RODEZ AF // CFA

Il est interdit de chuter à Rouen
Ce soir, en match de rattrapage, l'équipe ruthénoise joue à Rouen.
Sur la pelouse d'un adversaire direct au maintien.


Avec 25 points au compteur, il manque 20 points au RAF pour assurer son maintien en National. Il reste 18 matchs à disputer. Pour construire ce maintien, il ne faut pas que l'équipe de l'entraîneur Franck Rizzetto perde contre les formations placées derrière elle comme à Louhans récemment.
Le fait d'avoir obtenu le match nul contre Cassis, mardi dernier, est une opération comptable acceptable bien que la victoire eût été le meilleur. D'autant qu'actuellement, le RAF enchaîne sur des rencontres contre des moins bien classés que lui avec notamment cette visite à Rouen ce soir.
Dans le contexte du football ruthénois, il est utile de revenir à des notions de base comme ce besoin de se maintenir et de conserver un budget équilibré et sain. Les deux sont essentiels. Il y a le match sur le terrain et celui face à la DNCG. Entre les clubs balayés en fin de saison dernière et Louhans qui vient de se voir infliger 5 points de retrait par la DNCG, il faut tenir compte de cette obligation de comptes équilibrés. Aussi, sur le terrain, il est demandé au RAF de ne pas perdre. Cela sous-entend un football de combat, de guerriers.
Rodez en est là aujourd'hui.
C'est peut-être frustrant pour les supporters mais il faut arrêter de se voiler la face et regarder la réalité en face. Depuis le début du championnat, le RAF n'est pas régulier dans ses résultats.
Il existe un vrai problème de motivation. On l'a vu contre Cannes en ouverture de la saison ou à Bordeaux dernièrement. L'équipe peut donner beaucoup plus en intensité que ce qu'elle propose actuellement sur le terrain. Pour cela, il faut plus d'exigences dans le jeu et dans les comportements. Mais à Rouen, on n'en sera pas là. Il faudra éviter surtout de chuter.

Miguel Pacios et le RAF ont été sérieusement bousculés, mardi, par Cassis. Photo DDM, S. H.

INTERDIT...SOIT ..
FAUDRA EN TOUT CAS ...ESSAYER

Avec plus d'efficacité le RAF pouvait espérer mieux à Rouen

[size=18]Rouen et Rodez ont présenté hier soir un match de grande qualité conclu par un score de parité alors que le RAF a eu de nombreuses occasions de marquer.[/size]




Rodez a manqué hier soir une belle occasion de gagner à l'extérieur. Mais de l'inefficacité dans le geste final, de la maladresse, de la précipitation (on peut résumer cela par du gâchis) est venu laisser un goût d'amertume aux Aveyronnais. Pourtant, ils ne le méritent pas car ils ont présenté l'un de leur meilleur match de National à l'extérieur depuis bien longtemps. Ils ont été vifs, engagés, motivés, solidaires avec un grand joueur dans les buts, Antony Beuve, qui a détourné un penalty, qui a réalisé de vraies parades de gardien, qui a sécurisé ses partenaires. Enfin, dans l'animation du jeu, Moura-Komenan est une véritable recrue, un joueur précieux qui joue juste, rend bon ses partenaires. Aussi, ce RAF a été séduisant malgré de nombreux absents. Il y a ajouté de nombreuses occasions de but toutes manquées, ce qui vient plomber un vrai match plein et entier. Quoi qu'il en soit, cette partie restera la plus aboutie de cette série de trois matchs contre Louhans et Cassis. Il y a matière à bien travailler cette semaine pour recevoir le Paris FC le prochain week-end. Le travail devra nécessairement se porter sur l'efficacité devant le but. De ce côté-là, il y a un réel problème de finition.

Le match
Une bonne première période pour le RAF qui bien placé sur le terrain rentrera plus vivement dans le match que les Normands. Ces derniers n'ayant pas joué depuis le 22 décembre dernier étaient pris à la gorge avec du côté ruthénois un excellent milieu de terrain animé autour de Castanier, Moura-Komenan particulièrement en vue. Ce dernier sera d'ailleurs à la conclusion d'un cafouillage dans la défense locale pour ouvrir la marque. Ce but venait conclure une bonne séquence de jeu aveyronnaise. La suite donnait une version différente de la rencontre avec des Rouennais plus mobiles, plus incisifs, recherchant le passage par les ailes. Sur l'une de ces actions l'arbitre M. Billong sifflait précipitamment un penalty que Beuve sortait (26e). Cette détermination aveyronnaise semblait pouvoir tenir jusqu'à la pause car le RAF bien placé tenait sa rencontre. Néanmoins, sur un corner joué en deux temps, Prieur se rachetait de son penalty manqué en scorant sur une frappe déviée, la seconde en une semaine après celle concédée à Louhans il y a quelques jours (43e). Actif dans le match, mobilisé par l'enjeu de la rencontre, le RAF ne méritait pas cette infortune au regard de cette première période.
Dès la reprise, le portier Beuve réalisait une nouvelle grande parade devant Farssane se présentant seul devant lui après une longue course (51e). Le RAF, malgré cette escarmouche, réalisait un excellent match. En effet, les Aveyronnais, que l'on a coutume de voir repliés en défense à l'extérieur, se montraient efficaces et offensifs avec un bloc équipe bien en place. À l'heure de jeu, Moura-Komenan, qui n'a pas encore 90 minutes dans les jambes, sortait, remplacé par Dieye. Cela n'empêchait pas le RAF de se montrer dangereux. Ainsi, en deux occasions Dieye (69e) puis Cassan (70e) se présentaient devant le portier Verger qui parvenait à préserver ses buts. Vif et rythmé, le match conservait tout son attrait car Rouen recherchait systématiquement l'action décisive. Pourtant, c'était encore le RAF qui se créait la grosse occasion avec une passe en retrait hasardeuse de Gomes qui s'engouffrait vers ses propres filets et il fallait que le portier local Verger la dévie de la tête en corner pour éviter le pire (76e). On retrouvait encore Verger à la parade pour détourner de ses buts une frappe à bout portant de Faviana seul au point de penalty (80e).
Le match était loin d'être fini car dans les minutes suivantes Rouen mettait le feu dans la défense aveyronnaise mais là encore un grand Beuve était à la parade. Le match des occasions de but s'achevait sur un raid en solitaire de Dieye qui se présentait seul devant Verger et manquait sa frappe (92e). Rodez venait de perdre une occasion de s'imposer.

Fiche Technique

À Rouen au stade Robert Diochon, Rouen et Rodez font match nul 1 à 1
(mi-temps : 1-1)
Temps pluvieux, pelouse grasse, arbitrage de M. Billong, 2 732 spectateurs
But Rouen : Prieur (43e)
But Rodez : Moura-Komenan (10e)
Avertissement à Rouen : Lisembart (88e)
Rouen : Verger, Gomes, Louiron, Behary, Lisembart, Prieur puis Ferreira (90e), N'Gosso, Mendy Da Costa (80e), Jouan, Sorrentino puis David (65e), Farssane
Rodez : Beuve, Ramond, Faviana, J.Choplin, Tritz, Ursule, Castanier, Evandro, Cassan, Moura-Komenan puis Dieye (63e), Pacios puis Auzépy (90e)

Joueurs du match

L'homme du match est un trio formé de trois joueurs, les défenseurs centraux Jérémy Choplin, Adrien Faviana et le portier Antony Beuve tous aussi efficaces dans leurs prises de responsabilité que dans leur efficacité
Rodez a manqué hier soir une belle occasion de gagner à l'extérieur. Mais de l'inefficacité dans le geste final, de la maladresse, de la précipitation (on peut résumer cela par du gâchis) est venu laisser un goût d'amertume aux Aveyronnais. Pourtant, ils ne le méritent pas car ils ont présenté l'un de leur meilleur match de National à l'extérieur depuis bien longtemps. Ils ont été vifs, engagés, motivés, solidaires avec un grand joueur dans les buts, Antony Beuve, qui a détourné un penalty, qui a réalisé de vraies parades de gardien, qui a sécurisé ses partenaires. Enfin, dans l'animation du jeu, Moura-Komenan est une véritable recrue, un joueur précieux qui joue juste, rend bon ses partenaires. Aussi, ce RAF a été séduisant malgré de nombreux absents. Il y a ajouté de nombreuses occasions de but toutes manquées, ce qui vient plomber un vrai match plein et entier. Quoi qu'il en soit, cette partie restera la plus aboutie de cette série de trois matchs contre Louhans et Cassis. Il y a matière à bien travailler cette semaine pour recevoir le Paris FC le prochain week-end. Le travail devra nécessairement se porter sur l'efficacité devant le but. De ce côté-là, il y a un réel problème de finition.

Le match

Une bonne première période pour le RAF qui bien placé sur le terrain rentrera plus vivement dans le match que les Normands. Ces derniers n'ayant pas joué depuis le 22 décembre dernier étaient pris à la gorge avec du côté ruthénois un excellent milieu de terrain animé autour de Castanier, Moura-Komenan particulièrement en vue. Ce dernier sera d'ailleurs à la conclusion d'un cafouillage dans la défense locale pour ouvrir la marque. Ce but venait conclure une bonne séquence de jeu aveyronnaise. La suite donnait une version différente de la rencontre avec des Rouennais plus mobiles, plus incisifs, recherchant le passage par les ailes. Sur l'une de ces actions l'arbitre M. Billong sifflait précipitamment un penalty que Beuve sortait (26e). Cette détermination aveyronnaise semblait pouvoir tenir jusqu'à la pause car le RAF bien placé tenait sa rencontre. Néanmoins, sur un corner joué en deux temps, Prieur se rachetait de son penalty manqué en scorant sur une frappe déviée, la seconde en une semaine après celle concédée à Louhans il y a quelques jours (43e). Actif dans le match, mobilisé par l'enjeu de la rencontre, le RAF ne méritait pas cette infortune au regard de cette première période.
Dès la reprise, le portier Beuve réalisait une nouvelle grande parade devant Farssane se présentant seul devant lui après une longue course (51e). Le RAF, malgré cette escarmouche, réalisait un excellent match. En effet, les Aveyronnais, que l'on a coutume de voir repliés en défense à l'extérieur, se montraient efficaces et offensifs avec un bloc équipe bien en place. À l'heure de jeu, Moura-Komenan, qui n'a pas encore 90 minutes dans les jambes, sortait, remplacé par Dieye. Cela n'empêchait pas le RAF de se montrer dangereux. Ainsi, en deux occasions Dieye (69e) puis Cassan (70e) se présentaient devant le portier Verger qui parvenait à préserver ses buts. Vif et rythmé, le match conservait tout son attrait car Rouen recherchait systématiquement l'action décisive. Pourtant, c'était encore le RAF qui se créait la grosse occasion avec une passe en retrait hasardeuse de Gomes qui s'engouffrait vers ses propres filets et il fallait que le portier local Verger la dévie de la tête en corner pour éviter le pire (76e). On retrouvait encore Verger à la parade pour détourner de ses buts une frappe à bout portant de Faviana seul au point de penalty (80e).
Le match était loin d'être fini car dans les minutes suivantes Rouen mettait le feu dans la défense aveyronnaise mais là encore un grand Beuve était à la parade. Le match des occasions de but s'achevait sur un raid en solitaire de Dieye qui se présentait seul devant Verger et manquait sa frappe (92e). Rodez venait de perdre une occasion de s'imposer.

c important déjà
de faire un nul chez un adversaire direct au maintien
car il s'agit d"objectif de maintien pour RODEZ en l'occurence ...

VIDEO DE ROUEN/RODEZ

http://www.fcrtv.fr/

Le RAF et l'esprit de terroir

Avant la venue du Paris FC, ce samedi, à Rodez.

On l'oublie parfois trop souvent mais la présence du RAF en National est un joli tour de force. En effet, lorsque l'on compare la taille de la ville de Rodez avec celle de nombreuses cités engagées dans cette compétition, le rapport de force est nettement défavorable pour la ville ruthénoise. À Rouen, samedi dernier, le onze aveyronnais s'est opposé à une formation installée dans une agglomération de 450 000 habitants. Le Paris FC, qui visite Paul-Lignon demain, représente la capitale de la France.

Dans la poule, on trouve des Reims, Troyes, Amiens, Beauvais dont la population et les ressources économiques sont supérieures à celles de Rodez.

Pour autant, la première richesse du football aveyronnais est son public. Sixième affluence de la saison, le RAF parvient à tenir la distance sur la longueur. En effet, après trois années au niveau du National, le nombre de spectateurs reste globalement stable sur la base de 2 155 personnes par rencontre. Un bon bilan au regard de Cassis-Carnoux, dernier de ce classement des affluences à domicile avec 235 spectateurs de moyenne par match.

Pourtant, comme l'analysait récemment l'entraîneur de Vannes (L2) dans les colonnes du quotidien « L'Équipe » : « Avec le temps, les spectateurs ont tendance à choisir leurs matchs pour venir au stade. La première saison, quand une équipe vient de monter, le public est nombreux. La seconde année, la moyenne baisse car il y a une sorte d'habitude qui s'installe ». À Rodez, ce n'est pas le cas.
Esprit du terroir

Comme l'analyse l'actionnaire majoritaire du RAF, Max Marty, « il est important qu'une équipe de football propose à ses supporters un jeu correspondant à l'esprit de son terroir ». Ainsi, quand un Rodez se serre les coudes à Bordeaux pour résister aux Girondins en Coupe de France, le public aveyronnais se sent fier de son équipe.

Cette fierté s'associe avec une exigence de tous les instants. Les supporters veulent un « Rodez qui mouille le maillot ». C'est l'esprit ruthénois, aveyronnais. On ne peut pas le changer. Le président du conseil de surveillance du club, Pierre-Olivier Murat, a récemment demandé des « guerriers » sur le terrain. Cela peut décontenancer les techniciens mais Rodez a construit ses grandes heures de football sur cet esprit très britannique de la performance. Y répondre est l'assurance d'entrer en symbiose avec le public de Paul-Lignon. Ce public a fait siennes des valeurs d'efforts et de générosité dans sa vie personnelle. Il attend que les joueurs qui le représentent soient identiques à lui.

samedi 30 janvier 2010
19h00 Rodez (13) Reporté Paris FC (

Un match à gagner
Rodez joue à Plabennec, ce samedi.


Demain, à 18 h 30, au stade de Kerveguen, Plabennec reçoit Rodez.

Les Ruthénois n'ont pas joué la semaine dernière le match qui devait les opposer, au stade Paul-Lignon, au Paris Football-Club. Après une série de trois matchs consécutifs en une semaine, les joueurs de Franck Rizzetto viennent de couper involontairement pendant quinze jours.

Autant la première situation tire sur les organismes, autant la seconde n'est pas propice au maintien du rythme de compétition que les « sang et or » avaient plus ou moins retrouvé lors de leur dernier voyage à Rouen.

Demain, en début de soirée, les coéquipiers de Grégory Ursule iront défier Plabennec sur sa pelouse du stade de Kerveguen. Dans quelles dispositions physiques seront les joueurs aveyronnais ?

Jérémy Choplin et Stéphane Tritz qui devaient purger leur match de suspension contre Paris seront bien évidemment absents. Tout comme Thibault Alet, laissé à la disposition de l'équipe réserve, et Sébastien Bouscarrat, convalescent.

Les Bretons sont en ce début d'année 2010 sur un nuage, même si le dernier résultat à évian peut faire penser le contraire (défaite 5 à 2). Les joueurs de Franck Kerdiles réalisent des prouesses en Coupe de France. Tombeurs successifs de Nice et de Nancy, les coéquipiers de Laurent David sont toujours qualifiés et affronteront, mercredi prochain, un autre pensionnaire de Ligue 1, Auxerre, au stade de l'Abbé-Deschamps.

Ce facteur entrera-t-il en jeu, samedi soir, en Bretagne, devant une équipe rouergate qui sait mieux que personne que ce genre de rencontre dépense beaucoup d'influx nerveux.

Les Armoricains auront-ils la tête au championnat ?

Les joueurs de Franck Kerdiles prendront-ils des risques pour ne pas jouer ce 8e de finale tant espéré ou, au contraire, donneront tout pour se montrer et ainsi assurer une place de titulaire, mercredi prochain, en Bourgogne.

La saison dernière, Rodez, sur sa vague de réussite en Coupe de France, avait sans conteste sauvé sa saison en alignant en parallèle de très bonnes performances en championnat. Plabennec en fera-t-il de même ?

Rodez possède aujourd'hui, avec un match de retard, six points de plus que les Bretons, relégables. Il est évident qu'un succès sur les Côtes-d'Armor serait bénéfique pour la suite de la saison et serait important avant de recevoir Reims, la semaine prochaine, à Paul-Lignon.

La Dépêche

je crois pas que rodez gagnera la bas

Commentaire d'un ruthénois

j'étais au match et franchement on ne peut pas dire que Plabennec ne mérite pas sa victoire. Des grosses erreurs défensives sur les buts, notamment le 2e ou le n°9 Plabennecois est tout seul 2e poteau.
C'est pas en envoyant des longues balles qui ne passent la défense adverse qu'on va réussir a marquer.
Dieye avait la balle du 2-1 après avoir passé le gardien grace a un contre favorable, mais le but étant vide il a tiré a coté.....
C'est désolant, surtout qu'a la fin du match Massot y va franchement sur son coup de boule!

samedi 13 février 2010

19h00 Rodez (15) - Reims (3)
LES AVEYRONS SANS ATTAQUE
ET SUR PENTE GLISSANTE SERAIENT BIEN INSPIRES DE GARDER
UNE BONNE DEFENSE CONTRE DE REDOUTABLES REMOIS
TENDANCE 50 %/50%

Franck Rizzetto (entraîneur) « Frustré de ne pas pouvoir jouer »


Encore une fois, ce week-end, vous n'avez pas pu jouer à cause du temps, comment gérez-vous cette situation ?

Ce n'est vraiment pas facile. Ce match contre Reims devait être l'aboutissement de notre semaine de travail. Après notre match manqué à Plabennec, nous avons provoqué une discussion entre tous les joueurs, mardi. Nous voulions que les joueurs se disent ce qui va et ce qui ne va pas. Notre objectif était ce match de Reims, ne serait-ce que pour savoir si notre état d'esprit avait évolué. Avec le report de ce match, le deuxième consécutif à domicile, notre travail est à refaire car, forcément, cette annulation provoque inconsciemment de la démobilisation.

De par ces conditions météo difficiles, comment effectuez-vous votre préparation ?

En début de semaine, nous avons pu nous entraîner normalement. Dès jeudi, nous avons été obligés d'annuler nos entraînements en extérieur. Pour pallier ce manque, nous faisons beaucoup de travail en salle. Chaque joueur a un programme quotidien à respecter. Mais le fait de ne pas jouer sur un vrai terrain ne favorise pas la préparation collective.

N'était-il pas possible de déneiger le stade pour le match de samedi, contre Reims ?

Nous aurions pu le demander mais il faut savoir que nous prenions un gros risque. En effet, nous avons jusqu'à midi la veille d'une rencontre pour informer la FFF du report de la rencontre par un arrêté municipal. Après, c'est l'arbitre qui décide. Il vient s'assurer qu'effectivement le terrain n'est pas jouable en présence des deux formations. Il peut prendre comme décision que le match ne peut pas se jouer le samedi soir mais le lendemain. Or, nous avons un souci, le stade Paul- Lignon n'est pas disponible le dimanche en raison du rugby. Nous devons alors trouver un terrain de repli. Comme nous n'en avons pas, nous perdrions le match sur tapis vert.

Comment se sentent vos joueurs avec ces reports fréquents ?

Il y a de la frustration. Tous ont envie de rebondir, de retrouver une certaine dynamique, de se sortir de la mauvaise spirale dans laquelle nous nous retrouvons aujourd'hui. Nous travaillons pour et puis patatras, pas de match. Tout est remis en cause. Nous devons préparer le match suivant avec le sentiment de perdre quelque part du rythme de compétition et aussi de devoir enchaîner une autre rencontre hors de nos bases.

Retour à la compétition


Vendredi prochain, le RAF joue à Beauvais.

À vous en faire perdre le nord ! À force de reports en tous genres, hiver particulièrement neigeux oblige, on croirait presque à un remake de l'ubuesque épisode coupe de la Ligue-Coupe de France du dernier mois de janvier. Le National aurait-il décidé de se mettre au diapason ?
Quoi qu'il en soit, au milieu de ce méandre de journées reportées et de calendrier tronqué, le spectacle doit continuer. Et Rodez retrouver le droit chemin. Le point sur les prochains matchs de la bande à Rizzetto.
Beauvais-Rodez (vendredi 19 février, à 20 heures)
Ce vendredi, les Ruthénois se déplacent chez le 10e, Beauvais. Un classement pourtant anecdotique car les Beauvaisiens font pire que le RAF. Et ce, avec pas moins de quatre matchs en retard qui, au meilleur des scénarios, feraient des Oisiens de véritables candidats au podium puisqu'ils occuperaient la 4e place. De quoi donc redoubler de vigilance pour les Rouergats. Seulement, ces derniers ne sont pas en position de calculer. Aujourd'hui 15e, à quatre points de la zone rouge, les coéquipiers de Pacios sont, en effet, dans l'obligation de glaner au minimum un point. Chose qu'ils n'ont jamais réussie sur la pelouse du stade Pierre-Brisson où ils n'ont pas été à l'honneur depuis leur accession au National (défaite 3 à 0 lors de la saison 2007-2008 puis 1 à 0 en 2008-2009).

Rodez-Luzenac (samedi 27 février, à 20 heures)

Aujourd'hui séparés de trois petits points, pour un match en plus côté ruthénois, les deux équipes auront sans aucun doute à cœur de prendre leurs distances avec une zone de relégation bien hostile. Battus à l'aller, ou plutôt surpris par des Ariégeois opportunistes (1 à 2), les hommes de Rizzetto recevront les promus juste après que ceux-ci ne se sont également déplacés en terre beauvaisienne (le mardi 23 février). à noter que lors du coup d'envoi, cela fera un mois et une semaine, pour un nul face à Cassis-Carnoux, que les « sang et or » n'avaient plus foulé l'herbe du stade Paul-Lignon.

La Dépêche du 16 février.

ca devrait ete un match serre

tu sera pour qui cannelle

Rodez est en danger
Battu à Beauvais 2 à 0, vendredi, le RAF se rapproche du fond du classement.


« Ce manque de réussite qui nous colle à la peau actuellement, c'est le lot des équipes de bas de tableau. » Le constat de Franck Rizzetto, au sortir de la défaite à Beauvais, vendredi soir, était amer.Forcément. Car, aujourd'hui, Rodez joue mais ne gagne pas. Une situation inquiétante au demeurant, le RAF n'ayant toujours pas remporté le moindre match en 2010 (trois défaites pour deux nuls), voire alarmante tant le manque flagrant d'un buteur est criant (voir ci-contre) et la marge qui le sépare de la zone rouge infime.
Oui, aujourd'hui, et au risque de se répéter, il faut voir la vérité en face, ces Ruthénois-là sont engagés dans une course, une lutte même, pour le maintien au sein d'un championnat de National qui leur est de plus en plus hostile. Le CFA, qu'ils avaient quitté en grande pompe, il y a de cela trois saisons maintenant, pourrait se rapprocher bien vite. Et, avec lui, la perspective de voir l'équipe fanion se disloquer à la (dé) faveur d'une descente douloureuse est un risque bel et bien réel. Aux supporters qui ont connu le passage difficile des affres de feu la Division 2 au quotidien moribond de la CFA 2 et d'un maintien acquis lors de l'ultime journée à Balma, cet épisode doit rappeler à quel point une spirale négative peut se muer en un tourbillon de difficultés long de plusieurs saisons.
Vite réagir
Aussi, avant d'en arriver là, il faut réagir, vite et bien. En ce sens, le poids du public, des supporters va devoir peser sur le prochain déroulement des matchs à Paul-Lignon. C'est la première des forces de ce club. Le contenu des rencontres, depuis plusieurs mois, a fait naître un flot de critiques souvent justifiées. Cependant, ce matin, il faut mettre cette page en parenthèses pour le bien du club et du football à Rodez.
Ce dernier ne restera en National qu'en remportant l'essentiel de ses matchs à la maison. Il lui faut six victoires pour obtenir les points du maintien. En ce sens, oui, aujourd'hui, le RAF doit susciter l'union sacrée derrière lui. Quitter le navire alors que les brèches sont encore colmatables n'est pas ce dont le Rodez Aveyron football a besoin actuellement.
Quitte à se répéter, oui, le jeu n'est pas toujours au rendez-vous, les résultats encore moins et le rêve de Ligue 2 totalement évaporé. Seulement, rappelons-nous à quel point l'Aveyron a souhaité évoluer en National. C'est le cas aujourd'hui. L'union derrière ce club peut être un moyen d'éviter de repartir à zéro. Lorsque l'on discute avec les joueurs, beaucoup expliquent souffrir des critiques qu'ils reçoivent à domicile. Être aimé, se sentir soutenu, voilà ce qui a permis au RAF de soulever des montagnes par le passé. Celle qui se présente devant lui aujourd'hui constitue un de ces défis de taille : se maintenir en National.
En cas de succès, il n'y gagnera aucun honneur. Mais tout juste le droit d'exister, encore, à cet échelon du football français et d'arborer fièrement les blasons du piton et du département tout entier. Le jeu en vaut donc la chandelle. Et même plus.
Alors, supporters inconditionnels des « sang et or », amateurs de ce club et de ballon rond ou simples spectateurs, les rancœurs doivent être mises de côté pour l'instant. Et ce dans un seul but : sauver le RAF.En échange, à Paul-Lignon, les joueurs doivent livrer des parties où le seul souci sera de mettre le feu sur le terrain, comme en Coupe de France. On attend cela d'eux. Le maintien ne passera qu'à cette condition.

Un cruel manque de réalisme

Il y avait beaucoup de frustration dans les rangs ruthénois vendredi soir, à l'issue du match perdu contre Beauvais. Le masque affiché par certains joueurs est venu rappeler les espoirs placés dans cette rencontre ainsi que dans la façon de jouer sur la pelouse du stade Brisson. En effet, les joueurs aveyronnais ont cherché à réaliser une performance sérieuse et appliquée. Ils y sont arrivés jusqu'à l'approche de la surface de réparation picarde. Ensuite, et comme c'est le cas depuis de nombreuses semaines, le geste final n'a pas été là. Le RAF ne dispose pas de ce « tueur » dans la surface de réparation capable de convertir en but les occasions. Car, et cela est paradoxal, le RAF se crée des occasions de but. C'est important de le signaler. Ce fait démontre une adresse dans le jeu offensif induisant l'idée que le contenu du jeu aveyronnais possède une vraie consistance.

Classement

En observant le classement du championnat, on remarque que les meilleures équipes sont celles qui comptent dans leur rang des buteurs, des hommes capables de peser 10 à 15 buts par saison. Il y a trois ans, Miguel Pacios et Rémy Souyeux étaient de ce calibre-là avec 10 buts chacun à leur bilan de fin de championnat. Le RAF ne possède pas ce potentiel cette saison comme la dernière d'ailleurs. C'est sa principale faiblesse aujourd'hui. « On savait qu'ils ne marquent pas », expliquera, à l'issue de la rencontre, le premier buteur de Beauvais, Canales. « On a pu se replier, les laisser venir pour les prendre en contre car on risquait peu de chose ». Cette analyse est terrible pour le RAF. Elle illustre ce match où Rodez a eu les ballons pour marquer et gagner comme à Louhans, Rouen, Plabennec, Beauvais. Lors de ces quatre matchs, les Aveyronnais ont été les premiers dans l'action. Ils ont entamé proprement leur match, ils ont fait reculer leur adversaire sur le terrain, ils ont tenu le ballon. Mais ils n'ont pas marqué. C'est le mal actuel de l'équipe ruthénoise. En effet, marquer c'est faire douter l'adversaire, obtenir du respect de sa part, de la crainte. Le RAF ne fait pas peur, ne fait plus peur. En football, le respect ne provient que des buts que l'on parvient à marquer.

Solutions

Il faut trouver des solutions, vite, très vite. Si, l'entraîneur, Franck Rizzetto parvient à remettre ses joueurs dans le sens du réalisme, de l'efficacité, il gagnera le maintien en National. C'est l'enjeu de cette fin de saison.
En premier lieu, il faut encourager les joueurs pour leur esprit affiché à Beauvais. C'est dans cette union sur le terrain qu'ils se maintiendront. Ensuite, il est nécessaire qu'il y ait plus d'agressivité dans le geste final. Il faut être appelé par ce plaisir unique de mettre le ballon au fond des filets. Un homme comme Jérémy Choplin possède cet esprit. Il a joué par le passé avant-centre marquant 20 buts en CFA. Pourquoi ne pas tenter avec lui ce pari des prochains matchs ?
Il est doué dans le geste final, le RAF peut-il s'en priver ?
Il reste, aussi, les retours de Pacios et Bouscarrat.



Bref, Franck Rizzetto doit régler ce chantier offensif urgemment. Le monde du football le jugera sur cette aptitude à trouver des solutions.


La Dépêche

et encore dans la Dépêche...

Sans buteur le RAF est une proie trop facile à battre

Beauvais a battu Rodez hier soir au terme d'un match où le RAF a eu dans les pieds des occasions de marquer.
Les joueurs se sont battus sur tous les ballons mais la finition n'était pas au rendez-vous. Un jeu appliqué et motivé qui n'a pas suffi.

Bien que cela soit paradoxal au regard du score final, Rodez a fait un bon match à Beauvais hier soir. Il n'y a dans ces propos aucun chauvinisme mais l'affirmation d'un jeu équilibré, appliqué et chargé d'une réelle motivation.

Néanmoins, pour en arriver à ce score négatif de deux à zéro en défaveur des Ruthénois, il faut prendre en compte le fait que le RAF s'est créé de nombreuses occasions de but sans en marquer une seule. Comment, dès lors, espérer s'imposer ?

À l'inverse, Beauvais, qui s'appuie sur des joueurs offensifs adroits devant le but, a su inscrire ces fameuses réalisations que Rodez ne parvient pas à marquer. Ce constat est le bilan de ce match. Aussi, les Picards ont battu les Aveyronnais.

Des Aveyronnais qui s'installent dans les profondeurs du classement et dont l'avenir va être pesant.

C'est une certitude car l'on a vu, hier soir, de nombreux Ruthénois marqués par ce résultat. Ils ont l'impression de faire beaucoup d'efforts en vain. Les matchs se répètent tous dans cette dynamique de l'effort pollué par une absence de buts.

Le maintien en National passe par une solution urgente à cette question brûlante.
Le match

Une première mi-temps somme toute équilibrée pour un RAF souvent maître du ballon mais au terme de ces 45 premières minutes, c'est Beauvais qui menait au score.

En effet, Canales seul au deuxième poteau, bien servi par Sichi s'était offert le luxe d'ouvrir la marque sur une reprise smashée venant lober Beuve (24e). Le style de but que Canales n'est pas près d'inscrire de longtemps… Pour autant, cette réussite maximale est venue crucifier un onze de Rodez ayant parfaitement débuté la rencontre.

Toniques, motivés, mordants dans les contacts, les Ruthénois cherchaient à maîtriser le ballon pour vite lancer en profondeur Dieye et Evandro. D'ailleurs sur une frappe croisée dans la surface, Dieye seul devant le portier local, Rascle, contraignait ce dernier à une parade délicate (18e). Rodez tenait son match. Beauvais reculait. Mais tout se jouait sur la frappe chanceuse de Canales.

Dès lors, le RAF se montrait moins maître du ballon, subissait une légère domination locale. La partie n'offrait plus de réelles occasions de but.
Manque de finition

En seconde période, une frappe lourde de Jérémy Choplin expédiée de 20 m lançait les Aveyronnais vers le but picard mais Rascle réalisait une parade de grande classe pour détourner le tir (50e). Le RAF enchaînait sur de bonnes séquences de montées de balles offensives à qui il ne manquait que la finition. Cela était illustré par un long moment de panique dans la surface de réparation locale mais Rodez ne parvenait pas à marquer (61e).

Tout à l'inverse, Beauvais, qui venait de passer 25 minutes à subir, se montrait ultra-réaliste.

En contre, Nguéma, parti seul, trompait d'une frappe croisée Beuve (67e).

Rodez allait encore plus toucher le fond lorsque Jérémy Choplin d'un retourné expédiait le ballon vers la lucarne picarde. Mais alors que le ballon entrait dans le but, c'est le Ruthénois Faviana qui de la tête sortait le ballon hors du cadre privant le RAF d'un but tout fait (72e).

Le match était terminé pour un Rodez frustré.

Beauvais 2 - Rodez 0

À Beauvais, au stade Brisson, Beauvais bat Rodez par 2 à 0

(mi-temps : 1-0)

Temps froid, pelouse bosselée et grasse, arbitrage de M Millot, 1000 spectateurs

Buts Beauvais : Canales (24e), Nguema (67e)

Avertissements à Beauvais : Bertin d'Avesnes (42e), Nguema (73e)

Avertissements à Rodez : Laneau (17e), Faviana (87e)

Beauvais : Rascle - Cuffaut, Diallo, Makuma (c.), Graton - Canales, Fontaine, Bertin d'Avesnes puis Barralon (58e), Sichi puis Vauvy (61e) - Valero puis Ponge (80e), N'Guema.

Rodez : Beuve - Tritz, Faviana, J. Choplin, Ramond puis R.Choplin (78e) - Castanier (c.), Laneau puis Saunier (60e), Cassan, Alet, Evandro puis Vignes (60e) - Dieye.
Joueur du match

Le joueur du match est Jérémy Choplin, actif en défense, désireux de donner un coup de main en attaque. Affichant un esprit de gagneur tout au long de la partie il aurait même pu marquer un but en fin de match.