mardi 06 avril 2010

Consultant pour Canal +, l'ancien latéral de l'OM
, auréolé de deux titres de champion de France avec Nantes, revient sur le succès laborieux face à Lens.



Consultant pour Canal +, William Ayache place
le club olympien en position
de favori pour la course au titre.


Chaque début de semaine, LaProvence.com vous propose un débriefing de la rencontre qui vient de se dérouler. Aujourd'hui, William Ayache donne son avis. Consultant pour Canal +, l'ancien latéral de l'OM, auréolé de deux titres de champion de France avec Nantes, revient sur le succès laborieux face à Lens.

Quel regard portez-vous sur la laborieuse victoire de l'OM contre Lens ?
William Ayache : C'est dû à la fatigue physique à mon avis. L'enchaînement des matches fait que ça joue sur les organismes. Du coup, j'ai trouvé certains joueurs clé un peu fatigués. Je pense notamment à Lucho, qui s'est montré moins à l'aise que d'habitude, mais aussi à Valbuena et Ben Arfa, moins tranchants que lors des dernières rencontres. En fait, les joueurs à vocation offensive ont manqué de jus.

Ceci dit, les explications sont simples : Benfica, Lyon, la victoire sur Bordeaux, l'euphorie de la finale qui provoque un relâchement. Ce n'est pas évident de se replonger dans le championnat par la suite. Mais ils ont fait l'essentiel. A défaut d'être bons, ils ont été réalistes. Certes, ils ont été malmenés à deux ou trois reprises par les Lensois, mais ils ont su être efficaces. J'ai beaucoup aimé les prestations de Diawara et Kaboré qui, pour moi, ont été les meilleurs Olympiens sur la pelouse dimanche. L'ascension de Kaboré est d'ailleurs surprenante...

C'est avec ce genre de matches que l'on gagne un titre ?
W.A. : Oh oui... Je le pense sincérement. L'OM accumule les points. Sans être très bon, il fait l'essentiel. Et l'essentiel, c'est de gagner ! Ce sont ces petits "matches de merde" (sic) qui vous font prendre trois points de plus, qui vous permettent de rester concentré et de mettre la pression sur les autres.

Que pensez-vous de l'apport de Brandao en l'absence de Niang ?
W.A. : Il symbolise à lui seul l'état d'esprit marseillais. C'est un gagneur qui ne lâche rien. Ce n'est jamais un plaisir pour les défenseurs... Il a encore été comme on le décrit depuis le début de la saison. Il réalise un gros travail défensif, que ce soit sur coups de pied arrêtés ou dans sa zone pour harceler les défenseurs. Hier, il n'a pas démérité.

L'OM enchaîne avec deux nouvelles rencontres à domicile (Sochaux puis Nice). Est-ce le tournant de la fin de saison pour les Olympiens ?
W.A. : On connaît les difficultés de gagner trois matches à la maisOn. Mais tous les joueurs savent aussi qu'ils ont la possibilité de faire quelque chose de fabuleux. Selon moi, c'est pour cela que Didier Deschamps a fait tourner son effectif, afin d'avoir tout le monde sous la main.

Maintenant, il faut rester méfiant pour ces deux matches à domicile. Il ne faudra pas prendre les Sochaliens à la légère, rappelez-vous des rencontres à Monaco et à Nice... Ce serait dommage de se faire surprendre au Vélodrome ! Mais bon, ils ont tous les ingrédients de leur côté pour s'imposer : à savoir une belle équipe et du monde pour les encourager. En plus, c'est un effectif qui supporte la pression et qui l'assume.

Comment imaginez-vous le sprint final pour la course au titre ?
W.A. : Lille perd à Valenciennes, pareil pour Bordeaux à Nancy, Montpellier et Auxerre font match nul... Seul Lyon a réussi une belle opération. Mais on s'aperçoit aussi que si l'OM gagne ses deux matches, les Lyonnais se retrouveront avec cinq points dans la vue. L'OM a la chance du champion ! Je l'ai été, je sais ce que c'est... Sans oublier que le calendrier est favorable aux Marseillais et que l'OM possède le meilleur effectif du championnat. Quand je vois Koné, Abriel, Taiwo et Morientes sur le banc, Cheyrou et Niang blessés... c'est énorme ! Pour moi, l'OM est clairement favori. Cette équipe me fait plaisir, il y a une âme, un bon état d'esprit.

Didier Deschamps a-t-il définitivement posé son empreinte sur cet OM ?
W.A. : Oh oui ! Didier a su faire la part des choses. D'après ce que j'ai pu lire, il est devenu un peu plus souple, moins rigide. Il a su s'ouvrir aux autres et écouter. Il ne faut pas oublier que c'est avant tout un garçon intelligent, avec une expérience énorme. En fait, succéder à Gerets n'était pas chose aisée. Le Belge était un homme de communication, proche de ses hommes et où l'affectif était très important. Aujourd'hui, on sent que Didier Deschamps aime ses joueurs et que ces derniers l'apprécient.

On sent que le groupe vit bien. Il a dit lui même que le stage en Espagne, en début d'année 2010, leur avait permis à tous de discuter. Le meilleur exemple étant Ben Arfa et Valbuena, alors qu'il les avait mis au placard en début de saison. Les joueurs ont fait un pas en avant, lui s'est plus ouvert. Il s'est admirablement bien adapté aux joueurs qu'il a sous la main : c'est la force des grands entraîneurs. Finalement, cette équipe lui ressemble beaucoup : elle est disciplinée, rigoureuse... C'est bien pour l'OM !

Jean Fernandez : «Pour moi, Marseille est déjà champion»

ROPOS RECUEILLIS PAR DAVID OPOCZYNSKI | 13.04.2010, 07h00 A la veille du match en retard du leader marseillais à Sochaux, Auxerre, deuxième du championnat, pointe à deux longueurs. Mais pour Jean Fernandez peu importe l’écart. Pour lui, l’OM sera champion. Il explique pourquoi.

A six journées de la fin, Marseille peut-il laisser échapper le titre ?

Jean Fernandez. Ils sont dans une dynamique de champion.

Tous leurs voyants sont au vert. Ils vont encore terminer fort cette saison. Pour moi, Marseille est déjà champion ! Le niveau de Bordeaux s’est dégradé. Lyon a une demi-finale de Ligue des champions et, on espère tous, une finale. Donc les Marseillais ont l’autoroute du titre devant eux et ils ne vont pas la louper.

Qu’est-ce qui peut les empêcher de terminer premiers ?

Très sincèrement je ne vois pas. Le piège serait qu’ils fassent preuve de suffisance. Mais ils ne vont pas tomber dedans. Il y a eu suffisamment d’expériences malheureuses. Ils ont recruté pour être champions de France, ils vont l’être.

L’attente du titre joue-t-elle un rôle ?

C’est une motivation supplémentaire. Le public olympien attend ça depuis dix-sept ans, ça va être la folie. Il y a aussi Didier Deschamps, c’est un élément important. Partout où il est passé, il a réussi.

Leur domination peut-elle se prolonger plusieurs saisons ?

Je ne sais pas. A Marseille, les choses peuvent aller vite. Au niveau du club, la stabilité est là. Maintenant, Marseille c’est une pression, c’est tellement médiatique.

Auxerre peut-il espérer aller chercher l’OM ?

Non, non. Il n’y a pas d’espoir ! Nous ne sommes pas un poursuivant. On réalise quelque chose d’exceptionnel mais il y a une réalité économique qui fait que nous ne pouvons pas lutter. La saison prochaine, avec la même équipe, nous serons peut-être 10e ou 14e.

Qu’est-ce qui vous empêche d’y croire ?

La qualité. Sans vouloir manquer de respect à mes joueurs, mais ce sont les grands joueurs qui font gagner les matchs. Et là, il n’y a pas photo. Mais on va s’accrocher. On a profité du contexte du match aller pour les battre (2-0), quand ils étaient dans le trou. Mais si vous me dites que nous prendrons un point lors de leur venue (35e journée), je signe tout de suite. Nous, nous luttons contre Montpellier. Avec de la chance, nous serons en Ligue Europa. Ce n’est pas un manque d’ambition. C’est la réalité. D’ailleurs dès mercredi (demain) on peut se retrouver à cinq points.

http://www.om110ans.net/fr/110_Ans_OM/100006/OM_110_Ans/&urlPage=aHR0cDovL3d3dy5vbTExMGFucy5uZXQv

LES 110 ANS DE L"OLYMPIQUE DE MARSEILLE

J MOINS 27
OM LE DOUBLE BRAVO

CA SENT BON LE TITRE................NOTRE DAME DE LA GARDE

Rang Equipes Points Joués Gagnés Nuls Perdus b.pour b.contre diffs
1 Marseille 68 33 20 8 5 61 32 29
2 Auxerre 63 33 18 9 6 36 26 10
3 Lyon 59 33 16 11 6 54 35 19
4 Montpellier 59 33 17 8 8 44 37 7
5 Lille 58 33 17 7 9 61 34 27
6 Bordeaux 57 32 17 6 9 51 32 19

La Provence, le président de l'UEFA Michel Platini parle des thèmes qui font l'actualité du football : l'arbitrage vidéo, les Bleus, le championnat de France... A ce sujet, l'ancien numéro 10 de l'équipe de France estime que "l'OM est vraiment bien parti" pour décrocher le titre en Ligue 1. Et d'ajouter : "Mais quel que soit le vainqueur, il l'aura mérité, car on ne vole pas un championnat".

Les anciens voient l’OM aller au bout

Venus à Marseille pour les célébrations des 110 ans, cinq des membres de la «Dream Team» des 110 ans du club ont aussi commenté le parcours olympien cette saison. Et ils voient bien leurs successeurs aller au bout. «Si Dieu m’entend, j’aimerais bien. Qu’on gagne ce soir, un petit nul à Auxerre et on est champions. Je sens qu’il y a vraiment quelque chose qui brille pour nous cette saison» a ainsi estime Basile Boli qui voit même plus loin : «La ferveur va faire que les autres équipes vont craindre l’OM. Si on est champion cette année, cela peut donner des envies, des ailes, et les gens viendront au Vélodrome avec la crainte.»
Carlos Mozer, pour sa part, est aussi optimiste : «L’OM a un petit avantage qui peut devenir très grand si l’équipe reste concentrée.» Enfin, Manu Amoros voit «une dynamique extraordinaire» chez les Olympiens. «Il faut juste ne pas la perdre» ajoute-t-il. Des avis d’experts.

EXCELLENT TOUT CA

Un bon point pour Marseille
Marseille et Auxerre ne sont pas parvenus à se départager (0-0). L'OM conserve donc ses cinq points d'avance sur son adversaire du soir.




Jelen n'a pas réussi à prendre le meilleur sur Diawara.
Auxerre et Marseille n'ont pas su se départager vendredi à l'Abbé-Deschamps (0-0) au terme d'un match particulièrement terne. Une bonne affaire quand même pour l'OM, tout proche du titre.

Ce n'est pas encore Byzance pour Marseille mais cela commence à y ressembler. Si le choc entre l'AJ Auxerre et l'OM, vendredi soir à l'Abbé-Deschamps, n'a pas atteint les sommets attendus (0-0), le club phocéen s'est encore un peu plus rapproché du titre de champion de France, qu'il attend avec impatience depuis celui de 1992. Une éternité sur la Canebière. Avec cinq points d'avance sur son dauphin ajaiste à trois journées de la fin, l'affaire n'est pas encore dans le sac mais elle est proche d'être pliée. Elle pourrait l'être dans cinq jours. Mercredi prochain, lors de l'antépénultième journée, Auxerre se déplacera à Lyon. Autre chose qu'une victoire à Gerland des hommes de Fernandez conjuguée à un succès de l'OM au Vélodrome face à Rennes enverra les Olympiens tout en haut de l'Olympe.

Visiblement crispées par l'enjeu, les deux équipes n'ont pas offert une prestation à la hauteur de l'événement. Les acteurs de cette pièce ratée se sont quelque peu excités après vingt longues minutes pendant lesquelles le jeu a souvent tutoyé le néant. Puis, comme une éclaircie soudaine, un centre de Valbuena a permis à Lucho de mettre Sorin à contribution. Et, dans la foulée, un corner de l'Argentin a été bien capté par le portier Auxerrois (23e), qui n'a plus rien eu à faire jusqu'à la pause. Son homologue marseillais n'a pas eu plus d'activité. Une passe en profondeur de Niculae pour Jelen l'a obligé à anticiper (37e). Ces trois mini occasions en quarante-cinq minutes rendent bien compte de la pauvreté du premier acte.

Bien meilleur à la récupération, Marseille a vu sa belle maîtrise collective annihilée par une défense bourguignonne bien regroupée alors que, dans l'autre surface, Jelen n'a cessé de se casser les dents sur un Diawara impeccable. La seconde période est heureusement partie sur un rythme un peu plus emballant. Un combat plus physique s'est surtout installé. Une tête au dessus de Niang (51e) avant une sortie de Mandanda dans les pieds de Pedretti (53e) ont fait espérer de plus chauds débats. Mais la température est en fait montée d'un cran donc après un méchant coup de coude de Brandao sur Hengbart (55e), geste qui a mis le feu aux poudres entre deux équipes toujours aussi tendues. Brandao a quand même eu deux grosses occasions de faire fructifier la domination marseillaise (61e et 67e), alors que Jelen a lui aussi fait passer deux énormes frissons (71e et 87e). L'AJA, bien placée pour finir sur le podium, n'a pas fendu l'armure face à un leader plus que jamais sur la voie royale. -



JE COMMENCE A ECONOMISER
POUR METTRE CES 2 CIERGES A NOTRE DAME DE LA GARDE
DCE SERA FAIT ENTRE LE 18 ET LE 20 MAI
LE TITRE DEVRAIT ETRE DEFINITIVEMENT LA

OM champion mercredi ?
51 contributions Publié le dimanche 02 mai 2010 à 09H09

Les hommes de Didier Deschamps peuvent être sacrés avec la réception de Rennes, au stade Vélodrome, pour la 36e journée de Ligue 1.


Comment transformer un point d’interrogation en point d’exclamation, sinon en point final ? L’OM champion, ça ne supporte même plus de pari contre. Il s’agit beaucoup plus de deviner quand et avec combien de points d’avance.

Mercredi ? Chez Orange, on va faire brûler des cierges pour qu’Auxerre ne gagne pas à Lyon. A ce compte-là, trois points olympiens contre Rennes feraient de l’OM le champion 2009-2010, dès la 36e journée, mercredi soir.

Trois points pour effacer un point d’interrogation ? Un seul ne suffirait sans doute pas, même en cas de défaite auxerroise, car si Lille gagne ce soir, il pourrait n’avoir que six points de retard avant les deux dernières journées.

"Je dirai que nous sommes champions quand nous le serons mathématiquement," martèle Didier Deschamps. Nous devons prendre quatre points en trois matches, si nos adversaires font le maximum. Peut-être que nous aurons besoin de moins."

Ce serait le meilleur OM de l'histoire...
le mardi 04 mai 2010 à 07H17

Le club olympien n'a jamais été sacré à deux journées de la fin du championnat de France. S'il l'est demain, il battra son record.


Jamais l'OM n'a réussi à creuser un écart définitif à deux journées de la fin.


Et si l'OM était sacré champion demain soir ? Ce n'est pas une éventualité fantaisiste. Mais L'OM champion à la 36e journée, ce serait une première dans l'histoire du club et ferait du millésime 2009-2010 le meilleur champion de l'histoire olympienne.

Ni en valeur pure, car on ne peut rien comparer à vingt ou quarante ans de distance, ni en nombre de points, de buts ou de victoires, mais pour le moment du verdict. Certes, en 1992, c'est le 25 avril que l'OM avait été sacré, mais le championnat se terminait tôt et on jouait la 37e journée.

Jamais l'OM n'a réussi à creuser un écart définitif à deux journées de la fin. Malgré le sentiment de domination sans partage qui reste comme la marque de l'OM du doublé en 1972 ou celui de l'époque Papin, c'est toujours à l'avant-dernière ou à la dernière journée que l'OM a assuré son titre.

VOILA ON VA METTRE DE COTE ...DES TEXTES DITHYRAMBIQUES
( dithyrambique Étymologie
Du latin dithyrambicus, lui-même du grec ancien διθυραμβικός (dithurambikos), dérivé de διθύραμβος (dithurambos, « chant en l’honneur des divinités ») d’origine incertaine, concerne le chant, libre, exalté, impétueux, en l’honneur de Dionysos ou d’autres divinités. )


QUE NOUS RELIRONS AVEC DELECTATION
QUAND LE SOUFFLET SERA RETOMBE VERS L'AUTOMNE

EN ATTENDANT SAVOURANT ..
.MES AIEUX J"AI PASSE UNE NUIT DE REVE ..





06/05/2010 02:35
Le champion, c'est Marseille !

Dix-huit ans que Marseille attendait cela. L'OM a battu Rennes (3-1) et est devenu champion de France pour la première fois depuis 1992.




OM-Rennes (3-1) : l'OM est champion de France !
Dix-huit ans que Marseille attendait cela. L'OM a battu Rennes (3-1)
et est devenu champion de France pour la première fois depuis 1992.

Et en une minute, tout bascula... Dix-huit longues années d'attentes assouvies en l'espace de soixante secondes et deux buts coup sur coup de Niang et Lucho. Annoncé, précipité par la défaite d'Auxerre à Lyon (1-2), le titre de champion de France a étanché la soif de l'Olympique de Marseille, mercredi.
Opposés à une formation rennaise qui aura joué le jeu, avant de plier sous les assauts répétés des Marseillais, les joueurs de Didier Deschamps n'ont pas manqué la première occasion qui leur était donnée d'accomplir le vieux rêve de feu Robert Louis-Dreyfus. Quelques semaines après avoir fêté à l'excès son premier titre depuis 1993 -la Coupe de la Ligue remportée aux dépens de Bordeaux- tout Marseille se prépare de nouveau à plonger dans la folie.

«C'est extraordinaire, ça va être la fête toute la nuit», promettait dès le coup de sifflet final Steve Mandanda. Mercredi soir, dans un Vélodrome en ébullition, Marseille a vécu une rencontre à l'image de sa saison : pleine de rebondissements. L'ouverture du score précoce de Gabriel Heinze (4e) avait donné le ton de la soirée. Longtemps, l'égalisation de Jimmy Briand (38e) a laissé planer le doute d'un sacre retardé. Ça sentait le K.O. Le coup fatal a été porté par un Mamadou Niang, opportuniste sur une frappe de Valbuena mal repoussée par Douchez.

Alors qu'on le disait moins bien depuis quelques semaines, l'international sénégalais s'est réveillé au meilleur moment. Tout un symbole. Au moins aussi fort que la délivrance offerte dans la foulée par Lucho. Plus personne ne se demande si l'ancien joueur de Porto vaut bien les 18 millions d'euros (24, selon les bonus) déboursés cet été.

Ce neuvième titre de champion porte le sceau de Didier Deschamps. Dans le sprint final, l'entraîneur marseillais n'a jamais dévié de la ligne qu'il avait tracé. Comme face à Saint-Etienne (1-0) et Auxerre (0-0), il n'a, par exemple, pas hésité à laisser sur le banc Cheyrou et Ben Arfa au profit des performants Kaboré et Valbuena. «Ce titre, c'est grâce à lui, s'enthousiasmait Jean-Claude Dassier au micro d'Orange Sport. Il a su bâtir ce groupe, le faire évoluer. Il a gagné la Coupe de la Ligue et le Championnat, ça prouve que c'est un immense professionnel». «Même s'il n'est pas Marseillais», l'ancien directeur de l'info au sein du groupe TF1 espère «qu'ils me feront une petite place. Des soirées comme ça, on n'en vit pas souvent». Elle ne fait que commencer

A qui l'OM doit-il son titre de champion de France ?
21% Aux joueurs, pour leurs performances
39% A Didier Deschamps, pour son sens tactique
5% A ses supporters, pour leur soutien
34% A Robert Louis-Dreyfus, pour son implication

1993 ..L 3ANNEE DE MON DIVORCE ...ON PREFERE L"OUBLIER

tro jeune je me rapele pas
2010 la oui

Je suis très fier d’être là et d’avoir pu donner du plaisir et de voir le stade comme ça en ébullition. Pour les gens qui n’ont pas connu ça, l’OM qui gagne des trophées, c’est génial. Je ne sais pas danser sur la table, je suis mauvais danseur, pour l’instant je suis toujours dans la retenue. J’ai connu ça en tant que joueur en tant qu’entraîneur, la joie est un peu plus contenue mais c’est une grosse satisfaction d’avoir pu remporter ce titre à Marseille.
L’un des aspects qui m’a fait accepter ce challenge est que j’ai connu ici des moments extraordinaires avant de connaitre la consécration à la Juventus. Marseille a été très fort pout moi, c’était un choix affectif, comme quand je suis retourné à la Juventus. Ici, il y avait ce sentiment là aussi. Je savais que j’allais connaître quelque chose d’excitant, de fort. J’ai fait le bon choix.
Didier Deschamps, entraîneur de l'OM



J’en ai pleuré. Je vais éviter la piscine, une fois suffi. Je pense avec la plus grande sincérité que l’homme de ce soir, c’est Didier et ses joueurs. C’est le travail d’un professionnel et d’un homme de caractère qui a du répondant et sait surmonter les difficultés. Les dirigeants se sont mis au service du coach. Diouf, je ne l’oublie pas ce soir, c’est lui qui a fait signer Deschamps. Quant à Gerets, l’équipe de ce soir c’est aussi du Gerets et c’est la force de Didier d’avoir fait l’amalgame entre l’équipe qu’il a trouvé et celle qu’il a bâti.
Jean-Claude Dassier, président de l'OM




L’OM qui gagne ? C’est ENORME ! Aujourd’hui Marseille est en train de devenir une mégapole. Bientôt 2013, la ville se reconstruit. la victoire de l’OM : ça va dans le même sens. Il y a une bonne volonté ici, de la part du sport, de la culture : les gens font des efforts. C’est une question de mental. Par rapport à la ville, tout le monde va bénéficier de cette victoire, dans tous les secteurs. C’est comme si un pays d’Afrique remportait la Coupe du Monde ! Les mentalités sont profondément influencés par une victoire. Nous on a besoin de ça !
Sam Karpiénia, auteur, compositeur, interprète





Je suis très content que L’OM remporte le championnat. Ca fait plaisir à plein de marseillais.
Je considère le stade comme un lieu de liberté, où l’on peut s’exprimer. C’est un endroit de contre pouvoir où l’on peut rejeter la fatalité ambiante. Le foot est un sport populaire, il a été mis de côté, c’est aujourd’hui, pour nous marseillais, un refuge, un récati.
Je suis admiratif du travail des clubs de supporters marseillais. N’étant pas vraiment un sportif, je me considère plutôt comme un supporter des supporters. La première fois que je suis allé au stade, je ne me rappelle pas du match, j’ai seulement le souvenir de l’ambiance, de ce que j’ai ressenti. Vous savez Massilia Sound System et l’OM, nous défendons les mêmes valeurs. En général les supporters sont souvent xénophobes, violents. Les fans de l’OM ont des principes totalement opposés à cela.
Je considère le mouvement supporter marseillais comme exemplaire pour toute l’Europe ! Et c’est un choix des individus, si les choses se passent comme ça à Marseille. Il y a une réflexion sur la ville, une volonté de ne pas laisser faire les choses, rien n’est dû au hasard.
Moussu T, auteur, compositeur, interprète et membre fondateur du Massilia Sound System


Cette victoire historique de l’Olympique de Marseille, acquise avec le cœur et aussi beaucoup de travail, marque le commencement d’une aire nouvelle pour notre club. Avec cette victoire, l’OM s’affirme à tout jamais comme l’un des plus grands clubs d’Europe, avec le meilleur public, un palmarès d’exception et une histoire qui perdure depuis plus de 110 ans.
J’adresse à toute l’équipe phocéenne mes plus vives félicitations pour ce titre de Champion de France. Les joueurs, le staff, les dirigeants et surtout l’entraîneur Didier Deschamps, ont porté au plus haut le bleu et blanc de Marseille. Au nom de tous les Marseillais, je les en remercie.
L’OM nous aura fait vibrer tout au long d’une saison exemplaire. Les Marseillais qui attendaient depuis plus de 18 ans un tel succès fêteront dignement cette consécration, j’en suis certain. Je leur donne donc rendez-vous, dimanche 16 mai à partir de 15h00, sur le Vieux-Port pour célébrer leurs Champions.
J’ai également une pensée émue pour Robert Louis-Dreyfus, qui aurait tellement aimé partager le triomphe de l’équipe pour laquelle il a tant œuvré.
Jean-Claude GAUDIN, Maire de Marseille et Vice-Président du Sénat



C’est pour moi une fierté de voir l’OM champion de France. La saison à été longue, il y a eu plein d’incertitudes. C’est vrai que ce n’est pas la meilleure équipe de l’OM mais ils méritent de remporter la victoire. Ils ont été plutôt réguliers, ils n’ont pas perdu trop de points. Je vous donne l’avis d’un passionné de foot, pas d’un supporter.
En ce qui concerne la ville, ce n’est pas l’OM qui va masquer la misère et les problèmes avec une victoire. Cependant, il va y avoir un sentiment de fête temporaire. En faite je pense plus aux marseillais expatriés, qu’a ceux qui sont à Marseille. La joie sera plus forte, en ce jour de victoire, pour les gens loin de Marseille, parce qu’ils se sentiront proches de leur ville.
Toko Blaze, auteur, compositeur, interprète



Je leur dis vous êtes les meilleurs, vous avez fait une belle saison et enfin Marseille est au sommet, en football aussi.
Paul Leccia, président du Cercle des Nageurs de Marseille


Pour Marseille, c'est une raison de plus de faire parler d'elle et de faire savoir qu'il y a ici des hommes et des femmes d'une grande vitalité et d'un grand talent (...) Nous avons par le passé travaillé avec l'OM, dans le cadre d'un partenariat théâtre-football. On est ensemble pour faire briller quelque chose de particulier dans cette ville qui doit résonner dans le monde entier. Marseille sera capitale de la culture, Marseille sera championne en football. C'est la tête et les jambes, c'est formidable.
Richard Martin, directeur du théâtre Toursky




Ce que je vis en ce moment, c’est fabuleux ! J’aime le football, je suis marseillais et l’OM est ma deuxième maison. Ce titre, après 17 ans d’attente, est ce qui pouvait m’arriver de mieux. Maintenant, pour Didier Deschamps, arrivent les difficultés. Il va falloir qu’il confirme.
Jules Zvunka, ancien joueur de l'OM

STATS 2009:2010




Le meilleur buteur de l'OM, Niang, et le meilleur passeur qu'est Lucho ont tiré leur club vers le haut.


Les bons comptes de l'OM
Champion de France, Marseille a réalisé une fin de saison hallucinante. L'OM n'a utilisé que 23 joueurs, et a été énorme loin de ses bases.



Champion de France, Marseille a réalisé une fin de saison hallucinante. L'OM, qui n'a utilisé que 23 joueurs, a notamment été énorme loin de ses bases. Le point en chiffres, à deux journées de la fin.

Un peu poussif en début de saison, seulement cinquième début décembre, Marseille a accéléré après la trêve. Depuis la 20e journée jouée le 17 janvier, l'OM n'a perdu qu'une rencontre de L1 sur 18 matches disputés ! Sur 54 points possibles, les hommes de Deschamps en ont pris la bagatelle de 43. Marseille a réalisé des séries très précieuses, avec notamment sept victoires de suite entre le 21 mars et le 25 avril.

Pour obtenir son dernier titre en 2008, Lyon avait utilisé 28 joueurs au cours de la saison. L'an passé, Bordeaux n'avait fait appel qu'à 24 membres de l'effectif différents. En 2009-2010, Didier Deschamps a utilisé un groupe encore plus resserré : pour le moment, seuls 23 joueurs ont porté le maillot de l'OM au moins une fois cette saison et sont donc officiellement champions de France. Une bonne nouvelle pour Andrade (un match), M'Bow ou Rool (deux rencontres). Mandanda et Diawara, eux, ont été titularisés lors de tous les matches de L1 ! Jamais entrés en jeu, Rodriguez, Ndoumbou ou Riou espèrent être alignés à Lille ou Grenoble.

Attendu comme le meneur de jeu qui manquait à l'OM, Lucho Gonzalez a mis longtemps à confirmer les espoirs placés en lui. A la fin de la phase aller, il n'avait réalisé que... trois passes décisives et marqué deux buts ! Petit à petit, l'Argentin a pris ses marques. Marseille a réalisé une superbe phase retour (voir par ailleurs) et l'ancien milieu de Porto a explosé début avril, réalisant quatre passes décisives en une semaine (Sochaux puis Nice) ! Il est actuellement le meilleur passeur du Championnat et a marqué cinq buts. Mamadou Niang, lui, se bat pour le titre de meilleur buteur (16 réalisations, comme Gameiro).

Marseille, performant à domicile, a été presque injouable à l'extérieur. En 18 rencontres de L1, l'OM ne s'est incliné qu'à trois reprises. C'était à Valenciennes (2-3), à Lens (0-1) et à Montpellier (0-2). Les Olympiens ont la meilleure attaque du Championnat loin de leurs bases (30 buts en 18 déplacements) avec une moyenne proche de deux réalisations par match et ont été solides (19 buts encaissés).

Un seul Marseillais s'est fait expulser cette saison : Stéphane Mbia contre Lens (1-0). L'OM, qui n'a pris que 60 avertissements tout au long de la saison, est en tête du classement du fair-play. Cela prouve que Marseille a rarement été mis hors de position par ses adversaires. Contrôlant très souvent le jeu, les Olympiens ont rarement laissé le ballon à l'adversaire et ont donc plutôt subi les fautes. Ainsi, l'OM a terminé sept matches en supériorité numérique : Alonso (Monaco), Planus (Bordeaux), Tavlaridis (St-Etienne), Adefemi (Boulogne), Apam (Nice), Pelé (Toulouse) et Debuchy (Lille) ont tous été expulsés cette saison face au futur champion de France. -