EUROMEDITERRANEE ...VA CHANGER LE VISAGE DE MASSILIA

MARSEILLE-PROVENCE 2013
Les grandes lignes lors du
conseil d’administration

Aujourd’hui, lors du conseil d’administration, devraient être
validées les grandes lignes du "scénario" de 2013.

Après quelques semaines de
turbulences où l’association a essuyé,
depuis la rentrée, plusieurs
tirs croisés de la part des mondes
culturel et politique, portant notamment
sur la lenteur du système,
se déroule aujourd’hui, à
Marseille, à la Chambre de Commerce,
un conseil d’administration
deMarseille-Provence 2013.
L’occasion de rappeler, pour les
porteurs du projet, qu’aucune capitale
européenne n’a encore été
épargnée par le phénomène
conjugué d’inquiétude et de perplexité
à ce stade du projet : les
attentes sont grandes, le contenu
pas défini, les acteurs culturels
impatients…
Le rendez-vous d’aujourd’hui
est donc décisif pour la structure
qui doit porter le grand projet
culturel qui animera, en 2013,
un vaste territoire qui s’étend de
Toulon à Arles.
Aujourd’hui, lors de cette réunion,
devraient notamment être
validées les grandes lignes non
pas de la programmation (il est
encore beaucoup trop tôt) mais
du "scénario" de Marseille-Provence
2013.
Autres points importants de
ce conseil d’administration, l’adhésion
(qui a un peu tardé)
d’Aix-en-Provence à la structure,
signe d’un engagement croissant
de la ville qui collectionne
les atouts culturels.
Enfin, le trésorier de Marseille-
Provence 2013 doit annoncer
sa démission. Jean-François
Bigay, ancien président d’Eurocopter,
président de l’aéroport
Marseille-Provence et de la Maison
du Développement économique
régional, la présentera ce
matin aux membres du conseil
d’administration de l’association.

Offrez-vous une balade festive
et gourmande à Marseille
Le salon des vignerons et des producteurs
fermiers investit le Parc Chanot

Mille et une saveurs, du salé au sucré, du plus doux au plus corsé, le tout agrémenté de quelques
nouveautés permettront à chacun de trouver son plaisir.






Le retour du salon des vignerons
et des producteurs
fermiers sonne l’heure
des festivités de fin d’année,
des repas gourmands et chaleureux,
en famille ou entre amis.
Pour cette 16e édition automnale,
pas moins de 350 exposants
investissent, quatre jours durant,
le hall 1 du Parc Chanot de
Marseille. A l’affiche, mille et
une saveurs, du salé au sucré,
du plus doux au plus corsé…
Bref, à chacun ses plaisirs !
"Je mise cette année sur 48000
visiteurs, explique Philippe Colonna,
l’organisateur du salon.
Trente nouveaux exposants ont
rejoint ceux qui ont l’habitude
de venir chaque saison. Et à chaque
fois, j’essaie de découvrir de
nouveaux producteurs pour satisfaire
une clientèle provençale
exigeante." La région est bien représentée,
avec pas mal de vins
locaux à l’image du clos d’Albizzi
(AOC Cassis). "C’est également
la première fois que j’accueille
un AOC Palette, le château
Henri Bonnaud", explique
ce passionné.
Les coteaux varois ne sont
pas non plus en reste. A goûter
l e b l a n c d u d o m a i n e
Bourgane/Brégoit d’Anadeau
"Le Vin Ô Féminin", produit
uniquement par des femmes
(Brignoles). "Je suis fier également
de la présence du domaine
Tarlandier (appellation Savennières),
une petite production
étonnante du val de Loire, poursuit
Philippe Colonna. J’ai également
mis l’accent cette année
sur les produits de la mer, avec
pour la première fois la possibilité
de déguster sur le salon du caviar
français dont la production
a été relancée en Gironde. Les
fins gourmets pourront également
savourer du saumon fumé
du Finistère mais aussi des huîtres,
des sardines, des terrines de
lotte ou les truites fumées de
Châteauroux (Hautes-Alpes)"…
Mention spéciale pour le foie
gras de Pertuis dans le Vaucluse
produit par Nathalie Gaubert
(ferme de Cancargaut). Champagne,
huiles d’olives, chocolats,
et autres douceurs, rien ne
manque au programme. A noter
pour la première fois, des
cours d’initiation à la dégustation
du vin, dispensés par des
sommeliers professionnels
(11 h, 14 h 30 et 16 h) au tarif de
8 ¤ la séance.

18e SAVIM Automne, du 19 au 22
novembre, hall 1 du Parc Chanot
(Marseille 8e), de 10 h à 20 h (lundi 18 h).
Entrée : 8 ¤ avec un verre de
dégustation, gratuit pour les — de 18 ans
accompagnés

MARSEILLE
Juste un lifting pour le Vieux-Port
La première phase coûtera 24 M¤ et sera terminée pour les festivités de 2013



Hier matin, Eugène Caselli (PS), président dela
communauté urbaine, entouré du maire de
Marseille, Jean-Claude Gaudin (UMP), du président
du Département, Jean-Noël Guérini (PS),
et de l’équipe d’urbanistes et architectes (le
tandem Foster-Desvigne) a dévoilé les grandes
lignes de la requalification du Vieux-Port. Un
projet qui coûtera 24 M¤ dans une première
phase (pour les festivités de 2013), puis 40M¤
jusqu’à 2020. Le Vieux-Port ne sera plus embastillé
: sur le quai de Rive-Neuve, le trottoir sera
considérablement élargi et les Marseillais pourront
déambuler, presque le nez dans l’eau.



Ils
pourront même s’aventurer entre les bateaux
sur des pontons publics. Sacrilège ! On imagine
déjà les plaisanciers hurler au loup. C’est qu’ils
vont forcément redouter une déferlante de curieux.
Et la disparition de leurs locaux associatifs.
Bonne nouvelle pour eux, les concepteurs
préservent toutefois leurs baraques. Elles seront
simplement repoussées vers l’intérieur du
port. Il faudra attendre 2020 et la deuxième
phase pour voir le centre-ville se mettre au
vert.

Unesemaine pour prouver
que la ville crée des emplois
13,2%des Marseillais sont au chômage mais la Ville affiche son dynamisme

Jean-Claude Gaudin a lancé hier l’opération "Un emploi pour tous". Débat sur les zones franches, aide
à la création d’entreprise, job dating,
la Ville multiplie les angles d’attaque




Marseille a des atouts,
mais trop souvent les
conflits sociaux effacent
les fruits des efforts accomplis.
Telle pourrait être la morale du
l a n c e m e n t , h i e r p a r
Jean-Claude Gaudin, de la semaine
thématique "Marseille,
un emploi pour tous". Une manifestation
organisée autour de
rendez-vous. Ainsi, ce matin, à
la Station Alexandre, il sera question
de l’avenir des zones franches
dont la fiscalité pourrait
être remise en cause fin 2011.
"Une erreur". Sur Euroméditerranée,
se poursuivra la présentation
de métiers exercés sur ce pôle
tertiaire. Ce soir enfin, la Ville
remettra son 2400e prêt d’honneur
à un jeune créateur d’entreprise.
Jeudi, un forum emploi recrutement
consacré au secteur
de la vallée de l’Huveaune se déroulera
au Florida Palace. Ce même
jour, il sera question de formations
à la Cité des Métiers.
Tandis que vendredi, le maire
lancera, espace Bargemon, le
premier "job dating" de la municipalité.
"Nous nous efforçons de
créer les conditions favorables au
maintien des emplois existants
et à la création de nouveaux", résume
Jean-Claude Gaudin. L’affaire
ne s’annonce pas simple si
l’on s’en réfère aux chiffres de
l’Observatoire de l’emploi, faisant
état d’une hausse du chômage
de 8 %fin septembre.
Evoquant pour Marseille une
"attractivité retrouvée" qui a permis
de réduire le chômage ces
dernières années, le maire insiste
plutôt sur les points forts. Le
tertiaire et les services, le tourisme,
le port. Il posera jeudi la première
pierre du projet "Les Terrasses
du port" et se réjouit "des
4 millions de touristes et des 630
000 croisiéristes" qui ont visité la
cité phocéenne l’an passé. Cette
année, malgré le conflit portuaire
qui a obligé par deux fois des
croisiéristes à débarquer à la chaloupe
et la grève des éboueurs,
leur nombre a été porté à 700
000. "Pour la première fois, Marseille
sera le premier port de croisière
devant le pôle Nice-Cannes-
Villefranche", révèle Jacques
Truau (Grand Port de Marseille).
C’est aussi dans ce contexte
tourmenté que l’armateur MSC
a confirmé l’extension de sa gare
maritime pour 2012 (un investissement
de 4M¤) et que la compagnie
Norvegian Cruise a annoncé
son arrivée. "L’objectif est
d’atteindre un million de croisiéristes
en 2012", complète Dominique
Vlasto, adjointe chargée
du tourisme. "La Ville a fait du
tourisme sa force de développement,
c’est une valeur sûre qui a
généré 94 millions de retombées
cette année et la création de 432
emplois à temps plein". Dans la
foulée, Marseille redevient significative
dans le domaine du tourisme
d’affaires et l’hôtellerie se
développe. La conséquence
d’un travail de fond et d’une image
en phase de reconstruction.
Mais qui s’accommode mal des
sautes d’humeur marseillaises.
"Il faut appliquer la loi qui porte
réforme du port. Il faut être fiable
si on veut pouvoir poursuivre",
insiste Roland Blum, premier
adjoint en charge de l’expansion
économique. "Si jamais
il y a une nouvelle grève des poubelles,
on ne laissera rien passer",
promet Jean-Claude Gaudin.

Euroméditerranée, c’est
20 000 postes en 15 ans

Alors qu’il lançait hier matin
la 3e édition d’EuromédTier (lire
ci-dessous), François Jalinot,
directeur général de l’établissement
public d’aménagement
Euroméditerranée, a rappelé
les enjeux de cette titanesque
opération de rénovation urbaine
(considérée comme la plus
grande en Europe depuis l’extension
de son périmètre fin
2007, soit au total 480 ha).
"Euroméditerranée veut incarner
le renouveau de la ville
autour de développement économique,
explique cet ancien directeur
Exploitations du groupe
Pierre&Vacances. Nous voulons
aider et accompagner les entreprises
qui désirent s’installer
sur ce périmètre d’activités. Depuis
1995, nous avons contribué
à la création de 20 000 emplois."
Les secteurs les plus porteurs
? Ceux de la banque, de
l’assurance, du tourisme et de
l’hôtellerie mais aussi des médias
et des télécommunications
pour ne pas tous les citer...
"En 15 ans, 750 sociétés se
sont installées sur le périmètre
d’Euroméditerranée, poursuit
François Jalinot. Nous espérons
en attirer autant sur les 20 prochaines
années. Nous allons
continuer à confirmer les mêmes
secteurs"...
Mais le projet d’extension labellisé
EcoCité, devrait attirer
de nouvelles entreprises et
créer de nouveaux métiers issus
du développement durable.
"C’est une ville du futur de
30000 habitants qui respectera
les principes du Grenelle de l’Environnement,
constate cet expert.
Nous mettrons tout en oeuvre
pour limiter l’impact carbone
et diminuer la consommation
d’énergie des bâtiments.
Nous allons également miser
sur l’économie de la connaissance,
réfléchir à l’usage et non plus
seulement à la technique. Marseille
Provence 2013 est l’occasion
rêvée pour inciter des entreprises
high-tech de travailler à
ces différents projets (technologie
sans contacts, nouvelles applications")...
Un vrai défi !

Rencontres avec
les entreprises
Durant une journée encore,
"EuromédTier" qui se tient aux
Docks de La Joliette (Atrium
10.3), est l’occasion pour les demandeurs
d’emploi, les salariés,
les scolaires et les étudiants de
s’insformer sur ce pôle d’affaires
ou son orientation professionnelle.
Le principe ? 32 entreprises
implantées la zone d’Euroméditerranée
ouvrent leurs portes
pour présenter les métiers,
profils et carrières qu’elles privilégient.
Au programme également,
présentations d’entreprises,
visites et conférences.





Selon Jean-Luc Chauvin, le président
de l’UPE 13, c’est le coût des
grèves pour notre économie. Le
gros de cette somme est supportée
par l’industrie chimique qui a
perdu 650 millions, dont 300 M¤
au titre d’exportations non réalisées
durant les 33 jours de grève
qui ont paralysé les terminaux de
Fos et de Lavéra. Les raffineries
ont perdu 45 M¤, les entreprises
portuaires 3M¤ au titre des escales
annulées et des marchandises
déroutées. Un chiffre qui
monte à 83 M¤ pour les PME provençales.
Le manque à gagner
pour le commerce marseillais est
évalué à 5 M¤, celui de l’hôtellerie
à près de 1 M¤.

Euromed fait toujours
débat à la Minoterie

Manque d’équipements publics, rues délaissées, insécurité… les
habitants d’Euroméd ont dit ce qu’ils
avaient sur le coeur



Au cours des dernières semaines,
une centaine de
foyers ont participé à un
sondage effectué par l’association
APCQ 2-3 (association des
propriétaires et résidants des 2e
et 3e arr). "Il s’agissait de faire
s’exprimer le maximum de personnes
dans le cadre du projet
Euroméditerranée et sur les problèmes
quotidiens", a rappelé
Georges Sanchis, président de
l’association. Hier soir, au théâtre
de la Minoterie, il a communiqué
le résultat de ce sondage.
"Nos quartiers sont dépourvus
de tout (crèches, écoles, jardins)
alors qu’une ville nouvelle a surgi
des friches. Des pans entiers
sont encore délaissés (ilot Montolieu,
rue de la République…).
Derrière la vitrine du quartier
d’affaires, on a l’impression d’un
abandon". Les habitants, souvent
résignés, ont dit ce qu’ils
avaient sur le coeur même s’ils
ont cité les points positifs (transports,
hôpitaux, J4, coulée verte...).
"Mais, a souligné M. Sanchis,
une esplanade ne suffira
pas à assouvir nos besoins".
De nouveaux commerces
Rue de la République et porte
d’Aix figurent dans les points
noirs. "J’ai vécu en Inde, ça aide
à relativiser", dira un nouveau
résident des immeubles rénovés
de la rue de la République.
Chef de projet à Euroméditerranée,
Guillaume Kolf, était
pourtant porteur de bonnes
nouvelles. "Cette rue, c’est 1,3
km et 5000 logements. Le processus
de réhabilitation a été long et
compliqué. ANF remet sur le
marché 200 logements rénovés
tous les ans et vient d’ouvrir
80 chambres d’étudiants. Avec la
crise on a subi un gros coup de
frein aussi sur la commercialisation
des magasins. Mais le Monoprix
ouvrira en 2013; il y aura
aussi 202 logements étudiants. 2
commerces de proximité alimentaires
sont prévus rues Leblanc
et République mi 2011. Sans
oublier un opticien et une salle
de sport. Gardez l’espoir, on est
reparti sur une dynamique positive.
Sans compter que la 1ere
pierre, jeudi, des Terrasses du
port devrait attirer d’autres enseignes".
Une information qui a
surpris le maire de secteur PS,
Lisette Narducci, qui ne savait
pas pour la 1ere pierre des Terrasses.
"Sur la rue de la République,
a-t-elle repris, c’est un secteur
mort avec les problèmes que ça
génère. Il faut avancer vite, sinon
les dégradations s’opèrent.
Une convention a aussi été signée
pour la réhabilitation des
îlots Montolieu, Bon Pasteur,
Fiacre, Joliette". Mais pour Lisette
Narducci, "la question la plus
préoccupante, c’est la sécurité.
Le commissaire du 2e a été muté
et on manque de moyens". L’insécurité,
c’est aussi le quotidien
des habitants de la porte d’Aix
(dossier complet dans notre édition
de demain). "Avec le marché
à la sauvette et les Roms on a
la misère à nos fenêtres", a lancé
Yvette Feutren, de l’amicale des
locataires de la résidence Turenne.

POUR CHANGER DE VISAGE
CA VA CHANGER DE VISAGE
TLM N APPRECIE PAS

Les plaisanciers s’accrochent à leurs barrières

Mesure centrale du projet de semi-piétonnisation du Vieux-port, l’annonce de la suppression des
barrières des sociétés nautiques déclenche
une tempête chez les plaisanciers





Comme prévu (notre édition
d’hier), le projet de semi-piétonnisation
du Vieux-port fait déjà
des vagues chez les plaisanciers.
C’est même une tempête
qui s’annonce lorsqu’on parle
de supprimer les barrières des
sociétés nautiques, qui privatisent
de fait une partie des quais.
Ce réaménagement, qui
conditionne l’ensemble du projet
Desvigne-Foster, soulève un
vent de colère chez les propriétaires
de bateaux. "C’est une belle
couillonnade ! Une idée d’Anglais
et de Parisiens qui ne
connaissent rien à la façon de vivre
des Marseillais" s’emporte
Antoine Porte, le pétulant vice-
président de la fédération
des sociétés nautiques du département.
Les barrières, dit-il, "c’est ce
qui abrite la vie sociale des
clubs, protège nos grues, notre
matériel, nos bateaux. Les supprimer,
c’est mettre à mort la
plaisance à Marseille". Après
Gaston Defferre et Robert Vigouroux,
Eugène Caselli devra-t-il,
lui aussi, renoncer à libérer les
quais?
Mais il n’y a pas que la question
des barrières. Avant même
de connaître dans le détail le
contenu du projet retenu par
MPM -"à aucun moment, les
plaisanciers n’ont été consultés"-
Antoine Porte qui préside
aussi le groupement des associations
du quai du Port rejette en
bloc les idées de l’architecte britannique.
Le port à sec du bassin
du carénage? "Si on met 250
bateaux dedans, comment on va
faire le week-end, quand tout le
monde va vouloir se mettre à
l’eau ou revenir au garage en même
temps ?" Les pontons pour
installer les locaux des sociétés
nautiques ? "Il y en a déjà à la
Nautique et au CNTL. C’est pas
moche et ça prend de la place
dans le bassin. Si on fait ça pour
tous les clubs, on va les mettre
où, les bateaux, chef ?" Même les
ombrières prévues pour apporter
un peu de fraîcheur sur les
quais ne trouvent pas grâce à
ses yeux: "L’hiver, quand souffle
le mistral, il faudra monter sur
le toit pour se réchauffer ?"
On l’aura compris: la concertation
que MPM a promise aux
plaisanciers est bien mal engagée.
"Je ne vois pas quelle sorte
d’arrangement on peut trouver",
prévient Antoine Porte, qui accepte
tout de même de discuter...
"avant de passer à l’action"...

Le cours Julien et Notre-Dame
du Mont font partie d’un quartier
très prisé par les jeunes couples
et les étudiants. Ce qui induit naturellementune forte demande
pour le marché locatif.On trouve principalement des
appartements de type T2 et T3 ditmarseillais (trois fenêtres en façade,
tomettes, cheminée), maisaussi quelques biens avec vue sur
Notre-Dame de la Garde ou avecdes petites terrasses.
Entre 2500euros et3000euros le mètre carré
"On a constaté une baisse desprix de 5% à 8% depuis l’année
dernière", continue le professionnel.La valeur des habitations dans
ce secteur est variable en fonctionde l’état des lieux et oscille
entre 2500 et 2800euros le mètrecarré pour une grande surface et
entre 2700 et 3000euros le mètrecarré pour une petite. En effet,
plus un bien est petit et plus sonprix est élevé et inversement.

Superbe voyage initiatique
dans le Grand Bleu
Jusqu’au 17 décembre au Conseil général, découvrez une remarquable expo

Sea Orbiter, totem d’un
peuple de "mériens"
auquel Jacques
Rougerie ouvre la voie

voirdans l’ovoïde, les maquettes détaillées des navires et submersibles actuels de la Comex, mais
aussi celle du village sous-marin imaginé en 1973 par Jacques Rougerie (ci-dessous




Les collégiens ont découvert l’exposition avec le président
Guérini et Mme Ecochard, élue chargée de l’Éducation


Prêtée par le Musée national
d’art moderne (Centre
Georges Pompidou), à
Paris, la maquette du village
sous-marin imaginé en
1973par l’architecte naval Jacques
Rougerie n’a rien perdu
de son futurisme. Elle est
d’ailleurs l’un des clous de l’exposition
"Voyage au centre de
la mer" qui vient d’ouvrir ses
portes au siège du Conseil général
des Bouches-du-Rhône, à
Saint-Just ; un "vaisseau bleu"
qui n’a sans doute jamais aussi
bien porté son surnom. Mais
l’inventeur des maisons sous la
mer ne s’est pas arrêté en si bon
chemin. Multipliant les créations
plus innovantes, audacieuses
et poétiques les unes
que les autres, Jacques Rougerie
est en passe de voir se
concrétiser sa dernière vision
de "mérien": le projet Sea Orbiter.
Un engin d’exploration et
d’étude des océans dont la maquette
qui a servi aux essais en
bassin, se trouve-elle aussi exposée
à l’Hôtel du département, totem
d’un peuple sous-marin
que ce dessinateur de génie guide
depuis quarante ans vers sa
mer promise. La construction
de ce vaisseau d’argent semi-immergé,
haut de 51m et pouvant
accueillir 18 chercheurs, devrait
bientôt débuter. Ses premiers
essais pourraient se dérouler en
rade de Marseille…
Une exposition qui accueille
un autre pionnier des grands
fonds: Henri Germain-Delauze,
président fondateur de la
Comex, et partisan convaincu
de la démarche de Jacques Rougerie
dont il cofinance d’ailleurs
certains projets. La encore, c’est
à l’aide de maquettes que les
scénographes proposent au public
de découvrir le parcours de
ce grand capitaine d’industrie,
mais aussi ses outils de travail
comme le Minibex et son
mini-sous-marin biplace Remora
2000 ou encore l’immense navire-
base de plongeurs scaphandriers
Seabex One.
Évoluant comme en apesanteur,
dans l’ovoïde qui domine
le grand hall du Conseil général,
ces deux personnages d’exception,
ne sont pourtant qu’une
étape de ce voyage initiatique
dans le Grand Bleu. Des mannequins
entièrement équipés par
l’association Sud pieds lourds
et l’Institut national de la plongée
professionnel (INPP) de La
Pointe-Rouge, mais aussi le
mini-champ d’amphores reconstitué
par la Département
des recherches archéologiques
subaquatiques et sous-marines
(Drassm) dont le siège national
est à l’Estaque, permettent aux
plus jeunes visiteurs de découvrir
les métiers de la mer, suscitant
de futures vocations.
PhilippeGALLINI
"Voyage au centre de la mer". Hôtel du
département. Jusqu’au 17 décembre, du
lundi au samedi, de 9 h à 18 h. Entrée
libre et gratuite

Un hôtel japonais à Euroméditerranée
Publié le mardi 07 décembre 2010 à 07H02


Premier des 238 hôtels de la chaîne à s'implanter en dehors du continent asiatique, le Toyoko Inn (un bâtiment de 64m de long et de 7 étages) de Marseille-Saint-Charles comportera 231 chambres en employant près de 60 personnes, toutes recrutées en France.

Durs en affaires, les Japonais ont montré une nouvelle fois que leur réputation n'était pas usurpée, négociant jusqu'à la dernière minute les termes du contrat qui lie désormais l'établissement public Euroméditerranée à la chaîne hôtelière Toyoko.

ET VOILA
Un hôtel "à la japonaise"
au coeur d’Euroméditerranée
Le Toyoko Inn et ses 231 chambres devraient ouvrir en janvier 2013
Dessiné par le cabinet marseillais Tangram, ce futur "2 étoiles"
intègre dans ses façades les codes culturels nippons


Durs en affaires, les Japonais
ont montré une nouvelle
fois hier que leur réputation
n’était pas usurpée, négociant
jusqu’à la dernière minute
les termes de la promesse de
v e n t e d ’ u n t e r r a i n d e
1500m²par l’établissement public
Euroméditerranée à la chaîne
hôtelière Toyoko. Alors que le
déjeuner officiel servi au restaurant
Peron venait de s’achever et
qu’Hiroaki Tsuneyoshi, directeur
général de Toyoko Inn International,
et Guy Teissier, président
d’Euroméditerranée, s’apprêtaient
à signer cet accord ficelé
de longue date, les conseillers
techniques du groupe nippon demandaient
brusquement à leurs
homologues phocéens de se replonger
dans le texte de la
convention. Et de rediscuter longuement
la modification de plusieurs
articles pour finalement
s’accorder sur une version définitive,
au grand soulagement des
Marseillais ; ultime rebondissement
dans une négociation qui
débutait trois ans auparavant.
Mais le jeu en valait la chandelle.
Premier des 238 hôtels de la
chaîne à s’implanter en dehors
de l ’ A s i e , l e Toyoko Inn
Saint-Charles comportera
231chambres et emploiera près
de 60 personnes recrutées sur
place. Dessiné par le cabinet
marseillais Tangram, ce bâtiment
de 64m de long et 7 étages
présentera la particularité d’intégrer
sur ses façades des codes
culturels japonais. Situé sur la
ZAC Saint-Charles-Porte d’Aix,
le chantier devrait débuter en
juillet 2011, permettant d’ouvrir
l’hôtel en janvier2013. Quant au
montant de l’investissement, il
avoisine les 20M¤, associant le
CIC et la Caisse d’épargne.
"Cet établissement constitue à
la fois la clef et la porte d’entrée
de notre région pour une clientèle
japonaise qui fréquente habituellement
Paris, Nice et Cannes, souligne
Guy Teissier. C’est aussi un
nouvel et très intéressant domino
dans l’opération de réaménagement
de l’îlot des Treize Escaliers
que nous menons entre la gare
Saint-Charles et la place Marceau".

ET OUI FILOU
MASSILIA CENTRE DE MUSIQUE IMPORTANT
LA PREUVE...........

"Marseille la ville bleue". Texte Jean Contrucci,
photos Camille Moirenc Editeur : Jeanne Laffitte. 36¤

MASSILIA CAPITALE EUROPEENNE DE LA CLUTURE EN 2013

Ils vont faire chanter Marseille
Près de 200 choristes ont répété hier le texte d’un véritable tube qui pourrait devenir l’hymne de la ville en 2013...

Agés de 7 à 77 ans et venus de tous les quartiers de Marseille, les chanteurs ont dû donner de la voix mais aussi du rythme, battant la mesure au moyen
de baguettes frappées l’une contre l’autre. /

3’40
La durée du générique
de "Marseille Rêve






Ho HeHo Wake Up
Faut se réveiller
Ho He Ho Stand Up
On veut tous rêver…
Particulièrement rythmé et
entraînant, le refrain de la chanson
générique du spectacle
Marseille Rêve a été adopté en
quelques minutes par les 200
choristes réunis hier après-midi
au Centre Fissiaux, dans le
quartier des Cinq Avenues, où
ils procédaient à leur première
grande répétition. Une chanson
qui présente en effet toutes
les caractéristiques d’un futur
tube et qui pourraitmêmedevenir
un jour l’hymne officiel de
Marseille 2013. Il faut dire que
le père de ce morceau n’est
autre qu’Erick Benzi, le fameux
auteur compositeur marseillais
auquel la chanson française et
francophone doit quelques-
uns de ses plus grands succès,
de Jean-Jacques Goldman,
à Céline Dion en passant par Johnny
Hallyday, Florent Pagny,
Garou, Julien Clerc ou Yannick
Noah. Plusieurs des interprètes
de Marseille Rêve ont d’ailleurs
nettement perçu un air de famille
entre cette chanson et les
derniers albums de l’ex-tennisman.
Agés de 7 à 77 ans et venus de
tous les quartiers de Marseille,
le plus souvent sans aucune expérience
de la chorale, ni parfoismêmede
la chanson, des dizaines
de bénévoles se sont
donc prêtés au jeu, rapidement
conquis à la fois par la démarche
et par le texte lui-même.
L’enregistrement réalisé en "live"
hier doit maintenant être
mis en ligne sur le site marseillereve.
com afin que sa diffusion
se fasse le plus rapidement et le
plus largement possible. L’objectif
étant d’organiser des
"flash mob" de chorales spontanées
qui, en un lieu précis et à
une heure donnée, interprètent
en public une chanson ou une
chorégraphie répétée à l’avance
par chaque participant, chez
lui, via internet.
"Avant même de savoir que
Marseille serait capitale européenne
de la culture, j’avais réuni
ce collectif d’une quinzaine
d’artistes baptisé Marseille Rêve
afin de promouvoir les aspects
positifs de la ville, explique
Erick Benzi. Il va sans dire que
nous nous inscrivons désormais
dans cette perspective."
Un projet d’ailleurs soutenu
par Alain Battaglia, directeur de
l’espace Hyperion, à la mairie
des 4e et 5e arrondissements,
mais aussi Bernard Soriano, directeur
de Centre Fissiaux
(IFAC Provence).

"Mettre la ville en lumière

Magali, 32 ans, assistante-
coach, Bouc-bel-Air : "L’idée
de mettre Marseille en lumière et
de faire remonter à la surface son
côté positif était un argument
fort qui m’a décidé à participer à
cette aventure. Tout comme le
fait de soutenir le projet d’un proche
de Jean-Jacques Goldman.
C’est une très belle expérience. En
plus, la chanson bouge bien. Je
suis sûre qu’elle va accrocher un
maximum de gens."



"C’est l’esprit de Marseille"
Jean-Jacques, 41 ans, coiffeur-
perruquier, Marseille
(13e) : "Il était temps que la ville
se réveille au niveau musical.
C’est une chanson très dynamique
et entraînante, mais
aussi très sympathique, qui représente
bien l’esprit de Marseille.
Et puis c’est une bonne façon
de montrer qu’il n’y a pas
qu’à Paris qu’on peut monter
des projets culturels intéressants."

"Un air de Yannick Noah
Carla, 10 ans, écolière, Marseille
(14e) : "C’était super. On
s’est bien amusés. Ça ressemble
un peu aux dernières chansons
de Yannick Noah. C’est très dynamique
et ça va permettre de
relancer Marseille. Au début,
c’était un peu difficile de chanter
tout en continuant à donner
le rythme en tapant avec
les baguettes, mais je me suis
bien concentrée et j’y suis arrivée."

LES CROISIERES SE DEVELOPPENT A VITESSE GRAND V

MARSEILLE
Lesdeuxferry-boats
coquecontre coque
Deux générations pour le mêmesymbole.
Depuis une semaine,
les deux ferry-boats se retrouvent
coque contre coque
au chantier Sainte-Marie, au
pied du Pharo. Dans un face à
face insolite : mis en service il y
a un an, le nouveau passeur
électro-solaire ultramoderne
subit d’un côté son premier carénage
et devrait reprendre la
mer dans les toutes prochaines
heures. Immobilisé à ses côtés,
le César, son prestigieux ancêtre,
tout de bois vétu et propulsé
par un bon gros diesel, n’a
pas dit son dernier mot.
Ferry-boat historique des Marseillais,
il doit être complètement
restauré dans la perspective
de Marseille capitale européenne
de la culture. Un bâtiment
vieux et bien polluant...
mais qui sera l’une des stars en
2013.

MASSILIA ET LES BOUCHES DU RHONE
DOSSIER TOURISME

POUR

CONTRE