EUROMEDITERRANEE ...VA CHANGER LE VISAGE DE MASSILIA

ÉDUCATION
Les écoles marseillaises
préparent2013
Dans la perspective de l'année
2013 où Marseille Provence sera
capitale européenne de la
culture, les entrées des écoles
marseillaises vont s'habiller de
fresques relatant l'histoire de
leur quartier. Concrètement,
les écoliers marseillais vont interpréter
la mémoire de leur
quartier dans une fresque réalisée
à l'entrée de leur école.
Le projet va débuter avec deux
écoles pilotes, Coin Joli et Chartreux,
et sera reconduit l'année
prochaine sur d'autres établissements.
MAIRIE
Descostumesd'opéras
pourunevente
auxenchères
Désormais, les internautes en
ont pris l'habitude, la Ville de
Marseille met régulièrement en
vente une partie de son matériel.
Pour cette quatrième vente
aux enchères, qui débute le
31 mars, aux côtés des "habituels"
véhicules de fonction ou
autres ordinateurs, l'originalité
vient de la présence de costumes
d'opéra. Si la vente a déjà
commencé sur le site de la mairie
de Marseille, un show-room
sera ouvert du 5 au 18 avril à la
direction des achats, 189 boulevard
de la Valbarelle, (11e). Avis
aux amateurs...

Un projet confidentiel
Bonne ou mauvaise idée, ce village de
marques à la Valentine ? A la Chambre de
commerce et d’industrie Marseille-Provence,
on n’en sait strictement rien ! "Comment
voulez vous que l’on se prononce,
alors que jusqu’à hier nous n’étions même
pas informés de l’existence de ce projet dont
nous ignorons toujours les détails ?", s’énerve
Thomas Chavane, vice-président de la
CCI chargé de la mission commerce. L’absence
de concertation et même d’information
: pour les professionnels, c’est bien là
que se situe le problème. Depuis 2008, les
corps consulaires, chambre de commerce
et chambre des métiers ne siègent plus à la
commission départementale d’aménagement
commercial (cdac), l’autorité qui valide
ou non les implantations et les extensions
de commerces. Désormais, les cdac
se composent de 5 élus, ceux des communes
concernées notamment, et de 3 personnes
dites qualifiées en matière de
consommation de développement durable,
d’aménagement du territoire. "Vue la
composition des commissions, les décisions
sont essentiellement politiques, sans expertise
commerciale ni étude d’impact", regrette
Thomas Chavane. Impossible de connaître
l’identité des membres de la cdac qui
étudiera le dossier la Valentine, classée
top-secret à la Préfecture des BdR…
Concernant les villages de marques, le vice-
président de la CCI souligne en outre
qu"il s’agit d’équipements très lourds, qui
peuvent avoir une incidence très forte sur
l’économie locale". C’est pourquoi ces projets,
très rémunérateurs pour les communes,
nécessiteraient d’être bien pesés : "Il
faut notamment discuter du nombre et du
type d’enseignes qui s’y implantent". Or,
d’après Thomas Chavanne, les promoteurs
de villages de marques se livrent depuis
quelques mois à une véritable course
à l’ouverture de sites. "Une offensive très
claire, qui vise à occuper le terrain avant la
réforme de l’urbanisme commercial, qui va
geler certaines zones où il deviendra très difficile
d’ouvrir un commerce". Dans un communiqué
publié hier soir, la CCI "demande
solennellement -en tant que représentant légitime
des commerçants et du monde économique-
à être tenue informée du contenu et
de l’état d’avancement des projets (commerciaux
NDL), afin d’étudier ceux-ci dans une
vision globale et partagée du développement
de notre territoire



16% des Marseillais font leurs courses (alimentaires et non alimentaires)
à l’extérieur de la ville. La moitié de ces achats extérieurs se font
sur Aubagne et Plan-de-Campagne, le reste en vente à distance, Vitrolles
et Aix. À l’échelle de MPM, Marseille reste (de justesse) le pôle commercial
le plus attractif : 32% des habitants font leurs achats non alimentaires.
Mais 26% font leur shopping à Aubagne, 24% à Plan de
Campagne, 18%à Vitrolles. À l’arrivée, sur les 4 milliards dépensés chaque
année par les Marseillais, 1 milliard "fuit" à l’extérieur de la ville.

Le Salon de la gastronomie fait recette
Publié le samedi 02 avril 2011 à 16H42


Ouvert vendredi au Parc Chanot, le Salon des vignerons et de la gastronomie attire la foule. Des milliers de personnes ont répondu en ce samedi à l'appel des producteurs. Au menu, beaucoup de vins mais aussi des produits du terroir : charcuterie, ravioles bio, poutargue de Port-de-Bouc, fromages italiens...

On peut se rendre au "9e Savim de printemps" aujourd'hui jusqu'à 20 heures, demain de 10 à 20 heures et lundi de 10 à 18 heures. L'entrée est de 8 euros, avec un verre à dégustation gravé.

Loïc Fauchille: "Marseille doit
revêtir sa tenue de mariée"
Le patron du Sofitel porte désormais les ambitions du Groupement de chaînes de Provence

"Je rêve d’un téléphérique
reliant le fort Saint-Jean
à Notre-Dame de la Garde."

"On ne fait pas plus de grèves
qu’ailleurs, mais à l’extérieur,
on en parle deux fois plus…"


❚ Vous venez d’être élu pour 3 ans à la
présidence du Groupement des hôteliers
de chaîne de Provence. Quelle est votre
toute première priorité ?
Je veux que l’on parle du territoire Marseille-
Provence et non plus seulement
de Marseille, car vu de l’autre bout de la
planète, cela ne fait pas de différence.
Ce qui veut dire aussi que nous devons
nous exprimer d’une même voix, sachant
qu’à plusieurs, on sera toujours
plus fort que tout seul. Et cela vaut pour
notre profession commepour les institutions
avec lesquelles nous travaillons.
❚ À la lecture de la lettre de doléances
que les directeurs d’hôtels de luxe, dont
vous-même, avez adressé en novembre
dernier aux élus locaux, cela ne semble
pas évident pour tout le monde…
Il y a encore six mois, Marseille avait une
véritable vision d’avenir en matière touristique.
Pour ne citer quemonétablissement,
la clientèle était constituée pour
moitié de clients "affaires", dont 30%de
séminaires et de conventions, et pour
l’autre, de clients "loisir". Cette seconde
part était en train de croître fortement
car la ville se positionnait comme une
ville de courts séjours. Et puis est survenue
la grande grève des éboueurs du
mois d’octobre. Nous avons voulu tirer
la sonnette d’alarme mais à notre grande
surprise, cette lettre a déplu alors que
nous voulions être constructifs. Nous ne
regrettons rien, bien au contraire, car ce
courrier a eu l’effet d’un catalyseur.
Nous avons été entendus. Toutes les institutions
se sont mises à travailler ensemble,
en lançant notamment une grande
campagne de communication vers
Lyon, Paris et Londres.
❚ Le message "Marseille accélère" vous
satisfait-il ?
Totalement, et pour cause, nous y avons
travaillé. La profession est en phase avec
la politique de communication de la ville.
C’est un bon message car la clientèle
de "loisir" est encore exclusivement française.
Le grand défi est de l’internationaliser.
L’accord passé par le Sofitel Vieux
Port avec MSC est un très bon exemple
de ce qu’il convient de faire. Les marchés
à conquérir sont ceux du Royaume-
Uni et du Bénélux, et dans un second
temps, de la Suisse et de l’Allemagne.
Je suis très optimiste, à condition
que les problèmes de grève et de querelles
internes sont résolus. Encore qu’à
Marseille, on ne fait pas plus de grèves
qu’ailleurs, mais à l’extérieur, on en parle
deux fois plus…
❚ La situation a-t-elle évolué depuisque
la profession est montée au créneau?
Cinq mois après ces événements, nous
observons un retour de la clientèle individuelle
de loisir car la ville attire toujours,
intrigue et fait parler. Malheureusement,
on constate encore beaucoup
de réticences de la part de la clientèle de
séminaires et de congrès qui manifeste
toujours des inquiétudes en terme de fiabilité,
de propreté et de sécurité.
❚ Les quatre rendez-vous internationaux
que sont le Conseil mondial de l’eau
et le Sea Trade en 2012, Marseille Provence
2013 et la coupe d’Europe en 2016 peuvent-
ils changer la donne?
Absolument. D’ailleurs n’importe quelle
ville se satisferait largement d’un seul
de ces quatre événements. Je suis donc
très confiant. Pour nous, c’est une visibilité
formidable ; une chance exceptionnelle
que nous devons saisir. Mais pour
cela, la ville va devoir se faire belle, mettre
sa tenue de gala et revêtir sa robe de
mariée.
❚ Quel sera alors le rôle des hôteliersprovençaux?
Nous nous situons en amont de ces futurs
événements. Notre rôle sera de les
envelopper dans du papier cadeau.
Avant cela, nous allons accueillir les précurseurs
et les rassurer. Mais il faut que
nous soyons nous-mêmes rassurés.
C’est pourquoi, nous militons plus que
jamais pour que les intérêts particuliers
passent après l’intérêt général.
❚ L’offre d’hébergement sur la commune
de Marseille est-elle suffisante ?
Aujourd’hui, nous totalisons 7500 chambres
d’hôtel, quand Lyon en compte
20000, Disneyland Paris 15000 et Marrakech
50 000… Plus il y aura d’hôtels,
plus la ville sera forte. À condition de
coordonner cette offre et de prévoir les
structures d’accueil, les transports et les
animations qui vont avec. D’autre part,
il faut des hôtels de toutes catégories car
Marseille est avant tout une ville populaire.
Ce n’est pas Monaco mais ce n’est
pas non plus une ville low-cost. Cette
évolution est d’autant plus importante
que notre métier crée de l’emploi, y compris
dans l’hôtellerie de luxe. Un "5 étoiles"
par exemple génère en moyenne
1,2emploi par chambre; un "2 étoiles"
de 50 chambres peut en créer 20.
❚ En attendant ces grands rendez-vous,
la saison touristique 2011 se présente-elle
sous de bons auspices ?
Il s’est passé beaucoup de choses ces
dernières semaines sur la rive sud de la
Méditerranée, ce qui fait que les gens
vont sans doute rester en France pour
leurs prochaines vacances. Mais pour
que juillet et août soient attractifs, il faut
que Marseille ne reste pas la belle endormie.
Je suis confiant car ses habitants
sont de plus en plus ouverts aux touristes
; lesquels ne sont plus considérés
comme des ennemis.
❚ Et avec une baguette magique, que feriez-
vous ?
Un téléphérique qui relierait le fort
Saint-Jean, à celui d’Entrecasteaux et à
Notre-Dame de la Garde. Comme à Rio
ou Barcelone. Il transporterait des milliers
de gens et l’on viendrait de très loin
pour le prendre. Je suis sûr que beaucoup
de Marseillais y seraient favorables.
Je l’ai toujours dit : pour faire du
grand, il faut penser grand

Eurodia recrute pour
aborder la chimie verte


Bernard Gillery, fondateur et président de la société Eurodia
dont le siège est à Pertuis.


Autrefois installée dans la région
parisienne, Eurodia a choisi,
il y a six ans, de délocaliser
son siège social à Pertuis afin de
s’y développer dans de meilleures
conditions.
Fondée par Bernard Gillery,
qui aujourd’hui la préside toujours,
cette société, spécialisée
dans les traitements recourant
aux techniques de filtration par
membranes mise à fond sur ces
procédés qu’elle utilise dans l’industrie
agroalimentaire pour de
nouvelles applications dans le
secteur de la chimie dite "verte".
"Un débouché prometteur", explique
Bernard Gillery, qui envisage
de doubler son chiffre d’affaires
d’ici à 2014 (il s’est élevé à
22 millions d’euros en 2010). Et
pour cela, veut s’adjoindre de
nouvelles compétences. "Principalement
des ingénieurs et des
techniciens qui ont envie de travailler
dans une PME dynamique
et pas dans un grand groupe",
poursuit le fondateur d’Eurodia.
Là est d’ailleurs la difficulté :
"J’ai du mal à convaincre les jeunes
qu’il ne faut pas avoir peur
des PME. Je sens bien qu’entre
Iter d’un côté et Eurocopter de
l’autre, on a du mal à séduire. Et
pourtant nous progressons. Notre
chiffre d’affaires devrait dépasser
les 26 millions cette année. Nous
sommes actuellement 41 dans
l’entreprise et en 2014 nous devrions
être au minimum 70. Je
cherche des gens prêts à s’impliquer,
à gérer des projets. Nous
sommes dans une belle région et,
en plus, quand on sait qu’un de
nos principaux débouchés est la
viticulture, nous avons de quoi
faire".
Bref, Eurodia, qui veut prendre
ses marques sur un marché
où l’on cherche de plus en plus à
produire des molécules intermédiaires
de la chimie des plastiques
et des détergents biodégradables,
cela à partir de matières
premières végétales comme le
blé, le maïs ou le manioc, ne veut
pas louper le coche de la diversification.
En France, bien sûr, mais aussi
en Europe et même aux
États-Unis où l’entreprise dispose
d’une filiale, Ameridia. Autre
atout : l’entreprise est adossée
au groupe japonais Tokuyama,
lui-même fabricant de membranes
d’électrodialyse.
J.-L.C
Eurodia SA, Zac Saint Martin, Pertuis. Si
vous voulez déposer une candidature,
vous pouvez l’adresser à :
bernard.gillery@eurodia.com

CONVENTION
Le Mucem et l’Ina
main dans la main

La 9e édition du Festival des sciences et des technologies, c'est demain !
jeudi 07 avril 2011 à 07H14

La 9ème édition du Festival des Sciences et des Technologies se tiendra demain, vendredi 8 avril, à Marseille. Les plus grands spécialistes de l’énergie de fusion, fossiles, de la biomasse, du photovoltaïque et des éoliennes seront présents pour débattre avec le Grand Public et les lycéens, des énergies de demain. Des conférences, tables rondes et expositions rythmeront l'événement.

Entrée gratuite sur inscription à info@festival-sciences.com
Programme :
- 14h00 : Ouverture des portes au Grand Public

- 14h00-15h30 : Visite de l’exposition des lycéens autour de l’énergie

- 15h30-16h00 : Conférence introductive « Les énergies d’aujourd’hui et de demain » avec Bernard BIGOT

- 16h00-17h00 : Table ronde « Quelles énergies pour l’avenir ? » (Intervenants : B. BIGOT, Président du 9ème Festival des Sciences et des Technologies ; B. BESNAINOU, Directeur adjoint de CapEnergies ; M.T GIUDICI, Directrice de recherche du CNRS ; M. LASSUS, Spécialiste de l’éolien 3D, fondateur de GEMPLUS ; B. LECOMTE, Spécialiste dans le domaine du photovoltaïque ; B. TRAMIER, Président du Conseil d’Administration du Centre d’Océanologie de Marseille, Ancien Administrateur de la Fondation TOTAL)

- 17h00-17h30 : Pause

- 17h30-19h30 : Accueil cérémonie, "conférences en herbe" des lycéens, remise des trophées

- 19h30 : Cocktail de clôture

La nouvelle entrée Nord
de Marseille se dessine
Six mois après le recul de l’A7, le chantier prend forme à Saint-Lazare

● Cairanne. Réservez une table chez "Coteaux et fourchettes" le
restaurant de Cyril Glémot (un ancien de l’Oustalet à Gigondas)
associé à Romain Gaillard (sommelier et maître d’hôtel).
L’adresse cartonne et affiche souvent complet, aussi, mieux
vaut réserver. Pavé de cabillaud poêlé sur sa peau-fricassée de
petits pois et coco blancs à la coriandre, pigeon rôti polenta de
chorizo parmesan jus corsé à la syrah, croustillant de pied de
porc et queues de langoustines rôties-émincé d’endives à la graine
de moutarde et à l’estragon… Rien que ça devrait suffire à
vous convaincre.
➔ 84290 Cairanne ; résas au 04 90 66 35 99.
Tarifs : menus midi 16, 19, 22¤; formules : 29, 35, 39, 45¤.
● Marseille.Du vin 100%raisin, c’est la ligne politique de cet
événement qui réunira pour la 2e année consécutive 20 vignerons
et vigneronnes 100%nature. Ces paysans ont laissé de côté
les engrais chimiques, désherbants, fongicides et insecticides.
Ils accompagnent la vinification sans levure exogène, sans ou
très peu de SO2 ajouté et un minimum de manipulations.
Résultat : des raisins épanouis, du terroir en bouche, des vins vivants,
des goûts inédits. Une rencontre-dégustation est organisée
avec tous ces producteurs méritants.
Lundi 11 avril de 11h à 20h à la Passarelle, 26, rue des Trois Mages, 6e arr.
Infos auprès de Kably (06 29 10 60 38) et Nathalie Cornec (06 15 47 68 99).
● Marseille. Les Akolytes, ou l’effet Canada Dry. Ça ressemble à
un resto, ça en a l’odeur mais c’en n’est pas un tellement ça
manque de goût, de peps, d’originalité. Service à la ramasse, dessert
banal à pleurer (le fameux mi-cuit chocolat), moules sèches.
Pour qui aime les ambiances sans se soucier des assiettes.
➔ 41, rue Papety, 7e arr. ;04 91 59 17 10.

Créé en 1850
c’est le plus ancien
établissement de bains
de mer de Marseille.

Chaque hiver, il en a essuyé,
des tempêtes et des
coups de labé, du haut de
son rocher. Mais chaque été Michel
et Jackie, à la barre depuis
40 ans, ont su le remettre à flot,
pour accueillir à bord les équipées
de nageurs et de pêcheurs
d’oursins, les couples en goguette,
les amoureux de la bronzette.
Le soir venu, des générations
de buveurs de pastis, de
boulomanes, de mangeurs de
sardines s’y sont offert, à peu
de frais, le plus beau coucher
de soleil de la rade. Depuis plus
d’un siècle et demi, les bains de
mer du Petit Pavillon, c’est notre
fontaine de Trevi : un monument
de la dolce vità à la marseillaise.
Mais ces jours-ci, un vent
mauvais souffle sur la Corniche.
La tornade administrative
qui s’est levée du côté de la Préfecture
pourrait bien faire sombrer
la guinguette, le plus populaire
établissement de bains de
mer de Marseille. "Le 18 février,
j’ai reçu un courrier des affaires
maritimes me mettant en demeure
de libérer les lieux. Depuis,
je m’attends à tout moment
à voir débarquer l’huissier",
soupire Michel Tuset, qui
se débat depuis des années
dans les incohérences de l’administration.
Car comme la plupart des établissements
du bord de mer à
Marseille, Le Petit Pavillon, situé
en partie sur le domaine public
maritime repose sur une situation
juridique bancale (lire
ci-dessous). "Les cuisines, la salle
de restaurant et le solarium relèvent
d’une autorisation d’occupation
temporaire (AOT), délivrée
par l’État, alors que la terrasse
fait l’objet d’un bail passé
avec la Ville, qui court jusqu’en
2018", résume Michel. Or, si
l’État exige son départ, la municipalité,
elle, "ne souhaite pas
mettre fin à l’exploitation de cet
établissement", assure Didier
Réault, adjoint à la mer.
Mais que faire d’une terrasse
privée de son restaurant ? Un
terrain de boules ? "Le pire c’est
qu’avant 2009, c’était l’inverse :
l’État renouvelait sans problème
son autorisation, alors que
la Ville voulait supprimer la terrasse
pour construire un chemin
piétonnier !" s’étrangle Michel.
En sursis toutes ces dernières
années, l’exploitant assure
avoir malgré tout continué à investir
dans la sécurité de son
établissement : "Encore 20 000¤
l’hiver dernier pour refaire le
ponton". À la demande de la
municipalité, un plan d’embellissement
du bâtiment a même
été réalisé par un architecte.
"On l’a soumis aux services de la
Ville, qui l’ont légèrement retoqué,
puis validé".
Alors qu’est-ce qu’on lui reproche,
exactement, au Petit Pavillon
? "L’exploitant n’a pas réalisé
les travaux d’entretien nécessaires",
répond Jean-Paul Celet,
secrétaire général de la Préfecture.
À l’en croire l’État ne fera
pas de quartier : "La procédure
se poursuit. Si l’établissement
n’est pas fermé, nous ferons dresser
un PV de grande voirie à l’encontre
de l’exploitant, puis, si le
juge le décide, ce sera l’expulsion,
voire la démolition du bâtiment".
S’il en est ainsi, il faudra
se faire une raison : adieu baignade,
bronzette, sardines et
apéro les pieds dans l’eau :
L’État, comme naguère la Ville
avec la Brasserie les Flots Bleus,
aura réussi à "libérer l’accès au
littoral". Et à priver les Marseillais
des petits plaisirs du
bord de mer
Les hommes d’un côté, les femmes
de l’autre : au début du siècle
dernier, la brasse se nage en
costume et bonnet de bain au
Petit Pavillon. Erigé dans les années
1850, l’établissement, ancêtre
du Cercle des Nageurs, a
accueilli le premier triathlon en
1921. Dans les années 70, cabanoniers,
pêcheurs et familles du
quartier le transforment en
guinguette les pieds dans l’eau.
Racheté en 1979 par les parents
de l’actuel exploitant, le Petit
Pavillon a conservé cet esprit
populaire, doublé d’une dimension
culturelle. Mariages, baptêmes,
thèses de médecine et soirées
salsa alternent avec des
rendez-vous de radio Grenouille
ou du théâtre du Gymnase. Le
lieu est particulièrement apprécié
des touristes qui y côtoient
artistes et équipes de cinéma





Littoral: qui est en sursis,
qui est indéboulonnable?
Ce devait être sa dernière saison. À la fin de l’été dernier, la
pizzéria "Chez Dédé" s’apprêtait à tirer le rideau. L’établissement,
installé depuis plus de 40 ans à la calanque de la Verrerie, était
voué à démolition. "Trop imposant et menaçant ruines" nous expliquaient
alors les services préfectoraux, qui ont dressé un PV de
grande voirie et saisi le tribunal administratif. L’hiver est passé et
l’exploitant n’a rien vu venir : "On attend toujours le verdict de
l’appel", explique Lionel Muntoni. Qui a décidé de rouvrir, comme
tous les ans, pour la Saint-Valentin. "Qu’on me laisse 3 ou 4 ans
pour que je mette de l’argent de côté pour détruire et réaménager,
mais qu’on ne m’enlève pas mon gagne-pain et de celui de mes dix
salariés", plaide le patron. Des assurances sur l’avenir : c’est ce
que réclame le syndicat des cafetiers et restaurateurs. "À Cannes,
à Juan-les-Pins, à Saint-Tropez, l’État accorde des AOT de 8 ans, ce
qui permet aux exploitants d’investir dans leurs affaires", explique
Pierre Alfonsi, président du CHR 13. Est-ce cette différence de
statut qui a permis à ces communes du Var d’aménager avantageusement
leur bord de mer, alors que les établissements marseillais
n’offrent trop souvent que des chaises en plastique et des tables
poisseuses ? À quelques mois de l’échéance 2013, censée attirer à
Marseille des millions de touristes, il serait temps d’y réfléchir...

La première de la liste fut la brasserie Les Flots Bleus, condamnée
à démolition pour crime visuel : le bar le plus populaire de la
Corniche "bouchait la vue". Il a été rasé. Même sentence pour la
Maronnaise, la boîte de nuit des Goudes, accusée de noyer le quartier
sous les décibels et les embouteillages. Aujourd’hui, la plupart
des établissements du littoral sont en sursis. La plupart. Mais pas
tous. Pourquoi, dans la bataille pour "rendre le bord de mer aux
Marseillais", le restaurant Peron, le Cercle des Nageurs, ou encore
le Bistrot Plagesemblent indéboulonnables ? Pourquoi, aux Catalans,
l’heureux propriétaire de la villa Bianco située sur le domaine
public maritime a-t-il été autorisé à construire terrasse et piscine,
alors que son voisin, l'hôtel Richelieu, est menacé de fermeture ?
Aujourd’hui, l’État affiche sa volonté de reprendre les choses en
main, en retirant son autorisation d’occupation "au moindre faux
pas". Objectif viséà terme "zéro construction en dur sur le domaine
public maritime". Mais dans les faits, la règle est-elle la même
pour tous ? "La Préfecture nous balade depuis des années, avec des
fonctionnaires obtus qui ne connaissent rien aux dossiers et sont
remplacés tous les six mois", proteste le syndicat des cafetiers
(CHR13). Son président vient d’écrire au Préfet, à Jean-Claude
Gaudin et à Renaud Muselier pour "tenter de trouver une solution
avant 2013"

Marseille-Provence 2013 : un conseil d'administration lundi 18 avril
2 contributions Publié le mardi 12 avril 2011 à 07H48


Les membres de l'association Marseille-Provence capitale européenne de la Culture en 2013, se réuniront en conseil d'administration le lundi 18 avril à 10h à la Chambre de Commerce et d'Industrie de Marseille.

Lors de ce CA, il sera notamment question pour eux de valider la réorganisation de la direction générale de la structure : Bernard Latarjet qui devient conseiller spécial du président Jacques Pfister et l'arrivée de Jean-François Chougnet au poste de directeur général.

Le promoteur du Village de marques lève un coin du voile
le mercredi 13 avril 2011 à 19H10


La société Estimmo, créée ad hoc pour le projet de Village de marques de La Valentine à Marseille, a fini par accepter de lever un (petit) coin du voile sur ses intentions. "Pour monter ce dossier, nous sommes 5 partenaires, dont 3 sont impliqués dans l'immobilier". L'un d'eux serait"un spécialiste des villages de marques". Le groupe représenterait "60000 m² d'implantation commerciale sur Marseille. Ce qui est bien la preuve que notre but n'est pas de tuer le petit commerce", souligne le promoteur immobilier marseillais Frédéric Touati.

"Nous prévoyons 2800 places de parking gratuites et des nouvelles voies, réalisées à nos frais, pour plus de 120 M€ qui permettront de diluer le trafic dans le secteur" assure-t-il. Le projet se compose de trois volets : un village de marques de 15 000 m2, un pôle à dominante Maison et Loisirs regroupant une vingtaine de surfaces spécialisées et "un parc urbain paysagé de 4,5 ha qui s'appuie sur les berges de l'Huveaune".



Les dernières contributionsbert 13011

14/04/2011 à 07h40

stop au DEVELOPPEMENT DEBILE DANS LE 13011
PierreMrs


14/04/2011 à 07h06 | 1

Trésorier ...
Il serait grand temps que tu te regardes dans une glace ...

Je n'ai aucun racisme anti ville, d'ailleurs, je n'y vais quasi jamais, mais vu la configuration de Marseille, je suis parfois obligé de la traverser ... par contre ton racisme anti bagnole, lui, est bien là ...
Quand à parler de raisonnement limité, tu n'as pas un peu l'impression que c'est le tien qui se limite à "la voiture, c'est caca, le vélo, c'est bô" ?

Et quand on te démontre que l'égoïste, que ton raisonnement est loufoque, c'est toi, tu n'est même pas capable de te remettre en question ...

Tu ne veux pas qu'on viennent t'emmerder dans ton quartier, quitte à foutre dans la panade tous les gens qui ont besoin d'aller en ville en voiture, mais tu est bien d'accord pour que le bordel soit chez les autres parce c'est bien pour l'économie, et c'est moi l'égoïste ?

Les élus font bien les choses quand ils vont dans ton sens et tu pleurniches lorsqu'ils ne rament pas dans le même sens que toi, et c'est mon raisonnement qui est limité ?

Tu ne veux pas que les voitures des autres occupent de l'espace en ville, mais la tienne vu qu'elle ne sert pas beaucoup, et elle ne prend pas de place, c'est sur ... p'etre bien que tu ne veux pas celles des autres pour ne pas être emmerdé pour garer la tienne, au fond ...

Je le répète, tu ne vois que par TES intérets personnels, et tu n'est même plus capable de t'en rendre compte ...
Tresorier


14/04/2011 à 00h36

PierreMrs,

Votre racisme anti ville n'a d'égal que votre raisonnement limité.

Créer un centre commercial est créateur d'emplois. Marseille a trop laissé construire depuis des décennies des CC en périphérie, laissant partir emplois et taxes vers Aubagne, Plan de campagne et Vitrolles. Si ce CC n'est pas créé à Marseille, il le sera inévitablement autour. Il n'y a qu'à voir les projets actuels.

"autre grosse connerie que tu veux imposer, vouloir l'air de la campagne dans ton quartier, au centre ville". Donc, vouloir un air pur est une connerie. Seuls les habitants de la campagne auraient droit à un air pur. Fondamentalement stupide comme précepte.

Les élus ne sont que rarement des cons, ils sont soumis à des lobbies. Ils doivent défendre les intérêts à long terme de la France, pas obligatoirement la volonté immédiate des électeurs.savoir ... Sinon, il y aurait belle lurette qu'il n'y aurait plus d'impôts, de services publics, d'aides sociales, d'armée ou de diplomatie par exemple.

Ma tête va bien, je te rassures, et à priori bien mieux que la tienne. Ma voiture, que j'utilise peu, n'a qu'un an. Je précise francaise.

Je comprend qu'il t'est difficle de dépasser tes petits intérêts personnels pour penser collectif.
Tresorier


14/04/2011 à 00h23

PierreMrs,

venant de la part d'un roi de l'égoisme, votre insulte se pose là....pitoyable, comme vous.
PierreMrs


13/04/2011 à 23h46

whaou ... qu'elle jolie façon de répondre à coté, en oubliant de répondre quand on te met le nez dans ton caca, tes incohérences, et ton égoisme ...
Tresorier


13/04/2011 à 23h38

PierreMrs,

En centre ville, on refait la rue de la Ré, on construit les terasses du port, on agrandi le Centre Bourse. On va aussi construire à La Capelette. Le Centre ville ne me semble pas oublié....

Si tu lisais mes posts, tu comprendais : je suis pour un tram Caillols Valentine, pour une gare TER ouverte et plus de transports en commun (TCSP ou non). Il faut éviter de faire rentrer les voitures en ville, pour réduire les pollutions.

Quand tu me parles "des autres", je ne vois de qui tu parles (à part un film sur les fantomes avec Nicole Kidman).
PierreMrs


13/04/2011 à 23h32 | 2

Pfff ... difficile de discuter par içi, avec cette manie de vérouiller les sujets pour éviter le génant ...

Trésorier, encore une incohérence dans ta façon de penser à sens unique ...

Deux citations venant de toi ...
La première à propos de cette grosse connerie que tu veux, vu qu'elle n'est pas dans ton quartier : "Mais avec les élus que l'on a, c'est déja perdu. Je tiens les paris !!!!"

La deuxième, à propos d'une autre grosse connerie que tu veux imposer, vouloir l'air de la campagne dans ton quartier, au centre ville : "Il appartient aux élus de voir au dela des volontés momentanées du peuple"

Faut savoir ... quand les élus vont dans ton sens et contre le peuple, c'est normal, et quand les élus vont dans le sens du peuple et pas dans le tien, c'est des cons ?

Toi aussi, comme totalmachin qui ne veut pas de pétrole et de bagnole pour les autres, mais qui a encore sa vieille clio bien polluante, ce n'est pas un peu embrouillé, dans ta tête ?

A moins que tu te considère nettement au dessus du peuple ?
Tu n'es pas crédible un seul instant .... comme tout bon écolo, tu ne penses qu'à ce qui t'arrange personnellement ...

O BONNE MERE..

Marseille Provence 2013 : Guérini brandit la menace financière
Publié le jeudi 14 avril 2011 à 19H01


L'arrivée éventuelle d'un nouveau directeur pour seconder Bernard Latarjet à la tête du projet culturel Marseille Provence 2013 ne convient pas à Jean-Noël Guérini. Le président PS du Conseil général des Bouches-du-Rhône, dont la contribution à l'événement s'élève à 12,25 millions d'euros, n'apprécie pas de ne pas avoir été mis au courant.

"La moindre des choses serait de nous appeler pour nous demander notre position. Il faut que Jacques Pfister, le président de l'association, ait plus de considération pour les collectivités partenaires. Si ce n'est pas le cas, je ne serai pas de ce débat-là. Je risque de prendre des décisions importantes," ajoute-t-il. Une menace à peine voilée de jouer sur les subventions.

La directrice de l'opéra scandalisée par les propos de Frédéric Mitterrand
Publié le jeudi 14 avril 2011 à 20H52



Invité sur France Inter ce matin, le ministre de la Culture n'a trouvé qu '"honorable" pour qualifier l’opéra de Marseille. Revenant sur le scénario initial qui propulsait Macha Makeïeff à l’opéra et Catherine Marnas à La Criée (Macha Makeïeff est finalement à la tête de la Criée), Frédéric Mitterrand a laissé entendre que les décideurs, à Marseille, étaient d’humeur changeante et que l’opéra mériterait un renouvellement de la programmation et du fonctionnement.

Jeanine Imbert, conseillère municipale déléguée à l’opéra, ne décolère pas. D’autant plus que le ministère de la Culture a commandé un rapport d’inspection sur l’opéra de Marseille. Rapport dont les conclusions auraient été transmises au cabinet du sénateur-maire de Marseille et préconiseraient notamment un rapprochement avec l’opéra d’Avignon. "J’ai déjeuné avec lui deux fois, raconte-t-elle. Je l’ai invité à venir voir Hamlet, il m’a répondu qu’il n’avait pas le temps. Il a critiqué l’orchestre, la programmation. "Êtes-vous seulement déjà venu ? " lui ai-je demandé. Il m’a répondu non en précisant qu’on lui avait dit que ce n’était pas d’un bon niveau