EUROMEDITERRANEE ...VA CHANGER LE VISAGE DE MASSILIA

Le port choisi par l'Europe comme pôle stratégique Publié le jeudi 20 octobre 2011 à 19H59



Aujourd'hui, la Commission européenne a décidé de faire de Marseille l'un des cinq ports maritimes français considérés comme stratégiques au niveau européen. Dans un communiqué, le maire de la ville Jean-Claude Gaudin s'est réjoui : "Grâce à cette désignation, le Grand Port Maritime de Marseille pourra recevoir des crédits prioritaires pour financer la réalisation de travaux d'infrastructures de transport. Ils permettront d’améliorer la desserte à l'entrée et à la sortie du Port et le relier aux grands axes européens de transport. Un développement stratégique qui permettra aux bassins Est de développer l’activité croisière en cœur de ville en soutenant l’économie touristique de Marseille."

Passionné, attachant, toujours à cent à
l’heure, parfois colérique mais tellement
authentique.



À 65 printemps,
Serge Assier garde la force de la jeunesse.
Celle qui lui permet de se transcender. Encore
et toujours. À la conduite d’un troupeau
quand il avait 14 ans, au volant de son
taxi quand dans Marseille on le surnommait
Fangio, puis au guidon de sa moto
pour ne rien manquer d’un fait divers en
tant que reporter-photographe pour Le Provençal
puis pour La Provence, et
aujourd’hui, à la "retraite" à la poursuite de
son travail d’auteur. Serge Assier est amoureux
de Marseille. Une ville populaire et aussi
attachante que lui. Au point de la présenter
lors de ses expositions en France et à
l’étranger. Et avant de préparer un hommage
à son ami Fernando Arrabal pour ses
80ans en 2012 mais aussi "Quatre rives et
un regard" pour Marseille capitale européenne
de la culture en 2013 sur Anvers,
Barcelone, Rabat et "son" Marseille, Assier
mène un combat. Celui, délicat, pour l’obtention
de subventions auprès des pouvoirs
publics afin que son travail d’auteur
se pérennise. (www.sergeassier.com)
Et que Marseille soit encore et toujours
magnifiée. Durant des heures, l’artiste pourrait
parler de sa ville, de ses bons plans et
des lieux où il aime se ressourcer. "J’ai besoin
de voir la mer, de l’humer chaque jour
des Goudes à l’Estaque…"
Suivez le guide et à cent à l’heure !
◗ SES RESTOS PRÉFÉRÉS
"J’aime la Gouffonne, au 270 bd du Redon
(9e) un très bon restaurant familial,
tout près de chez moi où Laurent, le patron,
est aux petits soins pour ses clients. Souvent
des habitués. C’est ma cantine, j’y vais
trois fois par semaines. Pour 11¤, c’est excellent.
Par ailleurs, comme il me faut ma dose
d’oligo-éléments et d’iode par semaine,
j’aime aller manger des coquillages chez
Toinou, cours Saint-Louis (1er), sans oublier
aussi Il Canalleto, 6 cours Jean-Ballard (1er)
un resto italien tenu par l’adorable Marianne,
une amie. Enfin, pour ceux qui apprécient
un bon tartare, qu’ils aillent le manger
O’Stop, quartier de l’Opéra. En plus c’est
ouvert la nuit et Nadia est ma serveuse adorée."
◗ SES CAFÉS
"Sans conteste, la Samaritaine, sur le
Vieux-Port pour la vue, qui vient de fêter
ses 100 ans. Mais aussi Au Petit Nice, sur
LaPlaine, chez mon ami Richard Caramanolis,
le champion d’Europe de boxe 84.
Pour des apéros au long cours, ambiance
marine et jolies filles, Le Marlin, place aux
Huiles (1er)."
◗ SES BOUTIQUES
"Je suis habillé par mes amis qui me donnent
leurs fringues et me sponsorisent à
leur façon car je mets tout mon argent dans
mapassion. En revanche, je conseille l’encadreur
de la rue Marignan (7e), Alexandre Emmanuelidis
chez qui je vais depuis ma première
expo, il y a 20 ans."
◗ LE LIEU OÙ IL AIME SE DÉTENDRE
"Quand je suis à moto, que je roule en
bord de mer des Goudes à l’Estaque. La
mer, c’est mon bol d’oxygène."
◗ LE LIEU OÙ IL RETROUVE SES AMIS
"À la table du Rhul, chez les Galligani, sur
la Corniche, pour une bonne bouillabaisse
et un apéro sur la terrasse de l’établissement,
avec vue sur les îles. Mais aussi dans
un cadre plus feutré au Caribou, chez Christian
Catoni, place Thiars, où on mange
bien, beaucoup."
◗ SES VUES PRÉFÉRÉES DE MARSEILLE
"Une seule, celle de mon balcon d’où je
vois toute la rade, avec en bande sonore les
gabians et en toile de fond les arrivées des
ferries. Je ne peux pas rêver mieux."


1946,le1er juillet de cette année naissance
du petit Serge.
1976, alors qu’il est chauffeur de
taxi à Marseille, il devient aussi pigiste
photographe au Provençal.
1982, Serge Assier quitte le volant
pour rentrer au journal. Date aussi à laquelle
Gaston-Defferre et Edmonde
Charles-Roux apprécient son talent.
1984, sa première grande expo avec
René Char à Arles.
1987, rencontre avec Michel Butor
lors d’une conférence à l’école des
Beaux-arts, à Luminy.
1996, coup de foudre amical avec
l’imprévisible Fernando Arrabal pour
les 50 ans d’Assier. Sacré cadeau !
2014, Une expo "Correspondance"
avec 50 portraits d’écrivains amis

Le port compense au prix fort la destruction d'un habitat écologique Publié le lundi 14 novembre 2011 à 20H52


Des dommages irréversibles ayant été causés sur un habitat qualifié de "prioritaire" lors de la réalisation d'un aménagement sur la zone logistique de la Feuillane, le Grand port maritime de Marseille (GPMM) a dû compenser cette destruction par l'acquisition d'un terrain de 64 hectares sur le territoire de la commune de Saint-Martin de Crau. Située sur une parcelle de 200 000 m², la zone touchée était en effet représentative de la fameuse "steppe de la Crau" ou coussoul, c'est-à-dire recouverte d'une pelouse rase discontinue.

Dans un premier temps, le GPMM va donc confier la gestion de ces 64 ha au Conservatoire d'études des écosystèmes de Provence (CEEP), avant de le lui rétrocéder. Mais l'opération de compensation est loin d'être achevée. En effet, l'effort du GPMM doit atteindre au total 230 hectares. Reste à l'établissement public à trouver d'autres terrains compatibles et d'obtenir de leurs propriétaires qu'ils acceptent de les lui vendre, ce qui n'est pas une mince affaire...

La semi-piétonnisation du Vieux Port en vedette au salon Nautic3 contributions Publié le lundi 14 novembre 2011 à 22H24


Le projet Vieux-Port et notamment la semi-piétonnisation du site constituera cette année l'une des principales animations proposées aux visiteurs du stand de la Communauté urbaine Marseille Provence Métropole, à l'occasion du salon nautique de Paris qui se déroulera du 2 au 11 décembre. Le stand de MPM (hall 1 R50) proposera en effet au public de découvrir les grandes lignes du projet au travers d'un film en 3D ainsi que d'immenses visuels montrant la nouvelle configuration du Vieux-Port telle qu'elle se présentera à l'issue de la première phare du chantier, en 2013, puis de la seconde en 2020.

Une présentation qui prendra une dimension particulière le 6 décembre puisque seront présents sur le stand de MPM, son président Eugène Caselli, son vice-président en charge du suivi du projet Jean Viard, ainsi que l'architecte urbaniste Michel Desvigne auquel on doit le projet architectural et paysager au côté de Norma Foster.

saint antoine

Marseille 2013: fifres et
tambourins veulent en être
150 associations provençales
veulent des garanties quant à leur participation

Les fifres et tambourinaires, qui font partie intégrante de la culture provençale, peuvent-ils être oubliés lors de Marseille-Provence 2013 ?
L’UCPM ne l’entend pas de cette oreille






Vi-vants ! Les membres des
150 associations composant
l’Union culturelle
provençale Marseille 2013 ont
beau, pour la plupart d’entre
eux, s’habiller les jours de fête
comme leurs ancêtres, ils se sentent
d’attaque pour Marseille-
Provence 2013. "Notre participation
ne se limitera pas à envoyer
deux ou trois jeunes filles
en costume folklorique à chaque
manifestation parce qu’elles bougent
plus que des potiches", prévient
Louis Scotto, l’un des promoteurs
de cette union qui réclame
rien que sa place mais toute
sa place dans l’organisation du
grand rendez-vous européen de
la culture, dans un peu plus d’un
an. Des idées, ils en ont plein
leur musette (voir ci-dessous).
Encore faut-il leur donner une réponse.
"Nous avons eu des rencontres
au plus haut niveau.
Mais on ne nous donne aucune
assurance, déplore René Tribolo.
Nous avons une crainte : que l’on
nous oublie un peu". En fait, une
date, pour la réponse, est fixée :
le 13 janvier prochain. Soit
365jours avant le début des réjouissances.
Un peu court pour
se mettre en ordre de marche.
Surtout que du label officiel dépendent
les financements :
l’UCPM, créée par l’Union provençale
et la fédération folklorique
méditerranéenne, escompte
près de 1,2 million d’euros de
MP2013, dont plus de la moitié financerait
le "grand spectacle du
peuple provençal au Vieux Port".
Compte tenu de la qualité du
programme prémonté, la ville
s’y retrouverait. "Les retombées
seraient importantes".
Au-delà des questions d’argent,
les défenseurs de la culture
provençale en font une question
de principe. "La ville qui a vu naître
la pastorale Maurel et le poète
Victor Gélu, qui compte plus
d’une quarantaine d’associations
culturelles provençales, peut-elle
célébrer la culture en 2013 en
ignorant la culture provençale ?",
s’enflammait hier l’état-major
de l’UCPM, enfermé dans lasalle
du Roudelet Felibren de Château-
Gombert.
Ils n’en sont pas à sortir les
sacs de sable et à charger les canons
mais ils tiennent à témoigner
de leur vexation. "On nous
dit : ce que vous proposez est super!
Mais c’est à d’autres que l’on
signe les contrats et les accréditations".
Pour paraphraser le César
de Pagnol, quand on fera danser
les couillons, ils préféreront rester
dans l’orchestre. En clair, ils
cherchent à "déclencher des réponses",
espérant qu’elles soient
positives.

VISITE
Voir battre le coeur
d’Euroméditerranée

Hormis la tour CMA-CGM, le
Silo ou l’immeuble des archives
départementales, combien de
Marseillais peuvent exactement
dire ce qui fera demain d’Euroméditerranée
le nouveau coeur
de Marseille ? Engagée depuis
1995, cette opération de restructuration
urbanistique "la pus
g r a n d e e n E u r o p e " e s t
aujourd’hui arrivée à un point
de réalisation que 3 000 Mars
e i l l a i s o n t p u , h i e r e t
aujourd’hui, mesurer au cours
de la 8e édition des journées découvertes.
"Pour beaucoup de
gens encore, il s’agit d’une simple
opération immobilière, explique
Guy Teissier, président d’Euroméditerranée.
Ils n’ont pas une
vraie connaissance du projet qui
consiste à construire une nouvelle
ville sur la ville et à amener de
la vie : des équipements, des bureaux
- 800 sociétés sont implantées
sur le site - 28 000 emplois
ont déjà été créés, des logements,
des commerces..L’idée de ces journées
découvertes est qu’ils s’approprient
ce projet"... Le tour du
site en 45 minutes de bus et une
demi-heure d’explications devant
une maquette permettent
aux visiteurs de se rendre compte
des avancées "spectaculaires"
faites au cours de ces derniers
mois. Il en va ainsi de la façade
littorale où s’installeront prochainement
les "Terrasses du
Port" ( 40 000m2 de surface commerciale,
400 millions d’euros
d’investissements) ou des équipements
de culture comme le
Mucem ou le Centre régional de
la Méditerranée ( CEREM) mais
aussi des projets qui se développent
dans le secteur d’Arenc ou
de Saint-Charles.


Centre d’information ouvert du lundi
au vendredi de 11h30 à 18h30. Bâtiment
Les Docks, 10 place de la Joliette.
Site : www.euromediterranée .fr

Au cours du week-end, trois mille Marseillais auront pu mesurer
l’ampleur des transformations générées par ce projet